« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Coucou les filles, retrouvez moi à mon bureau à 18h ce soir, il faut que je vous parle de quelque chose d'important. A tout à l'heure
Je pose mon portable sur mon bureau. Pas de réponses de leur part mais elles avaient toutes les deux lu le sms, donc les connaissant, elle trouverait du temps pour venir. Il demeurait assez rare que nous soyons réunis tous les quatre. Généralement, je me retrouvais seule avec Oritel, Bloom et Daphné étant occupées avec leurs propres vies mais aujourd’hui, les choses étaient différentes. Tout cela concernait présentement notre royaume. Assise sur mon fauteuil, je me masse les tempes alors que mon époux fait les cent pas dans mon bureau face aux grandes fenêtres.
« Oritel, mon chéri, si tu pouvais arrêter de faire les cent pas, ça m’arrangerait, tu me donnes la migraine. » lâchais-je.
Il soupire et ouvre la porte fenêtre avant de s’installer sur le balcon, observant les hauteurs de Storybrooke sans dire un mot. Cependant, je connais mon époux sans doute mieux que lui-même et je sais pertinemment qu’il rumine. Détachant ma chevelure rousse, je la laisse tomber sur mes épaules mais y passe une main afin de les dynamiser un peu et me lève avant de me diriger à mon tour sur la terrasse. Ayant retiré mes talons, j’avais perdue quelques centimètres mais avait toujours cette capacité à poser ma tête sur son épaule, comme souvent, pour le rassurer, ou peut-être me rassurer moi-même.
En ce vendredi soir, le soleil commençait à se coucher et une belle lueur orangée circulait dans le ciel et je dois avouer que cela me rappelait parfois les couchers de soleils à Domino que nous admirions avec Oritel depuis le palais lorsque nous y vivions encore.
« Qu’est-ce-que tu as ? Je sais que tu ne me dis pas tout. » murmurais-je avant de poser mon regard sur son visage « Il y a que je ne sais pas si c’est une bonne idée d’en parler à Bloom et Daphné, on ne sait pas comment elles peuvent réagir. Penses surtout à Bloom qui venait à peine de retrouver son royaume que l’en voilà à nouveau dépossédé. » « Oritel…Elles sont les princesses de Domino, on ne peut pas leur cacher le sort de notre royaume, et encore moins le fait que ton épée forgée avec la flamme du dragon et censée ne jamais te quitter à disparue et qu’on ignore où elle se trouve. » « Marion je… » « Tu sais que j’ai raison… » soufflais-je alors « Tu es sûre que tu ne ressens plus son pouvoir ici à Storybrooke ? » « Je n'ai jamais vraiment compris d’où me vient cette connexion avec ton épée mais elle n’est pas là, je le sais. » radotais-je alors.
Il y avait toujours eu une certaine connexion entre son épée et moi, sans doute dû au fait que nous n’avons fait qu’un pendant plus de dix huit ans, je n’ai jamais vraiment compris mais cette connexion a toujours été présente depuis et m’a d’ailleurs permis de le retrouver à Storybrooke mais désormais, je ne l’y sens plus. Puis Oritel m’a avoué le sort que la malédiction de Regina a infligé à notre royaume, détruisant tout sur son passage. Ce secret si lourd à porter, on ne pouvait pas ne pas leur dire… Finalement, des pas se font entendre. Nous tournons tous les deux la tête avant de voir nos filles. Avalant difficilement, je respire profondément avant d’enlacer mes doigts à ceux de mon époux, reprenant finalement.
« Les filles, on doit vous annoncer quelque chose… » lâchais-je.
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Daphné Williams
« L'amour n'a ni distance ni frontière »
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GIVE IT TO YOUR SISTER your sister's older. Give her all the heavy things we can't shoulder
| Conte : Winx Club | Dans le monde des contes, je suis : : Daphné la nymphe de Domino
Recevoir un message de ma mère ce n’était pas quelque chose de surprenant, bien qu’ayant ma vie, mon appartement et mon travail, il nous arrivait de nous voir assez régulièrement sur certaines périodes, et d’autres peut-être un peu moins. Disons que ça dépendait souvent des emplois du temps de chacune. Il en allait de même pour mon père ou Bloom. Mais l’année universitaire était terminée, et j’étais de ce fait en vacances, ce qui me laissait plus de temps libre pour voir ma famille. Pour autant, ce message n’annonçait pas juste une simple réunion autour d’une boisson pour discuter de tout et de rien, c’était légèrement plus préoccupant. Peut-être était-ce moi qui m’inquiétait pour rien mais je connaissais suffisamment mes parents pour savoir décrypter ce genre de choses, et je supposais qu’il en allait de même pour Bloom.
