« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Over the end and far away, we'll go. Never felt close to humans, still believe they're too savage.
"Dazai san ?"
C'est la troisième fois qu'Atsushi l'appelle, il hésite entre s'inquiéter de ne pas voir réagir le concerné ou bien abandonner une énième fois à comprendre les tocs dont il est témoin depuis des années déjà. Parfois, l'ancien mafieux se comporte étrangement ; il frissonne soudainement entre deux phrases, il sombre dans un ailleurs où plus personne ne peut entrer en contact avec lui, puis soudainement - il reprend ses aises et tire la grimace. Avec le temps, le tigre-garou qu'est le jeune détective a compris que les comportements de son partenaire, Dazai, sont imprévisibles à défaut d'être aléatoires. Combien de fois celui-ci avait-il deviné un futur chaotique sans même leur en parler ? Impossible de savoir ce qu'il a dans la tête à l'heure qu'il est, ni même ce à qu'il prépare. Lorsqu'Atsushi a hésité à manifester sa présence, il se surprend à être coupé.
"Eurêka !
- Ah ? Atsushi grimace. C'est... à dire ?
- Je viens de découvrir le meilleur moyen de se suicider avec 100% de chances de réussite ! Et sur ces mots, Dazai se redresse de son siège et part attraper sa veste avant de s'approcher de la porte. Je dois aller essayer ça !"
Il est environ 19h lorsque l'idée s'attache à son esprit et qu'il tend à la mettre en application. Pendant près de quatre heures, plus personne n'a de nouvelles du suicidaire mais si on leur en demande, ils diront qu'il est quelque part à essayer de se faire couler sans succès et que demain, à la première heure, on le retrouvera à l'agence comme tous les autres jours après le nouvel échec d'une activité traditionnelle. Le détective n'est plus à un essai près, il s'est approché de la mort à plein de reprises et semble mieux la comprendre qu'il ne comprend la vie. Le suicide, si proche puisse-t-il paraître avec lui, lui sert plus souvent de prétexte à d'autres projets qu'il met en application ; des plans, des leurres, des rencontres parfois... L'instinct ne le trompe que rarement, n'en déplaise à ses ennemis. Au delà de percevoir et de comprendre vite, il ressent et visualise. Dazai, dès lors, n'est jamais vraiment à tel endroit, à tel moment par hasard.
Ce soir, la lune se dissimule derrière d'épais nuages qui empêchent ne serait-ce que le moindre éclairage naturel pour les égarés en forêt. Pour dire, personne ne devrait s'aventurer aussi loin à moins d'y être préparé et d'y trouver destination. Il n'y a pas de raison que ce genre de profils se rencontrent en tant normal, mais rien n'étant normal à Storybrooke, il est évident que ce qui ne doit pas arriver finisse par arriver. Le détective est enfermé dans une grande boite à taille humaine lorsqu'il entend la présence d'un tiers marcher au-dessus de lui. Sans attendre, il frappe de ses poings contre le couvercle du cercueil à moitié enterré, de quoi bien se faire entendre. Il tape, il tape pour qu'on lui porte attention. Des frottements l'avertissent que son appel a bien été pris en compte et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre avec prudence. Il la repousse vivement et se redresse en position assise pour reprendre sa respiration. Dazai tousse, inspire et expire avec difficulté, tirant une mine déplorable.
"Quelle horreur ! Si j'avais su que ça prenait autant de temps que de mourir enterré, j'aurais au moins amené quelque chose à lire. J'ai cru que mes poumons cherchaient à me maintenir en vie malgré moi, il toussote à nouveau avant de soupirer. Mon corps n'est pas en accord avec mon esprit, visiblement. Merci de m'avoir ouvert, la porte était coincée de l'intérieur."
Pointant cette dernière, il rit légèrement face à sa "bêtise" et se permet, alors, de lever le regard sur son sauveur. Même assombri par la nuit, la silhouette qui s'en dessine, Dazai sait la reconnaitre. Il en pâlit, d'ailleurs, et crispe une mâchoire horrifiée.
"Oh non... Non, non, noooooon ! Crie-t-il en attrapant ses cheveux et en secouant la tête dans tous les sens, tel le dramatique qu'il aimait jouer. Je n'ai pas prévu d'être dévoré par une bête affamée qui m'a pour cible simplement car je l'ai percé à jour ! Il observe là où il se trouve - une position bien peu favorable pour se défendre s'il vient à être attaqué - et tire la moue. Je ferais mieux de sortir d'ici."
Nathan de Trémaine, c'est sous ce nom que le détective l'avait rencontré de la plus étrange des façons. Suite à cela, ils avaient participé à une enquête ensemble - ou plutôt, Dazai l'y avait convié avant de découvrir qu'à travers le médecin, quelqu'un d'autre demeurait. Ça ne les avait pas empêché d'infiltrer une des entreprises partenaires de la Mafia portuaire malgré les tensions qui s'installaient dans le trio qui n'en paraissait pas. Sam, le détective l'a découvert plus tard, est une créature sauvage avec qui Nathan cohabite dans un même corps. Il l'entend et lui parle. Il peut, également, lui laisser le contrôle pour un temps limité et alors... Les événements s'enveniment. Si Dazai ne voit pas Sam d'un bon œil, il n'a rien contre le médecin et s'attache à plusieurs reprises à lui proposer son aide, sachant pertinemment que lui ne viendrait pas la demander à quiconque. Ce garçon porte le poids de ses responsabilités et de ses problèmes seul... Même si cela signifie s'écrouler en milieu de chemin. Levant les yeux au ciel, comme spectateur de la ridicule comédie du suicidaire, il soupire.
"Je n'ai pas de temps à perdre avec toi, ce soir. son étreinte se resserre sur un collier qu'il tient en main. Dazai l'observe un temps, curieux, avant que Nathan n'enchaine : J'ai trouvé ce bijoux qui appartient à une personne que je connaissais. Je pensais qu'elle était morte. Alors je vais la retrouver."
Ils ne se sont pas rencontrés par hasard. Même si l'un tourne le dos à l'autre pour reprendre sa route vers une sombre destination, il ne fera pas le chemin seul ce soir.
"Encore quelque chose pour laquelle tu ne demanderas de l’aide à personne ? Dazai l'incite à l'écouter par un timbre plus grave. Il ne fait plus l'idiot, il ne s'agite plus dans tous les sens et ne cherche pas un public. Il se redresse lourdement et sort de son cercueil, dépoussière ses vêtements et fixe la nuque du médecin - de ce qu'il peut encore en voir en cette nuit.
- Tu veux que je demandes de l'aide à qui ? Des années qu'elle a disparu. La police la croit morte.
- Qui est-ce ?
- La personne qui compte le plus pour moi. Les talons du garçon se tournent légèrement pour que son regard, doré, vienne se plonger dans celui de Dazai, rougi par la nuit mais bien moins éclatant en comparatif. Tu as fini avec tes questions ? Je peux y aller ?"
Cette couleur n'amène rien de très bon mais le détective n'en tient pas compte. Il soupire longuement avec mesure et réflexion, plonge ses mains dans ses poches et rejoint Nathan en silence, s'arrêtant à ses côtés. De là, il attrape un bout du collier qui lui a été brièvement présenté ; un frisson le parcourt. Il écarquille les yeux. Quelle sorte de magie en émane ? Il ne connait pas cette sensation, et si elle lui est familière à d'autres, il s'en inquiète. Plusieurs secondes de blanc s'installent, Dazai songe un temps, imagine ce qui pourrait se cacher derrière cette histoire qu'il ne connait pourtant pas. Il reste persuadé, pourtant, qu'aux côtés de Nathan, il pourra l'aider grâce à son anti-pouvoir et éviter à Sam de sortir par offensive. Il en connait des médecins qui tuent plus qu'ils ne sauvent... Il connaît aussi des mafieux qui sauvent mais refusent de tuer. Le statut n'est rien, seules les actions comptent vraiment.
Tête légèrement abaissée, il laisse échapper le bijou pendu à la main de Nathan.
"J’en aurais sûrement d’autres en cours de route mais tu as raison, ne perdons pas de temps.
- Je peux savoir ce que tu fais ?
