« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Park Chanyeol ♥♥♥
I will make you a cup of coffee as you're sleeping through the storm. Dancing sweetly keeps us steady through the storm. In the soft spring on the rough sea through the wind and winter cold. I can weather life forever. If I have your hand to hold. Keep me warm through the storm.
| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
I wanna ruin our friendship. We should be lovers instead. I don't know how to say this beause you're really my dearest friend.
Nathan entendit son téléphone vibrer et un petit soupir sortit de sa bouche. Il retira ses mains du ventre du cadavre avant de poser son regard sur l’écran de son portable qui était posé un peu plus loin. Un message de sa mère qui lui disait qu’elle passerait manger avec son père ce soir. Depuis qu’il vivait avec Cassandre, il n’avait plus un moment pour lui. Ses parents n’arrêtaient pas de les coller. Enfin ce n’était pas le message de sa mère qui attirait le plus son regard mais l’heure. Cela faisait déjà trente minutes qu’il était censé avoir fini le travail et pourtant, il était encore en train de s’occuper d’un mort. Il fallait avouer, Nate évitait un maximum Cassandre depuis le mariage. Il avait avoué des choses qui avaient un peu blessé la jeune femme et Nathan n’avait jamais su comment réparer les choses. Il voulait lui dire la vérité, elle le méritait. Mais maintenant la cohabitation était un peu étrange. Ils arrivaient à jouer le jeu auprès de leur proche mais une fois qu’ils avaient le dos tournés, Nathan et Cassandre séparaient le lit et ne s’adressaient pas souvent la parole. Il fallait avouer qu’ils n’avaient pas le temps de discuter. Les deux avaient des boulots qui occupaient la plupart de leur temps et ce n’était peut-être pas plus mal. Enfin, il prit le temps de terminer son travail et d’occuper le corps avec beaucoup de soins. Une fois fait, il le rangea dans un tiroir funéraire avant de se diriger vers les vestiaires. Il s’assit directement sur le banc en bois qui se trouvait au milieu de la pièce avant de se frotter nerveusement les yeux. Il n’avait pas prévu de costume. Il était arrivé ici avec une veste un peu trop grande, ses lunettes et ses cheveux non-coiffés. Ses parents préféraient quand il se lissait les cheveux et qu’il mettait du gel dedans et pourtant aujourd’hui les cheveux de Nathan étaient au naturel. En bataille et bouclés. Tant pis, il n’avait pas la force de se battre pour faire plaisir à ses parents.
Il enfila rapidement ses vêtements avant de se rapprocher du miroir pour se coiffer correctement. Nathan espérait juste que ses parents ne prennent pas trop la tête à Cassandre. Sa mère n’arrêtait pas de demander à Cassandre pour de futurs enfants. Ce n’était pas dans les plans des jeunes mariés. Nathan voulait juste regagner l’amitié de Cassandre avant tout parce que avant d’être sa femme, la jeune femme était une amie précieuse. Soudainement, il vit ses yeux changer de couleur et il comprit rapidement que Samuel allait se mêler à cette histoire. Par réflexe, Nate ferma rapidement les yeux espérant que le loup disparaisse mais sans résultat.Il entendit juste le rire grave de la créature alors qu’un sourire dérangeant se dessina sur son visage. Nathan ne supportait pas quand Samuel prenait le dessus sur son corps, c’était perturbant. Le coréen fixa alors son reflet, l’air agacé et ses lèvres se mirent à bouger toutes seules.
▬ Je trouve ça presque mignon de te voir espérer pour Cassandre. Tu penses qu’une beauté comme elle voudra de toi ? Regarde-toi. Tu es dépravé et triste à voir.
Nathan hocha doucement la tête pour faire comprendre à Sam qu’il avait bien enregistré ce qu’il venait de lui dire puis sans attendre, il tourna le dos au miroir. L’expression de son visage redevint normale tout comme la couleur de ses yeux. Il monta rapidement sur sa moto et roula rapidement vers chez lui. La voiture de ses parents était garée dans l’allée et il comprit rapidement que ses parents n’étaient pas en retard. L’homme retira rapidement son casque et il se dépêcha de rentrer chez lui. Il fût accueilli par sa mère qui était extrêmement souriante. Elle vint se blottir contre lui et Nathan rendit rapidement l'accolade avant de se diriger vers le salon là où se trouvait son père et Cassandre. Les deux tenaient une tasse de thé à la main et Nathan s’avança doucement vers eux souriant à son père avant de se rapprocher de la rouquine. Ils devaient jouer le jeu quand leur parents étaient là alors le médecin prit la jeune femme par la taille et l’embrassa délicatement sur les lèvres. Il se décolla gentiment d’elle avant de venir saluer son père.