Malheureusement, avec ce sms en tête, il m’avait été impossible de me concentrer sur mes recherches au sujet du Believix. Je n’en savais pas autant à son sujet que pour le Sirenix, n’en ayant jamais eu besoin. De plus, il s’agissait d’un pouvoir très peu utilisé par les fées de la dimension magique, il fallait amener les gens à croire en la magie hors, personne n’avait besoin d’être convaincu puisque la magie faisait partie de notre vie quotidienne. Si je disposais de beaucoup d’ouvrages, la réponse que je cherchais ne se trouverait peut-être pas dedans, et je gardais dans un coin de ma tête la possibilité de retourner temporairement à Magix, pour soumettre une demande afin de consulter les archives magiques. Avec Alféa, il s’agissait de la seconde plus grande source d’information disponible. Les différents royaumes possédaient aussi une multitude d’informations mais elles étaient propres à chaque royaume justement. En tant que Nymphe, j’avais eu la chance de pouvoir consulter de nombreuses bibliothèques royales en dehors de celle de Domino, généralement tout dépendait de la bonne volonté des souverains. Certains voyaient en moi l’héritière de mon royaume, et me fermaient leurs portes de craintes que je me serve de ce que j’avais lu contre eux. C’était ridicule bien entendu, mais tous les royaumes n’étaient pas alliés entre eux. Il fut un temps où Domino était connu pour ses alliances avec Solaria et Eraklyon entre autres. Lorsque j’avais su que ma petite sœur formait un couple avec le prince héritier de ce royaume, je lui avais posé des questions sur ce dernier et sa famille. Le portrait qu’elle m’avait brossé d’Erendor ne ressemblait pas à l’homme dont je me souvenais, à l’ami de notre père et je n’avais pu m’empêcher de me demander si son attitude envers Bloom ne cachait pas un sentiment de culpabilité. Je n’avais rien dit, ce n’était pas à moi de régler cela, mais plutôt à notre père. Ce n’était ni Bloom ni moi à qui il avait tourné le dos mais à notre père et dans notre famille, on tient l’amitié en haute estime alors le roi d’Eraklyon aurait certainement des explications à fournir quant à ce qu’il s’était passé a cette époque.
Refermant mon carnet de notes ainsi que mon livre avec un soupire, je met fin à mes recherches infructueuses du jour. Impossible de me concentrer, j’avais besoin de faire quelque chose qui ne demandait pas autant d’attention. J’avais prévenu Stella que l’hypothèse émise était à prendre avec précaution, je ne voulais pas lui donner de faux espoirs, et c’était d’ailleurs pour cela que je continuais mes recherches concernant le Believix. Les lois magiques n’étaient pas inéluctables, si l’on avait le bon moyen on pouvait les contourner mais ce n’était pas pour autant chose facile et le seul exemple que je connaissais vraiment était ma petite sœur qui avait pu gagner son Enchantix de cette manière. Je savais également qu’il n’avait été complet qu’après avoir réussi à sauver nos parents et Domino. Pour obtenir son Believix de manière classique, Stelle devrait sortir de Storybrooke, mais je craignais que l’accord tacite placé entre les dieux et la ville ne cause des ennuis. La magie devait rester un secret pour le plus grand nombre, caché, connu uniquement des habitants de cette ville. Et parfois, mon monde d’origine me manquait, parfois il m’arrivait de repenser avec nostalgie à cette époque où mes pouvoirs étaient une sorte de seconde nature chez moi. Mais l’heure tourne pendant que je vaque à mes occupations, tentant de regarder une série ou un documentaire, de faire mes tâches ménagères, de repenser à la décoration de mon appartement. Bientôt il est l’heure de partir et pendant que je m’installe au volant, ressassant encore et encore le message de ma mère, je prends une grande inspiration afin de calmer mes nerfs et enclenche finalement le contact.
Je retrouve Bloom qui arrive en même temps que moi, et toutes les deux nous pénétrons dans le bureau de notre mère. Je jette un regard rapide à ma cadette, avant de me décider à prendre la parole :
-Dans ce cas nous vous écoutons, quoi que vous ayez à nous dire, cela a l’air de vous peser alors autant arracher tout de suite le sparadrap. Les encourais-je
J’avais de toute façon toujours préféré que l’on m’annonce une nouvelle bonne ou mauvaise d’un coup plutôt que de tourner autour du pot indéfiniment dans l’espoir vain de me ménager.
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Bloom Peters
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Le SMS de sa mère l’avait beaucoup perturbé et Bloom n’avait pas du tout été concentrée sur son travail, loin de là. En voyant ça, Flora avait eu pitié et l’avait chassé de l’accueil, lui disant de prendre sa journée. Et si la rousse fut reconnaissante à son amie de prendre sa place pour la journée, elle n’en restait pas moins inquiète et n’arrivait pas à rester en place dans le loft.
