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 La clé de Dema (Icare et Cilas)

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Cilas Northman
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Cilas Northman

|  Crédits : Moi (Dydy)
|  Avatar : Evan Peters

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|  Conte : La Légende de Zelda - Entre Breath Of The Wilde, The Adventure of Link et A Link to the Past
|  Dans le monde des contes, je suis : Le Prince perdu d'Hyrule, premier héritier du trône

La clé de Dema (Icare et Cilas) Minacilasbadge

|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington

|  Statut Social : Célibataire

| Cadavres : 358



La clé de Dema (Icare et Cilas) _



________________________________________ 2022-02-15, 00:10

La clé de Dema
- Vankert Asylum, Dema -

Le docteur regarda la directrice d'un air si froid que Cilas aurait juré avoir ressenti un frisson alors que la température baissait d'un coup. L'aiguille était longue, terriblement longue, le petit marteau destiné à l'enfoncer dans son oeil n'était guère rassurant. La professeur avait bien l'air de ne pas aimer tout cela non plus, mais elle restait au fond de la pièce, dérangée mais impassible, elle ne ferait rien pour l'arrêter. Cilas, lui, habillé de la version "sexy" d'un uniforme militaire, était attaché solidement à un vieux lit médical. Vieux lit qui concordait à l'époque suggérée par le reste du cabinet décoré d'affiches aux méthodes scientifiques dites révolutionnaires mais très louche, mais aussi par les tenues et tout le scénario de l'histoire qu'ils avaient montré jusqu'ici.

Bien sûr que ce sera douloureux, Sweet Pea, expliqua le docteur d'un ton égal à la froideur de ses expressions, en utilisant le surnom qu'avait Cilas dans cet établissement. Tu ne connaitras jamais plus grande douleur, mais tout s'éteindra pour toi très vite. La mémoire quittera ton esprit, et ton corps ne répondra plus à aucune de tes douleurs. Un corps totalement disposé à l'ordre, sussura-t-il à la fin avec une cruauté accrue.

La professeur fit mine de s'éclaircir la gorge, pour inviter le docteur à poursuivre. Celui-ci ne parla donc pas davantage, et s'approcha de la tête de Cilas en lui faisant un clin d'oeil. "Sweet Pea" resta impassible, la machoire serrée. Le docteur leva alors l'aiguille, et la dirigea doucement vers l'oeil de son patient, à deux pas de reproduire le schéma de son affiche : une aiguille qui piquait le cerveau en passant par l'oeil.

Mais avant d'atteindre l'oeil, Cilas craqua. Ca suffit ! S'écria-t-il, énervé. L'acteur du docteur soupira et se recula alors que la professeure croisa les bras, éternellement insatisfaite. Détachez moi, dêpechez vous ! Railla Cilas, à bout, alors que l'acteur à ses côtés, et d'autres comédiens qui arrivaient sur scène venaient le libérer des liens de son lit. Il se releva pour face face à la professeure qui arrivait à lui.

Un problème, Sweet Pea ? Demanda le directeur devant la scène du faux cabinet medical, sur un ton faussement poli qui cachait tout son agacement.

La professeure leva une main vers lui, indiquant qu'elle allait arranger la situation. Il était évident pour tout le monde qu'elle espérer régler le problème de son élève avant que le directeur s'énerve, connu pour des colères dangereuses.

Que se passe-t-il, Sweet Pea ? Demanda-t-elle avec un fort accent russe.

C'est quoi ce scénario à la con ? On danse pour toutes les femmes influentes de Dema. On satisfait leurs fantasmes, parfois on termine la choré en privé avec elles, je conçois, c'est votre business, on s'y applique sans rechigner. Mais c'est quoi cette merde là ? Lâcha-t-il sans retenue en pointant le décor du doigt. Y a quoi d'excitant là dedans ? Comptez pas sur moi pour faire ça le jour de la représenation.

Sweet Pea... commença le directeur alors que le ton commençait à monter, toutefois interrompu par la professeur qui n'avait pas abandonné.

Calme toi, mon chou. On a encore le temps d'y réfléchir. Tu danseras comme prévu, tout sera parfait.

Si vous voulez que ça soit parfait, laissez moi danser comme JE sais danser.

Une femme arrêta l'échange en entrant dans la pièce. Elle avait la peau dorée, vêtue d'une longue robe rouge d'hiver dont la traîne la précédait de plusieurs mètres. Une Bishop, entendait on murmurer dans la salle de théâtre comme pour prévenir.

