« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Il parait que la lecture est une amie. On peut vivre beaucoup d'émotions quand on plonge notre regard dans les méandres d'un roman. On peut être heureuse, sceptique, intriguée, impatiente, en colère, triste. On peut pleurer. On peut rire. On peut s'émerveiller. On peut partager ce moment avec notre amie, en solitaire, ou à plusieurs. Mais il arrive aussi que la lecture... soit un vice.
Dans ce cas, ça devient quelque chose de mauvais. Quelque chose de malsain. Quelque chose qui n'est pas censé se pratiquer ici, dans une bibliothèque, où se mélangent tous les genres, tous les êtres humains. Où la lecture se met à encombrer votre mémoire et à vous empêcher de penser. C'est ce qui m'est arrivé ce jour là. Ou plutôt c'est ce à quoi j'ai été confronté contre ma volonté.
Tout a débuté une matinée. Je me suis rendue à la Bibliothèque de Storybrooke, celle qui se trouve dans la tour de l'horloge, afin d'y emprunter divers bouquins. Je cherchais un manuel de cuisine. J'avais envie de m'améliorer dans ce domaine. C'était quelque chose qui émanait de ma volonté. Je voulais préparer divers petits plats et les partager avec les autres locataires du Cottage. C'était de cette manière que je voulais contribuer à notre vie en communauté.
Tout en farfouillant, je trouvais qu'il faisait quand même sacrément chaud ici. Du coup, j'avais ôté mon pull. Je l'avais posé juste à côté de moi, dans un étage qui semblait vide. Ca n'allait déranger personne. Je portais un débardeur et je pouvais ainsi, continuer à chercher sans pour autant cuire sur place.
Tout en prenant un livre, le reposant, en piochant un autre, j'avais remarqué la présence de cette homme, à quelque pas de moi. Lui aussi cherchait un livre. Je n'arrivais pas à distinguer lequel. Est-ce qu'il était ici pour trouver quelque chose relatant un récit historique ? Un roman à l'eau de rose ? De la prose ? Et pourquoi il me disait quelque chose ? C'était pour cette raison que je jetais plusieurs coups d'oeils dans sa direction. Mais aussi parce que quelque chose avait attiré mon attention. Un livre. Il se trouvait dans une étagère entre nous deux. Il venait de bouger, tout seul. Un petit peu vers l'avant. Puis à nouveau un petit peu. Au final, il était tombé.
J'avais regardé l'homme, surprise. Etait-il responsable de cela ? Je savais que certaines personnes étaient capable de pratiquer de la magie, notamment à distance. Mais pourquoi aurait-il fait tomber ce livre ? Il souhaitait que je le ramasse ? Il me tendait un piège ? Pourquoi mon imagination devenait tout à coup si débordante ? Fallait que je me ressaisisse. Le livre était simplement tombé.
M'approchant pour le ramasser, je fus surprise de voir qu'un regard m'observait. Il y avait un homme de l'autre côté de l'étagère. C'était donc lui qui avait fait tomber le roman de notre côté ? Le livre s'intitulait "Une brève histoire du Temps", d'un certain Stephen Hawking. Le Temps... c'était lié à Elliot ? Voulait-il m'envoyer un message à travers ce roman ?
De l'homme qui se trouvait dans le rayon de l'autre côté, je ne voyais que son visage. Il venait de mettre son index sur sa bouche, m'intimant le silence. L'inconnu qui était à côté de moi et qui me donnait l'impression de l'avoir déjà vue, observait lui aussi la scène.
« Chut ! Ne dites rien ! » s'exclama l'homme qui avait fait tomber le roman. « Et toi rhabille toi vite ! »
Je ne su quoi répondre. Que me disait-il ? Ou alors... à qui parlait-il ? Il y avait du bruit derrière cette étagère. Apparemment, il n'était pas seul.
« Remettez le roman et faites comme si de rien était ! » nous lança t'il.
Mais qu'est ce qui se passait de l'autre côté ? C'était donc un simple accident que ce livre tombe entre nous ? Et aucunement quelque chose lié à Elliot, ou à quoi que ce soit de divin ? Pourquoi j'imaginais toujours des trucs aussi énormes, alors que la vie parfois pouvait être toute simple ? Il n'était pas toujours obligé de nous arriver plein de choses !
« Vite ! » s'exclama une nouvelle fois l'homme que j'entendis partir.
Je tournais la tête vers l'inconnu, tout en remettant le livre en place. J'allais lui demander si il comprenait ce qui venait de se passer, mais au même moment, on nous interpella.
« C'est eux ! Ils sont là ! » lança la vieillie dame.
