« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Ils étaient dix... ✄ SHERLOCK, JOHN & EURUS

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Eurus J. Holmes
« Good and bad are fairytales. »

Eurus J. Holmes

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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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| Dans le monde des contes, je suis : : Eurus, la soeur de Sherlock

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________________________________________ 2021-02-03, 12:55 « Good and bad are fairytales. »



“En pleine vie, nous
appartenons déjà à la mort !”

☆ ★ ☆

J'ôtai mon trench-coat et le gardai replié sur mon bras, tandis que de mon autre main, je prenais ma valise. J'avais pour habitude de voyager léger, car je n'aimais pas m'encombrer de superflu. Qui plus est, par ce biais, chaque voyage devenait une aventure dans laquelle il fallait s'adapter et se réinventer. C'était beaucoup plus intéressant que d'adopter une allure rigide et stresser à l'idée de ce qu'on pouvait oublier derrière soi. C'était pour cette raison que ma valise ne pesait pas plus de cinq kilos.

A Miami, la chaleur était accablante. Pourquoi avais-je emporté un vêtement de pluie par ce si grand soleil ? Tout simplement parce qu'il faut toujours demeurer prudent. Une averse est si vite arrivée... Sans doute mon côté un peu trop anglais.

Le vol avait duré de nombreuses heures. Fort heureusement, j'avais bénéficié d'une place en première classe, ce qui m'avait permis de me reposer. A l'arrivée, j'étais fraîche et pimpante. Dans ma petite robe bleue et mes sandales noires, j'avançai vers le bateau qui me conduirait jusqu'à l'île du Crâne.

L'île du Crâne... quel curieux nom pour un endroit prétendu paradisiaque. Il m'évoquait un roman jeunesse truffé d'humour noir. Assurément, ces vacances promettaient d'être mémorables. En pensée, je parcourus la lettre que j'avais reçue quelques jours auparavant.

Ma très chère Eurus,

En souvenir de nos charmants moments passés ensemble, je t'invite sur mon île privée située dans l'océan Atlantique, à plusieurs miles marins entre Miami et Porto Rico. Je l'ai acquise il y a peu et j'aimerais te faire visiter. Elle se baptise l'ïle du Crâne, mais ne t'en effraie pas. Elle porte son nom en raison de sa forme qui, de loin, évoque celle d'un crâne. En réalité, elle a tout d'un lieu paradisiaque. Je compte en faire un club de vacances lorsque je ne m'y trouve pas. J'aimerais beaucoup que tu profites de ton séjour pour me dresser les aspects positifs et négatifs de ma propriété. Tu as un oeil de lynx, je sais que je peux te faire confiance à ce sujet !
Bien entendu, le billet d'avion et tout le reste du trajet sont à mes frais (j'ai pris la liberté de les joindre à cette lettre). Pour rien au monde je ne voudrais que tu débourses un seul centime. Ces vacances, tu les mérites amplement. Je sais à quel point tu te démènes jour et nuit. Etre agent de stars, ça n'est pas de tout repos !
Avec toute mon affection,
Armand Nolan Nimel.


J'avais été surprise d'avoir des nouvelles d'une célébrité. Je me rappelais très vaguement de cet Armand, mais, trop heureuse d'être invitée sur une île dite paradisiaque, j'étais partie sans une hésitation. Bien évidemment, je restais quelque peu méfiante. Mes sens étaient en alerte. Une telle invitation, de la part d'un homme dont je n'avais que de vagues souvenirs, pouvait subir un certain revirement. Néanmoins, je me savais taillée pour affronter le danger. Peu importe s'il me faisait des avances, rien ne m'obligeait à accepter.

Armand faisait sûrement partie de la courte période où j'avais été manager de stars (dans le seul but de voler quelques objets leur ayant appartenu afin de les revendre à prix d'or sur Ebay). J'avais amassé une sacrée petite fortune en vendant le rouge à lèvres d'Ariana Grande, un morceau de viande (avariée) issu de la robe de Lady Gaga, ou encore le volant touché par Vin Diesel dans Fast and Furious. J'avais sûrement davantage tapé dans l'oeil d'Armand que l'inverse, mais j'étais flattée qu'il se souvienne de moi après toutes ces années.

Une brusque apparition me sortit de mes pensées : élégant, pondéré et avec une profonde gentillesse jusqu'au fond des yeux, je crus apercevoir John Watson à bord du bateau. Je battis des cils. Mon cerveau me jouait-il des tours ? J'accélérai l'allure afin de monter à bord et commençai à le chercher, en vain. Il semblait s'être volatilisé. Pourtant, peu de monde se trouvait sur le bateau, moins d'une dizaine de personnes. S'était-il éclipsé dans la cabine ?

Ma pauvre Eurus, voilà que tu as des hallucinations...

Je secouai la tête et fis rouler ma valise dans mon sillage dans le but de trouver une place assise sur le pont, même si la traversée ne serait pas longue. Ma surprise fut impossible à cacher quand j'aperçus mon frère à seulement quelques mètres, le regard scrutateur tourné vers l'horizon. Je tapotai son épaule afin qu'il se tourne et lançai :

"Forcément, quand Tic est là, Tac n'est pas loin."

J'esquissai un sourire un peu goguenard vis-à-vis de cette allusion aux deux rangers -et rongeurs- du risque.

"Que me vaut ce plaisir, mon frère ? Tu craignais de me voir quitter le nid douillet de Baker Street ? Ta prévenance m'honore."

Mon sourire s'élargit. Je savais très bien qu'il n'était pas venu pour moi, mais ça m'amusait de le placer dans cette position saugrenue.

"A moins que tu aies décidé de faire une cure de vitamine D ? J'espère que tu as prévu l'écran total. Le soleil des Bermudes fait des ravages sur les peaux comme la tienne."

Cette fois-ci, je laissai échapper un petit rire. Je venais d'imaginer Sherlock Holmes en bermuda, se dorer la pilule sur la plage. Cette image mentale n'avait pas de prix !

"Ou alors, tu convoles avec Watson. Il était temps."

Mon regard pétilla. Par ce biais, je lui annonçai que je savais que l'honorable docteur se trouvait également à bord. S'il avait souhaité me le cacher, dans le but de le garder rien que pour lui (Sherlock avait toujours été très possessif avec ses jouets), c'était loupé. Comme l'avait souligné Armand, rien n'échappait à mon oeil de lynx.

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________________________________________ 2021-02-03, 13:49


         
Et s'il ne devait en rester que dix?
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”






« Il y a forcément un trésor, sur cette Île du Crâne. Cela doit être un repère de Pirate. Et tu sais à quel point j’aime les Pirates. »


J’avais ma main en visière, pour éviter que le soleil ne me trouble la vue. J’avais reçu cette lettre étrange, d’un certain Armand. Je ne m’en rappelais pas du tout, mais en même temps, ça n’avait rien d’étonnant. Mon cerveau ne gardait que les informations importantes, comme le niveau d’ébullition du mercure, ou encore les différentes formes de tâches quand on renverse son café. Alors… Il n’y avait pas la place pour cette Armand. Cependant cette lettre m’avait grandement intrigué. Je sentais un piège, ou une mauvaise aventure. Et comme en ce moment, j’étais plutôt en forme concernant ces deux cas de figures, j’avais décidé de me lancer là dedans. Ca sentait l’énigme. Ca sentait la chasse aux trésors. Ou ça sentait le piège. Bref. Ca sentait rudement bon. Observant toujours l’horizon, dans ma tenue pour l’occasion, je m’adressais à John, tout en restant immobile.