La soirée se passa sans accrochage. Les quatre discutaient normalement autour de la table et ils mangeaient un bon repas. Heureusement pour Cassandre et Nathan, les parents Crawford ne mirent pas longtemps à quitter la maison et une fois qu’ils refermèrent la porte derrière eux, un silence glacial s’installa dans la maison. Nathan se sentait presque mal à l’aise et il ne savait pas trop quoi faire. Il voulait arranger les choses, ça c’était une certitude. Il monta dans la salle de bain et prit rapidement une douche alors que Sam riait encore de ses histoires. Un soupir sortit de la bouche du coréen alors qu’il commençait à s’agacer. Son regard se posa automatiquement sur son reflet.
▬ Ferme-là. Tu commences à me prendre la tête.
▬ C’est juste marrant de te voir en baver. Tu n’es vraiment pas doué.
▬ Puis arrête de parler avec mon corps, je ne supporte pas ça.
Nathan n’attendit pas une seconde plus et il posa son pull sur le miroir afin de ne plus voir son reflet alors que le rire de Samuel raisonnait toujours dans sa tête. Il sortit finalement de la pièce et se dirigea vers la chambre. L’asiatique fixa longuement les deux lits séparés sans dire un mot. Les choses avaient bien changé depuis quelque temps. Dire qu’avant Nathan aurait tout donné pour que Cassandre soit à lui. Plus jeune, il avait voulu être plus qu’ami. Ruiner leur amitié pour devenir des amants, c’était ce qu’il avait toujours voulu mais maintenant ? Sans réfléchir, il poussa son lit vers celui de la jeune femme et s’assit dedans en l’attendant. Cassandre rentra dans la chambre et Nathan vit la surprise dans son regard mais il se contenta simplement de sourire. Quand elle prit finalement place sur le lit, il ouvrit son livre comme si rien n’avait changé entre eux. Il lit quelques phrases de son bouquin avant de le fermer. Il tourna doucement son visage vers la jeune femme avant de se racler la gorge.
▬ Tu te souviens quand on était plus jeune et qu’on venait à peine de se rencontrer ? J'arrêtais pas de te coller et tu détestais ça. Mais malgré tout j’ai continué, je voulais juste qu’on soit ami. Puis quand on l’est devenu, j’étais vraiment le gamin le plus heureux du monde. Tu étais un peu chiante mais j’adorais traîner avec toi. Puis tu commençais à devenir une femme et moi un homme. Tes cheveux étaient si longs et tu portais toujours ce rouge à lèvres qui t’allait si bien. J’ai mis un moment à comprendre que je voulais mettre un terme à notre amitié. Je voulais qu’on devienne plus puis après on nous a séparés. On s’est perdu de vue et il s’est passé d’autres choses.
Nathan marqua une petite pause avant de soupirer.
▬ Ce que je veux te dire c’est que je veux pas qu’on devienne ennemie toi et moi. Je t’ai toujours apprécié d’une façon ou d’une autre et c’est toujours le cas. Enfin… Je te souhaite une bonne nuit, Cassandre. A demain.
Il afficha un petit sourire avant de se laisser glisser sous sa couverture. Il n’attendait pas vraiment de réponse de la part de la jeune femme, il voulait juste le faire comprendre ce qu’il ressentait pour elle. Nathan n’avait jamais voulu lui faire du mal, c’était pour cette raison qu’il avait préféré lui dire toute la vérité avant qu’elle ne l’apprenne d’une autre façon. Le coréen ne mit pas très longtemps à s’endormir et il pensait se réveiller seulement au matin. Malheureusement un bruit le sortit de son sommeil. Cassandre venait de se lever du lit. Il se leva légèrement pour voir l’heure sur le réveil et il fût surpris de voir qu’il n’était même pas quatre du matin. Le coréen fronça les sourcils avant de sortir doucement du lit.
▬ Cassandre… Tout va bien ?
