Better you die than I

Ce soir et depuis quelques nuits déjà, Osamu Dazai peine à s'endormir. Il n'y arrive pas et cela même si au début, il s'y efforçait. C'est la troisième nuit qu'il trouve des difficultés à fermer les yeux une fois la nuit tombée et désormais il s'abandonne à essayer. Après le travail, il n'est pas rentré chez lui. Il s'est rendu dans un bar dans lequel il a bu sans dépasser des limites car une part de lui ne voulait pas perdre de sa lucidité. Il s'est approché de deux jeunes femmes avec qui il a longuement discuté. Il les a fait rire, a joué à l'idiot jusqu'à la fermeture. Une fois dehors, il les a raccompagné jusqu'à chez elles, l'une après l'autre. Il est monté dans l'appartement de la dernière, s'est doucement approché d'elle pour lui demander permission d'aller plus loin. Autorisation donnée, il a commencé à l'embrasser et peu à peu, à s'oublier.

L'heure suivante, Dazai ne dort toujours pas et se demande avec plus d'attention pourquoi. En général, l'alcool l'y aide... En silence, il se redresse et s'habille, s'apprête à quitter les lieux sans laisser la moindre trace de son passage. Il attrape sa veste, l'enfile à peine lorsqu'il entend son téléphone vibrer dans sa poche. Son regard s'écarquille légèrement à la lecture du nom qui s'affiche sur son écran. C'est donc ça... Il pense en soupirant. C'est à cause de toi que je n'arrive pas à dormir...


Pourquoi se donner rendez-vous dans une forêt au beau milieu de la nuit ? Il y a des endroits plus éclairés. Il n'est pas sûr, alors, que ça soit un choix de la jeune femme et de son frère que d'avoir demandé à Dazai de les rejoindre ici. Est-ce l'heure du détective de sombrer entre les crocs du loup ? Il aurait pu douter des paroles de Nathan sous prétexte d'une influence de Sam, mais il se refuse de douter des paroles de Park. Dazai se remémore facilement la détresse dans la voix de celle-ci. Il lui avait dit... Il lui avait dit qu'il serait là pour eux dans le besoin. Un pas devant l'autre, alors qu'il s'enfonce dans l'obscurité, un frisson le parcoure. C'est à en regretter sa promesse.

Sun-Hee Park a pris soin de lui laisser sa localisation pour qu'ainsi ils se retrouvent facilement, c'est pour quoi Dazai sait déjà approximativement la direction qu'il prend, mais pas assez précisément pour trouver destination. Au bout de quelques minutes, le réseau lui fait défaut. Il peste. Certes, le détective se trouve dans la bonne zone mais comment savoir, maintenant, où trouver les deux maudits ? Avec un peu de chance, ils penseront à le repérer par l'odorat développé de leur animal respectif. Dazai ne s'en fait pas davantage pour ça, il avance dans la pénombre sans hésitation et en profite pour observer les alentours. Des bruits de pas contournent le périmètre. Il s'arrête. Park et Nathan sont effectivement en danger, la menace est extérieure et surtout... inconnue. Est-ce pour ça que la jeune femme l'a appelé à l'aide ? Si le danger est proche de lui, vaut-il mieux alors qu'il le reste jusqu'à ce qu'il la détermine. Non, elle semble déjà s'être éloignée. Elle est vive, imperceptible et surtout... Sur un territoire qu'elle maitrise davantage que la bande divisée. Le détective s'apprête à avancer à nouveau lorsqu'au loin, enfin, il remarque une silhouette braver les feuillages par des gestes paniqués.

"Hey ! Il s'en approche tandis qu'elle le remarque tout juste.

- Ah ! Je ne suis pas seule, je suis rassurée ! La jeune fille commence avec un soupçon d'angoisse. J-J'ai entendu quelqu'un hurler quelque part par là-bas, elle pointe du doigt une direction, mais impossible de retrouver cette personne, la forêt est trop grande et je n'entends plus rien... Allez-y, trouvez-là, s'il vous plait, ce silence est inquiétant !"

