« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Eloise soupira. Le bar était rempli en ce samedi soir mais franchement, c'était le calme plat. Depuis qu'elle avait commencé ce boulot de videuse, la déesse n'avait pas eu grand-chose à faire. Pourquoi les gens semblaient-ils être intimidés en sa présence alors qu'elle n'avait encore rien fait ? La brune n'était même pas certaine que les cliens sachent qui elle était... Et ce n'était sans doute pas parce qu'elle jouait avec ses poignards que les clients se tenaient à carreau. Pas vrai ?
Rattrapant le poignard qu'elle venait de lancer vers le plafond, la brune se dit qu'il faudrait qu'elle parvienne à convaincre Regina d'installer une cible pour fléchettes. Au moins ça lui passerait le temps quand les soirées étaient aussi calmes. Quoi que... Fronçant les sourcils, la jeune femme tourna son regard vers le bar où elle venait d'entendre un mec parler plus fort que les autres. En soit, rien de bien grave, mais elle avait comme l'impression qu'il avait du mal à parler. À cause de l'alcool ? Enfin un client pour elle !
S'efforçant de ne pas sourire à l'idée d'avoir un peu d'action, la guerrière quitta sa place près de l'entrée et se dirigea vers le petit brun accoudé au bar. Ah ouais ! En s'approchant, elle voyait bien qu'il avait un petit coup dans le nez. Eloise était à la limite de se frotter les mains tellement elle était ravie de pouvoir, peut-être, mettre quelqu'un à la porte, elle se posa près de l'homme et avisa qu'il avait son verre presque vide.
- C'est le dernier verre pour lui Gina. Annonça-t-elle à sa meilleure amie en lui montrant le type. La Méchante Reine hocha la tête et s'occupa d'un autre client. Allez mon gars, il est temps de finir votre verre et de rentrer chez toi... Dit-elle d'une voix ferme mais pour le moment amicale.
Pitié faites qu'il se rebelle un peu ! Elle n'avait pas eu à corriger de clients depuis... Enfin elle ne l'avait encore jamais fait. Et Eloise avait la sensation de rouiller. Une petite bagarre, elle n'aurait rien contre. Parce que bon, les Gardes Olympiens n'étaient pas au point pour se battre contre elle et lui apporter une difficulté quelconque, Arès n'était plus là, Eulalie non plus et Hermès s'était barré donc... Au moins en se bagarrant avec un humain, elle devrait faire attention à sa force, ce qui lui permettrait de s'exercer avec un minimum d'efforts. Donc oui, elle voulait vraiment que le mec se rebelle.
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by Wiise
Dazai Osamu
« The weak fear happiness itself »
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There’s parts of me I cannot hide
I’ve tried and tried a million times La-da-da-de-da, la-da-da-de-da, la-da-da-de-da ~
Embracin' the madness
My devils they whisper in my ear
Deafenin' me with all my fears
Welcome to my darkside
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| Conte : Bungou Stray Dogs | Dans le monde des contes, je suis : : Osamu Dazai
As everyone, when I drink... I forget all my problems like they were a simple illusion.
Allez viens boire un petit coup ! Ou pas
FT ▬ Eloise - Dazai
C'est étrangement bien apprêté que Dazai Osamu pénètre dans un des bars les plus reconnus de la ville. Le Roni's Bar. Bien placé, animé et chaleureux, il est aussi réputé pour être sécurisé. On ne lui en avait pas dit long sur le garde qui y vadrouillait mais assez pour que ça le titille un temps. Cependant, ce n'est pas pour cette raison que le détective s'est rendu à ce bar précisément ce soir-là. Il lui en faut davantage pour changer ses vieilles habitudes, et son bar habituel est le seul à qui il vaut gratitudes éternelles pour lui servir ses boissons favorites jusqu'à très tard au beau milieu de la nuit. Il se fait client fidèle... Malheureusement, il se fait aussi pas mal endetté auprès du gérant. La veille au soir, celui-ci avait prévenu Dazai des problèmes qu'il allait avoir s'il ne se mettait pas à lui payer tous les verres qu'il avait pris et mis sur sa note. Elle est longue désormais. Oups. Il a utilisé sa paie de ce mois pour d'autres choses et refuse encore de débourser dans l'alcool s'il peut. La raison de sa venue dans ce bar est finalement toute simple ; l'asiatique fuit ses problèmes financiers en venant s'en créer ailleurs. Un véritable cercle vicieux qui saurait s'arranger avec le temps, il n'en doute pas.