Il n’y avait rien à craindre et pourtant il sentit Sam prendre petit à petit possession de son corps.
code by black arrow
Cassandre De Trémaine
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Madelaine Petsch
Who’s that sexy thing I see over there ? That’s me sending in the mirror. What's that icy thang hanging around my neck? That's gold, show me some respect.
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasie
I wanna ruin our friendship. We should be lovers instead. I don't know how to say this beause you're really my dearest friend.
Les escarpins de Cassandre répercutèrent leur macabre symphonie sur les dédales du manoir lorsqu’elle entra. Cette demeure était un cadeau de sa mère. Celle-ci avait toujours adoré offrir des choses extravagantes lorsqu’elle était fière de l’accomplissement de ses filles. Et quelle ne pouvait être l’une de ses plus grandes fiertés que de marier sa propre fille à ses desseins ?
Malgré sa splendeur, Cassandre détestait ce manoir. Il signait le début d’une longue descente en enfer. Elle, qui avait toujours grandi comme une enfant répondant au moindre caprice, se retrouvait emprisonnée à jouer un rôle avec une personne qu’elle ne souhaitait même pas voir en peinture. Pire, celui-ci même qui avait avoué avoir vécu une histoire, peut être même sa meilleure histoire, d’amour avec sa propre sœur jumelle. Celle qu’elle avait toujours enviée. Celle qui, jour après jour, se transformait en la copie formelle de leur mère.
La rouquine se laissa tomber dans l’un des nombreux sofas du salon en se tenant les tempes. Elle détestait ressasser sa misérable situation. Depuis son mariage, elle ne cessait d’entendre des voix, et ressentir des émotions qu’elle avait toujours su refreiner auparavant. Elle avait l’impression qu’elle perdait de plus en plus pieds. Qu’elle n’arrivait pas à garder le contrôle sur son système interne. Il y avait de cela encore quelques jours, Suzy avait fait irruption devant une personne inconnue. Et celle-ci l’avait vu ! Elle l’avait même accompagnée dans une boutique de jouets ! Cassandre en avait encore honte. Depuis l’adolescence, elle avait réussi à conserver un semblant d’équilibre avec les autres alters. Mais depuis le mariage, quelque chose s’était brisé au fond d’elle. Elle n’arrivait plus à faire front de tous les côtés. Et voir le visage de Nathan chaque jour, malgré ses veines subterfuges qu’il avait pour l’éviter, la hérissait. Elle ne voulait plus avoir à faire à lui. Elle avait commencé à l’aimer. Il lui avait montré les possibilités d’un nouveau monde. Avant de s’insérer dans des fissures qu’elle avait toujours tenté de comblée par une personnalité qu’elle s’était créée de toutes pièces. Puis, il l’avait brisé. Comme l’avaient fait toutes les autres personnes en qui elle avait confiance. Désormais, elle ne se laisserait plus avoir.
- Madame ? - J’espère que vous avez une bonne raison de me déranger.
La domestique se mit à trépigner sur place, mal à l’aise de recevoir un blâme de la maîtresse de maison.
- La… La famille de votre mari a appelé. Ils souhaitent venir dîner ici ce soir. - Dites-leur que nous n’avons pas le temps de les recevoir ce soir. - Mais… - Mais ?
La jeune femme, qui devait certainement se prénommer Constance, se remit à se triturer nerveusement les mains en dansant d’un pied sur l’autre.
- Mr et Mme Crawford sont déjà en route. Ils m’ont seulement signalé qu’ils seraient là pour vingt heures.
Cassandre se redressa du canapé afin de visualiser l’immense horloge qui ornait la pièce. Dix-neuf heures trente. Il ne lui restait donc que peu de temps pour s’apprêter à les recevoir. Elle détestait lorsqu’ils faisaient ça. Lors de leur mariage, la jeune femme s’était persuadée que sa mère serait celle qui s’immisce le plus dans leur vie de couple. Cependant, à son grand étonnement, il s’agissait plutôt des parents de son cher et tendre. Sa mère semblait vouloir la laisser tranquille pour les premiers mois de sa vie commune avec son mari. Tandis que la famille Crawford semblait désespérément vouloir d’un héritier.
Malheureusement pour la jeune domestique, la maîtresse de maison la fusilla du regard.
- N’auriez-vous pas pu me prévenir plus tôt ? - Mais… vous n’étiez pas encore rentrée Madame. - Et décliner l’offre tant que votre maîtresse n’était pas rentrée à son domicile ne vous a pas traversé l’esprit ? - Non Madame, je suis désolée de…
Cassandre leva sa main afin de couper toute discussion.
