Un réveil c'est quand vous ouvrez les yeux, que vous laissez de côté la fiction pour rejoindre la réalité. Mais parfois, quand vous vous réveillez, il vous arrive de penser que vous rêvez encore, ou plutôt vous aimeriez bien que ce soit le cas...

Noir tout était noir, bizarrement cette couleur m'était familière, puis ma vue s'éclaira quelque peu. Mais c'était un peu comme si j'étais dans un brouillard, tandis que j'entendais comme des sons diffus. Peu à peu, je revins à moi, je me souviens même au début que j'avais tenté de me relever, mais en vain, j'étais trop faible. Je me laissai donc retomber sur quelque chose de... Moelleux. Sous la surprise, je me relève bien vite, la dernière fois que je me souvenais d'être consciente, ce n'était pas dans mon lit. Mais je m'étais relevé bien trop vite, car une douleur aiguë me prit à la tête. Je me mis à gémir de douleur en grimaçant ma tête entre mes deux mains. Quand la douleur disparut, et que ma vue et mon oui i revinrent enfin à la normale, je m'assis en m'adossant à la tête de lit. Je me mis à contempler mon environnement : tout était sombre, car les rideaux étaient tirés, les murs en absence de lumière me semblaient noirs, à vrai dire, pour moi tout était sombre sauf le lit, dont la couverture était faite de satin rouge écarlate. Quand je me sentis capable de le faire, je me levai du lit, constatant que j'avais gardé mes vêtements et enfila mes chaussures qui étaient au pied du lit. Il fallait que je sorte de cette chambre, pour en apprendre plus sur cet endroit inconnu, comment j'y étais arrivé, mais surtout aussi comment en sortir.J'avance vers la porte prudente, déposa ma main droite sur la poignet dorée, et actionna celle-ci. La porte en bois lustrée s'ouvrit devant moi, j'eus le temps d'apercevoir un grand couloir, avant de mettre ma main devant mes yeux pour me protéger instinctivement de la lumière un peu trop forte pour moi, qui venais de passer plusieurs minutes dans une chambre sombre.

I know you, I walked with you once upon a dream I know you, that look in your eyes is so familiar a gleam And I know it's true that visions are seldom all they seem

J'aime pas dormir. J'ai jamais aimé ça. Avant, pour que je me repose, mon créateur accrochait des fils à ma tête et pouf ! Je me retrouvais dans le noir complet. C'était horrible, de perdre des heures de vie, à se retrouver dans le noir complet. Pourtant, la nuit, j'aime bien ça. Mais pas dormir. Moi, j'ai jamais rêvé. Quand je ferme les yeux, il n'y a qu'un trou béant sans fond. Et j'ai peur de me faire aspirer pour ne plus jamais revenir. Alors je préfère rester réveillée et me promener la nuit ou ne plus plus bouger du tout.

Mais je me suis endormie. J'ai fermé les yeux, et comme si le Docteur avait joué avec moi, pouf ! J'étais dans le noir. Je m'étais endormie dans la chambre d'hôtel que la gentille vieille m'avait prêté pour que je ne dorme plus par terre, dehors. Et maintenant, j'étais dans une autre pièce. Une belle chambre avec un grand lit à baldaquin et des murs qui brillaient comme de l'or. C'était très beau ! Il y avait aussi un miroir. Il se trouvait en face du lit où j'étais allongée, habillée d'une chemise de nuit blanche et un peu transparente. Je fis un geste de la main et adressais un sourire à mon reflet, qui me rendit la pareil. Je me sentais moins seule tout à coup !

Doucement, je descendis du lit. Mes pieds étaient tout nus ! Le sol de marbre était froid contre eux, mais ça ne me dérangeait pas plus que ça. C'était même agréable se contact. J'aimais bien sentir que j'étais là. Ce n'était pas un rêve. Même si j'aurai bien aimé. Ça doit être chouette de rêver, d'imaginer un autre monde ! Peut être que je n'ai pas de cerveau, et c'est pour ça que je ne peux pas rêver comme tout le monde. Si on appuyait fort sur mon crâne, peut être même qu'il se plierait comme celui des barbies !

