« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] L'Utopie de Bleak River | Super-Justiciers

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Stella L. Bennett
Jessie James
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Stella L. Bennett
« Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »

Stella L. Bennett

| Avatar : carlson young

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WINX
J'ai fini par comprendre qu'on forme un tout et que je n'ai pas le droit de vous garder dans l'ignorance. Aidez-moi à retrouver ma lumière d'autrefois.

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| Conte : Winxclub
| Dans le monde des contes, je suis : : stella, fée de la lune et du soleil.

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[Fe] L'Utopie de Bleak River | Super-Justiciers - Page 3 _



________________________________________ 2022-06-11, 22:07 « Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »



(fe) L'Utopie de Bleak River
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Le combat avait mal fini pour moi. Oui c’était très perturbant, je l’avoue mais j’avais terminé les mains menottées. Voilà que le groupe se sépare. Je regarde les autres partir et soupire en constatant le groupe avec lequel je me trouve. Dame Sylvie, Sire Junior et celui qui nous prend pour qui nous ne sommes pas Jorgie. Bien rapidement, nous ne tardons pas à nous retrouver dans un espace étrangement noir dans son intégralité. Face à nous, un grand manoir perceptible, se détachant du décor.

« Où sommes-nous ? » demandais-je alors, consciente que de toute manière, il fallait que j’accepte la situation vu que les menottes me privaient de mes capacités et qu’une très très petite partie de moi voulait comprendre. C’est Jorgie qui réponds alors qu’il semble lui aussi découvrir l’endroit « Les souvenirs piégés par Ana sont stockés dans les méandres de son subsconcient. Ils sont facilement trouvables puisque Bleak River est issu de ses pensées. Manifestement, ils ont pris la forme de sa dernière maison, le manoir de mon père. » Avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, une voix raisonne, telle divine, claire et sage, provenant du Manoir « Ce n’est pas tout à fait vrai. » « Qui a dit ça ? » Les portes du manoir s’ouvrent avant qu’un homme n’en sorte, en volant juste au dessus du sol, sa capable lévitant derrière lui « Je suis la Première Idée, le Gardien des Histoires. »

J’aime pas son costume. Il tourne la tête vers Junior « Mais il y a quelques années, votre amie Lisa préférait m’appeler le Docteur Fate. » Junior hausse un sourcil, semblant ne pas comprendre quoi que ce soit de tout ça. Jorgie semble quant à lui découvrir tout ça en même temps que nous. « C’est une blague ? Puis votre style vestimentaire laisse à désirer. » Tiens on dirais bien que Stella n’est pas si loin finalement « L’Idée qui m’a donné naissance m’a ainsi fait. » énonce t’il simplement sans se vexer « Vous vous tenez dans les racines mêmes de l’endroit où vous vous trouvez, là où les Idées deviennent Vies, puis Histoires. Aujourd’hui, cependant, Ana en possède le contrôle, et les racines reposent dans la représentation de son dernier refuse, le manoir de John Constantine où elle a vécu à Storybrooke. » « Je n’y comprends rien… » soufflais-je.

Jorgie avance d’un pas « Je crains qu’il va falloir nous passer du récit de cet endroit ou de votre identité… « Docteur Fate ». Le temps presse et ces personnes exigent leurs souvenirs avant de détruire Bleak River. Êtes-vous une épreuve ou un guide pour nous aider ? » « Pas tout à fait une épreuve, ni tout a fait un guide. » Oh ça nous fait une belle jambe ça tiens « Les souvenirs de ces prisonniers sont perdus dans le flot d’Idée qui a un jour existé ici. C’est un vrai labyrinthe dans lequel vous allez devoir chercher, mais attention : chaque Idée cherche absolument à exister, et puisque vous n’avez pas vos souvenirs, vous êtes des cibles idéales. Si vous vous trompez ou que vous vous perdez, vous prenez le risque de devenir quelqu’un de totalement différent qui n’est pas ce que vous êtes réellement. » « Personnellement, je suis pas du genre à me perdre donc allons-y. Ils m’ont plus ou moins forcé à les aider donc on se bouge un peu s’il vous plait, merci. » Au moins, je suis polie.

Le Docteur Fate s’écarte de la porte, nous laissant la possibilité d’entrer « Bon, je compte pas prendre racine ici. Donc allons-y… » J’entre la première, suivie par les autres bien que Junior se tienne près de moi, pour être sûr sans doute que les menottes ne me relâchent pas. Nous voilà dans le hall du Manoir. Mon regard se pose sur l’ensemble du décor. Un escalier circulaire face à nous qui monte à droite et à gauche. Une porte face à nous, une à droite, une à gauche « Je vais en face. » énonçais-je avant de m’élancer. Poussant la porte, je me retrouve rapidement face à une boutique à la façade rose appelée « Love&Pet’s ». Junior semble surpris, tout autant que moi « Ça, c’est sûr que ça vient pas de Bleak River. » Je reste silencieuse mais m’approche de la boutique « C’est étrange…Je… » « C’est ici que je t’ai rencontré, Stella. » énonce Jorgie « Ou plutôt, là où le vrai Jorgie t’a rencontrée. » « C’est n’importe quoi, je ne te connais pas. » murmurais-je « Si nous ne sommes pas dans une Idée mais dans ton souvenir, je suppose que c’est à toi d’ouvrir la porte. » Junior soupire en s’éloignant de moi « J’espère pour toi que tu ne mens pas… » Jorgie me retire les menottes.

Me massant les poignets, je lève le regard vers la façade de la boutique mais reste silencieuse avant de pousser un soupir. Je finis finalement par poser ma main sur la poignée et entre. Cependant au lieu d’entrer dans une boutique, je me retrouve rapidement dans un autre décor, seule. Krypton. J’étais sur Krypton « Krypton… » Un homme que je reconnais comme étant mon créateur s’approche de moi « Comment se porte la Destruction de Bleak River, Worldkiller ? » « C’est difficile de détruire quand on est seule. La Gouverneure a utilisé sa magie et a littéralement tué tous les autres comme moi. » L’air mécontent, il pose son regard sur moi « Rappelle moi quel est ton prénom. » « je m’appelle…Je m’appelle Reign. » « Que veut dire ton prénom ? » « Règne » « Et pourquoi t’ai-je donné ce nom précis ? » « Pour régner sans doute ? » « Alors pourquoi me parles-tu des autres ? » « Parce que seule, je ne suis pas assez forte. » Il lève la main et me gifle avec force avant d’hurler « Je t’ai créée pour être assez forte ! » Il indique la ville autour de nous, alors que je pose la main sur ma joue tandis qu’il reprend toujours en criant « Si tu veux être quelqu’un dans notre monde, remplis d’abord ta mission. » Relevant la tête, j’utilise ma force et le frappe en plein visage « Non ! » Des gardes court et me prennent par les bras avec force. Lui lève sa main jusqu’à son nez et se met à rire « J’avais espoir que tu intègre une vraie société que nous aurions bâti sur ton succès. Mais manifestement tu ne deviendras personne. C’est ce que tu veux ? Disparaître ? »

