« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
- Comment ça je suis vieux ?! Je dois avoir douze ans de plus que toi à tout péter.
... Elle a pas tort en fait. À vrai dire, je n'ai aucune idée de mon âge officiel à Storybrooke. Dans le monde des contes, je devais avoir dans les cinq ou six ans à mon retour avec Rain, mais mon âge humain s'est perdu dans les méandres de mes amnésies régulières nourries au vin blanc... En me regardant dans la glace, si on compte pas les cernes, je me donne le début de la trentaine. Mais ça fait pas de moi un vieux, que je sache ?... C'est qu'elle me ferait presque complexer, la gamine.
- J'ai la crinière, mais pas les griffes et les crocs. Du coup, Even, je suis on ne peut plus d'accord de te suivre dans cette galère, pour le coup, t'es plus informée et expérimentée que moi...
Étrangement, je commence presque à m'y attacher, à cette petite. Bon, encore une fois, c'est mon fichu instinct de cheval qui me pousse à coller l'être le plus susceptible de me garder vivant dans les parages. Mais je dois dire qu'elle a du caractère, et un côté franc qui ne me déplaît pas... Sauf que ce qui allait suivre a déclenché les tics nerveux les plus insupportables que je connaisse. Vous savez, la grimace qui ressemble plus à un rictus vaguement maîtrisé qu'à un sourire, accompagné d'une agitation soudaine dans l'un des sourcils -le gauche pour ma part- et d'un rire aussi cynique que je suis capable de produire ? Cette satanée lionne. Autant je commence presque à apprécier Even, autant cette blondasse aux longues dents qui débarque, je peux pas la blairer. Surtout qu'elle s'adresse encore à moi comme si j'étais son dîner, la garce...
- J'ai déjà assez de cicatrices de ta part, saleté de gros chat, mais je t'ai échappé une fois, alors c'est pas aujourd'hui que je te servirai de bouffe, compris ?
Je me retiens autant que j'en suis capable de passer dans le registre des insultes, bien que l'envie ne me manque pas. Après tout, dans les circonstances, il vaut mieux que je reste dans le politiquement correct si je veux avoir une petite chance de survie... et surtout que j'évite de contrarier Even, ça pourrait jouer en ma défaveur. Franchement agacé, je croise les bras et laisse les deux demoiselles dans leurs retrouvailles, avant d'observer le petit blondinet débarquer. D'un geste machinal, je soupire et fronce les sourcils, me donnant un air vaguement menaçant -ou stupide, au choix-, la main toujours serrée sur ma chemise, oubliant totalement que je pourrais tout aussi bien la porter sur le dos. Que voulez-vous, mon esprit n'est pas exactement clair, là...
- Pourquoi ta chemise est dans ta main? Non, sérieusement, tu ne sais pas comment faire pour la mettre? Je peux t'aider si tu veux.
Alors là, je manque de m'étouffer dans un violent rire sarcastique. Ce type a un de ces culots... et il se balade à moitié nu avec la blondasse, ce qui ne les fait pas monter dans mon estime. Quoiqu'en fait je suis moi-même à moitié nu... Mais bon, je lis assez facilement à son regard plusieurs informations très précieuses : de un, il semblerait que ce gringalet soit lié par plus que de l'amitié à Even. En tout cas, sa manière de lorgner sur ma proximité physique -accidentelle, je précise- avec la demoiselle lui arrache un air jaloux des plus évidents. De deux, il a l'air de comparer sa propre apparence à la mienne, ce qui pour une fois me revigore un peu, tout comme la remarque de la garce qui m'a fait la blessure. Je ne suis pas spécialement habitué à percevoir la moindre qualité en moi, mais je dois reconnaître que j'ai quand même hérité du physique robuste que j'avais lorsque je galopais encore à quatre pattes... Histoire de m'amuser un peu -au Diable la prudence-, je roule ma chemise en boule et la lance contre le jeune homme sans ménagement, ajoutant d'un air mi-enjoué, mi-provocateur :
- Oh t'inquiète pas pour moi, je me débrouille très bien ; mais je te l'offre pour le coup gamin, t'en as plus besoin que moi je crois, tu pourrais attraper froid...
Lorsqu'Even fait les présentations, je me contente d'un signe de tête rapide, peu enclin à faire ami-ami avec la grognasse du zoo et le petit copain qui s'imagine visiblement des trucs. Quoique ça pourrait être amusant de jouer avec ça si les conditions s'y prêtent... C'est à ce moment-là que nous entendons une voix qui m'est curieusement familière... laissant mes sens équins prendre le dessus, j'analyse rapidement la situation, et fini par reconnaître... Mon psychiatre ? M. Black, ici ?! Non, c'est quand même pas un lion ?! Tandis que la folle aux longues dents, Even et le gamin gringalet se dirige vers lui, je tente de filtrer l'information sans trop d'encombre. Ce psy était l'une des rares personnes tolérables de mon entourage... et il était un lion ? Mon instinct naturel m'avait bien dit qu'il était autrefois animal, mais sa bonté ne m'avait jamais octroyé aucun indice sur son origine prédatrice... Et puis, soudain s'explique cette curieuse tension qui planait lors de nos séances, subtile, quasi imperceptible, et pourtant toujours là... Secouant la tête, je rejoins tout le groupe, bien que restant à l'écart, un peu à l'arrière. Visiblement, c'est des histoires de famille, et je ne suis donc qu'un intrus, un dommage collatéral qui n'a rien à faire là à la base... je me contente de lui adresser un signe de tête peu convaincu lorsque M. Black s'adresse directement à moi. Ce n'est pas que je me méfie particulièrement, c'est juste que le coup de la fin heureuse, ça fait longtemps que j'y crois plus une seconde. Je l'aime bien, moi, ce psy. Et pendant que chacun s'exprime de son côté, je garde un oeil attentif sur Even, bien malgré moi. C'est elle qui commande, et je ne peux que la suivre ; et maintenant que nous sommes attachés par le destin -cet ingrat-, je me dois de la protéger en cas de besoin. Mettons ça sur le compte de la dette que je lui dois par rapport aux évènements du zoo et du fait qu'elle empêche les ex-lions de me bouffer, disons. J'ai beau être une loque vivante, ça ne m'empêche pas d'avoir quelques valeurs et principes qui trainent encore...
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| Conte : ➹ Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Simba, le roi des nanimaux! *-*
J'avais pris le torchon que l'autre mammifère m'avait lancé dessus et je l'avais jeté par terre d'un geste violent avant de m'approcher de... de... Krystal !
