« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”
« Il y a forcément un trésor, sur cette Île du Crâne. Cela doit être un repère de Pirate. Et tu sais à quel point j’aime les Pirates. »
J’avais ma main en visière, pour éviter que le soleil ne me trouble la vue. J’avais reçu cette lettre étrange, d’un certain Armand. Je ne m’en rappelais pas du tout, mais en même temps, ça n’avait rien d’étonnant. Mon cerveau ne gardait que les informations importantes, comme le niveau d’ébullition du mercure, ou encore les différentes formes de tâches quand on renverse son café. Alors… Il n’y avait pas la place pour cette Armand. Cependant cette lettre m’avait grandement intrigué. Je sentais un piège, ou une mauvaise aventure. Et comme en ce moment, j’étais plutôt en forme concernant ces deux cas de figures, j’avais décidé de me lancer là dedans. Ca sentait l’énigme. Ca sentait la chasse aux trésors. Ou ça sentait le piège. Bref. Ca sentait rudement bon. Observant toujours l’horizon, dans ma tenue pour l’occasion, je m’adressais à John, tout en restant immobile. « Ignore là. Elle est juste surprise de voir que nous avons autant d’importance qu’elle. Elle n’a pas l’habitude. Toujours en quête d’une existence fantasque, exceptionnelle, mais... »
Je me mettais en travers des rayons du soleil, et je me retournais. Mon ombre couvrait parfaitement le visage d’Eurus, et je lui adressais un petit sourire en coin. « Toujours dans l’ombre de son frère. »
Avec un petit clin d’oeil, je posais ma main sur l’épaule. Même si j’étais cassant, au final, je trouvais ça plutôt sympathique d’être avec elle. Les mains sur les hanches, me donnant un léger air d’enfant perdu, je regardais à gauche, puis à droite. John n’était plus là. Mais où avait-il pu bien disparaître ? « Où est-il passé encore saperlipopette ? La houle est bonne. Les conditions sont optimales. Bien content de quitter la Floride, maison de retraite des Etats-Unis d’Amérique. Je préfère l’Ecosse. Armand devrait y songer. D’ailleurs à ce propos. »
J’observais Eurus cette fois-ci dans les yeux. Je n’étais pas très impressionnant hormis ma taille. Mais ça, je m’en fichais, puisque pour ma sœur cadette, je n’avais jamais été très… Impressionnant. « As-tu fais l’étude graphique de ta lettre ? Ecriture régulière, papier de haut grain. Très bonne qualité. Un peu écrite dans la précipitation, mais sans pour autant laisser transparaître quoi que ce soit. C’est pour cela que je suis venu. L’écriture m’intriguait. Et maintenant que je sais que John et toi êtes ici également, je le suis… doublement ! »
J’avais levé mon doigt, d’un air surexcité. On pouvait sentir ça dans ma voix. J’étais très heureux d’être ici. Non seulement j’étais avec mon meilleur ami, mais en plus j’étais avec ma sœur. Embarqué dans un mystère étonnant. « C’est mon cadeau de Noël en retard ? Un jeu de piste ? Si vous avez fait cela… Vous êtes vraiment très gentils. »
J’avais presque les larmes aux yeux. Si c’était un cadeau, il était merveilleux. Un super jeu de piste organisé par deux personnes que j’aimais et que je connaissais. C’était une hypothèse, et elle tenait la route. Après tout, Eurus était assez maline pour ça, et John pouvait être complice. « Avis à tous les voyageurs, le navire arrive à destination dans quelques minutes. Merci de prévoir votre titre d’embarquement et vos bagages... »
Je tapais dans mes mains, et je les frottais l’une contre l’autre avec joie. C’était Noël. Cadeau ou pas cadeau. Piège ou pas piège. Ca me changeait grandement des affaires en cours à Baker Street. Fronçant finalement les sourcils, je cherchais John des yeux. Je commence à être un peu inquiet. « Il faudra absolument qu’il prenne des notes. On va peut être pouvoir en tirer un récit fabuleux. Il faudra qu’il note bien ta tenue de manière détaillée. Il faudra aussi qu’il note quand je te ferai une remarque cinglante quand tu te traîneras ton manteau pendant tout le séjour. Avoir la classe, c’est bien. Ne pas s’embarrasser de chose futile, c’est encore mieux. »
Je lui désignais mon petit sac à dos. A l’intérieur, il n’y avait que deux sous-vêtements, et quelques objets que je gardais en réserve pour la suite. Le mettant sur mon dos, j’avais la même allure que quand j’étais enfant. Mais c’était bien, ça lui rappellerait le bon vieux temps. Passant mon grand bras fin au dessus de ses épaules, je lui fis alors un tout petit bisou sur le front. « On sait jamais. Ca peut être notre dernière aventure petite sœur. Avant de bouger, on attend John. Je veux aussi lui en faire un. Comme ça, pas de jaloux. »
Ma nouvelle liaison avec Nora avait développé mon sens de l’affection. Lui aussi, avait droit à un petit bisou avant que l’enfer ne commence.