Je tournais la tête à droite et à gauche, mais elle me paraissait trop lourde pour être vidée de tout cerveau. Je me rendis compte aussi que la lumière de la chambre était dû à des chandeliers posés sur des meubles. Du feu ! Je sautais sur le côté, vers le centre de la pièce, sans pouvoir lâcher du regard les petites flammes au bout des bougies. J'aime pas le feu. C'est méchant, et ça me brûle. Si du feu tombe sur moi, je risque de finir en poussière. Et ça, je veux pas. La fenêtre était toute noire, alors même si je tirais les rideaux, impossible de voir le soleil. Mais est-ce que c'était le jour ou la nuit ?

Au moins, il y avait une porte. Une grande porte, beaucoup plus grande que moi. En faisant attention au feu, je me dirigeais vers elle. J'avais pas envie que ma chemise de nuit prenne feu !
Je posais une main sur la poignée en forme de rose dorée et la tournait. J'avais peur qu'elle soit fermée à clé et que je reste coincée à vie dans cette chambre. Je voulais pas être toute seule dans une pièce remplie de feu. Je serais condamnée à dormir tout le temps et à ne plus jamais voir personne, comme avec mon créateur. Mais ici, ce n'était pas le cas. Ouf !

Je sortis de la chambre, en refermant bien la porte derrière moi. Bah oui, il faut toujours être bien élevé et respecter le domicile des autres, même si je ne les connais pas ! Je clignais une fois des yeux. Il y avait plein de lumière dans ce couloir ! Je préférais nettement ça à la chambre remplie de feu. Je tournais la tête autour de moi pour regarder, et je vis pleins de portes et des murs qui me faisait penser à ceux d'une grande maison pleins de pierres et de toiles d'araignées que j'avais vu à la télé une fois. C'était beau, mais vieux. Et en plus ça sentait la poussière.

Je vis un peu plus loin de moi pourtant quelque chose de très clair. J'avais failli ne pas la voir tant elle était pâle dans la lumière. Mais ça ressemblait à quelque chose d'humain.

- Youhou ! Vous là-bas ! C'est chez vous ?

J'avais l'impression de me trouver très loin d'elle, alors j'avais crié. J’espérais que la forme humaine pourrait m'expliquer pourquoi on m'avait prise en otage. Encore.

On dit souvent que les rêves reflètent souvent nos envies, désirs ou peurs les plus profonds. Pour Snow, dormir se révélait être un vrai cauchemar depuis la malédiction du sommeil que lui avait lancée sa belle-mère, des années plus tôt. Depuis, dès qu'elle fermait les yeux et ne se sentait pas en sécurité, elle se retrouvait dans une pièce en feu et devait lutter de tout son être pour ne pas se faire brûler par une flamme. Mais cette nuit là, tout allait être différent...

Alors qu'elle était blottie comme à son habitude contre David, elle se mit à rêver qu'elle se retrouvait aux pays des contes. Comment en était-elle certaine ? Et bien tout simplement parce qu'à son "réveil" là-bas, elle avait constaté qu'une bougie rouge était allumée sur la table de chevet, à ses côtés. Et que la pièce était plongée dans l'obscurité du clair de lune. Et qu'il n'y avait pas bien évidemment d'électricité...

Intriguée, la princesse avait donc quittée le lit à baldaquin carmin, sur lequel elle était couchée, cherchant Charmant du regard. Mais forcément, David ne l'avait pas suivie dans son rêve. Elle soupira alors, et se dirigea vers l'unique miroir qui composait la pièce. Elle constata alors qu'elle était pieds nus et que le sol était froid. Et qu'elle ne portait pour unique vêtement qu'une robe de nuit blanche. Et son reflet lui montrait sa version "contes de fées". Elle avait donc passé un portail en rêve... Elle espérait juste que ca n'allait pas se finir comme le rêve qu'elle avait fait avec Rumplestilskin des mois plus tôt...

Voyant donc qu'il n'y avait rien dans la pièce, elle s'empara de la bougie, ouvrit la porte et se dirigea donc dans le couloir, en laissant la porte ouverte, pour laisser un échappatoire. Parce que si ce n'était pas un rêve, elle espérait ne pas être tombée sur ce psychopathe d'Eden Snow... Rien qu'à ce souvenir, elle grimaça alors, avant d'entendre une voix :

- Youhou ! Vous là-bas ! C'est chez vous ?