Je l'avais croisé à l'entrée. Elle semblait être la responsable des lieux. Elle avait des lunettes qui donnait l'impression vue la taille de ses yeux dedans, qu'elle ne voyait pas grand chose. Et juste comme ça... comment ça c'était nous ? Nous quoi ? Et pourquoi cet homme et cette femme habillés en policiers l'accompagnaient ?
« Alors c'est donc vous ? »
« Nous ? » demandais-je en jetant un coup d'oeil vers l'inconnu.
« Il est interdit de s'adonner à ce genre de choses dans une bibliothèque. Même quand on est jeune et sexy. » précisa t'il, avant de recevoir un coup de coude de sa partenaire. « Quoi Hopps ? En tout cas, c'est interdit. » ajouta t'il.
« Qu'est ce qui est interdit ? » demandais-je sans trop comprendre.
Sans laisser le temps à l'inconnu de répondre, le policier nous coupa.
« Vous savez... » dit-il avec un air entendu. « Vous, lui... vous deux... enfin... c'est pas la première fois qu'on nous fait ce coup là ici. Je dois bien avouer que vous êtes plus rapide pour vous rhabiller que les précédents. D'ailleurs... l'un de vous est un sorcier ? Vous êtes obligé de nous le dire dans ce cas là. Et interdiction de disparaître. On a vos noms et prénoms de toute façon. »
Mais qu'est ce qu'il racontait ? Sa partenaire lui donna un coup de coude une nouvelle fois et prit la parole.
« Ce qu'il veut dire, c'est qu'il nous faut votre identité. Et qu'ensuite, vous nous accompagnez. »
« Qu'on vous accompagne, où ? »
« Hé ma jolie... » laissa échapper le premier flic. « Ce que vous faites, entre vous ne nous regarde pas. Sauf si c'est en public. Après, je comprend hein. Moi aussi les livres m'excitent. Enfin pas ceux sur la cuisine. C'est assez particulier d'ailleurs. »
Il insinuait quoi ? Je... on n'avait... hein ? Ah ! Il confondait avec les gens de l'autre rayon sans doute. Ca voulait dire qu'ils... ola... je ne voulais pas imaginer. Je pris un air de dégoût.
« Exactement, moi aussi ça m'écoeure tout ça. »
« Non ! » le coupais-je. « Ca ne m’écœure pas. Enfin ce que vous croyez, si. Mais ça, non. »
« Ca quoi ? » répondit-il.
« On ne faisait rien, nous. » le coupais-je.
« Bien sûr. Et le débardeur c'est pour aller avec l'hiver. » précisa t'il.
J'allais dire quelque chose, mais il n'avait pas tord sur ce coup là. Savait-il qu'il faisait chaud, ici ? Je lui indiquais le pull que j'avais posé un peu plus loin.
« J'ai un pull. »
« Tu avais. Et qu'importe si c'est lui qui te l'a retiré ou toi, tu l'as plu. Allez, on vous emmène au poste. »
« Non ! » le coupais-je une nouvelle fois.
« Et en plus y'a refus d'obtempérer. Donc, si on calcule, ça fait exhibition dans une bibliothèque, rapports sexuels dans cette même bibliothèque et refus d'obtempérer. Et ben dit donc, y'en aura de la paperasse. »
« Dites lui qu'on ne faisait rien. » dis-je à l'inconnu, avant de me rappeler où je l'avais sans doute déjà croisé. « Sherlock ? Vous êtes avec lui ? »
C'était pas une fois au loin que je l'avais vue avec Sherlock, juste avant qu'il me parle de son assistant dont je ne me souvenais plus le nom ?
« Eh ben. Ca vous surprend que ce ne soit pas toujours la même ? Je suis sûr que dans son casier il n'est pas à sa première. Bien que Sherlock c'est un nom de mec, non ? Oula... moins sexy un mec, mais bon... chacun ses goûts. Allez, suivez nous. »
Il n'était pas question que je le suive ! D'ailleurs, il l'avait sans doute compris. D'où le fait qu'il venait de sortir un petit appareil de sa poche. C'était quoi ça ? o_O
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John Watson
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C'était moi Nora ? Ca voulait dire que Oui c'était bien lui que j'avais vue une fois avec Sherlock. Il connaissait mon nom mais j'ignorais le siens. Se pouvait-il que Sherlock lui ait parlé de moi en omettant de me parler de lui ?
- Bonjour dites moi votre commande.
Je tournais la tête vers le siège conducteur. On était à l'arrière d'une voiture de police. Cette dernière s'était arrêté devant une borne qui parlait.