La jeune femme finit par attraper son vélo et par parcourir la ville. Le vélo l’avait toujours aidé à se concentrer, ça avait même été plus ou moins ce qui l’avait conduite à cette rencontre qui avait changé toute sa vie. Alors que la rousse venait d’arriver à la plage, elle se figea en songeant que ce n’était peut-être pas de bon augure que d’aller chez ses parents en vélo comme elle le faisait habituellement… Oui elle était superstitieuse parfois, mais bon, on ne pouvait nier que cette situation étrange l’inquiétait.
La jeune femme passa un certain temps sur la plage, à donner des coups de pied dans le sable ou à lancer des cailloux à l’eau. Puis finalement il fut l’heure de commencer à rentrer avant d’aller chez ses parents. La fée du feu déposa son vélo au loft, se changea rapidement et se dirigea ensuite vers le domicile familial. Elle arriva en même temps que sa sœur aînée et bien que les deux fées se sourirent, il était évident qu’elles étaient aussi stressées l’une que l’autre. Et l’accueil de leur mère n’arrangeait clairement pas les choses.
- Plus vite on sera au courant, plus vite on mettra en route nos méninges pour arranger la situation. Abonda la rousse en se positionnant aux côtés de sa sœur.
Parce qu’à eux quatre, ils pouvaient tout arranger. Pas vrai ?
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Marion E. Miller
« You've taught me that hope is stronger than fear »
| Avatar : jessica chastain
MATERNAL LOVE
Is the least cutesy of feelings. It's above all an act of resistance against the ferocity of the world.
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Elles étaient là. Toutes les deux. Mes doigts enlaçant ceux du Roi de Domino, je voyais le regard de mes filles. Elles étaient loin d’être naïves et elles allaient vite comprendre que quelque chose n’allait pas. Passant une mèche rousse derrière mon oreille, je respire profondément avant de finalement prendre la parole.
« Ce…Voilà, votre père et moi avons découvert quelque chose concernant notre royaume et la malédiction de Regina. » lâchais-je alors.
Lâchant la main d’Oritel, je commence à faire les cent pas dans mon bureau avant de finir par reprendre la parole, consciente que Daphné avait raison, il était plus judicieux d’arracher le sparadrap d’un seul coup, plutôt que de laisser durer la chose. Réfléchissant néanmoins aux mots à employer, c’est finalement Oritel qui me coupe l’herbe sous le pied en reprenant la parole à ma place.
« Domino a été entièrement détruit par le Sort Noir de Regina. Tout n’est plus que ruines, je m’y suis rendu seul une première fois et après accompagné par votre mère mais les choses sont ainsi, notre royaume avait déjà été fragilisé par les dix huit ans durant lesquels nous avons été enfermés à Obsidienne et… » « Il semblerait que la malédiction qui a gelé toute notre planète était encore en éveil lorsque le Sort Noir nous a tous frappé. Vos actions, celle de Sky, des Winx et des Spécialistes ont permis notre libération et la renaissance de notre planète et notre royaume mais il faut croire que la magie noire est bien plus puissante qu’on ne le pensait et nos protections pas assez fortes. »
Me laissant tomber sur le sofa, je me masse les tempes avec les index avant de lever le regard vers mes deux filles.
« Et l’Epée de votre père a disparue. »
Oritel s’assied à mes côtés et passe ses bras autour de mes épaules.
« Vous savez toutes les deux que votre mère possède bien malgré elle, un lien avec cette épée. Nous n’avons jamais compris d’où ça venait mais c’est ainsi et c’est ça qui lui a permis de me retrouver, cependant, elle ne sens rien. L’Epée n’est pas à Storybrooke et vous savez toutes les deux que je suis le seul à pouvoir gérer ses pouvoirs. Peut être que si nous retrouvons l’Epée, nous pourrons faire quelque chose pour Domino mais nous sommes perdus, tous les deux. » énonce t’il alors.
Avalant difficilement, je reprends la parole.
« En tant que princesses, on devait vous mettre au courant même si au départ, votre père pensait que ce n’était pas une très bonne idée. Surtout vis à vis de toi ma petite chérie, tu venais de retrouver ton royaume et t’en voilà à nouveau dépossédée mais à présent, je crois que vous informer était la meilleure chose à faire. »
Oritel se lève et s’approche de nos filles.
« On pense que peut être que tout n’est pas perdu. Daphné, tu as été la première gardienne de la flamme du dragon après moi, tu l’as ensuite léguée à Bloom. Une partie de la flamme du dragon a servie à Agen pour forger mon épée alors peut être que nous pouvons travailler tous les quatre ensembles pour la retrouver. »
Il fallait à tout pris retrouver l’Epée du Roi Oritel, épée qui possède une part de la flamme du dragon et qui deviendrait sans nul doute dangereuse dans des mains autres que celle du Roi. Mais encore fallait-il que nos filles ne nous en veulent pas trop de leur avoir caché ça…
marion & oritel & bloom & daphné
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Ce qui fut sera, ce qui n'est plus redeviendra ♤ ft. Bloom et Daphné