Le directeur se tourna vers Sweet Pea et le pointa du doigt avant que cette "Bishop" n'approche. Il y a intérêt à ce que ça soit parfait, Sweet Pea. Les Bishop seront plus cruelles que moi.

Sur ce, il se tourna vers son invitée d'honneur, ce qui fut l'ordre silencieux mais très clair aux élèves et à leur professeur de quitter la pièce.

- Clancy Jailhouse, Dema -

Icare ouvrit son dossier, et fit signe à l'agent de police qui surveillait le bureau pour lui indiquer qu'elle pouvait faire entrer son patient. Un homme d'environ 25 ans entra accompagné d'une autre policière qui quitta la pièce après l'avoir débarassé de ses menottes. Il était en tenue jaune de prison, et malgré son âge, il se dégageait de son regard une lueur enfantine dans son innocence et sa triste panique qui peina Icare.

Ce dernier l'invita à s'asseoir. Winter Achille Mercury, commença à lire Icare sur son dossier avant de reporter son regard vers son patient. Je suis le docteur Icare Bishop, de premier nom Skellington. Je suis ton psychologue pour ton évaluation afin de déterminer la gravité de tes crimes et où se situe ta responsabilité dans ceux ci. Tu as été déclaré Clancy de niveau 3, et je serai également amené à confirmer ou modifier cette nomination.

Il marqua une pause en voyant l'inquiétude mais surtout la confusion sur le visage de Winter. Icare surprenait généralement : il avait épousé une des neufs Bishop, mais son histoire était différente, puisque son mariage ne lui avait pas été forcé contrairement aux maris de ses huit belles-soeurs. Pourtant, son caractère était bien différent de Junon, sa femme, colérique et tempétueuse. Lui était sage, et n'avait rien de la sévérité des soeurs Bishop. Ainsi, devant la détresse de Winter, qui était généralement plus jeune mentalement que biologiquement, il ne pouvait s'empêcher d'être empathique.

Je lis également que tu souffre d'amnésie Winter. Es tu familier avec les sujets dont je te parle, et les raisons de ta présence ici ? Lui demanda-t-il sur un ton bienveillant et pédagogique.

Winter ne répondit pas, se contentant d'un hochement de tête négatif et timide. Icare comprit que Winter ne connaissait pas - ou plus - le fonctionnement qu'était Dema. Il eut une seconde de curiosité presque inquiet en le regardant quelques moments. Il était évident que des traumatismes avaient effacé sa mémoire, certaines pratiques à Dema rendaient le phénomène possible et plausible. Mais l'espace d'un instant, Icare pensa au Clancy originel. Et si... il venait de l'extérieur ? Icare chassa vite cette reflexion absurde. Il ne trouva également pas nécessaire de le noter : il ne voulait pas partager cette pensée à Sean Shivell, sinon il ne le lacherait pas, ni les Bishop, pour soumettre le pauvre Winter à des expériences horribles qui se rapprochait de la torture.

Je vais tout t'expliquer, le rassura-t-il d'une voix douce, jetant un coup d'oeil furtif à la policière de la prison qui restait impassible. Le monde d'avant a été détruit à cause de sociétés patriarcale qui ont fait sombrer la population globale dans des guerres atroces durant lesquelles les femmes ont beaucoup souffert. L'humanité était au bord de l'extinction, mais les Bishop, une race évoluée de l'espèce humaine, reconnaissable à la peau dorée et à leurs chromosomes exclusivement féminins, se sont battus pour la survie de l'humanité de notre région. Sean Shivell, le roi de ce pays, a accepté de donner son pouvoir aux Bishop afin
d'assurer leur survie. Elles ont isolé Dema, notre contrée, dans une frontière tangible et infranchissable pour sauvegarder l'humanité. Nous en sommes donc les derniers représentants, servant une dictature matriarchale afin de payer les crimes de nos ancêtres. Aujourd'hui, ce sont neuf soeurs Bishop qui gouvernent ensemble, et je suis marié à leur ainée, Junon.


Il marqua alors une pause. Comprends tu mon histoire ?

Winter baissa les yeux vers le dossier qu'Icare essayait tant bien que mal de cacher sous ses mains. Clancy... murmura Winter.

