« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La Tesla s'arrêta au milieu de la route. Il était 14h, le soleil ardent au dessus de la route du désert tout aussi ardent et très désagréable en plein été. Personne ne passait sur la route, pour plusieurs raisons : les grands axes autoroutiers qui existaient depuis longtemps maintenant, la température estivale de ce désert... ou le blocage temporaire que Winston Deavor avait provoqué à cent kilomètres devant et derrière lui.
Il sortit de la voiture et leva la tête. Les oiseaux charognards dans le ciel volaient ici et là, mais Winston ne se concentra que sur l'un d'entre eux. Il volait plus bas que les autres, dans des mouvements plus irréguliers, plus vifs, plus incertains.
Winston sortit du coffre de la voiture un mégaphone.
Très impressionnant, Duke ! S'écria-t-il en direction de l'oiseau. Mais tu aurais dû te transformer en vautour, véritable oiseau charognard qu'il m'aurait paru normal de voir ici. Tu es un Pygargue, l'aigle symbole des Etats-Unis, que tu as dû voir sur un des icones du pays. Habile, mais ils ne vivent pas dans le Nevada mon grand !
Il tapa sur le toit de la voiture. Allez, reviens maintenant. Tu sais ce qu'il se passera sinon.
L'aigle changea sa trajectoire, piquant vers le nord. De la Tesla sortit un jeune garçon a l'air morne, pas réellement heureux d'être là mais manifestement assez habitué pour suivre les ordres malgré lui.
Winston soupira en regardant l'aigle tenter de s'éloigner. Mercure, appela-t-il l'enfant qui venait de sortir de la voiture.
Ledit Mercure, garçon âgé de 11 ans, aux cheveux bouclés mais dont les boucles étaient applaties à force de mauvais traitements, leva la main vers l'aigle. L'instant d'après, il sursauta, et son humeur changea du tout au tout. L'air soudainement paniqué, il regarda autour de lui, puis regarda ses mains, son corps, qui lui sembla nouveau.
Ravi de te revoir parmi nous, Duke, salua Winston en regardant Mercure dans les yeux.
Dans le ciel, l'aigle se retourna pour voler dans leur direction. Mercure, lui, tenta de s'enfuir, mais Winston l'attrapa par le poignet.
Tututu, si tu ne veux pas que je te gifle une fois que tu auras regagné ton corps, Duke, tu vas arrêter de te foutre de ma gueule, veux-tu ?
L'aigle se posa devant eux, et prit forme humaine. Un garçon, Duke, plus jeune que Mercure, aux cheveux blonds, encrassés de sable et de transpiration. Il avait l'air aussi lassé que Mercure l'était avant de paniquer d'une seconde à l'autre. Duke leva la main vers Mercure et leurs émotions s'échangèrent à nouveau.
Mercure avait le pouvoir d'échanger de corps avec quelqu'un d'autre, Duke avait le pouvoir de se transformer en animal. Winston lui, contrôlait des jeunes aux pouvoirs surnaturels.
Allez, regagnons le manoir des coquelicots. Vous avez deux nouveaux amis qui vous y attendent.
Ils regagnèrent la voiture, Duke en pleurant. Au bout de quelques instants, la Tesla sortit complètement de la route, s'enfonçant dans le désert de Mojave. Plus tard, la voiture disparut.
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De l'autre côté de la barrière invisible existait un chateau dissimulé aux yeux du monde réel. Un gigantesque manoir, marqué d'un coquelicot sur son entrée, servait de demeure a un grand groupe de jeunes élèves aux pouvoirs magiques, tous retenus ici sans avoir le choix. The Poppy Mansion - le Manoir des Coquelicots. Un nom charmant pour un endroit angoissant.
C'est dans cet endroit que Léon, l'un des deux nouveaux jeunes fraichement acquis par Winston, arriva.
