« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Un soupir lui échappa alors qu'il déambulait dans le dojo. En ce samedi, il n'avait pas d'élève et puisque son père était partie en vadrouille dans le monde, Kyô se retrouvait seul au dojo. Dojo qui était à lui en plus maintenant. Il avait du mal à se faire à ces nouveautés. À part pour ses stages ou les mois d'apprentissage auprès d'autres maîtres, le jeune homme avait toujours vécu avec Kazuma depuis que celui-ci l'avait extirpé du foyer violent dans lequel il était. Il était bien sûr arrivé que son père adoptif - son seul et unique père, il n'en démordrait jamais - parte quelques semaines dans une retraite spirituelle mais il l'avait toujours prévenu et il avait toujours fait en sorte que l'enfant qu'il était alors ne soit jamais seul. Du coup, le jeune homme avait un peu de mal à se faire à ce silence. Déjà le week-end dernier ça avait été pareil, mais il avait pris soin de passer un peu de temps avec Tohru, du coup il avait moins subi cette atmosphère.
Donc, plutôt que de continuer à se plaindre, il termina de faire le tour de la partie habitation du dojo, puisqu'il allait recevoir la visite d'un entrepreneur. Kyô étant le nouveau propriétaire de tout ça, il avait décidé, histoire de penser à autre chose qu'à son père, de refaire certaines pièces de la maison à son goût, notamment la cuisine. Kazuma n'était clairement pas un adepte de cet art, mais lui si. Le rouquin n'avait pas le niveau de Tohru mais il se débrouillait vachement bien quand même. Du coup, il voulait rendre la cuisine beaucoup plus fonctionnelle et éclairée, plus ouverte et changer quelques petites choses. Et notamment poser du carrelage au sol et sur le mur au niveau de la gazinière, parce que c'était plus simple à laver que le bois, on allait pas se mentir tout de même. Kyô avait donc un plan et il s'était noté sur un carnet tout ce dont il voulait discuter avec l'entrepreneur, qui semblait être arrivé d'ailleurs parce que la sonnette se fit entendre pile à l'heure du rendez-vous.
- Bonjour. Dit-il en ouvrant la porte. Kyô Soma, c'est moi qui vous ai appelé. Se présenta-t-il en laissant l'espace pour que le nouvel arrivant puisse entrer. Je vous remercie d'avoir pu me caler dans votre agenda aussi vite. Remercia-t-il l'homme en face de lui.
Parce que Kyô était parfaitement conscient que Bruno Madrigal avait été vachement sympa de le caler dans son emploi du temps, ce n'était pas forcément aisé pour un entrepreneur de se déplacer un samedi. Du coup le roux lui en était assez reconnaissant.
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Bruno Madrigal
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Storybrooke. Cela faisait présentement plus de 8 ans que la malédiction avait été brisée par celle que tous appètent la Sauveuse. Et depuis tout ce temps, certains aspects de mon ancienne vie parvenait parfois au grand galop jusqu’à moi. J’avais retrouvé un style vestimentaire assez similaire à l’ancien moi. Je ne pouvais m’empêcher de conserver ma tunique couleur émeraude que j’avais retrouvé dans un des coffres dans le grenier de Casita. Du coup, je l’avais rapidement remise, au moins, ça me permettait d’être un peu l’ancien moi, même si ici, aujourd’hui, mon don est plus moins utile qu’avant, bien que maintenant, plus personne ne me prend comme bouc émissaire quand leur vie est pourrie.
Mais à côté de ça, j’appréciais ma vie ici même si Maman n’était pas du même avis, elle avait sans doute peur qu’à Storybrooke, le poids et le pouvoir de notre miracle ne soit réduit au point de ne plus pouvoir offrir de don à qui que ce soit dans les descendants de la famille, pensant sans doute qu’il arriverait la même chose que lors de la cérémonie de Mirabel et pour le coup, malgré les demandes de maman, je ne pouvais pas voir dans le futur, tout du moins, je voyais certaines choses mais ça restait beaucoup trop floues pour être justes.
« Brunito, n’oublie pas le dîner ce soir ! »
Je tourne le regard vers ma mère.
« Je n’ai plus quatre ans maman. Mais ne t’inquiètes pas, j’essaie de faire au plus vite. Je ne peux pas refuser un nouveau contrat. »
Ma mère comme à son habitude depuis la rupture de la malédiction m’embrasse sur le front et me sourit avant de me laisser partir. J’ai beau avoir 50 ans, il faut croire que pour elle, je serais toujours son gosse, surtout après tout ce qu’il s’est passé la dernière fois. Attrapant mon sac que Casita glisse gentiment vers moi, je grimpe dans mon pick-up à la couleur de l’entreprise et me dirige jusqu’au lieu de rendez-vous. Le dojo.