Et, peut-être par peur que le détective lui en demande plus, elle reprend sa route vers la sortie de la forêt qu'elle semble vouloir quitter au plus vite. Il ne se fait pas prier, suppose le lien entre les cris et l'appel de Sun-Hee, et accourt vers une voie incertaine en appelant le nom des deux partenaires. Son regard, dans sa marche, balaye vivement les alentours, et finalement, tombe sur un mouvement entre deux arbres. Des grognements de douleurs le guident vers une individue vers qui Dazai s'approche tout d'abord à grands pas, remarquant l'état grave dans lequel elle se trouve. Blessée au ventre, son haut est tâché d'un sang qui se répand. Son regard vide semble légèrement s'illuminer à la vue du garçon qui s'arrête alors vivement dans son élan. Il s'empêche d'approcher davantage et dissimule à la jeune femme une attitude méfiante qu'elle relève.

"Vous attendez une invitation peut-être ?"

- Qui es-tu ?

- Je suis littéralement entrain de me vider de mon sang sous vos yeux alors vous m'aidez, ou je vous force à le faire ?"

Elle fait référence au poignard ensanglanté qu'elle tient dans la main. Pourtant, celui-ci ne peut être plus rouge que la blessure profonde qui la souffrir. Quel caractère ont les femmes... Même blessées, elles arrivent toujours à trouver le mot de trop. Le mot désespéré. Car n'est-ce pas ce qu'elle est, à cet instant même ? Aux portes de la mort, vidée de son énergie, elle trouve quand même moyen à menacer la faucheuse elle-même de vouloir la prendre en son sein. Des accroches inutiles. Désespérées. Dazai observe la blessure un temps, comprend qu'il sera impossible de faire davantage de trajet - il se demande même combien de mètres la jeune femme a fait avant d'arriver ici. Soufflant, il se décide enfin à agir, retire sa veste et un ou deux boutons de sa chemise. Le bout de tissu dissimule des larges bandages qui entourent le cou et les épaules du garçon. On les devine également aux poignets et aux bras, mais il n'en voit pas nécessité à tout retirer. Ce bandage ainsi qu'un tissu faisant office de compresse peuvent servir à ralentir l'hémorragie. Dazai se prête à le lui faire à condition qu'elle lâche l'arme qu'elle tient dans les mains. Il pourrait se charger de le lui retirer mais alors ses empruntes se poseraient sur l'objet et l'enquête qui pourrait advenir sera compromise. La situation actuelle est trop obscure, il ne prend aucun risque vis à vis d'un cadavre qui se fait têtu.

"Si je le perds, je suis morte."

Et on demande pourquoi il est méfiant. Jouant le jeu de la demoiselle, il réplique avec un sourire sarcastique qui contraste à la réalité morbide :

"Tu l'es déjà à moitié."

Dans le cas où, effectivement, l'inconnue préfère coopérer pour survivre, elle met de côté sa douleur et fait l'effort de ranger le poignard derrière son dos. Dazai prend l'action comme un feu vert mais n'en demeure pas plus confiant en s'avançant.

"Évitez de toucher l'arme, la coupe un temps la blessée. J'ai pas envie de mourir parce que vous auriez été assez stupide pour le faire"

Ce n'est pas vraiment ce qui jusqu'ici l'a restreint mais voilà qu'il s'en inquiète davantage. L'arme serait donc la cause de sa blessure actuelle ? Le suicidaire ne se fait pas prier, il prend les précautions conseillées tout en entourant le bandage autour de la plaie. Il reste sur ses gardes, reprend la parole sans directement faire écho au poignard :

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?"

Un tour.

"Pardon, mais est-ce que j'ai laissé sous entendre que j'étais d'humeur à subir un interrogatoire ? Si je ne trouve pas le moyen de stopper les effets de cette lame, je suis morte. Deux tours... Et que les choses soient claires, mieux vaut toi que moi."