Le jeune prince ouvrit les yeux sous un ciel remplit d'étoiles. Cela le fit sourire l'espace d'un instant. Les étoiles lui étaient toujours agréables et avaient sur lui cet effet apaisant qui pouvait l'empêcher d'angoisser dans la plus effrayante des situations. Mais il perdit son sourire l'instant d'après pour un air plus confus : il ne reconnaissait pas les étoiles du ciel de Storybrooke (ou de nul part dans le pays), et son pouvoir d'observation ne fonctionnait pas : lui qui pouvait voir le comme un téléscope n'y arrivait pas ici, regardant le ciel comme n'importe qui.
Il se releva alors, et regarda autour de lui : le décor était celui d'une cour de château rose, aux arbres fleuris, avec en son centre un lit sur lequel jouait une petite fille âgée de 7 ans, qui rigolait en le regardant. La fille lui fit coucou de la main. Curieux, Léon lui rendit la salutation sans rien dire, ses yeux rapidement distraits par quelques fées qui volaient autour d'elle.
Puis, soudainement, Léon perdit l'équilibre sans explications, comme si quelqu'un le secouait par l'épaule. La petite fille, elle releva à nouveau la main, cette fois comme pour dire au revoir. Et la seconde suivante, Léon ouvrit les yeux dans un vrai décor cette fois, les dortoirs du Manoir des Coquelicots.
Autour de lui, quelques garçons, les plus jeunes âgés de 4 ans, aux plus âgés qui avaient la vingtaine. Il y en avait qu'un qui semblait avoir presque la trentaine, tout au plus. Celui qui le secouait, un adolescent aux cheveux roux, lui tendit une bouteille d'eau.
Tu as dû te retrouver piégés dans l'espace de Léa. Elle se trouve dans le dortoir des filles, mais elles aussi ont une nouvelle arrivante et ses pouvoirs ont dû s'agiter.
Léon fronça les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qu'il venait de dire. Léa a un pouvoir particulier. Elle ne peut pas se réveiller mais elle est très active dans ses rêves, elle peut agir chez nous depuis son propre espace et parfois, elle peut emmener là bas quelqu'un d'endormi. Je m'appelle Phoebus, j'ai le pouvoir d'illusion. Et toi ?
Léon se redressa un peu plus sur son lit, ne répondit toujours rien, encore plus perdu. Quelque chose lui disait qu'il ne se trouvait pas à Storybrooke. Il ne se souvenait pas vraiment de ce qu'il s'était passé, comment il s'était retrouvé ici. Il n'était pas vraiment inquiet. Surement candide, Léon avait surtout l'habitude de découvrir de nouveaux endroits. Seulement, il avait peur que s'il restait trop longtemps loin de l'Observatoire, il manquerait la chance de voir Goupil si jamais celui-ci faisait surface.
Un garçon un peu plus âgé que Phoebus comprit sa confusion, se permit de s'asseoir sur le lit à côté de Léon, pour lui expliquer plus clairement. Bonjour, je m'appelle Néo. Je suis technopathe. Tu te retrouves, et j'en suis désolé, dans le Manoir des Coquelicots, où tu es arrivée avec une fille plus âgée que toi qui se trouve dans le dortoir des filles. Ce Manoir retient plein de gens dotés de pouvoirs magiques, dirigé par Winston Deavor qui nous prive de notre liberté pour nos pouvoirs, sans qu'on sache réellement pourquoi. Navré que ça t'arrive.
Léon le regarda longuement, commençant finalement à être un peu inquiet. Phoebus posa une main réconfortante sur son épaule. T'inquiète pas, on se serre les coudes ici. Alors, c'est quoi ton pouvoir ?
Après quelques instants, Léon répondit, sur un ton hésitant. Je peux voir les étoiles, articula-t-il.
Les garçons se regardèrent les uns les autres, essayant de comprendre ce qu'il voulait dire. Finalement, le plus âgé, celui qui devait avoir environ 30 ans, se leva. Enchanté, je m'appelle Charlie. Je peux voir tes pensées. Ou faire voir à quelqu'un d'autre tes pensées. Utilise ton pouvoir, Phoebus le montrera aux autres.