Icare hocha la tête de haut en bas. Oui, c'est comme ça que tu as été déclaré. Sean Shivell, qui n'a plus le pouvoir mais qui en est toujours proche, et qui a d'ailleurs épousé Venus Bishop, a ainsi toujours une place dans la politique de Dema et la sécurité de ses murs. Un jour cependant, un inconnu arriva à Dema. Clancy Niners. Il disait venir de derrière le mur, prétendant que la vie y était abondante, et que le régime des Bishop n'avait plus de légitimité. Il a donc demandé à Sean de sortir avec lui, pour lui montrer. C'était évidemment un piège, et Sean a failli mourir dans le chaos de l'apocalypse. Il est finalement revenu, mais nul ne sait où est Clancy Niners. Ni s'il est actuellement dehors ou dedans, en vie ou vivant. Il laisse derrière lui le grand mystère de la clé de ce mur. Censé être infranchissable, Sean a toujours refusé de dévoiler comment il a pu passer, ni comment se présente la clé dont on ignore la localisation actuellement. Quoiqu'il en soit, depuis ce jour, ceux qui essayent de se rebeller et ouvrir les murs sont appelés Clancy, avec 3 niveaux de danger, le 3ème étant le plus faible. Selon eux, tu n'es donc pas dangereux, Winter, malgré ta tentative de sortie. Tout ira bien pour toi.

C'est faux, murmura Winter, craintif.

Icare fronça les sourcils, ne comprenant pas. Qu'est-ce qui est faux, Winter ?

Moi. Dema. Apocalypse. Tout faux. Sauf toi. Et Cilas Northman.

Icare, inquiet, se redressa, commençant à s'affoler légerement. Cilas Northman est un patient de l'asile de Vankert, pour avoir tué ses parents. Comment le connais-tu ?

Le Vankert Asylum n'était pas un endroit qu'un homme aussi innocent que Winter pouvait connaître : pour le public, c'était un asile pour jeunes criminels séniles. Mais, et Icare faisait parti des rares qui le savaient, il n'en était rien. Les jeunes garçons qui y étaient internés n'avaient généralement pas commis de crime, simplement envoyés par des femmes dans leur entourage pour se débarasser d'eux et souvent profiter de leurs héritages, tandis que l'asile n'était qu'une façade à un cabaret dans lequel ces jeunes hommes dansaient pour les femmes influentes de Dema, parfois même pour les Bishop qui étaient célibataires ou infidèles.

La clé de Dema. Vous pourriez la trouver, chuchota Winter de sorte à ce que la policière n'entende pas.

Icare dut retenir son choc pour ne pas trahir le secret. Qu'est-ce que tu dis ? Demanda-t-il sur le même ton discret. Tu sais où est la clé ?

- Limites de Dema -

Sean Shivell, dans son costume vert et affublé de son sourire cruel, s'approcha du mur. Il ouvrit alors la main, et laissa s'échapper une petite fumée verte qui recouvrit une partie du mur. Il la traversa et sa tenue changea pour un manteau d'hiver et un pantalon plus moderne, alors qu'il arrivait au milieu de sa cave à Storybrooke, dans laquelle Icare et Cilas dormaient, inconscients, les yeux remplis de fumée verte.

Il quitta sa maison, passa devant les annonces de police qui recherchaient activement Icare Skellington et Cilas Northman, sans abandonner son sourire inquiétant. Je suis la clé, abrutis, ricana-t-il, fier de l'illusion dans laquelle il avait piégé ses deux cobayes qui pensaient actuellement vivre des existences alternatives dans un monde fictif, sans un gramme de leur mémoire.
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icare & cilas
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Icare J. Skellington
« Joyeux Noëlloween ! »

Icare J. Skellington

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La clé de Dema (Icare et Cilas) _



________________________________________ 2022-02-15, 12:33 « Joyeux Noëlloween ! »

La clé de Dema
Une semaine plus tard
- Quartier Nord, Storybrooke -

La cave se vit retirée de l'obscurité quand Sean Shivell ouvrit la porte. Il la referma aussitôt mais la lumière s'alluma alors même qu'il n'y avait pas d'interrupteur, simplement parce qu'il était logique qu'elle s'allume.

Muni d'un pot de peinture verte, il s'approcha des tables sur lesquelles les corps endormis de Cilas et Icare reposaient, en gardant le même sourire malsain. Il commença près de Cilas, et commença à le déshabiller alors qu'il se mit à chanter.

