« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Thérapie Canine ❧ Dinah Smith

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Aloysius Black
« Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Aloysius Black

| Avatar : Mads Mikkelsen

Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  4foa

Sweet dreams are made of this...

Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  Jvux

Who am I to disagree ?



| Conte : Le roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Scar

| Cadavres : 386



Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  _



________________________________________ 2022-01-29, 15:01 « Before we begin, I must warn you... NOTHING here is vegetarian. »

Thérapie Canine
“Le chien reste chien, serait-il élevé par les lions.” Proverbe Libanais

Dire qu’Aloysius avait été surpris de voir le nom de Dinah Smith sur son carnet de rendez-vous n’aurait pas été un mensonge. Dire qu’il en avait souri et en avait été heureux n’en était pas un nom plus. Il faisait parfaitement confiance à Malcolm Polstead, son nouvel assistant, pour avoir correctement notifié le point. C’était un homme vif, intelligent et de bonne composition. Ajouté au fait qu’il n'avait jamais vu la demoiselle entrer dans son cabinet avant, il ne pouvait donc pas confondre.

Dinah Smith était une jeune femme des plus intéressantes. Il avait eu l’occasion de la soigner longuement pendant la malédiction suite à l’incendie présumé de ses parents. Bien que la malédiction fût finie, il avait gardé un bon souvenir de ces séances et de la jeune femme. Il la trouvait vive, dotée d’une certaine intelligence et pertinence malgré ses maladresse et possédait une incroyable capacité à se mettre en arrière pour le bien des autres qui faisait d’elle un matériau tout à fait malléable bien qu’il n’eût jamais l’envie de le faire. Il fallait que certaines âmes restent pures et sauvées dans ce monde et la jeune Smith en faisait partie. Elle était venue lui rendre visite une ou deux fois depuis la fin de la malédiction mais comme certains de ses autres patientes, avait décidé que désormais tout irait mieux depuis qu’elle s’était retrouvée. Il ne pouvait lui en vouloir, certains des troubles vivants à l’intérieur de ces êtres étaient uniquement liés à Regina et il était naturel qu’ils s’en soient débarrassés en retrouvant leur vie et leur personnalité. Mais la voir en ce jour écrit sur son carnet rendait le tout encore plus mystérieux. Aurait-elle un autre problème à surmonter ? Une chose était sûre, elle lui faisait suffisamment confiance pour revenir d’elle-même lui demander de l’aide. Cela s’annonçait comme une bonne séance.

Lorsque l’heure fut venue, après avoir finalisé la consultation du patient précédent, il l’invita à sortir par la porte à l’arrière de son bureau, permettant à ses patients toute la discrétion nécessaire puisque ceux qui se trouvaient en salle d’attente ne croisaient jamais ceux qui sortaient. Il remit son bureau en ordre, jetant ce qui pouvait encore traîner sur la petite table basse à côté de l’un des fauteuils, le désinfectant et après quelques secondes qu’il s’accorda pour regagner en calme et en patience, il se dirigea vers la porte d’entrée du cabinet pour accueillir sa patiente suivante. Avec un sourire bienveillant, ses yeux se posèrent sur la blonde.

— Mademoiselle Smith ? Entrez, je vous prie.

Il s’était écarté de l’encadrement de la porte pour la laisser rentrer et le colosse qui était assis à ses côtés quelques secondes auparavant s’était mis en marche à son tour, aidé de sa laisse, mollement, comme s’il allait à l’abattoir. Il l’avait remarqué à la seconde où il avait ouvert la porte, comment aurait-il pu faire autrement ? Le molosse de poil faisait une taille et un poids tout à faire impressionnant. A croire que la jeune femme venait d’adopter un bébé panda mais d’une couleur ocre. Il n’avait rien montré de sa surprise et avait attendu que la porte ne se referme sur eux pour poser franchement le regard sur le chien. A la seconde où Dinah s’était stoppée, il en avait profité pour s’asseoir et Aloysius avait approché sa main de la gueule du chien, par en-dessous, pour éviter de lui donner l’impression qu’il cherchait à le dominer. En réalité, il ne cherchait qu’à établir un contact avec l’animal qui se mit à renifler sa main d’abord mollement puis avec un intérêt certain. Sentait-il sur lui les dernières incartades de sa nuit ? Cette pensée esquissa un léger sourire sur ses lèvres qui cacha derrière une fausse impression de satisfaction à l’idée que le chien puisse l’accepter.

— Bonjour très cher.

Il en profita pour lui caresser la tête et le chien ferma les yeux sous sa main. Après un instant il releva la tête en direction de la blonde avec un sourire.

— Je me demandais qu’elle fût la raison de votre visite, je vois à présent que vous avez un nouveau compagnon. Vous pouvez le lâcher si le cœur vous en dit et que vous estimez qu’il est assez sage pour cela.

