« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La vie est remplie de surprise. Parfois des bonnes qui donnent lieu à des situations amenant un équilibre parfait dans notre existence. Parfois des mauvaises. Et là... C'est le drame. Heureusement quand on s'y prend bien, il est parfois possible de rendre un mauvais coup du sort bien mieux qu'il aurait pu l'être.
Ce matin la, j'étais sur que la vie allait être gentille avec moi. Tout ça parce que la journée débutait par un moment de complicité avec ma femme.
Le 21 décembre dernier, c'était l'anniversaire de mon fils, Elliot Sandman. Manque de bol, j'ai zappé l'événement, tout comme ce dernier est sortit de la tête de ma douce épouse. Du coup, quand on s'en est souvenu en ce beau dernier jour de janvier, on a prit la décision d'organiser un anniversaire surprise pour le grand garçon.
On a préparé... Ou plutôt acheté un gâteau sur lequel on y a mis les 21 bougies! Enfin...
« Attend quoi ? Pourquoi 21 ? »
On avait confondu la date de l'anniversaire avec le nombre d'années. Au moins on avait pensé à lui fêter. Avec du retard mais on n'avait pas zapper ce vingt-quatre... Cinq... sixième anniversaire... Quelle que soit son véritable âge.
« Je pense qu'il prépare quelque chose. Qu'il bosse sur un nouveau concept. Je suis sûr que c'est sans risque et il est forcément là bas. »
Voilà ce qu'il ne fallait surtout oh grand jamais... Dire. Qu'il n'y avait aucun risque. Car ça avait tendance à nous porter la poisse.
Quand on était arrivé au laser game et qu'a la place d'y trouver Elliot, on y avait trouvé ce grand cercle menant à une salle, on l'avait bien entendu franchis...
*
La vie maritale. Il n'y a rien de plus jouissif. À quoi bon être célibataire si c'est pour être seul. Quand on est marié on est deux dès qu'on a besoin d'être deux. Et ces occasions sont nombreuses. Même si ces derniers temps, je me sentais plutôt seul. Mais ce n'était qu'une passade.
« Un calamity Jane mais sans les bottes. » dis-je en plaisantant à la barmaid.
Elle m'adressa un petit sourire qui me rappelle immédiatement que... J'étais marié.
Au loin des jeunes femmes s'affairaient à leurs occupations tandis que des messieurs de tout âge jouissaient du plaisir que procurait ce genre d'endroits. Ça faisait longtemps que je n'y étais pas venu. Depuis au moins la naissance d'Elliot.
« Voila pour toi chéri. M'adressa la serveuse en posant mon cocktail devant moi " T'es celui qui s'enflamme c'est ça ? » ajouta t-elle.
Je me sentais flatté qu'elle me reconnaisse. Mon passage à la mairie portait ses fruits.
« Tiens, au cas où tu veux t'enflammer avec moi un de ces quatre. » acheva t-elle en déposant une carte avec son numéro avant de s'en aller.
J'allais lui répondre que j'étais marié et que sa proposition était déplacée mais je m'etais retenu.
Le levant et prenant mon cocktail en main, je m'étais approché d'une estrade. J'avais envie de partir, de quitter cet endroit et en même temps... Quelque chose me poussait à venir poser mon popotin ici. Peut-être que j'avais juste besoin de parler...
« C'est pas facile en ce moment. Les enfants ça grandit vite. On se dit pourquoi ne pas en faire un autre, mais faut être deux pour ça. Et la c'est plus possible. De toute façon c'est pas la solution. Un enfant ça ne permet pas de raviver la flamme dans un couple. Et niveau flamme je m'y connais. Même si la j'éprouve quelques difficultés à équilibrée celle la. Pourquoi j'en parle à une inconnue ? »
Levant les yeux vers la jeune femme, je décidais de poursuivre. J'ignorais si elle m'ecoutait ou pas. Quoi qu'il en soit ça me faisait du bien de confier tout ça à quelqu'un. Surtout quelqu'un qui m'etait totalement étrangère et qui ne porterait pas de jugement.
« Ce dont j'aurai besoin c'est de savoir ce qu'elle veut réellement. J'ai demandé à cerbère et à sasha mais j'ai pas eu de réponses claires. Après peut être que j'ai pas été très précis avec eux. Ou que je le suis trop la avec toi. Si ça se trouve tout va très bien et je me fais du soucis pour rien. Mais dans ce cas je devrais être... Heureux n'est ce pas ? »
Je ne l'etais pas. Je ne l'etais plus. Je devrais peut-être écouter cerbère et replonger dans l'époque des vices et des excès à ses côtés. Ça me changerait et ça me permettrait d'y voir plus clair. Mais elle n'accepterait pas une Union libre. Même si au fond de moi je savais que de son côté elle était depuis longtemps très libre...
