« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Il était un petit Noël, il était un petit Noël... ♫ qui avait bien, bien, bien patienter, qui avait bien, bien, bien patienter... ♬ ohé, ohé... ♪ » chantonnais-je, en ajoutant la dernière décoration sur le sapin de Noël, avant de me tourner vers tum tum. « Dit moi Princesse... il manque un truc, non ? »
Je la fixais en mettant mes mains sur les hanches, me rendant compte que ça faisait un peu trop Merida, et un peu trop... quelqu'un d'autre que je ne citerai pas. Du coup, j'avais redescendu les mains. Je devais me montrer original, comme toujours. Du coup, une était le long de mon corps et l'autre derrière ma nuque, comme si je me grattais quelque chose. D'ailleurs, ça commençait à me gratter.
« Là ? » me demanda Norbert.
« Plus haut. » lui précisais-je.
Ses grands doigts commencèrent à me gratter bien plus haut. Ca faisait du bien. Une fois fini, je regardais la jeune demoiselle, en prenant ce qu'elle tenait dans les mains. C'était une petite cornemuse. Lui adressant un sourire, je fixais le sapin, avant de la mettre le plus à l'arrière possible pour pas que Merida tombe dessus.
« De là, elle ne la verra pas. C'était pas le meilleur moment de notre vie. Elle n'était pas trop fan de ma musique. C'est fou, parce que j'adorais faire de la cornemuse... »
« Je préfère la machine. » dit-elle en désignant une autre décoration qui était une machine à écrire.
Elle adorait le bruit que ça faisait quand je tapais dessus. Je lui adressais un très grand sourire avant de la prendre dans mes bras. C'est fou ce que ça devenait lourd un enfant... elle pesait combien déjà ? Dix, vingt, trente kilos ? Je n'arrivais pas vraiment à définir le poids qu'elle pouvait faire. Mais je l'adorais, aussi lourde qu'elle pouvait être. Elle restait mon adorable petite Princesse !
Cette année, on avait décidé de faire un tout nouveau sapin de Noël avec plein de nouvelles décorations. Chacune représentait quelque chose de notre existence. Il y avait un petit ours, un arc avec des flèches, une machine à écrire et désormais une petite cornemuse, mais aussi un minotaure en plastique... j'en revenais pas qu'on ait trouvé ça... Autumn avait insisté pour y mettre un petit chien à trois têtes. Pour quelle raison avait-elle eu besoin d'insister ? C'était le top de la déco ! Il y avait aussi un petit train, une reproduction d'une boisson Starbuck, une petite batterie, un mini tableau et une multitude d'autres choses... ça allait être le plus mémorable de tous les Noëls !
*
« AHHHHHHHHHHHHHHHHH ! » hurlais-je.
« AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! » hurla encore plus Norbert, sous le regard médusé de Autumn.
« AHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! » ajoutais-je en tournant la tête vers Norbert qui tenait l'appareil en main.
« AHHHHHHHHH... ! » fut-il coupé quand je mis un doigt sur ses grosses lèvres.
On l'avait fait... on l'avait véritablement fait... songeais-je en tournant la tête vers Autumn. Elle m'observait mi sceptique, mis amusée. Car oui, ça semblait lui plaire.
« C'est... nu ? » lui demandais-je.
Elle hésita. J'aurais hésité aussi. Puis, elle hocha la tête, avec un magnifique sourire.
« Je suis nu. » affirmais-je à Norbert, sous les yeux médusés de mon minotaure sage femme, baby sitter, garde du corps... et ma Princesse.
« Ca peut repousser... »
« Ca va prendre du temps. » lui répondis-je.
Mais oui, ça finirait par repousser. Qu'est ce qui m'avait pris à vouloir être original pour les fêtes ? Qui se rasait totalement le crâne pour être d'humeur festif ? J'aurais pu endosser ma chemise de Noël et mon pantalon rouge, sans me raser le crâne ! Pourquoi j'avais fait ça ? Parce que ça amusait ma fille ? Parce qu'elle avait dit "oh oui oui oui !" quand je l'avais proposé ? Et pourquoi je l'avais proposé ? J'étais cinglé ! Et j'adorais ça !
