« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 This life's a mystery, don't make much sense to me | WILMA

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Wilson Wallander
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Wilson Wallander

| Avatar : George Blagden

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| Conte : Wall-E
| Dans le monde des contes, je suis : : Wall-E

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________________________________________ 2014-09-01, 00:50


Misérable têtard. Très bien. Il avait rarement eu à faire à des insultes, quelles qu'elles soient, il était trop gentil pour qu'on ait envie de lui en balancer, mais c'était une première intéressant. Têtard. Oh ça lui ressemblait peut-être un peu, il en savait rien en fait, il ignorait même pourquoi il portait la moindre attention à ce petit surnom.
Au lieu de s'attarder là-dessus, il aurait mieux fait de partir tant qu'il en avait encore l'occasion. C'était tout Wilson ça, ne pas vouloir admettre qu'une personne puisse ne pas... avoir de bon côté, tout simplement. Il se disait qu'avec ces jolies paroles, il arriverait au moins à la faire réfléchir un minimum, mais quand il l'a vit passer son coup de fil, il comprit que son humeur était sans doute descendue plus que de raison.

« Numéro cinq ? Vous donnez des numéros aux gens qui travaillent avec vous ? »

Son regard trahissait sans mal la surprise et un peu le dégoût, aussi. Elle les traitait à ce point là comme des bêtes ? Pourtant, il avait cru comprendre qu'elle n'aimait pas les animaux. De toute façon, le fait que pour elle la limousine corresponde à la discrétion confirmait sa pensée : elle avait des problèmes dans sa tête et sa perception du monde était totalement à l'encontre de la majorité. Il ne fallait pas qu'il tente de comprendre le fonctionnement d'Yzma, il risquerait de devenir aussi fou qu'elle. D'un côté, il aimerait bien l'aider, parce que vivre comme ça ne devait pas être facile tous les jours, seulement elle ne semblait pas ouverte à ce genre de propositions. Elle semblait se complaire dans sa petite vie, son petit monde et ses illusions. La pauvre...

Il ne rata pas son évocation à la malédiction, malgré tout. « Evidemment que je me trouve avant la frontière, sinon comment crois-tu que je pourrais t'appeler et me souvenir de toi ? » Ce qui signifiait qu'elle avait récupéré ses souvenirs. Ses souvenirs d'avant. Yzma était sa réelle identité. Une identité pas très enviable, étant donné qu'elle semblait gravement atteinte, peut-être les restes de ses souvenirs d'avant qui empiétait sur les anciens... Enfin un mélange étrange qui ne lui réussissait pas. En tout les cas, c'était un problème qu'il n'avait plus à régler : il ne s'agissait définitivement pas d'EVE. D'un côté, ça le soulageait énormément que cette femme en face de lui ne fasse pas partie de sa vie, même si son cœur se serra et... non, c'était mieux comme ça.

Plongé dans sa réflexion, il ne prit pas la peine d'écouter ce que disait la jeune femme en question. Elle semblait radoter en plus, à croire qu'elle était plus vieille qu'elle ne le paraissait. Il crut entendre un vague « venir avec moi », « signer une preuve » et d'autre blabla inutile. Il hocha la tête machinalement, soupirant sans s'en rendre vraiment compte et, après quelques minutes à rester planter là, sortit en se disant qu'il n'avait plus rien à faire dans cette Ferrari cassé. Il allait lui donner son argent, elle serait contente et tout irait bien dans le meilleur des mondes (il a rien écouté je vous l'avais bien dit).
Il était sur le point de sortir son chéquier de la poche de son pantalon – qui n'avait pas prit la glace, heureusement – sauf qu'à ce moment précis, ses pieds ne touchèrent plus le sol. Il n'avait pas vu le gros molosse lui foncer dessus avec un air imperturbable et des muscles à faire pâlir n'importe quel bodybuilder. Wilson put simplement ouvrir la bouche comme pour s'opposer à un comportement aussi impoli, sauf qu'il n'osa pas contredire les gestes de cet homme, étonnement. Alors il resta raide comme un piquet, la main encore dans sa poche, content que ce qu'il supposait être « Numéro Cinq » le lâche enfin dans la voiture. L'autre voiture. La limousine discrète.