« Je n’ai pas besoin de vous pour devenir quelqu’un. » hurlais-je avant que le sol ne se dérobe sous mes pieds. Chutant, je finis par me retrouver de nouveau dans le manoir avec le Docteur Fate juste devant moi. Cependant, je suis seule avec lui. « Que… » je me relève « Que s’est-il passé ? » « Tu as été piégée dans une Idée. A toi de décider si elle n’était qu’une Idée, ou ta vie, je ne puis t’influencer. » Une Idée…Une simple Idée…Mais au fond une simple Idée peut-elle si facilement devenir une réalité ? Il avait raison, c’était à moi de choisir, je devais faire un choix. Mon regard se pose sur mes mains libres. Je ne portais plus de menottes, j’avais pleine conscience de mes pouvoirs mais étais-je véritablement si mauvaise que mon créateur le pensait ? Etais-je une pure invention de l’esprit dérangé d’Ana ? Mais qui étais-je en réalité ? Cette Stella dont me parlais Jorgie quand nous étions face à cette étrange boutique ? Ou totalement quelqu’un d’autre ? Mes dernières paroles lancées à mon créateur raisonnaient dans mon esprit comme un véritable boomerang, je n’avais pas besoin de lui pour devenir quelqu’un…j’avais été crée pour détruire, mon esprit, mon âme entière avait toujours été guidée pour détruire, anéantir, brisée, incendier, tuer…Mais a présent, j’étais seule, toute seule…libre de faire un choix « Je ne veux pas me laisser faire par une Idée, c’est à moi de faire un choix. » lâchais-je alors. Et je savais pertinemment quel chemin je comptais entreprendre.
:copyright:️BESIDETHECROCODILE


PV Reign : 50/100
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Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


Jessie James

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Elle va être sympa cette mairie, j'le sens bien... On va s'entendre copains comme cochons...


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Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Toy Story
| Dans le monde des contes, je suis : : Jessie, l'écuyère

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________________________________________ 2022-06-13, 23:43 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


L'Utopie de Bleak River
L'Histoire moderne a montré que l'utopie est mère de toutes les dictatures.

A mesure que le temps passait Ana devenait de plus en plus instable. Elle semblait en proie à de si grandes émotions, de si grandes douleurs... Hélène savait où pouvait mener les blessures de l’âme quand on ne prenait pas le temps de les soigner, de les apaiser ou même de les comprendre. Elle l’avait vu si souvent à l’orphelinat. Les enfants qui arrivaient suite à des traumatismes, des pertes ou des abandons étaient des enfants brisés. Elle en avait été un, elle aussi. Une perte de repère douloureux, l’impression de ne plus faire partie du monde, de ne plus avoir de place définie, d’être déposé dans un coin comme un vieux jouet en attendant d’en savoir quoi faire. Ô comme elle avait vécu ces moments, les avaient haït aussi. Elle avait pourtant tout pris le temps de s’écouter, de se raisonner. Un jour, elle retrouverait une place, elle le savait... et elle l’avait fait. D'autres avaient préféré tenter d’oublier, avaient attendus, espérer et s’étaient parfois bercé d’illusion. Et quand la vie et la réalité les avait rattrapés, les blessures s’étaient transformées en des trous béants, se traduisant par une colère violente, un renfermement qui les glissait petit à petit vers la désocialisation. On les disait rebut de l’humanité, la plupart étaient devenus inadoptables ou refusés par les familles d’accueils, beaucoup avaient préféré arrêter l’école et puis un jour, ils avaient fini à la rue, perdus, sans repère, détruits. C’était ce qu’il arrivait à Ana d’une certaine manière, sa violence, son refus de discuter, de se raisonner, au combien de fois elle avait vu ce comportement...

Je vais tenter d’aller voir ce qu’il se passe dans son esprit, trouver des réponses sur notre éventuelle vie avant celle-ci, sur elle... essayez de la détourner de moi en attendant. Je ne peux pas risquer d’étendre trop mon champ de force de peur de ne pas pouvoir tenir ce que je m’apprête à faire alors soyez prudent. J’en mettrai un autour de moi pour vous éviter de vous souciez de mon sort. Si jamais vous avez un problème, traversez-le pour vous protéger. Je vous y laisserai l’accès.

Elle avait observé les silhouettes de Bobby et de Joan pour s’assurer qu’ils l’avaient bien comprise avant de se reculer un peu plus loin, dans la pénombre, de sorte à être moins visible. S'asseyant en tailleur, elle avait créé un champ de force autour d’elle qu’elle espérait assez puissant pour lui permettre de tenir le temps où elle ne serait plus vraiment là. Jamais encore elle n’avait utilisé autant de pouvoir d’un coup. Assise en tailleur, elle ferma alors les yeux et se projeta dans l’esprit de la jeune femme.

C’était étrange de voir à quel point tout était calme ici, comparé à ce qu’Ana montrait en extérieur. Hélène avait eu la sensation désagréable de sentir ses oreilles se boucher à la seconde où elle avait atteint l’esprit de la jeune femme, comme si tout son ici était étouffé par une bande blanche. Et en parlant de blanc, il semblait éclater de partout, sous ses pieds, de tous les côtés. Un blanc brûlant, aveuglant presque, chargé de lumière qui prenait tout l’espace, hormis le plafond (ou était-ce un ciel ?) d’un noir profond. Il n’y avait rien d’autre dans cette pièce, hormis elle... et un homme étrange, casqué, qui semblait l’attendre au milieu du néant. Restant à bonne distance, méfiante, elle lui lança alors :

— Je ne m'attendais pas à voir une autre personne qu'Ana dans son esprit... qui êtes-vous ?

— C’est ainsi qu’Ana se défend. Elle préfère oublier tous ceux qui faisaient son esprit, ceux qu’elle a perdu. Elle ne supportait pas le poids de la culpabilité.

Pour une fois que tout lui semblait limpide... pas de questions de magie ou de super-héros ici, juste ses bons vieux cours de psychiatrie de la fac de médecine. Hochant la tête d’un air entendu, elle précisa alors :

— Et vous êtes là pour faire en sorte qu'elle oublie... la seule chose que je ne sais pas c'est si vous êtes une création de son esprit, une aide ou si vous profitez de la situation, dans ce cas vous êtes un ennemi...

Elle observa un instant autour d’elle à la recherche d’un indice qui l’aiderait à avancer dans sa quête dans en trouver :

— De quoi se sent elle coupable ? Vous dîtes qu'elle préfère oublier ceux qui faisaient son esprit et qu'elle a perdu... pourtant ils sembleraient que certains soient là... Jorgie... nous aussi puisqu'elle ne semble pas vouloir de nous... est-ce que ça veut dire que vous ne faîtes pas aussi bien votre travail qu'elle le voudrait ?

Il hocha alors négativement la tête, précisant :

— Je ne fais rien de la sorte. Je ne fais rien, d’ailleurs. Je suis simplement la seule pensée qu’elle ne pourra pas s’enlever de la tête, sans quoi elle perdrait totalement pied. Je suis le gardien de son histoire. Des histoires issues des mondes comme celui duquel provient Ana.

Il tourna alors la tête en même temps qu’Hélène, observant le blanc éclatant autour d’eux :

— Ce que vous voyez est appelé un Monde Vierge, à ses débuts d’existence. Ou du moins, le souvenir d’Ana d’un Monde Vierge.