« Ignore là. Elle est juste surprise de voir que nous avons autant d’importance qu’elle. Elle n’a pas l’habitude. Toujours en quête d’une existence fantasque, exceptionnelle, mais... »


Je me mettais en travers des rayons du soleil, et je me retournais. Mon ombre couvrait parfaitement le visage d’Eurus, et je lui adressais un petit sourire en coin.

« Toujours dans l’ombre de son frère. »


Avec un petit clin d’oeil, je posais ma main sur l’épaule. Même si j’étais cassant, au final, je trouvais ça plutôt sympathique d’être avec elle. Les mains sur les hanches, me donnant un léger air d’enfant perdu, je regardais à gauche, puis à droite. John n’était plus là. Mais où avait-il pu bien disparaître ?

« Où est-il passé encore saperlipopette ? La houle est bonne. Les conditions sont optimales. Bien content de quitter la Floride, maison de retraite des Etats-Unis d’Amérique. Je préfère l’Ecosse. Armand devrait y songer. D’ailleurs à ce propos. »


J’observais Eurus cette fois-ci dans les yeux. Je n’étais pas très impressionnant hormis ma taille. Mais ça, je m’en fichais, puisque pour ma sœur cadette, je n’avais jamais été très… Impressionnant.

« As-tu fais l’étude graphique de ta lettre ? Ecriture régulière, papier de haut grain. Très bonne qualité. Un peu écrite dans la précipitation, mais sans pour autant laisser transparaître quoi que ce soit. C’est pour cela que je suis venu. L’écriture m’intriguait. Et maintenant que je sais que John et toi êtes ici également, je le suis… doublement ! »


J’avais levé mon doigt, d’un air surexcité. On pouvait sentir ça dans ma voix. J’étais très heureux d’être ici. Non seulement j’étais avec mon meilleur ami, mais en plus j’étais avec ma sœur. Embarqué dans un mystère étonnant.

« C’est mon cadeau de Noël en retard ? Un jeu de piste ? Si vous avez fait cela… Vous êtes vraiment très gentils. »


J’avais presque les larmes aux yeux. Si c’était un cadeau, il était merveilleux. Un super jeu de piste organisé par deux personnes que j’aimais et que je connaissais. C’était une hypothèse, et elle tenait la route. Après tout, Eurus était assez maline pour ça, et John pouvait être complice.

« Avis à tous les voyageurs, le navire arrive à destination dans quelques minutes. Merci de prévoir votre titre d’embarquement et vos bagages... »


Je tapais dans mes mains, et je les frottais l’une contre l’autre avec joie. C’était Noël. Cadeau ou pas cadeau. Piège ou pas piège. Ca me changeait grandement des affaires en cours à Baker Street. Fronçant finalement les sourcils, je cherchais John des yeux. Je commence à être un peu inquiet.

« Il faudra absolument qu’il prenne des notes. On va peut être pouvoir en tirer un récit fabuleux. Il faudra qu’il note bien ta tenue de manière détaillée. Il faudra aussi qu’il note quand je te ferai une remarque cinglante quand tu te traîneras ton manteau pendant tout le séjour. Avoir la classe, c’est bien. Ne pas s’embarrasser de chose futile, c’est encore mieux. »


Je lui désignais mon petit sac à dos. A l’intérieur, il n’y avait que deux sous-vêtements, et quelques objets que je gardais en réserve pour la suite. Le mettant sur mon dos, j’avais la même allure que quand j’étais enfant. Mais c’était bien, ça lui rappellerait le bon vieux temps. Passant mon grand bras fin au dessus de ses épaules, je lui fis alors un tout petit bisou sur le front.

« On sait jamais. Ca peut être notre dernière aventure petite sœur. Avant de bouger, on attend John. Je veux aussi lui en faire un. Comme ça, pas de jaloux. »


Ma nouvelle liaison avec Nora avait développé mon sens de l’affection. Lui aussi, avait droit à un petit bisou avant que l’enfer ne commence.




John Watson
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________________________________________ 2021-02-04, 16:19

And then there were none
John & les Holmes

Sortant ma paire de lunettes de soleil de son etuis, je les plaçais sur mon nez pour me protéger des rayons du soleil. Rangeant ensuite l'étuis vide dans mon sac, j'observais l'horizon devant moi d'un air pensif, n'écoutant que d'une oreille ce que racontais Sherlock; cette histoire d'invitation sur une île me préoccupais, j'avais comme un mauvais présentiment, ce qui était stupide car tout n'étais pas forcément destiner à mal tourner dès que j'allais quelques part, mais je me méfiais, peut être un peut trop ? Après tout, ce n'était qu'une invitation pour se rendre sur une île, mais rien que le fait que Sherlock soit aussi invité ne me disait rien qui vaille. Je poussais un soupire, si ça se trouve, j'allais simplement passer un peu de temps au soleil, pour revenir à Storybrooke en pleine forme, c'était ce que m'avais ordonner mes collègue au travail quand ils avaient su que je partais au soleil, ils pensaient tous que je travaillais trop et que ce petit séjour me ferais le plus grand bien.

"Je revient." Avais-je dit à Sherlock qui monologuais toujours, j'étais certain qu'il ne m'avait pas entendu, tant pis pour lui. Tournant les talons, je quittais le pont pour m'aventurer dans un coin plus à l'ombre du Ferry, je jetais des regards curieux en direction des autres passagers, offrant un sourire polie à ceux qui croisent mon regard. Des gémissement de douleur un peu plus loin attirèrent mon attention, tout de suite mon instinct de médecin pris le dessus et je m'avançais vers les bruits, découvrant un homme recroqueviller sur lui même dans un coin, le teint très pale et les yeux fermés. Je m'agenouillais près de lui, retirant mon sac de mon épaule pour les placer à mes côtés; détaillant l'homme du regard, je remarquais qu'il se tenait l'estomac.

"Mal de mer ?" Questionnais-je à voix haute, histoire d'attirer son attention, l'homme ouvrit un œil pour me fixer, hochant lentement la tête pour confirmer mes soupçons. "Vous avez déjà pris quelque chose ?"Je ne souhaitais pas lui donner quoi que ce soit s'il avait déjà pris un antihistaminique plus tôt.

"J'ai oublié mes cachets chez moi."Me dit-il, je notais un léger accent dans sa voix, bien que je n'arrivais pas à le placer, j'aurais sûrement dit qu'il venait de quelque part en Europe, mais je pouvais me tromper.

"C'est pas de chance."Répondais-je tout en ouvrant mon sac, fouillant pendant quelques secondes, je finit par extraire ma trousse de toilette, à l'intérieur se trouvait une boîte d'antimiétiques, il était bien trop tard pour prendre quoi que ce soit contre le mal de mer, mais au moins il aurait quelque chose contre la nausée. Je lui tendais le cachet, avant de sortir ma bouteille d'eau."Tenez, ça devrait faire passer votre mal de ventre, si ce n'est pas le cas, vous pouvez toujours venir me voir vu qu'on semble aller dans dans la même direction."D'une main légèrement tremblante, l'homme récupéra le cachet qu'il avala directement, il bu ensuite une grosse gorgée d'eau avant de me tendre la bouteille, je la récupérais, la refermais puis la rangeais dans mon sac.

"Merci beaucoup."Me dit-il en se redressant légèrement, il avait à présent les yeux ouvert et il m'observais curieusement, l'air vaguement amusée."Vous êtes médecin ? ou juste toujours préparer ?"

