« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cher Papa Lapin, cette année, j'ai été très sage...
Juchée sur mes bottes de cavalière, je traversai la chaussée d’une démarche hardie. Mes cheveux volumineux flottaient sur mes épaules et la buée s’échappait de mes lèvres peintes en rouge. Un bonnet de Noël me tenait chaud à la tête, et j’avais passé une longue écharpe grise et blanche autour de mon cou. Je serrai dans ma main gantée la missive de la victoire. Rien ne pouvait m’arrêter. J’étais instoppable. Merida le bulldozer.
La sonnette tinta lorsque je poussai la porte de l’Easter Egg. La chocolaterie était exactement comme je me l’étais imaginée : grande, joliment décorée et dispensant des embruns savoureux. J’inspirai à pleins poumons puis un sourire s’étala sur mon visage lorsque je reconnus le gérant : un beau mâle baraqué qui tirait la tronche derrière le comptoir. Ni une ni deux, je sautillai jusqu’à lui avant de m’appuyer contre le comptoir avec une moue ravageuse.
— Hey, salut Chocolat... lançai-je d’un ton roucoulant.
Même si je savais qu’il s’appelait Aster Spleaster – j’avais mené ma petite enquête sur lui depuis l’épisode de Boris-le-Supplice – je préférais l’appeler par le surnom que je lui avais donné, et qui lui allait beaucoup mieux. Sérieusement, la Malédiction n’avait pas été tendre avec lui. Aster Spleaster... On aurait dit que Regina s’était amusée à l’affubler d’un sobriquet ridicule. Ça se comprenait qu’il fît la tronche à longueur de temps. Quoi qu’il en soit, j’étais bien décidée à lui rendre le sourire. C’était ma mission secrète pour Noël, en plus de quelques autres petits trucs.
— Ton affaire a l’air de tourner, c’est cool, je suis contente, repris-je tout en observant la chocolaterie. Dis voir... J’ai appris que tu étais pote avec le Père Noël alors...
Tout en baissant la voix, je jetai des coups d’œil discrets alentour, comme si je nous croyais observés, puis baissai les yeux sur l’enveloppe que je fis glisser vers lui, sur le comptoir.
— J’ai une lettre urgente à lui transmettre.
J’avais presque murmuré ces mots.
— C’est super important. Je sais que je peux compter sur toi.
Je lui adressai un clin d’œil complice. Franchement, avoir le Père Noël dans sa botte, ça assurait d’avoir des cadeaux encore plus nombreux. Non pas que je manquais d’attention pour Noël. Chaque année, j’étais très gâtée, que ce soit par ma famille ou par Hadès (même si ses cadeaux étaient parfois bizarres, voire incompréhensibles). Je ne perdais rien à attirer l’attention du Père Noël, n’est-ce pas ? Qui plus est, j’avais rédigé une lettre super inspirée, dans laquelle je lui faisais des tartines de compliments saupoudrés de flatteries. Vers la fin, j’avais glissé la liste de ce que je voulais sous le sapin. Pas grand-chose à part une piscine creusée dans le jardin de M. Frederiksen (quinze mètres sur dix mètres, profondeur deux mètres), ainsi que plein de cartes cadeaux valables sur Zalando et d’autres magasins de vêtements. Je préférais avoir des cartes cadeaux plutôt que d’obtenir directement les fringues : ça me permettait de faire du shopping et surtout d’avoir l’impression d’avoir un vrai cadeau.
Afin de convaincre Chocolat, je secouai ma crinière rousse en arrière afin de l’hypnotiser, tout en m’appuyant davantage contre le comptoir.
— Et sinon, comment va la vie ? T’as une copine ? Un copain ? Tu fais quoi pour les fêtes ?
Si jamais il m’annonçait qu’il était seul pour Noël, je me faisais un devoir de l’inviter sur-le-champ chez ma mère. C’était une période trop belle pour se morfondre, même au milieu de tous ces chocolats.
mad'eyes (code&icons)
Aster Spleaster
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Hugh Jackman
CLOSE FRIENDS
ARE TRULY LIFE'S TREASURES Sometimes they know us better
than we know ourselves
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Noël, c’était une période chargée et cette année, il y avait en plus de la boutique le marché de noël de la ville a tenir. Heureusement, comme ils étaient deux avec Anna ils se partageaient la tâche. Aujourd’hui, c’était d’ailleurs elle qui s’y trouvait, il rejoindrait le chalet plus tard lorsque ce serait l’heure pour elle d’aller chercher son fils à l’école. De ce fait, la boutique fermait un petit peu plus tôt, mais il faisait toujours savoir aux clients que si ils souhaitaient acheter ou commander, ils pouvaient toujours le faire au marché que ça fonctionnait aussi. Ça semblait aller pour tout le monde, ceux qui arrivaient après la fermeture se rendaient directement là-bas pour prendre leurs ballotins ou passer commande. Il y avait bien eu deux ou trois râleurs mais Aster savait comment les gérer et ça se résumait à si t’es pas content tu peux aussi prendre la porte. Il était assez connu pour son attitude de bourru mal aimable et encore plus quand ça concernait les casse-pieds, autant dire que ça calmait assez vite lorsqu’il commençait à ouvrir la bouche.