Il marqua alors une pose dans son discours, prenant le temps de se poser sur ce qui semblait être le sol. Hélène réagit alors à cet instant qu’il n’avait fait que léviter jusque maintenant, ce qui n’était pas évident à voir, ce loin, sans contraste autre que le ciel noir au-dessus d’eux.

— Un Monde Vierge est un monde qui s’apparente à une page blanche sur laquelle les idées naissent et deviennent des histoires, jusqu’à ce que la page ne soit totalement remplie. Dans tous les mondes, des histoires naissent et n’aboutissent jamais : ce sont les Idées qui se retrouvent ici et qui prennent réellement vie. Sur lesquelles je veille. Ana fut la première idée de ce monde… et la dernière, lorsqu’elle a détruit toutes celles qui ont existé après elle.

Inexplicablement, alors que la rouquine avait de nouveau tourné la tête en direction d’un endroit vague, elle avait amorcé un pas en avant, d’impatience. C’était comme si son corps la poussait à agir, quitte à la faire réagir avec impulsivité. Pourtant, Hélène n’était pas quelqu’un d’impulsif, plutôt quelqu’un de calme, posé et calculateur. D’où pouvait donc lui venir ce brusque dynamisme qui n’avait aucun sens ? Elle ne savait même pas vers où elle allait... Tentant de reprendre contenance, elle précisa alors :

— Et il n'y a pas quelque part des sortes d'archives qui nous permettent de revoir ce qui a été effacé ? Le restaurer ? je n'y crois pas, même un ordinateur sait faire cela et je ne doute pas une seule seconde qu'il est moins puissant ou efficace que l'esprit humain.

Elle se souvint alors des mots qu’il venait de prononcer. Il se disait être le gardien de son histoire...

— C'est en vous, n'est-ce pas ? Tout ce qu'il reste et qu'elle a supprimé. Vous êtes le gardien de son histoire, vous l'avez dit vous-même. Ce monde n'est pas celui dont elle provient... elle l'a créé de toute pièce... je veux pouvoir voir d'où elle vient... comment nous en sommes arrivés là... il est dit que nous ne sommes pas qui nous pensons être et notre vision la fait souffrir apparemment... elle vient de tuer des millions de gens... ils n'étaient pas réels, pas vrai ?

Il hocha alors la tête, positivement, constatant alors :

— Vous êtes intelligente.

Tournant de nouveau la tête vers elle, malgré l’absence de ses yeux, elle senti son regard se poser sur elle avec insistance.

— Mais tous ces souvenirs sont enfouis sous une montagne de peines, de douleur, de honte. Une montagne au poids du ciel qu’il vous faudra porter sur les épaules pour dévoiler ce qu’il se trouve en dessous. Êtes-vous réellement prête à ressentir tout ce que Ana a ressenti sans vous perdre comme elle s’est perdue ?

Elle avait prit le temps de la réflexion. Elle ne s’était jamais considérée comme une héroïne, une super-héroïne plutôt, qui bravait le danger sans peur et sans reproche. Sa balance morale était plutôt bonne mais c’était le courage qui lui manquait. Risquer sa vie pour celle des autres, très peu pour elle. Elle préférait la donner aux autres par la force de son travail, à les soigner et pourtant, il était clair qu’elle était désormais une justicière en collants avec des pouvoirs qui se retrouvait face à un choix épineux. Elle sentait pourtant au fond d’elle qu’elle devait y aller, le faire, mais son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, terrorisée à l’idée de ne pas y arriver et de souffrir. Pourtant, ce qu’on lui demandait-là n’était pas bien différent ce qu’elle avait l’habitude de faire : elle devait soigner Ana de ses maux... et c’était là le seul remède possible... Serrant les dents, inspirant profondément, elle déclara :

— Je crois que de toute façon si on veut avancer on n’a pas tellement le choix...

Et si la vie lui avait appris à encaisser les douleurs plus que quelqu’un d’autres, peut-être que cela lui serait bénéfique pour encaisser celles d’Ana... L’homme porta alors les mains à son casque qu’il retira, dévoilant... rien. Comme la première fois, Hélène avait ressenti un léger gargouillis dans le ventre à l’idée de voir ce corps sans tête. Son métier lui faisait voir de ces choses... mais rien d’aussi surnaturel. Tentant de faire abstraction de ce moment, elle porta le casque au-dessus de sa tête mais hésita brusquement, ramenant ses mains et le casque près de son buste. S’adressant au rien au-dessus du corps, elle demanda :

— Pourquoi ?

Après un court silence, elle précisa :

— Pourquoi me l'autoriser aussi simplement ? Vous ne me connaissez pas après tout, je pourrais lui vouloir du mal...

Et il avait dit qu’il était son gardien... Un gardien faisait-il aussi facilement confiance ? Ou devait-elle se méfier à son tour ?

— Parce que j’espère que ce que vous verrez, Jessie s’en souviendra lorsqu’elle reprendra son rôle de shérif une fois qu’Helene lui laissera la place.

Qui donc était Jessie ? Elle n’avait pas souvenir qu’un shérif puisse avoir lieu dans cette ville. A moins que... “Helene lui laissera la place”... parlait-il d’elle ? C’était les fameuses identités dont Jorgie avait parlé ? Se pouvait-il que dans un autre monde elle soit... shérif ? Cela ne lui ressemblait pourtant si peu... quant au prénom Jessie... pourquoi pas...

— Et j’espère qu’Ana obtiendra l’aide dont elle a besoin pour redonner vie à ses Idées plutôt que de les fuir.

Après un moment d’hésitation, elle hocha la tête et posa le casque sur sa tête. Il était lourd, extrêmement lourd. Elle l’avait senti tomber sur ses épaules avec une telle force qu’elle se sentit presque s’enfoncer dans le sol. Bien qu’il fût plus grand que ne pouvait l’être sa tête, les encoches pour les yeux semblaient s’être adaptés automatiquement à sa vue. Et après un court instant... elle lui apparut.

Il n’y avait d’abord rien eu d’autre qu’elle-même. L'étrange inconnu avait disparu. Puis une lumière dorée qui avait parcouru le sol, le frôlant avant de se stopper et de grossir encore et encore jusqu’à former un bébé. Un tout nouveau-né. Une petite fille. Les premiers instants de vie d’Ana. Un bien être fou envahit alors Hélène.

L’environnement s’était alors dissipé, comme si on avait jeté de l’eau sur une aquarelle. Elle voyait à présent un grand par cet cette petite fille reconnaissable entre mille. Elle n’était pas seule, elle jouait avec un petit garçon qui lui ressemblait. Tous deux perchés en haut de leur colline, au pied d’un arbre, ils semblaient heureux et invincibles. Le garçon l’observait avec une telle tendresse qu’elle lui rappelait celle de Jorgie lorsqu’ils avaient observé Ana chercher son chemin. Se pouvait-il que... ? A peine le temps de ressentir un bonheur grandissant que déjà le décor s’effaçait de nouveau.