Faisant volte face, Snow fit face à deux autres humains. Si c'était un coup d'Eden ou de Regina, ce n'était vraiment pas drôle... Elle fit donc quelques pas vers la femme qui avait crié, lui mettant carrément la lumière de la bougie dans la figure, pour lui demander alors :

-On est où ?

Elle éclaira alors un peu plus haut, histoire de ne pas trop éblouir l'autre jeune femme, avant de rajouter, quelque peu alarmée par la situation :

-En tout cas, j'aime pas ca...

Un château. Pourquoi un château ?
Quand Jack avait ouvert les yeux, il savait déjà que quelque chose ne tournait pas rond. Les souvenirs de son rêve, un abîme sombre et tournoyant étaient flous et incongrus. Il était allongé sur une surface dure et, aussitôt qu'il ouvrit les yeux il vit le plafond de la pièce commencer une valse endiablée. Il se frotta les yeux et fit une nouvelle tentative.

Ah voilà. Il avait bien deviné que l'atmosphère était bizarre. Le plafond arrêta de danser et Jack constata qu'il était haut, très haut décorer de mille parures plus dispendieuses les unes que les autres. L'endroit où il s'était réveiller ressemblait à un château de contes de fée, comme dans les histoires. Le problème c'était que Jack ne s'était pas endormi dans un palais, mais dans son appart' à Storybrook. Il en était presque sur. Il essaya de réfléchir. Peut-être était-il sorti ? Peut-être avait-il fait une charmante rencontre ? Quoiqu'il en soit, il était bel et bien seul dans cette chambre.

Prenant tout son temps pour ne pas s'étourdir, Frost s'assit dans ce grand lit en baldaquin bâtis dans la plus belle boiserie qu'il n'ai jamais vu. Bon, évidemment, un matelas de cet envergure ça n'a rien de dure en théorie, seulement, celui-ci était complètement glacé. Un bloc de glace bleue compact et froid, preuve que les rêves du jeune homme avaient effectivement été mouvementés. Lâchant un soupire, habitué à ce genre de problèmes, Jack essaya de repousser la couverture, de ce qui aurait pût être du satin, complètement raidie par le froid et entendit un grand Crac ! suspect. Avec une grimace il rouvrit les yeux et constata qu'il avait littéralement cassé la couverture de tissus soyeux.
- Ah merde... lâcha t'il, bien conscient que son petit salaire ne suffirait pas à rembourser un morceau de couture de ce prix.
Peut-être que s'il se sauvait assez rapidement la faute passerait sur quelqu'un d'autre ? Puis aussitôt il se senti stupide. Une couverture cassée en deux par le froid, je me demande vraiment qui pourrait être coupable ! pensa t'il ironiquement. Mais aussi stupide que cela puisse paraitre, il tenta quand même le coup.
Posant ses pieds nus plus froid que le plancher sur les dalles de marbre blanc il osa enfin regarder autour de lui. Une timide petite flamme dansait sur un chandelier, éclairant les murs de velours pourpres et se reflétait sur le plancher plus blanc encore que le sourire de Jack. Celui-ci réprima un sifflement impressionné et marcha doucement jusqu'à la porte. Une grand porte de bois poli trônant sur le mur opposé à la fenêtre d'où pendait des rideaux violets et visiblement doux.

À mi-parcours, le regard de Frost capta son reflet dans une glace grande et ovale appuyée sur le mur. Ce qu'il vit le surpris tellement qu'il sursauta, lorsqu'il recula son pied, sous le coup de l'émotion, une vague de givre recouvrit le marbre et grimpa jusqu'à la moitié des murs violets. Serrant les dents, Jack regrettait déjà son petit appartement tranquille alors que, il le savait, l'aventure n'était même pas commencée.