- Je t'apporte l'aide que tu n'oses pas demander. La direction, il la devine et poursuit le chemin que son partenaire avait commencé à emprunter tout en ajoutant d'une voix légèrement éclaircie : Ne fais pas cette tête, Nathan. Ce dans quoi tu t’engages pourrait te causer des problèmes si tu t’y rends seul. Visage souriant qu'il expose à son interlocuteur, il se pointe du doigt. C’est pourquoi je serais ton partenaire suicidaire. C’est plutôt un bon parti, non ? Tu pourras m’utiliser comme bouclier.
- Tu sais que mon bouclier en cas de problème c'est Sam ? Nathan lève les yeux au ciel. Si tu pouvais essayé de mourir sans traîner dans mes pattes en plus. Enfin fais comme tu veux, viens mais par pitié tais toi."
C'est plutôt un bon compromis, Dazai n'ayant rien à ajouter pour le moment. Il attend, rictus en coin, regard innocent, d'être rejoint et qu'on lui indique la route à prendre pour la nouvelle mission du duo. Dans sa tête, il sait ce dont est capable Sam - mais pas suffisamment pour en imaginer les limites. C'est pourquoi il préfère rester auprès de Nathan. L'expression "il vaut mieux être seul que mal accompagné" ne sort pas de nul part. Il aura beau dire, l'animal qui sommeille en le médecin est la compagnie dont il doit se passer pour avancer. Le détective est persuadé qu'avec le temps, la situation de Nathan se dégradera au fur et à mesure où Sam prendra la place qu'il souhaite.
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Nathan De Trémaine
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I will make you a cup of coffee as you're sleeping through the storm. Dancing sweetly keeps us steady through the storm. In the soft spring on the rough sea through the wind and winter cold. I can weather life forever. If I have your hand to hold. Keep me warm through the storm.
| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
Days pass by and my eyes they dry and I think that I'm okay, 'Til I find myself in conversation fading away. The way you smile, the way you walk. The time you took to teach me all that you had taught. Tell me, how am I supposed to move on?
Les jours étaient passés et les yeux de Nathan avaient séché depuis quelques temps. Il pensait que tout allait bien maintenant, que le pire était derrière lui. Sa situation actuelle ne lui plaisait pas vraiment mais il n'avait pas d'autre chose. Maintenant, il avait un toit, une famille, une femme et tout allait bien. C'était ce qu'il se répétait tous les jours et c'était ce qu'il se répétait actuellement pendant le repas qu'il avait avec ses parents et la famille De Trémaine. Cassandre était assise à côté de lui et participait à la conversation, souriante comme à son habitude. Nathan faisait de même parce que tout allait bien. Jusqu'au moment où il s'effaça de la conversation. Son corps était là mais son esprit autre part. Une pensée le foudroya, si fort qu'il en avait mal au cœur. Il sentit un poids sur sa poitrine et une douleur dans son estomac. Cette douleur, il la connaissait trop bien. Un souvenir venait de refaire surface dans son esprit, un souvenir qu'il essayait d'oublier. Un sourire, des conseils, des étreintes, de l'admiration et de l'amour. Comment était-il censé passer à autre chose ? Ces temps-ci il devenait tout ce qu'il détestait, désirant qu'elle soit non-loin de lui mais il savait que c'était impossible. L'esprit de Nathan s'amusait à faire revivre son fantôme encore et encore et quand son fantôme revenait le hanter, il avait cette pensée qui l'irritait énormément. Il souhaitait l'avoir à ses côtés encore aujourd'hui. Nathan était une épave sans elle, il était une épave depuis qu'elle était partie. Il avait essayé de mettre tout ça derrière lui mais il avait toujours été une épave après tout. Le coréen essaya rapidement de reprendre ses esprits pour reprendre sa conversation avec sa famille comme si de rien été.
Une fois la fin, une fois que tout le monde fut partie, Nathan décida de faire une petite ballade afin de se changer les idées et afin de digérer. Il parti alors comme il avait l'habitude de le faire, dans la forêt. Il marchait perdu dans ses pensées et toujours avec le cœur lourd. On lui avait toujours dit que le temps guérissait les blessures et que la douleur finirait pas s'en aller mais tout lui faisait penser à elle et cela venait par vague. Son rire, sa façon de prendre soins de lui. Parfois tout revenait à la surface et ça lui faisait mal. Un soupir sortit de sa bouche alors qu'il essayait de garder son sérieux tout en suivant le chemin de la forêt. C'était une question d'habitude, il ne quittait jamais les sentiers de la forêt par peur de revivre les mêmes horreurs encore et encore. Nathan était prêt à faire demi-tour pour rentrer au manoir Crawford mais une étrange magie l'attirait. Les yeux de Sam prirent le dessus alors qu'ils cherchaient cette chose qui l'intriguait. Nathan regardait un peu partout avant de finalement lever le pied gauche quand il remarqua qu'il marchait sur un collier. Quelque chose attira plus que son attention, ce n'était pas la magie qu'il dégageait mais plutôt son odeur. Nate connaissait cet odeur... Non impossible. Sun-Hee était morte comme tout le reste de sa famille comme son ancien lui. Cela faisait un moment qu'on ne l'appelait plus Min-Ho. Nathan se baissa alors vers le bijoux et le ramassa sans une once d'hésitation. C'était bien un bijoux que sa grande-sœur avait porté. Mais alors si il était là... Cela voudrait dire que...
Sans réfléchir, il s'enfonça dans la forêt à la recherche d'autres indices. Si sa sœur était encore vivante, il voulait la retrouver. Pourquoi il n'avait pas eu de nouvelles de sa part ? Des années que Nate pensait qu'elle était morte. Sun-Hee n'aurait pas raté l'enterrement de mère-grand, pour rien au monde. Cela voudrait dire qu'elle avait sûrement des problèmes, de gros problèmes. Et ce fût donc comme ça qu'il croisa Dazai qui s'était mit en tête de suivre Nathan pour lui apporter son aide. Le médecin avait fini par accepter tout en posant ses conditions. Il ne voulait surtout pas qu'un dépressif dans son genre l'empêche de retrouver sa sœur. D'ailleurs, Dazai n'avait pas besoin de savoir que c'était sa sœur. Nathan baissa finalement son regard vers le collier, perdu. Il y avait de la magie dedans, il se demandait pourquoi. Sun-Hee et Min-Ho venaient pourtant d'une famille basique. Enfin, là n'était pas la question. Il espérait juste que ce pouvoir l'emmener dans le bon endroit et qu'il retrouverait sa sœur. Il voulait la revoir encore, il avait besoin de sa grande-soeur. Alors il faisait aveuglement confiance au collier, plus qu'à Dazai en tout cas. Enfin, cela faisait une bonne dizaine de minutes qu'ils marchaient ensemble dans le noir et le japonais ne semblait pas vouloir le laisser seul. Pourquoi Dazai voulait-il l'aider ? L'agacement de Nathan redescendit un peu et il décida alors de prendre la parole afin de briser le silence.
« Dazai... Je peux savoir pourquoi tu m'accompagnes ? Ça change quoi pour toi que je le fasse seul. Je veux dire, on se connait à peine toi et moi. »
« Je sais, rien ne m'oblige à te suivre. En plus de ne pas être en service et que ton enquête ne concerne que toi, personne n'est au courant d'où je me trouve. S'il m'arrive quelque chose... » Il sourit en tournant son regard vers Nathan. « Tu seras le seul témoin. »
Nathan fronça les sourcils. La réponse de Dazai ne lui plaisait pas du tout. Il hésita un moment à lui répondre. Il pensait pendant un quart de seconde que Dazai voulait juste être gentil avec lui. Que pour une fois on se souciait de lui mais ol s'était lourdement trompé. Un long soupir sortit alors de sa bouche tandis qu'il marchait toujours tout en pointant le collier vers l'avant.