Léon regarda Charlie, puis Phoebus, puis il tourna les yeux vers le ciel visible depuis une fenêtre. Même si le soleil était encore haut dans le ciel, Léon, lui, pouvait voir toutes les étoiles, et plus clairement qu'en pleine nuit encore puisque ses yeux étaient encore plus précis et lointains qu'un téléscope.
Charlie leva la main, et distribua les pensées de Léon dans celles de Phoebus, qui fut de suite émerveillé par ce qu'il voyait. Après un instant, c'est Phoebus qui leva les mains. Il créa alors des images dans les airs qui visaient à reproduire ce que Léon voyait. Et la chambre fut très rapidement rempli d'étoiles, de constellations et de galaxies.
C'est magnifique ! S'écria Néo.
D'autres compliments fusèrent, et sans le savoir, Léon venait déjà facilement de s'intégrer dans ce groupe d'enfants mystérieusement kidnappés. Le bruit d'une voiture les fit s'arrêter. Le groupe tourna la tête vers la fenêtre, pour voir une Tesla arriver. Ils ont surement retrouvé Duke, déclara Charlie, déçu. J'espère que ton amie chez les filles s'est déjà réveillée elle aussi. Duke a le pouvoir de se changer en animal, il a essayé de s'enfuir sous la forme d'un aigle. Il a été retrouvé grâce au pouvoir de Mercure, qui peut échanger de corps avec quelqu'un. Winston va surement le sermoner, et ce n'est que lorsqu'on est tous là pour le soutenir qu'il se retient d'être... violent.
Violent ? Où diable Léon venait-il d'arriver ??
code par Dyson R. Parr / Cyril Cadet
Stella L. Bennett
« Un grand pouvoir et un grand coeur engendre une grande Popularité »
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WINX
J'ai fini par comprendre qu'on forme un tout et que je n'ai pas le droit de vous garder dans l'ignorance. Aidez-moi à retrouver ma lumière d'autrefois.
| Conte : Winxclub | Dans le monde des contes, je suis : : stella, fée de la lune et du soleil.
Des pas qui retentissent dans un silence de plomb. Le vent qui s’engouffre dans ma chevelure blonde. La nuit qui ne se lève pas alors que les nuages encerclent le ciel. De mes bras, je pousse les branches des sapins qui me gênent pour avancer. Elle est là. Alféa. Le bâtiment se déploie devant moi. La pluie se mets à tomber à grandes gouttes, sans pouvoirs, je ne peux pas agir contre. J’avance vers le portail. Une puissante onde de choc me fait reculer de plusieurs pas.
« Aïe ! » lâchais-je en frappant un arbre de plein fouet avant de tomber sur les fesses, mouillant mon pantalon dans une flaque d’eau.
Mon regard se relève alors que la barrière magique se déploie autour de l’école. Tout devient sombre autour de moi avant que je n’ouvre les yeux, me relevant, en sursaut. Un cauchemar. Ce n’était qu’un affreux cauchemar. Rien de plus qu’un cauchemar. Quand je regarde autour de moi, je comprends rapidement que je ne suis pas à Storybrooke, je ne suis pas dans ma chambre. Balayant les lieux du regard et vu toutes les filles autour de moi, je comprends bien vite que quelque chose cloche.
« Ginger ?! Ginger, où es-tu ma petite boule de poil ? »
Quelque chose gigote sous les draps. Un léger sourire perle sur mes lèvres avant que je ne vois sortir une véritable boule de poil avec une paire d’ailes roses qui vole de partout avant de poser ses yeux sur moi. Elle fonce sur moi et je l’attrape de plein fouet avant de tomber en arrière sur le lit.
« Calme moi ma petite puce, calme toi. » murmurais-je en la caressant entre les deux oreilles.
Ma petite peluche magique ne semblait pas comprendre elle non plus ce qu’on faisait là. Les filles intriguées s’approchent de nous avant que je ne les regardent avec un sourire.