« Ok ! Le tout est de ne rien dire à Merida pour lui faire la surprise le moment venu. Soit quand elle sera prête à l'encaisser, soit quand ça aura totalement repoussé. »
« Avec un bonnet on pourrait cacher la misère. » proposa Norbert.
J'allais hocher la tête, mais de quelle misère parlait-il ? Ce n'était pas une chute de cheveux involontaire. Elle était totalement prématurée ! Tournant la tête de l'autre côté du jardin, car quelque chose avait attiré mon attention, je vis une personne. Ce n'était ni un homme ni une femme. Ou alors peut-être les deux. Elle était encapuchonnée et je ne sentais pas son aura d'ici. Tumtum et Norbert n'avaient pas encore remarqué sa présence, car ils s'étaient mis à discuter ensemble. Est ce que cette personne était notre nouveau voisin ? Apparemment la voisine chez qui Galatée avait creusée contre sa volonté une piscine dans le jardin, avait finie par partir. Le quartier était devenu n'importe quoi selon elle. Moi je le trouvais de plus en plus intéressant. Bref... pour revenir à cette personne, elle leva la tête, sans pour autant laisser paraître ce qui se trouvait sous sa capuche. Je tournais la tête vers les deux enfants qui jouaient pour leur demander si ils voyaient comme moi, mais il n'y avait désormais plus personne de l'autre côté du jardin. C'était sans doute une vision du au choco de la coupe de cheveux qui était totalement à l'opposé de ce que je portais d'ordinaire...
« On fait la barbe aussi ? » demandais-je.
Tant qu'à faire, autant retirer tous les poils. Et si on épilait Norbert ensuite ? Hum... peut-être qu'on ne devrait pas aller jusqu'à ce point. Mieux valait rentre dans la maison et passer à autre chose. Trouver un autre jeu. Oublier ce qui venait de se produire avec cette tondeuse à cheveux, dans ce jardin. Et surtout... faire disparaître les preuves. J'avais confié cette mission avant de rentrer dans le salon avec Tum Tum. Cette dernière qui me tenait la main, avait jetée un oeil autour d'elle, dans la pièce où on se trouvait.
« Je pense qu'il va falloir trouver une explication plausible à tout ça. Et si on disait à maman qu'un étranger avec une capuche était entrée par notre jardin et m'avait rasé le crâne ? »
Ca c'était pas mal. D'ailleurs, en levant les yeux vers la maman qui venait de descendre les marches de l'escalier et tourner dans notre direction, je scrutais sa sortie de bain. C'était un peignoir blanc comme on en trouvait dans les hôtels. On voyait à peine ses pieds et le bas de jambes, et bien entendu son visage. Elle semblait surprise de nous voir ici. Et elle aussi elle avait quelque chose de changé... !
« Tu as fait quoi à tes cheveux ? » lui demandais-je.
J'aimais tellement sa longue chevelure rousse ! Pourquoi elle était devenue blonde, avec les cheveux plus courts ? Elle m'observait toujours, faisant des vas et viens entre Autumn et moi.
« Tu es retournée voir la sorcière, c'est ça ? »
« Vous... êtes... » débuta t'elle avant de se faire couper par une voix qui descendait elle aussi l'escalier et en peignoir également.
« Tu as pas vue ma chausette ? J'en ai retrouvé une, mais pas la seconde. » dit-elle avant de se retrouver face à nous et de se stopper net dans sa conversation.
Je la regardais avec un air des plus surpris, avant de pencher la tête vers Tum Tum qui tenait toujours ma main.
« Ca y est, tout a disparu, plus de traces du moindre poil ! » lança Norbert qui venait de nous rejoindre.
La première des filles eu un mouvement de recul, tandis que la seconde le regardait sans pour autant avoir peur, même si son regard faisait des vas et viens entre le Minotaure et moi. Elle restait tout de même sur ses gardes.
« C'est Norbert. Mon Minotaure. Je l'ai recueillis enfant et tout autant poilu... »
Norbert me regarda sans comprendre, mais plutôt fier de la description que j'avais faite de notre rencontre... quand à la jeune femme, la première semblait toujours aussi surprise, étonnée, et égarée dans mes propos, quand à la seconde, elle m'observait sans savoir quoi dire. Puis, son regard se pencha sur Tum Tum. Les deux jeunes femmes se regardèrent. Je sentais la main de Tum Tum me serrer d'avantage.