De toute façons, vu ce qu'il avait vu dans le miroir, son hôte devait être au courant des... particularités de son visiteur. Ces cheveux blancs, ces yeux bleus, ce pantalon brun, cette veste bleu-marine, parsemée de givre et ce teint pâle ne mentait pas : il était redevenu Jack Frost, l'esprit de l'hiver. Celui du film, celui du pays des contes. Cela lui faisait tout bizarre de se voir ainsi après tout ce temps. Puis avec un sourire il se rendit compte qu'il était plutôt pas mal dans le genre « Jeune homme de rêve ». Il se fit un clin d'œil, non peu fière de son look et continua sa route vers la porte qu'il ouvrit dans un crac de glace qui fend.

Son entrée ne fût pas des plus discrètes et c'est en se faisant cette réflexion qu'il vit deux jeunes femmes et heu... un cadavre ? Une poupée vaudou ? Jack haussa mentalement les épaules : il savait qu'il était dans le monde des contes. Et dans ce monde il était bien conscient qu'il valait mieux grader ses questions pour sois.

- Salut ! Lâcha t'il, heu... je voudrais pas être indiscret, mais... l'une de vous sait où l'on est ? demanda t'il en se grattant la nuque.

Ils étaient 4 dans ce long couloir du château des contes de fées. 3 femmes et un homme. Snow lui lança d'ailleurs un regard circonspect avant de s'éloigner de lui, doucement, pour se retrouver près de Naminée et Sally. Parce que depuis qu'Eden lui était tombée dessus, elle ne faisait plus confiance aux personnes louches.

Tout le monde commença donc à s'interroger sur l'endroit dans lequel ils se trouvaient tous. Mary Margaret se mit à réfléchit alors que l'homme était le dernier à poser ses questions. La brunette tourna donc son regard vers lui, avant de lui répliquer, sur un ton plus froid qu'elle ne l'avait voulu :

-On est au pays des contes. Mais je ne sais pas où...

Se détournant alors de l'homme qui lui faisait face, Mary Margaret se tourna une nouvelle fois vers les deux filles, en voyant une porte au fond. Elle déclara alors, la peur au ventre :

-Je vais en éclaireur vers cette porte, si rien n'est dangereux, je vous appelle, d'accord ?

Oui, parce qu'il fallait bien partir ailleurs non ? Elle prit alors son courage à deux mains, avant de traverser le couloir et d'ouvrir la porte. Sur ses gardes et prête à frapper, elle constata qu'il n y avait rien. Elle soupira alors de frustration et observa les deux escaliers qui lui faisaient face. Un montait, l'autre descendait. Soupirant alors, elle se retourna vers ses compagnons d'infortune et leur fit signe de venir, tout en disant :

-Il y a deux escaliers. Il faudrait faire deux équipes pour voir ce qu'il y'a la haut et en bas. Moi je vais en bas... Qui m'aime me suive...

I know you, I walked with you once upon a dream I know you, that look in your eyes is so familiar a gleam And I know it's true that visions are seldom all they seem

Les gens autour de moi n'étaient pas des mirages ! Ils étaient vrais ! Une brune à l'air gentille et un garçon tout pâlichon étaient sortis d'autres portes. J'adore les gens. Surtout quand je ne les connais pas. C'est toujours l'occasion de faire de nouvelles rencontres ! Et au moins ils ne savent généralement pas qui je suis, ce qui me permet de faire bonne impression. Par contre je n'aimais pas beaucoup la bougie de la jolie femme. Elle était beaucoup trop près de mes cheveux, et j'avais peur qu'ils prennent feu.

- On ne devrait pas jouer avec cette bougie. C'est dangereux, vous savez... il n'y a pas besoind e lumière ! Après une dizaine de minutes dans le noir, nos yeux devraient s'habituer à l'obscurité, et on pourra distinguer des formes, sans croire à une hallucination.

Pourquoi ça n'emballait personne ? Le noir, ce n'est pas si terrible, il suffit de savoir l'apprivoiser. J'étais une poupée de la nuit, moi ça me plaisait bien. Mais les autres avaient peut être des yeux marchant moins bien que les miens. Mon créateur disait toujours qu'il avait choisi les yeux d'un grand médecin qui n'avait jamais porté de lunettes et qui prenait un très grand soin de ses yeux.