” Les deux. “ L'informais-je avec un léger sourire."La prochaine fois, essayer de rester actif sur le bateau et de fixer l'horizon."J'espérais surtout que la prochaine fois il n'oublierait pas ses cachets.

"En espérant qu'il n'y est pas de prochaine fois, je déteste les voyages en mer, mais on m'a plus ou moins forcer à venir."Il grimaça légèrement, mais il ne semblait plus se tordre de douleur pour l'instant, le cachet allait sûrement faire son travail dans les minutes qui allaient suivre."Mon rédacteur en chef n'aurais pas spécialement apprécier que je fasse un article sur l'île sans même y avoir mis les pieds."J'étais curieux de savoir quel genre d'article un journaliste pour écrire sur cette île, était-ce la forme de l'île qui intéressait ? Ou tout simplement autre chose ? Mes questions resteraient pour le moment sans réponse car une voix dans le haut parleur annonça que nous étions bientôt arrivés, alors je devrais surement aller retrouver Sherlock. Me redressant sur mes jambes, j'aidais ensuite l'homme à en faire de même."Merci encore, Docteur... ?"

"John Watson."

"Docteur Watson, je suis Gezim Osmani."On se serra la main avant qu'on ne quitte l'endroit où nous étions, je saluais Mr Osmani d'un signe de tête avant de retourner sur le pont pour rejoindre Sherlock, quel ne fut pas ma surprise que de le découvrir en compagnie d'une jeune femme qui m'étais familière.

"Miss Holmes."Disais-je pour la saluer quand je fus arriver à leur hauteur, lui offrant un sourire poli. "Ravi de vous revoir."Je portais mon attention quelque secondes sur Sherlock."Deux Holmes au même endroit, ça promet." J'ajustais la sangle de mon sac à dos que je venais tout juste de remettre sur mon épaule."Et bien, allons-y."Et sans attendre la moindre réponse du frère ou de la sœur, je tournais les talons pour me diriger vers la sortie du bateau, nous venions tout juste d'arriver et le bateau était presque à l'arrêt.

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________________________________________ 2021-02-14, 18:41 « Good and bad are fairytales. »



“En pleine vie, nous
appartenons déjà à la mort !”

☆ ★ ☆

“Toujours dans l’ombre de son frère.”

“L’ombre me sied si bien ; je préfère laisser la lumière aux esprits moins brillants.” avais-je répondu, mutine.

Depuis toujours, Sherlock et moi nous taquinions, parfois de manière plus cruelle que d’autres. Nous ne connaissions pas d’autre façon de dialoguer tous les deux. La majorité du temps, c’était extrêmement divertissant.

Il me demanda si j’avais fait l’étude graphique de la lettre. Je ne me donnai pas la peine de répondre, car ce n’était pas mon domaine de prédilection. En revanche, j’avais usé de mon don de psychométrie afin que les mystères du papier me soient révélés. Je n’avais rien perçu de particulier, ce qui avait attisé ma curiosité : soit il n’y avait rien à trouver, soit l’auteur de la lettre était diablement rusé. Dans les deux cas, l’intérêt était maintenu. J’écoutai l’analyse de Sherlock avec attention, car autant garder toutes ces informations dans un coin de mon esprit.

Son baiser sur le front me surprit. Je fronçai les sourcils tout en le regardant, suspicieuse et intriguée. Que lui arrivait-il ? Depuis quelques temps, son comportement changeait. Se pouvait-il qu’une fille soit derrière tout ceci ? Je n’aurais jamais pensé que l’attitude de Sherlock Holmes changerait au contact de la gent féminine. Il s’agissait sans aucun doute d’une femme très spéciale au charme redoutable. Il me tardait d’en apprendre davantage à ce sujet. J'étais de nature patiente. Tôt ou tard, le détective de génie commettrait une faute très subtile par laquelle je pourrais m’immiscer, et je découvrirai le pot aux roses. C’était toujours ainsi que cela se passait.

Ainsi, il pensait que le docteur Watson et moi-même étions à l’origine de l’invitation sur l’île. Ce dernier nous rejoignit et je lui adressai un sourire empreint de sympathie. Nous ne nous étions pas revus depuis l’épisode du poker et du sauvetage des chatons, plusieurs mois plus tôt.

“Docteur Watson, c’est un véritable plaisir de vous revoir.” le saluai-je. “Ces vacances vont nous faire à tous le plus grand bien. Je compte sur vous pour encourager mon frère à faire bronzette. Le pauvre est si pâle... il ressemble à un cachet d’aspirine.”

Par ce biais, John finirait forcément en maillot de bain. Une manière détournée de joindre l’utile à l’agréable.

J’avais décidé de ne pas démentir la théorie de Sherlock. L’idée qu’il pense que John et moi étions les instigateurs de ce voyage m’amusait beaucoup. Et puis... comment résister à l’envie de l’envoyer vers une fausse piste ?

Tandis que nous empruntions la passerelle afin de descendre du bateau, je lançai à Watson :

“J’espère que vous avez votre carnet sur vous. Sherlock tient absolument à ce que vous détailliez ma tenue par écrit. J’ignore pour quelle raison.”

J’offris un regard ingénu au docteur avant de tourner la tête en direction de mon frère.

“Quant à mon trench-coat, rira bien qui rira le dernier.”

Je n’avais pas oublié sa petite pique concernant ma veste. En cas de pluie, je serai la seule à être équipée en conséquence. Malgré le climat de rêve de l’île, nous ne sommes jamais à l’abri d’une intempérie.

Je regardai de nouveau devant moi et manquai de justesse de heurter la personne qui me tournait le dos. La passerelle était bloquée par une femme d’un certain âge qui possédait un charisme indéniable. Elle portait une robe vert sombre qui n’aurait pas été déplacé dans une cérémonie des Oscars et son brushing, malgré les heures de trajet, était impeccable. Elle était en grande discussion avec le steward posté en bas de la passerelle et qui semblait bloquer l’accès. Y avait-il un souci avec son admission au sein de l’île ?

“Je regrette, Lady Grey.”

“Ça n’est pas la seule chose que vous allez regretter, je peux vous le garantir !” répliqua la femme d’un ton acide. “Comment osez-vous me donner des ordres à moi ?”

“Ce sont les instructions que Monsieur Nimel m’ait données.”
bafouilla le steward.

“Et bien vous direz à Monsieur Ninel que Lady Grey n’accepte d’instructions de personne !”
répliqua-t-elle avec hauteur.

Son assistante, une personne aux traits tirés et qui semblait très négligée en comparaison, intervint d’un ton prudent :

“Peut-être pouvez-vous faire une petite concession, Madame la comtesse. Il s’agit seulement de laisser votre téléphone dans la corbeille.”

Par-dessus l’épaule de Lady Grey, je m’aperçus effectivement que le steward tenait une petite corbeille dans ses mains, dans laquelle reposaient déjà plusieurs téléphones. Lady Grey dévisagea son assistante comme si elle était devenue folle.

“Venez-vous vraiment de soutenir cet avorton ?”