John Watson
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Sortant ma paire de lunettes de soleil de son etuis, je les plaçais sur mon nez pour me protéger des rayons du soleil. Rangeant ensuite l'étuis vide dans mon sac, j'observais l'horizon devant moi d'un air pensif, n'écoutant que d'une oreille ce que racontais Sherlock; cette histoire d'invitation sur une île me préoccupais, j'avais comme un mauvais présentiment, ce qui était stupide car tout n'étais pas forcément destiner à mal tourner dès que j'allais quelques part, mais je me méfiais, peut être un peut trop ? Après tout, ce n'était qu'une invitation pour se rendre sur une île, mais rien que le fait que Sherlock soit aussi invité ne me disait rien qui vaille. Je poussais un soupire, si ça se trouve, j'allais simplement passer un peu de temps au soleil, pour revenir à Storybrooke en pleine forme, c'était ce que m'avais ordonner mes collègue au travail quand ils avaient su que je partais au soleil, ils pensaient tous que je travaillais trop et que ce petit séjour me ferais le plus grand bien.
"Je revient." Avais-je dit à Sherlock qui monologuais toujours, j'étais certain qu'il ne m'avait pas entendu, tant pis pour lui. Tournant les talons, je quittais le pont pour m'aventurer dans un coin plus à l'ombre du Ferry, je jetais des regards curieux en direction des autres passagers, offrant un sourire polie à ceux qui croisent mon regard. Des gémissement de douleur un peu plus loin attirèrent mon attention, tout de suite mon instinct de médecin pris le dessus et je m'avançais vers les bruits, découvrant un homme recroqueviller sur lui même dans un coin, le teint très pale et les yeux fermés. Je m'agenouillais près de lui, retirant mon sac de mon épaule pour les placer à mes côtés; détaillant l'homme du regard, je remarquais qu'il se tenait l'estomac.
"Mal de mer ?" Questionnais-je à voix haute, histoire d'attirer son attention, l'homme ouvrit un œil pour me fixer, hochant lentement la tête pour confirmer mes soupçons. "Vous avez déjà pris quelque chose ?"Je ne souhaitais pas lui donner quoi que ce soit s'il avait déjà pris un antihistaminique plus tôt.
"J'ai oublié mes cachets chez moi."Me dit-il, je notais un léger accent dans sa voix, bien que je n'arrivais pas à le placer, j'aurais sûrement dit qu'il venait de quelque part en Europe, mais je pouvais me tromper.
"C'est pas de chance."Répondais-je tout en ouvrant mon sac, fouillant pendant quelques secondes, je finit par extraire ma trousse de toilette, à l'intérieur se trouvait une boîte d'antimiétiques, il était bien trop tard pour prendre quoi que ce soit contre le mal de mer, mais au moins il aurait quelque chose contre la nausée. Je lui tendais le cachet, avant de sortir ma bouteille d'eau."Tenez, ça devrait faire passer votre mal de ventre, si ce n'est pas le cas, vous pouvez toujours venir me voir vu qu'on semble aller dans dans la même direction."D'une main légèrement tremblante, l'homme récupéra le cachet qu'il avala directement, il bu ensuite une grosse gorgée d'eau avant de me tendre la bouteille, je la récupérais, la refermais puis la rangeais dans mon sac.