« En faite, c'est juste parce que tu as envie de mourir en paix. Tu aurais pu le faire seul dans un coin de la forêt. Il y a des créatures dangereuses qui traînent dans cette forêt. »
« Tu parles de toi ? » II laisse planer un temps, avant de soupirer : « J'ai pour coutume de ne pas déranger les autres lorsque je tente de me suicider. Si cela vient à arriver, je me rachète, voilà tout. Tu n'es pas la première personne à me retrouver embêté dans une situation instable où je souffre mais n'arrive pas à mourir. Dans la plupart des cas, les rencontres que je fais servent à celles-ci ou à moi-même. C'est comme un signe : à défaut de mourir, on m'incite à vivre pour aider celui qui a croisé mon chemin. » Il porte une main à son menton, lui même incertain même s'il apprécie l'idée. « Quelque chose comme ça du moins. »
Cette réponse le rendit en quelque sorte triste. Dans un sens, il comprenait ce qu'il voulait dire. Enfin, même si il ne savait pas ce que Dazai était en train de vivre actuellement, il le comprenait. Nathan fixant un moment le détective avant de se concentrer de nouveau sur le collier. Il entendit une branche craquer et directement, il tourna son visage vers là d'où provenait le bruit. Il grogna presque enfin... C'était Sam qui s'était mit à grogner à travers lui mais ce n'était rien de grave, un écureuil sûrement. Sam était peut-être familier avec les forêts la nuit mais Nate en avait toujours aussi peur alors il préféra briser le silence encore une fois.
« Tu veux vraiment mourir ? J'ai l'impression qu'au fond, tu t'accroche. »
« C'est la vie qui s'accroche à moi, tu veux dire. »
« Je comprends ce que tu veux dire. Désolé pour toi alors. »
Nathan afficha un petit sourire à Dazai essayant de s'excuser pour tous les mots méchants qu'il avait eu pour lui. Il jugeait mais au fond, il ne savait pas comment se sentait le japonais. Comment son esprit marchait mais le voir aussi surpris avait fait comprendre une chose à Nathan. Peu de personnes lui posaient ce genre de questions alors que Dazai ne le cachait pas qu'il voulait mourir. Peut-être qu'un jour le détective lui parlerait un peu plus de son ressentie en attendant, le collier le ramena à la raison. Ce bijoux avait été attiré par de la magie depuis le début de leur balade. Il sentit une magie puissante là où il se trouvait actuellement et pourtant il ne voyait rien. Il avait beau regarder autour de lui, ce n'était que la forêt. Il lâcha une injure.
« Elle est censé être là ! Le collier me dit qu'elle se trouve ici alors pourquoi je ne la vois pas ?! C'est comme si la magie se jouait de moi... »
Dazai fixa le collier un temps, se concentrant sur ce que pouvait ressentir Nathan. Il ferma les yeux et activa son pouvoir, une énergie bleuté l'entoura. Il capta la magie du collier puis celle qui se trouvait à ses pieds et en un rien de temps, il annula toutes traces de magie. Nathan regarda le spectacle d'un air surpris. C'était la première fois qu'il voyait les pouvoirs de Dazai à l'oeuvre. Nate était prêt à lui poser des questions dessus mais la terre s'écroula sous ses pieds et les deux asiatiques chutèrent dans le trou. Ils étaient maintenant coincés dans des galeries qui se trouvaient sous terre. Un vrai labyrinthe. Le médecin se tourna vivement vers Dazai.
« Tu m'avais pas dit que tu avais des pouvoirs ! Qu'est ce que tu viens de faire, pourquoi on est sous terre ? »
« Mon pouvoir s’appelle "la déchéance d’un homme". Il me permet d’annuler les pouvoirs que je touche. » Dit il en se relevant. « Tu l’aurais su si tu m’avais demandé. » il ironisa avant de balayer les alentours. « Impossible de voir à plus d’un mètre désormais, ça risque d’être compliqué. »
Nathan fixa un moment avant de claquer sa langue contre son palais.
« Vachement sexiste le nom de ton pouvoir. » Puis rapidement il tendit son téléphone vers Dazai avant de lui mettre dans sa main. « Dommage que ton pouvoir ne marche pas sur les malédictions, ça t'aurait empêché d'avoir la peur de ta vie. » un sourire satisfait se dessina sur son visage. « C'est un vrai labyrinthe ici mais grâce à l'odorat de Sam, on va pouvoir retrouver la personne rapidement. Alors surtout, suis-moi et ne touche à rien ! »
« Sam, hein… Oui, oui, je crois me souvenir. » il tapota son crâne avec nonchalance. « Un homme de confiance. Ah. » il claqua des doigts. « C’est vrai, ce n’est pas un homme mais une créature sauvage que je ne peux annuler grâce à mon pouvoir. Je me demande qui des deux domptent l’autre. »
Sur ces deux derniers mots et un regard noir lancé à Dazai, les asiatiques continuèrent leur chemin afin de retrouver la sœur de Nathan. Il se rapprochait d'elle, il le savait.
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Park Sun-Hee
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| Conte : Le petit chaperon rouge | Dans le monde des contes, je suis : : La sœur cachée
Load up on guns, bring your friends It's fun to lose and to pretend She's over-bored and self-assured Oh no, I know a dirty word
Ses sens étaient perturbés. Les sons se mélangeaient, tantôt les cliquetis de l'eau lui tapaient sur le système, tantôt celui des pas. Les odeurs de terre et d'humidité entravaient son odorat si sensible et le goût acre du fer résistait sur sa langue. Perdue, l'esprit embrouillée, la créature était incapable de concentrer son attention. Elle avait depuis longtemps cessée de grogner et de se jeter contre les barreaux de la cage qui la retenait. Du fond de sa mémoire, elle n'arrivait plus à se souvenir quand était la dernière fois qu'elle avait vu un rayon de soleil.
Comme un animal blessé, ses assaillants l'avaient abandonnés à la noirceur des galeries et à une faim incessante. Sans doute cela faisait-il des mois qu'elle était là. Ou au contraire, cela ne faisait que quelques semaines. A travers le brouillard de son esprit, elle se souvenait seulement ne pas avoir toujours été enfermée dans cette cage. Mais où était-elle avant ? Quelqu'un la cherchait-il ? Mais qui ? Tant de questions qui venaient à elle sans réponse. Peut-être avait-elle toujours été ici. Peut-être se berçait-elle d'illusions. Avait-elle vraiment connu la liberté un jour ?
La chose se tortilla sur elle-même. Qu'importe ce qu'elle avait été avant. Elle n'avait qu'une seule certitude. Elle voulait courir, chasser, déchiqueter ceux qui avaient oser la retenir. Elle rêvait de délivrance et de grand air. Et pourtant, tapis au fond de ses instincts les plus primaires, elle ressentait une émotion tout autre. Celle de la peur. La bête avait pourtant aspiré à s'enfuir à de nombreuses reprises. Pour cela, elle avait dû refermer ses mâchoires sur plus d'un. Malheureusement pour elle. Ils avaient toujours réussi à la récupérer. Impatients, ils avaient fini par l'enchaîner au sol avec des liens fait de mercure, annihilant toutes capacités d'utiliser ses dons naturels. Elle était ainsi redevenue une simple bestiole qu'il n'était pas difficile de malmener. Ereintée de recevoir des coups, elle s'était repliée sur elle-même, dans l'espoir d'être oublié. Son souhait avait fini par être exaucé, peut être trop bien même. Les geôliers s'étaient lassés d'une proie qui s'éteignait à petit feu. Dès ces instants, fini les visites, les repas et les martyrs. En échange du repos, ils lui avaient offert la solitude. Non pas que cela puisse déranger une créature de son espèce, mais elle savait au fond d'elle même, qu'elle frisait l'aliénation.
C'est alors qu'elle les entendit. Des bruits de pas. Loin de ceux qu'elle percevait à longueur de journée, ceux-ci étaient différents, ils s'approchaient d'elle. Par réflexe, elle découvrit ses crocs et enserra les grilles de ses griffes, faisant grincer certaines d'entre elles à son passage. Aucunes lumières ne laissait présager qu'un humain apparaîtrait dans les minutes qui suivraient et pourtant, elle cernait distinctement deux individus. Elle entendait des bribes de leur voix sans comprendre un traître mot de leur langage. Bientôt, une flamme se mit à vaciller dans sa direction. Les êtres venaient d'allumer un feu pour briser l'obscurité des lieux.