« Le mariage c'est sacré. Ça n'arrive qu'une fois dans une vie. J'y ai toujours cru. » affirmais je. « Je ne savais juste pas qu'on pouvait se tromper de femme. »
J'aimais pas dire ça. Mais je le pensais vraiment. Je n'avais pas fait le bon choix ce jour là. Je n'avais pas trouver la femme parfaite.
« Hum... J'ai pas d'argent sur moi. Mais j'ai un doute sur le fait que j'ai demander une danse. C'était un cadeau de la maison ? À moins que le simple fait de s'asseoir ici est gare de contrat ? Je m'y connais pas des masses en contrat. En tout cas j'ai ça au pire... » dis je en sortant de mes poches et en les posant sur l'estrade... Un tournevis, une plume d'oie, un mouchoir en tissus avec un petit soleil broder dessus et un bonbon au miel.
Je prenais divers objets qui traînaient un peu partout où je me rendais. C'était devenu une habitude. Rien de bien méchant...
« Prend ce qui te plaît, c'est pour toi. Et si un jour tu te maries... Choisi le bon partenaire. Ça complique tout sinon. Faut le partenaire qui qu'elle que soit les circonstances, enflammera tes journées. En bien évidemment. Et c'est pas une invitation. Je suis un Dieu marié. » précisais je.
Car Oui j'étais un Dieu marié. Et je dispensais des conseils aux jeunes femmes stripteaseuse du Rabbit Hole
« Toute amitié débute par des présentations. » précisais je. « Même si on n'est pas encore ami. Mais je suis actuellement à la recherche d'amis et de partenaire de glace. J'ai envie d'une glace. C'est pas trop tard pour aller en manger une ? Tu finis à qu'elle heure ? »
J'en oubliais une nouvelle fois les invitations. Autant y remédier sur le champs.
« Je suis hades. Hades Cloud Weeds. J'ai gardé le Weeds même si je ne l'utilise plus. Mais bon. Envie de glace ? En tout bien tout honneur. Je suis marié à Aphrodite. Je sais ma femme est parfaite tout le monde me le dit. »
Si tout le monde savait...
Hope Bowman
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J’avais appris à serrer les dents, jour après jour. Faire style que la vie glissait sur moi. C’est facile de faire semblant. Seuls quelques proches, les plus attentifs, se rendaient compte que quelque chose clochait. C’était visible dans mon regard, lorsque j’étais trop fatiguée. L’air absent, anxieux, tourmenté. Quand on le remarquait, je battais des cils et je forçai un sourire, avant de sortir une bonne blague. Personne ne devait savoir. Je devais rester l’exubérante Hope Bowman à leurs yeux, rebelle et audacieuse.
Comme chaque matin, je sortis de mon petit appartement au dernier étage d’un bâtiment en centre-ville. Au rez-de-chaussée se trouvait une boulangerie à la française. J’y achetai un croissant que je grignotai tout en marchant d’un pas vif. J’avais enfilé un tailleur rouge pantalon-veste ainsi que des baskets afin d’être à l’aise. Les deux styles, bien que différents, se mariaient étonnamment bien. Mes cheveux roux flottaient librement dans le vent mordant. J’avais passé une écharpe blanche autour de mon cou et enfilé un long manteau gris sombre.
Après les formalités d’usage - qui avaient duré une bonne partie de la journée - je m’étais rendue jusqu’au Rabbit Hole. La nuit commençait à tomber et le bar allait bientôt plonger dans une atmosphère enflammée. Je connaissais bien cet endroit pour y avoir fait de nombreuses filatures. A chaque fois, je me faisais passer pour la gérante. Ça éveillait moins de soupçons et ça m’évitait de devoir porter des tenues affriolantes. Il ne me restait plus grand-chose, alors je tenais à ma dignité.
Je n’étais pas du genre à suivre les directives de mes supérieurs. Dans une affaire, j’y allai au feeling. Ça m’avait valu de nombreux blâmes mais je m’en moquais. Au moins, j’obtenais des résultats. Rien ne m’importait plus que de rétablir la justice.