Je réprimai un petit soupir. La moindre des politesses aurait été de nous laisser passer, mais je n’avais pas envie que cette “Lady” nous importune à notre tour. Aussi, je décidai de traiter le problème autrement. Je tapotai son épaule et lorsqu’elle pivota vers nous, m’offrant un regard outré, je lançai sans préambule :

“Chère Lady Grey, c’est un véritable honneur de vous rencontrer. Je m’appelle Eurus Holmes et voici mon frère, Sherlock, et son médecin personnel, le docteur John Watson. Je n’ai pu m’empêcher d’écouter et je me demande une chose : où est passé votre goût de l’aventure ? Vous êtes la Comtesse du Devon, la Tornade des Cornouailles. Pour vous, qu’est-ce que c’est de couper votre téléphone quelques jours ?”

Lady Grey posa sur moi un regard perçant qui s’adoucit de seconde en seconde, visiblement charmée par mon petit monologue. Leçon élémentaire : quand on se trouve face à une louve, on l’apaise avec des mots agréables à l’oreille. Cependant, elle répliqua d’un ton un peu sec :

“J’ai des impératifs et des obligations importantes. Je ne peux pas me couper du monde ne serait-ce que l’espace de vingt-quatre heures !”

“Dans ce cas, pourquoi être venue sur une île déserte ? Et puis, vous n’êtes pas coupée du monde, vous avez votre assistante.” dis-je tout en désignant avec un sourire la femme à ses côtés.

“Justement, à ce propos... Monsieur Ninel refuse que ceux n’ayant reçu aucune lettre de sa part pose le pied sur l’île.” intervint le steward.

“Cette fois, c’en est trop !”
explosa Lady Grey en empoignant sa jupe ressemblant à une cascade d’émeraude liquide.

Elle s’apprêtait à faire demi-tour mais bloquée par nous trois, elle ne fit pas un pas de plus. J’en profitai pour proposer :

“Mon frère Sherlock Holmes sera votre assistant durant le séjour. Il est extrêmement compétent et dévoué.”

“Sherlock Holmes ? Laissez-moi rire !”

“Il s’appelle vraiment ainsi. C’est un homonyme.”

“Et le docteur Watson.” souligna pensivement son assistante dans un murmure.

“Vous êtes des comédiens employés par Monsieur Ninel afin d’animer les soirées ?” demanda Lady Grey, suspicieuse. “Je déteste les acteurs.”

Je n’avais pas envie de lui répondre. Qu’elle pense ce qu’elle veut ! Profitant qu’elle ait pivoté, je passai près d’elle et déposai mon téléphone dans la corbeille. J’adressai un sourire au steward avant de me tourner vers la Lady.

“Au plaisir de vous revoir, chère Comtesse !”
lançai-je avec une petite révérence.

Après quoi, je passai mon bras autour de celui de Sherlock afin de l’entraîner sur la plage de l’île.

“Eh vous là ! Pas si vite ! Allez chercher mes affaires ! Et plus vite que ça !”
fit Lady Grey à Sherlock.

D’un geste théâtral, elle désigna une dizaine de bagages de couleur assortie et de différentes tailles, posés sur le sable. J’adressai un sourire mutin à Watson. Tout ceci promettait d’être très divertissant.

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________________________________________ 2021-02-15, 14:31


         
Et s'il ne devait en rester que dix?
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”






Je me contentais d’observer les faits et gestes de ma sœur. Tout en soupirant intérieurement. Je détestais quand on donnait nos véritables identités. Pour le commun des mortels, Sherlock Holmes était devenu une légende, et je détestais ça. On me demandait toujours de résoudre des énigmes stupides et très facilement résolvables. Je devenais en quelque sorte une bête de foire, et je détestais ça. Eurus l’avait-elle ait consciemment ? Je soupirai. Mes narines se dilatèrent très légèrement, comme à chaque fois que j’étais contrarié.

« Tu me le paieras. Cher. »


Je ne rajoutais rien. Déposant dans la corbeille deux téléphones. Avec un léger soupire, je mis la main dans la poche intérieure de ma veste. Devais-je vraiment me débarrasser du bipeur qui me liait à Elliot ? Si nous étions dans la mouise, ca aurait pu être extrêmement pratique. Avec un long soupire, je le déposais finalement dans la corbeille avec les autres téléphones, et je finis par dire au Steward.

« Je vous déconseille fortement d’appuyer dessus. »


Me dirigeant vers la plage, je resserrai le bras d’Eurus autour du miens, ne me retournant pas quand Lady Grey m’appela. S’il y avait bien quelque chose que je détestais au plus au point… C’était obéir aux ordres. Surtout quand ils étaient futiles comme de porter des bagages. Finalement, je vis que des gens s’en chargèrent rapidement. Sans plus attendre, j’attendis également John. Je voulais qu’on marche tous les trois.

« On ne se sépare pas. Et je suis le chef de ce groupe. Il faut un chef. J’ai toujours été un excellent chef. »


Je hochais la tête pour affirmer mes propos. L’oeuvre de laquelle je venais s’appelait Sherlock Holmes. Pas Eurus Holmes, et encore moins John Watson. C’était donc tout naturel que je sois le héros et le chef de cette aventure. On m’avait traîné un peu dans la boue, me comparant à un vulgaire serviteur. Ca commençait très mal.
Marchant sur la plage, je regardais de temps en temps la mer. Elle m’avait toujours fasciné. A notre gauche, une immense villa, ainsi que plusieurs meubles et objets voués à se détendre. D’un coup œil rapide, je pus identifier le lieu de vie principal, les dortoirs et toutes les pièces potentielles que pouvaient cacher cette endroit.

« Intéressant... »


Je m’arrêtais. Levant deux doigt, je mesurais ainsi les différentes pièces que pouvaient avoir la villa. Les deux doigts toujours levé, je continuais d’avancé. On aurait dit un vieil architecte fou de l’antiquité, tellement cet instrument de mesure semblait banal.
Nous arrivâmes ensuite sur une petite passerelle de bois. Au centre, une immense terrasse avec plusieurs tables et un bar étaient disposés. Un homme, en tablier de cuisine nous y attendait, les yeux plissés. Tout le monde finit par nous rejoindre. Je mis les mains dans mon dos, assez attentif.

« Bienvenido à la Villa compagneros. Jé suis Alderaan De Castille. Cuisinier en chef. Jé vous attendais pour vous faire la présentation des locaux, notre hôte étant légèrement indisposé et malade... »


Mais je n’écoutais pas la suite du discours. Distrait, je tendais une oreille, mais mon regard se portait sur les gens qui s’étaient rassemblés. Ils avaient tous cette même lueur dans le regard. Une lueur que je connaissais bien. Finalement, je repris l’écoute du discours d’introduction.

« Le propriétaire décline toutes responsabilités pour ce qui est des piqûres de méduses. Jé tiens à vous rappeler également que ma cuisine est sans conteste la meilleure du pays. Il faudra y faire honneur. »


J’haussais les sourcils. Il n’avait vraiment rien dit de plus intéressant ? Passant un regard rapide sur lui, j’observais son hâchoire tranchant suspendu à côté de son tablier. Il le soutenait en jouant avec le manche tout en parlant.

« Voilà. Si vous avez des questions, c’est le moment. Sinon, vous pouvez découvrir vos chambres. Nous vous avons regrouper par affinité logique. Bueno séjour à vous compagneros ! »


Sans plus attendre, je me dirigerais vers le panneau qu’il venait d’apporter. Toutes les chambres étaient numérotés, avec notre nom juste en dessous. Je haussais les sourcils, mon sac à dos en bandoulière.