La gentille brune avait décidé d'ouvrir une porte. Elle avait l'air de vouloir être notre chef. Moi ça m'arrangeait. Je n'aime pas prendre les décisions. Si ça ne tenait qu'à moi, je retournais dans le lit où j'avais si bien dormi et je me cacherais sous les draps en espérant que rêver me renverrait à Storybrooke. Je ne voulais pas être dans le monde des Contes. Je ne l'aime pas, et lui non plus. Sinon, il ne m'aurait jamais gardé enfermé toute ma vie. Même Jack ne m'avait pas sauvé la vie.
Pendant que la chef ouvrait la porte, je me dirigeais vers le garçon aux airs de fantôme. Il était aussi pâle que ce drôle de petit truc rond que le médecin m'avait donné quand j'avais eu trop mal à la tête, mais je ne sais plus comment ça s'appelle...

- Vous êtes qui ici ? Parce que vous êtes tout blanc, c'est marrant ! En tout cas, on est dans un château. Peut être chez une princesse ! J'ai toujours rêvé dans rencontrer une, comme dans les livres que j'ai lu à la bibliothèque !

Même si c'était étrange comme situation, je n'arrivais pas à m'empêcher de parler et de faire connaissance. Oh mais ce n'est pas ma faute ! J'aime les gens, je n'y peux rien !
Mais pour le moment, la chef nous demandait de venir. Il y avait deux escaliers, un qui monte, un qui descend. Ça me rappelait ce jeu appelé le Labyrinthe. C'était du hasard. Peut être qu'au bout, il y avait une sortie. Ou alors une araignée géante. Ou pire ! Une plante carnivore qui chante et qui adore les poupées !

Je déglutis péniblement. La gentille brune voulait aller en bas. Moi, je ne voulais pas être séparée. C'est comme dans les films d'horreur, ça. Si on se sépare, le tueur en série nous attrape !
Je me rapprochais tout près de la chef et lui jetai un petit coup d’œil apeuré.

- Moi je vous aime bien, alors je suis avec vous. Comme ça, les deux blonds, vous montez ensemble ?

Bah oui, ils avaient les cheveux dorés tout les deux !

Ma vue s'était peu à peu adapter, je pus voir que je n'étais pas la seule coincer dans ce château. En effet, il y avait deux brunes et un blond avec un teint assez pale, je me joignis à eux, pour essayer de récolter quelques informations. Après tout peut être qu'eux devaient savoir où l'on se trouvait non ? Mais rapidement, je constate que non, il connaissait aussi bien le lieu que moi, on dirait. De plus, ce lieu me rappela vaguement quelque chose... Fairait'il partit de mon passé oublier ? Je n'en étais pas sûr. Cependant, la phrase de l'une des brunes titilla ma curiosité. En effet, celle-ci avait déclaré que nous étions dans le monde des contes, sans doute un lieu de vacance portant un drôle de nom, ou les activités était bizarres. Sans doute, un lieu de vacance baser sur les princesses vues le lieu !

- Heu excusez moi, quel est-ce fameux monde des contes ? Serais ce un centre de vacances ?

Dis, je en suivant la brune au travers d'un passage qui menait à des escaliers nous donnant deux choix : monter ou descendre. Selon toute logique, le hall devait se trouver en bas, et non dans les étages du haut. En plus, la majorité du groupe avait décidé de descendre en bas. La prudence étant aussi de mise, je décidai donc de descendre en bas. Quand l'autre brune me demanda mon avis sur la question, me demandant si je voulais monter avec le beau blond qui se tenait à côté de moi, je répondis :

- Je ne connais pas sa décision, mais selon toute logique, il ne serait pas prudent de se séparer, et puis selon toute logique, le hall se trouve en bas, pas dans les étages, donc si nous descendrons, nous pourrons peut-être trouver la sortie bien plus rapidement.

A ces mots je me mis à regarder fixement le seul mec du groupe, sa tenue me rappelait vaguement quelque chose, mais encore une fois, quelque chose m'échappait. c'était le seul membre du groupe qui n'avais pas encore choisit sa direction.

Alors que tous les autres semblaient en train de parler pour faire plus ample connaissance, Mary Margaret, elle, avait décidé de mener tout ce monde. Parce qu'il fallait bien une meneuse. Et qu'elle en avait plus que l'habitude auparavant. Après tout, elle était une reine, non ?