D'abord ébloui, la créature plissa ses yeux pour leurs laisser le temps de se rétracter et s'adapter à la luminosité. Chose faite, elle poussa de nouveaux grognements en observant ceux qui lui faisait face. Chacun des deux prirent une émotion indescriptible sur leur visage. A croire leur apparence, il s'agissait d'humain. Le renard renifla l'air ambiant. Rectification, l'un d'eux n'était pas tout à fait humain, comme elle, une odeur de pin et de forêt s'élevait de son corps. Elle étira ses fines lèvres à ce qui s'apparentait être un sourire. Que lui voulait-il ? Était-il son salut ?
Celui à l'odeur similaire parla en se rapprochant doucement de la cage. Incapable de comprendre leur langue, la créature inclina simplement la tête en surveillant ses moindres faits et gestes. Un geste brusque et elle l'attaquait. Non...à vrai dire, ce n'était pas tout à fait vrai. Cet être semblait vouloir lui ouvrir ce qui la retenait prisonnière. Bien, elle le laisserait faire, elle s 'occuperait de les égorger après.
Le goupil s'écarta lentement des barres de fer, autant que lui permettait la restriction des chaînes. Elle patienta que l'homme détériore la cage pour pénétrer à l'intérieur. Dès qu'il fut à sa portée, elle se jeta sur lui en claquant des dents. Surprise, l'être arrêta ses mains avec force. Cet homme n'était donc pas un simple humain. De ses yeux changeant constamment de couleur, elle fixa celui qui la retenait, tandis qu'il aboyait des sons à son compagnon. Le deuxième s'approcha à son tour. Elle découvrit de nouveau ses crocs dans la peur de ce qu'il lui ferait sans doute subir. Mais un simple filé de bleu s'échappa de ses doigts, puis il posa délicatement sa main dans ses cheveux. Il glissa ensuite vers son cou où elle sentit un objet se clipser autour de lui. Aussi, elle se cambra dans l'espoir de se dégage. Puis, le silence s'installa dans son esprit désordonné.
La jeune femme cilla, son corps semblait s'être alourdis et ses jambes cédèrent sous son poids. Fidèle à lui même, son frère l'accompagna dans sa chute. Aussitôt, elle lorgna son regard pleins de reconnaissance et d'amour fraternel. Elle étendit ses bras douloureux du port des chaînes autour de lui et pleura.
- J'ai cru que tu ne me trouverais jamais. Enonça-t-elle simplement au travers de ses sanglots.
Désormais, le brouillard qui avait figé son esprit semblait s'être retiré. Elle se souvenait de tout ce qui était arrivé. Cela faisait deux ans. Deux ans qu'elle était retenue ici. Il y avait quelques mois, ils avaient osé la sortir de sa prison faite de magie et n'avaient jamais réussi à la ramener dedans. Ils avaient perdu son collier et elle était devenu incontrôlable. Le mercure avait bridé toutes capacités magiques. Heureusement pour elle, sinon, elle aurait pu y passer. Sa forme animale n'avait aucun contrôle et peut être un minime instinct de survie. Elle les aurait certes tués, mais elle n'aurait pas survécu à tant d'effort.
Elle avait perdu l'espoir de revoir un jour son frère et ses amis dans un objet tout aussi étouffant que les galeries où elle se trouvait. Dans une dernière étreinte, elle s'écarta de Nathan en essuyant ses larmes qui irritait les plaies de son visage. D'un regard bleu azur passant au violent profond, elle détourna son regard vers l'homme qui accompagnait Nathan.
- Je ne sais pas qui vous êtes. Mais je vous remercie d'avoir aidé mon frère. Se rappelant presque l'endroit où elle se trouvait, elle fouilla des yeux la pénombre. Nous ne devons pas tarder, ils risquent d'être alerté tôt ou tard de votre présence ! Je... je n'ai pas vraiment le temps de tout vous expliquer. Et j'ai sans doute encore plus de questions que vous mais pour l'heure, nous devons tenter de sortir d'ici. Son regard se durcit, virant désormais au même noir que les yeux de Min-Ho. Et peut être tuer un ou deux des geôliers.
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Dazai Osamu
« The weak fear happiness itself »
| Avatar : Ji Chang Wook
There’s parts of me I cannot hide
I’ve tried and tried a million times La-da-da-de-da, la-da-da-de-da, la-da-da-de-da ~
Embracin' the madness
My devils they whisper in my ear
Deafenin' me with all my fears
Welcome to my darkside
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| Conte : Bungou Stray Dogs | Dans le monde des contes, je suis : : Osamu Dazai
Over the end and far away, we'll go. Never felt close to humans, still believe they're too savage.
Nathan compte beaucoup sur Sam alors qu'il n'est pour Dazai qu'un mauvais accompagnement dont il pourrait - devrait - se passer. Chaque pique que le détective profère est en majorité destiné au loup qui sommeille en l'homme, sans que ce dernier ne les intercepte en vol. En effet, les pensées du garçon sont de son côté toutes guidées par des inquiétudes. Cette personne, qu'il recherche, est peut-être en danger. Elle l'a déjà sûrement été pour ne pas avoir donné signe de vie depuis si longtemps avant qu'un indice ne les remette sur sa trace. Si faible est l'indice, si grand les espoirs renaissent. C'est disproportionnel. Dazai, ne connaissant pas l'affaire dans laquelle il s'est impliqué, n'en a pas tenu un mot, confiant face à l'instinct dont a fait preuve Nathan pour s'aventurer en forêt avec si peu d'informations. Et c'est bien vite que la disparition touche à sa fin.
Éclairés par une flamme seule, on n'y trouve pas matière à voir, pas de quoi visiter tout le lieu dans lequel ils se sont enfoncés. Cependant s'y discerne par des ombres une silhouette que le médecin reconnaît, s'efforce de ne pas manquer en écarquillant les yeux d'étonnement. Il est celui qui s'approche de la jeune femme en premier tandis que légèrement en retrait, Dazai observe la prisonnière avec méfiance et introspection.
Est-elle de la même nature que lui ?
La question s'y prête facilement. Les crocs ressortis et les pupilles dilatées, elle trouve en elle des similarités avec le poids que porte Nathan chaque jour, même s'il n'en montre rien. Le détective fronce un peu plus les sourcils lorsque le frère (il suppose déjà assez facilement la relation fraternelle entre les deux jeunes gens) ouvre la cage pour y pénétrer.
"Attends, Nathan -" Il grimace sans même finir sa phrase.
D'un côté, et même si cela n'arrange en rien le détective, son partenaire est le seul à vraiment savoir à qui il a affaire, en plus de pouvoir être protégé par Sam en cas d'attaque. Entre possédés, ils deviennent égaux et cela Dazai et son pouvoir n'y changent rien. Cependant, les années ayant passées, le suicidaire ne retire pas la possibilité que quelque chose ait changé du côté la jeune fille et que Nathan prenne les retrouvailles un peu trop à cœur, jusqu'à ne plus voir le danger qui se présente à lui. Elle ne semble pas vouloir prendre qui que ce soit dans ses bras si ce n'est pour vider l'être de son sang. D'ailleurs, l'élan qu'elle prend pour sauter au cou du garçon n'émane en rien l'amour qu'elle pourrait lui porter. Et comme prévu, en cas de danger, c'est Sam qui prend le dessus et permet une défense quasi-indestructible pour l'hôte principal du corps qu'ils partagent.
"Dazai fais quelque chose ! Tu peux l'arrêter, je le sais ! Elle n'est pas comme moi alors stop-là sinon on va y passer ! GROUILLE !"