"Merci beaucoup."Me dit-il en se redressant légèrement, il avait à présent les yeux ouvert et il m'observais curieusement, l'air vaguement amusée."Vous êtes médecin ? ou juste toujours préparer ?"
” Les deux. “ L'informais-je avec un léger sourire."La prochaine fois, essayer de rester actif sur le bateau et de fixer l'horizon."J'espérais surtout que la prochaine fois il n'oublierait pas ses cachets.
"En espérant qu'il n'y est pas de prochaine fois, je déteste les voyages en mer, mais on m'a plus ou moins forcer à venir."Il grimaça légèrement, mais il ne semblait plus se tordre de douleur pour l'instant, le cachet allait sûrement faire son travail dans les minutes qui allaient suivre."Mon rédacteur en chef n'aurais pas spécialement apprécier que je fasse un article sur l'île sans même y avoir mis les pieds."J'étais curieux de savoir quel genre d'article un journaliste pour écrire sur cette île, était-ce la forme de l'île qui intéressait ? Ou tout simplement autre chose ? Mes questions resteraient pour le moment sans réponse car une voix dans le haut parleur annonça que nous étions bientôt arrivés, alors je devrais surement aller retrouver Sherlock. Me redressant sur mes jambes, j'aidais ensuite l'homme à en faire de même."Merci encore, Docteur... ?"
"John Watson."
"Docteur Watson, je suis Gezim Osmani."On se serra la main avant qu'on ne quitte l'endroit où nous étions, je saluais Mr Osmani d'un signe de tête avant de retourner sur le pont pour rejoindre Sherlock, quel ne fut pas ma surprise que de le découvrir en compagnie d'une jeune femme qui m'étais familière.
"Miss Holmes."Disais-je pour la saluer quand je fus arriver à leur hauteur, lui offrant un sourire poli. "Ravi de vous revoir."Je portais mon attention quelque secondes sur Sherlock."Deux Holmes au même endroit, ça promet." J'ajustais la sangle de mon sac à dos que je venais tout juste de remettre sur mon épaule."Et bien, allons-y."Et sans attendre la moindre réponse du frère ou de la sœur, je tournais les talons pour me diriger vers la sortie du bateau, nous venions tout juste d'arriver et le bateau était presque à l'arrêt.
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Eurus J. Holmes
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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”
Je me contentais d’observer les faits et gestes de ma sœur. Tout en soupirant intérieurement. Je détestais quand on donnait nos véritables identités. Pour le commun des mortels, Sherlock Holmes était devenu une légende, et je détestais ça. On me demandait toujours de résoudre des énigmes stupides et très facilement résolvables. Je devenais en quelque sorte une bête de foire, et je détestais ça. Eurus l’avait-elle ait consciemment ? Je soupirai. Mes narines se dilatèrent très légèrement, comme à chaque fois que j’étais contrarié. « Tu me le paieras. Cher. »
Je ne rajoutais rien. Déposant dans la corbeille deux téléphones. Avec un léger soupire, je mis la main dans la poche intérieure de ma veste. Devais-je vraiment me débarrasser du bipeur qui me liait à Elliot ? Si nous étions dans la mouise, ca aurait pu être extrêmement pratique. Avec un long soupire, je le déposais finalement dans la corbeille avec les autres téléphones, et je finis par dire au Steward. « Je vous déconseille fortement d’appuyer dessus. »
Me dirigeant vers la plage, je resserrai le bras d’Eurus autour du miens, ne me retournant pas quand Lady Grey m’appela. S’il y avait bien quelque chose que je détestais au plus au point… C’était obéir aux ordres. Surtout quand ils étaient futiles comme de porter des bagages. Finalement, je vis que des gens s’en chargèrent rapidement. Sans plus attendre, j’attendis également John. Je voulais qu’on marche tous les trois. « On ne se sépare pas. Et je suis le chef de ce groupe. Il faut un chef. J’ai toujours été un excellent chef. »