Elle avait fini par lui enlever la laisse tandis qu’Aloysius était repassé derrière son bureau en direction d’une petite porte qui laissait entrevoir des cabinets privés. Il se lava les mains soigneusement avant de revenir dans la salle.

— Est-ce donc une visite de courtoisie ou...

Pendant qu’il s’était mis à parler, le chien s’était dirigé tout aussi lourdement que le démontrait son poids vers la méridienne qui se trouvait devant l’imposante fenêtre. Il peina à se hisser dessus avant de poser enfin sa grosse tête sur ses pattes avant dans un soupire d’aise, observant les deux humains en face de lui.

— … Ou dois-je comprendre qu’il est mon nouveau patient ? Je ne suis pas comportementaliste canin, Dinah...

Il l’avait avisé avec un air de prévention concernée, comme pour tenter de la prévenir qu’il n’était pas le bon interlocuteur tout en étant inquiet pour elle qu’elle ne puisse le trouver. Il se demandait bien ce qui s’était passé dans la tête de la jeune femme pour penser qu’il était la personne adéquate et plus, il se demandait de quoi pouvoir souffrir l’animal hormis de fénéantise et de mollesse pour réacquérir ses services.

crackle bones
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t8516-soyez-pretes-pour-le-c https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t8684-je-patauge-dans-limbecillite


Dinah Smith
« “So you run on gasoline!” ...»

Dinah Smith

| Avatar : Leah Pipes

Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  4j0m
"Tu vois Ish, l'alcool, c'est bon, mais pas sur toi, ça ferait tourner ta tête jusqu'à...je veux pas imaginer jusque où! Alors pas touche, ok? Et arrête d'hocher la tête en regardant mon verre!"

Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  Rf8v
Je sens que la formation, ça va être ardu !

Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  Unbo

| Conte : Planes 2
| Dans le monde des contes, je suis : : Dynamite

Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  Egw9

| Cadavres : 162



Thérapie Canine ❧ Dinah Smith  _



________________________________________ 2022-02-05, 18:38 « “So you run on gasoline!” ...»

ALOYSIUS & DINAH
Les chiens parlent, mais seulement à ceux qui savent écouter.


Dinah patientait le pied nerveux dans la salle d’attente du cabinet, jaugeant les lieux de son regard limpide. La décoration n’avait que très peu changée. L’endroit respirait le propre et la clarté, tout ce qu’une bonne partie de ceux qui en arpentaient les murs ne possédaient pas. A la vue de ce décor familier, la pompière se sentait, sinon apaisée au moins dans un lieu familier. L’immobilité de certaines choses les poussaient à devenir pour certains des refuges et peut-être était-ce le but recherché, ici. Si elle ne se mentait p as, cela faisait quelque chose de revenir ici. Ne serait-ce que dans cette petite salle d’attente confortable et agréablement meublée. Lui revenait en mémoire, le temps d’attente devant cette porte, les magasines feuilletés un peu nerveusement au début puis avec davantage de tranquillité les autres fois qui s’ensuivirent. Dinah n’avait pas toujours été...très à l’aise à l’idée de consulter. Les appels d’aide, les conseils, c’était davantage elle qui les dispensait. Elle avait du tenir ce rôle de roc, cette masse solide pour la construction de l’ensemble de sa famille. Jusqu’à ce que les fissures ne viennent à s’accumuler. C’était Ben qui avait réagi à l’époque. Elle devait l’admettre, il était le seul dont elle admettait les conseils, le seul qu’elle ne considérait pas comme à protéger. C’était lui qui avait perçu sa détresse masquée sous un sourire trop forcé, son acharnement scolaire qui masquait ses angoisses, ses rêves qui la poussaient à se réveiller en hurlant, le corps moite. C’était à ce moment précis qu’Aloysius Black était entré dans sa vie. Un érudit poli et doux qui avait su gagner sa confiance progressivement. Loin de tenter de forcer sa collaboration, il avait su la gagner par son professionnalisme et sa fiabilité. Progressivement, au fur et à mesure de ses allées et venues, Dinah avait pris plaisir à converser avec lui, lui offrant une confiance sereine croissante. De ses traumatismes, il avait su lever les fondements, trouver les explications et mieux les solutions qui lui avaient permis de les dompter. Un jour venu, elle s’était considérée prête à cesser les consultations, non sans remercier grandement celui qui lui avait permis d’envisager l’avenir de manière bien plus sereine… Depuis ce jour, ils se croisaient encore, ponctuellement parfois et échangeaient lorsque l’occasion se présentait.
Mais, à présent… elle se tenait dans la salle d’attente du psychiatre, dans l’attente de l’aide du Docteur Black, la laisse serrée dans sa main. C’était peut-être une décision idiote, elle espérait clairement ne pas l’offenser d’une quelconque manière en empruntant cette voie, mais elle n’avait pas d’autres recours.
La porte s’ouvrit, dissipant le reste de ses doutes. De toute manière, l’heure n’était plus aux tergiversations. Elle s’était levée, forçant le chien à faire de même tout guilleret qu’il était de cette surprenante promenade.
Aloysius était déjà à la porte, l’accueillant de son air habituel courtois. Elle eut à sa vue, un sourire franc et sincère.