« Ca fait combien ? » demandais-je.
« Deux ans. » répondit du tac au tac la jeune femme.
Je hochais la tête. Deux années... et je ne comprenais pas ce qui se passait à l'instant T.
« Ok.... hum... c'est qui ça ? » dis-je en désignant la blonde, qui leva un sourcil.
J'avais bien dit ça ? Et pas elle ?
« Elle s'appelle Angie. » précisa la jeune femme en insistant bien sur le "elle".
« Et elle a quel âge ? Elle fait jeune. Toi aussi d'ailleurs, mais elle fait très jeune. »
Elle leva un sourcil. A dire vrai, les deux levèrent un sourcil.
« Elle a 23 ans. On s'est rencontré à l'école. On s'est perdu de vue et retrouvé il y a six mois de cela. Elle vie dans la même ville. Et je comptais lui demander de rester pour les fêtes de Noël ce soir. Tu as une autre question ou le topo est assez complet ? » me répondit-elle brusquement.
Elle remarqua d'ailleurs à mon regard qu'elle avait été un peu trop brusque. Du coup, je vis ses traits de raidir. Elle savait pas comment agir sur le coup et elle se doutait que moi aussi.
« Ca fait deux ans... » précisa t'elle. « Je crois qu'après tout ce Temps, il faut profiter de l'instant présent, n'est ce pas ? » me demanda t'elle.
Je pensais la même chose qu'elle. Et tout en gardant la main de Tum Tum dans la mienne, je serrais ma grande fille dans les bras.
« C'est inespéré... » murmura t'elle à mon oreille avant de se reculer.
Elle passa une main sur ses yeux pour observa Tum Tum.
« Bonjour toi. Je suis très heureuse de faire ta connaissance. » précisa t'elle.
« Hum... Autumn, c'est Autumn. Et Autumn, c'est... Autumn... c'est bizarre de dire ça... »
« Je sais. » se contenta de répondre ma petite Princesse.
Elle savait que ça faisait bizarre de dire ça, ou elle savait que la grande elle était la grande elle ? Tournant la tête vers l'entrée du salon, je vis Merida avec un plat dans les mains en train de touiller la spatule dedans. En voyant sa réaction, je revenais très vite à la réalité... fallait de suite la rassurer !
« Ca repousse ! Je sais que c'est assez perturbant, mais il y a un type qui est rentré dans le jardin, a pris la tondeuse des mains de TumTum et il m'a rasé le crâne, avant de repartir avec Norbert. »
Ce dernier m'adressa un regard montrant bien qu'il ne comprenait rien à mon histoire, puis il hocha tout de même la tête.
« Mais je suis revenu ensuite. » affirma t'il. « Et il n'y a plus de poils dans le jardin. »
Voilà qui était bien dit ! Je regardais ma femme avec un sourire triomphant. C'était le meilleur mensonge qui soit !
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
| Avatar : Karen Gillan
“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
Au départ, ça devait être une dinde aux marrons, une bûche pralinée ainsi que des verrines saumon-avocat en entrée. Mais, sans que je comprenne comment, les différents aliments devinrent rapidement incontrôlables et n'en firent qu'à leur tête, si bien que je me demandai si l'on m'avait jeté un sort. Qui avais-je provoqué dernièrement ? Je haussai les épaules. Mon tempérament fougueux ne faisait pas l'unanimité, et il m'arrivait souvent de froisser les gens sans que je m'en rende compte. Qu'importe ! On ne peut brider un esprit rebelle !
Cette année-là, j'avais décidé de cuisiner moi-même le repas de Noël, suite à un pari perdu. Ma mère avait accueilli cette nouvelle avec inquiétude, et m'avait proposé son aide, que j'avais refusée farouchement. J'étais tout à fait capable de me débrouiller seule !
Dépitée, je me précipitai jusqu'à la casserole de laquelle s'échappait une fumée noire et une odeur de brûlé. J'éteignis le feu et remuait le contenu énergiquement, en vain. Je reniflai en fronçant le nez. A la base, c'était censé être quoi ? Je ne me rappelais plus. Peut-être n'aurais-je pas dû tenter de cuisiner tout en même temps ? J'avais voulu gagner du temps, c'était râpé... tout comme le fromage qui attendait dans un saladier. Là encore, je fronçai les sourcils. A quoi était censé servir tout ce gruyère ? Sans grande conviction, je jetai un coup d'oeil au livre de cuisine corné et taché que j'avais emprunté à ma mère (et qui, de base, était à l'état neuf).