Je hochais la tête pour affirmer mes propos. L’oeuvre de laquelle je venais s’appelait Sherlock Holmes. Pas Eurus Holmes, et encore moins John Watson. C’était donc tout naturel que je sois le héros et le chef de cette aventure. On m’avait traîné un peu dans la boue, me comparant à un vulgaire serviteur. Ca commençait très mal. Marchant sur la plage, je regardais de temps en temps la mer. Elle m’avait toujours fasciné. A notre gauche, une immense villa, ainsi que plusieurs meubles et objets voués à se détendre. D’un coup œil rapide, je pus identifier le lieu de vie principal, les dortoirs et toutes les pièces potentielles que pouvaient cacher cette endroit. « Intéressant... »
Je m’arrêtais. Levant deux doigt, je mesurais ainsi les différentes pièces que pouvaient avoir la villa. Les deux doigts toujours levé, je continuais d’avancé. On aurait dit un vieil architecte fou de l’antiquité, tellement cet instrument de mesure semblait banal. Nous arrivâmes ensuite sur une petite passerelle de bois. Au centre, une immense terrasse avec plusieurs tables et un bar étaient disposés. Un homme, en tablier de cuisine nous y attendait, les yeux plissés. Tout le monde finit par nous rejoindre. Je mis les mains dans mon dos, assez attentif. « Bienvenido à la Villa compagneros. Jé suis Alderaan De Castille. Cuisinier en chef. Jé vous attendais pour vous faire la présentation des locaux, notre hôte étant légèrement indisposé et malade... »
Mais je n’écoutais pas la suite du discours. Distrait, je tendais une oreille, mais mon regard se portait sur les gens qui s’étaient rassemblés. Ils avaient tous cette même lueur dans le regard. Une lueur que je connaissais bien. Finalement, je repris l’écoute du discours d’introduction. « Le propriétaire décline toutes responsabilités pour ce qui est des piqûres de méduses. Jé tiens à vous rappeler également que ma cuisine est sans conteste la meilleure du pays. Il faudra y faire honneur. »
J’haussais les sourcils. Il n’avait vraiment rien dit de plus intéressant ? Passant un regard rapide sur lui, j’observais son hâchoire tranchant suspendu à côté de son tablier. Il le soutenait en jouant avec le manche tout en parlant. « Voilà. Si vous avez des questions, c’est le moment. Sinon, vous pouvez découvrir vos chambres. Nous vous avons regrouper par affinité logique. Bueno séjour à vous compagneros ! »
Sans plus attendre, je me dirigerais vers le panneau qu’il venait d’apporter. Toutes les chambres étaient numérotés, avec notre nom juste en dessous. Je haussais les sourcils, mon sac à dos en bandoulière. « Nous sommes tous les trois. Rien d’étonnant. »
Sans rien dire, je me dirigeais vers la chambre numéro 3 que nous nous avions attribué. Il était proche de la plage, et aussi du bâtiment principal. J’y rentrai en premier. Mon premier réflexe fut de poser le sac sur un des lits, et de commencer à passer mes mains derrière et sous les différents meubles à la recherche de micros éventuels. « On va bien s’amuser. Comme dans un camp de vacances ! Tu te rappelles quand Papa et Maman nous y laissais ? Quel moment agréable et quel doux souvenir ! »
Ce n’était ni agréable, ni un doux souvenir. Pendant les camps de vacances, je passais mon temps à me faire frapper et martyriser par des brutes épaisses. Cherchant toujours un micro, n’en trouvant pas, je mis quand même mon index sur les lèvres pour leur faire signe que je n’étais pas encore sûr à 100 % de ne pas être écouté. « Bien. Je prends le grand lit avec John. Eurus, tu prends le petit lit. Et oublie ça. Tout de suite. »
Je voyais dans son regard qu’elle avait pour idée de dormir dans le grand lit avec John. Ca c’était hors de question. D’ailleurs, j’allais me mettre entre eux. Comme ça j’étais sur qu’ils ne se rejoindraient pas la nuit. Je ne supportais pas qu’ils se passent quelque chose entre ces deux là. Je détestais quand mes relations se mélangeaient.
