« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Isuzu commençait à se demander si elle ne s’était pas tromper d’adresse pour demander de l’aide, mais pour le moment, elle avait toute les peines du monde à avoir l’esprit clair. Elle savait qu’elle était sur le point de faire une nouvelle crise et elle ne pouvait pas faire grand-chose. En tout cas, l’autre avait beau essayer de de dire tout ce qu’elle voulait sur les famille, Rin ne voulait le croire… Non, elle en était juste incapable, quoi qu’elle fasse. Le regard de la brune se faisait de plus en plus froid alors qu’elle se faisait aussi de plus en plus irritée par tout ça. Finalement, la femme avait repris la parole et la jeune femme avait violemment serré les dents.
Paraître… Donc elle aussi confirmait que le monde était faux alors comment pouvait elle suivre un point de vu opposé au sien. Elle avait alors cité une phrase de Shakespeare, mais encore une fois, la maudite ne voyait pas en quoi cela allait contre son point de vue, c’était même plutôt le contraire. Le reste des parole de la coatch de vie lui ramenèrent d’autres souvenir à l’esprit et elle avait alors sentit un frisson glacé lui remonter tout le long du dos. Ses parents qui ne pouvaient plus faire semblant de l’aimer… et qui ne voulait plus qu’elle rentre… Cette Personne qui la haïssait tant et qui l’avait déjà envoyer deux fois à hôpital… Puis, elle avait parler d’autre chose et Isuzu avait fermé les yeux une seconde. Thoru qui l’avait soutenue malgré les rejets… et Hatsuharu… Haru… Il méritait vraiment une meilleure vie que celle qu’ils avaient pu avoir dans leur vie passée. Elle du prendre encore un peu plus appui sur ce sur le mur dans son dos, sentant ses jambes tremblées sans qu’elle ne puisse rien y faire.
« Au moins cela m’aurais un peu donner une piste à suivre. »
Laissa-t-elle échapper, même si l’autre femme continuait à parler. Et la voilà d’ailleurs encore qui se moquait d’elle. La brune avait détourné les yeux. Il n’y avait que son mal être qui l’empêchait encore une fois de s’énerver. Mais elle ne lui criait pas dessus. Elle avait l’impression qu’elle n’avait rien compris. Est-ce que c’était une mauvaise chose ? Elle ne savait pas vraiment
« Je n’ai pas dit ça… Le Sort Noir nous a… donner un contre-pied pour partir de l’avant… c’est… presque une chance… Au moins lui n’a gâcher la vie de personne depuis la naissance… Ou alors que d’une seule personne... »
Pas de treize… Oui elle ne comptait pas la dernière personne puisque c’était lui qui leur pourrissait la vie encore plus que tout le reste… Isuzu ferma les yeux, faisant de son mieux pour se remonter le moral autant qu’elle le pouvait. Il fallait qu’elle tienne le coup jusqu’à trouver un endroit calme… Elle inspira profondément pour se donner autant de courage que possible, puis, elle se redressa, même si elle n’était pas très sûre de sa stabilité. Elle avait alors repris la parole en laissant un sourire sardonique se poser sur ses lèvres alors qu’elle reprenait la parole :
« Je vois, donc apparemment, il n’y a pas autant de perfection que cela, puisque tu abandonne cette possibilité de m’aider. Je devrais peut-être partir en effet, tout ce que je risque ici, c’est de finir à nouveau à l’hôpital. »
Isuzu n’avait pas vraiment eut besoin d’être poussée de ses retranchements. Peut-être qu’elle devait partir en effet, être ici, cela n’allait rien arranger. On ne pouvait pas dire que la rencontre se soit très bien passer et elle laissa alors échapper un profond soupire. Avant de se décoller du mur, esquissant maintenant un geste pour se diriger vers la porte.
« Bien dans ce cas, au revoir et désolée de vous avoir fait perdre votre temps… et le miens… Enfin, si cela a pu servir à quoi que ce soit. »
Rin soupira encore une fois et se tourna dos à elle. Elle pourrait probablement trouver quelqu’un de plus efficace pour lui venir en aide. La maudite par l’esprit du cheval posa alors sa main sur la poignée de la porte, prête à ouvrir cette dernière.