C'est pas grave. Il reste toujours la bûche ! lançai-je pour me donner du courage.
Je saisis un autre saladier dans lequel je jetai trois oeufs, du beurre fondu, de la farine, du sucre, puis remuai le tout énergiquement à l'aide d'une fourchette. Bientôt, cela forma une pâte fiable difficile à manoeuvrer. Peut-être avais-je mis trop de farine ?
Ca va le faire.
La clé de la réussite ? Ne jamais perdre son optimisme ! Tandis que je continuai de touiller, je m'aperçus que la cuisine était en train de... changer. Peu à peu, les reliefs de mes tentatives culinaires disparurent, les taches au sol, la farine un peu partout... tout se dissipa pour ne laisser qu'un espace immaculé. Il n'y avait plus d'odeur de brûlé. Les placards ainsi que le plan de travail étaient d'une couleur plus vive et disposés différemment. Même les fenêtres avaient changé de place.
Perplexe, je coinçai le saladier sous mon bras et continuai de le touiller machinalement tout en me rapprochant des éclats de voix que j'entendais depuis le hall d'entrée. C'était Hadès. C'était forcément de sa faute ! Qu'avait-il encore fait ?
Puis, à mesure que je m'approchais, je reconnus une autre voix. Celle de ma fille, mais plus âgée. Mon coeur manqua un battement. J'accélérai l'allure pour me stopper net à l'entrée de la cuisine. Ma grande Autumn était en peignoir au pied de l'escalier, près d'une jeune fille blonde également en peignoir.
Ma petite Tumtum était là à côté de son père qui... avait la boule à zéro. Il fournit une explication bancale à tout ceci tandis que je continuais de touiller... en imaginant que dans le saladier, c'était ce qu'il restait de sa matière grise.
Donc... un type t'a rasé le crâne et c'est pour ça que tu nous as tous emmenés dans le futur ? supposai-je, plus blasée qu'inquiète.
A force, j'avais l'habitude qu'il se passe des choses étranges à Noël. Et puis, j'étais heureuse de revoir ma grande fille. Sans attendre plus longtemps, je me précipitai vers elle pour la serrer contre moi, avant de me rappeler que je tenais toujours le saladier.
Oups, désolée ! Je cuisine, dis-je d'un ton important. J'avais presque fini et tout a disparu à cause de Boule à Z (je désignai Hadès d'un revers de pouce) du coup il va falloir tout recommencer à zéro. C'est dommage. Ca avait l'air super bon.
Je pouvais en rajouter des tonnes puisque personne n'y goûterait jamais. Je me tournai ensuite vers la jeune fille blonde.
Angie, c'est ça ? Enchantée de te connaître. Autumn ne m'a pas parlé de toi, mais c'est parce qu'on ne s'est pas vues depuis un moment, sinon je suis sûre qu'elle l'aurait fait. Tu es qui ? Enfin, je veux dire, dans le monde des contes ?
Ma question pouvait paraître bizarre mais à Storybrooke, ça me surprenait que jamais personne ne la pose. Peut-être que certains avaient honte de ce qu'ils étaient auparavant, mais personnellement, je clamais haut et fort que j'étais Merida. J'aimais bien savoir qui était qui. Ca permettait d'en connaître plus sur les gens et de mieux comprendre comment ils fonctionnaient. J'utilisais un peu la technique de mon psy, Aloysius Black, même s'il lui était carrément trop fort.
Oh euh... je suis Boucle d'Or, répondit Angie d'un air un peu gêné, tout en remettant une mèche derrière son oreille. Mais... maintenant ça ne m'arrive plus de m'incruster chez les inconnus pour y dormir.
Elle eut un sourire contrit.
Oui, disons que maintenant, tu connais la personne chez tu passes la nuit, souligna la grande Autumn, espiègle.
Angie lui retourna un regard complice et j'eus un petit rire. Elles semblaient très bien s'entendre toutes les deux.
