« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Et dire que pendant toutes ces années, j’ai toujours pensé que ce n’était qu’une fable que mon frère s’amusait à me raconter pour me faire peur en m’expliquant qu’il transformait tous ceux qui l’approchaient en monstre dévoreur de chair humaine. Pendant un temps, je l’ai cru, oui pendant un temps j’ai cru à toutes ces histoires, puis j’ai grandie. Je n’étais désormais plus la petite fille qu’il pouvait contrôler avec des fables à dormir debout. Cependant, j’ignorais l’existence véritable de ce totem et surtout le pouvoir scientifique qu’il possédait sur la faune environnante. Après tout, ce n’était rien de plus qu’une histoire, qu’une fable, qu’une légende urbaine d’après ma mère adoptive. D’après la légende, pour pouvoir prendre le totem entre ces mains, il fallait avouer son secret le plus enfoui. C’est sans doute pour cela qu’il est appelé le totem maudit.
Etudiant la science, j’avais passé beaucoup de temps à chercher des vérités sur l’existence de ce totem. Dessiné sur mon carnet de nombreuses fois, je l’avais reproduit sur mon ordinaire et H.O.P.E, mon I.A la possédait également dans son disque dur. Il ressemblait tout bonnement à une étoile, coupé en deux qu’il fallait retrouvé pour réussir à former le totem originel. C’est ce qui était inscris sur le dernier article que j’avais pu lire avant d’apprendre que le rédacteur de l’article en question était mort dans d’étranges circonstances. Etranges circonstances assez similaires à toutes les histoires entourant la vie peu commune de mon frère aîné. Bien sûr, quand j’avais souhaité lui en parler, il avait tout nié en bloc avant de me dire qu’il ne fallait pas faire attention à toutes ces fadaises, que ce n’était pas vrai, qu’il n’y avait rien de vérifié et que le totem n’existait pas. Que le totem n’existait pas et que toutes les sois-disant bienfaits qu’il pouvait avoir sur des maladies dites incurables n’était que folie.
Pourtant au fond de moi, je n’ai jamais cessé d’y croire et peut être que Storybrooke et le fait que j’ai découvert être en réalité un être magique, originaire du monde des contes par ma mère y était pour beaucoup. L’espoir. Bien que ma vie n’était clairement pas un pur bonheur, j’avais néanmoins fini par reprendre espoir parce que je savais que si je retrouvais le totem maudit, je pourrais le libérer et ensuite utiliser la pierre pour pouvoir soigner des personnes qui ont encore toute la vie devant eux.elles et qui méritent de vivre heureux. Cependant, avant de m’aventurer dans l’inconnu, j’avais entré sur mon ordinateur toutes les données géographiques et environnementales de l'île déserte dans laquelle se trouvait apparemment le totem, divisé en deux parties.
Mes cheveux bruns attachés en queue de cheval haute, pied nus, vêtue d’un legging noir et d’un débardeur blanc avec mon pull d’université par dessus, je reste assise sur le sofa, le regard posé sur cette petite boîte en fer dans laquelle se trouvait une paire de lentilles VR. Elles n’étaient pas encore commercialisées, avant tout, je devais les tester sous différentes coutures et j’avais entré toutes les indications pour le totem dans l’ordinateur avant de synchronisé deux paires de lentilles VR. Cependant, j’étais néanmoins réticente, la dernière fois, j’avais bien failli mourir. Le bouton d’arrêt d’urgence ne s’était pas enclenché. Cependant, c’était une chose que j’avais arrangé donc ça ne devrait plus se produire, tout du moins, je l’espérais.
Attrapant la boîte, je respire profondément.
« Allez Lena, il faut y aller maintenant. »
Le totem maudit. Avouer son plus profond secret pour pouvoir le lier. Respirant longuement, je dépose mes doigts dans la boite et attrape les lentilles avant de me coucher sur le sofa et mets les lentilles, rendant mes pupilles océans, blanches. Rapidement, je me retrouve dans l’entre-deux de la VR, là où se trouvait les nombreux portails menant à divers endroits de la VR. Endroits créés par mon I.A entre autre avec les nombreuses infos que j’avais pu recueillir sur les envies et les besoins d’evasions que pouvait avoir différentes personnes. Finalement, je ne tarde pas à trouver le nouvel univers.
Desert Island. Last Totem.