La petite fille de 10 ans était désormais remplacée par une jeune fille en pleine adolescence. Elle attendait, en robe de soirée, dans le gymnase de ce qui semblait être son école. Autour d’elle, son bal de promo défilait dans la joie et les musiques environnantes. Le garçon était là, lui aussi. Il était beau dans son smoking. Il été accompagnée d’une cavalière, ce qui ne l’empêcha pas de poser une main sur l’épaule d’Ana avec un sourire avant de s’éloigner avec sa compagne de la soirée. Ana resta là. Mais pas bien longtemps seule. Une autre jeune fille s’approcha d’elle, elle aussi en robe de soirée. A sa vision, Ana se sentit brusquement tout de suite mieux, plus à sa place... et lorsque la fille l’embrassa, Hélène se sentit alors amoureuse comme jamais elle n’avait dû l’être jusqu’alors.

A la joie des premières danses et aux émois des premiers amours, succédèrent la peur et la détresse. C’était toujours le même décor, ce gymnase de lycée. Mais tout avait changé. Il était désormais rongé par les flammes. Ana, en son centre, avait sa robe déchirée. Elle tenait dans ses bras le corps inanimé du garçon. Elle hurlait son désarroi, essayant de réveiller le jeune homme qui ne rouvrirait pourtant jamais les yeux. Un peu plus loin, le corps de la jeune femme qui l’avait embrassé gisait aussi. L’amour semblait si loin à présent... et Hélène senti une tristesse et une douleur si puissante la submerger qu’elle en perdit l’équilibre, ne pouvant plus respirer.

Changement de décor. C’était la panique à présent. Ana, en survêtement, courrait d’aussi vite qu’elle le pouvait à travers les rues en pleurant. Les sirènes des voitures hurlaient, elle utilisait de sa magie pour les semer, tentant de ralentir la course poursuite et le cortège qui se pressait derrière elle. Mais c’était pourtant trop tard : les voitures finirent par l’encercler. Des gens sortirent alors des voitures, armées. Elle était désemparée. Un champ de force dorée se créa alors brusquement autour d’elle, grandissant. Ceux qui n’avaient pas eu la bonne idée de se reculer et tous les objets qui entrèrent en contact avec le champ de force se dissipèrent en poussière. Le décor s’effaça alors petit à petit définitivement pour revenir au blanc éclatant qu’il l’avait été auparavant.
Une rage puissante envahit soudain la rouquine. Si fortement qu’elle avait envie de tout détruire. Peut-être l’aurait-elle fait si la voix n’avait pas retenti dans le casque en cet instant :

— Retire le casque avant de te perdre.

Elle le retira brusquement, se lançant dans des théories de ce qu’elle venait de voir, bien que groggy par les émotions ressenties à en avoir le tournis et l’envie de vomir :

— Jorgie était son frère n’est-ce pas ? Il est mort en même temps que son amie et… on l’a accusé du meurtre ?

— Le garçon que tu as vu n’était pas Jorgie. Malheureusement, la tragique histoire de Jorgie n’a été pour Ana que la répétition de ce qu’elle a vécu auparavant. Tout ce que tu as ressenti, c’était ce qu’elle a ressenti encore et encore jusqu’au jour où elle n’en puisse plus.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé alors ? Est-ce qu'il était son frère ? Pourquoi se sent-elle coupable ? Et pourquoi une telle répétition ?

— Je ne puis donner les détails de son histoire tant qu’elle n’aura pas pris la décision d’arrêter d’ignorer ces souvenirs au profit d’une autre vie, artificielle. Mais lorsque tu retrouveras Ana, souviens toi de ce que tu as ressentis en explorant ces souvenirs.

Elle avait hoché la tête, s’extirpant de l’esprit de la jeune femme, retrouvant le sol froid sur lequel elle s’était assise. Se relevant lentement, elle avait alors créé deux autres champs de forces sur Joan et Bobby qui semblaient essoufflés de l’avoir tant occupé, pour les protéger à leur tour. Elle s’avança lentement pour faire face à la jeune femme qui semblait perplexe, désarçonnée, comme si elle réalisait ce qu’il venait de se passer :

— Ana... Je sais ce que vous ressentez...

— Vous étiez dans ma tête ?!

Son regard était d’abord plein de colère mais il s’atténua ensuite lorsque ses lèvres se mirent à trembler en réalisant ce qu’Hélène avait pu voir :

— Vous n’aviez pas le droit, j’ai caché tout ça pour une bonne raison !

Elle hocha la tête d’un air compréhensif et entendu :

— C'est vrai. Je n'avais pas le droit. Et vous avez fait cela pour une raison qui vous semble bonne. Mais si je l'ai fait, c'est parce que vous ne l'avez pas fait vous-même. Je ne vous juge pas Ana... je pense que nous pouvons tous être en mesure de comprendre ce que vous vivez, j'ai l'immense chance et fardeau de pouvoir également être une des rares à dire que je sais ce que vous ressentez. Surtout parce que j'ai vu ce que vous cachez... mais aussi parce que d'une certaine façon, je l'ai aussi vécue. Je sais à quel point les pertes sont douloureuses. J'ai perdu mes parents il y a tant d'années et aujourd'hui, on me fait perdre également ma vie en me disant que tout cela n'est qu'un possible mensonge. C'est peut-être le cas, oui... mais je m'en fiche... parce que de ces souvenirs, je sais surtout ce que ça fait que de retenir sa douleur, tenter de l'oublier en espérant qu'elle s'amoindrira... mais c'est faux Ana, elle vous ronge petit à petit. Et si vous avez vraiment créé celle que je suis aujourd'hui, c'est que d'une certaine façon, au fond de vous, vous le saviez... que vous aviez peut-être besoin de quelqu'un pour vous aider... je VEUX vous aider. Laissez-moi essayer...

Elle lui avait tendu une main franche, pour qu’elle la prenne, pour qu’elle comprenne qu’elles n’étaient pas ennemies. Ana resta immobile un moment mais Hélène ne baissa pas sa main. Petit à petit les yeux de la première se mirent à rougir. Sa voix n’était plus qu’un murmure :

— Vous ne savez pas ce que vous dites…

Ses yeux se posèrent sur la main tendue. Elle avait envie – et sûrement besoin – de la prendre, cela se voyait. Elle s’en abstint pourtant, reculant brusquement :

— Je n’ai pas tué Jorgie. Mais il est mort à cause de moi. Tous ceux qui sont morts, le sont à cause de moi.

La médecin précisa alors avec douceur, la main toujours tendue :

— Mes parents sont aussi morts à cause de moi... d'une certaine façon... On peut tous se sentir coupable des morts de nos proches quand la mort nous a frôlé, c'est aussi ce qu'on appelle le syndrome du Survivant. Je ne sais pas pourquoi vous vous sentez coupable, aux yeux d'un jury vous pourriez vous sentir coupable à tort ou à raison. Mais je ne suis pas un jury et mon but n'est pas de vous juger. Juste de vous aider à comprendre que la culpabilité, on peut tous en ressentir. De la colère aussi, de la tristesse. On voudrait parfois échanger notre place avec le défunt. Ce sont des réactions normales en cas de deuil. La seule malchance que vous avez, c'est que vous avez des pouvoirs que les autres n'ont pas. Vous pensez sans doute que vous pouvez réparer ce que vous avez fait en l'oubliant. Vous effacez votre histoire et recommencez sur une page blanche. Mais croyez-moi, bien heureux est celui qui en est incapable. Parce que celui-ci accepte son impuissance et traverse les phases de deuil. Vous, vous êtes bloquée parce que vous pensez pouvoir y changer quelque chose mais c'est faux. Seul le temps répare les cœurs Ana. Et le temps peut être aidé par les pleurs, les discussions, les amis, la famille, des psychiatres... tellement de possibilités... Mais pour cela, il faut que vous décidiez VOUS que vous pouvez avancer et vous pardonner...