En revanche quand la clochette tinta pour lui annoncer l’arrivée d’un client il hésita à finalement, proposer un échange à Anna. Il avait son téléphone a porté de main, un coup de fil c’était vite passé. Tout, du moment qu’il ait pas a nouveau droit à la présence de Hope Bowman. Depuis la dernière fois, il avait finalement apprit à retenir son nom, on remerciait la personne qui bossait avec lui pour ça a qui il avait raconté sans entrer dans les détails, ce qu’il s’était passé et elle avait immédiatement identifié « Chewbacca » lui disant qu’il s’agissait « d’une amie ». Pour le coup, il aurait eu beaucoup a dire sur les fréquentations d’Anna D’Arendelle. Pour sa part une fois lui suffisait merci bien il y avait clairement pas besoin de plus. Mais comme il semblait qu’il avait la guigne d’une manière générale, soit qu’il avait fait un truc horrible dans une vie antérieur -compliqué quand on avait plusieurs siècles au compteur- ou il avait un karma de merde d’une manière générale et le destin, la vie ou peu importe l’appellation s’acharnait contre lui.
Quant a être « pote » avec le Père Noël c’était vite dit, entre North et lui ça avait toujours plus été une histoire de rivalité. Même si au fond, ils se considéraient comme des amis, les gens pourraient toujours crever avant d’entendre l’un deux le prononcer a voix haute :
- J’fête pas Noël. Grommela-t-il simplement pour répondre à sa question.
Simple, clair et concis, pas besoin d’en faire des tonnes ni d’expliquer en quoi Pâques c’était mieux les gens n’y comprenaient de toute façon que dalle généralement. Quant au fait qu’elle sache que North et lui se connaissaient…Ça ne pouvait venir que du gamin, a tous les coups il avait trop parlé. De toute façon dernièrement il n’y avait que lui avec qui il avait « menacé » d’aller parler au Père Noël. Anna connaissait les autres gardiens, mais comme pour tout le monde ils étaient des légendes et ce même venant de personnes qui appartenaient littéralement à un monde baptisé « Monde des contes » elle le braillait pas sur tous les toits, de crainte de passer pour une tarée. Et si Aster ne se cachait pas d’être ce qu’il était, c’était pas donné a tout le monde de connecter ses neurones et d’admettre que bah si, Le Lapin de Pâques il est aussi réel que Blanche Neige ou Cendrillon.
Quant a sa vie sentimentale -ou son absence plutôt- il avait clairement aucune envie d’en discuter avec elle, voir d’en discuter tout court. De ce côté là aussi, il devait avoir la guigne, même si il s’entendait quand même bien avec son « ex » et qu’ils étaient restés bons amis, étant donné que c’était de cette manière là qu’ils fonctionnaient le mieux. Et puis c’était pas comme s’il recherchait forcément quelqu’un, pour être honnête ça le dérangeait pas plus que ça d’être célibataire. Tooth lui avait dit qu’il devait garder l’esprit ouvert, que l’amour pour citer ses dires « pouvait te tomber dessus POUF comme ça au moment où tu t’y attend le moins. » Et histoire de lui faire plaisir et qu’on lui fiche la paix, il avait accepté de « garder l’esprit » ouvert néanmoins entre la théorie et la pratique quand on le connaissait suffisamment on savait qu’il y avait un long chemin a faire.
Quoi qu’il en soit, se débarrasser d’elle semblait être plus facile qu’il ne l’aurait imaginé. Elle voulait être en contacte avec North, pas de soucis il allait le faire comme ça, il pourrait de nouveau bosser en paix. Aster attrapa donc le cahier de commande qui traînait sur un coin du comptoir, et en tourna les pages jusqu’à en trouver une vierge. Stylo en main, il nota l’adresse du magasin que tenait son collègue gardien et arracha la page qu’il tendit à la rousse :
- Voilà. Là c’est l’adresse de sa boutique de jouet. S’il est pas dedans ça veut dire qu’il est repartie dans son atelier et dans ces cas là, j’peux rien faire de plus, faudra vous dégotter un pin’s.