« Nous sommes tous les trois. Rien d’étonnant. »


Sans rien dire, je me dirigeais vers la chambre numéro 3 que nous nous avions attribué. Il était proche de la plage, et aussi du bâtiment principal. J’y rentrai en premier. Mon premier réflexe fut de poser le sac sur un des lits, et de commencer à passer mes mains derrière et sous les différents meubles à la recherche de micros éventuels.

« On va bien s’amuser. Comme dans un camp de vacances ! Tu te rappelles quand Papa et Maman nous y laissais ? Quel moment agréable et quel doux souvenir ! »


Ce n’était ni agréable, ni un doux souvenir. Pendant les camps de vacances, je passais mon temps à me faire frapper et martyriser par des brutes épaisses. Cherchant toujours un micro, n’en trouvant pas, je mis quand même mon index sur les lèvres pour leur faire signe que je n’étais pas encore sûr à 100 % de ne pas être écouté.

« Bien. Je prends le grand lit avec John. Eurus, tu prends le petit lit. Et oublie ça. Tout de suite. »


Je voyais dans son regard qu’elle avait pour idée de dormir dans le grand lit avec John. Ca c’était hors de question. D’ailleurs, j’allais me mettre entre eux. Comme ça j’étais sur qu’ils ne se rejoindraient pas la nuit. Je ne supportais pas qu’ils se passent quelque chose entre ces deux là. Je détestais quand mes relations se mélangeaient.




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________________________________________ 2021-03-05, 16:44

And then there were none
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"Je n'ai aucun carnet sur moi." Pourquoi en aurais-je eu besoin ? Lorsque que j'avais reçus cette invitation, il n'y avait eu aucune mention de Sherlock à l'intérieur, ni d'une quelconque enquête à résoudre, donc je n'avais mis aucun carnet à l'intérieur de mon sac quand je l'avais fait la veille de mon départ pour cette île déserte; de plus, je n'étais plus l'assistant de son frère, ainsi je n'avais plus besoin de le suivre à la trace pour noter chaque détails pour un éventuelle poste sur mon blog. Je m'arrêtais en chemin quand nous arrivâmes près du stewart, sortant mon téléphone de ma poche, je n'attendais aucun appelle en particulier, donc je n'en n'avais pas vraiment besoin, même Mrs Hudson savait qu'en cas d'urgence, je ne serais probablement pas joignable.

"Tenez."Je déposais mon téléphone dans la corbeille avec un sourire compatissant pour le stewart, le pauvre allait sûrement devoir se charger des bagages de la comtesse et je lui souhaite bien du courage. Je poursuivis ma route en direction de la villa, rejoignant les Holmes, Sherlock se désigna directement comme étant le chef de ce petit trio, ce qui me fit rouler des yeux, nous n'avions en aucun cas besoin d'un chef et il était hors de question que je suive ses ordres, cette époque était derrière nous. Mon attention fut attiré par notre arrivé à la terrasse de la villa où un homme nous attendait, il se présenta comme étant le cuisinier et se lança ensuite dans un discours que j'écoutais avec attention tout en laissant mon regard se balader pour observer les alentours, nous allions être bien logé pendant ce court séjour sur cette île. Mon intérêt fut piquer quand le cuisinier mentionna que notre hôte était malade, j'espérais que ce n'était rien de grave; de toute façon, j'étais certain que si il y avait une urgence, on me demanderais surement de l'aide, sauf si il y avait déjà un autre médecin sur place avec le matérielle nécessaire. Le discours toucha ensuite à sa fin, avec la remise des clés pour les chambres, mon nom se trouvait en dessous de celui de Sherlock et Eurus, ce qui signifiait que nous étions tous les trois dans la même chambre, tout mes espoirs de pouvoir être seul le soir avait été réduit à néant en quelques instants, surtout que la villa était assez grande alors je ne comprenais pas pourquoi nous devions partager.

Une fois à l'intérieur, mon expression s'endurcit légèrement en écoutant Sherlock prendre les commandes et en désignant qui allait dormir avec qui, mais je ne protestais pas, Eurus pouvais dormir seul dans l'autre lit, c'était la chose polie à faire. Je me dirigeais donc vers le meuble à plusieurs tiroir, j'ouvrais le premier pour y déposer rapidement et avec une précision quasi militaire toute mes affaires, une fois fait, je fermais le tiroir avant de m'avancer vers la porte pour y trouver une salle de bain assez spacieuse, je déposais donc ma trousse de toilette avant de sortir, fermant la porte derrière moi. Bien, j'étais à présent libre de faire ce que je souhaitais, j'attrapais donc mon livre de poche qui se trouvait encore dans mon sac, avant d'ouvrir la porte qui menait à la plage, prenant place sur l'une des chaises qui était présente, j'avais bien envie d'aller me baigner, mais peut être que j'irais un peu plus tard.

Je retrouvais ma page et me laissais entraîner dans l'histoire de George Smiley, officier de renseignement pour le MI6 dans les années 70."¡Ni siquiera hay conexión a Internet! ¡Mierda!"Je levais les yeux de mon livre, mon regard tombant sur une femme qui passait par là, une expression de furie sur le visage tandis qu'elle marchait rapidement le long de la villa, elle se stoppa quelque instant pour regarder la tablette électronique qu'elle avait en main, ça ne devais toujours pas fonctionner vu qu'elle poussa un soupire agacée; son regard quitta la tablette pour regarder les alentours, remarquant qu'elle n'étais pas vraiment seul quand nos regard se croisèrent, son expression agacée laissa place à de l'embarrassement.

"Pas d'internet hein ?"Demandais-je, je n'étais pas du tout fluent en espagnol, mais j'avais compris quel était le problème.

"Non, j'aurais du m'en douter, après tout on est sur une île déserte."Me répondit-elle tout en dégageant des mèches qui se trouvait devant son visage à cause du vent, elle me jeta un dernier regard comme pour me saluer avant qu'elle ne fasse demi tour, je l'observais s'éloigner quelques instant avant de me replonger dans mon livre.
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¡Ni siquiera hay conexión a Internet! ¡Mierda! = Il n'y a même pas de connexion Internet! Merde!


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"Ce nouveau design, c'est juste pour moi ?"

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"Ne faites pas comme si vous n'aviez pas envie de regarder..."

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________________________________________ 2021-03-10, 18:39 « Good and bad are fairytales. »



“En pleine vie, nous
appartenons déjà à la mort !”

☆ ★ ☆

J’observai Sherlock sécuriser les lieux tout en vérifiant les potentiels micros placés sous les meubles. Il était si paranoïaque... Ne pouvait-il pas se détendre l’espace de quelques instants ? Pour ma part, je préférais me laisser porter. Si danger il y avait, on le repèrerait suffisamment vite. Inutile de prendre les devants. Mieux valait garder l’esprit alerte tout en savourant le séjour.

“Je prends le grand lit avec John. Eurus, tu prends le petit lit. Et oublie ça. Tout de suite.”

“Loin de moi l’idée de m’immiscer dans votre couple.” répliquai-je, narquoise.

Il pensait bien me connaître, mais jamais je n’aurais effectué une approche aussi frontale avec le beau Docteur. Il était toujours en deuil et je respectais cela.

Je me doutais que nous partagions la même pensée concernant cette chambre : la villa était immense, pourtant on nous avait placés par “affinité logique”, comme l’avait souligné le chef cuisinier. D’ailleurs, il était tout aussi étrange d’être accueilli par ce dernier. N’était-ce pas normalement le travail des domestiques, ou tout du moins du majordome ? Quelque chose clochait, c’était évident. Pour l’instant, c’était plus intriguant qu’inquiétant. J’avais hâte d’en découvrir davantage mais sans pour autant me lancer tête baissée dans une enquête. Je laissai le soin à mon frère de dégrossir le travail. Il faisait cela si bien...