Dazai recule et lâche le bandage qu'il n'avait pas encore noué. Ses menaces commencent à peser dans l'esprit du garçon. Aucune trace de Park mais cette femme se fait victime et coupable à la fois d'une situation qu'il ne comprend pas. Sans un mot, la blessée reprend la suite du processus malgré la douleur vive que les gestes lui procurent. Elle tente de serrer le nœud mais le sang traverse rapidement le tissu. Les mesures prises sont vaines, ils le comprennent tous les deux. Elle ne tiendra pas le coup.

"C'est terminé..." Articule à mi-voix le détective assagi tandis qu'il se redresse et observe tristement le spectacle.

Elle perd connaissance la seconde qui suit, s'effondre au sol après avoir relâché la compresse imbibée donnée par son seul secours. Il ne pense pas ses mots. Quelque chose cloche et tant qu'il n'aura pas retrouver Park et Nathan, rien ne sera terminé.

HUMAN ▬ Take a look in the mirror and what do you see. Do you see it clearer or are you deceveid in what you believe ~

Better you die than I

Depuis son arrivée au manoir, Park avait toujours connu l'endroit où elle vivait comme une entité propre. Elle n'avait jamais vraiment compris comment cela avait été possible, tout ce qu'elle avait saisi, c'était qu'il était intimement lié à sa colocataire. En miroir à son amie, le manoir semblait absorber la moindre de ses émotions. C'est pourquoi, la jeune femme n'avait jamais vraiment pris en compte les caprices de la maison.

Pourtant, dès son retour parmi ses murs, la renarde avait ressenti une étrange atmosphère. Comme ci l'absence de sa colocataire n'était pas suffisant, le manoir lui-même semblait s'être renfermé. Etait-il doué d'émotions propres ? Depuis combien de temps Mina était partie ? De nombreuses questions s'étaient bousculées dans son esprit. Sun-hee avait alors cherché à trouver des réponses dans la chambre de sa camarade. Quel n'avait pas été son étonnement lorsqu'elle avait trouvé la porte de celle-ci verrouillée. Elle eut beau tenter de supplier le manoir, celui-ci ne lui permit jamais de pénétrer à l'intérieur. Alors, Park abandonna.

Au cours des mois qui suivirent son retour, la demeure continua tout de même à faire des siennes. D'abord, il s'agissait d'affaires qui disparaissaient. Puis, se fut au tour de sa propre chambre qui se déplaça dans le manoir. Tout n'était que temporaire, mais la jeune femme avait vécu ici assez longtemps pour savoir que cela n'inaugurait rien de bon. Elle n'était pas capable de l'expliquer avec ses mots mais son instinct lui criait par tout les pores que les réactions du manoir n'étaient pas normales. Il se tramait quelque chose, quelque chose de grave même. La disparition de Mina était-elle le lien entre tout ces phénomènes ? La renarde aurait bien aimé pouvoir répondre à cette question.

Au fil du temps, la désagréable sensation qui s'était installée en elle s'accentuait. Elle prenait de plus en plus de place dans son esprit. Vivre au manoir était alors devenu presque insupportable pour elle. Park enchaînait les gardes à l'hôpital, les sorties en forêt et les visites chez son frère afin de s'éloigner le plus possible de cet endroit. Et pourtant, une chose qu'elle n'expliquait pas, la poussait toujours à revenir. Lorsqu'elle rentrait chez elle, Sun-hee avait l'impression de l'entendre. Entendre sa voix comme lorsqu'elle était à ses côtés. Elle ne distinguait jamais ses dires, et Park ignorait s'il s'agissait de la réalité ou d'un fantasme de son esprit. Peut être que son absence, et le poids de reprendre sa vie, la faisait gentiment sombrer vers la folie. Pourtant au fond d'elle, la médecin voulait se persuader que c'était bien Mina qui lui parlait, qui peut être l'appelait. Mais qu'est-ce que cela signifiait ? Etait-ce possible que le lien qu'elle entretenait avec le manoir pouvait jouer sur ses hallucinations ?