Plusieurs heures passent durant lesquelles le garçon, installé au bar au plus près des serveurs, enchaine plusieurs verres tout en discutant amicalement. Il avait tout d'abord ri auprès d'un homme marié qui retardait l'heure à laquelle il devait rentrer chez lui. Finalement chose faite, Dazai s'était par la suite attachée à une serveuse à qui il demanda des recommandations de nouvelles boissons à essayer. Il avait consommé, ça on peut le dire. Vers la fin du service, c'est à la gérante qu'il s'est mis à parler - que celle-ci lui réponde ou non d'ailleurs. Si Dazai parlait, c'était que le temps ne passait pas assez vite pour lui et qu'il voulait, comme les autres, ne pas le voir s'écouler. Alors il essayait de se divertir le plus que possible jusqu'à ce que le jour vienne à se lever. Il savait pourtant que ça serait impossible et qu'on remettrait ses pendules à l'heure à un moment donné.
C'est une jeune femme qui se tient pour rôle d'horloger à l'égard du client saoul. Durant son monologue, il se fait couper et réalise que le dernier verre... C'est le sien. Son sourire s'éteint doucement en redressant le regard sur celle qui prend aise à le mettre dehors avec cérémonie.
"Alors c'est vous ? Il se laisse glisser sur le comptoir, son menton s'écrase contre son bras vers l'inconnue. La videuse du Roni's bar ? De ce que j'avais entendu, j'aurais juré avoir affaire à un une armoire à glaces qui passe son temps à la salle. Je n'aurais eu aucune chance face à ça... Mais vous, reprend-t-il le regard perlant (suppliant), vous semblez si douce, si gentille, si tendre, si mélodieuse, si... Plus il en dit, plus ça semble perdre en sens. Dazai se redresse légèrement et manque d'en frissonner. Non, elle n'est clairement pas ainsi, bien au contraire, il craint soudainement pour sa vie et tente de se rattraper. Peut-être légèrement autoritaire et froide sur les bords, mais c'est ce qui fait tout votre charme ! Il hoche la tête pour se valider. Je ne hais aucune femme, elles sont toutes incroyables à leur façon et je suis sûre que vous êtes spéciale à la votre. Alors dites-moi, s'installe-t-il à nouveau en posant une main sur sa tête. A qui ai-je l'honneur ? Qui êtes-vous, quelle est votre histoire ? Je veux tout savoir ! Je suis détective vous savez mais je sens qu'un mystère comme le votre, jamais je ne pourrais le résoudre ~"
Il n'en finit pas, ne laisse aucune limite à ses paroles décousues et cela pour plusieurs raisons : tout d'abord, il s'ennuie et ne veut pas partir. Il ne veut pas avoir à rencontrer la réalité du monde à nouveau pour que ses pensées le submergent et l'asphyxient dans une douleur aussi insupportable qu'interminable. Il veut oublier et cette femme peut en être tout le prétexte. Il souhaite savoir d'où provient la réputation qui la scie aujourd'hui et lui marque respect et obéissance.
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Eloise A. St-James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Eloise ne savait pas si elle devait rire ou pleurer face à la médiocrité de l’homme en face d’elle. Déjà, il s’était soulé toute la soirée, empêchant Henry de rentrer chez lui à temps pour ne pas se faire engueuler par sa compagne, tenant la jambe à des serveurs puis à Regina elle-même. Voyant l’heure, la déesse avait décidé de calmer le jeu rapidement, tout ça pour s’entendre dire qu’elle était loin de l’image que les gens s’étaient fait d’elle en entendant ceux qu’elle avait foutu à la porte parler.