Quel être, pourvu d'une seule voix, a d'abord quatre jambes le matin, puis deux jambes le midi, et trois jambes le soir... ?

Cilas à présent torse nu, Shivell se mit à peindre la question qu'il venait de chanter sur la peau de sa victime.

Qu'est-ce qui peut courir, mais pas marcher, a des bouches, mais sans parler, a des bras sans rien attraper, et un lit, mais ne dort jamais ?

Icare à son tour débarassé de son haut eut le même traitement à la peinture avec cette nouvelle question, alors que Shivell commença à enlever ses propres vêtements pour finir, avant de se peindre une dernière question sur sa propre peau.

Qu'est-ce qui est toujours vieux et parfois nouveau, qui n'est jamais vide mais parfois plein mais qui croit et décroit sans jamais changer de taille ?

Il termina sur un rire glaçant et aigu, fou et strident. Il lâcha le peau de peinture qui tomba sur les corps à moitié nu des deux hommes, alors de Sean ouvrit les mains. De la fumée verte s'en échappa pour le recouvrir entièrement avant qu'elle ne soit absorbée par les crânes des deux hommes inconscients.

- Clancy Jailhouse, Dema -

La policière ouvrit la porte de la cellule de Winter, assis sur son lit, les jambes repliées contre lui même. Icare gratifia l'agent d'un simple remerciement de la tête et entra, ses dossiers sous la main, alors qu'elle referma la porte derrière lui.

Le psychologue s'approcha doucement du jeune homme pour s'asseoir à ses côtés en prenant soin de garder une certaine distance.

Montre moi, s'il te plait, lui dit il sur le même ton bienveillant qu'il avait avec lui depuis une semaine, refusant toujours de le brusquer.

Winter leva les yeux vers Icare. Il eut alors un sourire : au fil des jours, Icare était devenu une personne qu'il appréciait. La seule personne qu'il appréciait. Dans le contexte de Dema, surtout dans la prison Clancy, Winter n'avait pas vraiment l'occasion d'apprécier qui que ce soit, et il semblait que le psychoogue était le seul qui se préoccupait de lui.

Winter avait beau déclarer que personne n'existait réellement ici, il avait quand même sa propre sensibilité et ses peurs.

Le garçon ouvrit donc les mains, et une brise se leva dans la pièce, donnant des frissons de surprise à Icare qui se leva d'un coup. De la magie ! Winter, un garçon, doté de pouvoirs comme les siens !

Je... Impossible ! Bredouilla-t-il.

Depuis une semaine, Winter avait de drôle d'histoire : leur réalité était fausse, Dema n'existait pas, et seul Icare, ainsi qu'un des esclaves du cabaret de Vankert, avaient une vraie place dans l'existence. Ainsi, tout y était possible quand on pensait que c'était bien l'inverse dans la dictature des Bishop. Icare voyait là les conséquences d'un système trop sévère sur un garçon trop sensible, mais à présent qu'il voyait du vent sortir littéralement de sa main, sans être un Bishop, sans aucun effort...

Le spectacle ne s'arrêta pas là. Sur les murs, une fresque à la craie jusque là invisible commença à apparaître. Elle représentait les murs infranchissables de Dema, son ciel fermé imposant, entouré d'un monde surprenant. Au lieu de l'apocalypse qu'on connaissait tous, il y avait les silhouettes d'un paysage urbain atypique, à la fois vieux et moderne, aux allures de petite ville et de grande métropole à la fois.

Storybrooke, lu Icare sur le dessin d'un panneau d'entrée de ville. Un nom étrange, qui perturba beaucoup Icare sur l'instant, comme s'il résonnait en lui mais que sa mémoire refusait de mettre le doigt dessus.

Il se tourna vers Winter. Qu'est-ce que tout ça ? Storybrooke ?

Le vrai monde, murmura Winter. Ton vrai monde, renchérit il en le pointant du doigt.

Les mêmes discours que depuis une semaine. Mais aujourd'hui Icare venait d'assister à un spectacle impossible. Qui sait combien d'autres choses impossibles l'attendaient ?

- Vankert Asylum, Dema -

Bien, conclut la professeur à la fin de la danse de Cilas, à sa répétition. Elle s'approcha de lui ramassa le haut de son uniforme intime qu'il avait fait tomber pour le lui remettre. C'est un peu brouilon et brusque mais prometteur, Sweet Pea, lui dit-elle les yeux dans les yeux, tout proche de lui alors qu'elle l'habillait encore.