"Arrête deux secondes avec ton envie de redevenir une lionne! On sait tous que tu n'aimes pas ce corps, que tu le trouves moche et très inconfortable, mais va falloir t'y faire un peu! Alors arrête de te comporter comme une gamine capricieuse et prend sur toi!"
Je m'étais tourné, faisant dos à Krystal...
"Quand à toi, espèce de... De... Cheval! Ici tu es chez moi, dans ma terre des lions et jusqu'à preuve du contraire, les lions sont des prédateurs carnivores qui mangent des chevaux, alors tient toi à carreaux si tu ne veux pas finir dans l'estomac de cette lionne." avais-je dit en pointant du doigt Krystal. Elle allait bien se mettre de mon côté pour changer si je lui promettais de la viande fraîche, n'est ce pas?
"Je me souviens de ce que mon père me disait..." avais-je dit en me tournant vers Aloysius. Mon dieu, qu'est ce qu'il ne ressemblait pas du tout à l'image que je m'étais faites de lui. C'était donc un lion? Pourquoi il ne m'avait rien dit? S'il était le frère de mon père ça signifiait qu'il était mon oncle? J'avais encore un parent de vivant? Dans un sens j'étais tout excité par l'idée, mais d'un autre côté, quelque chose ne tournait pas rond.
"Pourquoi on est là? Vous m'aviez promis que je pourrais venir ici, mais pourquoi eux?"
C'est pas que je voulais être seul dans la terre des lions, mais s'il avait prévu d'y emmener tout le monde, il aurait pu m'en faire part avant. C'était bien lui qui disait qu'il fallati mutuellement se faire confiance, n'est ce pas?
"Non mais c'est pas vrai, mais tu ne peux pas regarder ailleurs trente seconde? C'est chasse gardée!" avais-je dit à l'intention du cheval qui lorgnait un peu trop sur ma copine...
"C'est vrai quoi..."
J'avais baissé la tête, évitant le regar de la belle.
"...enfin, c'est pas chasse gardée comme si tu étais de la nourriture sur laquelle j'avais envie de me jeter, mais je devrais être le seul à pouvoir te regarder comme ça..."
J'avais dit ça à voix haute? Yeahhhh ! On était bel et bien de retour en terre des lions! J'avais retrouvé toute mon assurance. J'avais porté toute mon attention sur Aloy, je savais exactement ce que j'allais lui demander.
"Je crois qu'il faudrait utiliser la même méthode que vous avez utilisé, pour faire venir les autres lions. Faire venir tous les autres habitants de la terre des lions et on reconstruira un truc sympa ici. On pourra régner ensemble sur la terre des lions... Oncle Taka?"
Ca me faisait bizarre de l'appeler comme ça. J'avais un magnifique sourire aux lèvres. Il était mon tonton. C'était ça. Tout allait être pour le mieux dans le meilleur des mondes. J'avais fait quelques pas en arrière, pour être un peu plus près de Nala.
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« - Hé oncle Scar ! J'vais l'aimer ma surprise ?! - L'aimer ? Bien sûr, à en mourir... » Simba & Scar
"Je crois qu'il faudrait utiliser la même méthode que vous avez utilisé, pour faire venir les autres lions. Faire venir tous les autres habitants de la terre des lions et on reconstruira un truc sympa ici. On pourra régner ensemble sur la terre des lions... Oncle Taka?"
Mais quelle délicieuse idée que voilà ! Régner ensemble… ce n’était pas le paradis mais il avait tout de même droit à plus de pouvoir que lorsqu’il était « Scar » aux yeux de son petit neveu chéri… Régner ensemble tu dis ? Mais un chaton n’est pas fait pour régner Simba, voilà ce que je te propose : tout pour moi et rien pour toi. Cette douce pensée lui arracha un léger sourire en coin dont il avait le secret, un de ceux qui le rendent encore plus mystérieux, un de ceux qui donnent envie d’en savoir plus sur l’homme sans pour autant parvenir à déceler la faille. Dans quelques minutes, cet abominable lionceau loin d’être arrivé à maturité disparaîtrait de l’horizon, pour le plus grand bien de Scar et cela le mit de meilleure humeur que cette stupide querelle qui avait redémarré entre les quatre arrivants. Avec grand peine, Aloysius s’était retint de lever les yeux au ciel et de se masser le front comme il l’avait souvent fait en présence des hyènes quand il était encore un félin. C’était vraiment dur de ne pas céder à cette petite tentation, ils semblaient tous aussi stupides que des hyènes en cet instant et cela ne rendit le roi déchu que plus amère. Et c’était CA qui était censé tous les gouverner ? Sérieusement ? Décidément, Simba n’avait pas seulement hérité de la force physique de son père mais aussi de sa bêtise. Se battra pour une lionne plutôt que de s’intéressait à ce qui se passait sous ses yeux, s’il s’était écouté, il l’aurait sûrement jeté tel quel du haut du rocher des lions mais non… pas maintenant, son heure allait arriver…
Il y en avait une dans le lot qui semblait légèrement moins stupide que les autres et c’était Nala. Elle semblait méfiante et elle en avait tout à fait le droit. La lionne lui avait déjà donné du fil à retordre quand il s’était devenue roi et c’était elle qui avait eu l’excellente, que dis-je, l’exquise idée de ramener Simba à la raison… et à la maison. Il plongea alors ses yeux dans les siens, avec un sourire sympathique et rassurant, le genre de sucrerie qu’il offrait volontiers à ses victimes féminines pour éviter qu’elles se débattent. La figure paternelle marchait à chaque fois et ce n’était pas Aloysius qui allait dire le contraire. Reprenant son ton de psychiatre, bien malgré lui, il déclara alors :
- Et tu as tout à fait le droit de te méfier Nala, la méfiance est considérée comme un véritable instinct de survie, tous les animaux le possèdent et tu aurais tort de t’en priver. Je vais tenter de te donner une autre preuve de ma véritable nature, j’espère qu’elle te sera convaincante… Suivez-moi, tous si vous le désirez…
Il entra de nouveau dans la caverne et remercia le soleil, un des seuls dieux véritablement présent chez les lions, d’avoir eu un moment dans sa vie de répit et de paix avec Mufasa. Il recula une pierre qu’il avait poussée en revenant quelques années plus tard en tant que roi et un espèce de gribouillage sommaire de petites pattes représentaient deux lionceaux, côté à côte, sans crinière, avec « TAKA » et « MUFASA » inscrit au-dessus. C’était Rafiki, alors jeune et en bon terme avec les deux frères qui avait réalisé ce… « Chef d’œuvre ». Avec un petit sourire, il s’expliqua alors :
- Mufasa et moi étions comme les cinq doigts de la main… Malheureusement, Scar avait déjà décidé de s’éloigner de nous… Enfin… Tout cela est du passé… Quant à toi Tama…
Il se tourna vers elle
- Je comprends que tu puisses être déçue et vexée mais cela n’a rien avoir le fait que je ne te faisais pas confiance. Nous sommes entourés de forces qui nous dépasse, la magie, ce genre de chose et nous ne pouvons rien contre cela. Voilà de quoi je me méfiais et voilà ce qui vous a amené ici… l’identité du malfaiteur m’est malheureusement inconnu. En revanche Tama, je suis désolée mais il va falloir que tu rentres avec les autres, pour le moment du moins, l’événement qui vous a projeté ici n’est pas sain… Suivez-moi.