Elle prit le temps d’installer un silence après ses mots et de prendre une grande inspiration pour préparer ce qu’elle allait dire ensuite. Cela lui causait encore tant de tristesse... elle n’en avait jamais réellement parlé à quelqu’un de son entourage hormis les psychiatres de l’orphelinat. Et pourtant, elle devait lui dire à elle :

— Mes parents sont morts dans un accident de voiture quand j'étais enfant. J'étais avec eux. On chantait avec Papa. J'ai demandé un bonbon à Maman. Pendant qu'elle cherchait dans son sac, mon dynamisme a tellement fait rire papa qu'il n'a pas vu le danger. Maman non plus. Elle cherchait un bonbon pour moi. Ils n'ont pas vu que le camion devant nous venait de freiner... vous n'imaginez pas à quel point j'ai pu me sentir coupable... il m'arrive encore parfois d'y penser... mais j'ai avancé... vous le pouvez aussi. Je ne vous abandonnerai pas. Je n'abandonne jamais.

— Vous m’aviez déjà dit ça, il y a 6 mois, avant que je me réfugie ici. Je suis partie parce que je ne peux pas impliquer quelqu’un d’autre. M’abandonner serait certainement le meilleur choix.

Six mois ? Cela faisait six mois qu’elles se connaissaient ? Et que voulait-elle dire par “impliquer quelqu’un d’autre” ? Avec un sanglot, Ana ajouta :

— L’histoire que vous venez de me raconter, ce n’est que celle que je vous ai implanté. En réalité, vous aviez l’air d’avoir tout pour vous. Je vous admirais, Jessie, je ne vous craignais pas. Et regardez ce que je vous ai fait aujourd’hui.

Elle la perdait, elle le sentait mais elle ne savait pas comment la faire revenir à elle. Comment cette femme qu’elle prenait pour leur Gouverneur avait-elle pu admirer celle qu’elle était censée être ? C’était un tel choc pour elle... Ana recula et Hélène fit un pas en avant. Ses mains s’étaient misent à luire de sa magie :

— J’ai cru que créer cette illusion était la meilleure solution. Mais tant que j’existe, des gens comme vous continueront à en souffrir.

Ses paumes se tournèrent alors contre elle-même :

— Merci pour tout ce que vous me dites. J’aurais tant aimé que vous connaissiez Jorgie avant qu’il ne meure.

Était-elle en train de commettre l’irréparable ? Un suicide ? La médecin qu’elle était refusait de la laisser faire. Il fallait qu’elle trouve quelque chose à dire, qu’elle l’en empêche, mais quoi ? C’est alors qu’elle réalisa ce qu’elle n’avait pas réalisé jusqu’alors. Il lui avait semblé si évident que Jorgie était le petit garçon qu’elle ne s’était pas focalisée sur sa mort. L’homme avait eu beau lui dire que ce n’était pas Jorgie, pourtant ça ne l’avait pas choquée en apprenant d’Ana qu’il était tout de même mort. Et pourtant ça aurait dû... parce que :

— Mais je CONNAIS Jorgie... il... il est ici ! Il... il tente de vous aider... Il n’est pas mort !

— La première chose que j’ai essayé de refaire en arrivant ici, c’est Jorgie. Et je n’ai jamais réussi.

Et avant qu’Hélène ne put faire quoi que ce soit, elle avait utilisé sa magie.

Helene Kirby : Fiche personnage mise à jour
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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

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|  Avatar : Tom Holland

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|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Célibataire

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________________________________________ 2022-06-15, 22:42 « Cours Dydy, cours ! »


L'Utopie de

Bleak River
super justiciers 1


Henry Junior Robinson


Junior ne savait plus trop pourquoi il avançait. Tout ce qu'il se passait s'enchainait en ayant l'air de perdre tout son sens... Ce "Gardien des Histoires" qui se surnomme Docteur Fate, ce manoir surréaliste, cette double vie, l'étrange comportement de ce Jorgie, la Cour des Hiboux, son ridicule équipement de super-justicier...

Maintenant, qu'il ait confiance ou non, il continuait surtout pour en trouver la conclusion, même si elle était déplaisante, même si Jorgie lui avait menti, car qu'importe le dernier mot de cette histoire, il y avait des réponses à découvrir, qu'elles soient celles qu'on leur avait promis ou non.

Reign refit rapidement surface après cette étrange porte. Et le manoir se mit à vibrer, menaçant. La menace n'avait pas tant l'air de venir de Reign, comme si ce qu'elle avait vu l'avait dégouté du mauvais chemin qu'elle prenait, plutôt que de la faire succomber comme Docteur Fate avait averti.

Mais le manoir incarnait à présent cette menace : toutes les Idées qui essayait de prendre possession d'eux. Ok, va falloir rapidement trouver avant que...

Sauf qu'on n'était plus "avant". Des morceaux du murs se brisèrent sur des mains, des visages, des ombres, des cris desespérés : les Idées qui cherchaient à s'incarner en eux, qu'importe le prix. Le groupe accéléra alors la cadence. Junior utilisa ses matraques électriques pour les éloigner, se demandant s'il pouvait blesser des Idées désincarnées ou non, mais au moins ça les aidait à y échapper.

Jusqu'à ce qu'ils arrivèrent dans une salle. Une chambre, avec un bureau qui ne portait qu'un seul coffre. Grand, mystique, attirant et à la fois effrayant.

Même Jorgie fit un pas en arrière.

Mais Junior n'attendait plus que la conclusion à une vie qui, en l'espace de deux jours, n'avait déjà plus aucun sens.

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Au delà des murs de Bleak River
Storybrooke, Sherwood Coffee - Lisa Queen, Louie Bandar-Raaja et John Constantine


Louie croisa les bras. Il était tout aussi impatient (et donc agacé) que Lisa, mais il la laissa faire. Louie était à la tête d'une mafia, certes, mais Lisa était davantage dans l'action quand il s'agissait d'intimider.

Lisa se pencha sur la table face à John qui s'allumait une cigarette. Elle avait l'air d'un flic, comme ça. John, parle nous. Je sais que c'est pas cool de remuer tout ça un an après mais tu crois que ça me fait plaisir ? Jorgie était mon ami aussi. Mais justement, ça fait un an. Et puis Ana a fugué y a six mois, et maintenant presque tous ses proches ont disparu. Il nous faut des réponses.

A cause de tout ce merdier, le Casino où je fais mon business est constamment surveillé par la police, c'est très mauvais pour les affaires, commenta Louie, éternel égocentrique. On a tous accepté ici de donner à Ana un alibi pour que la police la laisse tranquille mais maintenant on aimerait savoir pourquoi on a fait ça mon pote.

John cracha sa fumée et se décida enfin de parler. Je ne sais pas.

C'était... décevant. Lisa, étonnée, se redressa, l'air ébétée. Quoi ?