- Assez. Vous n’aurez plus à réfléchir à ce genre de détails. A partir d’aujourd’hui, vous n’êtes plus la gouvernante de cette maison. Tâchez d’en trouver une meilleure qui saura prendre votre poste. Vous êtes désormais assignée aux cuisines. - Bien madame.
Retenant ses larmes, Constance s’éclipsa de la pièce. Désormais, Cassandre serait d’une humeur exécrable et les domestiques seraient mis au courant incessamment sous peu afin de ne pas commettre une autre erreur en sa présence.
A vingt heure pile, les Crawford arrivèrent dans le petit salon où la jeune lady De Tremaine les attendait déjà. Il était de coutume pour eux de se rafraîchir avant le repas autour d’un thé, la maîtresse de maison avait donc su faire demander une théière d’un des meilleurs qu’elle possédait. Sans grand étonnement, la jeune femme du animer le début de soirée seule. Son mari s’abandonnant aux éternels absents, elle en vînt même à se demander si celui-ci le rejoindrait pour le dîner. C’est alors qu’il était apparu, malgré son retard et sa tenue totalement inadaptée, il était bien là, dans l’encadrement du salon. Sa mère s’était empressée de se blottir contre lui, tandis que son père le salua depuis sa place. Jouant à la perfection le rôle qu’ils s’étaient fixés, Nathan s’approcha sans hésitation près d’elle afin de l’embrasser. Cassandre détestait ces moments. Elle détestait ressentir des picotements aux endroits où il l’avait touché. Et elle détestait par-dessus tout, son cœur qui quémandait toujours plus de baisers de sa part. Elle ne devrait plus rien ressentir à part de l’aversion envers lui et pourtant, une petite part d’elle-même désirait toujours qu’il la chérisse. Prenant une grande inspiration, la rouquine refreina le surplus d’émotions qu’elle ressentait. Elle devait se concentrer elle aussi, et jouer le rôle de la mariée épanouit. Celle qui s’accommodait de remplir son devoir conjugale malgré le passage aux vingt unièmes siècles.
Le dîner se passa fort heureusement sans encombre. Chacun réussit à tenir le masque pour la soirée. Convaincu et sans doute heureux, les parents de Nathan ne s’attardèrent pas à leur visite. Ce qui soulagea d’autant plus Cassandre qui pouvait enfin quitter les bras de son faux amant. Delà, chacun put reprendre le cours de sa vie sans l’autre. Nathan monta en premier, sans doute pour se laver et se coucher comme il le faisait à son habitude. Ayant déjà pu profiter de la salle de bain avant l’arrivée des Crawford, Cassie songea quant à elle à prolonger le plus longtemps possible sa soirée sur la terrasse. L’air été encore frais de l’hiver et pourtant, cela lui permit de faire le vide dans son esprit. Seule, elle se servit un verre de vin blanc. Le croiser était toujours aussi éprouvant. Elle allait sans doute s’attarder encore un peu afin d’attendre qu’il se soit endormi. Chaque soir c’était la même chose, ils allaient rarement se coucher en même temps. A quoi bon ? Ils dormaient dans des lits séparaient.
Pourtant ce soir-là, lorsque la jeune De Tremaine pénétra dans la chambre, elle ne pu cacher sa surprise face à l’acte délibéré de Nathan. Pourquoi avait-il rapproché les lits ? Pourquoi ce soir ? Après tout, il n’avait jamais montré une telle envie de répondre aux besoins de ses parents. Ne pouvaient-ils pas simplement continuer de faire semblant ? Voulait-il aussi être débarrassé de ce devoir le plus rapidement possible afin de ne plus avoir à la toucher ? A vrai dire, peu important ce qu’il pensait. Cassandre ne comptait pas se laisser intimider, ni même marcher dessus. Pas par lui.