Arrivé à destination, je descends du pick-up et me dirige vers l’entrée avant de sonner. Je me retrouve rapidement face à un rouquin qui ne tarde pas à se présenter.
« Bonjour. Ravi de vous rencontrer Kyo, moi c’est Bruno. Il n’y a pas de problèmes, généralement, je ne travaille pas le week-end mais je ne pouvais pas refuser un nouveau contrat. » énonçais-je alors « je suis même ravi que vous fassiez appel à mes services. » énonçais-je finalement.
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Kyô Soma
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Le type avait l’air sympa. Même si ça ne comptait pas vraiment pour Kyô, du moins pour refaire la cuisine, le rouquin n’avait pas pu s’empêcher de le notifier. Peut-être parce que le cinquantenaire l’avait rajouté sur son planning et avait bien voulu venir un samedi pour le prendre en charge.
- N’empêche, merci. Dit-il simplement en le faisant entrer. Je vous la fais courte, mon père vient de partir en voyage en me laissant le dojo et la partie habitation attenante. Il n’est pas un grand cuisinier donc la cuisine est totalement à refaire niveau déco et aménagement. Sans doute au niveau tuyauterie aussi. Et j’aimerais bien refaire la salle de bains également. Que le tout soit plus moderne et aux dernières normes aussi. Expliqua-t-il tout en conduisant l’entrepreneur dans la cuisine.
Là, Bruno put voir l’étendu du truc. On se croirait dans une cuisine des années 80 et franchement, Kyô voulait changer tout ça, déjà parce qu’il était jeune lui, mais aussi parce que sérieux, le papier peint dans une cuisine, ça ne se faisait plus du tout depuis des années !
- Et la salle de bains est plus ou moins dans le même état. J’ai réussi y a deux ans à lui faire enlever le papier peint et à peindre les murs en blanc dans la salle de bains, mais mon père ne m’a rien laissé faire d’autre. Soupira-t-il. Il vous faudrait combien de temps pour refaire un peu tout ça ? Demanda-t-il.
Le prix n’était pas vraiment un problème, parce que Kyô et Kazuma vivaient très simplement. Du coup ils mettaient pas mal d’argent de côté et le rouquin savait qu’il pouvait se permettre cette petite fantaisie. Qui n’en était pas vraiment une pour lui, mais bon, ça pouvait en donner l’apparence aux yeux de certains. En tout cas, le roux espérait que Bruno pourrait prendre en charge le chantier et lui proposerait des trucs sympas, que le maudit du chat n’hésiterait pas à montrer à Tohru la prochaine fois qu’elle viendrait, histoire d’avoir son avis à elle aussi.
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Bruno Madrigal
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J’aimais trouver de nouveaux contrats. Surtout quand ça pouvait aider les gens comme je le faisais jadis mais aussi pour pouvoir rapporter de l’argent à la famille. Abuela aujourd’hui comptait beaucoup sur ça, étant donné que mes visions ne servaient plus vraiment. Parfois, elle me demandait de tenter d’en faire, oui elle me le demandait en sachant pertinemment qu’on ne pourra jamais s’y fier, tout du moins, pas à moins de retourner dans notre Encanto. Revenant dans le présent, je pose mon regard sur Kyo et fais un signe de tête.
« Je note mentalement ce que vous voulez. » énonçais-je à ce dernier alors que je remarquais l’étendu des « dégâts ». Je n’appréciais pas énormément le papier peint qui avait été choisi et c’était d’ailleurs la première chose que j’avais en tête d’enlever « c’est très personnalisé. » énonçais-je à ce dernier alors qu’il m’expliquait le cas de la salle de bain « je suis opérationnel pour prendre votre chantier Monsieur Soma. Et d’après ce que vous m’avez montré et ce que vous voulez, je pense que ça me prendra grand maximum trois semaines grand maximum, il faudra choisir bien sûr ce que vous souhaitez mais ça devrait le faire. » énonçais-je à ce dernier.
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Kyô Soma
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En choisissant de refaire l’aménagement de la cuisine et bien évidemment la déco qui allait avec, Kyô s’était dit que ça serait un sacré chantier, parce que franchement, avec les goûts pourris de son père, il partait de loin. Et vu la tête de l’entrepreneur, ça n’était pas peu dire… D’ailleurs, celui-ci remarqua bien vite que le rouquin l’observait, parce qu’il lui expliqua bien vite qu’il notait mentalement ce que le prof de karaté lui disait.