Je ne sais pas quel était le passé si compliqué d'Ana, elle ne l'a raconté qu'à Jorgie. Je ne sais pas où était Ana le soir de son meurtre. Et je vous ai dit que j'avais envoyé Ana dans un autre monde pour la protéger de la police mais c'était faux : elle s'est enfermée toute seule dans une illusion magique que je n'arrive pas à localiser. Donc je ne sais pas. Mais elle n'a pas tué Jorgie. On vit tous les trois ensemble depuis autant de temps, elle était plus agée et n'avait pas besoin d'un père mais on était quand même une famille.

Louie râla. Aucune solution pour éloigner la police du Casino ne serait donnée. Du moins, c'est ce qu'il pensait. L'instant d'après viendrait la meilleure des raisons qui ferait abandonner les suspicions de la police.

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Until I found you de Stephen Sanchez

Dyson R. Parr


Mai 2021

Dyson jeta un caillou dans la rivière, qui coula doucement, sous l'onde qui se levait sur la surface de l'eau jusque là paisible, colorée par le violet et l'orange du ciel en plein coucher de soleil. Il soupira, et se contenta de s'asseoir, malgré son short, dans l'eau qui lui montait à la taille.

Jorgie tourna la tête pour le voir et eut un petit sourire. Il jeta quelques autres morceaux de bois dans le feu, ferma la tente et prit sa guitare pour aller le rejoindre. Il humma l'air d'une balade qui s'accordait avec l'atmosphère idyllique de la nature, calme sous la fraîcheur de la fin du printemps.

Dyson ne réprima pas son sourire. Ca faisait un mois qu'ils étaient partis pour chercher un moyen de retrouver ses pouvoirs, et à chaque échec, Jorgie se mettait à glisser quelques airs doux pour apaiser ses déceptions. Et Dyson ne lui disait jamais rien, parce que ça fonctionnait terriblement bien sur lui.

Il adorait les mélodies de Jorgie.

On devrait arrêter, non ? Glissa Dyson, sous la voix de Jorgie.

Celui-ci commença à chanter tout doucement alors qu'il s'approchait de Dyson. Pieds nus, il s'avança dans l'eau alors qu'il arrivait à ses côtés, debout face au soleil qui s'enfonçait dans l'horizon. i was lost within the darkness but than i found her ~

Dyson piocha un autre caillou plat et le lança mollement dans l'eau. Jorgie le regarda faire, puis il recula poser sa guitare au sec, avant de retirer son t-shirt. Lève toi. Je n'ai jamais vu quelqu'un essayer de faire des ricochets aussi mal, rigola-t-il.

Dyson se leva alors, pressa les pans de son t-shirt imbibés d'eau, se disant qu'il aurait mieux fallu l'enlever avant de chuter ainsi dans l'eau : loin de Storybrooke, il allait devoir dormir avec ça ce soir !

Jorgie piocha deux cailloux après quelques instants à examiner les meilleurs à prendre. Il en donna un à Dyson puis se mit devant lui, de sorte à ce qu'il le voit bien. Ne lance pas avec le bras, tes lancers de justiciers te serviront pas à faire danser la roche. Les pieds bien ancrés dans le sol, parallèles, tu te penches un peu comme ça... et regarde bien ce que je fais avec mon poignet.

Il lança habilement, et Dyson ne compta pas moins de huit ricochets avant qu'il ne finisse par entrer dans l'eau. Jorgie se releva fièrement, avec ce petit sourire que Dyson adorait. Il ricana en le voyant comme ça. Jorgie avait cette capacité à tout rendre facile, même quand il s'agissait d'explorer l'univers pour retrouver des pouvoirs perdus.

Allez, vas-y, essaye, l'encouragea-t-il.

Dyson soupira avec toutefois un sourire amusé. T'as pas répondu à ma question.

Jorgie continua de l'ignorer, et décida de prendre les choses en main. Il se mit derrière Dyson, et l'entoura de ses bras pour le positionner. Ses pieds poussèrent les siens pour qu'ils soient placés comme il lui avait montré, puis il se pencha pour qu'il en fasse de même. Il bougea alors la main de Dyson pour lui faire comprendre quel coup de poignet il avait besoin d'avoir.

Dyson lança alors, et les garçons comptèrent 4 ricochets. Jorgie se leva, tout aussi fier que si c'était lui qui l'avait fait, et le regarda avec une expression qui semblait le féliciter pour une réussite incroyable.

4 ricochets ce soir, et 400 demain, dit-il alors simplement. Enlève moi ce t-shirt, la rivière va te réveiller.

Et sans attendre de réponse (ou de protestation plutôt), Jorgie se précipita plus loin, là où la rivière était moins profonde, pour sauter à l'eau. Dyson le regardait en sortir la tête, reprendre sa respiration, relever ses cheveux alourdis par l'eau et qui lui tombaient dans les yeux.

Dépèche toi ! Insista-t-il.

Dyson avait rencontré Jorgie il y a un peu moins d'un an et demi, alors qu'il aidait les réfugiés du Dernier Monde à s'installer à Storybrooke. Depuis, il avait appris une chose : dire non à Jorgie, quand il vous demandait d'aller vous baigner à la rivière par exemple, revenait à crier dans l'oreille d'un sourd.

Sans grande énergie mais avec toujours ce petit sourire piqué à vif, il retira son t-shirt à moitié mouillé qu'il mit sur une branche dans l'espoir qu'il sèche vite, et alla le rejoindre à l'eau. Trop précautionnaux au gout de Jorgie, celui ci l'encouragea en lui sautant dessus pour l'immerger entièrement, en riant à gorge déployée quand ils revinrent tous les deux à la surface.

Jorgie ! Le sermonna en cachant difficilement qu'il riait, lui aussi. Pourquoi ?

Jorgie nagea sur le dos, autour de lui, sans le quitter des yeux. Pourquoi quoi ?

Il haussa les épaules. Pourquoi tu veux pas abandonner alors que ça fait un mois qu'on cherche un moyen de me rendre mes pouvoirs ? Pourquoi tu m'accompagnes alors que t'as rien à y gagner ? Pourquoi... Il marqua une pause alors que la tête de Jorgie revenait près de lui au fil de sa nage. Pourquoi t'abandonne pas à mes propres quêtes desespérées ?

Le sourire de Jorgie était grand. Magnifique. Dyson Flèche Robert Parr, l'existence t'a-t-elle donné des exigeances phénomales ? Tu es né dans un monde rempli de magie et de super-héros, tu vis dans une ville habitée par des sorciers et des dieux ! Que te faut-il pour croire enfin que tout est possible ? S'écria-t-il, satyrique. Je passerais une existence entière à t'aider à retrouver ces pouvoirs sans jamais cesser d'y croire, avec tout ce que j'ai pu voir de possible !

Il s'arrêta de nager. D'autant plus si toi tu ne veux plus y croire. J'aurais la tache d'y croire pour nous deux.

Dyson cessa de nager brusquement, avec ce sourire que Jorgie ne cessait de lui provoquer, se laissant border par les mouvements de l'eau. En riant, Jorgie le rattrapa d'un bras avant qu'il ne boive la tasse, et dégagea une mèche des yeux de son ami. Si j'ai appris une chose en en découvrant autant, c'est que tout n'est pas possible, Jorgie, échappa Dyson dans un souffle mélancolique.