John Watson
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"Je n'ai aucun carnet sur moi." Pourquoi en aurais-je eu besoin ? Lorsque que j'avais reçus cette invitation, il n'y avait eu aucune mention de Sherlock à l'intérieur, ni d'une quelconque enquête à résoudre, donc je n'avais mis aucun carnet à l'intérieur de mon sac quand je l'avais fait la veille de mon départ pour cette île déserte; de plus, je n'étais plus l'assistant de son frère, ainsi je n'avais plus besoin de le suivre à la trace pour noter chaque détails pour un éventuelle poste sur mon blog. Je m'arrêtais en chemin quand nous arrivâmes près du stewart, sortant mon téléphone de ma poche, je n'attendais aucun appelle en particulier, donc je n'en n'avais pas vraiment besoin, même Mrs Hudson savait qu'en cas d'urgence, je ne serais probablement pas joignable.
"Tenez."Je déposais mon téléphone dans la corbeille avec un sourire compatissant pour le stewart, le pauvre allait sûrement devoir se charger des bagages de la comtesse et je lui souhaite bien du courage. Je poursuivis ma route en direction de la villa, rejoignant les Holmes, Sherlock se désigna directement comme étant le chef de ce petit trio, ce qui me fit rouler des yeux, nous n'avions en aucun cas besoin d'un chef et il était hors de question que je suive ses ordres, cette époque était derrière nous. Mon attention fut attiré par notre arrivé à la terrasse de la villa où un homme nous attendait, il se présenta comme étant le cuisinier et se lança ensuite dans un discours que j'écoutais avec attention tout en laissant mon regard se balader pour observer les alentours, nous allions être bien logé pendant ce court séjour sur cette île. Mon intérêt fut piquer quand le cuisinier mentionna que notre hôte était malade, j'espérais que ce n'était rien de grave; de toute façon, j'étais certain que si il y avait une urgence, on me demanderais surement de l'aide, sauf si il y avait déjà un autre médecin sur place avec le matérielle nécessaire. Le discours toucha ensuite à sa fin, avec la remise des clés pour les chambres, mon nom se trouvait en dessous de celui de Sherlock et Eurus, ce qui signifiait que nous étions tous les trois dans la même chambre, tout mes espoirs de pouvoir être seul le soir avait été réduit à néant en quelques instants, surtout que la villa était assez grande alors je ne comprenais pas pourquoi nous devions partager.
Une fois à l'intérieur, mon expression s'endurcit légèrement en écoutant Sherlock prendre les commandes et en désignant qui allait dormir avec qui, mais je ne protestais pas, Eurus pouvais dormir seul dans l'autre lit, c'était la chose polie à faire. Je me dirigeais donc vers le meuble à plusieurs tiroir, j'ouvrais le premier pour y déposer rapidement et avec une précision quasi militaire toute mes affaires, une fois fait, je fermais le tiroir avant de m'avancer vers la porte pour y trouver une salle de bain assez spacieuse, je déposais donc ma trousse de toilette avant de sortir, fermant la porte derrière moi. Bien, j'étais à présent libre de faire ce que je souhaitais, j'attrapais donc mon livre de poche qui se trouvait encore dans mon sac, avant d'ouvrir la porte qui menait à la plage, prenant place sur l'une des chaises qui était présente, j'avais bien envie d'aller me baigner, mais peut être que j'irais un peu plus tard.