La rouquine sentit le regard de l’asiatique se posait sur elle. Elle savait qu’il allait parler mais intérieurement, elle priait pour qu’il se ravisse. Comme toujours, ses prières ne furent pas entendues. Et alors, comme le soir de son mariage, elle dut l’écouter, sans dire un mot de peur de se trahir une nouvelle fois. Elle le laissa terminer sans monologue et ne fit même pas mine d’ouvrir la bouche lorsqu’il eut fini. Elle se contenta de fixer le vide face à elle. Elle l’entendit se coucher sans attendre sa réponse. Elle se mordit sauvagement la lèvre inférieure et éteignit les lumières. Elle détestait lorsqu’il parlait. Il remuait toujours un sentiment de nostalgie quant il le faisait. Mais elle ne devait pas se laisser attendrir. Il voulait se racheter. Il ne le pourrait pas. Cassandre ne le laisserait pas fendre sa carapace encore une fois. Elle se protégerait, comme elle l’avait toujours fait. Se mordant plus fermement les lèvres, elle refoula le bruit de ses larmes et ferma. Elle voulait oublier, oublier tout ce qu’il avait dit et fait. Elle ne voulait plus le voir. En fermant ainsi les yeux, elle avait l’impression que les choses n’existaient pas. Que rien de tout ce qu’elle avait vécu ne s’était passé. Et elle s’endormit ainsi.
Lorsqu’elle se réveilla dans la nuit, ce n’était plus Cassandre qui était maître de son corps. Une autre personne, plus douce, moins brisée, avait pris sa place. Ainsi, son corps ressentait un sentiment de paix. Pour elle, rien n’avait jamais existé. Sans un mot, elle se dirigea vers la sortie de sa chambre sans encombre. Elle avait depuis longtemps appris la disposition des meubles, et les autres s’étaient toujours assurés à ce que ceux-ci ne soient pas déplacé. Ainsi, elle passerait inaperçu. Elizabeth, était l’ombre du réseau, elle était là, lorsqu’ils avaient besoin de ressentir la paix intérieure. Ignorant que l’homme à ses côtés l’avait appelé, elle sortit de la chambre à pas feutrée afin de se diriger vers le balcon de la chambre voisine. Elle ne voyait peut-être pas mais elle ressentait. La jeune femme avait actuellement un irrésistible besoin d’air. Au passage, elle s’emmitoufla dans une robe de chambre à sa portée de main et s’habilla. En s’approchant de la porte fenêtre, elle trébucha sur le rebord tandis qu’elle sortait. Elle avait pourtant prévenu les autres qu’ils devaient retirer cette bordure. Se rattrapant tant bien que mal au mobilier, elle traversa les quelques pas qu’il lui restait afin de se retrouver près de la barrière qui l’empêchait de basculer dans le vide vers une mort imminente. Elle posa ses mains sur les rambardes et s’imprégna de la pierre. Elizabeth ne voyait peut-être pas la vue qui s’étendait devant elle, mais elle l’imaginait. Et cela lui suffisait amplement.
code by black arrow
Nathan De Trémaine
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Park Chanyeol ♥♥♥
I will make you a cup of coffee as you're sleeping through the storm. Dancing sweetly keeps us steady through the storm. In the soft spring on the rough sea through the wind and winter cold. I can weather life forever. If I have your hand to hold. Keep me warm through the storm.
| Conte : Le Petit Chaperon Rouge ☾ | Dans le monde des contes, je suis : : Le petit chaperon rouge (Nate) & Le grand méchant loup (Sam) ☾
I wanna ruin our friendship. We should be lovers instead. I don't know how to say this beause you're really my dearest friend.
Nathan ne comprenait pas tout. Quelque chose d’étrange était en train de se dérouler devant ses yeux et il n’arrivait pas à mettre un mot dessus. Cassandre n’était pourtant pas somnambule, enfin c’était ce qu’il pensait en tout cas. C’était la première fois que la jeune femme lui faisait un tel épisode. Il l’observa sans dire un mot et sans bouger. Il avait peur de faire un pas en avant. Ce qui l’inquiétait le plus dans cette histoire était la méfiance que Samuel ressentait actuellement. Le loup n’était pas tranquille et étrangement, Nathan s’était toujours fié à son instinct de prédateur. Il commençait à douter de son comportement et de ses pensées. C’était Nathan qui n’avait pas envie de bouger et de parler ou c’était Sam qui le forçait à ne rien faire actuellement ? Après quelques minutes de réflexion, il comprit que c’était la faute de Samuel s' il restait debout comme un imbécile au milieu de la pièce. Le loup était en train d’analyser la scène . C’était ridicule, on parlait de Cassandre pas d’une tueuse en série. Le visage de Nathan se crispa alors qu’il essayait de bouger vers la jeune femme mais sans aucun succès. C’était Samuel qui avait pris les commandes actuellement et bon sang, qu’il détestait ce loup. Le coréen vit la jeune femme trébucher à l’entrée du balcon et son coeur manqua un battement. Si Sam avait un mauvais pressentiment, Nathan lui avait peur pour elle. Et si Cassandre avait eu une soudaine envie de sauter par-dessus le balcon pour en finir. Cela devait être insupportable de voir la tête de Nathan tous les jours après ce qu’elle avait appris. Une moue se dessina sur son visage alors qu’il baissa légèrement, ce n’était pas le genre de Cassandre d’en finir. Elle était bien trop fière pour ça et elle préférait se venger. Il entendit un soupir rauque et comprit rapidement que c’était celui de Samuel. Il semblait agacé par cette situation. Il força Nathan à tourner la tête vers le miroir de la chambre. Son regard croisa rapidement celui de son reflet. Sam était encore une fois à l’intérieur du miroir, enfin façon de parler. Les yeux dorés de son reflet se tournèrent vers le balcon avant de se reposer sur le regard de Nathan.