- Ah bah ça… Soupira le jeune homme quand le plus âgé fit remarquer que c’était très personnalisé. Mon père est doué pour énormément de choses, mais pas pour la décoration. Ni la cuisine d’ailleurs. Précisa-t-il.
Kyô expliqua ensuite à Bruno le souci de la salle de bains, tout en lui montrant la pièce pour qu’il puisse se rendre compte de l’étendu du chantier. Une fois le tour effectué, ils revinrent dans la cuisine et l’entrepreneur lui expliqua qu’il pourrait réaliser le chantier en quasiment trois semaines.
- C’est super ! S’exclama-t-il. J’avoue que j’avais peur que ça dure des mois, parce que franchement, ça me semble un chantier fou quand je regarde la pièce. Avoua-t-il. Mais seulement trois semaines, c’est top. J’imagine qu’on doit prévoir un autre rendez-vous pour le choix des couleurs et tout ça ? Demanda-t-il.
Le jeune homme était complètement largué là-dessus, il fallait bien l’avouer. Ce n’était pas tous les jours que Kyô s’occupait de faire des travaux chez lui. Il s’était toujours débrouillé tout seul jusqu’à présent…
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Bruno Madrigal
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Je pose mon regard sur Kyo et lui souris avant de reprendre la parole.
« Pic pic pic touche du bois » énonçais-je alors que je tapotais mon crâne avant de taper le bois autour de moi « pardon, c’est instinctif. » énonçais-je alors avant de reprendre la parole « on va arranger ça alors ! » énonçais-je à ce dernier.
Il m’expliqua les autres choses à travailler et réfléchissant, je commence à compter dans ma tête avant de poser mon regard sur le jeune homme en face de moi. Le tour terminé, je reprends rapidement la parole quand ce dernier m’énonce être ravi que ça ne prenne pas trop de temps. M’humectant les lèvres, je reprends finalement.
« Oui, trois semaines grand maximum. » énonçais-je à Kyo « je suis assez doué dans mon métier donc ça devrait aller vite. » ajoutais-je avant de reprendre « oui, il faudrait qu’on voit pour se revoir afin de choisir les couleurs et tout ce que vous vouliez pour que je puisse ensuite me mettre au travail. » énonçais-je finalement.
Me grattant le bout du nez, je pose mon regard sur un sceau non loin avant de le poser sur ma tête et attrape une pelle à béton.
« Je suis José, j’ai colmaté toutes les fissures ! » énonçais-je avant de relever le seau et souris légèrement « On m’a déjà dit que j’avais des talents d’acteurs, ça m’arrive de m’en amuser parfois. » énonçais-je à Kyo.
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Kyô Soma
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Okaayyy… Sur le coup, en voyant le quinquagénaire faire ce truc bizarre à se toucher la tête, le rouquin se demanda s’il avait bien fait de le faire venir chez lui pour lui confier le chantier. Puis le maudit du chat décida qu’il valait mieux ne pas jeter la pierre à ce mec qui avait manifestement des toc, parce que lui, il était carrément maudit donc bon, question bizarrerie, il était servi aussi.
- Pas de souci… Dit-il doucement. Bah dites-moi quand vous avez un moment, comme ça je cherche ce que je veux et je pourrais vous montrer au prochain entretien. Décida-t-il rapidement.
Kyô n’était pas du genre à tergiverser, sauf en ce qui concernait Tohru. Mais pour le reste, il prenait ses décisions rapidement en général, voire même parfois trop rapidement. Ceci dit, pour la déco, comme il voulait un truc assez passe-partout, ça ne serait pas trop compliqué de choisir à son humble avis. Il fallait juste qu’il aille dans un magasin de bricolage pour trouver les teintes qu’il voulait avant de les montrer à Bruno Madrigal.
- Je dois pas avoir la réf, désolé. S’excusa-t-il. Par contre, si c’est un employé du bâtiment que vous imitiez, c’était réussi. Assura le rouquin qui était un peu gêné malgré tout. Vous imitiez qui alors ? Demanda-t-il, curieux comme le félin par lequel il était maudit.
C’était vrai quoi, on ne pouvait pas faire des trucs aussi bizarres devant lui sans craindre qu’il ne commence à s’y intéresser un minimum. Kyô n’était plus aussi renfermé sur lui-même qu’il ne l’avait été dans le monde des contes. Tohru serait fière, il en était persuadé.