Je pose ma main dessus et disparaît avant de réapparaître en pleine forêt. J’ignorais jusqu’alors que le totem s’était toujours trouvé dans la VR mais que mon frère n’a jamais su trouver les calculs exacts des différentes positions du totem. Cependant, j’ai rapidement compris que quelque chose clochait lorsque je me suis rendue compte que je n’avais plus une apparence humaine, tout du moins, plus vraiment. Mais plutôt une apparence animée découvrais-je alors que je sortais mon poudrier de ma poche. Certains traits de mon visage rappelaient vraiment les miens, c’était assez étonnant.
Cependant, le deuxième hic, c’est le papier qui tomba à mes pieds alors qu’un oiseau s’envolait. Attrapant le papier, alors entourée de toute cette jungle amazonienne, je le déroule et lit rapidement le message.
« Une fois le totem réparé et ramené sur son socle d’origine, seule une aide divine pour réparer l’esprit et le réveil sera donné. »
Ok donc, j’étais missioné pour récupérer le totem et je ne pourrais même pas le récupérer pour Storybrooke. Bon, alors peut être qu’il valait mieux accomplir cette mission parce qu’apparemment, à nouveau j’étais piégée sans possibilité de fuite. J’ignorais cependant que ma « protectrice », qu’Hera avait sans doute sentie mon besoin d’aide inconscient et qu’elle venait présentement de me rejoindre dans la VR grâce à l’autre paire de lentilles. Oups.
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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »
I'll be with you from Dusk till Dawn
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Intrigue divine | Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants
Avec patience et amour, Hera s’occupait de son jardin. Celui qu’on avait autrefois appelé “le Jardin des Hésperides était désormais réhabilité, loin des atrocités qui avait jailli dans cet endroit des années plus tôt, quand Arès avait souillé cette Terre de leur sang, sur ordre de son défunt Mari. Son Oasis de paix était désormais réhabilitée et même si elle n’avait plus personne de qui se cacher, même si elle était celle qui décidait désormais, elle devait bien s’avouer que le retour aux sources et le jardinage lui faisait un bien fou. Elle n’avait jamais jardiné jusqu’alors, laissant cela à ceux qui la servait le soin de le faire. Mais depuis qu’elle avait décidé de réhabilité le lieu, elle avait décidé de mettre la main à la pâte et ses connaissances apprises par la bibliothèque Olympienne à profit.
Ses grenadiers étaient en fleurs et ils étaient magnifiques. Elle déambulait dans les allées, dans sa longue robe rouge, sourire aux lèvres, le tissu frôlant l’herbe verte et les chemins de pierre dans un bruit discret et apaisant. Elle venait de poser la main sur l’une des branches de l’un de ses arbres quand elle l’entendit soudain. D’abord très lointainement, de façon floue, si flou qu’elle ne parvenait pas à identifier le lieu ni la personne. Puis la voix se précisa. Une voix qu’elle connaissait comme étant celle d’une jeune femme qu’elle avait aidé à surmonter la perte de son bébé. Lena Davis. Elle partageait son temps entre New York et Storybrooke et elle avait fait sa connaissance il y avait maintenant plusieurs mois. Une connaissance sympathique s’il en était malgré les circonstances peu joyeuse où elle l’avait rencontrée.
Une Aide Divine... Hera...
Sa voix semblait en écho, comme lui parvenant de loin. Si la première partie semblait beaucoup plus claire, comme cela avait été lu ou entendu, la seconde avait été plus vaporeux, comme si cela avait été pensé inconsciemment. Elle avait hésité un moment. Si elle avait ignoré les premiers appels beaucoup trop vagues, celui-ci semblait se répéter. Elle observa un instant les bourgeons du grenadier et dans un soupire, décida de se téléporter jusqu’au domicile de la jeune femme, où elle sentait son aura.
— Vous m’avez appelé, très chère ?
Elle n’avait pas même pris le temps de se changer, gardant sa tenue plus officielle et divine, et chercha la jeune femme des yeux. Aucune réponse ne lui fut apporter et pour cause : elle découvrit le corps de Lena allongée sur le canapée, endormie. En observant autour d’elle, la déesse constata qu’il y avait une petite boîte ouverte sur la table basse rien à l’intérieur. A côté, la même boîte renfermait des lentilles de contact. Elle ouvrit délicatement l’une des paupières de Lena pour réaliser qu’elle portait les lentilles. Était-ce liée à une quelconque expérience qu’elle fomentait ? Après un instant de doute, elle haussa les épaules et mit la seconde paire, bien curieuse de découvrir une nouvelle aventure. Et pour ce qui était de l’aventure...