▬ Quelque chose cloche. Ce n’était pas l’odeur de Cassandre que je sens.
Nathan ne comprenait pas trop la phrase de son colocataire. L’odeur de Cassandre ? Lui ne voyait aucun changement enfin il ne sentait aucune différence. Elle portait toujours ce doux parfum sucré qu’il appréciait tant. C’était elle, pourquoi Samuel prétendait le contraire ? Nathan fronça légèrement les sourcils avant de secouer négativement la tête.
▬ Tu te comportes vraiment comme un con. Arrête de me mettre le doute. C’est elle.
▬ Ah vraiment ? Observe-la bien et on verra qui de nous deux a raison.
Le coréen ne comprenait pas trop la demande de Samuel mais il se détacha finalement du miroir pour se tourner complètement vers le balcon. Il n’avait toujours pas le droit de bouger mais son regard suivait parfaitement le corps de sa femme. Aucun geste ne lui échappait, aucune expression sur le visage de Cassandre non plus. Au bout de seulement deux minutes, il comprit. Cette femme qui se trouvait dehors était souriante. Elle avait l’air en paix avec elle-même. Ce n’était clairement pas le cas de Cassandre. Le cœur de Nathan manqua un battement alors qu’il se tourna une nouvelle fois vers le miroir. Le sourire de Samuel était malsain à voir mais Nathan avait bien trop l’habitude pour détourner le regard.
▬ Qui se trouve sur le balcon alors ?
▬ Ce n’est pas ta femme.
Nathan tourna légèrement la tête vers le fenêtre alors qu’une légère brise traversa la chambre. Il ferma un court instant les yeux pour profiter de la douceur de la température avant de les rouvrir. La rouquine fit exactement la même chose que lui, elle ferma les yeux et profita du vent qui venait caresser délicatement sa peau en porcelaine. Le coréen hésita un moment avant de se mettre à marcher vers le balcon. Il entendit Samuel l’insulter mais ne l’écouta pas. Il manqua à son tour de tomber à cause du rebord. Nathan savait qu’il était là mais il était trop occupé à observer la jeune femme pour faire attention à où il mettait les pieds. Une fois à ses côtés, il posa délicatement ses mains sur la balustrade. Il n’eut pas le temps de prononcer un seul mot que Samuel prit rapidement le dessus. Les yeux du coréen changèrent de couleur et sa voix grave brisa le silence.
▬ Qui es-tu ? Où est passée Cassandre et pourquoi tu lui ressembles physiquement ?