- Je vais prendre un Big Mac avec une fritte. Ajoutez y un soda sans sucre. Tu veux un truc ?
- Vous avez des carottes bio ?
- Bien sûr. Je vous met tout ça. Ça sera tout ?
Ils passaient commande pour de la nourriture avec nous dans la voiture ? Je me demandais à quel genre de flics on avait à faire. Tournant la tête vers l'inconnu qui connaissait Sherlock, je poursuivais la discussion.
- Sinmora. Et je connais Sherlock. On a...
Comment pouvais je décrire Sherlock vis à vis de moi ? On est en couple ? On se drague simplement ? On est amis ? Connaissances ? J excluais déjà la côté simple connaissance. On avait passé ce stade depuis longtemps.
- On a enquêté ensemble quelque fois.
C'était une bonne façon de décrire notre relation. Des enquêteurs. Ce n'était pas un mensonge. On avait été confronté à diverses choses dont un clown.
- Vous le connaissez comment ?
La voiture démarra. On avait désormais une odeur de viande et de frittes dans la voiture.
- T’étais obligé de lui rendre le paquet de frittes ?
- Quelle importance ? Tu n'en manges pas. Et j'avais demandé une fritte pas tout un paquet. Tu en veux la moitié ?
Je le voyais d'ici montrer la fritte à sa coéquipière. Ils étaient véritablement bizarre.
- Oh punaise, regarde !
Au loin un homme traversait la route. Il portait dans ses mains quelque chose de pas très grand et ensevelis sous un vêtement.
- Tu crois que c'est lui ?
- Faut qu'on vérifié !
La voiture se stoppa net. On fût un peu bousculé avec l'inconnu.
- Vous restez la on va enquêter.
Voilà qu'ils nous laissaient la en pleine rue. J’hésitais avant de crier victoire.
- Ils... Nous laissent... Seuls ?
Ils venaient réellement de faire ça ? On devrait sûrement en profiter. Car d'un ce n'était pas une voiture de police. Et de deux... On n'était pas menotté. Ce qui signifiait que nos portières pouvaient s'ouvrir. D'ailleurs je n'attendis pas pour ouvrir la mienne et sortir de mon côté.
- Ils nous ont vraiment laissé seuls. J'espère que ce n'est pas eux qui arrêtent les véritables criminels.
On été libre. Libre de partir et de retourner à nos occupations.
- Je... On n'est pas obligé de les attendre n'est ce pas ?
Ils étaient entrés dans un immeuble. Le même que celui où c'était rendu la personne qui avait traversé. Et toujours le même d'où ressortait cette même personne, sans la chose dans sa main couverte par un vêtement et en venant juste de ranger un flingue sous son costume. Il était arrivé quoi aux deux policiers ?
- Vous croyez qu'ils sont morts ?
Devrions nous fuir, appeler la police ou aller voir ? C'était risqué mais si ils étaient blessés et qu'on les laissait la ils pourraient être mort avant l'arrivée des secours.
- Faudrait aller voir.
Je me lançais prudemment vers l'entrée de l'immeuble. Le mec étant partit ça ne risquait peut être plus rien. Une fois à l'intérieur, se trouvait face à nous un grand couloir. Il y avait des portes tout autour. Sur chacun d'entre elle un numéro avec un nom d'animal à côté. La premier indiquait le mot hyène quand à la seconde le mot cheval. Ça signifiait quoi ? En tout cas aucune trace des policiers et aucun indice.
Arrivé au bout du couloir, une porte était entrouverte. On entendait quelqu'un parlait.
- Vous venez... tous les deux... Le jour où je suis à deux doigts de retrouver ma femme disparue pour m’arrêter ?
La voix semblait posée. Elle articulait chaque mot.
- Écoute, on veut juste discuter. Faudrait que tu nous détaches et que tu demandes à tes deux musclor de remettre ma coéquipière à l'endroit.
- Comment tu parles à ton parrain ? Moi qui aime tant et prend soin de chaque ancien habitant de chez moi ? Moi qui t'ai nourris au sein ?
Je jetais un oeil à la personne à côté de moi. Ça mecoeurait un peu d'entendre ça.
- Je te le dis. Tout ce qui se passe ici ce n'est pas personnel. Ce sont les affaires. Et je vais devoir vous éliminer tous les deux.
Comment les protéger ? Les sauver ? Et nous sauver en même temps ? Tournant une nouvelle fois la tête vers l'inconnu je remarquait le retour au bout du couloir de la personne que les flics avaient suivis jusqu'ici. Il tenait une baguette de pain et il nous fixait. Ça sentait pas bon n'est-ce pas ?
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