Ils le ramenaient chez lui ? C'était gentil de leur part ! … Non, un instant. Impossible. Elle ignorait où il habitat et, lorsqu'il capta le regard d'Yzma dans le rétroviseur, elle avait l'air tout sauf gentille. Le voyage ? Quel voyage ? Ils ne se rendaient certainement pas dans un lieu paradisiaque, un parc d'attraction ou... un zoo. Elle l'amenait chez elle. Il en avait la certitude à présent. Si elle lui avait expliqué tout ça, il l'aurait suivi sans rechigner, il s'en fichait en fait. Son rendez-vous était tombé à l'eau, il l'acceptait, il ne se faisait plus d'illusions pour la suite. Will ignorait ce qu'elle voulait faire de lui pourtant, elle se sentait peut-être seule, vu son caractère ce n'est pas les amis qui devaient s'aligner devant sa porte. Surtout si elle les accueillait comme elle le faisait avec lui. Le molosse le tira par le bras, laissant juste ses pieds traîner sans qu'il ne puisse réellement marcher de lui même. S'il seulement il avait su, il serait resté chez lui ce matin et il l'aurait contacté par téléphone avant de balancer son petit mot.

Il se crut enfin libérer quand Yzma ordonna à son grand gaillard de le laisser, c'est seulement en sentant le sol se dérober sous lui qu'il comprit que ce n'était pas le cas. Willy était accroché comme un malpropre au mur. Un trophée, presque. Il ne voyait pas en quoi c'était drôle, lui trouvait ça dégradant et particulièrement désagréable. Elle l'amusa pourtant, avec sa petite fléchette, lui se doutant bien qu'elle n'allait pas la lancer. Ce n'était pas son genre, ça se voyait, elle parlait beaucoup mais à part tenter de l'étrangler, elle n'avait pas grandement agi – c'est son homme de main qui l'avait fait pour elle.
Ignorant s'il devait prendre sa remarque comme un compliment, il croisa les bras sur son torse, sentant que son cou commençait à être douloureux à cause de cette position, même si la compagnie de la plante verte ne lui déplaisait pas. Il aimait bien les plantes.

Elle le fit tomber, pas de la manière la plus délicate possible, arrachant sa chemise au passage. Si elle voulait le déshabiller, elle pouvait s'y prendre autrement ! Y'a des manières plus sympathiques de le faire, quand même.

« Bon. Je voulais que vous signez un constat pour financer les réparations de ma Ferrari, mais finalement je vais peut-être vous garder en otage le temps que le garagiste me dise le montant des dégâts. N'y voyez rien de personnel. Je n'ai confiance en personne. »

Wilson fronça les sourcils, la fixant un instant et alla s'installer sur un des canapé du salon. Quoi ? Quitte à devoir rester, autant se mettre à l'aise.

« Si ça peut vous faire plaisir. C'est pas comme si j'avais un emploi du temps chargé... Je peux payer en trois fois par contre ? »

Parce qu'en voyant l'état de sa demeure, les riches objets la décorant, sans compter la fontaine à l'entrée... Toutes ces choses devaient coûter affreusement cher. Tout comme sa voiture. Et en réparer la carrosserie en plus des quelques bugs intérieurs ne correspondait certainement pas à son budget annuel. Voir à l'argent qu'il pourrait récolter dans toute une vie. A cette pensée, il déglutit péniblement. Il se doutait en plus de cela qu'il n'était pas en état de négocier pour le paiement. Il devait y avoir un moyen de trouver un autre accord... non ?