A force de me faire passer pour la gérante, les employés me considéraient vraiment comme leur boss, ce qui était pratique pour rendre ma couverture encore plus crédible. Le véritable patron était au parfum et se faisait passer pour le sous-gérant aux yeux de tous.
Une fois sur place, je me débarrassai de mon manteau et de mon écharpe, que je laissai dans le bureau, saluai Bertrand le gérant et me rendis jusqu'à la salle principale. L'ambiance était déjà survoltée. Plusieurs filles se déhanchaient sur les différentes estrades ou autour de barre en métal, au son d'une musique électro dont les basses pulsaient jusque dans la cage thoracique. Je cherchai la cible des yeux.
— Pas de débordements, Bowman, m'avait prévenu mon supérieur. On veut seulement l'interroger. Ce type connaît les lois par coeur. Si vous outrepassez vos droits, on n'aura aucun moyen de le faire parler. Alors, allez-y mollo, Bowman. VRAIMENT.
J'eus un sourire évasif en me souvenant de ses recommandations. Il craignait toujours que je m'emballe. Je n'y pouvais rien si les autres flics étaient trop longs à la détente. Quand j'avais une opportunité, c'était plus fort que moi : il fallait que je la saisisse. Mais, en gentille fille, j'avais fait la promesse à mon supérieur de bien me tenir, même si je ne comptais pas la tenir.
Reconnaissant la cible, je m'avançai dans sa direction tout en prenant soin de ne pas me faire remarquer. L'homme brun était en grande discussion avec une stripteaseuse qui continuait son show. L'écoutait-elle ? Aucune idée. Il tentait de lui refourguer divers objets qu'il trouvait dans ses poches. Son comportement était suspect, en plus d'être bizarre. Me plaçant près de lui, tout en lui tournant le dos, j'écoutai ce qu'il racontait. J'appris qu'il était marié, qu'il était un dieu - il y en avait pas mal en ville - qu'il cherchait des amis pour aller manger une glace.
— Elle n'est pas intéressée, déclarai-je brusquement tout en pivotant vers lui. Mais moi, je le suis.
Ignorant l'air réprobateur de la stripteaseuse, qui avait l'air tentée de se faire rencarder par le dieu des Enfers, j'agitai ma chevelure d'un geste de tête, afin de capter l'attention de ce dernier.
— Hades Cloud Weeds. Enchantée. Je suis Hope Bowman.
Tout en lui tendant la main, j'ajoutai :
— Alors, on se la mange cette glace ?
Il glissa ses doigts entre les miens et je lui serrai la main avec une fougue un peu bourrue, sans le lâcher des yeux, sans ciller une seule fois. Je devais accaparer son attention.
— Moi aussi je cherche un ami, ça tombe bien.
Un mince sourire étira mes lèvres.
— Je vais récupérer mon manteau. On se rejoint dehors ?
Il y avait une chance sur deux qu'il ne soit pas dans la rue. Une chance sur deux qu'il parte ou qu'il insiste auprès de la stripteaseuse pour manger la glace avec elle. Mais non. Je le trouvai dehors, en chemise alors qu'il fait moins cinq. En tant que dieu des Enfers, il devait sûrement avoir un radiateur intégré.
— Vous êtes bizarre, notai-je avec une moue tout en l'observant. Manger une glace en plein hiver. Enfin d'un côté, pour vous, les saisons sont toutes les mêmes, non ? Vous ne ressentez pas les fluctuations de température, je me trompe ?
Je haussai les épaules avant de fermer mon manteau jusqu'à mon écharpe. J'avais enroulé cette dernière autour de mes oreilles, ce qui donnait l'impression que je n'avais pas de cou.
— Ça me gêne pas de manger une glace alors qu'il fait froid. Je fais rien comme tout le monde, moi non plus.
Avec entrain, je commençai à marcher dans la rue.
— Vous connaissez une bonne adresse ? Vous avez l'air d'être un connaisseur en la matière.
Le mettre en confiance : première étape pour que l'interrogatoire se déroule sans même qu'il s'en rende compte. Pour l'instant, Gahalowood, mon supérieur, ne pouvait rien me reprocher.
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Hadès Bowman
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
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Elle ne portait qu'un tailleur. Un tailleur rouge avec peut-être un soutiens gorge en dessous. Je n'étais pas très sûr. Cette fille travaillait ici, c'était évident. Elle voulait piquer le client de la danseuse et ce client n'était autre que moi. Pouvais-je la laisser faire ? Après tout, même si elle était peu habillée, elle l'était toujours plus que la fille qui venait de ôter tout ce qui lui reste, afin d'attirer mon attention.