Comme à chaque fois lorsque le loup est en chasse, les iris de Nathan changent de couleur et sa voix se fait plus grave et rauque. Son vocabulaire et son intonation varient légèrement et c'est dans ces conditions que Sam presse Dazai à utiliser à nouveau son pouvoir pour les aider. Ils ont parfaitement conscience que c'est pour Nathan qu'il le fera. Le détective s'est attendu à ce que, pour survivre, l'esprit prenne le dessus sur l'être humain. Il s'étonne néanmoins de ce qui lui est affirmé sans pour autant être expliqué dans les détails. La jeune fille ne serait donc pas possédée comme Nathan l'est de Sam ? Alors que s'est-il passé pour elle ? Les réponses viendront après. Il songe mais Dazai n'a pas assez d'informations pour répondre à ses propres questions, il sait tout juste que ce n'est pas un piège qui pourrait se retourner contre lui et que Sam, retenu par Nathan, a tout intérêt à coopérer avec lui pour sauver la sœur. C'est pour quoi il ne se presse pas à le sortir de sa position délicate et avance nonchalamment vers l'intérieur de la cage pour lever une main vers la portée disparue. Avant même qu'elle n'écarte la mâchoire pour mordre l'individu qui la menace, elle se trouve aveuglée par une lumière bleuté qui l'invite à l'apaisement. Portée doucement à son cuir chevelu, dès lors que la paume de Dazai frôle sa cible, celle-ci se retrouve dépourvue de tout pouvoir et reprend - peu à peu - conscience. Entourée de son collier, elle se retire de l'étreinte du jeune inconnu, l'esprit éclairci. Elle reconnaît Nathan, se trouve rassurée qu'il l'ait enfin retrouvé. Pendant ce temps, le détective cherche encore à comprendre les faces sombres de l'histoire même s'il devine qu'elles leur seront bientôt dévoilée. Elle le lui confirme après l'avoir remercié. Il aurait ri de cette politesse qu'il ne retrouve pas chez le frère si elle s'était arrêtée là, mais ce qu'elle enchaine le ramène vite à la réalité.
"C'est que vous n'êtes pas frères et sœurs pour rien. Il soupire en plongeant les mains dans ses poches. Nous n'avons croisé personne en entrant ici. Tu es bien sûre de ce que tu avances ? Si c'est bien le cas, alors c'est votre odorat qui nous les localisera et nous guidera vers la sortie. Il n'y a pas besoin de verser le sang inutilement. Sortant de la cage, il se permet de reprendre. Surtout que tu as récupéré tes esprits maintenant ? Le regard légèrement éclairé par la flamme, toisant celui de la jeune fille. Tu as toujours envie de tuer ?"
- Votre arrivée ici est plus qu'étrange. Vous auriez déjà du être intercepté. Vous êtes sûrs que vous n'avez rien remarqué tous les deux ? Son regard s'éclaircit d'un rouge sang à faire frémir ceux qui avaient osé s'en prendre à elle. Tant que je garde le collier. Je n'ai aucun risque de tuer par accident. Mais si tu avais été enfermé autant que moi, tu aurais envie de t'occuper de certaines personnes."
Ce qu'elle avance est beaucoup plus humain qu'animal, ce qui étrangement rassure Dazai plus qu'il ne s'en soucie. Il y a, de toute façon, chez l'Homme, une sauvagerie méthodique retrouvée dans aucune autre espèce animale - ce qui rend celle-ci unique et effrayante à la fois. La vengeance est normale sans pour autant dire qu'elle soit juste. Néanmoins, sur l'instant, ce qui inquiète le détective n'est pas la jeune fille en elle-même mais plutôt le piège dans lequel ils seraient tombés en allant la secourir. Parce qu'il est évident que suite à son témoignage, quelque chose cloche.
"Vous êtes toujours vivants ?"
Dazai a tourné la tête pour retrouver la silhouette à qui appartient la voix. Bien vite, son regard se pose sur trois hommes armés. Chacun vise d'un pistolet un membre du trio. Le même individu reprend d'un sourire.
"Je pensais qu'en tentant de la prendre, vous vous feriez dévorer mais apparemment je m'étais trompé. Elle est même devenue plus docile. C'est toi qui l'a dressé ?" Il se moque.
Toujours les mains plongées dans ses larges poches de manteau, le sourire à son tour perlant au coin des lèvres, le détective observe les gardiens comme une arrivée attendue et préméditée de quelques secondes seulement.
"Il ne faut jamais sous-estimer ceux qui s'engagent dans un combat sans armes apparentes. Par contre, ceux qui pointent leur pistolet à tout bout de champ sont généralement les plus faibles de la bataille."
Le geôlier grimace.
"C'est de nous que tu parles là ? T'as cru que t'étais en position pour rire ?!"
Puisqu'agacé, les actions de l'homme armé deviennent prévisibles et c'est sans attendre que celui-ci appuie sur la gâchette au moment où Dazai tend à se décaler sur le côté. Il va encore tirer deux fois, une fois un peu plus en bas et l'autre en centrant rapidement la pointe de son arme sur le torse du détective qu'il réussit tout de même à rater.
"Dites-moi, lance alors d'une moue le suicidaire raté à l'attention de ses compagnons. Vous comptez attendre que je me fasse tirer dessus avant d'utiliser vos compétences de combat ? Ce n'est pas très reconnaissant de votre part ~"
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Park Sun-Hee
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Les yeux de Sun Hee se plissèrent lorsqu'elle se mit à fixer l'homme qui accompagnait son frère d'un regard bleu azur. Il semblait se complaire de la situation. Qui était ce drôle de bonhomme ? Dans ses souvenirs, Park n'avait jamais rencontré un tel homme dans le cercle d'ami de son petit frère. Depuis combien de temps le connaissait-il ? Était-ce un ami ? Le renarde ignorait beaucoup de choses, mais en voyant l'anneau placé à la main gauche de son cadet, elle se doutait bien qu'elle n'avait pas disparu depuis peu de temps. Depuis combien de temps était-elle cachée sous terre ?
Un frisson lui traversa le corps. Qu'était-elle devenue tout ce temps ? L'idée de ce qu'elle avait pu manquer dans la vie de ses proches l'angoissait. Qu'était-il advenue de chacun ? Elle avait l'impression d'être partie depuis des mois. Mais peut être est-ce plus. Anxieuse, elle encra son regard dans celui de Nathan.
- Depuis combien de temps ai-je disparu ?
Malheureusement, personne ne pu répondre à sa question. Les gardiens, qu'elle trouvait bien silencieux jusque là, venaient de choisir leur moment pour faire une entrée théâtrale. Tout s'expliquait, ils n'avaient pas choisi de se manifester auparavant car ils étaient persuadés qu'elle s'occuperait elle-même de déchiqueter les hommes venu la récupérer. A vrai dire, elle même l'aurait cru si elle n'avait pas découvert le nouveau compagnon de Nate. Cet homme était un sacré coup de pouce pour empêcher ses crises bestiales.
Sur leurs gardes, Sun et Nate hochèrent la tête prêt à attaquer au moindre instant. Dazai quant à lui, semblait parfaitement calme, comme s'il maîtrisait la situation. Park pencha la tête sur le côté, elle n'arrivait décidément pas à cerner le spécimen que représentait cet inconnu. Est-ce que tout cela n'était qu'un jeu pour lui ?
Sa mâchoire se décrocha presque lorsqu'il esquiva sans grande difficulté les balles servit par la garde. Qu'était-il ? Elle n'avait pourtant flairé qu'une odeur humaine, certes avec un don certain, mais humain tout de même. Jusqu'où s'étendait son pouvoir ? Il semblait parfaitement capable d'anticiper la moindre décision prise par les geôliers. Avait-il aussi anticipé les mouvements de Park ? Était-il en capacité de voir l'avenir sur un court terme ?
Lorsqu'il se tourna vers elle, la renarde émit un grognement. Il n'avait donc pas la capacité de se défendre ? Il était vrai qu'elle et son frère était des êtres fait pour se battre. Ils avaient été contaminés par des esprits vengeurs, naît pour la violence et la peur. Cependant, contrairement à Nathan, Sun-hee n'avait jamais fait qu'un avec son esprit. Peut être était-ce dû au réceptacle. Mais elle avait développé comme une allergie à sa propre magie. Elle avait d'ailleurs eu de la chance de ne pas mourir sans le port de son collier. Néanmoins, même si elle l'avait retrouvé, une forte utilisation de ses pouvoirs risquaient de la tuer. A moins que...
- Dazai c'est ça ? Quelle est ta capacité ? Comment as-tu fais pour que je retrouve mon état normal sans le collier ? Penses-tu que tu pourrais le refaire ?
Lui laissant à peine le temps d'acquiescer, Park concentra l'énergie magique dans son corps. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas laissé ainsi parcourir ses veines. Elle se sentait à la fois pleine de vitalité, empli de puissance. Mais tapis derrière ce faisceau de pouvoir, elle ressentait le goût âcre de la mort venir chatouiller ses papilles.