Sam ne s’attendait pas vraiment à une vraie réponse de sa part mais il essayait quand-même. Nathan lui avait déjà dit à plusieurs reprises que ça ne servait à rien d’être violent avec tout le monde. Puis il n’était pas sûr de ce qu’il avançait, c’était peut-être Cassandre qui se tenait à ses côtés. Si c’était vraiment le cas, il devait être très prudent. Nathan ne voulait pas que sa femme apprenne son existence. C’était une chose que Samuel ne comprenait pas trop mais moins il côtoyait d’humains. Il resta un moment adossé à la balustrade avant de se tourner vers la jeune femme. Son regard se faisait insistant mais elle ne semblait pas déranger par ce dernier. Elle avait vraiment l’air en paix. Tellement que Samuel commençait à vouloir ressentir la même chose. La jeune femme ressemblait à Cassandre, enfin c’était le corps de Cassandre mais ce n’était pas la même personne. Celle qui se trouvait en face de lui était bien plus belle à voir. Elle semblait apprécier la nature et tout ce qui l’entourait. Samuel aurait pu rester sur la défensive et demander plus d’explications mais étrangement, il se sentait relativement calme à ses côtés. Il avait même presque envie de se montrer sous sa vraie forme mais bien-sûr, pour une question de sécurité il resta dans le corps de Nathan. Son regard doré se posa sur la forêt qui se trouvait en face du manoir et il regardait les arbres danser sans dire un mot de plus pour le moment. C’était la seule condition de Nathan dans ce manoir. Il avait demandé à être prêt de la forêt, prêt de la nature. Cette demande, il ne l’avait pas faite pour lui mais pour Samuel bien-sûr. Parfois le loup avait besoin de se dégourdir les pattes.
Quand le vent se calma un peu et que Sam avait réussi à détacher son regard de la forêt, il se tourna vers la rouquine. Il observa pendant un long moment la femme de Nathan avant de venir poser sa main sur le sommet du crâne de cette dernière. Il resta un moment dans cette position avant de briser une nouvelle fois le silence.
▬ Je ne sais pas qui tu es et peut-être que tu n’as pas envie de me répondre mais je t’aime bien. C’est la première fois que je vois un humain avec peu de haine en lui et peu de méchanceté. J’espère juste que Cassandre finira par revenir, sinon Nathan va s’en vouloir. Et bon sang… Je déteste quand ce gamin chiale. Il tapota encore une fois le crâne de la jeune femme. Peut-être que tu es comme moi. Un esprit enfermé dans un corps et qui aimerait un jour être libre.
code by black arrow
Cassandre De Trémaine
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Madelaine Petsch
Who’s that sexy thing I see over there ? That’s me sending in the mirror. What's that icy thang hanging around my neck? That's gold, show me some respect.
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Anastasie
I wanna ruin our friendship. We should be lovers instead. I don't know how to say this beause you're really my dearest friend.
Un sourire s'épanouissait sur son visage tandis que le vent venait déranger sa chevelure parfaitement démêlée. Voilà bien longtemps qu'Elisabeth n'avait pas eu l'occasion d'apparaître sous la lumière. Il fallait dire, depuis qu'elle s'était mariée, les alters avaient fait leurs possibles afin de ne pas trahir l'un des secrets familiaux. Mais Cassandre en avait eu trop gros sur le coeur pour demeurer seule plus longtemps. Alors, Lizzie avait été le meilleur choix. Silencieuse, délicate, elle se déplaçait la nuit comme en plein jour, pour elle, rien n'avait vraiment d'importance. Elle était la force tranquille du système. Elle apportait paix et sérénité pendant que les autres rechargeaient leurs énergies.
Elisabeth était la première heureuse de pouvoir sortir de nouveau. Les rayons de la lune, même si elle ne les voyait pas lui donnait l'impression d'une caresse sur sa peau. La nuit avait toujours été son moment. Au moins, elle se savait en sécurité en cet instant. L'alter n'était pas d'un caractère aussi fort que les autres, elle avait besoin de se sentir dans son cocon. Elle n'aimait pas être ébranlé par les autres ou par leurs cris. Et puis, malgré ce que ressentait Cassandre et sans aucun doute Anastasie, Lizzie était persuadée que le mari de l'hôte était un homme bon. Il était certes maladroit de ce qu'elle avait pu apercevoir dans les souvenirs des autres mais pas méchant pour un sou. Alors, elle avait choisi de sortir dans ces ténèbres. Nullement par envie de se faire surprendre par leur mari, bien au contraire, mais parce qu'elle savait que si c'était le cas, elle n'aurait pas à subir ces échanges venimeux qui ne cessaient d'être lancé dans cette famille.
C'est pourquoi, elle ne sursauta pas lorsqu'elle entendit les pas de la personne qui venait la rejoindre sur le balcon. De sa gauche, elle sentait la chaleur de son corps se rapprocher. A cette heure-ci , il ne pouvait s'agir que d'une seule personne. Elle avait même appris à mémoriser le bruit de ses pas afin de ne pas se laisser surprendre. Au son de sa voix grave, Lizzie laissa échapper un gloussement. Il était plus perspicace qu'il semblait le montrer lorsqu'il était en compagnie des autres. Mais elle ne lui répondrait pas, du moins pas tout de suite. Elle cherchait à comprendre ses intentions avant d'entamer la conversation avec lui. Maintenant qu'il avait découvert qu'elle n'était plus Cassandre. Qu'allait-il bien pouvoir faire ?