Elle avait atterri dans une jungle luxuriante en pleine journée. Une étrange lueur la força à baisser les yeux sur son propre corps pour constater qu’elle brillait d’une lueur éclatante, lumineuse. Pire, sa peau semblait être devenue rose, tout comme ses vêtements, d’une couleur plus soutenue, sans doute pour contraster.
— Allons-bon...
Elle porta ses mains à ses cheveux et constata qu’ils avaient gardés leur longueur mais qu’ils avaient aussi pris une teinte rosée. Et enfin elle la vit, un peu plus loin, dos à elle. Elle la reconnaissait dans l’allure générale et sa chevelure brune mais elle semblait comme dessinée, tout droit sortie d’un film d’animation ou d’un jeu vidéo.
— Lena ?
Elle attendit qu’elle se tourne vers elle pour joindre ses mains au niveau de son bas ventre et préciser avec un sourire, la tête légèrement inclinée :
— Vous avez chic allure très chère... Plus que sur votre canapé en tous cas... Puis-je savoir où nous sommes ? Et en quoi puis-je vous être utile ?
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Lena Davis
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Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Parfois, il faut croire que l’esprit et surtout l’âme est bien plus forte que peu l’être le cerveau. Sinon comment expliquer qu’Héra puisse se trouver ici ? Dans la VR ? A mes côtés ? Cependant, même si je continuais de me poser la question, je m’en voulais en même temps qu’elle se retrouve ici à cause de moi parce que faut pas se le cacher, c’était clairement de ma faute si elle se trouvait là désormais. Je tourne le regard vers elle et l’observe quelques instants avant de m’approcher.
« Merci Héra, je dois avouer que vous n’êtes pas mal non plus. Je vous ai connue quand j’étais petite sous cette allure. » énonçais-je avec un petit sourire avant de reprendre la parole par la suite « nous sommes dans la VR. C’est tout un monde virtuel que j’ai crée avec l’aide de H.O.P.E, mon intelligence artificielle. Normalement c’est un monde qui devrait être accessible à tous si un jour je réussis enfin à terminer la production des lentilles. Les mêmes lentilles que vous avez dû mettre pour me rejoindre ici. Pour tout avouer, je ne pensais pas que vous pourriez me retrouver. » avouais-je alors.
Passant une mèche de ma chevelure brune derrière mon oreille, je tends le papier à la déesse avant de reprendre la parole par la suite, consciente que j’avais clairement mis Héra dans l’embarras étant donné qu’elle aussi se trouvait désormais prisonnière de ce monde jusqu’à ce qu’on puisse mettre la main sur le totem afin de rentrer à Storybrooke. La laissant lire le papier, je reprends la parole par la suite.
« Je suis vraiment désolée que vous soyez coincée avec moi ici. En fait, je suis venue ici pour pouvoir mettre la main sur un totem légendaire qui était connu pour soigner tous les maux, surtout les maladies dégénératives qui ne possèdent pas de remèdes mais il semble que je me sois fait prendre au propre jeu de mon frère aîné. Le totem existe vraiment, il est ici, sur cette île, quelque part mais le problème, c’est qu’il est dangereux et que je ne pourrais pas le ramener à Storybrooke pour utiliser ses bienfaits mais il faut qu’il soit remis sur son socle d’origine pour que l’on puisse sortir d’ici. Je voulais utiliser le pouvoir de la pierre du totem pour sauver les gens qui ont encore toute la vie devant eux et qui ne méritent pas de mourir de maladie mais je crois que je me suis trompée et qu’on ne peut pas sauver tout le monde…cependant, nous sommes désormais prisonnières de la VR jusqu’à ce qu’on retrouve le totem et qu’il soit réparé. » énonçais-je presque sans reprendre ma respiration.
Récupérant le papier, je le glisse dans la poche de ma veste avant de lever le regard vers Héra.
« Cependant, pour pouvoir retrouver la pierre et ensuite rétablir le totem a son état d’origine, il me faut une aide divine et il faut croire que c’est là que vous intervenez. Alors acceptez vous de m’aider ? Je vous promets qu’après, je refermerais les portes de ce monde pour que personne n’accède jamais au pouvoir du totem. » soufflais-je alors.
J’attendais un peu avant de lui dire que pour pouvoir rétablir le totem final, il faudrait qu’on ait vraiment confiance l’une envers l’autre…mais ça c’est dans le chapitre suivant.