Il espérait pour sa santé mentale qu’il y soit pas. Depuis la mise en circulation de ses machins, la possibilité de pouvoir disposer a nouveau de son atelier pour pouvoir produire dans les mêmes conditions qu’avant aidé des yetis, aidait apparemment considérablement North surtout pour cette période de l’année, SA période de l’année comme il aimait si bien le leur rappeler.
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
| Avatar : Karen Gillan
“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
Cher Papa Lapin, cette année, j'ai été très sage...
— J’fête pas Noël.
Wow. Au moins, ça avait le mérite d'être clair. Quoique le message aurait été plus limpide si sa chocolaterie ne comportait pas quelques guirlandes dorées et lumineuses le long de certaines étagères, encore moins des guirlandes vertes et rouges ainsi que de discrets petits sujets afin d'égayer la vitrine. J'enveloppai la boutique d'un oeil critique, avant de froncer les sourcils en direction d'Aster. Etait-il bipolaire ? Cela aurait expliqué son comportement tellement froid, aux antipodes de la décoration chaleureuse. Avait-il des phases où il se montrait plus expansif et extraverti ? Jusqu'à présent, il n'avait dévoilé que son côté le plus ténébreux, ce qui le rendait diablement séduisant. Mais... on s'éloignait un peu du sujet.
— Tu le fais exprès de faire la tronche, hum ? C'est pour avoir l'air sexy, avoue-le !
Je lui lançai un regard entendu. Il avait la bonne technique. Un bad boy, ça attire toujours plus qu'un gentil garçon.
Puis, je baissai les yeux sur la feuille qu'il venait de me donner. Dessus était notée l'adresse du Père Noël. Apparemment, il avait une boutique de jouets en ville. C'était fou, je n'avais jamais remarqué ! Ou alors, je l'avais vue sans savoir qu'elle appartenait à cet éminent monsieur. Quoi qu'il en soit, ça ne m'arrangeait pas trop que Chocolat m'ait refilé l'adresse, car j'aurais préféré qu'il remette ma lettre à son pote lui-même. Ca présenterait mieux. Comment le convaincre ? De toute évidence, agiter ma chevelure n'avait aucun effet hypnotisant sur lui. Curieux. Je ne doutais nullement de ma capacité à séduire : ça fonctionnait sur beaucoup de monde. En revanche, je notai qu'il avait éludé mes questions sur sa vie sentimentale. Ca ne signifiait qu'une chose : dur en apparence, mais tendre comme un caramel à l'intérieur. J'avais devant moi un lapin grincheux en manque de câlins. Devais-je lui en prodiguer de toute urgence ? Sceptique, je l'observai, les yeux plissés. Non, je n'étais probablement pas la bonne personne. L'idéal aurait été de trouver pour qui il en pinçait, afin de provoquer une rencontre. Sans aucun indice, je risquais de faire chou blanc. Et lui tirer les vers du nez promettait d'être long et fastidieux. Probablement que je n'obtiendrai aucun résultat. Peut-être fallait-il que j'en parle à Anna ? Elle en saurait sûrement davantage puisqu'Aster était son boss.
Tandis que je mettais en place mentalement les rouages de mon plan machiavélique, je pliai la feuille sur laquelle était notée l'adresse de la boutique du Père Noël (ça pouvait toujours servir). Après quoi, je la rangeai dans mon sac, de même que la lettre que j'avais voulu remettre à Chocolat. Pour autant, je n'avais pas l'intention de m'arrêter en si bon chemin. Je me sentais bien dans cette boutique, enveloppée par des parfums chocolatés. C'était plutôt agréable.
— A tout hasard, tu aurais du chocolat noir au piment ? J'adore ça.
Rien de tel que de faire parler le professionnel pour gratter du temps auprès de lui. S'il y avait bien une chose que je savais sur Aster, c'est qu'il adorait son boulot. Peut-être même qu'il allait se dérider si j'allais en ce sens. Tout était possible, surtout à l'approche de Noël ! Il faut croire aux miracles !
Je m'appuyai de nouveau sur le comptoir. Soudain, la clochette de la porte d'entrée tinta. Elle s'ouvrit sur un jeune homme brun maigrichon à la chevelure impressionnante. Lorsque son regard croisa le mien, il devint fuyant et j'y lus l'envie de faire immédiatement demi tour.
— Dipper ! m'écriai-je. Ah ben ça, ça fait plaisir ! Qu'est-ce qui t'amène ?
Je l'appréciais beaucoup, ce petit gars. Je le coachais depuis plusieurs mois afin qu'il soit plus à l'aise avec les filles. Bizarrement, en dépit de mes efforts, ça ne semblait pas très concluant pour l'instant. Il faut dire qu'il avait loupé bon nombre des derniers cours que j'étais censée lui donner, sous prétexte qu'il avait un "master" à préparer. A mon humble avis, il travaillait trop. Ce n'était pas bon pour le cerveau.