J'avais toujours la tête tournée vers la nouvelle venue. Je n'avais pas encore flanché. Je n'avais pas encore détourné mon regard, celui d'un homme marié qui ne devrait pas regarder dans la direction qu'on lui indiquait. Voulais-je cette glace ? Avec cette rousse ? Ou cette fille sur un lit de glace ? L'autre, celle qui dansait jusqu'à présent et qui tentait d'attirer mon attention par tous les moyens.
Manteau. Ami. Tellement de mots qui raisonnaient dans ma tête. Une inconnue me proposait juste une glace de l'amitié. Ce n'était pas un péché divin. Je pouvais y succomber sans avoir le moindre remords. Tournant la tête vers la fille dévêtue, je fixais ses yeux, avant de la détailler de bas en haut.
« Aguicheuse. Bien proportionnée. Et un tatouage que je n'avais même pas remarqué. Tu mérites mieux qu'un tournevis. » lui dis-je en récupérant les divers objets que je lui avais proposé et en les remettant dans ma poche, avant de sortir une carte de visite et de lui tendre. « Il est tendre et saignant. Enfin, adorable. Tu n'es pas alergique aux poils de chiens ? » ajoutais-je.
La carte de visite indiquait un numéro. Juste un numéro, avec un petit dessin d'un chien à trois têtes dessus. Il m'arrivait de trouver des coups d'un soir pour Cerbère. C'était pas un transfert que je faisais. Pas du tout ! C'était juste que j'avais la sensation qu'il était seul ces derniers temps. Qu'il avait besoin de compagnie, de réconfort. Pour cela que j'agissais de la sorte. Même si je lui demandais parfois de me raconter. Ce n'était pas vulgaire. Pas bizarre. Juste... disons que ces derniers temps je me sentais seul aussi. Mais un homme marié avait le droit d'entendre ces histoires du moment qu'il n'était pas présent lors du déroulement.
Retrouvant la jeune femme dehors, elle me fit remarquer que je ne ressentais pas le froid. C'est vrai que quand on est le dieu de la chaleur, on n'a jamais froid.
« J'ai jamais plus chaud qu'il le faut. Et quand je m'enflamme, je ne ressens pas plus de chaleur que d'ordinaire. C'est plus les gens autour. Là par exemple, si je venais à faire ça... » dis-je en enflammant mes cheveux. « Tu ressentirais cette braise sur toi. »
Car oui, désormais, elle avait sans doute un peu plus chaud. Mais qui avait idée de se vêtir de la sorte en plein mois d'hiver ? Bon d'accord, elle avait mis un manteau, mais ça n'empêchait pas que ce n'était pas coutume courante de s'habiller de la sorte. A moins que son objectif était la drague. Si tel était le cas, elle savait attirer un homme au dehors d'une boite à striptease. Mais pourquoi venir chasser ici ? C'était risqué. Et en plus elle le faisait gratuitement. Je n'arrivais pas à cerner cette jeune femme.
« La glace était un prétexte. » lui avouais-je. « Je voulais juste me retrouver seul à seul avec toi, ici, dehors, dans le froid. »
Je la fixais. Voilà que je venais de me mettre totalement à nu face à elle. Enfin que mes intentions l'étaient, pas réellement moi. Et en même temps, quelque chose clochait. Car si j'avais utilisé la glace pour me retrouver avec elle, pourquoi ce n'était pas elle ? Enfin pas la jeune femme à qui j'avais proposé la glace. Elle perturbait les plans que je n'avais pas avec l'autre femme. Cette fille était véritablement perturbante.
« Pourquoi une glace ? » repris-je. « Qui mangerait une glace en plein hiver ? Enfin à part moi. Et tous ceux qui se retrouvent dans les glaciers. Tu viens, tu m'empêches de courtiser cette jeune femme qui m'accordait toute son attention, dans quel but ? Oh je sais ! » m'exclamais-je.
Ca ne pouvait être que ça !
« Elle t'envoie, c'est ça ? Elle me surveille ? Elle tente de savoir si je suis fidèle ? Mais pourquoi ferait-elle ça ? Ca serait bien la première fois qu'elle m'accorderait de l'intention ces dernières années. En tout cas, ce n'est pas dans ses habitudes. Et puis elle peut sentir mon aura, savoir où je suis. Alors quel est l'intérêt de t'embaucher toi ? Qui plus est une rousse. »
Parce que oui, elle était rousse. Et ce n'était pas un déguisement, elle était véritablement rousse. Rousse et rouge avec ses vêtements.