- « Bonjour Docteur Black... Merci de me recevoir si vite... »

TukTuk se pressait presque dans ses mollets pour entrer dans cette nouvelle pièce, le frisson de la découverte semblant l’avoir saisi. Si le psychiatre n’avait pas encore remarqué la présence de l’animal, il ne pourrait que le faire sous peu. Son imposante carrure fourrée d’ocre le rendait...difficilement dissimulable. Et si le psychiatre appréciait peu les animaux ? Et s’il en était effrayé d’une quelconque manière ? Elle avait mal agit, aurait tout du moins du annoncer qu’elle venait accompagnée… La pompière se tendait déjà, presque à se confondre en excuses, lorsque Aloysius fit un geste en direction de TukTuk, lui présentant sa main doucement. Il savait s’y prendre… La douceur du geste, la manière dont il lui présentait sa peau… Cela eut pour effet de détendre la jeune femme… Au moins, elle n’avait pas créé un incident diplomatique. Mieux, peut-être que son idée folle s’avérerait concluante… Elle vrilla son attention sur Tuktuk, lequel avait avancé le museau. Celui-ci frétilla avec lenteur sous cette saveur inconnue. Aucun signe de défiance ou d’agressivité.Il restait...apathique comme la plupart du temps jusqu’à ce que sa truffe ne semble le mettre en éveil. Au moins, avait-il parfois quelques réflexes… C’était rare...et concluant. Une des rares personnes qui semblait tirer l’animal de sa léthargie bienheureuse. Lorsque le psychiatre posa la main sur le haut de son crâne, Tuktuk ferma les yeux. Bien… Aloysius était adopté. Dinah ne connaissait pas encore de reclus dans la grande famille du coeur de TukTuk mais au moins, le psychiatre semblait avoir attisé la curiosité du chien. Peut-être en avait-il un lui-même ? Dinah se rendit compte qu’elle ignorait tout de cette éventualité. Balaya le cabinet d’un regard à la recherche d’une quelconque photographie livrant cette information. N’en trouva aucune. Bien évidement. Pourquoi s’étonner ? Le cabinet du docteur ne délivrait aucune information personnelle le concernant. Il était conçu pour offrir à ses visiteurs détente et calme, apaisement et confidences.
Puisqu’il lui proposait, Dinah libéra TukTuk de sa laisse, non sans lui avoir glissé une énième indication de prudence et de sagesse à son encontre, auquel l’animal répondit par un petit jappement joyeux… Avant de « s’empresser » de grimper sur la méridienne, tout fier de lui.
Dinah adressa un petit sourire gêné à l’adresse de son interlocuteur.

- «Je… je suis désolée... » déclara-t-elle en levant les deux mains, témoignant de son impuissance « Vous risquez de croire que je n'ai plus toute ma tête... » elle s’arrêta un instant, laissant échapper un petit rire songeant au lieu où elle se trouvait avant de poursuivre « Loin de moi, l’envie non plus de vous donner l’impression de rabaisser votre profession. Au contraire ! Mais… Je suis complètement perdue. Et lorsque j’ai fait le tour des personnes capables de m’aider, votre nom est arrivé en tête de liste… »

Elle manqua d’arpenter les lieux, se contenta de soutenir le regard du psychiatre, lui permettant de lire toute son désarroi :

- « J’ai… hérité de TukTuk au travail. C’est une bonne pâte. Un amour. J’adore ce chien. Mais...il n’est pas destiné à devenir un chien de salon. Il appartient à la caserne, il m’a été attribué...pour que je le dresse et qu’il puisse m’assister en mission. Le problème, c’est que...je n’y arrive pas. » elle passa ses doigts dans l’une de ses mèches nerveusement « Mon patron l’a déjà constaté. Il veut que je produise des résultats. J’essaye.. Mais il est réfractaire à toute tentative de dressage...  »

A ce mot, Tuktuk avait eu l’idée saugrenue de tenter de se percher sur deux pattes. Comme pour montrer que non, non, non il n’était pas réfractaire. Puis tomba aussi vite, le museau sur ses deux pattes avant, arrachant à la pompière un rire attendri…

- « Autre tentative de dressage au-delà des petits tours comme celui-ci. En fait, il est intelligent. Seulement, il est...très très peureux. Je ne sais pas quoi faire… Je ne comprends pas le problème. S’il vient de moi ou d’un traumatisme qu’il aurait pu subir. Je ne sais pas… Vous aviez fait des merveilles avec moi, alors je me suis dit que peut-être...vous pourriez l’aider » elle s’interrompit brutalement soupirant « Mais si vous n’êtes pas qualifié pour ça... si vous ne pouvez rien faire, dites-le moi, je ne veux pas abuser de votre temps... »

(c) sweet.lips
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