Cilas ricana. Vous foutez pas de ma gueule, elle ne veulent que moi. Désolé les gars, rajouta-t-il à l'attention de ses "collègues" plus loin. Ils étaient tous esclaves ici et ne faisaient rien de tout ça par choix de carrière, mais quitte à le faire, une compétition s'était presque installée entre eux, que Cilas avait l'habitude de remporter.

La porte s'ouvrit, la professeur s'éloigna et Cilas termina de s'habiller bien que sa tenue laisse y voir encore beaucoup. Icare Bishop, le psychologue de façade pour l'asile de façade, entrait.

Doc Faux Psy, vous venez jamais, qu'est-ce qui vous amène ? L'accueilla un Cilas sarcastique en s'approchant de lui avant de caresser le trait de sa mâchoire du doigt. On ne sert que les femmes, mais j'imagine qu'on n'a pas le droit de refuser ce que le mari d'une Bishop demande ?

Icare prit sa main pour l'arrêter. Votre asile est peut être faux - et je n'en suis aucunement responsable - mais je suis un vrai docteur, rappela Icare, et Cilas ne put s'empêcher de remarquer cette voix qui avait briévement vacillé en prononçant le mot vrai comme s'il avait soudainement du mal à y croire.

Un problème, docteur Bishop ? Demanda la professeur, irritée qu'on interrompe son cours, surtout venant du personnel engagé fictivement.

Laissez moi avec Sweet Pea, mes belles soeurs auront des exigences pour la prochaine représentation, se mit-il à mentir en jouant de sa place chez les Bishop pour obtenir l'entretien privé qu'il souhaitait sans qu'on ne vienne les déranger.

Cilas eut un soupir qui passa inaperçu, alors qu'on les laissait seul.

Quoi ? Donner son corps n'est pas assez pour les exigences de mesdames ? Demanda sarcastiquement le danseur.

C'en est plus qu'assez, Cilas, répondit Icare fermement. Mes récentes découvertes quelque peu bouleversantes m'ont montré comment sortir de Dema, car Clancy avait raison. Et pour une raison que j'ignore, tu dois aussi venir.

Un silence s'installa, à mesure que Icare prenait conscience de la façon dont il lui avait expliqué ça. Personne ne l'écouterait, si ce n'est pour le déclarer fou et bon à interner cet asile artificiel s'il n'était pas marié à Junon Bishop.

Ecoute, je sais que...
Très bien, l'arrêta Cilas en lui tournant le dos pour aller s'asseoir sur une des chaises du public du théâtre pour le regarder à nouveau. Je peux prendre la clé du directeur, il est gay comme un phoque, je l'aurai facilement même si ça me dégoute. J'aurai besoin d'allumer un feu, et Cerès Bishop fume comme un pompier. A la représentation, il me faudra danser sur elle pour lui prendre son briquet, mais je ne pourrai pas le garder. Tu devras le prendre, Doc, lui exposa-t-il son plan sans une once d'hésitation.

Depuis quand as-tu pensé à ce plan d'évasion, Cilas ? Demanda Icare, estomaqué.

Ca fait combien de temps que je suis arrivé ? Répondit-il avant de reprendre. Quand j'aurai fini avec Cérès, tu feras mine de vouloir une danse, parce que oui, tu viendras, Doc. Junon ne viendrait jamais à ce genre de représentation alors elle ne devrait pas faire de crise de jalousie. Et comme je l'ai dit tout à l'heure : on ne donne rien aux hommes, mais tu es assez prestigieux pour m'obliger à accepter. Je viendrai te glisser le briquet dans la poche lors d'une de mes caresses appuyées, et tu partiras rapidement.

Si je pars avec le feu dont tu as besoin, comment sortiras-tu ? Essaya Icare de suivre tant bien que mal.

On se donnera rendez vous un autre jour, celui de l'évasion. Tu m'attendras à l'entrée, et tu déclencheras le feu toi même. L'alarme incendie ouvrira les dernières portes hautement sécurisées. Pour le reste, tu t'en charge, je m'en fou, tant que je sors de cette ville.

Cilas tendit la main vers Icare qui essayait encore de se remettre de la rapidité de leur échange. Il accepta alors de la lui serrer, officialisant leur alliance.
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