« Couleur feu. Alors que je ne suis pas du tout attiré par le roux. Je préfère le blond. Tout le monde le sait. Et elle le sait. Elle aurait choisi une blonde pour m'attirer dans ses filets. Une blonde avec les formes de la fille d'avant. Mais toi... non. » dis-je en la fixant bien droit dans les yeux pour percer le mystère de sa présence ici. « Ou alors elle s'est dit qu'une blonde me rappellerait trop elle. Mais pourquoi pas une brune ? J'ai jamais rien eu contre les brunes. C'est juste le roux que je ne comprend pas. C'est pas uniquement roux dans les cheveux, c'est roux un peu de partout. Une peau plus claire. Des petites tâches sur le visage et le restant du corps. Et quand c'est habillé en rouge, c'est encore plus roux. D'un côté, c'est intriguant. Du jamais vue, jamais testé. L'idéal pour voir jusqu'où j'irais. C'est donc ça ! Tu es ma femme ? Enfin, c'est ma femme qui t'envoie ? »
Je m'approchais d'un pas, le toisant encore plus, toujours droit dans les yeux.
« Je suis un homme marié et fidèle. J'ai pas signé pour une union libre, mais pour une exclusivité sans faille. Dans les deux sens d'ailleurs. Et je sais que ce n'est pas réciproque. Alors si tu m'espionnes pour elle, autant inverser la tendance et l'espionner pour moi. Même si je sais déjà tout ce qu'il y a à savoir. D'où l'inutilité de ta présence. Aussi bien pour moi que pour elle. »
D'un seul coup, je commençais à me perdre. Si elle n'était pas là pour moi et que je n'avais pas besoin d'elle pour elle, enfin pour ma femme. Il n'y avait aucune raison à sa présence ici. A moins qu'elle voulait juste vraiment manger une glace.
« D'accord. Je suis bizarre. » dis-je pour confirmer ses propos d'avant mon très long monologue. « Une glace. Tous les deux. Juste pour discuter. »
Je nous fis apparaître assis, avec un cornet de glace en main chacun. Elle avec une saveur violette et moi avec une saveur framboise. Ou c'était l'inverse ? Elle préférait quoi ? Est ce que j'aimais la framboise ? Tournant la tête dans sa direction, et sentant la chaleur du soleil me tape dessus, je la regardais d'un air sceptique.
« Je sais ce que tu te dis. Il fait chaud. C'est normal, on est à Cuba. Une glace ça se mange avec un temps chaud. Et l'avantage de l'hiver à Storybrooke, c'est que c'est l'été à Cuba. Janvier est le moment idéal pour y passer des vacances. »
Je la vis regarder autour d'elle avec sa glace en main. Pourquoi elle s'agitait tellement ? Surtout qu'elle ne pouvait pas bouger beaucoup vue qu'elle était attachée. Enfin comme tout le monde autour de nous. Ou plutôt derrière nous, vue qu'on se trouvait au premier rang.
« Oh si c'est ça, pas de soucis, je l'ai mis en pause. »
Ca se voyait avec les gens au loin qui s'agitaient, mais ne bougeaient pas de leur fauteuil. Bon, ils avaient un peu la tête en bas, mais je n'avais pas prévu que ça allait se stopper de cette manière pour eux.
« On devrait redémarrer. Ca serait plus facile. On discutera une fois le tour fini. Garde fermement ta glace en main. Surtout quand on sera dans le même état qu'eux. » dis-je en indiquant d'un geste de la main, les gens qui étaient stoppés en plein dans le looping.
Puis, sans crier gare, le manège se remit en route et on fut propulsé assez rapidement à la vitesse que notre vagon avait de base...
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Nous venions de descendre du grand huit. Un peu sonnée, j'avais encore mon cornet à la main, mais il était vide. Les personnes assises derrière moi dans le wagon avaient reçu toute la glace dans la figure. Sur le moment, ils n'avaient pas eu le temps de protester, car il s'agissait de sacrées montagnes russes : probablement les meilleures que j'avais jamais faites. J'en étais encore toute étourdie et euphorique. D'ailleurs, je ne pouvais enlever le sourire qui s'étalait sur mon visage. A peu de choses près, c'était encore mieux que de s'envoyer en l'air.
Ignorant les passagers couverts de crème glacée, j'entraînai Hadès un peu plus loin dans le parc d'attractions, en l'attrapant par le bras.