C'est pourtant toi qui m'as fait croire l'inverse. Tu m'as offert une vie remplie de milliers de mondes quand j'ai perdu le mien. Alors compte sur moi pour t'en offrir le double si ça peut t'aider.

Dyson plongea son regard dans les yeux bleus de Jorgie, qui le regardait en retour. Un silence s'installa pendant un instant, secondes figées dans le temps. Une larme s'échappa sur les joues de Dyson, mais celle ci mourut dans le doigt de son ami.

Puis sur ses lèvres, quand ils échangèrent leur premier baiser.

Ils fermèrent les yeux, alors que l'univers entier semblait s'élargir et disparaître à la fois autour d'eux et de leur baiser. Jorgie leva une main qu'il posa tendrement sur la joue de Dyson. Puis le baiser prit fin, et leurs visages restèrent tout proches, front contre front.

J'ai envie de croire en tout avec toi, murmura Jorgie.

_________________________________________________

Dans les murs de Bleak River


En ouvrant le coffre, lorsque les souvenirs frappèrent soudainement Dyson, il découvrit enfin ce que Storybrooke avait ressentit le jour où la malédiction avait été rompue. Ne l'ayant pas subi, il ne savait pas ce que ça faisait de se réveiller de faux souvenirs qu'on croyait pourtant réels.

C'était comme un tsunami. Le choc de la vérité, d'avoir cru si fort en un mensonge qui a fait parti de nous. Puis l'immense tristesse de comprendre certaines choses qu'on a apprises sans nos souvenirs.

Alors Dyson se tourna vers Jorgie, déboussolé. Celui-ci eut un autre mouvement de recul.

N'oublie pas Dyson, tu as promis que tu me laisserais. Tu dois partir d'ici.

Dyson était trop bouleversé pour parler. Il essaya de chercher en lui un détail qui lui prouvait qu'il n'était pas réel, pour essayer de rendre les choses plus facile. Mais il n'en trouva pas : l'illusion de Jorgie était identique, jusque dans l'intensité de son regard.

Je n'ai jamais réussi à pleurer ta mort, Jorgie, laissa-t-il finalement échapper dans un murmure.

Je... Il se corrigea. Jorgie ne voudrait pas que tu pleure. Il voudrait que tu vives. Et je te connais. Parce que je suis aussi jeune que toi, et parce que je sais comment tu fonctionnes, alors je dois te le dire : Jorgie refuserait que tu t'interdises d'aimer à nouveau.

Dyson avait un maëlstrom d'émotions qui luttaient en lui. De la rage qui lui donnait envie de tout détruire. De la tristesse qui lui donnait envie de tout abandonner. Et une horrible frustration. Je veux juste te dire au revoir...

Jorgie s'approcha alors de lui, prit sa main dans la sienne...

Dis moi au revoir en retrouvant ta vie.

... et le poussa.

L'instant d'après, Dyson tenait la main d'Ana, l'empêchant d'utiliser sa magie contre elle, dans le centre de Bleak River. Stella et Eros étaient avec lui, devant Anna, Loke et Jessie. Mais Jorgie n'était plus là.

Ana, elle, pleurait. J'ai échoué, murmura-t-elle dans ses larmes.

Dyson aurait tant voulu pleurer aussi. Mais, et depuis bientôt un an, il n'y arrivait toujours pas. Alors il serra sa main.

Non. J'aurais fait pareil. Et personne ici peut te regarder dans les yeux et dire qu'il n'aurait pas fait pareil.

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Storybrooke


Lorsque l'illusion de Bleak River cessa, ils s'étaient tous retrouvés dans les mêmes positions, sur la plage de Storybrooke, dans les vêtements qu'ils avaient avant de se faire enfermer.

Les choses s'enchainèrent rapidement. Un portail s'ouvrit d'abord, laissant passer John, Lisa et Louie, le premier ayant senti immédiatement la magie d'Ana. Protecteur, il se précipita vers elle, la prit dans ses bras, et l'éloigna du groupe (ou plutôt de Jessie, la shérif) comme si elle était en danger près d'eux.

Les sirènes de la police retentirent, alertés par des témoins qui avaient vu au loin les disparus de la veille réapparaître avec la fugitive recherchée depuis six mois.

Dyson, lui, comme si le monde sonnait encore à ses oreilles, s'était juste éloigné et assis sur le sable, les yeux sur l'océan. La brise d'été matinale était agréable et pourtant elle lui faisait l'effet d'une lame de rasoir.

Lisa le comprit, et s'approcha de lui. Alors Dyson lui raconta tout. A la fin de son histoire, Ana se rapprocha de lui et demanda l'attention des autres également. Elle pleurait toujours.

Je n'ai jamais réussi à prendre les bonnes décisions. Mais je pensais sincèrement que celle là serait bonne pour tout le monde... Je...

Louie pouffa, adossé à un panneau d'indication de plage. Enfermer six personnes dans une fausse vie, c'était une bonne idée ? C'est littéralement ce qu'à fait Regina en créant Storybrooke.

Ana fronça les sourcils. Je n'ai enfermé personne. Elle se tourna vers Dyson. Je pensais que vous étiez venus me chercher.

Dyson leva enfin les yeux vers elle. Quoi ?
Lisa, quant à elle, avait le regard perdu, réfléchissant intensément depuis que Dyson lui avait raconté son aventure. Elle se leva lentement avec ce regard d'enquêteur perturbé. Votre histoire n'a aucun sens. Pourquoi Ana vous aurait enfermé ? Pourquoi Ana aurait créée cette Cour des Hiboux alors qu'elle n'a fait que vous aider à détruire ce qu'elle a fait ?

Ana eut un sursaut effrayé et recula d'un pas. La... La Cour des Hiboux était là ?!

Dyson eut un frisson alors que certaines pièces du puzzle commençaient à s'assembler... et devenir effrayantes. Tu ne les as pas créé ?

Ils ont détruit ma vie ! Je voulais juste me retirer dans mon monde, dans une vie loin de toutes les horreurs que j'ai vécu !!

Lisa haussa les sourcils. Vous étiez pas JUSTE dans une illusion à Storybrooke ?

Plus personne ne se comprenait. Bien sûr que non, vous n'avez pas utilisé de poussière de fée pour voyager et me retrouver ?!

Dyson réalisa alors quelque chose qui l'inquiéta davantage. Est-ce que l'un d'entre vous se souvient de ce qu'il s'est passé hier avant Bleak River ?

Aucune réponse. Personne ne se rappelait du moment entre leur vie et la bascule dans l'illusion.

Alors, il s'approcha près d'Ana. Très près. Sans aucune menace cependant, mais le regard affolé. Ana, dans ton illusion, as tu créé la Cour des Hiboux. As tu créé... Jorgie ?

Dyson, Bleak River devait m'aider. Bien sûr que je voulais avoir Jorgie, mais j'étais trop bouleversée pour y arriver. Et la Cour des Hiboux était la dernière chose que je voulais voir. Pourquoi vous arrêtez pas de me parler d'eux ?! Il n'y avait que Jorgie qui était au courant !!