— Je viens... acheter des chocolats, répondit-il tout en jetant un coup d'oeil à Aster.
Je tapai du plat de la main contre le comptoir en éclatant de rire, avant de m'apercevoir qu'il n'y avait rien de drôle. Le jeune homme approcha tout en maintenant une distance de sécurité entre lui et moi, que j'annulai très vite en passant un bras autour de ses épaules.
— Tu veux offrir des chocolats à une fille, hein ? fis-je en haussant les sourcils plusieurs fois avec un sourire grivois. Est-ce que tu as quelque chose d'un peu aphrodisiaque ? Ca l'aiderait beaucoup, précisai-je à Aster.
Dipper inspira profondément en fermant les yeux. Je décidai de m'éloigner afin de ne pas envahir son espace. Il paraît que je suis un peu trop exubérante et que ça peut agacer. C'est mon psychiatre qui l'a dit. Et Aloysius Black est tellement classe que ça mérite bien de l'écouter un peu, de temps en temps.
— Avez-vous des chocolats assez faciles à mâcher ? demanda Dipper au professionnel sexy. C'est pour une personne qui a un dentier.
Je me désintéressai aussitôt de ma manucure pour dévisager le jeune homme.
— T'as le béguin pour une vieille ?
Avait-il fait le tour des maisons de retraite en désespoir de cause ?
— Je sais qu'on dit toujours que c'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes mais... quand même ! Tu peux trouver quelqu'un de ton âge ! Il suffit d'appliquer mes conseils.
Dipper se mordit les lèvres tout en regardant toujours Aster très sérieusement. Cependant, je remarquai que ses joues avaient légèrement rosi.
— Il me faudrait une boîte assez gourmande, comme un assortiment.
Dans le dos du garçon, je mimai à Aster le mot "A-PHRO-DI-SIA-QUE" avec de grands gestes très imagés.
— Je te vois dans le reflet de la vitre, Hope, soupira Dipper, lassé.
— Un jour, tu me remercieras, assurai-je en jouant avec la fermeture Eclair du sac à dos qui ne le quittait jamais. Bon, et mon chocolat au piment ?
J'adressai un grand sourire à Aster. Il pouvait nous remercier : à nous deux, on faisait vivre sa chocolaterie.
mad'eyes (code&icons)
Aster Spleaster
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Hugh Jackman
CLOSE FRIENDS
ARE TRULY LIFE'S TREASURES Sometimes they know us better
than we know ourselves
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Chewbacca venait à peine d’arriver et déjà Aster se sentait déjà vidé de toute son énergie. Elle était pas à moitié vampire ou un truc du genre ? Non parce que passer ne serait-ce que cinq minutes avec elle, lui donnait l’impression de s’être tapé un marathon. Aussi décida-t-il de prendre sa meilleure tête blasé lorsqu’elle fit la remarque qu’il faisait exprès d’être grognon pour être « sexy ». Non, il ne le faisait ni pour être « sexy », ni pour se donner un genre, généralement c’était pour tenir les personnes de son genre à distance. Manque de bol ça avait pas l’air de fonctionner sur elle, d’habitude les gens lâchaient l’affaire quand ils se faisaient rembarrer. Il fallait peut-être qu’il tente le niveau au-dessus ? Il y était probablement pas allé assez fort avec elle, s’il augmentait d’un cran il réussirait peut-être son coup. Non parce que il lui avait filé l’adresse de la boutique de North, elle pouvait partir et le laisser faire son taff maintenant, il avait pas besoin qu’elle reste là -surtout pas même.
- C’est pas parce que il y a de la déco dans la boutique, que ça veut dire quoi que ce soit. Clarifia-t-il tout de même. C’est pas moi qui l’ai installée.
Après des débuts plutôt compliqués, où elle osait à peine respirer en sa présence, la rouquine avait finalement pris ses marques dans la boutique et avait imposé son style, autant en termes de marchandise qu’en termes de décorations. Elle estimait que pour attirer les clients il fallait s’adapter aux saisons et aux fêtes, et elle ne manquait hélas jamais d’inventivité de ce côté là. Elle estimait que décorer la boutique pour Noël lui donnait un aspect plus festif, et de ce fait les clients étaient plus susceptibles de s’y plaire et donc d’acheter des choses. Son raisonnement n'était pas débile, et effectivement ça aidait pas mal que l’ambiance de la boutique se prête au jeu. En revanche, là il trouvait qu’elle s’y prêtait un peu trop en voyant que la tarée rousse ne comptait pas bouger, lui demandant même s’il avait du chocolat noir au piment. Franchement, il adorerait lui claquer la porte au nez et lui dire que non. Manque de bol, ça faisait justement partis des nouveautés qu’ils essayaient. En période de Noël, ils mettaient les bouchés doubles pour créer de nouveaux chocolats, dans un premier temps ils étaient mis en petites quantités, afin de voir si ça pouvait plaire aux clients. Et puis ceux qui avaient eu le plus de succès, se voyaient rejoindre de manière définitive le catalogue de la boutique.
Il ne put en revanche s’empêcher de jeter un regard compatissant au nouveau venu, victime de plus de Chewbacca il semblerait. Pauvre gamin, elle avait pas l’air de vouloir le lâcher avec son histoire d’aphrodisiaque. De son côté, Aster avait toujours estimé que cette espèce de légende urbaine autour du chocolat qui serait soit disant un aphrodisiaque était complètement débile. Mais bon, il se garderait bien de le dire à voix haute, après tout si des abrutis voulaient en acheter des kilos à la St Valentin juste pour ça, c’est pas lui qui allait s’en plaindre. Ça augmentait son chiffre d'affaires.
Prenant finalement, sur lui il enfila une paire de gants sans rien dire et attrapa un sachet transparent dans lequel il mit les ballotins au chocolat noire et piment :
- C’est du piment d’Espelette. Dit-il simplement à la cinglée rousse. Ce qui pouvait se résumer à « c’est ça ou rien. » Quitte à perdre un client si c’était elle, il trouverait vraiment rien à redire. D’ailleurs, vous seriez pas de mèche avec Anna ? Ajouta-t-il d’un soupçonneux, c’était son idée de tester ça cette année.
Qu’on le traite de parano si on voulait, mais l’ex lapin était certain qu’il y avait une conspiration de rousses contre lui. Il y en avait beaucoup trop dans son entourage pour que ce soit anodin déjà, et ensuite fallait croire qu’elles se passaient toutes le mot, pour intervenir dans sa vie d’une manière ou d’une autre. Alors, ok des fois il devait bien admettre que ça pouvait aider. Il irait pas l’admettre en face, parce qu’elle serait beaucoup trop contente mais Deborah l’avait aidé sur certains points de communications. De même avec Tooth et Anna, il irait pas le leur dire. Plutôt crever que d’admettre quoi que ce soit, en plus ça renforcerait le complot de rousses il en était sûre et certain. Heureusement pour lui, il y avait le gamin dans la boutique, qui de plus lui proposait un challenge. Et quoi qu’en pense la furie rousse, non il n’allait rien faire pour qu’il puisse « pécho », si ça se trouvait les chocolats étaient pour un membre de sa famille genre une grand-mère, un grand-père, grand oncle/tante. Généralement, on venait pas en acheter à n'importe qui, en tout cas d’expérience ça s’était jamais produit :
- Bon. A nous deux gamin, on me demande rarement des chocolats pour des personnes âgées mais j’pense avoir ce qu’il te faut. Déjà on va éviter tout ce qui est tablette, particulièrement si la personne possède un dentier. J’te conseillerais soit des ganaches, soit des pralinés. Il y a très peu à mâcher, ça ira parfaitement.
L’idée était que le chocolat soit apprécié sans se péter les dents ou bien péter son dentier dans le cas présent. C’est pourquoi il recommandait plutôt les ganaches et les pralinés. S’il y avait bien évidemment toujours à croquer, il y avait un intérieur, comparé aux tablettes. De plus, avec les ballotins ganaches pralinés, il y avait de quoi laisser place à la créativité en termes d’assortiment tant il en proposait de goûts différents. D’ailleurs, avant que Dipper ne choisisse concrètement ce qu’il souhaitait pour son assortiment, Aster sortit une boîte composée de plusieurs ballotins. Elle servait généralement pour stocker les échantillons, il les faisait goûter aux clients afin qu’ils choisissent ce qu’ils préféraient.
- Tiens, t’as qu'à goûter et me dire ceux que tu préfères, j’en ferai une boîte. Maintenant que j’y pense, j’aurais bien besoin d’un coup de main à ce niveau là. On fait pas mal de nouveautés a cette période de l’année, et des fois avoir des avis en plus ça fait pas de mal. Si vous êtes disposés à aider tous les deux, j’vous offre une boîte de ballotins à chacun. C’est si vous avez le temps évidemment, franchement j’aimerais pas vous retarder dans vos activités ajouta-t-il en jetant un regard appuyé à la rousse.
Non parce que il allait clairement pas mentir hein, si elle était trop occupée ça arrangerait bien ses affaires.
[/size]
Hope Bowman
« Nounours Rebelle ʕ•ᴥ•ʔ »
| Avatar : Karen Gillan
“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
| Conte : Rebelle | Dans le monde des contes, je suis : : Merida
Cher Papa Lapin, cette année, j'ai été très sage...
— D’ailleurs, vous seriez pas de mèche avec Anna ? C’était son idée de tester ça cette année.
— Oh sérieux ? Anna Banana a toujours de super idées, répliquai-je tout en suivant de près les gestes du chocolatier (il manipulait les chocolats avec tant de soin et de savoir-faire ! C'en était presque sexy. Tout du moins hypnotisant). D'ailleurs, comment va-t-elle ? Ca fait un moment que je ne l'ai pas vue.
Pourtant, nos enfants allaient à la même école, mais si je ne l'avais pas croisée, ça venait sûrement du fait que Norbert allait souvent chercher Autumn à la maternelle. Il était vissé à ce poste et ne l'aurait échangé contre rien au monde. Même si, de temps à autre, Desmond lui piquait la "place". Toujours aussi flippant, celui-là. Je me demandais comment c'était possible qu'il n'ait toujours pas d'injonction d'éloignement autour du périmètre scolaire vu la mine sinistre et menaçante qu'il affichait constamment, même en ayant le petit sac Sully de Tumtum à l'épaule.
Une fois qu'Aster se fut occupé de mes chocolats au piment, il posa les yeux sur Dipper, qui afficha une moue un peu irritée en s'entendant être qualifié de "gamin". D'un côté, il faisait vraiment très jeune, comme si son corps avait refusé de le transformer en mâle. Il avait les traits fins et les cheveux longs ne le rendaient pas vraiment virils. J'aurais pu l'aider à le relooker et à adopter une nouvelle coiffure, mais je sentais qu'il fallait y aller mollo avec lui. Une étape à la fois. Et puis, d'une certaine manière, je le trouvais chou. Je n'avais pas envie de le viriliser.
Le jeune homme écouta les conseils du chocolatier avec une attention presque studieuse, comme s'il se trouvait face à un professeur.
— Je vais prendre un mélange de ganaches et de pralinés, dans ce cas, dit-il après un petit temps de réflexion.
Malgré tout, Aster, en bon professionnel, lui proposa de goûter les différentes sortes. Je donnai un coup d'épaule à Dipper afin de le pousser pour goûter également. C'est alors que Chocolat proposa qu'on lui donne notre avis sur les différentes saveurs. J'ouvris des yeux ronds comme des billes, avant que la gourmandise ne les fasse briller façon Chat Potté. Ce gars était en or. Comment se faisait-il qu'il était toujours célibataire ? J'en étais venue à cette conclusion moi-même étant donné qu'il restait évasif sur le sujet. Grand, séduisant, bien bâti, pro des chocolats, c'était forcément lui qui refusait les rencards, car les nanas -comme les mecs- devaient se bousculer au portillon. Il fallait que je lui permette de s'ouvrir aux autres, car c'était un trop grand gâchis.
— J'ai tout le temps possible et imaginable pour toi, tu le sais, lui dis-je d'un ton roucoulant tout en m'appuyant contre le comptoir.
Joignant le geste à la parole, je pris le chocolat qu'il me tendait. Praliné caramel. Oooouh... tout simplement divin !
— Ch'est délichieux. Chelui-là che le veux dans mon ballotin gratos, précisai-je aussitôt.
Je pris Dipper de vitesse en attrapant avant lui le second chocolat dans la main gantée d'Aster. Le jeune homme m'adressa un regard outré que j'ignorais. Je dévorai le chocolat blanc praliné pétillant, puis, une fois avalé, je proposai mes idées. Après tout, c'était aussi pour ça qu'il nous demandait notre aide, non ?
— Tu as déjà pensé à installer une barre de pole dance sur le comptoir ?
Dipper manqua d'avaler de travers le chocolat qu'il avait enfin réussi à obtenir. Imperturbable, je lui tapotai le dos tout en fixant Aster.
— Je suis très sérieuse. Tu sais ce qui manque à ta boutique ? Des soirées à thème. Genre une soirée "sexy chocolat" pour commencer. Je peux apporter la touche sexy.
Je me désignai de l'index avec un sourire entendu. Ca ne me dérangeait pas de danser sur le comptoir pour animer, du moment qu'on me payait en chocolats. Le marché était honnête.
— Parce qu'à part à Noël et Pâques, tu dois un peu galérer. En dehors des fêtes, les gens n'achètent pas tellement de chocolats.
— C'est sûr qu'en dehors de la fête des mères, des pères, des grands-mères, des anniversaires, des plaisirs d'offrir, on n'a que peu d'occasions d'acheter du chocolat, souligna Dipper.
— Exactement ! appuyai-je sans saisir le sarcasme. Les soirées à thème, y a que ça de vrai ! Tu pourrais même lancer des nocturnes à ta boutique ! Genre avec des jeux de lumière, un DJ ! Ca serait géant !
Je guettai la réaction d'Aster avec de grands yeux gourmands. Franchement, il avait de la chance de m'avoir dans son entourage : je lui donnai une tonne d'idées sans rien demander en retour. Hormis du chocolat. D'ailleurs, j'en goûtai un autre qui fondit sous la langue en propageant une saveur amère et fruitée. Hum... chocolat noir.
— On pourrait même détourner le jeu de la bouteille ! lançai-je soudain, en même temps que l'idée me traversait l'esprit.
Dipper me jeta un regard presque inquiet. J'appuyai mon bras sur son épaule pour expliquer à Aster :
— On fait tourner la bouteille et quand elle s'arrête face à quelqu'un, la personne doit l'embrasser MAIS en mangeant un chocolat juste avant. Ca fait que deux personnes partagent un chocolat ! Ca permet de goûter et de se faire plaisir en même temps ! Et puis surtout de faire... des rencontres.
J'appuyai mon argument d'un clin d'oeil en direction de Chocolat. Puis je donnai une tape un peu trop énergique dans le dos de Dipper qui manqua de heurter le comptoir. Décidément, il était fragile.
mad'eyes (code&icons)
Aster Spleaster
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Hugh Jackman
CLOSE FRIENDS
ARE TRULY LIFE'S TREASURES Sometimes they know us better
than we know ourselves
| Conte : Les 5 légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Lapin de Pâques
Quand il avait évoqué la possibilité de partager des “idées” Aster avait eu en tête son commerce au sens stricte à savoir le chocolat. Ca arrivait que des clients fassent des suggestions par ci par là, ils les notaient avec Anna pour tester, et ce qui plaisait au plus grand nombre restait et rejoignait leur catalogue. Malheureusement, il aurait dû se douter qu’avec la cinglée en face de lui, ce ne serait pas du tout ça. Elle était quand même pas sérieuse là ? Elle était forcément en train de se foutre de lui, il voyait pas comment ça pouvait être possible autrement. Incrédule, l’ex lapin jeta un regard en coin au gamin mais vu la tronche qu’il semblait tiré, c’était pas une mauvaise blague. Il le regarda quand même inquiet, se demandant s’il allait devoir finir par chercher la trousse de secours ou appeler les urgences. L’autre folle avait déjà faillit lui faire manger le comptoir, et mine de rien la boutique pouvait être dangereuse dans ce genre de cas. Il se nota de le surveiller du coin de l’oeil au cas où, tout comme il se nota également d’ignorer toutes les “suggestions” de la rousse. Définitivement, il allait toucher deux mots à Anna sur ses fréquentations et également lui demander si dans ses connaissances il y avait pas des gens qui cherchaient du boulot, parce qu’avec elle, il allait leur falloir une troisième personne RAPIDEMENT. Quelqu’un capable de la retenir pendant qu’il était en train de faire son boulot dans l’arrière boutique. En attendant, il prit une grande inspiration pour se calmer et pas littéralement la jeter dehors, parce que franchement c’était pas l’envie qui lui manquait :
-Merci, pour ces “suggestions” mais je gère une chocolaterie, pas une école de danse burlesque ou une agence de rencontre. Clarifia-t-il sèchement. De plus, comme le gamin l’a si bien fait remarqué, le chocolat c’est pas le secteur le plus compliqué en terme de client.
Dans la boutique il y avait des mouvements de va et vient constant et pas uniquement en période de Noël, de Pâques ou de la St Valentin. En dehors des fêtes, les clients aimaient d’une manière générale acheter du chocolat, que ce soit pour eux ou pour offrir à leurs proches. A croire que les chocolatiers souffraient du même cliché que les fleuristes : on ne venait chez eux que pour les fêtes. Ce qui bien entendu était complètement débile, mais encore fallait-il que les gens l’impriment et franchement c’était pas gagné quand il voyait le niveau de certains. Et le pire ? C’était qu’il avait aucune idée de comment se débarrasser du pot de colle ambulant qu’était Chewbacca. D’habitude, quand il se montrait aussi mal aimable, les gens ne se le faisaient pas dire deux fois pour déguerpir mais elle, elle était persistante et sa patience arrivait très rapidement à bout. Pourtant quoi qu’on en dise, pour être chocolatier il en fallait, mais quand il s’agissait d’interaction sociale avec des gens du genre de Hope Bowman, Aster n’avait strictement aucune envie de faire le moindre effort à ce sujet.
-En termes de suggestions, ce dont je parlais c’était en rapport avec mon fond de commerce : le chocolat. Rien d'autre. La boutique a pas besoin “d’amélioration” elle est très bien comme elle est.
Il faisait clairement comprendre avec son ton que non. Ce n’était pas ouvert à la discussion, la boutique avait été complètement retapée, et redécorée après que les colocataires de Deborah Gust aient eu la bonne idée de tout défoncer en faisant de la conduite accompagnée. Avec des cas pareils en liberté à Storybrooke on s’étonnait qu’il ait un très faible taux de patience socialement parlant. Ils étaient pires que Jack Frost, et pourtant il était tout en haut de la liste d’emmerdeurs d’Aster. Hope Bowman allait d’ailleurs très certainement passer numéro 2 vu la tournure de la conversation. Histoire, que le sujet soit définitivement clos, Aster se dit qu’il était plus que temps de développer à quoi servait une chocolaterie des fois que le cerveau de la rousse en face de lui l'avait pas bien enregistré. Franchement, pourquoi c’était toujours sur lui que ça tombait ce genre de truc ? Tout ce qu’il voulait, c’était qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse vendre son chocolat tranquille. Apparemment, même ça c’était trop demandé dans cette ville de cinglés.
-Si les gens veulent faire du pole dance, ils ont qu’a s’inscrire à des cours spécialisés. Et s’ils veulent faire des rencontres, ils ont qu’a sortir, utiliser des agences ou des sites peu importe c’est pas mon problème. Ici, on fabrique et on vend du chocolat point.barre. J’vais pas m’amuser à piquer le taff d’autres, merci bien.
On pouvait pas franchement dire qu’il avait eu ce qu’il attendait en terme d’aide, mais là il commençait à saturer. Il allait s’occuper des ballotins gratuit et avec un peu de chance, Chewbacca débarasserait le plancher, honnêtement il en demandait pas plus. Il faisait des efforts pour pas s’énerver, il en faisait VRAIMENT. Mais elle avait le don de le pousser dans ses derniers retranchements et c’était jamais une bonne chose. Il fallait changer de sujet de conversation et dare dare, parce que sinon ça allait péter et c’était jamais joli a voir. Elle lui avait pas demandé comment allait Anna ? C’était plutôt safe ça comme sujet de conversation, du moment qu’ils évoquent pas sa cinglée de sœur. Une autre preuve que Storybrooke était remplis de cas : elle lui avait rapporté comme quoi, sa frangine s’était apparemment mise en tête qu’ils étaient fait l’un pour l’autre, le suppliant au cas où la blonde givrée mettrait un pied dans la boutique de tout faire pour la dissuader. Apparemment, les habitants de cette ville avaient un problème avec les relations des autres, c’était pas possible autrement. Ou alors, ils s’emmerdaient tellement qu’ils avaient que ça a faire de leur journée : de vouloir mettre en couple n’importe qui, et de proposer que sa boutique soit une extension pour célibataire désespéré en recherche d’amour. Oh tiens, d’ailleurs ça lui donnait une idée de penser à tout ça. Si elle voulait tant que ça, “créer des rencontres” et que la frangine d’Anna se sentait manifestement extrêmement investie dans la vie sentimentale de cette dernière, il y avait peut-être moyen de détourner la conversation. Bon, ça allait vouloir dire mentir comme un arracheur de dent et prier pour qu’elle ne voit pas clair dans son jeu, mais comme elle n'avait pas l’air de comprendre le sarcasme de base il se faisait pas trop de soucis. Le gamin, était plus susceptible de capter qu’il ne pensait pas un traître mot du discours qu’il allait prononcer mais bon. Comme il avait aussi l’air d’être un peu a bout, il doutait qu’il lui mette des bâtons dans les roues :
Quant à Anna. Elle va bien, même si sa frangine a l’air très investie dans sa vie sentimentale. D’ailleurs j’suis étonné, pour deux personnes qui semblent à ce point vouloir aider les gens, qu’aucune de vous n’ait pensé à créer son propre site ou sa propre appli d’aide. Que ce soit, du coaching ou bien pour aider, les tas de célibataires éplorés de cette ville. Franchement, si on avait un truc comme ça, j’le recommanderais à tous les autres Gardiens. Incroyable, que ce soit le cancrelat des carpettes qui ait trouvé quelqu’un, alors que tous les autres sont célibataires. La pauvre Tooth, n’a que les dents de ses patients pour lui tenir compagnie, et ne parlons pas de Sab qui doit encore être tout seule. Même Frost n’a personne, c’est à ne rien y comprendre.
Il était occupé à faire son ballotin d’une main pendant que l’autre était croisé dans le dos. C’était pas génial de mentir mais franchement, la fin justifiait les moyens…
[/size]
Contenu sponsorisé
________________________________________
Page 1 sur 1
Cher Papa Lapin, cette année, j’ai été très sage... ☆ ASTER