A la place, je sortis mes affaires de la valise pour les disposer dans la penderie ainsi que sur une étagère de l’armoire. J’avais emporté peu de choses, mais j’avais tenu à prendre une robe de soirée car me rendant sur une île privée d’une star du cinéma, je me doutais qu’il faudrait être sur son trente et un tôt ou tard.

“Je te laisse le reste de l’armoire pour tes petites affaires.”
dis-je à Sherlock comme si je faisais allusion à de la lingerie.

Le docteur Watson s’était vite installé et était tout aussi vite sorti de la chambre, un livre en main. Direction la plage, visible depuis la porte fenêtre de notre chambre. Il avait bien raison. C’était exactement ce que j’avais en tête pour débuter le séjour.

“Déride-toi un peu.” conseillai-je à mon frère. “Tu es tendu comme du fil dentaire. Décompresse ! Nous sommes dans un endroit de rêve !”

Je lui lançai un regard insistant. J’étais persuadée qu’il allait passer son temps à chercher le moindre indice expliquant les incohérences de notre arrivée et à passer tout le monde au crible. Un petit soupir lassé m’échappa.

“Tu pourrais être tout ce que tu veux. Si seulement tu te laissais vivre un peu...”

Je fermai ma valise et la rangeai dans un coin de la chambre afin qu’elle n’encombre pas.

“En tous cas, moi, je vais en profiter !”

Avec un sourire malicieux, j’attrapai un maillot de bain noir deux pièces et me rendis dans la salle de bains jouxtant la chambre. Je me changeai, passai un paréo noir et blanc autour de mes hanches puis traversai de nouveau la chambre d’une démarche nonchalante. En chemin, j’attrapai la crème solaire. Je me rendis ensuite sur la plage et pris place sur la chaise longue à côté de celle de John. Là, je lui adressai un sourire plein de gentillesse. Il avait l’air si doux et discret. Mon mauvais côté avait diablement envie de le déranger.

“Est-ce que vous auriez un autre livre, à tout hasard ? J’ai oublié le mien.” dis-je d’un ton embêté.

A cet instant, une jeune femme brune passa près de nous en grommelant quelque chose en espagnol. Je haussai les sourcils. Apparemment, John semblait avoir fait connaissance avec elle car il ne parut pas surpris.

“Les invités sont plutôt étranges.” lui glissai-je d’une voix entendue. “Enfin, je dis ça, mais nous ne devons pas avoir l’air spécialement plus ‘normaux’, tous les trois.”

Je lui lançai un sourire complice, faisant surtout allusion à Sherlock et ses excentricités.

“Je suis sûre que nous allons retrouver la chambre dans un triste état.” soupirai-je, assise au bord de la chaise longue, observant les ongles de mes orteils vernis de rouge. “Mon frère est sûrement en train de la passer au peigne fin.”

Je soupirai, pensive, tandis qu’un homme s’avançait vers nous d’un pas raide.

“Bonsoir...” déclara-t-il d’un ton lugubre. “Je m’appelle Jonas Jonesboro. Je suis le majordome de cette maison.”

Ah, enfin nous faisions connaissance avec le majordome ! J’ouvris la bouche pour me présenter à mon tour mais il me devança :

“Le dîner sera servi à 19H très précises. Ne soyez pas en retard.”

Après quoi, il pivota sur ses chaussures vernies et s’éloigna d’un pas tout aussi mécanique. A aucun moment son visage ne s’était mu en une expression sympathique.

“Eh bien, quel accueil !”
commentai-je.

Du coin de l’oeil, je remarquai que Sherlock venait de nous rejoindre. Dans le seul but de le contrarier, je tournai la tête vers John et demandai :

“Pouvez-vous appliquer de la crème sur mon dos, s’il vous plaît ?”

Je lui tendis le tube de crème solaire avec un sourire ingénu.

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________________________________________ 2021-03-12, 16:31


         
Et s'il ne devait en rester que dix?
“On est une famille. J'adore la famille! C'est super important.”







J’avais terminé mon inspection minutieuse de la chambre. Rien n’était suspect, et c’était ça, justement le plus suspect. J’étais resté un long moment, assis sur le lit, sans bouger, et à réfléchir. Comme à mon habitude. Observant chaque détail de la pièce, j’avais même étudier avec soin la mise en place de la poussière de cette salle. Tout avait été fait de manière scrupuleusement stricte. Comme si aucune traces ou aucuns indices ne devaient être laissé sur place. Sourcils froncés, je ne pus en faire qu’une seule déduction, qui était certes très imbue de ma personne, mais cependant pas si idiote que ça. Les hôtes savaient exactement qui nous étions, Eurus et moi.
Sans un mot, je sortis de la chambre, pour me diriger à mon tour vers la plage. D’un air faussement distrait, j’observais le majordome sans un mot. Puis, les mains sur les hanches, je le regardais partir. Un dernier regard à la villa. Puis à la mer. Puis à Eurus et son habituelle provocation.

« Au lieu de me provoquer volontairement, tu ferais mieux de m’aider à réfléchir. »


J’avais mis des lunettes sur mes yeux. Mais on voyait que mon regard était assez lourd. J’étais dans une situation assez particulière. Je n’avais jamais particulièrement aimé les fréquentations de ma sœur, pour la simple et bonne raison que j’avais toujours eu peur pour elle. Je m’en étais toujours garder, mais en secret, et à ma manière, je l’avais toujours protéger. Et j’avais fait la même méthode avec John.
Alors les voir, tous les deux en face de moi, ça m’avait embrouillé le cerveau. Et j’avais d’autres préoccupations à penser. Mais, tout de même, le nez pincé j’avais poursuivi :

« Vos peaux anglaises ne vont pas supporter longtemps le soleil. Vous allez bientôt ressembler à des homards. »


J’avais toujours les mains sur les hanches. Je regardais la mer, puis, je me tournais vers eux. Oui, j’étais méfiant. Mais en même temps, il y avait de quoi.

« Ca ne t’étonne pas que nous ayons tous les trois reçus une invitation. Je me demande si Mycroft a également été invité et s’il n’a pas décliner l’offre. On devrait essayer de le contacter. »


Je regardais toujours la mer. Puis ma montre. Il avait dit qu’il fallait être à l’heure, et j’étais quelqu’un qui aimait que les horaires soient toujours respectés. C’était la politesse. Et je savais également que les deux lézards à mes pieds, eux, ne se soucier pas tellement de ce genre de chose.

« Quelque chose cloche. Et c’est pour ça que je suis ici. Plutôt que de laisser votre cerveau se geler, vous feriez mieux de rester vigilant. »


C’était asse acide. Etait-ce dû aux provocations de ma sœur ? Très certainement. Je tournais le dos, les laissant se tartiner à souhaits. Dans un soupire, je me dirigeais d’un pas rapide vers la salle de réception. Elle avait été aménagé en buffet, avec des mets diverses et variés. Les tables avaient été mis à l’extérieur, pour que nous puissions manger dehors. Les mains dans le dos, je m’étais approché du buffet en silence. Enlevant mes lunettes, j’inspectais chaque plats avec précision, essayant d’identifier quelques traces visibles d’éventuelles poisons ou substances. D’ailleurs, je sortie ma petite loupe de poche, téléscopique. Plissant des yeux, je commençais mon inspection sur, justement, un homard bleuté.