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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »
I'll be with you from Dusk till Dawn
Edition Août-Septembre 2020
| Conte : Intrigue divine | Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants
Elle avait arqué un sourcil lorsque la jeune femme lui précisa qu’elle l’avait toujours connu avec cette allure quand elle était jeune. Faisait-elle référence à un dessin animé ? Il était vrai qu’elle avait une allure de dessin animé présentement et si elle ne l’avait pas vu, elle devait bien admettre qu’ils n’avaient pas trop amoché son allure, hormis ce rose qui aurait sans doute largement scié à Aphrodite qu’à elle. Chassant cette pensée désagréable de son esprit, elle avait détendu son visage, lui souriant de nouveau. Pourtant son sourire ne fut que de courte durée. Elle observa les alentours tandis que Lena lui expliquait ce qu’elles faisaient là. C’était un monde virtuel, rien de ce qui n’était autour d’eux n’était réel, tout comme leur apparence, ce qui semblait annoncer que tout l’était d’une certaine façon. Une jungle hostile... et mortelle ? C’était fou ce que de simple petit bout de silicone pouvait faire lorsqu’ils étaient manipulés par un puissant cerveau. Le programme n’était pourtant apparemment pas fini...
— Pourquoi diable vous êtes-vous aventuré dans un lieu qui semble inachevé, c’est un excellent moyen de se retrouver au milieu du danger...
Et elle aussi, par la même occasion. Elles étaient piégées, c’était uniquement maintenant qu’elle lui précisait... sa prière inconsciente n’aurait-elle pas pu être plus claire quant à l’aide qu’elle devait lui apporter ? Elle aurait sans aucun doute été bien plus utile à l’extérieure de cette réalité virtuelle pour la sortir de son coma mais il semblait que ce n’était pas réellement pour cela que la demoiselle avait besoin d’elle. Non, il était question d’une quête, une quête qui pouvait sauver l’humanité de ses maux les plus atroces. Pourquoi Lena avait-elle eu besoin de cet objet ? Et pourquoi brusquement battait-elle en retraite en précisant que celui-ci devait rester ici et qu’elle s’engeait à ce que personne ne le découvre jamais ? Quel en était le danger.
— Je ne vous suis pas très bien. Si cet objet permet de guérir les humains des maladies qui les rongent, pourquoi ne pas tenter de le ramener tout de même avec nous ? En mettant une autre chose du même poids sur son socle ? Vous dîtes qu’il est dangereux et que vous veillerez à ce qu’il reste ici... mais en quoi un objet curatif peut-être dangereux ?
C’était peut-être parce qu’elle était loin de ces problèmes, elle qui avait l’immortalité, mais elle ne voyait pas bien le danger qu’il y avait hormis le piège que son frère semblait leur avoir tendu. Quant à savoir la raison personnelle qu’il y avait derrière, elle préférait attendre avant de poser cette question, de peur qu’elle ne soit trop délicate. C’était quelque chose de se battre pour toute l’humanité comme elle le présentait, une autre d’avoir aussi une conviction personnelle, parfois douloureuse. Se concentrant un instant sur un endroit un peu plus loin, elle tenta alors de te téléporter... sans aucun succès. Ce n’était pas si étonnant de voir que ses facultés ne fonctionnaient pas dans ce monde qui n’existait pas mais si Lena avait espéré là-dessus son “aide divine”, elle risquait fort une déconvenue. Frappant dans ses mains vigoureusement, elle lui annonça :
— Bien très chère, au risque de vous décevoir, il semblerait que certains de mes pouvoirs ne fonctionnent pas ici. Je ne peux malheureusement pas me téléporter jusqu’au Totem perdu, ce qui va considérablement nous ralentir. J'espère que ce n’était pas l’aide divine que vous attendiez, j’ai peur de ne pas vous être d’une grande aide à ce propos. Mais je vous aiderais bien sûr à le retrouver. Je suppose que ce monde est une sorte de jeu vidéo avec des énigmes à résoudre ? Je suis bien meilleure en énigme qu’en épreuves physique, dans ce domaine je pourrai vous être utile. Evoluer dans toute cette jungle avec cette tenue est loin d’être le plus agréable, mais nous ferons avec.
Elle l’observa avec un sourire avant de lui dire d’un ton enjoué :
— Par où commençons-nous ? J’espère que vous le savez... sinon nous ne sommes vraiment pas prêtes de sortir de ce pétrin.
Comment refuser de l’aider après tout ? Ses intentions étaient nobles... et ce n’était pas comme si c’était la seule façon pour elles deux de retourner d’où elles venaient...