J'aime beaucoup les ours, affirma la blonde à mon endroit.
C'est bien. Le contraire m'aurait surprise.
Je lui adressai une moue d'approbation, avant que la petite Autumn ne renchérisse :
Moi j'adore Boucle d'Or et les trois ours ! Maman me le raconte souvent !
Quelque part, c'était le destin, vous deux... glissai-je aux deux jeunes femmes qui me renvoyèrent un sourire.
Après quoi, je pivotai vers Hadès. Je confiai le saladier à Norbert, sans lâcher mon mec d'un regard perçant. Tout en croisant les bras, je déclarai :
Ca ne te va pas du tout. C'était quoi le principe ? Offrir tes cheveux à un chauve pour Noël ?
C'est quand même fou que même comme ça, je n'arrive pas à ne pas le kiffer, songeai-je, abasourdie.
Bien entendu, je ne partageai pas ma pensée à haute voix.
C'est à cause du type qui lui a rasé le crâne, expliqua Norbert qui touillait le saladier d'un air stressé. J'ai tout filmé.
Ah oui ? Je voudrais bien voir ça, fis-je, très intéressée.
Se rendant compte de sa gaffe, il précisa en vitesse :
C'est que... j'ai mangé la caméra juste après. Un petit creux.
Penaud, il pencha la tête pour continuer de touiller le saladier.
Je t'embauche pour préparer le reste du repas, décidai-je en tapotant son épaule. T'as l'air de bien te débrouiller.
Puis, je me tournai vers les filles et Hadès.
On s'ambiance ? Je suppose qu'on va rester là jusqu'au 25 au matin, comme l'autre fois ?
J'avais posé la question au dieu des boules de billard, car je sentais que tout était de sa faute. Sans doute qu'il allait nous annoncer au débotté que c'était une sorte de cadeau surprise. Ca ne me dérangeait pas. Revoir ma grande fille, et sûrement Winter et Spring, avaient de quoi être enchanteur.
mad'eyes (code&icons)
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Grande Autumn. Boucle d'Or. Sortie de bain. Couple ? Bûche. Cuisine. Disparu. Repas ? Saladier. Filmé. Caméra. Gaffe ? Je clignais fortement des yeux.
« A quelle heure arrivent Winter et Spring ? » demandais-je en sortant de mes pensées.
C'était important d'avoir tout le monde pour le repas des fêtes. Si on devait rester ici que 24h comme la dernière fois qu'on avait fait un bond dans le futur, mieux valait qu'on en profite un max. D'ailleurs, il allait falloir chercher Fergus au cas où il était passé avec nous. Je comptais confier cette mission à Norbert une fois qu'il aura fini d'aider Merida à préparer le repas, vue qu'il venait tout juste d'être embauché. C'était déjà assez difficile d'avoir un job de nos jours, que si on en privait ceux qui en obtenaient un, ça ne serait pas très juste. Mieux valait attendre qu'il ait fini sa journée de dur labeur !
Au moment où j'avais demandé quand arriveraient Winter et Spring, Angie avait adressée un regard à Autumn en se mordant les lèvres. Ca signifiait quoi ? Je me tournais vers Merida.
« Je ne suis pas responsable de notre présence ici. Et je ne vais pas t'accuser, car je sais que ce n'est pas toi. Pour une fois, comportons nous en adulte responsables et assumons le fait que ça vient de l'extérieur. A savoir qui et pourquoi. Mais ce qui compte pour le moment, c'est toi. » dis-je en me tournant vers la grande Autumn et en poitant mon index dans sa direction. « Où sont Winter et Spring ? C'est quoi ce regard que vous vous êtes fait ? »
Angie se mordit une nouvelle fois les lèvres, tandis que Autumn soupirait légèrement. Quant à la petite dont j'avais toujours la main dans la mienne, elle regardait la grande avec curiosité. Quand leurs regards se croisèrent, elles se sourrièrent.
« Winter va venir. On va fêter Noël ensemble. Quant à... Spring... hum... disons qu'elle n'habite plus ici. »
Je la fixais sans ciller. Norbert la fixait également sans ciller. La petite Autumn la fixait aussi sans ciller. Merida la fixait aussi sans ciller. Norbert venait de touiller le plat avec sa patte au lieu de la spatule. Sans doute dû au stress. Il la redressa pour la mettre en bouche et essuyer les dégâts. Désormais il en avait tout autour du pourtour de ses lèvres... bref...