- Je vais condamner l'entrée que vous avait utilisé. A mon signal, courrez dans l'autre sens. Nous allons devoir trouver une autre sortie. Ne vous arrêtez sous aucun prétexte tant que vous n'êtes pas à l'abris de l'éboulement. Tuez tout ce qui vous en empêche.
Ses yeux couleurs sables se posèrent une dernière fois sur eux dans l'attente d'un signe d'acceptation. Elle gonfla alors la cage thoracique et chargea ses cordes vocales. Sans un regard en arrière, elle ouvrit la bouche et hurla. Condamnant les gardes à une mort certaine au son de sa voix.
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Nathan De Trémaine
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I will make you a cup of coffee as you're sleeping through the storm. Dancing sweetly keeps us steady through the storm. In the soft spring on the rough sea through the wind and winter cold. I can weather life forever. If I have your hand to hold. Keep me warm through the storm.
| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
Days pass by and my eyes they dry and I think that I'm okay, 'Til I find myself in conversation fading away. The way you smile, the way you walk. The time you took to teach me all that you had taught. Tell me, how am I supposed to move on?
Depuis combien de temps ai-je disparu ? C'était une réponse qu'il ne voulait pas donner à sa sœur et heureusement pour lui, il n'en avait pas le temps. Son physique ne suffisait pas à Sun-Hee pour qu'elle comprenne que cela faisait bien trop longtemps qu'elle avait disparu ? Nathan ne voulait pas lui apprendre toutes les nouvelles. Grand-mère était morte depuis presque deux ans maintenant et il était marié avec Cassandre. Les De Trémaine avaient longtemps été les employés de leur mère alors il ne savait pas si sa sœur allait bien prendre la nouvelle. Enfin pour le moment ce n'était pas la question. Les gardes avaient fait leur arrivé sûrement pour vérifier que la malédiction de Sun-Hee n'avait pas tué ses sauveurs. Une colère sans nom traversa le corps de Nathan. Il avait envie de broyer ces hommes, de laisser Samuel se charger de leur cas mais il se retenait. La vie de sa sœur était en jeu et celle de … Dazai aussi. Même si le détective n'avait pas besoin de lui pour se faire tuer. Sa grande bouche aura raison de lui un jour. Nathan avait même remarqué l'incompréhension dans le regard de sa sœur. Elle devait sûrement se demander pourquoi cet imbécile était là avec lui. Nathan se posait la même question à vrai dire. Partout où il allait, Dazai était là. Il ressentait même l'envie de se servir du détective comme bouclier pour sortir de ce merdier mais il se retenait. Ce n'était pas le moment de faire n'importe quoi. Heureusement les Park étaient là pour réfléchir correctement à un plan au lieu de jacasser comme était en train de le faire Dazai.
Nathan entendit la question de sa sœur en rapport sur les pouvoirs du détective et il comprit immédiatement ce qu'elle avait en tête. Il n'aimait pas trop cette idée, il ne voulait pas que sa grande sœur se mette en danger à cause d'eux, ils allaient pouvoir s'en sortir tous les trois sans prendre de risque non ? Enfin il n'eut pas le temps de donner son avis sur le plan de Sun-Hee, qu'elle s'exécuta. Elle allait utiliser ses pouvoirs dans très peu de temps, elle attendait juste une chose, l'acceptation de son plan. Nathan poussa un petit soupir avant de hocher doucement la tête. Ils n'avaient pas d'autres choix de toute façon. Elle devait se servir de sa malédiction, tout comme Nathan devait se servir de la sienne. Sam se déplaçait bien plus vite que lui et il allait pouvoir aider Dazai à s'en sortir vivant. Non. Je refuse de prendre ce machin sur mon dos. Il veut crever de toute façon alors laisse-le pourrir ici.
« Discute pas, Sam. On doit sortir d'ici et vite. Si tu le fais pas, je vais mourir. »
Il entendit Sam grogner et il comprit que la bête venait d'accepter silencieusement. Il n'avait pas le choix de toute façon. Si Nathan mourrait, Sam aussi. Le coréen se mit à grimacer quand sa sœur se mit à hurler sur les ennemis qui s'écroulaient face à la puissance de son attaque. Sans réfléchir, le coréen attrapa la bras de Dazai avant de se mettre à courir. Ils étaient beaucoup trop lent. Le tunnel autour d'eux commençait à trembler faisant comprendre que ce n'était qu'une question de temps avant que tout ne s'effondre. Nathan tourna une dernière fois son visage vers sa sœur tout en affichant une petite moue puis sans réfléchir il se mit à lui hurler une phrase en espérant qu'elle puisse l'entendre.
« TU N'AS PAS INTERET DE MOURRIR ! » Il serra sa mâchoire afin de se reprendre avant de tourner son visage vers Dazai qui courrait à ses côtés. « Tu vas devoir grimper sur mon dos, enfin sur celui de Sam. »
Nathan hocha vivement la tête alors que petit à petit son corps changea. Ses yeux, ses dents, ses griffes et puis son aspect. Le coréen assez discret laissa place à un loup noir de 3m50 de haut. Samuel posa son regard doré sur le détective avant de grogner. Il voulait le croquer, l'éventrer mais il avait promis à Nate de le faire sortir d'ici. Alors sans attendre, Sam freina brusquement laissant le temps à Dazai de monter sur son dos. Il mit un moment avant de le faire, sûrement à cause de l'hésitation mais une fois sur son dos le loup reprit sa course. Il courait de plus en plus vite vers la sortie avant de s'arrêter brusquement quand il remarqua la présence d'une dizaine de gardes. Sam poussa un grognement avant de lever la tête vers Dazai.
« C'est pour ça que tu avais posé la main sur Nathan la première fois que ses yeux ont changé de couleur ? Tu voulais éteindre son pouvoir comme tu l'as fait avec sa sœur ? »
Un rire malsain sortit de la bouche de Sam alors qu'il se jeta sur les hommes qui se trouvaient en face de lui et sans pitié, il les tua. Il se jeta sur le premier et lui arracha le cou. Le deuxième se fit éjecter contre le mur et décéda sur le coup et le reste mourrait sous les longues griffes du monstre. Une fois que Samuel avait fini son nettoyage, il reprit sa course comme si de rien été. Son but était de sortir d'ici en un seul morceau, il s'en fichait des autres. Enfin... Il tolérait Sun-Hee alors elle avait intérêt de survivre à ce plan suicidaire mais le reste n'importe peu pour lui. Le loup arrêta finalement de courir quand il ne sentait plus de danger autour d'eux. Le plafond ne menaçait pas de tomber sur leur tête et il ne sentait pas l'odeur d'humain dans les alentours. Hormis celle de Dazai. En parlant de cet imbécile, Sam força ce dernier à descendre de son dos puis son attendre, il lui grogna dessus afin de lui faire comprendre qu'ils n'étaient toujours pas en bon terme. Puis sans attendre, il se mit sur ses deux pattes arrière.
« Sache que tu ne peux pas te débarrasser de moi comme ça. Tu ne peux pas aider Nathan à se débarrasser de moi non plus. Nos âmes sont collés et pour la vie. Tu te débarrasses de moi, tu te débarrasses de Nathan. J'espère que les choses sont assez claire pour ta cervelle de moineau. »
Il se pencha vers Dazai montrant ses crocs.
« J'ai promis à Nathan de ne pas te croquer aujourd'hui mais ça ne veut pas dire que tu es sauvé. Enfin pour le moment on doit trouver une sortie et Sun-Hee aussi. »
Il se remit sur ses quatre pattes avant de marcher tranquille aux côtés de Dazai, pour une fois qu'il n'essayait pas de le tuer. C'était un miracle. Le loup resta silencieux un moment avant d'adresser de nouveau la parole à Dazai.