— Vous essayez de tuer à chaque fois votre rencard d'amitié ou j'ai eu droit à un traitement de faveur ? Pas que ça me dérange : j'adore les sensations fortes. La preuve qu'on est fait pour être potes.
Je lui donnai un coup de poing complice dans le bras, avant de croquer dans mon cornet. Il y avait encore un peu de coulis de violette sur les bords. Délicieux. Sans prendre le temps d'avaler ce que j'avais en bouche, j'enchaînai en voyant son expression dubitative :
— Te stresse pas la nouille, n'importe quelle relation débute toujours par un rencard. Que ce soit professionnel, amical ou beaucoup plus, la base c'est le date. Alors je sais que tu es marié, fidèle et tout ce que tu veux, mais à partir du moment où tu cherches un ami, c'est le deal : tu rencardes.
Tout en continuant de manger mon cornet, je commençai à marcher à travers le parc. Cuba... Il régnait une chaleur agréable. J'ôtai mon manteau ainsi que mon écharpe pour les passer autour de mon bras. C'était encombrant mais moins que de les porter.
— Qu'est-ce que tu ferais si j'étais effectivement envoyée par ta femme pour te surveiller ?
Je lui lançai un regard malicieux tandis que le cornet croustillait sous mes dents.
— Je ne te dirai pas si c'est le cas. Je préfère te laisser dans l'expectative. C'est plus amusant.
Puis, j'observai le ciel bleu un moment. C'était vivifiant.
— C'est quand même drôlement cool d'être un dieu. Tu peux aller n'importe où quand tu veux. Si jamais t'as un problème, c'est plus un problème : tu te barres.
Pensive, je restai silencieuse quelques instants. Ca aurait pu m'aider grandement de disparaître un moment. Je secouai la tête ; ça ne servait à rien de tirer des plans sur la comète. Il fallait que je joue les cartes que j'avais en mains. Même si j'avais un mauvais jeu, il fallait faire avec. On ne gagne pas tous à la loterie cosmique, apparemment...
Cherchant à me changer les idées, je pinçai l'épaule du dieu des Enfers et lançai :
— Raconte un peu : comment que c'est d'être marié avec la déesse de l'amour ? Ca doit être guimauve et bisous-bisous à longueur de journée, non ?
Etait-ce pour cette raison qu'il semblait blasé à chaque fois qu'il parlait de sa femme ? Ca se sentait à son intonation. Et s'il pensait qu'Aphrodite le faisait surveiller (par moi, en l'occurence), c'est qu'elle était de nature jalouse. Ca ne devait pas être simple tous les jours, dans son couple. Je le plaignais. Un peu. Mais d'un côté, il l'avait cherché. Pourquoi se marier à tous prix ? Moi, j'avais fui les demandes de mariage comme la peste, et je m'en portais plutôt bien. Etant donné à quel point ma vie avait pris un tournant catastrophique, mieux valait que je sois seule à me prendre les difficultés en pleine tronche.
Un instant, je songeai à Pascal. Le brave et gentil Pascal qui avait demandé ma main, un soir de nuit étoilée, au milieu de la forêt, après un pique-nique improvisé... En fermant les yeux, je pouvais revenir à cette soirée qui avait un goût de liberté. Sur le moment, je n'avais pas répondu. J'avais seulement ri. De façon un peu moqueuse. Puis j'avais grimpé dans un arbre, comme pour défier Pascal de me suivre. Il m'avait rejointe rapidement, avait croqué un M&M's rouge, avait disparu dans la nuit. Pendant une bonne minute, je n'avais plus rien entendu hormis le hululement lointain d'un hibou, le bruit des insectes nocturnes et le bruissement des feuilles. Puis, un souffle sur ma nuque. Un baiser sur ma peau. Pascal était réapparu derrière moi et m'avait enlacée. Ainsi perchés dans l'arbre, nous avions ri à voix basse, complices pour toujours.
Je chassai ce délicat souvenir de ma mémoire. Ca faisait toujours aussi mal d'y repenser. Tout ce qui aurait pu être. Tout ce qui ne serait jamais. Si seulement je n'avais pas...
— Ca t'arrive d'imaginer que dans un monde parallèle, un autre toi a une meilleure vie ? demandai-je à Hadès, afin de couper court à mes pensées. Ou une vie pire que celle que tu as.
Je haussai les épaules. J'avais posé cette question sans le regarder. J'engloutis le dernier bout de mon cornet, le petit pic, le fis croustiller sous mes dents puis avalai.