- Parler autant ne vous aidera pas à rester le cul posé sur cette chaise vous savez… Je me ferais un plaisir de vous décoller de là. Mais je vais être gentille, je vais vous laisser finir votre verre et payer vos consommations avant de vous attraper par le col pour vous faire sortir. Le prévint-elle tout en se tournant vers lui, pas du tout impressionnée. Ah, un détective… Vous ne devez pas être une sommité dans votre métier si vous ne savez pas qui je suis… Les gens parlent, il suffit de les écouter, mais manifestement vous n’avez pas assez fait attention aux mots employés… Je suis Athéna, déesse de la Guerre et de la Sagesse. Mais vous pouvez m’appeler Eloise. Consentit-elle à dire. Pour le reste, ma vie ne vous regarde en rien et serait bien trop longue pour les quelques gorgées de boisson qu’il vous reste.
Etant donné que c’était la première fois qu’il venait ici, oui elle allait être gentille. En lui laissant un peu de temps. Mais le détective ferait mieux de se méfier parce que la patience, surtout dans ce genre de situation, n’était pas toujours sa qualité première. La guerrière ne mettrait pas longtemps avant de le faire sortir, sur ses deux jambes ou bien tête la première, cela dépendrait de lui.
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Dazai Osamu
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Allez viens boire un petit coup ! Ou pas
FT ▬ Eloise - Dazai
Détective alcoolique, ancien mafieux suicidaire à l'instable personnalité. Il est cette personne qu'on ne souhaite pas écouter dans un bar, cette rencontre dont on parle à d'autres comme l'événement de la journée. Un véritable bouffon, il est le clown de sa propre existence. Si boire tend à faire oublier, de son côté l'alcool tend à le lui rappeler. Qu'il n'est personne, peut-être ? La gardienne de l'établissement, cette jeune femme dont il a vaguement entendu parler, se joint à ses côtés pour poliment le faire sortir de là et ainsi, libérer les employés. Il comprend, il attendait d'ailleurs que cet instant arrive. Il lui a été impensable de partir de son propre gré. Il fallait que ça soit quelqu'un qui le mette dehors. Avec toutes les bonnes manières du monde ! Une femme de caractère qui saurait le remettre à sa place. N'a-t-il pas besoin que de cela en ce moment après tout ? N'est-ce pas ce qu'il mérite ?
Son regard pétille d'admiration lorsqu'elle vient proposer de payer les consommations qu'il avait effectué. C'est vrai ?! Allait-il s'exclamer avant qu'elle ne reprenne d'emblée sur son statut de détective. La suite est tout de suite moins drôle à écouter. Coup de caresse avant le coup de grâce, voilà donc le mode opératoire à encaisser pour le jeune homme.
"Vous seriez surpris, sourit-il finement, du temps qu'il me faut parfois pour finir un verre. Surtout lorsque la conversation est aussi intéressante."
Décalant son regard dans un vide lointain, Dazai semble davantage sobre qu'il ne l'a montré durant toute la soirée.
"Une déesse, oui. Qu'il reprend sagement. Ca me dit effectivement quelque chose. La vérité est qu'il n'en savait absolument rien. Mais je ne vois pas votre lien avec ce bar pour autant. La guerre, la sagesse... reprend-t-il posément, il n'y a rien qui vous représente ici."
Des dieux et des déesses, ce monde divin dont la plupart se retrouve sur Terre, à Storybrooke. Dazai n'en comprend pas très bien le sens.
"Les Hommes. Il répond à sa propre question, celle indirectement posée à Eloise, tandis qu'à s'en noyer, il songe. Est-ce que ce sont eux que vous représentez ou eux qui vous représentent ? Soupirs, sa voix s'aggrave et son regard s'assombrit. Je ne connais pas toute votre histoire, celle de l'ordre du divin, mais votre simple existence m'est amplement suffisante pour la remettre en question. Car vous aussi, comme nous, personnages de contes, avez-vous peut-être été créé par un homme tout ce qu'il y a de plus ordinaire." Attrapant son verre tiède entre ses mains, il l'amène à ses lèvres et accepte d'en boire une gorgée comme pour marquer un temps.
Il attend que la déesse conteste, et l'espère peut-être au fond de lui-même.
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Allez viens boire un petit coup ! Ou pas. [PV Dazai]