« Bonjour. Vous pouvez me dire où nous sommes ? » demandais-je alors.
Une jeune fille à la longue chevelure brune me fixe et finit par prendre la parole.
« Je m’appelle Camille, je suis télékinésiste et je suis triste de t’annoncer que tu es dans le Manoir des Coquelicots. Nous y sommes tous piégés. Tu es arrivée avec un garçon plus jeune que toi. Il est dans le dortoir des garçons. On est pleins avec des pouvoirs magiques. » m’explique t’elle avant qu’une fille, plus jeune, coiffée d’une couronne de princesse ne s’assoit à côté de moi « je m’appelle Juliette, j’ai six ans et je contrôle la lumière. Le monsieur qui nous retient, il en veut à nos pouvoirs, il s’appelle Wiston Devror, euh non Winstin Drovor, euh… » « Winston Deavor. » corrige une autre jeune fille, plus proche de mon âge, aux cheveux roux coupé court « Salut, je m’appelle Georgia, je suis métamorphe et c’est cool de te rencontrer malgré les circonstances. Vraiment désolée que tu te retrouves piégée avec nous. » « Je suis contente de vous connaître les filles. Je m’appelle Stella. Et elle, c’est Ginger. » me présentais-je avant de montrer ma petite peluche magique qui se met à voler autour des filles.
Me levant, je soupire en me rendant compte que je porte toujours ma tenue de la veille. N’y portant pas plus attention, je découvre une petite fille endormie « Elle c’est Léa. » m’explique Georgia « Elle peut pas se réveiller, elle vit dans ses rêves et peut parfois y emmener quelqu’un. C’est assez particulier comme pouvoir. » ajoute t’elle. Une adolescente de douze-treize ans, habillée avec un tee shirt motif coccinelle s’approche de nous « Salut ! Moi c’est Mathilde, je contrôle l’électricité et toi, c’est quoi ton pouvoir ?! »
Mon pouvoir…Ah oui, mon pouvoir. M’humectant les lèvres, je reprends rapidement la parole « Je suis une fée, je suis capable de me changer en fée, d’utiliser la poussière de fée et mes pouvoirs dépendent de la lune et du soleil, ils sont en lien avec ces deux astres. » expliquais-je « T’es vraiment une vraie fée ? Une vraie de vraie ? » me demande la plus jeune. Je lui souris avant de lui faire un clin d’oeil « Stella Enchantix » énonçais-je avant de prendre mon apparence féérique devant le regard ébahie de toutes les filles devant moi. D’un battement d’ailes, je m’envole au dessus des filles et redescends sur le sol.
« Tu peux nous montrer tes pouvoirs Stella ? » me demande Elinor, une autre jeune fille au pouvoir de multiplication. Ouvrant la main, je fais apparaître une boule de lumière solaire avant de la faire disparaître et ouvrant les fenêtres, je regarde le ciel « détournement du soleil » murmurais-je avant que le ciel ne se remplisse de nuages et que la pluie ne commence à se déverser à l’extérieur « Faisseau anti nuage » énonçais-je avant que le soleil ne revienne « je ne peux pas tout vous montrer comme ça mais je peux lancer de multiples sortilèges liés au soleil et à la lune. Je peux aussi devenir toute petite grâce à la poussière de fée. Je peux aussi soigner les blessures pas grave. Je peux créer des arc en ciels et beaucoup d’autres choses mais c’est plus visible en combat qu’ici, comme ça. » énonçais-je avant de reprendre ma forme humaine.
M’humectant les lèvres, je reprends rapidement la parole alors qu’une voiture se fait entendre à l’extérieur.
« Qu’est-ce-qui se passe ? » énonçais-je alors que Mathilde s’approche de la fenêtre « Je crois qu’ils ont retrouvé Duke. Winston risque d’être en colère… »
Mais où diable était-je tombée ?! Et qui était le jeune homme avec qui je m’étais retrouvée ici ? Ginger vint se poser sur mon épaule alors que je regardais les filles, comprenant que ce n'était que le début.