— Ca aide à relativiser, je trouve.
Et parfois, ça permet même de trouver le sommeil. Rêver à une vie meilleure. Une existence plus juste, plus libre. Tout ce à quoi je n'aurais plus jamais droit. Un soupir affaissa brièvement mes épaules.
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Hadès Bowman
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Rêver d'une vie différente, ça veut dire quoi ? Qu'on n'est pas heureux dans la vie qu'on vie ? C'est quelque chose d'habituel, n'est ce pas ? Ca nous arrive à tous d'avoir envie de quelque chose de mieux et de ne pas sauter le pas, de peur d'avoir quelque chose de pire. Il m'arrive souvent d'avoir des coups de mou. Des ras le bol des contraintes, de la vie de couple, des infidélités de ma déesse - même si ils ne sont pas officiellement déclarés. On ne s'est jamais promis d'être ensemble tout le temps. On est dans ce qu'on appelle un mariage très libéral. Je ne suis pas fan de l'idée, surtout qu'elle n'est pas trop à l'aise quand je regarde d'autres jeunes femmes, mais on s'y tient. Je m'y tiens en tout cas. Car l'avantage d'être dans un mariage de ce genre, c'est qu'on peut absolument tout se permettre. Du moins elle le peut.
Ais-je envie de changer de vie ? Qu'elle idée saugrenue. Je suis un dieu. Je suis puissant. Je suis avec la déesse de l'Amour. J'ai un chien à trois têtes. Un fils. Qui voudrait échanger tout ça contre... contre quoi d'ailleurs ?
Je tournais la tête vers la jeune femme qui venait de croquer dans le dernier morceau de sa glace. Un léger sourire m'échappa. Elle a des idées vraiment bizarres parfois. Du moins je l'imagine, car c'est la première fois que je suis fasse à ses idées, vue qu'on vient tout juste de se rencontrer.
« Je te débarrasse ? » lui dis-je en faisant disparaître son manteau et son écharpe qu'elle tenait en main. « Si tu veux retirer autre chose, ou changer de tenue, faut pas hésiter à demander. C'est le travail d'Hermès d'être le livreur, échangeur ou je ne sais quoi, mais je peux aussi d'un claquement de doigts, voir même sans claquer des doigts, faire apparaître tout et n'importe quoi. »
Quelque chose de moins rouge. De moins solennel. De moins professionnel. Elle sentait l'enquêtrice à plein nez. Ce qui lui irait bien, ça serait quelque chose comme... des bottes. Des collants gris. Un mini short légèrement déchiré sur le bas. Un haut... je m'étais stoppé en me rendant compte que l'homme marié que j'étais, la détaillais de bas en haut. C'était déplacé.
« Ca ne m'arrive jamais. Je suis très heureux dans la vie que je mène. » dis-je.
Je songeais aussi au fait que des cheveux légèrement frisés lui iraient bien. Un peu en pagaille. Avec un petite mèche qui retomberait. Et une robe de Princesse. Ca pourrait lui aller aussi. C'est fou ce qu'elle était rousse. Enfin normal pour une rousse, mais je n'avais jamais prêté attention à toutes ces tâches de rousseurs que les femmes comme elles pouvaient avoir. Voilà que je la détaillais une nouvelle fois du regard...
« Du moins au début. » ajoutais-je. « C'était pas guimauve-guimauve, ni bisous-bisous. C'était... enflammé ! Je te laisse imaginer. T'as entendu qui c'est ? La déesse de l'Amour. Y'a pas mieux en matière de relationnel que la femme la plus parfaite qui soit et la plus expérimentée dans le domaine. »
Car oui, ma femme l'était. C'était la perfection faites femme. On ne pouvait pas rêver mieux et on ne devait pas rêver mieux.
« On se connait depuis le berceau. Enfin l'enfance. Depuis tout petit. On était dans un grand jardin tous les deux avec les autres. Je crois que c'est là où j'ai crushé sur elle. Mais t'as vue qui c'est ? La déesse de l'Amour ! »
Pourquoi je devais le préciser à chaque fois, comme si j'utilisais cela comme moyen de me convaincre qu'il n'y avait pas mieux ?