Et cette fois Dyson eut un mouvement de recul. Et il crut vomir. Ana, la Cour des Hiboux était avec nous. Et nous a tous manipulé.

Il continua de reculer, avant de tourner le regard vers John. Le sorcier semblait comprendre la conclusion qu'allait avoir Dyson mais refusait de la faire lui même. Jorgie est encore en vie.

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Stella L. Bennett
« Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »

Stella L. Bennett

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J'ai fini par comprendre qu'on forme un tout et que je n'ai pas le droit de vous garder dans l'ignorance. Aidez-moi à retrouver ma lumière d'autrefois.

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________________________________________ 2022-06-16, 23:02 « Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »



Flashback fin mai 2021

Il était assez rare que je me retrouve seule à la boutique. Pour tout dire, je n’étais jamais véritablement seule étant donné que j’étais entourée de toutes nos petites peluches magiques. Mais aujourd’hui, c’est moi qui avait choisi de rester à la boutique pour pouvoir travailler sur de nouvelles tenues pour nos petites peluches adorées. Après avoir reçu un sms des Winx m’énonçant qu’elles ne tarderaient pas à revenir, je m’étais remise au travail, assise en tailleur au milieu de la boutique et de nombreux bouts de tissus.

Quand la clochette de l’entrée tinta, d’un mouvement de main, je fis disparaître la totalité de mon bazar, l’envoyant dans ma chambre avant de me lever pour me diriger vers le nouvel arrivant, un sourire éclairant mon visage. Un jeune homme blond mignon et qui semblait très gentil et poli, ce qui était assez rare d’avoir les deux en même temps soit dit en passant.

« Dites moi, vous voulez faire rire quelqu’un dont vous êtes tombée amoureuse. Vous lui offrez quoi comme peluche ? »

Voilà une question bien étonnante.

« On a de tout, venez avec moi, je vais vous montrer. » répondis-je en le menant jusqu’à l’ordinateur de Tecna.

Elle m’avait appris à utiliser le catalogue de la boutique sur l’ordinateur donc ça ne devrait pas être très dur de faire les choses bien. Un petit sourire malicieux perle sur ses lèvres.

« Mais VOUS, vous auriez pris quoi ? » « Un koala ! C’est beau les koalas ! »

Ginger était ma petite peluche chérie à moi mais je dois avouer que si je pouvais en avoir une deuxième, je prendrais un koala. Un nouveau petit sourire éclaire le visage du jeune homme.

« Alors, je vais prendre un koala. »

Je lui rends son sourire avant de tapoter sur le clavier. Rapidement un petit koala en peluche se matérialise dans une pluie d’étoiles dorées. Il utilise ses petites ailes pour voler et se poser sur l’épaule de Jorgie. Je prends le temps de lui donner tout ce dont il aurait besoin pour la petite peluche avant de lui sourire.

« Excellent ! » rigole t’il avant de me de tendre un jeton de jeu « Si ça lui plaît, je vous invite aux soirées jeux qu’on fait avec mes amis ! »

Un grand sourire prends naissance sur mes lèvres.

« Oh avec grand plaisir ! N’hésitez pas à revenir à la boutique, vous trouverez tout ce dont cette petite peluche a besoin. » expliquais-je alors en prenant le jeton.
l'utopie de Bleak River
Stella & les autres


Présentement

Après notre retour à Storybrooke, nous voilà tous au Casino de Louie. Le fameux Louie.

« Bienvenue au Casino de la Fleur Rouge ! Votre nouveau QG anti-hibou. »

Certains comme moi lèvent des sourcils interrogateurs, ne comprenant pas vraiment les choses qui étaient en train de se produire.

« Ils ont fait croire au meurtre de Jorgie chez moi, et cette histoire me les a brisé pendant 1 an. Je suis assez rancunier, alors si ça peut vous aider à les emmerder en retour… »

Je trouvais le personnage assez particulier qui ne semblait apparemment pas avoir plus de lien que ça avec Jorgie mais il avait l’air digne de confiance et il voulait semble t’il véritablement nous venir en aide. M’humectant les lèvres, je finis par reprendre la parole.

« Si on a vraiment été bernés par ces hiboux je sais pas quoi, comment ont-ils su qui nous étions ? Je veux dire, notre lien avec Jorgie… »

Ana s’assoit avant d’enfoncer son visage dans ses mains.

« Je crois que c’est de ma faute. » énonce telle dans un sanglot, rempli de regrets.

M’asseyant à ses côtés, je pose une main rassurante sur son épaule, ne la quittant pas des yeux avant de reprendre la parole.

« Qu’est-ce-que tu veux dire Ana ? Pourquoi ce serait de ta faute ? »

Lisa semble comprendre les aveux de la jeune femme.

« Le soir où Jorgie est mort, on n’a jamais su où t’étais. C’est ça ? »

Ana hoche la tête.

« J’étais avec quelqu’un que je n’avais jamais vu. Ils ont menacé Jorgie si je ne lui parlais pas de ses proches. Ils se sont arrangés pour que je ne réussisse pas à le détecter par magie. Alors je lui ai parlé de vous…et à la fin, elle a disparu. Et ma magie a détecté Jorgie, mort. » « Et cette personne, tu saurais la décrire ? » demandais-je à la jeune femme.

Louie attrape un papier et un crayon avant de le tendre à Ana pour qu’elle puisse dessiner.

« Je vous préviens…mes souvenirs sont flous. »

Dyson, un peu morne depuis les révélations de Jorgie reprends finalement la parole.

« Tous nos souvenirs sont flous. On ne sait même pas comment on est arrivé dans un autre monde. » « C’est ce que j’arrête pas de me demander depuis tout à l’heure. Comment on s’est retrouvés dans un autre monde, avec de nouvelles identités et surtout pourquoi ? »

C’est ensuite à John de reprendre la parole.

« Forcément avec de la poussière de fée. A votre insu. Difficile à croire mais plusieurs détails confirment que vous n’étiez pas à Storybrooke. »

Lisa ajoute ensuite.

« Ouais, comme Docteur Fate. Je l’ai rencontré en 2019 dans le Dernier Monde des Contes. C’est pas son vrai nom mais il lui ressemblait alors…bref. Le Dernier Monde des Contes était un Monde Vierge, crée par les Idées qui y naissaient. Si vous l’avez vu à Bleak River, c’est qu’Ana a construit la ville sur un Monde Vierge. » « Oui. Le mien. Un monde qui est redevenu vierge quand je l’ai entièrement détruit alors que la Cour des Hiboux avait anéanti ma vie, notre liberté…et notre amour. Je l’ai toujours regretté…j’espérais que Bleak River reconstruise de meilleures idées là bas, mais ça n’a pas marché. » confirme Ana.

« Clairement oui, on avais des vies bien pourries. » soufflais-je alors.

John se dirige vers la sortie.

« Il faut qu’on y aille. Immédiatement. » énonce t’il sur un ton grave et précipité « Eh bah allons-y alors. » lâchais-je.

« Pourquoi vous voulez retourner là-bas ? » lâche Dyson, un sourcil levé.

« Parce que ça n’a aucun sens que la Cour des Hiboux ai juste envie qu’Ana revienne. » comprends Lisa.

John hoche la tête.

« Non. Ils veulent des Cendres, et il est peut être déjà trop tard. »
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