Manifestement Yuzu avait décidé que j'avais tort et qu'elle ne voulait rien entendre. Force était de constater qu'elle était butée (et aussi butée, butée et butée) et préférait camper sur ses positions plutôt que de profiter du regard externe (et plus ou moins bienveillant) d'une experte. Eh bien soit. Je pouvais aider beaucoup de monde - tout le monde, en fait - mais pas les portes de prison, ce qu'elle avait manifestement décidée d'être - en plus de se montrer de plus en plus irritée ce qui, à ce niveau, n'était en fait qu'un détail. Comme je l'ai suffisamment dit par le passé : y a pas marqué La Croix Rouge sur mon front. Je notai toutefois que Yuzu avait quand même trouvé une piste à suivre dans tout ça (personnellement j'en aurais trouvé cent mais bon, chacun son talent) ce qui me fit arquer un sourcil. Donc elle ne se contentait pas d'être irritée, agacée, butée et renfrognée, elle écoutait aussi un peu ! Impressionnant ! Parallèlement, avec cette histoire de Sort Noir qu'elle comparait manifestement à une autre malédiction (probablement pas lancée par Regina Mills sinon elle aurait été brisée depuis longtemps), je continuais d'en apprendre chaque fois un petit peu plus sur le personnage, en filigrane, en lisant entre les lieux. On devait comprendre à ses derniers propos que sa malédiction personnelle était innée, contrairement au sort de la Méchante Reine. - Si ta propose malédiction est innée dis toi qu'au moins elle ne se voit pas au premier regard - pas comme pour ce pauvre Dyson Parr, ne pus-je m'empêcher de commenter, sarcastique et nonchalante. Lui, je ne crois pas qu'il soit maudit au sens où tu l'entends, pourtant, quand on regarde sa tête on jurerait que c'est une sorcière qui a fait joujou avec son génome tellement c'est laid, affirmai-je sans une once de compassion. C'était totalement gratuit, elle ne connaissait probablement pas mon aspirateur détesté mais ça me faisait plaisir de casser du sucre dans son dos. D'ailleurs, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Tout ce qui lui arrivait était entièrement de sa faute : s'il ne s'était pas un jour mêlé de ce qui ne le regardait pas (à savoir une sarcastique altercation entre Regina Mills et moi), je n'aurais jamais aperçu sa tête de crapaud et il ne serait pas devenu mon sujet de mesquinerie préférée. CQFD. - Enfin peu importe, repris-je en songeant qu'elle devait sans doute s'estimer heureuse puisqu'elle ne le connaissait probablement pas. Je dois donc comprendre que la cause de touuuus tes soucis ne datent pas d'hier, résumai-je en opinant. Mais t'as pas l'air prête à véritablement en parler à quelqu'un, sinon j'aurais pas autant besoin de lire entre les lignes sans être diseuse de bonne aventure alors... La fin de ma phrase se perdit dans le silence mais était sans équivoque. A moins que je ne sorte ma télécommande émotionnelle pour faire un petit tour dans son cerveau, percer deux trois secrets, faire quelques réglages sur sa console de commandes, je n'allais pas pouvoir grand-chose pour elle si elle ne jouait pas franc jeu. Evidemment, je ne pensais à aucun moment à me remettre en question en tant que personne en général et en tant que coach vis à vis de cette jeune fille butée en particulière. Comment pourrais-je ne serait ce qu'envisager de me remettre en question alors que je suis au dessus de tout le monde ? Tiens, par exemple moi, je ne vais jamais à l'hôpital pour me faire soigner parce que je suis parfaite de corps et d'esprit. Je vais uniquement à l'hôpital pour y accompagner Jaspeur, et parfois Sadie ou Angus, quand leurs imperfections respectives les y conduise. Contrairement à Yuzu qui avait certainement fini en HP vu à quel point elle était instable. Je gardai toutefois cette remarque méchante pour moi, trouvant injustifié, une fois n'est pas coutume, d'être aussi piquante envers une fille qui, au fond, ne m'intéressait pas tant que ça. Voire carrément pas du tout. C'est sans doute pour cette raison que je ne la retins pas quand, après ce qui sembla être pour elle un effort surhumain, Yuzu trouva le courage de se tourner et de poser la main sur la poignée de la porte. Quelques instants plus tard elle sortait et je me massai délicatement les tempes, soupirant d'aise à l'idée d'être enfin seule avec moi-même. Cette rencontre était objectivement un échec. Pour elle, pas pour moi. Elle n'avait pas su reconnaitre mon talent et ma supériorité et s'y cramponner comme à une bouée de sauvetage. Résultat, elle n'avançait pas. Et c'était pas étonnant : quand on ne me donne pas ce dont j'ai besoin pour travailler eh bien je ne peux pas travailler. Ainsi s'acheva l'histoire de cette journée où une secrétaire incompétente m'avait collé un rendez-vous sans intérêt.