« C'est vrai, quand elle était petite, elle était toujours en train de se chamailler avec Poséidon. Ou de vouloir avoir le premier rôle. Elle laissait jamais de la place aux autres. Aujourd'hui, c'est pas très différent, mais elle laisse son fils passer avant elle. C'est plutôt pas mal, n'est ce pas ? »
Je commençais à ne plus me suivre. Est ce que je mélangeais mes pensées avec ce que je disais à voix haute ? Pourquoi cette femme tentait d'en savoir autant sur moi ? J'avais plissé les yeux en l'observant droit dans les yeux, avant de me raviser. J'étais trop suspicieux. C'était une amie en face de moi et non une enquêtrice n'est ce pas ? Enfin elle avait quelque chose dans le regard qui inspirait confiance. Elle faisait de la natation ? Ou du cheval ? Quelque chose comme ça ? Vue sa posture, son dos... je me disais qu'elle devait pratiquer un sport qui lui musclait cette partie là et lui permettait de se tenir bien droite. Bon sang, je n'avais pas encore remarqué qu'elle était si grande ! Peut-être qu'elle venait de Magrathéa... ?
« Je crois que je souffre juste de la crise de la quarantaine. Enfin du quarantaine millénaire ou millionnaire... enfin je ne sais quoi. Du moins c'est ce que pense mon psy. Il me dit que j'ai la sensation d'avoir laissé filer les années sans en avoir profité réellement. Qu'il faut que je me remette en question. C'est un sujet délicat et sensible. Le dernier en date que j'ai vue, je n'ai pas pu empêcher Cerbère de le manger. Enfin... hum... faut pas le répéter. Du moins lui ne le répétera plus... »
Je me sentais un peu gêné. Ces derniers temps j'enseignais à Cerbère de ne pas manger d'autres personnes et de devenir Vegan. C'était un nouveau truc dans le mood en ce moment que je voulais mettre en pratique. Et j'avais besoin de quelqu'un pour m'accompagner dans ça. Mais il n'était pas très friand de ce genre d'idées et parfois, sous l'impulsion du moment, il se mettait à manger tout ce qui l'entourait. Comment pouvais-je lui en vouloir ? C'était dans sa nature...
« J'aurai pu choisir Athéna. J'aurai même pu choisir Eris. Y'a une multitude de déesses qui seraient parfaites en femme d'Hadès. C'est juste que j'ai pris la meilleure. » dis-je en laissant échapper une grimace.
Pourquoi j'avais fait ça en songeant à Aphrodite ?!
« Ok, Athéna on a essayé. Ca n'a pas marché. Eris on est trop proche pour ça. Enfin c'est compliqué. Ah et y'a Diane, mais je crois qu'elle ne sait pas que c'est possible. Enfin c'est compliqué aussi. Quant aux humains, c'est vrai que j'aurai pu tester avec quelqu'un de banal et ordinaire, mais ça rimerait à quoi ? Les humains sont tellement fragiles. Ils ont une espérance de vie banale et limitée. Se lier avec l'un d'entre eux ça reviendrait à avaler un hamburger sans viande, sans salade, sans tomate et sans pain. Avec juste les grains de sésame. Qui voudrait de ça, n'est ce pas ? »
Aucun humain ferait le poids face à une déesse. D'ailleurs aucun dieu avait trouvé refuge dans les bras d'un humain. C'était absurde et stupide comme idée. Dans un autre registre, je me rendais compte que je parlais à une humaine...
« Hum... je veux pas dire que vous les humains vous êtes fade, mais c'est quand même moins intéressant non ? Et puis vous vieillissez. Je me verrais pas du tout vieillir à côté de quelqu'un qui vieillis. Enfin pas vieillir moi, mais la voir vieillir elle. Ou alors faudrait vraiment une très bonne raison à cela. Et quelqu'un capable d'égaler Aphrodite. Et là... je crois qu'on oublie direct. »
Parce que oui... j'étais marié à la déesse de l'Amour. On ne pouvait pas espérer mieux !
« Pourquoi cette question ? T'es pas bien dans ta vie ? T'es... t'es... »
Oui... je connaissais rien sur elle. Mais tout le monde était bien dans sa vie. Enfin tout le monde pouvait s'en contenter.
« J'ai vraiment pas besoin d'une autre vie. J'ai tout ce que je veux. Une femme qui m'aime et un enfant. N'importe quelle personne qui a ça serait stupide de vouloir le changer. »
Bon. Il me manquait le troisième élément. Depuis toujours je rêvais d'avoir une femme qui m'aimait et un enfant. Mais il y avait aussi le côté être heureux. Ca je n'étais pas sûr de l'être.
« Tu rêves de quoi comme vie ? » lui demandais-je.