C'est un soir qui sembla à priori comme tant d'autres que la situation dégénéra. Inquiète, si elle ne pouvait dire angoissée, Park ne put résister à l'instinct de s'enfuir du manoir. Avec à peine un sac sur le dos, elle sortit précipitamment de sa résidence. Comme ci celle-ci la chassait, elle referma brutalement ses portes derrière elle. Semblant lui interdire à jamais l'accès en son antre. La renarde se sentit alors inexorablement assaillit par un sentiment bien trop familier. Une terreur, comme elle n'en avait pas ressenti depuis bien longtemps, montait en elle tel un crescendo. Le désespoir bloquait sa respiration dans sa poitrine, comme un suffoquement. La sensation de perdre un proche lui tordit le ventre. Comme ci, elle était incapable de changer la situation. Cette fois, Sun-Hee en était persuadée, ses sensations ne venaient pas seulement d'elle, il se passait quelque chose qu'elle ne pouvait pas encore expliquer. Mais son instinct lui, avait compris depuis longtemps. C'était la première fois qu'elle ressentait tout aussi vivement, alors, elle n'y avait pas prêté attention auparavant. Mais à cet instant, tout était si puissant. Comme ci ses sens, ses émotions, s'étaient décuplés.

C'est à ce moment qu'une vision naquit dans son esprit, aussi rapide qu'un flash, elle s'étendit à travers ses yeux comme un souvenir. Parmi les images qui défilèrent, elle reconnut sa colocataire. Celle-ci était en mauvaise état. La renarde en était persuadée, Mina était en danger. Comme ci elle y était, Park reconnut des odeurs, celle du pin en premier lieu, puis ce fut celle de la terre fraiche. La jeune femme en étant sûre, elle connaissait aussi l'endroit où se déroulait sa vision. Il s'agissait de le forêt de Storybrooke. Elle comme son frère, l'avait écumé de fond en comble au décours des années.

Comme un mirage, la vision s'évapora doucement. Clignant plusieurs fois ses yeux d'un rose pâle, la renarde attrapa vivement son téléphone afin de contacter son frère. Si elle voulait partir à la recherche de son amie, ce qu'elle comptait faire incessamment sous peu, elle était persuadée qu'elle aurait besoin de renfort. Elle laissa à peine le temps à son frère de décrocher qu'elle l'assaillit d'un flots de paroles aussi saugrenu qu'inquiétant. Nathan, fidèle à lui-même, lui intima de se calmer afin qu'il saisisse le fond du problème. Dès qu'il eut compris, celui-ci lui signifia qu'il allait la rejoindre aussi vite que possible. Acquiesçant, la jeune femme lui indiqua qu'elle préviendrait par la même occasion le jeune détective qu'elle avait rencontré il y avait plusieurs semaines. Son frère grogna quant à la compagnie de ce dernier, mais ne s'accorda pas d'imposer un refus à sa soeur. Il savait pertinemment qu'elle ne l'écouterait pas. Encore moins dans cet état. A peine avait elle raccroché avec le premier, qu'elle appela Dazai afin de lui expliquer la situation. Lui aussi ne sembla pas hésiter à apporter son aide, mais après tout, malgré l'alcool qui avait inhibé sa conscience. Park se souvenait distinctement qu'il lui avait promis de l'aider dès qu'elle en aurait le besoin. Il s'avérait que cet homme était un homme de parole.