Il constata avec délice qu’il avait gagné leur confiance puisque tous quatre lui emboitèrent le pas. La route ne fut pas longue, 20 minutes de marche environ, à peine, juste le temps de retrouver le point de ralliement qu’Eileen avait donné aux hyènes. Ils se retrouvèrent bientôt dans les gorges où Mufasa était mort, un peu désir sentimental de la part de Scar. Tué le père et le fils au même endroit, tuer Simba là où il aurait dû être tué la première fois. Aaaaah… Son petit cœur tout mou le perdrait… Il s’arrêta alors un instant en levant les bras pour leur intimé le silence. Il se retourna vers eux, un regard faussement terrifié sur le visage.
- Vous avez entendu ? Ça ressemble aux pas d’hyènes…
En quelques secondes seulement, ils se retrouvèrent encerclés de toutes parts par ses anciens soldats, que Shenzi avait réussi à convaincre (comme refuser de la viande fraîche en même temps). Toujours le même regard terrifié sur le visage, il se tourna vers Simba et le fixa intensément. Aaadieuuuuu. Tout à coup, son visage changea du tout au tout, il redevint neutre puis pensif, posa son index sous son menton comme il avait l’habitude de le faire avec sa patte lorsqu’il prenait son air faussement pensif.
- Oooh mais attends… Je ne crains rien moi…
Il pensa alors très fort à une grande pierre en hauteur où il pouvait parfaitement être à l’abri tout en ayant pas besoin d’hurler pour se faire comprendre, ou du moins pas trop.
- Je ne suis même pas vraiment là d’ailleurs ! Simba Simbaaaa tu me rends fier de toi et tu rends ce bon vieux Mufasa honteux. Toujours aussi naïf, toujours aussi stupide… Je suis si heureux de voir que ton père avait respecté ma volonté, au moins une chose qu’il aura faîte pour moi… Et comme tu vas bientôt mourir, je pense que je te dois la vérité. Je m’appelle effectivement Taka mais il y a biieeeeen longtemps que plus personne ne m’appelle ainsi… Non à présent, je me préfère largement le prénom de Scar ou plus récemment Aloysius. Je t’aurais bien embrassé une dernière fois comme ton vieux oncle devrait le faire avec son neveu mais ces hyènes sont affamées, tu comprends ce que c’est n’est-ce pas ? On ne fait pas attendre un bon repas ! Tama, Darshkan, je suis sincèrement désolé de ce qui vous arrive, il n’était pas du tout prévu que vous soyez là également mais bon… Vous êtes des « dommages collatéraux » et j’en suis navré, ne m’en veuillez pas trop, je ne saurais le supporter.
Il porta sa main sur son front, paume vers le ciel, se cambrant légèrement comme s’il était acteur dans une tragédie grecque avant de terminer avec un sourire.
- Je serais bien resté pour admirer le carnage mais malheureusement j’ai quelques responsabilités qui m’attendent, la mairie tout ça… Oh… Ai-je oublié de te dire qu’on m’avait élu maire ? Maintenant au moins tu le sais ! Simba, Nala, Tama, Darhskan… adieu.
Et il disparut de la Terre des lions.
Code by Fremione.
Darshkan V. Nestar
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Un dommage collatéral. T'inquiètes pas, enfoiré, j'étais déjà au courant. Le fait que je sois humain aujourd'hui est un dommage collatéral. Le fait que je me sois fait à moitié bouffer au zoo est un dommage collatéral. Le fait que l'autre blondinet censé être roi s'imagine des trucs entre moi et Even est un dommage collatéral. T'as déjà vécu ce moment où c'est le bon moment pour paniquer mais que tu t'en fiches comme de ta dernière chemise ? Eh bah ça résume assez bien mon existence à Storybrooke. En tant que cheval, je devrais jeter mes sabots aussi haut que j'en suis capable, et courir dans tous les sens en hennissant de frayeur. Mais même ce « bonheur » là m'est retiré, puisque je ne suis pas n'importe quel cheval. Non, non, moi je me tape le fardeau d'être l'incarnation humaine de l'équidé le plus héroïque et sans-peur de tout le monde des contes. Je devrais hurler en insultant le psychiatre là, mais je ressens un tel vide en moi, accentué par la légère ivresse que je ressens, que je me contente de lui envoyer un regard singulièrement blasé.
- Belle initiative, monsieur le Maire. Si je m'en sors, j'exige le remboursement de toutes mes séances dans ta clinique, j'en ai besoin pour me payer une nouvelle tournée avec toutes ces conneries...
Nous sommes quatre, dont trois anciens lions, entourés de quatre charmantes bêtes que l'on nomme des hyènes. Enfin, charmantes, c'est sarcastique, qu'on soit bien d'accord. Au moins, Aloysius s'est donné la peine d'en réserver une par personne, quelle prévenance ! Malgré tout, malgré mon indifférence à l'idée de mourir, je sens en moi quelque chose de nouveau naître. Mon esprit est vide, mais mon expression est déterminée. J'ai les sourcils froncés, le regard analysant la situation avec une précision digne d'un cheval en danger de mort. Ah mais oui, c'est ce que je suis... et mon odeur doit pas arranger les choses, après tout, ma viande est celle d'une proie, techniquement. J'ai un mal fou à repousser Spirit-le-Héros dans mon esprit ; comme au zoo, mon instinct naturel prend le dessus, l'envie intense d'être le sauveur de l'instant, en emmenant si possible mes trois compagnons de route dans mon sillage, et tout particulièrement Even. Bah quoi ? Spirit a visiblement décidé de s'attacher à elle comme le cheval sauvage à la jeune fille rebelle, comme on voit dans tous les films qu'on peut trouver sur les chevaux -quel stéréotype !..
- Spirit, ta gueule, t'as vu dans quel état t'as fini à jouer les héros au zoo là ?..
Aller, petite seconde schizophrène, tant qu'à faire. La tension est à son comble ; chacun de nous crispe ses muscles en serrant les dents, semblant chercher une issue ou au moins une solution. Sous nos formes animales, leurs griffes et leurs crocs auraient arrangé l'histoire sans trop de problèmes, et mes sabots m'auraient emmené loin d'ici ; mais il ne faut pas oublier que nous sommes quatre humains et que je suis encore blessé, face à quatre hyènes qui bavent déjà à l'idée de planter leurs crocs dans nos chairs... L'un de nos ennemis passent à l'attaque, visiblement impatient, sautant droit en direction d'Even. Mon sang ne fait qu'un tour.
- Even, bouge de là !
Voilà, je me la joue héroïque... et j'en paye le prix. À peine ais-je le temps de pousser Even, qui bascule après être passée à quelques millimètres des crocs de la bête, que je sens ma jambe droite crouler sous la douleur. La hyène m'a attrapé à la cheville et resserre son étreinte, cherchant à me tirer dans un coin, probablement pour m'achever. Gémissant de douleur mais en évitant de crier, je lui envoie mon pied gauche en pleine face, ce qui lui arrache des couinements de chien battu, tandis qu'il repart en arrière pour rejoindre ses compagnons. Quelques secondes de répit. Juste de quoi me relever, et constater que ma cheville est en mauvais état, car je ne peux plus poser le pied complètement, me laissant boiteux. Pour le coup, j'espère au moins que mon acte aura servi à quelque chose ; la dernière fois que ce satané Spirit s'est emparé de moi, je me suis fait engueuler parce que l'individu que j'avais aidé « pouvait très se débrouiller seul... » Even est à nouveau debout, et je m'assure d'un regard rapide que tout le monde est encore entier. J'ai morflé, mais ce n'est pas encore fini, on ne va pas s'en sortir si facilement...
*Samuel King
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| Conte : ➹ Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Simba, le roi des nanimaux! *-*
Tout était arrivé si vite, trop vite. Je ne savais plus où donner de la tête. L'intensité de mes émotions était telle que j'avais besoin de prendre quelques secondes pour me remettre de ces révélations. Mais c'était sans compter le fait que les hyènes, elles, n'avaient pas besoin de se remettre de ces émotions et pouvaient se jeter sur nous sans délai.
"Even..." avais-je murmuré. Il allait s'en prendre à elle.
Comme si je pouvais lire dans les pensées, une des hyènes s'était jetée sur elle et à part ouvrir grand les yeux et voir l'amour de ma vie se faire massacrer, je n'avais rien pu faire. Heureusement que Spirit, qui était beaucoup plus proche, avait pu la pousser et lui éviter une mort certaine. La jalousie que j'éprouvais pour lui avait totalement disparu et j'éprouvais même de la pitié pour lui à le voir traîner ainsi par la hyène. Je serais bien aller l'aider, mais il avait réussi à se dégager en donnant un coup de pied sur le museau de l'animal.
Sans plus attendre, je m'étais précipité vers Nala, qui s'était elle même relevée. Plus de peur que de mal. Elle aurait pu se faire très mal vue comme il l'avait poussé. C'était peut être son sauveur, mais un sauveur inconscient.
"Tu n'as rien, ça va? T'en fais pas... C'est... Ca va aller, je vais te sortir de là. Je vais trouver un moyen de te faire rentrer à Storybrooke. Ca va aller."
J'étais plus effrayé qu'autre chose, mais si y'a bien une chose que je ne voulais pas, c'était la perdre. Les autres n'étaient pas ma priorité pour le moment... Qu'est ce que je racontais? On devait tous rentrer. C'était que des hyènes après tout, on pouvait largement faire le poids... Bien qu'on était plus les lions d'avant. C'était quand la dernière fois que j'avais combattu une bestiole de ce genre? On allait très vite le savoir, car les deux autres s'étaient jetées sur nous. L'une était pour moi.
Je m'étais tourné juste à temps pour pouvoir mettre les mains devant mon visage, mais pas suffisamment pour ne pas être projeté à terre. Les hyènes ça pouvait avoir une sacré force. Je la voyais avancer son museau de ma tête. J'étais sûr qu'elle n'avait qu'une envie, me croquer, et pourtant tandis que je tentais au mieux de l'éloigner, mes deux mains posées sur sa tête, je tentais de jeter un coup d'oeil vers Even pour voir si elle allait bien.
"Ahhhhhhhhhhh !" avais-je laissé échapper en sentant une pate de la hyène venir se frotter trop fortement contre ma main. Si je ne l'avais pas reculée assez tôt, elle aurait pu me la découper. J'avais une nouvelle fois tenté de me dégager, mais avec une seule main pour lui retenir le visage, je la sentais de plus en plus proche et son souffle venait caresser mes narines.
"Faut que ça marche, faut que ça marche." avais-je pensé en donnant un coup de poing de ma main valide à la hyène. De poing, c'était passé à griffes. Elles étaient là !!! Elles étaient là !!! J'aurai pu les embrasser si je n'avais pas été tellement occupé à lui donner des coups de griffes. Elle avait optée pour la fuite, mais juste de quelques mètres, car je sentais qu'elle allait pas en rester là. Ca me laisserait au moins le temps de me relever.
Even Jones*
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| Avatar : Chloë Moretz
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Nala
Je savais que ce type était louche ! Je le savais ! Les psychologues sont tous des psychopathes dans l'âme. Et celui là était le pire. Comment on avait pu être bernés pendant tout ce temps sans savoir que notre pire ennemi était toujours vivant ? Scar. Il aurait dû être dévoré par les hyènes normalement ! Maintenant tout s’expliquait... et les hyènes étaient là pour nous. Enfin à l'origine, pour moi et Simba. J'avais envie d'arracher la tête de ce psychopathe juste pour avoir osé emmené ma meilleure amie et Darshkan ici, à la rencontre d'une mort certaine et atroce. Non que l'ex-cheval soit mon ami officiellement, mais moi je ne voulais pas qu'il meurt. C'était après nous qu'il en avait, encore une preuve qu'il était taré.
Mais Scar en avait profité pour disparaître tout à coup. Que ce que j'aurai aimé avoir des griffes et des crocs, d'arracher sa gorge avec mes dents pointues et le voir enfin mort. C'était un beau rêve, mais pas la réalité. Les quatre hyènes ricanantes étaient bien là, et réelles. Ça aurait été géniale si elles aussi avaient été humaines. Mais non, sinon ça serait trop simple ! Toutes baveuses et avec leur sale tête flippante.
J'arrivais même pas à décrocher mon regard de la plus imposante des hyènes. C'était comme les souvenirs de mon ancienne vie qui refaisait surface, sous la tyrannie de Scar. Que ce que j'avais pu morfler avec ses bestioles... les punitions étaient douloureuses et parfois les lionnes ne se relevaient pas.
Et puis comme au ralentit, je vis une des hyènes se jeter vers moi, sans même avoir le temps de bouger. J'avais même eu le temps de voir ma vie défiler que je me retrouvais violemment projetée au sol. La douleur m'avait étourdit, mais j'étais toujours entière. Darshkan m'avait poussé pour me sauver, et c'était lui qui morflait à ma place. Si on survivait, je lui revaudrais ça comme jamais. Accès gratuit au bar du Rabbit Hole, ça devrait le faire.
Ma tête tournait moins maintenant, et je me relevais difficilement, en essayant de ne pas chanceler. Les plus faibles sont généralement les premiers à se faire dévorer. Au moins Simba ne mourrait pas le premier. Je lui aurai bien dit que je l'aimais, là maintenant, mais c'était peut être pas le bon moment. Et on allait pas mourir, j'aurai le temps de le lui dire plus tard. C'est fou tout ce qui peut vous traverser l'esprit quand vous êtes en danger.
- Ça va, plus de peur que de mal. Il faut aider Darshkan par contre... Derrière toi !
J'avais carrément hurlé en voyant la hyène plongée sur Simba. C'était une vision cauchemardesque, et je ne pouvais rien y faire. Je regardais tout autour de moi, à la recherche d'une arme, quelque chose, n'importe quoi ! Tout en vérifiant que les deux autres aillent bien et qu'aucune hyène ne se jette sur quelqu'un. Autre que Samuel, j'entends par là.
Mais avant même que je ne puisse faire quoi que ce soit, je le vis avec des... griffes. Sérieux ? Comment il avait fait ça ? J'en avais la bouche grande ouverte tellement s'était surréaliste. En tout cas, ça marchait super bien contre la hyène.
- Tu as des griffes ? Mais depuis quand ?
C'était plutôt flippant, cette forme humaine avec le côté lion. Comme un loup-garou pas terminé. Lui au moins pourrait survivre contre les hyènes. Peut être pas les blessés. Je me dirigeais vers Darshkan en surveillant les hyènes. Ça cheville était toute ensanglantée, et c'était pas beau à voir. Je me sentais franchement incompétente, sans pouvoir me défendre et aider qui que ce soit. J'aurai aimé être infirmière plutôt que serveuse, ça aurait au moins pu aider.
- Tama, viens m'aider ! Fais attention, tu risques toi aussi d'être bles...
Et bam ! Encore une vision poilue se jetant sur moi. J'avais pas de griffes, et l'ancien cheval n'aurait pas le temps de me protéger cette fois. Surtout qu'il avait déjà assez donné comme ça. Je fis la chose la plus stupide qui soit. Je levais mon bras gauche pour me protéger. La large mâchoire de la hyène se referma dessus, et j'entendis distinctement un craquement quand elle plongea ses crocs dans ma chair en serrant. Je poussais un cri de douleur, en retombant à nouveau au sol sous le poids de la bête. Ça devenait un peu trop une habitude là... mon bras n'était plus qu'une masse douloureuse, et l'odeur cuivrée du sang mélangée à celle écœurante de la hyène me donnait la nausée. Malgré tout mon corps qui hurlait, je levais mon bras toujours valide et tirais violemment l'oreille de la hyène, se qui la fit lâcher prise et s'écarter en poussant un glapissement aigu.
Je me sentais toute drôle là. J'avais des flashs lumineux qui apparaissaient de temps en temps devant les yeux. Ma tête avait dû cogné contre le sol en tombant. J'allais mourir d'une infection terrible et d'un traumatisme crânien, la belle affaire. Les hyènes ont une salive pleine de microbes et peuvent donner la rage. Je serais la première lionne à attraper la rage, si c'était pas génial... Surtout ne pas bouger ni essayer de rire à mes propres bêtises. Quoi que... je bougeais très légèrement la tête et le monde se mit à tourner. Mauvaise idée, d'accord ! Mais si je restais là, j'étais bonne pour être tout en bas de la chaîne alimentaire. En tout cas, tout le monde à l'air vivant. J'ai pas encore entendu quelqu'un d'autre que moi hurler, c'est une bonne nouvelle.
Krystal Oliver
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| Conte : Le roi lion | Dans le monde des contes, je suis : : Tama
Avec la monté je me tenais le ventre, là où une hyène m'avait attaqué la veille, me laissant une belle blessure que j'avais brûler pour éviter de me vider de mon sang. Il se rendait compte quand je rejoignant j'aurai pu mourir ? Et le poney qui lui se plaignait de quelque malheureuses blessures, non mais qu'elle éléphanteau celui-là ! C'était le cycle de la vie, se faire manger par ceux au dessus de soi dans la chaine alimentaire. Enfin Simba était pas mieux avec ses remarques, obligés de le frapper sur la tête devant tout le monde, il l'avait cherché ! Bon en tout cas Aloysius c'était excusez de ne pas m'avoir fait confiance, ça c'était une bonne chose, finalement il était bien mieux que l'autre nul de roi lion en herbe.
Scar ? Dommage collatéral ? Alors là j'étais vexée, bon dans un sens non car il n'avait pas voulu me tuer, c'était assez gentil de sa part, mais il me laissait quand même dans la galère, et pire, je m'étais pas aperçu que c'était Scar. Bon c'était moins la honte que Simba qui était tout de même son neveu … Inutile jusqu'au bout des griffes lui, tien d'ailleurs j'espérais qu'il allait les ressortir, car on en aurait bien besoin. Vivement que je puisse faire comme lui moi aussi, frustrant que ça soit le lion ne plus nul qui avait le droit aux meilleures choses ! Ça devait être pour compenser ...
« C'est repartit pour un tour ... »
Gros soupire, deux jours de suites qu'on devait se battre contre des hyènes, j'allais vraiment finir défiguré moi, ma joue me refaisait mal rien que de les voir. Mon ventre aussi, d'ailleurs je me le tenais dans un crissement de douleur avant de voir Nala se faire attaqué, un hurlement sortie de ma bouche tandis que j'essayais de courir vers elle, avant de m'arrêter en voyant mon ancienne collation la secourir. Tien ce n'était pas Simba plutôt qui aurait dû agir ainsi ? J'étais choquée, lui que je voyais comme un sac de viande -ce qu'il était- venait de sauver l'une des personnes les plus précieuses à mes yeux. Mon estomac en prenait un coup, devant faire une croix sur lui.
« Merci d'avoir sauvé ma meilleure amie. »
Comment le manger après ça ? Nala était en sécurité avec Simba, du moins normalement, vu sa rapidité à agir lorsque celle-ci était en danger. Ma blessure me relançait encore une fois, c'était vraiment pas le moment d'avoir mal bon sang ! Un crie d'effrois me sortie de ma concentration sur ma plaie, c'était mon amie qui hurlait, me retournant d'un coup je vis qu'une hyène se jeta sur mon ami, à bien la regarder, c'était la même qui m'avait blessé, et défiguré, je ne pu retenir un grognement entre mes dents en la voyant. Mon instinct de lionne sans doute.
Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je vis qu'il réussit encore une fois à avoir ses griffes, je me sentis en même temps venger, elle m'avait blessé, et maintenant c'était son tour. Il m'en fallait peu, mais j'aurai difficilement pu rendre l'appareil à cette charognarde sans griffe. Nala me demanda de l'aide pour aider de cheval, comment refuser après ce qu'il avait fait pour elle ? Je me dirigea vers les deux quand je vis une horrible scène, une hyène se jeta sur ma Nala. Je vis rouge. Toute la douleur que j'avais dans le corps disparut aussitôt comme par magie. Ma haine était plus forte.
Une fois que la hyène avait lâché prise je m'étais jeter sur elle, c'était ma grande copine que la vieille j'avais shooter dans la tête pour la faire fuir. Là elle allait comprendre sa douleur, elle avait fait quelque chose qu'elle n'aurait jamais dû faire : toucher ma meilleure amie. J'aurai eu plus de force je l'aurai surement tuer, au lieu de la mordre. Avec une mâchoire humain, elle devait surement rire, ma morsure devait être ridicule par rapport à celles qu'elle subissait d'ordinaire. Mais après plusieurs coup de poing et de pied, je lui en avais donner un dans la hanche qui la vit voler à un mètre avant qu'elle ne détale à toute vitesse comme une souris.
« Bim la hyène deuxième version ! »
Toute fière de moi je fis un grand sourire avant de sautillé sur place. Une hyène en moins ! Mais la douleur revient en me rappelant un détaille important : Nala. Je couru vers elle, oubliant un moment que je devais aider l'équidé, mais la priorité à celle qui était le plus mal en point et surtout la plus proche relationnellement parlant de moi. Son bras, c'était vraiment pas beau à voir et on avait pas de feu pour cicatrisé la plaie comme celle de mon ventre, quoique ça serait peut-être pas une si bonne idée, ça défigurait son si jolie bras. Je l'aidai à se mettre dans une position plus agréable avant de déchirer du tissu de ma robe sous le t-shirt de Simba pour ensuite lui enrouler son bras dedans. Priorité éviter qu'elle ne perde trop de sang et que sa plaie se salisse.
« Tu arrive à te redresser ? Reste là, avec ton bras, tu risquerai d'être encore plus blessée. »
Darshkan V. Nestar
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Ah non mais là, ça va pas. Ça va pas du tout. Ma cheville me fait un mal de chien, mais je tiens tant bien que mal en équilibre sur ma jambe gauche. La folle aux longues dents me remercie d'avoir sauvé sa meilleure amie : elle est bien gentille, mais visiblement le blondinet s'en sort mieux avec ses griffes vu la raclée qu'il a mis à une hyène, et elle-même qui vient de faire fuir une hyène... J'assiste, impuissant, à l'attaque d'une autre bestiole contre Even. Même mon pseudo-acte héroïque, qui tenait plus du simple réflexe, n'aura servi à rien. J'entends le craquement sinistre de ses os, ce qui m'arrache une petite grimace involontaire. Bon, on ne peut pas dire que je brille particulièrement, là. Bien que ce ne soit pas mon objectif, après tout, au pire je me fais bouffer par les hyènes et pas les ex-lions... c'est quoi le meilleur destin au juste ? Je grogne, mettant un peu trop de poids dans ma jambe meurtrie par les dents de cette sale bête. Nous sommes toujours quatre, c'est déjà ça ; prenant une position stratégique, une formation en carré : à nous tous, on a une vision sur 360°, ce qui peut se révéler utile. Je boite, Even semble souffrir et pisse le sang, Simba pète la forme le chanceux, et Tama caracole de fierté d'avoir faire fuir une hyène...
- C'est pas encore fini, Tama, ne nous réjouissons pas trop vite...
Et à peine ais-je eu le temps de prononcer ces mots que la hyène déjà blessée par Simba, me voyant en difficulté, décide que c'est le moment de me sauter contre, crocs en avant : je pousse un cri de surprise, rompant les rangs, mais essayant malgré tout de ne bousculer personne afin de ne pas distraire leur attention de nos autres ennemis. Plaqué au sol, je pousse l'avant-main de l'attaquant de toutes les forces, sentant ses dents claquer très près de ma gorge et sa bave couler sur mon cou. Poussant des cris et des grognements animals, je respire un grand coup : comment il aurait fait Spirit ?.. C'est la minute introspection je crois... Vous savez, comme dans les films, le moment où tout est montré au ralenti et parcouru de flash-back, ou quand le personnage va mourir et que toute sa vie passe devant ses yeux... Toute ma vie... C'est quoi ma vie au juste ? Darshkan ou Spirit ? L'asocial névrosé ou l'étalon courageux ? Un mix des deux, à l'heure actuelle... L'asocial courageux... L'étalon névrosé... L'étalon asocial et névrosé, mais courageux... Darshkan a envie de se retrouver au fond de son canapé avec une bonne bouteille de vin blanc, quite à crever entre deux. Spirit a envie de se battre, de montrer à cette hyène que comparé à un puma des montagnes, ce n'est qu'une chiffe molle...
- Mais tu va me LÂCHER CONNARD ?!
C'est dans une montée d'adrénaline inespérée -Spirit qui se manifeste, du moins je préfère l'excuse de la schizophrénie plutôt que reconnaître que Darshkan vaut quoi que ce soit...- que je parviens à saisir la bête à la gorge, la coupant dans son élan, avant de la lancer d'une force que je ne me connais pas contre l'une de ses petites copines. Lançant un espèce de pseudo-rugissement d'homme hystérique, je me relève tant bien que mal, toujours boiteux, mais déterminé à les envoyer bouler, ces sales bêtes... J'ai mis bien cinq minutes à remarquer que ma chemise était détrempée tant elle était couverte de sang. Ah oui, je suis tombé sur le dos, donc, droit sur la blessure gracieusement offerte par Krystal... Soufflant bruyamment, je me retourne en serrant les dents sous le coup de la douleur, arrachant ma chemise qui de toute manière ne me serre plus à rien, avant de la jeter en boule aussi loin que possible. Ce qui était autrefois des croûtes en voix de guérison sont maintenant des lambeaux de chair couverts de sang et de poussière, en pleine ré-infection...
- Merde, merde, MERDE !!
*Samuel King
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Je préfère King Lion ! »
| Conte : ➹ Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Simba, le roi des nanimaux! *-*
J'avais réussi à me dégager de la hyène, mais elle m'avait donnée un coup de griffe sur le bras. Rien de bien grave, mais ça m'avait tout de même fait très MAL !!! Ne vous moquez pas, vous n'avez pas idée de ce que ça peut faire mal une petite égratignure. J'avais porté mon attention sur Spirit... Bon, ok, y'en a qui ont pire, mais j'avais quand même mal. Tout en reprenant ma respiration, je m'étais avancé vers Nala. Je ne voulais plus la quitter, ni être loin d'elle.
"Ca va... c'est... Des griffes, rien de bien extraordinaire... C'est une... longue histoire."
Qui inclus une fille rousse hyper sexy et avec qui j'ai failli et j'insiste bien sur le failli avoir une aventure... Mais bon, c'est du passé, on se tape dans la main et on repars sur de bonnes bases. J'aurai bien dit ça et levé la main, mais elle était déjà partie vers Darshkan. C'était volontaire ou non? Une fois de plus, je l'avais vue se faire attaquer par une hyènes. Cette fois ci je m'étais précipité vers elle, mais Tama avait été plus rapide. Marre qu'on me passe devant! J'allais tout de même voir si elle avait rien, quand j'avais entendu Spirit crier. Mais c'est pas vrai, il arrivait à régler ses problèmes lui même sans attirer toute l'attention sur lui? Non mais, qu'est ce qu'il me prenait de penser ça? J'avais pris la direction du jeune homme pour montrer que tout le comptait à mes yeux et c'est là que j'avais vue le regard de Krystal se porter sur quelque chose derrière moi.
"NOOOON ! Attends !" avais-je dit en tentant de stopper la hyène. Vous vous demandez parfois pourquoi dans une situation de crise vous avez des réactions à la con? Genre dire "attends" à un agresseur ou mettre vos mains devant vous pour tenter de le stopper? Comme si vous aviez un pouvoir ou autre, mais je n'avais pas de pouvoir.
La hyène avait pris son élan et avait fait un bon. J'avais juste eu l'idée stupide de me jeter à terre. Elle était passée au dessus moi. Bon sang, c'était pas si stupide que ça. J'avais vue un petit morceau de bois pas très loin, qui pourrait très bien me servir de pieux, mais la hyène était déjà retombée sur ses pattes, prête à se jeter sur moi. La suite avait été très rapide. Elle s'était élancée et j'avais rampé à quatre pattes vers le morceau de bois. Quand je m'étais tourné pour lui faire face, elle avait déjà fait son bond et avait atterris tout contre moi me plaquant au sol. J'avais enfoncé le morceau de bois dans son cou et elle m'était totalement tombée dessus.
Oh merde... C'est lourd... Je sentais son poids sur moi et du sang couler de partout. Oh ça y est, j'étais mort, elle m'avait déchiqueté, même si j'avais mal nulle part à part un peu au ventre vue qu'elle était totalement sur moi. J'avais retiré le morceau de bois et il y avait encore plus de sang. C'était horrible, j'étais prêt à voir ma vie défiler devant moi, mais toujours rien. Je ne savais pas qui s'occupait de la bobine mais il n'avait pas envoyé la bande. J'allais mourir sans le petit film... Il m'avait fallu quand même quelques secondes pour me rendre compte que le sang n'était pas le miens et que la bête avait arrêtée de bouger. Et re merde...
J'avais dégagé le truc de sur moi et j'avais étalé mes bras, me laissant totalement aller par terre. J'avais vue la mort de si prêt. Puis, me rappelant que je n'étais pas le seul en danger, je m'étais redressé d'un bond. Wouah, j'aurai pas dû faire ça trop vite, j'ai la tête qui tourne. Nala ! Spirit ! Krystal ! Vers qui je devais aller ? Je voyais au loin deux hyènes encore assez affamée. Je ne pourrais pas me rapprocher des deux groupes en même temps. Rester à savoir où les hyènes allaient se lancer...
Even Jones*
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| Avatar : Chloë Moretz
| Conte : Le Roi Lion | Dans le monde des contes, je suis : : Nala
J'aurai bien aimé me relever d'un coup et m'occuper vite fait bien fait des hyènes en sauvant tout le monde pour ensuite aller nous débarrasser de ce malade psychopathe qu'est Scar. Je sais qu'on est plus à l'époque de l'Inquisition, tout ça, mais le voir sur le bûcher serait sûrement une scène très réjouissante. Ce qui est bien pour ma conscience, c'est que je risque de ne pas vivre assez longtemps pour voir ça. Je ne mourrais pas en assassin, avec un peu de chance j'irai au Paradis ! Les animaux ça ne comptent pas, eux sont de la nourriture. Ça m'étonnerais que tout les lions de l'Univers soient allés rôtir en Enfer parce qu'ils ont mangés des gazelles. C'est la nature. Moi je voulais des anges blonds plutôt sexy et un endroit de rêve pour me reposer après toutes ces dures aventures. Une hyène avait encore essayée de me bouffer sérieux, j'ai pas de chance !
Mais que ce qu'il me prend à penser à ma future résidence de vacances en tant que morte ? Je ne suis pas morte justement ! Tama était blonde et jolie, mais avec tout ce sang, c'était pas trop la vision des anges que j'ai. Je clignais plusieurs fois des yeux et poussais un glapissement quand elle posa un bout de tissus sur ma plaie. Non, j'étais pas morte. Juste entrain de souffrir, avec des gens à deux doigts de mourir tout autour de moi par contre. J'aurai préféré être avec des personnes que je n'aime pas. Au moins je n'aurai pas flippé en sachant qu'ils risquent de souffrir.
Je me redressais lentement, en m'aidant de mon bras intact. Celui qui était plus qu'une masse ensanglantée était recroquevillé contre mon ventre. Bonjour les tâches de sangs. Je bougeais très légèrement pour pouvoir regarder autour de moi mais la douleur électrifia tout mon corps violemment et je fermais les yeux en serran très très fort les dents. Si ça continuait comme ça, ma mâchoire se briserait sous la pression. Ça faisait vraiment trop longtemps que je ne m'étais pas fait aussi salement amochée. J'avais perdu l'habitude de souffrir.
- Je... je peux m’asseoir, mais je crois pas que je serais capable de courir.
J'adressais un faible sourire crispé à mon amie. J'avais envie de dire que ça allait et que je serais capable d'aider, mais ce serait un mensonge. Un très gros mensonge. Franchement, je hais les hyènes. Encore plus qu'avant. Un grand cri fit battre mon cœur plus vite et légèrement paniqué. Darshkan était encore aux prises avec une hyène. Apparemment, elles en avaient après lui. Peut être qu'elles sentaient sa nature de proie. Avant même que je puisse tenter une manœuvre pour aller l'aider, un nouveau cri retentit. Simba cette fois. Une hyène s'était jeté dessus ! L'adrénaline eut raison de la douleur tout à coup et je me redressais rapidement, en priant tout les dieux et ancêtres que je connaissais pour qu'il ne se fasse pas dévorer. Je n'aurai pas le temps de le sauver qu'elle aurait le temps de lui arracher la gorge... et il mourrait. Mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, la hyène s'effondra et Simba se dégagea. Apparemment, il l'avait tué. Je fermais les yeux de soulagement et poussais un soupire. La tête me tourna soudainement et je crû que j'allais vomir. Surtout pas ça. Ce serait carrément dégueu. Et... et puis non quoi ! Je vais pas tourner de l'oeil à cause d'un bras en bouilli. Punaise, je pourrais plus travailler en tant que serveuse si mon bras est mort... comment vous voulez porter un plateau quand votre bras vous fait souffrir ? Je ne le saurais jamais si je ne me bouge pas !
- Va voir Darshkan s'il te plait Tama, je m'occupe de Simba. Il ne reste plus que deux, on peut les avoir... surtout toi.
Ça c'était vrai. Elle était une super chasseuse de hyène Tama ! Elle n'avait rien perdu de sa fougue de lionne. Qu'elle chance... malgré ses cicatrices, elle était remontée à bloc. Je lui fis un nouveau sourire, comme pour dire que tout allait bien et je m'approchais de Simba en essayant d'éviter de tituber comme une alcoolique.
Mais c'était sans compter sur les hyènes. Les deux dernières, avec leurs sales têtes ricanantes et leurs pelages tout pelés. Une plutôt trapue s'approcha sournoisement de moi, avec son espèce de sourire moqueur qui semblait dire qu'elle avait hâte de me manger. J'avais mal, j'avais envie de m'allonger pour souffrir en paix et encore plus d'en finir avec tout ça, mais je voulais surtout me venger des hyène pour tout ce qu'elles nous avaient fait. On était encore plus ensanglantés que Carrie quand elle se fait renverser un seau de sang de porc dessus. Et le pire, c'était que le sang était le notre. Je me mis face à la hyène à la sale tête, mon bras toujours recroquevillé et douloureux. Je pointais un doigt vers elle et fis une sorte de grimace, en relevant les lèvres pour montrer mes dents, un peu comme je l'aurai fais si j'étais une lionne. Sauf que je devais avoir l'air ridicule.
- Toi, tu vas t'en aller. Tout de suite. Ou je te jure que tu vas le regretter.
D'accord, parlementer avec une hyène, ça ne sert franchement à rien. Elle n'était même pas impressionnée. Une sorte de gloussement jaillit de sa gorge et elle avança d'un nouveau pas, son corps difforme secoué comme si elle riait de mes bêtises. Je plissais les yeux en tentant d'être intimidante. C'était pas mieux. Elle se rapprocha encore une fois, d'un petit bond. Elle était si près... je pouvais sentir son horrible odeur de chien errant et de charogne pourri. C'était écœurant. Mon cœur battait la chamade et bien plus fort. J'avais l'impression que le sang dans mon corps arrêtait de circuler, que le monde marchait au ralentit. Il n'y avait plus que cette horrible hyène qui s'amusait à se rapprocher, pour ensuite me sauter dessus. Ses yeux étaient plantés dans les miens, et elle se moquait de moi. J'étais une incompétente, hein ?
Une intuition étrange me fit ouvrir la bouche et je me penchais légèrement en avant, mon bras blessé toujours recroquevillé contre sous ma poitrine. J'entendais distinctement les gouttes de sang qui s'écrasaient au sol et l'odeur métallique paraissait normale. Trop de stress avait été accumulé depuis ces derniers mois. J'avais trop envie de hurler jusqu'à ne plus avoir de voix. Et que ce qui m'en empêchait, hein ? Je poussais un hurlement, en espérant rendre sourde la hyène. Mais ce qui sorti de ma gorge n'était pas la voix d'une jeune fille. C'était le rugissement d'une lionne. Comme quand je m'étais retrouvée dans la cage aux lions avec Simba ! Le cri bestial parut durer longtemps, et je fermais les yeux. C'était... particulier. Mais tellement excitant !
Quand je relevais les paupières, la hyène me lança un regard paniqué et un glapissement de chiot, avec un air incrédule. Même elle avait du mal à y croire, c'était marrant ! Je me penchais pour ramasser un gros caillou par terre, et de ma main encore intacte je la jetais sur la bête. Pas très fort certes, et c'était une pierre pas plus grosse que mon poing mais elle la toucha en plein sur le museau. Elle se mit à geindre et détala, en soulevant un nuage de poussière derrière elle.
- Ah ah tu vois ! Je te l'avais dis !
Un grand sourire étira mes lèvres victorieusement, et je tournais la tête vers les autres. Bon, je venais encore de me la jouer lionne, mais c'était pas pire que les griffes bizarres de Simba. Moi, c'était tout de suite moins flippant. Déjà moins que la dernière hyène, qui regardait avec envie un peu plus loin mon amie et l'ancien cheval comme si elle pouvait les avoir toute seule. Elle pouvait pas comprendre la leçon elle aussi ?