Elle s'éloigna donc de l'autre brune, qui semblait avoir peur de sa bougie, avant d'entendre la blonde demander ce qu'état le pays des contes. Dans tous les cas, ce n'était sûrement pas un centre de vacances...

-On vient tous d'une histoire. Moi je suis Blanche-Neige dedans.

Comme ca, la poupée pourrait rencontrer une vraie princesse, non ? Quoiqu'il en soit, alors que le groupe faisait face à un escalier et que le blond montait seul, les filles décidèrent de descendre. Et elles se retrouvèrent face à une porte où il était marqué "attention sol glissant". Snow haussa les sourcils et se tourna vers les filles, en disant alors :

-J'ouvre le chemin, vous assurez mes arrières en attendant que je revienne, d'accord ?

Et aussitôt dit, elle fit son entrée dans l'autre pièce. Un hall immense où l'air était froid. Forcément sous le coup du froid, la flamme de sa bougie s'éteint et Snow alla la poser dans un coin... En s'écroulant de tout son long sur le sol de glace... Ok... Le sol était glissant Elle se releva alors, essayant de prendre une stabilité sur le sol et une fois stable, elle attendit alors, sans savoir trop quoi...

-uh... Yaquelquun ?

Choisir.
Descendre, monter, retourner dormir, transformer le tout en palais de glace, faire une gigue endiablé.. tant de possibilités s'offrait à lui, mais le beau jeune homme était dans un château, et les manoirs pareil avec des dizaines de couloirs, des centaines de pièces et des milliers de marches... c'était pas trop son truc. Dans se passage sombre il ne distinguait même pas le ciel, pas une seule fenêtre ne perçait les murs, pas une seule.

Il détestait déjà cet endroit. Ce qu'il voulait c'était trouver le toit et décoller au plus vite. D'autant plus qu'il ne connaissait aucune des filles présentes. Pour couronner le tout, la femme aux cheveux courts, rectification Sa Majesté Blanche-neige, n'avait pas l'air de lui faire confiance. En fait, il était tellement occupé à jauger la situation qu'il n'entendit même pas la queltion de cette .. heu... appelons-là La Poupée.

Jack n'avait toujours pas prononcé un mot. Il était hypnotisé par l'immensité des lieux et déconcerté par le rôle de simple garçon inconnu dont il c'était vu donner. Alors que les trois autres personnages décidèrent de descendre Frost était toujours indécis. Le toit ou en bas. Seul dans un château ou avec trois inconnues ?

Le toit semblait être la destination la plus certaine, mais s'il n'était pas accessible ? Ou pire encore ; si il restait coincé dans se monde inconnu tout seul ? Oh non ! Une fois mais pas deux. Alors qu'il allait descendre les escaliers, un vent froid fit danser ses cheveux. Il écarquilla les yeux, le coeur battant. Du froid. Ça c'était quelque chose choses qu'il connaissait.

Il descendit les escaliers quatre à quatre et arriva dans une pièce ou les mots «sol glissant» étaient bien visibles. Pourtant, ça n'empêcha pas M'dame White snow de s'écrouler sur le sol tel un tas de pierre. Assistant au spectacle alors qu'il venait à peine d'arriver il lâcha ;
- Oh le boulet.
Une intonation découragée dans la voix probablement même avant que les deux autres femme ne l'ai vu arrivé.
- Excusez-moi..
Leur dit-il en passant entre elles. Puis, faisant appel au froid des lieux, il leva un vent d'hiver qui le porta jusqu'à la princesse. Lors qu'il arriva à sa hauteur, dans une position digne d'un acrobate, tête vers le sol, il planta son regard bleu dans celui de la fille.
- Y'avait un panneau. dit-il en le pointant du doigt, On ne vous apprend pas à lire dans un château ?
D'accord ce n'était pas très agréable comme premier réel contact, mais Jack avait bien senti qu'elle se méfiait de lui et il n'avait pas vraiment apprécier.
- Je peux te tendre la main pour t'aider ou je vais prendre un vent parce que tu ne me fais pas confiance ? demanda t'il sans cacher un certain agacement. La fixant toujours de sa position aérienne.