Patientant l'arrivée des deux hommes, Sun tenta de sonder dans un premier temps les lieux environnant. Le manoir s'était toujours trouvé à l'orée de la forêt, le fait que Mina puisse réapparaître à l'intérieur était peut être un signe. De sa vision nocturne, Park jeta un dernier coup d'oeil à la statue qui surplombait la demeure. Elle réprima un frisson en constatant que celle-ci semblait avoir changé de position. Elle n'avait désormais plus les mains liées, et semblait saigner de part en part, teintant dans son sillage l'eau de rouge. Aucun doute, le manoir représentait l'alerte de Mina. La jeune femme s'en voulait presque de ne pas avoir pu interpréter les signes avant. Elle qui était dotée d'un puissant instinct, avait préféré fermé les yeux sur ce qui se passait à l'intérieur même de son domaine.

Dès l'arrivée de son frère, Park l'étreignit dans l'espoir de recevoir un peu de réconfort par sa présence. Cette nuit s'avérait être longue. Ils allaient avoir besoin de toute l'énergie nécessaire afin d'entamer les recherches de sa colocataire, en espérant que celle-ci aboutirait. Ils attendirent encore quelques instants l'arrivée de Dazai, mais celui-ci tardait à apparaître. Ne souhaitant pas perdre plus de temps à patienter, Sun indiqua à Nathan qu'il était temps pour eux de commencer à écumer la forêt. Dazai les rejoindrait bien tôt ou tard. Elle partagerait sa position en temps réelle avec lui. Il n'aurait plus qu'à les rejoindre. Même si les enfants maudits se doutaient qu'il n'avait pas la même vitesse de déplacement qu'eux.

Une autre vision se mit alors à surgir au cours de leur déplacement. Elle se voyait à ce moment même, en train de courir. Instinctivement, comme bercé à travers un rêve, le corps de la renarde se mit à suivre ce qu'elle voyait. Elle partit alors à sa recherche. Ne se rendant même pas compte qu'elle se séparait ainsi de son frère. Mais qui était "sa" ? Elle n'arrivait plus à distinguer qui elle était parmi le rêve. Tout ce qu'elle savait, c'était que la personne qu'elle cherchait était importante aux yeux de l'autre. Qu'elle comptait plus que tout, qu'elle était sa famille. Mais la famille de qui ?

La vision se perpétuait, elle continuait à courir sans vraiment savoir où elle allait. Contrairement à celle qu'elle cherchait, elle n'avait jamais mis les pieds dans cet endroit. Le lieu lui était parfaitement étranger. Après de longues minutes pour seule compagnie le bruit du vent, elle commença à attendre des éclats de voix. Une voix qui lui était familière et qui s'ensuivit d'un hurlement glaçant. C'était un hurlement de douleur. Lorsque celle de son esprit arriva au lieu prévu, il était trop tard. U-x01 avait un poignard planté dans l'abdomen, un poignard, qu'elle semblait elle-même avoir brandit. Mais pourquoi ?

Revenant à elle, son corps se retrouva comme paralysé à cet instant. Elle restait là, figée par la vision qui s'était offert à elle. Où était Mina désormais ? Que lui était-il arrivé ? Avait-elle succombé à ses blessures ? Park était-elle arrivait trop tard ? De quand datait ses visions ? Celles-ci lui représentaient elles le présent ou le passé ? A chaque nouvelles questions, d'autres apparaissaient dans son esprit.

Des bruissements lui firent quitter son état de choc. Aussitôt, la renarde se para d'une posture offensive. Après sa vision, tout ce qui pouvait surgir du coin n'inaugurait rien de bon. D'un regard désormais d'un bleu glaciale, elle fouilla les environs, avant de tomber nez-à-nez avec une créature étrange. Instantanément, elle pencha la tête sur le côté. Elle avait déjà rencontré cette créature à de rares occasions. Devant elle, se tenait un serpent bleu, serti de blanc cassé, qui semblait faire signe dans sa direction. Comme s'il n'attendait pas vraiment un refus de sa part, celui-ci se détourna d'elle et partit devant. Comme s'il souhaitait lui montrer le chemin. Mais vers où ? Ou plutôt, vers qui ?

Prenant une dernière inspiration en zieutant les alentours, Sun se mit à suivre les traces du serpent sans un bruit.

(c) princessecapricieuse

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