Je retrouvais ma page et me laissais entraîner dans l'histoire de George Smiley, officier de renseignement pour le MI6 dans les années 70."¡Ni siquiera hay conexión a Internet! ¡Mierda!"Je levais les yeux de mon livre, mon regard tombant sur une femme qui passait par là, une expression de furie sur le visage tandis qu'elle marchait rapidement le long de la villa, elle se stoppa quelque instant pour regarder la tablette électronique qu'elle avait en main, ça ne devais toujours pas fonctionner vu qu'elle poussa un soupire agacée; son regard quitta la tablette pour regarder les alentours, remarquant qu'elle n'étais pas vraiment seul quand nos regard se croisèrent, son expression agacée laissa place à de l'embarrassement.
"Pas d'internet hein ?"Demandais-je, je n'étais pas du tout fluent en espagnol, mais j'avais compris quel était le problème.
"Non, j'aurais du m'en douter, après tout on est sur une île déserte."Me répondit-elle tout en dégageant des mèches qui se trouvait devant son visage à cause du vent, elle me jeta un dernier regard comme pour me saluer avant qu'elle ne fasse demi tour, je l'observais s'éloigner quelques instant avant de me replonger dans mon livre.
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NDLA: ¡Ni siquiera hay conexión a Internet! ¡Mierda! = Il n'y a même pas de connexion Internet! Merde!
Eurus J. Holmes
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“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”
J’avais terminé mon inspection minutieuse de la chambre. Rien n’était suspect, et c’était ça, justement le plus suspect. J’étais resté un long moment, assis sur le lit, sans bouger, et à réfléchir. Comme à mon habitude. Observant chaque détail de la pièce, j’avais même étudier avec soin la mise en place de la poussière de cette salle. Tout avait été fait de manière scrupuleusement stricte. Comme si aucune traces ou aucuns indices ne devaient être laissé sur place. Sourcils froncés, je ne pus en faire qu’une seule déduction, qui était certes très imbue de ma personne, mais cependant pas si idiote que ça. Les hôtes savaient exactement qui nous étions, Eurus et moi. Sans un mot, je sortis de la chambre, pour me diriger à mon tour vers la plage. D’un air faussement distrait, j’observais le majordome sans un mot. Puis, les mains sur les hanches, je le regardais partir. Un dernier regard à la villa. Puis à la mer. Puis à Eurus et son habituelle provocation. « Au lieu de me provoquer volontairement, tu ferais mieux de m’aider à réfléchir. »
J’avais mis des lunettes sur mes yeux. Mais on voyait que mon regard était assez lourd. J’étais dans une situation assez particulière. Je n’avais jamais particulièrement aimé les fréquentations de ma sœur, pour la simple et bonne raison que j’avais toujours eu peur pour elle. Je m’en étais toujours garder, mais en secret, et à ma manière, je l’avais toujours protéger. Et j’avais fait la même méthode avec John. Alors les voir, tous les deux en face de moi, ça m’avait embrouillé le cerveau. Et j’avais d’autres préoccupations à penser. Mais, tout de même, le nez pincé j’avais poursuivi : « Vos peaux anglaises ne vont pas supporter longtemps le soleil. Vous allez bientôt ressembler à des homards. »
J’avais toujours les mains sur les hanches. Je regardais la mer, puis, je me tournais vers eux. Oui, j’étais méfiant. Mais en même temps, il y avait de quoi. « Ca ne t’étonne pas que nous ayons tous les trois reçus une invitation. Je me demande si Mycroft a également été invité et s’il n’a pas décliner l’offre. On devrait essayer de le contacter. »
Je regardais toujours la mer. Puis ma montre. Il avait dit qu’il fallait être à l’heure, et j’étais quelqu’un qui aimait que les horaires soient toujours respectés. C’était la politesse. Et je savais également que les deux lézards à mes pieds, eux, ne se soucier pas tellement de ce genre de chose. « Quelque chose cloche. Et c’est pour ça que je suis ici. Plutôt que de laisser votre cerveau se geler, vous feriez mieux de rester vigilant. »