Isuzu Soma
« Mon coeur bat au galop pour te libérer »
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| Conte : Fruit Basket | Dans le monde des contes, je suis : : Isuzu Soma
Cette femme était sensé aider d’autres ? Elle en doutait de plus en plus à chaque seconde de plus qui s’écoulait ici. Elle n’était pas venue ici pour se faire prendre de haut et traiter comme une moins que rien, elle l’avait assez été dans sa vie, ce n’était clairement pas ça qui allait l’aider, non. A dire vrai, c’était même plutôt le contraire. Et là voilà qui parlait de la malédiction des douze sans même savoir de quoi il s’agissait. Elle la regarda encore un long moment, glaciale. Elle avait envie de frapper et sans doute que si elle avait été sous son autre forme, elle lui aurait probablement envoyer un coup de sabot en plein visage. Mais non, elle était humaine et pas jument et c’était simplement son regard qui foudroyait son interlocutrice.
Rin ne parlait pas de tout ça… Comment le faire quand on avait passé des années à bien leur faire entrer dans l’esprit à chacun que non, il ne fallait surtout pas parler de leur malédiction ou approcher des membres de l’autre sexe qui ne faisait pas parti des Douzes. Son regard ne s’en fit qu’encore un peu plus glacial vis à vis de l’autre femme. Ça ne servait à rien qu’elle reste ici, elle en aurait presque eut l’impression de se retrouver devant Guré, ou pire… devant LUI… C’était tout simplement inutile. Les choses s’arrêtait là, cela ne servait à rien de continuer ainsi. Elle était sortie, claquant la porte derrière elle en se retenant de dire qu’il valait mieux qu’elle change de vocation… et pourtant, chacune de ses cellule le lui hurlait. Une chose était sûre, cette demande d’aide était un Échec cuisant et elle ne savait pas vraiment si elle aurait le courage d’aller voir un autre spécialiste de ci-tôt.
La brune soupira et s’adossa à un mur près de la porte, se passant une main sur le visage le temps de parvenir à complètement se reprendre. Elle se rendit rapidement compte que son poing était crispé et soupira. Cela ne la mènerait à rien, elle en était parfaitement consciente et elle se força à se ramener au calme autant qu’elle le pouvait.
« Mademoiselle, je peux vous aidez ? »
Un grognement échappa à la jeune femme malgré elle alors qu’elle tournait les yeux vers la personne qui lui avait parlé. C’était un homme. Il travaillait là ? Ou bien il faisait parti de la sécurité ? Elle n’en avait que faire à dire vrai et, maintenant qu’elle se sentait suffisamment bien pour qu’elle reprenne le large, elle se contenta de soupirer avant de lui répondre :
« C’est rien… je m’en allait de ce pas. J’ai déjà perdu beaucoup trop de temps dans ce bâtiment… Vous inquiéter pas pour moi. »
Avant même de lui laisser dire quoi que ce soit, elle repris son avancer vers la sortie du bâtiment. Où elle allait aller ? Elle ne savait même pas… Elle franchit l’accueil du bâtiment et sorti, se retrouvant à nouveau dehors, dans la foule. Mais elle ne voulait pas y penser plus que ça. Elle allait simplement passer à autre chose, s’isoler comme elle en avait l’habitude. Tenter de se calmer et éventuellement de vider son esprit de cette colère et de cette irritation. Si il n’y avait pas le risque qu’elle ne tombe dans les pommes et ne s’effondre, elle aurait probablement décidé de courir jusqu’à avoir la tête complètement vide, mais non, ça ne marchait pas comme ça, hélas. Voilà donc la jeune femme avançait donc d’un pas rapide, malgré les risque de tomber dans les pommes à un moment ou à un autre. Peut-être qu’elle allait simplement trouver un endroit tranquille… dans les bois peut-être, elle ne savait pas trop, mais elle verrait bien, elle improviserait comme elle k’avait déjà fait à plusieurs reprises.