« Je... Je peux avoir à boire s'il vous plaît ? J'ai chaud. J'ai soif du coup. » Il restait poli, il essayait d'engager la conversation... Il se doutait qu'elle ne le laisserait pas négocier pour le paiement mais il devait bien exister un autre moyen, un autre accord à passer... non ? « Écoutez. Hum, je suis éboueur. Je n'ai pas de voiture moi-même alors payer pour la votre... C'est pas totalement de ma faute en plus... » Will se frotte la nuque, sentant qu'il s'empêtre sur un chemin qu'il va vite regretter d'avoir emprunter. « Je peux essayer de la réparer tout seul, sinon ? J'apprends vite. Je pourrai en faire une vraie voiture de course ! Ou... Vous avez besoin de quelqu'un pour faire vos poubelles personnellement ? Le ménage ? C'est juste que je peux pas... je peux pas payer comme ça vous voyez... »

Devenir l'employé d'Yzma le rebutait rien que d'y penser. Seulement, il n'avait pas le choix, financièrement. Avant, l'argent, il s'en foutait totalement mais à présent, il en avait besoin, pour son loyer, pour sa nourriture, pour ses dvds, pour ses vêtements (parce qu'en plus il n'avait plus de chemise). Son maigre revenu lui permettait de vivre confortablement mais ses économies y étaient passées quand Pandore était arrivée chez lui, il pouvait peut-être s'acheter une nouvelle télé maintenant mais... Pas payer une ferrari.

« On peut sans doute trouver un terrain d'entente... Non ? »

Il tenta le sourire mignon, adorable, qui semblait rendre les gens « normaux » attendris. Après, Yzma n'était pas normale, alors c'était sans doute peine perdue.
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Yzma Popochimalt
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Yzma Popochimalt

| Avatar : Emma Stone

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Ils ont l'air un peu trop contents...
Je vais en tuer quelques uns, ça va les calmer.

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On s'éclate à Rio avec le robot ! This life's a mystery, don't make much sense to me | WILMA - Page 2 2373436163

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| Dans le monde des contes, je suis : : Yzma ϟ

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________________________________________ 2014-09-14, 20:23


« C’est ça l’ironie du sort, tout comme le fait que je sois affligée de toi... »
YZMA & WHISKAS
    En plus, il avait fallu que je tombe sur un homme qui était pauvre. J'avais envie de l'épingler de nouveau contre le mur. Il m'avait donnée rendez-vous alors qu'il n'avait que très peu d'argent en poche ! Mais qu'espérait-il ? On ne pouvait espérer séduire la grande Yzma Popochimalt avec un compte bancaire à sec ! Je le fixai, secouant lentement la tête. J'avais envie de le jeter aux ordures. Etant donné que c'était son habitat naturel, il ne m'en tiendrait pas rigueur...

    Je ne répondis rien à sa demande de verre d'eau. Il n'était pas dans un bistrot. Chez moi, tout se méritait. Il n'était pas mon invité, il était mon prisonnier. Je grimaçai en voyant son sourire écœurant de mièvrerie. Essayait-il de m'attendrir ? J'émis un ricanement plein de moquerie. Puis je me frottai les mains lentement, savourant l'idée qu'il venait plus ou moins de me donner.

    "Vous pourriez être à mon service, oui..."
    songeai-je à voix haute. "Il est vrai que ça fait bien longtemps que je n'ai pas eu d'esclave personnel. C'est si compliqué, dans ce monde ! Il y a des tas de lois contre l'esclavagisme, c'est d'un ennui ! Alors que si vous acceptiez de votre plein gré, je ne serais pas en tort..."

    Je le fixai d'un air plein d’intérêt, mes yeux perçants plongeant dans les siens.

    "J'ai des tas de personnes à mon service, mais je suis obligée de les payer, une misère certes, mais c'est tout de même ennuyeux... tout comme je leur dois des congés payés, des heures supplémentaires... Avec vous, je pourrais retrouver une part de l'emprise que j'avais sur le peuple, dans l'autre monde."

    Je m'étais mise à faire les cent pas d'une démarche appliquée, mes talons hauts claquant sur le parquet impeccable. Je ne me rendais pas compte que je lui racontais tout sur mes intentions les plus profondes : assujettir tout Storybrooke.