« Elle fait des études loin d'ici et elle n'a pas prévue de rentrer pour les fêtes. A dire vrai... on se voit un peu moins ces derniers temps. »
Je pris ma petite TumTum dans les bras avant de quitter la pièce sans rien dire. Norbert me lança un regard avec sa patte à moitié dans sa bouche...
*
A Storybrooke, ce qui était bien, c'est qu'à chaque Noël, il neigeait. On avait de la chance d'avoir des gens capables de faire tomber de la neige. Je me demandais si cette année c'était l'oeuvre de la folle sexy ou du gamin... quoi qu'il en soit, il neigeait et la neige recouvrait déjà le haut de la verrandas vitrée.
« C'est un tam tam ? » demanda la petite Autumn à qui j'avais fait apparaître des vêtements chauds.
On s'était rendu dans le jardin et on regardait l'endroit que j'avais offert à Spring. Il contenait toujours la batterie et semblait comme neuf, mais inoccupé. Pourquoi était-elle partie sans la batterie ? C'était pas ce qu'elle préférait ? Elle n'avait pas aimée mon cadeau ? Au bout de quelques instants, je sentis une présence derrière moi. Je cru d'abord que c'était Spring, mais il s'agissait simplement de mon autre fille. Enfin, de celle que je tenais dans mes bras, mais qui était capable de s'habiller chaudement elle-même et de marcher jusqu'à moi sans trop d'efforts.
« On n'est plus marié. C'était un concours de circonstance. Et c'était avant tout pour lui faire plaisir. Mais on est toujours ensemble. Fergus et Elinor vont bien. Les tripplés aussi. Y'a toujours la carpette qui perd ses poils. Et ma TumTum est en pleine forme. »
D'ailleurs, cette dernière souria. Oui, elle allait bien et sa présence ici le prouvait. En plus, elle était capable d'encaisser plein de choses. Quant à la grande, il était important de lui faire un topo sur la situation et l'inciter à m'en faire un aussi. Je la vis glisser ses mains dans les poches de son manteau avant de m'adresser un petit regard.
« Quand vous êtes partis, elle a eu du mal à l'encaisser. C'était pas facile pour elle. Je crois que c'est la toute première fois qu'elle se sentait réellement... bien. Mais c'est pas votre faute, vous deviez repartir. Du coup, elle s'est inscrite dans une école inintéressante le plus loin possible d'ici. » ajouta t'elle en m'adressant un grand sourire lourd de sens. « Elle voulait fuir cet endroit. Mais on ne pouvait pas la suivre. On a tous les deux notre vie ici. Je lui ai demandé de venir pour les fêtes, comme l'an passé, mais... elle a dit qu'elle était bien trop occupée en ce moment... »
« Attends, quoi ? » m'exclamais-je. « Elle a déjà fêté un Noël loin d'ici ? »
Autumn hocha la tête, tandis que je secouais la mienne.
« Tant que je serais là, elle fêtera Noël avec nous. » affirmais-je avant de revenir vers la maison.
Merida était en grande discussion avec Boucle d'Or et Norbert. Quant aux deux Autumn, elles étaient avec moi. Cela dit, ce n'était plus moi qui tenait Autumn, mais la grande qui se tenait elle même par la main. Ca semblait leur plaire.
« Méré ? On part ! » m'exclamais-je. « On va aller chercher Spring. Y'a pas de raisons qu'elle fête les fêtes de Noël ailleurs. C'est ici que se trouve sa famille, c'est ici qu'elle doit le fêter. C'est dans le contrat. Ou tout du moins ça le sera quand on l'aura retrouvée et que je lui ferais signer le contrat familial. J'aurai du y songer de suite. D'ailleurs, à notre retour on fera un contrat familial. C'est important. Et au moins celui là sera officiel et personne pourra nous dire qu'il n'a pas été fait dans les règles ! »
C'était décidé ! Les Bowman auraient leur propre contrat familial ! Restait juste à définir ce qu'il y aurait dedans. Mais l'une des choses serait sans la moindre hésitation de fêter les fêtes de Noël ensemble !