Le silence s'imposa de nouveau entre les deux individus. La douce Elisabeth n'avait aucune idée de ce que pouvait faire l'homme sur la balustrade, tout ce qu'elle percevait, c'était la sensation de sa présence. Restait-il là à l'observer ? Avait-il détourné le regard vers l'extérieur ? Que voyait-il de ses yeux ? Qu'y avait-il dehors au delà de ce balcon ?
La rouquine eut un petit soubresaut lorsqu'elle sentit une main se poser sur le sommet de son crâne. Quelle expression avait-il en cet instant ? La chaleur de sa main dégageait-elle l'affection qu'il pourrait exprimer dans son regard ? Tenait-il énormément à Cassandre ? Plus qu'à sa soeur ? Mais ce qu'elle entendit sortir de sa bouche la surpris. Lizzie avait toujours eu une imagination débordante, presque plus que celle de Suzy, peut être était-ce simplement parce qu'elle n'avait jamais pu voir le monde qui l'entourait. Cependant, malgré les scénarios qu'elle avait pu s'imaginer, celui-ci n'en faisait pas parti. L'homme à ses côtés n'était pas Nathan ? Lui aussi avait des alters ? Voilà qui était une incroyable coïncidence ! Il était si rare de rencontrer cette pathologie. Le système n'avait jamais réussi à totalement trouver sa place à cause de sa différence mais si son mari était comme eux, alors il ne pouvait que comprendre la jeune femme. Cette nouvelle était merveilleuse ! Elle ravirait le coeur de Cassandre lorsque celle-ci se réveillera.
La jeune femme se tourna en direction de la voix qu'elle avait perçu dans ses oreilles et rougit légèrement. C'était à son tour désormais de briser la glace.
- Je m'appelle Elisabeth. Je suis enchantée de vous rencontrer. C'est bien la première fois qu'on me fait un tel compliment et je dois avouer que j'en suis ravie. Elle attrapa la main de l'homme qui se trouvait encore sur sa tête et la serra dans ses mains. Je crois que tu l'un des premiers extérieurs aux De Tremaine qui découvre le secret de Cassandre. Tu veux que je te le dises ?
L'aveugle monta ses frêles mains le long des épaules du loup et l'invita à se pencher pour lui murmurer.
- Cassandre n'a jamais été seule depuis son arrivée ici. Nous sommes un système, nous sommes plusieurs personnes partageant un même corps. Et toi alors ? Qu'es-tu ? Nathan aussi est atteint de TDI ? C'est merveilleux !
Guillerette, l'humaine s'éloigna du grand méchant loup après lui avoir administrer une dernière caresse sur le joue.
- Je suis heureuse de savoir qu'elle ne serait pas seule avec ce fardeau. Certains pensent que la TDI est une malédiction pourtant, moi je trouve que c'est un miracle. Qui pourrait se vanter d'être soutenu par autant d'aspect de soi ? Elle fixa son regard dans une direction. Mais, je ne crois pas que nous sommes du même avis. Toi, tu recherches la liberté de ton hôte. Alors que moi, je me complais dans le partage que j'ai avec les alters. J'apprécie ma solitude mais j'aime me dire que je peux partager avec les autres. Et savoir que toi, tu es ici ce soir me fait grandement du bien. Je n'ai pas le tempérament pour sortir en journée, je joue assez mal le rôle de la méchante belle-soeur. Par conséquent, j'ai souvent eu droit à mon lot de solitude. Mais tout change ce soir n'est-ce pas ? Tu me tiens compagnie ! Je suis aux anges de savoir que je pourrais parler avec quelqu'un lorsque j'apparaîtrai !
S'installant cette fois-ci sur la balustrade dans un équilibre plus que douteux, Lizzie se mit à pousser un soupir.
- Dis moi, maintenant que nous sommes amis, peux-tu me dire à quoi ressembler la vue de ce balcon ? Je ne connais pas encore très bien cette demeure et je n'ai jamais pu sortir d'ici jusqu'à maintenant. Je n'arrive pas à m'imaginer ce que je devrais voir. Veux-tu bien me le décrire ?