« Que pasa amigo ? »


Le cuisinier, vêtu en blanc, avec une machette à la ceinture, s’était approché de moi. Clipsant ma loupe d’un air entendu, mais silencieux, je ne répondis pas à son altercation.

« Vous pensez que c’est empoisonné ? »


Il eut un rictus étrange, son doigt passa sur sa machette bien aiguisé. Je n’étais nullement impressionné.

«L’ astaxanthine et crustacyanine sont deux molécules qui forment un X dans cet espèce de Homard. Lui conférant ainsi sa couleur bleue quand les rayons du soleil sont portés sur lui. La teinte bleu vif de ce homard est une anomalie génétique, car en cuisson, il est censé changé de couleur. Les chances sont de 1 sur 1 millions, à moins qu’une substance supplémentaire ait été ajouté, privant ainsi la séparation des protéines. »


Je le regardais, tout en désignant le homard.

« Il est vivant, cabron. »


En effet, il me désigna une immense marmite, et à y voir de plus prêt, je pus me rendre compte qu’une de ses pinces bougea légèrément.

« Vous n’avez pas peur de nous rendre malade ? Il n’a pas l’air très frais. »


« C’est muy bien quand ils meurent ébouillantés. Autant qu’ils agonisent déjà en amont avant ça... »


Il me regarda, avec un léger sourire sadique. Puis, repassant son pouce sur le doigt de sa machette, il me fit un clin d’oeil, et s’en alla. Dés qu’il fut parti, j’en profitais pour saisir le homard et regarder sous son ventre. Une voix me fit alors sursauter, et le homard s’envola sur la tête de celui qui m’avait adressé la parole.

« Oh. John. Joli couvre chef. »


Lui enlevant le homard, je le remis à sa place. Puis, sans un mot, je lui désignais le cuisinier du doigt.

« Garde le sous observation. Il est suspect. Et pense à faire un shampoing en rentrant. »






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________________________________________ 2021-03-19, 16:36

And then there were none
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“ Pouvez-vous appliquer de la crème sur mon dos, s’il vous plaît ?”

"Pardon ?"Tout mon attention avait été fixer sur le majordome qui voulait nous quitter, du coup, je n'avais pas spécialement écouter ce que m'avais demander la jeune soeur de Sherlock; je tournais la tête dans sa direction, remarquant le tube de crème solaire qui était dans sa main, je pouvais facilement deviner ce qu'elle m'avais demander." Oh! ... bien sur." Déposant mon livre sur le sable, je récupérais le tube de crème solaire, le débouchant, avant de légèrement presser le tube pour en déposer un peu sur ma main libre, mais la voix de Sherlock, dont je n'avais pas remarquer la présence, me fit sursauter et ma main pressa un peu plus fortement sur le tube, du coup, je me retrouvais avec un peu plus de crème solaire que je ne l'aurais voulu. Je fit signe à Eurus de se tourner pour me montrer son dos, prenant soin de fermer le tube et de le poser pas loin, histoire d'éviter un incident.

"J'ai réussi à supporter longtemps le soleil d'Afghanistan, alors ce n'est pas la chaleur d'ici qui va m'insupporter."Répondais-je avec amusement, dans le désert, j'avais dû supporter la chaleur écrasante avec une tenue militaire sur le dos et parfois un casque, alors qu'ici, je ne portais qu'un t-shirt à col V et un short, de plus, j'avais pensée à appliquer de la crème solaire un peu plus tôt dans l'avion et je pouvais toujours en remettre à présent si je le souhaitais. Je fronçais les sourcils en écoutant la suite, la main toujours pleine de crème solaire, avant de lever les yeux au ciel, Sherlock était tellement Sherlock parfois, que même l'idée de se détendre juste un peu ne semblait pas être possible pour lui.

"Vous aussi vous pensez que quelque chose cloche ?"Demandais-je à Eurus une fois que Sherlock fut partie, avant d'enfin lui étaler la crème que j'avais dans la main sur le dos avant de la faire pénétrer."Ou se fait-il simplement des idées ?"Dans mon champs de vision, je remarquais la jeune femme de toute à l'heure se diriger vers la villa, elle semblait avoir profiter un peu de l'Océan et allait surement prendre sa douche avant le repas, elle avait l'air à présent plus détendue, car elle m'adressa un grand sourire quand nos regard se croisèrent un instant, tant mieux pour elle. Une fois terminée mon application, j'observais mon travail rapidement pour voir qu'il n'y avait aucune trace blanche. "J'ai terminé, je vous emprunte la crème, j'ai laissé le mien dans la salle de bain de notre chambre."Rapidement, j'appliquais de la crème sur mes jambes, sur mes bras puis mon visage avant de tout faire pénétrer, une fois satisfait, je fermais de nouveau le tube avant de le rendre à sa propriétaire puis je récupérais mon livre et l'ouvrit sur la page que j'avais marquer un peu plus tôt.

Un peu plus tard, je baissais les yeux sur ma montre pour remarquer qu'il était bientôt l'heure de dîner, fermant mon livre, je me levais de mon siège."On ferait mieux d'y aller."Je devais juste repasser par la chambre pour y déposer mon livre; alors sans perdre un instant, je me dirigeais vers les portes qui menait à l'intérieur de notre chambre, déposais mon livre sur mon côté du lit, puis mes lunette de soleil, avant d'aller chercher où pouvais bien se trouver la salle à manger, Eurus allait surement prendre le temps de se changer alors je ne l'attendais pas. Marchant le long des couloirs, il ne me fallut pas longtemps avant de trouver ma destination, je pouvais déjà entendre la voix de Sherlock venant de l'intérieur, j'entrais donc pour voir le détective non loin du buffet, il avait un homard vivant dans la main.

"Tu compte le manger comme ça ?"Apparemment le détective ne m'avait pas entendue arriver vu qu'il sursauta en m'entendant, le homard pris son envole dans ma direction pour atterrir sur le sommet de mon crâne, par chance, il fut rapidement enlevé avant qu'il ne puisse se servir de ses pinces sur mes oreilles.

"Tout le monde n'est pas suspect de quelque chose."Répondais-je avec une pointe d'exaspération dans la voix, mais je me promettais de garder un œil sur le cuisinier quand même, juste au cas où, comme ça si rien ne passait, peut-être que Sherlock pourrait enfin se détendre un peu. Du bruit venant de derrière nous attira mon attention, les autres invités nous rejoignent à leur tour, tous n'étaient pas encore présent, mais je remarquais que Mr Osmani était présent, je lui adressais un sourire qu'il me rendit.

"Vous allez mieux ?"

"Oui, le cachet à fait passer mon mal de ventre et j'ai eu le temps de faire une sieste."Me dit-il, s'arrêtant à ma hauteur.."Merci encore."

"Pas la peine de me remercier, c'est tout à fait normal."

"Doit-on ce servir maintenant vous croyez ? J'ai une faim de loup."Il questionna un peu plus discrètement et j'haussais les épaules, je ne savais pas si le cuisinier allait de nouveau nous faire un discours où si cette fois-ci ce serait le majordome.

"Je pense qu'on peut commencer à se servir, au pire, on attendra que tout le monde soit présent pour commencer à manger."Il hocha la tête avant d'attraper une assiette qui se trouvait au dessus de la pile, attrapant ensuite divers mets qui se trouvait sur la table, j'en fit de même avant d'ensuite aller m'assoir à table, ne touchant à rien pour le moment.