C’était asse acide. Etait-ce dû aux provocations de ma sœur ? Très certainement. Je tournais le dos, les laissant se tartiner à souhaits. Dans un soupire, je me dirigeais d’un pas rapide vers la salle de réception. Elle avait été aménagé en buffet, avec des mets diverses et variés. Les tables avaient été mis à l’extérieur, pour que nous puissions manger dehors. Les mains dans le dos, je m’étais approché du buffet en silence. Enlevant mes lunettes, j’inspectais chaque plats avec précision, essayant d’identifier quelques traces visibles d’éventuelles poisons ou substances. D’ailleurs, je sortie ma petite loupe de poche, téléscopique. Plissant des yeux, je commençais mon inspection sur, justement, un homard bleuté. « Que pasa amigo ? »
Le cuisinier, vêtu en blanc, avec une machette à la ceinture, s’était approché de moi. Clipsant ma loupe d’un air entendu, mais silencieux, je ne répondis pas à son altercation. « Vous pensez que c’est empoisonné ? »
Il eut un rictus étrange, son doigt passa sur sa machette bien aiguisé. Je n’étais nullement impressionné. «L’ astaxanthine et crustacyanine sont deux molécules qui forment un X dans cet espèce de Homard. Lui conférant ainsi sa couleur bleue quand les rayons du soleil sont portés sur lui. La teinte bleu vif de ce homard est une anomalie génétique, car en cuisson, il est censé changé de couleur. Les chances sont de 1 sur 1 millions, à moins qu’une substance supplémentaire ait été ajouté, privant ainsi la séparation des protéines. »
Je le regardais, tout en désignant le homard. « Il est vivant, cabron. »
En effet, il me désigna une immense marmite, et à y voir de plus prêt, je pus me rendre compte qu’une de ses pinces bougea légèrément. « Vous n’avez pas peur de nous rendre malade ? Il n’a pas l’air très frais. » « C’est muy bien quand ils meurent ébouillantés. Autant qu’ils agonisent déjà en amont avant ça... »
Il me regarda, avec un léger sourire sadique. Puis, repassant son pouce sur le doigt de sa machette, il me fit un clin d’oeil, et s’en alla. Dés qu’il fut parti, j’en profitais pour saisir le homard et regarder sous son ventre. Une voix me fit alors sursauter, et le homard s’envola sur la tête de celui qui m’avait adressé la parole. « Oh. John. Joli couvre chef. »
Lui enlevant le homard, je le remis à sa place. Puis, sans un mot, je lui désignais le cuisinier du doigt. « Garde le sous observation. Il est suspect. Et pense à faire un shampoing en rentrant. »
John Watson
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“ Pouvez-vous appliquer de la crème sur mon dos, s’il vous plaît ?”
"Pardon ?"Tout mon attention avait été fixer sur le majordome qui voulait nous quitter, du coup, je n'avais pas spécialement écouter ce que m'avais demander la jeune soeur de Sherlock; je tournais la tête dans sa direction, remarquant le tube de crème solaire qui était dans sa main, je pouvais facilement deviner ce qu'elle m'avais demander." Oh! ... bien sur." Déposant mon livre sur le sable, je récupérais le tube de crème solaire, le débouchant, avant de légèrement presser le tube pour en déposer un peu sur ma main libre, mais la voix de Sherlock, dont je n'avais pas remarquer la présence, me fit sursauter et ma main pressa un peu plus fortement sur le tube, du coup, je me retrouvais avec un peu plus de crème solaire que je ne l'aurais voulu. Je fit signe à Eurus de se tourner pour me montrer son dos, prenant soin de fermer le tube et de le poser pas loin, histoire d'éviter un incident.
"J'ai réussi à supporter longtemps le soleil d'Afghanistan, alors ce n'est pas la chaleur d'ici qui va m'insupporter."Répondais-je avec amusement, dans le désert, j'avais dû supporter la chaleur écrasante avec une tenue militaire sur le dos et parfois un casque, alors qu'ici, je ne portais qu'un t-shirt à col V et un short, de plus, j'avais pensée à appliquer de la crème solaire un peu plus tôt dans l'avion et je pouvais toujours en remettre à présent si je le souhaitais. Je fronçais les sourcils en écoutant la suite, la main toujours pleine de crème solaire, avant de lever les yeux au ciel, Sherlock était tellement Sherlock parfois, que même l'idée de se détendre juste un peu ne semblait pas être possible pour lui.