« Je pensais que ton seul pouvoir était d'agacer tout le monde ou d'être incapable de tuer malgré ton avis mais je dois avoué, je t'ai mal jugé. Tu reste un bon à rien mais avec des pouvoirs. Tu sais faire autre chose ? Parce que si c'est juste ça, c'est pas vraiment impressionnant. C'est pratique mais pas fou. »
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Dazai Osamu
« The weak fear happiness itself »
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There’s parts of me I cannot hide
I’ve tried and tried a million times La-da-da-de-da, la-da-da-de-da, la-da-da-de-da ~
Embracin' the madness
My devils they whisper in my ear
Deafenin' me with all my fears
Welcome to my darkside
•••
| Conte : Bungou Stray Dogs | Dans le monde des contes, je suis : : Osamu Dazai
Over the end and far away, we'll go. Never felt close to humans, still believe they're too savage.
Le détective commence à comprendre ce qu'il se passe. Pas à l'échelle du kidnapping et de la séquestration de la sœur de Nathan, mais plutôt à l'échelle des pouvoirs de cette dernière et en quoi peut intervenir. En effet, sa faculté à annuler la magie - une sorte d'anti-pouvoir - permettait dans le cas de Sun-Hee de réguler les siens qui devenaient incontrôlables sans la présence du bijou que le médecin lui avait rapporté.
"Je le referais autant de fois que nécessaire."
Il le peut, alors pourquoi ne pas le faire ? Son pouvoir est davantage utile que l'ennemi ose le croire. Dans son monde, c'est une compétence qui n'a que rarement été vue. Même l'Europe n'habitait pas un porteur comme Dazai. Aujourd'hui, évidemment, l'effet n'était plus le même. Plus rien ne se faisait rare, singulier, unique... Tout le monde trouvait sa copie conforme pour des contes qui s'inspiraient entre eux et suivaient des schémas dont seuls les créateurs connaissent le secret. Dieu ? Non, il n'y avait que des hommes pour imiter son voisin.
Il faut être aveugle ou complètement idiot pour ne pas ressentir et comprendre la force que dégageait les deux maudits ensemble. Ce n'est pas la première fois qu'ils se battaient contre le reste du monde, à supposer que ça ne soit pas la première fois non plus que celui-ci se retourne contre eux. À côté, le jeune enquêteur est un parasite, un bouffon qui ne sait où trouver sa place. Du moins, il pourrait le croire s'il tentait de s'incruster à cette parfaite harmonie fraternelle qui l'accompagne, mais heureusement pour lui, il ne cherche rien de tout ça. Face à l'ennemi, il savait dors et déjà que sa position n'était pas à l'attaque et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait laissé Nathan et Park prendre le relais sur la mission. Ils savaient ce qu'ils faisaient et finalement, le seul obstacle qui pouvait réellement les mettre en danger, du point de vue de Dazai, c'était Sam.
Dans l'élan de la course, la voix de Nathan s'élève et le détective devine que ce n'est pas à lui que sont adressés les propos. On oublie trop facilement qui dort à l'intérieur de lui. La proposition - que dire : l'ordre - qui lui est par la suite donnée étonne Dazai qui répond par une mine déconfite.
"Ta sœur n'a pas intérêt de mourir, par contre moi ça ne pose aucun problème ? Et alors que la transformation du chirurgien commence, le garçon se referme sur ses réticences. D'accord, je n'ai donc pas le choix."
Malgré ses hésitations, le suicidaire (et il l'était à cet instant) se décide à grimper sur les dos de la bête. L'accélération de celle-ci a pour effet de faire jaillir quelques complaintes de la part du cavalier.
"Ce n'est pas très confortable..."
La seconde d'après, Sam s'arrête brutalement sous le cri retenu de Dazai qui s'aplatie contre le pelage de sa monture. Des hommes sont postés face à eux et les paroles de Park prennent tout leurs sens. Tuez tout ce que qui vous empêche de vous échapper.
Pour avoir été mafieux, pour avoir tenté la mort, s'en être approchée à un point tel qu'il en devient frustrant qu'elle lui échappe à chaque tentative, Dazai ne scille pas à la décapitation des hommes qui bravent Sam. Ils n'ont même pas la possibilité de s'enfuir lorsque réalisant l'impossibilité de gagner en combat rapproché avec lui. Le détective regarde la scène comme spectateur responsable. Il aurait été lâche de fermer les yeux alors que lui est présent et ne craint pourtant rien. Face au loup, il n'aurait pas survécu. Il n'aurait aucune chance, c'est vrai. Sam n'a pas tord, lorsque dans les bureaux de l'entreprise partenaire à la Mafia Portuaire, Dazai avait tenté de le faire disparaître ne serait-ce qu'une seconde par le biais de sa magie en vain, non seulement il cherchait à analyser la menace que ce qui n'était encore qu'une voix dans l'esprit de Nathan pouvait représenter. Mais il cherchait également à se défendre - lui - par les moyens qu'il possédait. Ça n'aura pas fait grand effet. Après avoir vu l'ampleur de la forme de Sam, le détective doit se rendre à l'évidence qu'il ne fait aucunement le poids face à lui. C'est la mort assurée s'il le provoque.
"Ça va, ça va, je descends... Il se dépêche et retombe sur ses pieds en réalisant, par la même occasion, le mètre qui sépare la créature du sol. Tu as fait un massacre... Y as-tu pris du plaisir ou n'est-ce que par formalité pour t'échapper que tu les as tous tuer ?"
Le regard de Dazai se redresse sur Sam pour terminer sa question, ainsi remarque-t-il la proximité que ce dernier prend soudainement avec lui. Ah, c'est déjà la fin ? Ça n'étonnerait pas le suicidaire que le loup l'évince de la partie en un coup de pattes. Bien au contraire, il y aurait tout à y gagner vu comment Dazai pointe du doigt l'esprit qui ronge l'existence de Nathan. Si l'un n'apprécie pas l'autre, c'est réciproque.
"Je vais devoir remercier Nathan pour me laisser la vie sauve aujourd'hui alors. Ironise-t-il sans y adresser un sourire.
S'engage une marche déconcertante entre les deux nouveaux partenaires - inhabituels. Du côté de l'asiatique, aucun mot ne sort alors qu'il se concentre sur les sorties envisageables mais aussi aux compétences décuplées de Park qu'ils avaient laissés seule pour gérer très majoritairement l'ennemi et l'embuscade qu'ils avaient dû créer à l'entrée. Il n'en avait rien dit sur l'instant mais la puissance de la jeune femme ne devait pas être sous-estimé pour procéder à cette division stratégique. Qui est-elle ? Et pourquoi n'est-elle réapparue dans la vie de son frère seulement maintenant ? Quelqu'un d'autre tirerait-il les ficelles ?
C'est finalement Sam qui brise un silence plutôt reposant pourtant lorsqu'on songe aux cris de douleurs des hommes de tout à l'heure. Dazai ne le pensait pas si bavard.
"Non, c'est bien mon seul pouvoir. L'anti-pouvoir. J'annule la magie des autres, qu'importe soit-elle, tant que je suis en contact avec celle-ci ou son possesseur. Je te suis sur le fait que ce n'est pas une capacité très utile à moins que je reste en position défensive et n'attaque pas. Dans le cas contraire, elle m'est inutile."
Le suicidaire n'en rajoute pas davantage, pourtant sait-il à quel point il pourrait. Il est redouté et cela bien au-delà de son pouvoir. On entendait de lui, lorsqu'encore posté à la mafia portuaire, des rumeurs qui éloignaient les provocateurs naïfs. La pire chose qui pouvait leur arriver, c'était bien d'être l'ennemi d'Osamu Dazai. Étrange pourtant, il ne s'est jamais considéré comme un danger sauf pour lui-même. Ce qui fait la force qu'il ne montre jamais, c'est sa capacité de discernement et d'adaptation dans n'importe quelle situation, de quoi toujours renverser celle-ci à son avantage. Il ne s'en vante pas, il n'y a rien à vanter à savoir. Rien du tout.
"Tu pourrais très bien en finir avec moi rapidement, tu sais ? Qui t'oblige à chercher une autre sortie ? Tu pourrais très bien dire que tu n'en as pas senti ou bien en créer une si fragile que les murs s'effondreraient sur moi à l'instant où je passerais dessous. Comment Nathan pourrait-il te blâmer d'un sort que tu n'as pas pu prévoir ? Tu ne penses pas ? Il sourit légèrement. Après tout... Ce ne serait pas la première fois que tu n'en fasses qu'à ta tête au détriment de ce qu'il souhaite. Ça ne doit pas être facile tous les jours ! Cohabiter avec un homme et ne pas forcément avoir les mêmes besoins alors que sans l'un, l'autre meurt. C'est bien ça ? Vous dépendez l'un de l'autre ? Finalement tu pourrais très bien me tuer, que ferait Nathan contre toi ? À l'entendre, on pourrait croire qu'il a l'ascendant et que tu n'es qu'un outil qu'il agite dans le danger et cache le reste du temps. Ses pas s'arrêtent dans une croisée de chemins. Il se tourne vers Sam et ressent un courant d'air frais léger. Mais ça tu dois déjà avoir eu le temps d'y réfléchir. Oooooh, mais ne serait-ce pas une sortie que j'entraperçois là-bas ?"
Il se détourne du loup-garou comme on se détournerait d'un lampadaire et prend ses aises dans un territoire inconnu. Ce que sait cependant le détective et ce que doit sentir à l'heure actuelle Sam, l'un pour ses intuitions et l'autre ses sens développés, c'est qu'au bout de ce couloir, la sortie n'est pas la seule chose qui les attend. Les murs ont des oreilles et l'ennemi n'est pas si mal organisé qu'ils ne le laissent paraître. Dazai sait très bien qu'une fois arrivée au bout du parcours, il sera fusillé sur place et cela sans que son pouvoir ne lui soit d'aucune utilité. S'il marche vers ce danger malgré tout, c'est dans l'intention de cette perche tendue directement à la créature de compagnie qui l'a protégé tout à l'heure.
D'ailleurs, il claque deux doigts pour l'appeler.
"Tu attends quoi ?"
Sam lui a dit qu'il lui laissait la vie sauve de part Nathan et la mission. Autrement dit, sa vie ne tient déjà qu'à un fil pour le suicidaire bavard. Le loup a de l'ego, le chirurgien des principes... Il est plus fort que Dazai que de savoir si l'un prendra le dessus sur l'autre pour venir le sauver ou bien si Sam fera ce qu'il lui a été conseillé : ignorer et laisser faire. Qui pourra t'en blâmer ?
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Park Sun-Hee
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« TU N'AS PAS INTERET DE MOURRIR ! »
Voilà une phrase qui ne pouvait qu'arracher un sourire sur le visage de la renarde avant qu’elle ne se mettre à hurler à pleins poumons. Laissant sa voix se répercuter contre les parois du souterrains, Sun Hee commença par fragiliser la structure. Dans un second cri, elle la ferait s'effondrer. Certains pourraient penser que cet acte était du suicide, et peut être aurait-ce pu l'être si la jeune femme n'avait pas eu foi en ses capacités. Elle n'était pas vantarde, loin de là, mais elle croyait sincèrement que sa rapidité sous forme animale lui permettrait de s'échapper d'ici. A vrai dire, elle n'avait nullement envie d'être écrasée sous le poids des roches et il était hors de question qu'elle retourne docilement en cage. Maintenant qu'elle était sortie de sa prison, elle n'était pas prête d'y retourner.
Le deuxième hurlement s'abattit alors sur les murs, envoyant valser par la même occasion et sans ménagement les humains qui avaient cru prendre le dessus sur la bête pendant de long mois. Cette fois-ci, le coup avait eu l'effet escompté. Des débris commencèrent à se détacher des parois pour s'écraser au sol. La renarde ne devait pas s’attarder. A peine avait-elle repris son souffle, qu'elle entama sa douloureuse métamorphose. Son nez s’étira, puis sa nouvelle forme l’imposa à chuter, se retrouvant sur ses quatre pattes. Son pelage s’éclaircit au fur et à mesure qu’il recouvrit son corps. Sous le bruit des os qui craquaient, elle devînt renard. Celui-ci, loin d'être aussi impressionnant et garou que son frère, mesurait tout de même dans les 1m70. Ce qui suffit à dissuader les chasseurs qui ne se sentaient pas capable de régler deux dangers vitaux en même temps. Alors sans un regard en arrière, ni aucune pitié, elle abandonna les humains à leur triste sort.
Courant aussi vite que possible, elle s’époumona à retrouver les deux hommes. Ils devaient certes avoir mis de la distance afin de se mettre à l’abris, mais il n’était pas possible qu’ils aient déjà rejoins la surface. Ils devaient forcément se trouver encore dans les galeries. Elle n’avait pas donné assez de puissance dans sa voix pour que l’entièreté de ces dernières s’effondrent. Elle avait peut être écarté le contre-temps des chasseurs, mais elle allait devoir vite leur mettre la main dessus si elle ne voulait pas qu’ils rencontrent de mauvaises surprises.
Il aurait été plus intéressant de croire que Sun-Hee avait pisté son frère et son ami douteux grâce aux champs magnétiques. Mais il n’en fut rien. Elle les débusqua simplement parce qu’elle reconnut les grognements du loup se répercuter contre les murs. Fonçant à vive allure, la jeune femme empêcha in extermis le Grand Méchant Loup de dévorer le Petit Détective. Voilà qui aurait été bien fâcheux. Mais quelle idée avait pu passer à travers l’esprit de Sam pour lui donner envie de se faire les crocs. Retrouvant rapidement une forme humaine sous le symbole de la joie et la bonne humeur, la renarde pointa d’un doigt accusateur les deux hommes.
- Vous ne trouvez pas que nos vies sont assez en danger sans que vous ayez besoin d’en rajouter ? Je n’ai clairement pas envie d’avoir une explication sur la raison de vos chamailleries. Mais si je peux en croire ton air filou, je dirais bien que tu as cherché Sam. Ce n’est vraiment pas une bonne idée. Surtout maintenant. J’ai besoin de vous deux et en un seul morceau de préférence. Je ne souhaite pas devoir recoudre quelqu’un comme sur un champ de guerre. Si cela est encore possible après la perte d’un membre.
S’installant sur un rocher jonchant le sol non loin de là, Sun-Hee adopta une posture réflexive.
- Sans grand étonnement, ils ont remarqué notre « sortie ». Les chasseurs n’étaient que du menu fretin, des humains sans grandes capacités intellectuelles. Mais avec l’éboulement des galeries, j’ai sans aucun doute alerté la plupart des choses qui se trouvent sous terre. Nous allons bientôt être au centre de l’attention et j’ai besoin que vous soyez aux courants des êtres qui peuvent être présent ici.
L’asiatique releva la main avant que l’un des deux ne puisse intervenir.
- Vous devriez vous en douter, mais je suis loin d’être la seule « créature » qui les intéressaient. Même si j’ai vécu dans un véritable brouillard pendant un certain lapse de temps. Je me souviens très bien que je n’étais pas un cas à part. Nous étions peut être des dizaines, et chacun à subit son lot d’expériences. Pour je ne sais quelles raisons, je n’ai pas vraiment été exploité du côté « scientifique ». Mais d’autres ont pris un sacré coup. Je pense qu’il doit s’agir d’êtres ayant habité à Storybrooke aussi. Malgré tout, si mon état second était dû à ma malédiction, certains ont été rendu monstrueux. Je ne sais pas de quoi ils sont capables mais à mon avis, la traque doit forcément faire partie de leurs compétences. Nous ne devons pas trop rester statique jusqu’à temps de trouver une sortie. L’éboulement a dû les ralentir, mais ce ne sera pas définitif. Trois solutions s’offrent alors à nous, soit nous nous échappons. Soit, elles nous retrouvent et nous les combattons ou alors… on tente de les guérir.
Son regard se concentra sur l’asiatique qui accompagnait son frère.
- Si tu as su le faire sur moi, peut être que ton pouvoir marchera aussi sur les autres. Cependant, je ne suis pas sûre de vouloir patienter ici pour vérifier cette théorie. Maintenant que votre entrée est condamnée, je n’ai aucune idée d’où nous pourrions sortir. On va donc prendre un chemin parmi d’autres et voir où cela nous mènera. En espérant que ceux qui ont construit ces tunnels n’étaient pas adeptes des labyrinthes.
Frappant sur ses jambes, Sun-Hee se releva dans un bond.
- Bon. Si nous sommes tous d’accord sur le déroulement de notre évasion, alors allons-y !