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________________________________________ 2021-04-01, 11:58 « Good and bad are fairytales. »



“En pleine vie, nous
appartenons déjà à la mort !”

☆ ★ ☆

Je n’avais pas répondu de suite à la question de Watson, encore moins aux remarques désobligeantes de mon frère. J’avais l’habitude qu’il se comporte ainsi afin d’attirer l’attention. J’attendis qu’il se soit éloigné pour me pencher vers le docteur et dire à voix basse :

“Mon frère a des idées bien arrêtées sur absolument tout. C’est un avantage pour résoudre les mystères, mais un inconvénient quand il se heurte à la normalité. Cette île, cette villa... Tout est savamment étudié pour que rien n’attire l’œil du brillant Sherlock Holmes.”

Je laissai passer quelques secondes avant d’ajouter dans le creux de son oreille :

“C’est précisément là que quelque chose cloche.”

M’écartant de lui, j’esquissai un sourire énigmatique. J’avais décidé de ne pas m’agiter en tous sens afin de découvrir de quoi il retournait. Je préférais jouer la carte de l’indifférence. De cette manière, celui qui était derrière tout ça se méfierait moins et commettrait une faute, tôt ou tard.

“Restez naturel, docteur Watson.” recommandai-je à voix basse. “C’est le meilleur moyen de mettre le doigt sur un détail essentiel.”

L’heure du repas approchant, nous quittâmes la plage pour retourner dans notre chambre.

“Je me demande où Sherlock est parti jouer, songeai-je à haute voix. Oh, nous allons sûrement le retrouver au dîner.”

J’adressai un sourire complice à John puis décidai de revêtir ma jolie robe verte. Elle n’avait pas trop souffert du trajet dans la valise, sans doute en raison de la soie d’excellente qualité. Elle glissait sous mes doigts tandis que je l’enfilais. Peut-être serait-ce trop habillé pour un simple dîner ? L’élégance n’est jamais de mauvais goût, après tout. La salle de bains disposant d’un lisseur, je l’utilisai afin de faire un brushing rapide. Le reflet que me renvoya la psyché me convenait parfaitement. J’habillai mes lèvres d’un rouge discret et me rendis jusqu’à la salle à manger.

Watson discutait avec un homme qui avait l’allure -ainsi que les yeux perçants- du journaliste. Il promena un regard sur moi et je lui adressai un fugace sourire avant de poursuivre ma route jusqu’à Sherlock. Ce dernier observait le cuisinier d’un œil circonspect.

“Crains-tu qu’il ait versé du cyanure dans les plats ?”

J’émis un petit rire grinçant avant d’attraper un toast couvert de caviar pour mordre dedans. Je pris le temps d’avaler puis repris :

“A mon avis, notre hôte est beaucoup plus subtil.”

Je faisais allusion à Armand, le propriétaire de l’île, qui se faisait particulièrement désirer.

“N’as-tu pas l’impression d’être au cœur d’une ingénieuse mise en scène ? Les pions sont en place.
(Je désignai du menton les invités rassemblés près du buffet) La partie va bientôt débuter.”

Je ne croyais pas si bien dire...

Avec insouciance, je continuai de picorer quelques toasts. J’avais toujours eu un appétit d’oiseau. La seule personne avec qui j’avais (presque) mangé une part entière de cheesecake s’appelait Hypérion. Il faut croire qu'en plaisante compagnie, l’appétit va crescendo. Je me figurais l’arrivée d’Armand grandiose et démesurée, à l’image d’un personnage de cinéma. Allait-il survenir en haut des marches du grand escalier au son d’une musique digne d’une remise des Oscars ? Ou allait-il nous laisser patienter encore ?

Il y eut bel et bien une musique. Quelques notes annonçant les premières mesures de la Marche Funèbre de Chopin. Les invités se renvoyèrent un regard, surpris par ce choix de musique d’ambiance. Puis, une voix off s’éleva dans la salle de réception, impersonnelle :

“Le moment est venu de méditer vos péchés. La roue du destin tourne... Justice est déjà rendue à certains d’entre vous. Dévorés par le remord, vous tomberez. Un par un, vous tomberez.”

Ce fut tout. Je lançai un regard éloquent à Sherlock. Enfin, un peu d’action ! J’étais persuadée qu’il frémissait d’excitation. Ses yeux calculaient déjà des probabilités inaccessibles depuis son palais mental. Je me détournai de lui pour prendre une coupe de champagne, nullement anxieuse. En revanche, un vent d’angoisse circulait parmi certains invités qui observaient le plafond et les murs avec appréhension, comme si le Jugement Divin allait tomber sur eux tel un couperet. Les gens sont si impressionnables...

“Cette plaisanterie est tout sauf drôle !” s’insurgea la Comtesse du Devon. “Je demanderai un remboursement intégral à mon retour !”

“Vous n’avez rien payé. C’était une invitation.” souligna un autre convive.

Elle lui renvoya un regard outré avant de se détourner.

“Je pars ! S’il s’agit d’une sorte d’escape game, très peu pour moi !”

Empoignant ses jupes, elle quitta la salle de réception avec un panache discutable. C’est alors qu’un carton, semblable à celui que l’on trouve sur les tables pour signaler la place que l’on doit occuper, attira mon attention entre plusieurs plats disposés sur le buffet. Il portait mon nom. A l’instant où je le saisis entre mes doigts, la voix off s’éleva de nouveau, énonçant l’entièreté de ce qui était écrit et que je venais seulement de voir :

“Annabel Wallis, 12 ans.
Tuée par Eurus Holmes le 2 Avril 1996.”

L’écriture était droite, nette et élégante. Semblable à celle de l’invitation. Je tressaillis. Mes yeux fixèrent sans ciller le petit rectangle cartonné. Une sueur froide glissa le long de mon dos. Je rassemblai tout mon talent pour me composer un visage indifférent, tandis que je sentais les regards des convives peser sur moi. Un silence de mort s’installa.

Ce douloureux souvenir venait de me sauter au visage avec la vivacité d’un chat sauvage. Annabel... Je ne l’avais jamais oubliée. Mais j’étais innocente ! Son père l’avait étranglée. La police avait trouvé des preuves. Comment aurais-je pu être responsable ? Je déglutis. Un voile noir s’abattit brièvement devant mes yeux. Le doute –sentiment rarement exprimé par une Holmes- s’immisça dans mon esprit.

“La roue du destin tourne.” reprit la voix off, presque lugubre. “Justice sera rendue.”

Je vidai ma coupe de champagne d’une traite tout en jouant à passer la carte entre mes doigts manucurés. Afin de garder contenance, je déclarai à l’adresse de Sherlock et du beau docteur :

“Voilà un sens de l’humour fort particulier...”

Pensive, j’observai le rectangle cartonné avant de le glisser dans mon décolleté.

“J’ai comme l’impression que notre hôte nous ait propulsés dans le remake d’un roman d’Agatha Christie. Tu aurais dû lire cette auteure, mon frère. Ne jamais juger un livre à sa couverture.”

Puis, me tournant vers John, j’ajoutai :

“Les soldats que vous avez tués vous ont sûrement valu un aller simple pour cette île, docteur Watson.”

Je lui adressai un regard navré. Il ne méritait pas un tel sort. Puis, je tournai la tête vers Sherlock. Quel crime ignoble avait-il commis pour gagner son billet sur l’île du Crâne ? Nul doute que notre hôte avait orchestré chaque rebondissement à la perfection...

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