    "Vous devrez m'obéir au doigt et à l'oeil, quoi que je vous demande. Vous ne serez libre que quand je le déciderai. Je vais être gentille : vous serez mon prisonnier uniquement jusqu'à ce que la voiture soit réparée."

    J'esquissai un sourire torve qui était censé être aimable. Je pouvais m'arranger avec le garagiste pour qu'il garde la Ferrari le plus longtemps possible, tout dépendait si Wilson se révélait être un esclave de choix ou pas. Si jamais il se trouvait être décevant, je pourrais toujours m'en débarrasser discrètement. D'une façon radicale, bien entendu. Je détestais que quelqu'un me déçoive.

    "Marché conclu. Je ne te demande pas ton avis. A partir de cet instant, de cette seconde, tu as l'infime honneur de devenir l'esclave strictement personnel de la grande Yzma." dis-je tout en lui prenant la main pour la serrer entre mes doigts noueux.

    Quelques jours plus tard...

    Ce jour-là, j'avais décidé de passer l'après-midi à ne faire absolument rien. Cela m'arrivait, parfois. Très rarement, bien entendu, pour quelqu'un d'aussi occupé que moi ! La musique de Iggy Pop, The Passenger, tournait à fond dans le rez-de-chaussée de ma villa. Les domestiques étaient à l'étage. Je leurs avais ordonné à tous de s'occuper en haut le temps que je m'amuse en bas. Je ne voulais pas qu'on me voit d'une humeur aussi légère. J'étais vêtue d'un pantalon large ainsi que d'un tee-shirt sur lequel était imprimé Yoda. J'avais coiffé mes cheveux en deux macarons qui cachaient mes oreilles, et je dansais comme une folle, les bras en l'air, sautillant à pieds nus sur le parquet.

    La raison de cette brusque allégresse ? J'avais joué en bourse et avait misé un sacré pactole. Résultat : j'avais gagné des millions. J'allais pouvoir investir dans des tas d'améliorations pour le zoo, sans parler de la résidence secondaire que je voulais m'offrir. Dans la même ville, bien entendu, étant donné que je ne pouvais en sortir sous prétexte de perdre ma précieuse mémoire. C'était peut-être idiot, mais il était important que tout le monde voit à quel point j'étais riche. Et quoi de mieux que d'avoir deux demeures à moins de cent mètres de distance l'une de l'autre ? J'avais déjà les plans, j'avais contacté un architecte. Tout se déroulait pour le mieux...

    Désormais, un tube de Roxette résonnait dans le salon traversé par la lumière du soleil.


    She's got the look !

    "Yeah !"
    fis-je en rythme, les bras en l'air.

    Je me retournai brusquement en sautillant, et m'immobilisai brutalement. Wilson. Il était là. Devant moi. Avec une serpillère en main. Le souffle court, je remis une mèche de cheveux dans mon macaron, et repris mon air le plus implacable.

    "Je... Je... Je croyais pourtant avoir été claire. Je ne veux PERSONNE en bas ! Je... je... je travaille ! Je suis en plein... travail et... tu me déranges !"

    Je tentai de reprendre une respiration normale tandis que je le dévisageai d'un air éhonté, le rose me montant aux joues malgré moi. Je devais avoir l'air affreux... Moi qui étais toujours tirée à quatre épingles, élégante, désirable... J'étais coiffée comme la princesse Leia, je portais un tee-shirt digne d'une Convention et un pantalon de pyjama informe... Star Wars, c'était très bien, mais en privé. Jamais je n'aurais avoué mon addiction à personne. Tout le bestiaire qu'on trouvait dedans me rappelait mon zoo, sans parler de la grosse bestiole velue qui me faisait penser à Llama...

    Je me mordis les lèvres, devenant de plus en plus rouge à mesure que les secondes s'égrenaient. La gêne se remplaçait rapidement par la colère... Wilson avait intérêt à trouver une sacrée bonne raison pour sa présence ici. Quoi que son cerveau atrophié soit une hypothèse suffisante...

    Je serrai mes petits poings, sentant mes macarons palpiter furieusement contre mes oreilles surchauffées.
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