"Vous aussi vous pensez que quelque chose cloche ?"Demandais-je à Eurus une fois que Sherlock fut partie, avant d'enfin lui étaler la crème que j'avais dans la main sur le dos avant de la faire pénétrer."Ou se fait-il simplement des idées ?"Dans mon champs de vision, je remarquais la jeune femme de toute à l'heure se diriger vers la villa, elle semblait avoir profiter un peu de l'Océan et allait surement prendre sa douche avant le repas, elle avait l'air à présent plus détendue, car elle m'adressa un grand sourire quand nos regard se croisèrent un instant, tant mieux pour elle. Une fois terminée mon application, j'observais mon travail rapidement pour voir qu'il n'y avait aucune trace blanche. "J'ai terminé, je vous emprunte la crème, j'ai laissé le mien dans la salle de bain de notre chambre."Rapidement, j'appliquais de la crème sur mes jambes, sur mes bras puis mon visage avant de tout faire pénétrer, une fois satisfait, je fermais de nouveau le tube avant de le rendre à sa propriétaire puis je récupérais mon livre et l'ouvrit sur la page que j'avais marquer un peu plus tôt.
Un peu plus tard, je baissais les yeux sur ma montre pour remarquer qu'il était bientôt l'heure de dîner, fermant mon livre, je me levais de mon siège."On ferait mieux d'y aller."Je devais juste repasser par la chambre pour y déposer mon livre; alors sans perdre un instant, je me dirigeais vers les portes qui menait à l'intérieur de notre chambre, déposais mon livre sur mon côté du lit, puis mes lunette de soleil, avant d'aller chercher où pouvais bien se trouver la salle à manger, Eurus allait surement prendre le temps de se changer alors je ne l'attendais pas. Marchant le long des couloirs, il ne me fallut pas longtemps avant de trouver ma destination, je pouvais déjà entendre la voix de Sherlock venant de l'intérieur, j'entrais donc pour voir le détective non loin du buffet, il avait un homard vivant dans la main.
"Tu compte le manger comme ça ?"Apparemment le détective ne m'avait pas entendue arriver vu qu'il sursauta en m'entendant, le homard pris son envole dans ma direction pour atterrir sur le sommet de mon crâne, par chance, il fut rapidement enlevé avant qu'il ne puisse se servir de ses pinces sur mes oreilles.
"Tout le monde n'est pas suspect de quelque chose."Répondais-je avec une pointe d'exaspération dans la voix, mais je me promettais de garder un œil sur le cuisinier quand même, juste au cas où, comme ça si rien ne passait, peut-être que Sherlock pourrait enfin se détendre un peu. Du bruit venant de derrière nous attira mon attention, les autres invités nous rejoignent à leur tour, tous n'étaient pas encore présent, mais je remarquais que Mr Osmani était présent, je lui adressais un sourire qu'il me rendit.
"Vous allez mieux ?"
"Oui, le cachet à fait passer mon mal de ventre et j'ai eu le temps de faire une sieste."Me dit-il, s'arrêtant à ma hauteur.."Merci encore."
"Pas la peine de me remercier, c'est tout à fait normal."
"Doit-on ce servir maintenant vous croyez ? J'ai une faim de loup."Il questionna un peu plus discrètement et j'haussais les épaules, je ne savais pas si le cuisinier allait de nouveau nous faire un discours où si cette fois-ci ce serait le majordome.
"Je pense qu'on peut commencer à se servir, au pire, on attendra que tout le monde soit présent pour commencer à manger."Il hocha la tête avant d'attraper une assiette qui se trouvait au dessus de la pile, attrapant ensuite divers mets qui se trouvait sur la table, j'en fit de même avant d'ensuite aller m'assoir à table, ne touchant à rien pour le moment.
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Eurus J. Holmes
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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."
| Conte : Sherlock Holmes | Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock