« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dans le vaste pays que représentaient les Etats-Unis d'Amérique, la population devenait tendue à l'approche des nouvelles élections. Les campagnes battaient leur plein et les députés tendaient tant bien que mal à monter les échelons dans le coeur des concitoyens. La chasse était rude et surtout déloyale. Tout les coups étaient permis pour monter au sommet. Ces gens représentaient, selon Vaggie, l'une des pires espèces qu'il pouvait exister. Ils se donnaient des airs de bon samaritain pour mieux poignarder les innocents dans le dos. Ils profitaient gaiement des richesses des plus modestes afin de satisfaire leurs envies extravagante. Ils leurs faisaient miroiter monts et merveilles afin d'obtenir des faveurs qu'ils ne rendront jamais en retour. Pour elle, c'était bien pire que les enfers. Au moins là-bas, on savait à quoi s'attendre et à qui on ne pouvait faire confiance. Ici, il fallait se méfier de tout et tout le monde. En enfer, rares étaient les faux-semblants. Tout le monde savait pourquoi ils étaient là, il était donc facile de déceler les mensonges qui planaient. Là-bas, tout le monde était mauvais. Ici, le doute qui planait laisser place à une insécurité qui ne plaisait guère à la jeune femme. Pour cela, elle se baserait sur les mêmes règles qu'en enfer. Personne ne méritait sa confiance en dehors de Charlie. En faisant attention à tout, elle éviterait de tomber dans de mauvaises situations. Vagatha n'aimait pas l'imprévu, et elle ne comptait pas y laisser place dans sa vie.
Bien sûr, la démone n'avait pas choisi de faire un tour à New York dans le seul but d'admirer les grands écrans diffusant tout et n'importe quand en haut des buildings. Non, elle était là pour quelque chose de plus intéressant, de plus primaire pour elle. Elle était là pour tuer. Et aussi pour voler l'une des nombreuses œuvres qu'il détenait dans sa possession. Ce soir, elle ferait d'une pierre deux coups. Evidemment, elle n'avait pas choisi sa cible à titre personnelle, elle ne le faisait que très rarement, préférant ne pas s'accrocher trop aux gens. Elle détestait tout le monde, c'est pourquoi elle ne pouvait pas se permettre d'étaler ses sentiments pour influencer son travail. Malgré son sang chaud, elle gardait la tête froide lorsqu'elle était en mission.
Comme au bon vieux temps. Se murmura-t-elle à elle même.
Ici, elle était envoyée à titre de bras droit de Sloan. Son patron était un homme qui avait confiance en ses capacités et qui savait voir les talents que receler l'ancienne exécutante de l'escadron des anges. Aujourd'hui, elle avait donc été envoyé pour un différent personnel~ entre son chef et l'un des députés de la campagne présentielle. Comme à son habitude, Solan ne s'était pas étendu sur sa vie personnelle et lui avait seulement signalé qu'il s'était un peu trop approché de sa famille, notamment de sa soeur Sharon, qui trafiquait, en complément à son frère dans l'art du faux. Loin d'être rebuté à l'idée de régler un problème de famille, Vaggie se faisait en son sein un certain plaisir à aller régler son compte à ce machiste de première. Si elle avait rejoins les rangs du dragon, ce n'était pas pour sa charmante compagnie qui la laissait bien indifférente comme la plupart de celle des autres hommes, mais parce qu'ils partageaient certaines valeurs en commun. Notamment un dévouement intransigeant envers ceux à qui ils tenaient. Le nombre était amoindrie mais la valeur restait la même. Pour eux, ils étaient essentiels de ceux qu'ils considéraient comme leurs.
Les cheveux dans le vent, Vaggie observait du haut de son building, les appartements privés qu'avait acheté le député Mc Connell dans l'un des prestigieux hôtel de la ville. Sans doute l'avait-il réservé pour être à l'abris des regards indiscrets lorsqu'il tromperait pour la énième fois sa femme avec la première prostituée qui passait. Enfin, à vrai dire, elle en avait aucun doute. Ce qui serait encore plus satisfaisant lorsque la presse le retrouvera épinglé au mur de sa chambre. Elle allait devoir penser à une magnifique mise en scène pour montrer le vrai visage de ce salop.
Bien sûr, tout se serait déroulé exactement comme prévu si, lorsqu'elle pénétra à l'intérieur du bâtiment, une voix qu'elle connaissait mieux que personne n'avait pas retenti dans son dos. Si un frisson ne lui avait pas parcouru l'échine en se retournant et si son sang n'avait qu'un tour en voyant les yeux d'un bleu cristallin de celle qu'elle avait toujours aimé.
- Que fais-tu là ?! La gronda-t-elle par réflexe.
Vaggie détestait l'imprévue et la femme qui venait d'apparaître était celle à qui elle tenait le plus, rien à faire, cette mission serait sans doute un fiasco.
Charlie Magne
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Let's fall in love for the night And forget in the mornin'
☾☾ Je ne comprenais pas ce qui était passé par la tête d'Alastor... Je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle il m'avait embrassé, ni pourquoi il avait fait une chose pareille. J'aurais aimé comprendre, j'aurais aimé simplement demander mais je n'avais pas été assez forte. J'avais simplement pris mes jambes à mon cou et était retourné à l'appartement en espérant y retrouver Vaggie, et ne pas y voir Alastor. Mais, seulement l'une des ces deux choses arriva, puisque je rentrais dans un appartement vide, les yeux encore rouges de toutes les larmes qui en étaient sorties. Ce n'était pas dans son habitude de se montrer aussi... romantique ? De montrer ses sentiments de cette façon. Je le connaissais, il était l'un de mes plus proches amis, et je ne l'avais pas retrouvé ce soir. C'était quelqu'un d'autre qui m'avait embrassé. Un homme plus confiant, plus... amoureux. Je n'avais jamais compris qu'il pouvait ressentir de tels sentiments à mon égard, aucun signe n'avait été suffisant pour que je comprenne, rien du tout. N'avait-il pas été assez clair ou n'avais-je tout simplement pas eu envie de comprendre ? Je vérifiais que l'appartement était vide alors que j'aurais préféré y trouver Vaggie, ou même Angel. Simplement quelqu'un à qui je pouvais me confier. J'étais livrée à moi-même. Triste et confuse, je me jetais dans mon lit en espérant que l'expression de la nuit qui porte conseil se révélerait être vrai. Je m'endormis, non sans avoir envoyé un message à Vaggie pour lui demander où elle était.
Ce ne fut pas le cas. A mon réveil, je fus toute aussi confuse que la veille, si ce n'était plus. Je crus d'abord à un rêve, que tout ceci ne s'était jamais passé, et peut-être aurais-je préféré que ce soit le cas mais le souvenir des lèvres d'Alastor sur les miennes était bien trop réel pour que ce soit un rêve. J'attrapais mon portable, vérifiant immédiatement mes messages. Pas de nouvelles de lui... Je ne sais pas si j'étais prête à lui en parler, à le voir en face à face. C'était probablement trop tôt. Cependant, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour lui... Que lui était-il arrivé après que je sois parti ? Mon départ avait dû extrêmement l'attrister, lui qui devait probablement s'attendre à une autre réaction. Étais-ce ma faute ? Lui avais-je envoyé les mauvais signaux ? Enfin... Je vis que Vaggie, elle, m'avait répondu, m'expliquant qu'elle était à New York, qu'elle rentrerait bientôt et m'ordonna de faire attention à moi. Mon message n'avait pas du l'alerter, je lui demandais souvent où elle était et ce qu'elle faisait, m'inquiétant beaucoup trop pour elle alors qu'elle était bien plus douée pour se sortir de n'importe quelle situation que n'importe qui d'entre nous.
Je me préparais rapidement, prenant une douche et enfilant quelques vêtements qui feraient parfaitement l'affaire. Je savais quelle était ma prochaine destination : New York. J'avais besoin de parler à Vaggie, de lui expliquer que Alastor m'avait embrassée... Je ne pouvais pas garder ça pour moi et Vaggie était ma meilleure amie. Elle sera probablement de bons conseils... De plus, le fait que ce soit à New York me conforta encore plus dans ma décision : je ne voulais pas encore croiser Alastor alors autant partir de la ville pour la journée, où j'étais certaine de ne pas le voir. Une fois habillée et maquillée pour cacher mes yeux enflés par ma nuit remplie de pleurs, je sortis de ma chambre et tomba sur Angel dans le salon. Je m'arrêtais nette, ne sachant pas quoi faire. Devais-je lui parler de tout cela ? Je... Angel comptait beaucoup pour moi mais Alastor préférait sûrement que je n'aille pas raconter à tout le monde quelque chose d'aussi privé. Le raconter à Vaggie me mettait déjà dans une situation inconfortable et je ne voulais pas empirer les choses. Je lui lançais donc un sourire forcé et me prépara à omettre quoi que ce soit à propos de hier même si mes capacités de mensonge étaient des plus mauvaises...
-Salut Angel ! Tu vas bien ? Bien dormi ? Je dois rejoindre Vaggie à New York donc je te laisse tout seul... Enfin, peut-être que Alastor passera ! Tu peux m'envoyer un message si c'est le cas d'ailleurs ?
Il me fixa longuement avant de lâcher un petit rire tout en haussant les épaules.
-Je dois mentir comme tu es en train de le faire ? Tu sais les yeux explosé ça me connaît. Maquillage ou pas, tu as une sale tête. Enfin. Bien sur, je te préviendrai... Il leva les yeux au ciel avant de me tendre une boîte. Tiens, de quoi manger sur la route.
Je baissais la tête, honteuse. Mon but n'était pas de blesser Angel en le mettant de côté mais seulement de protéger Alastor... Mais je ne pourrais pas toujours mentir à mon ami de cette façon.
-Je suis désolée Angel... Promis, je t'explique tout à mon retour, d'accord ? J'attrapais la boite qu'il me tendit, avec un léger sourire, avant de lui faire un bisou sur la joue en guise de remerciement. Merci, t'es beaucoup trop adorable !
-Oh tu as pas besoin de m'expliquer. Je ne suis pas bête. Je vois quand il y a de la tension sexuel entre deux personnes. Il lâcha un petit rire moqueur. Ah la la les puceaux, c'est adorable.
Je le regardais avec des grands yeux, ne comprenant pas vraiment pourquoi il disait ça avant de tenter vainement de me défendre.
-Il n'y a aucune tension sexuelle Angel ! Avec qui que ce soit. Et, je ne suis pas une pucelle, demande à Vaggie.
Je riais doucement avant de lui faire un clin d'oeil alors qu'il retournait dans sa chambre. Une fois prête, je quittais l'appartement, direction New York ! Il ne me fallut que quelques heures pour m'y rendre. En avion, c'était particulièrement rapide. Le seul souci était de trouver Vaggie dans une si grande ville... Je n'avais pas pensé à cela, à vrai dire. Crier son prénom dans les rues semblait un peu inapproprié et pas spécialement discret, alors comment faire ? Je ne pouvais pas non plus lui demander directement où elle était sinon elle allait se douter de quelque chose... Pas qu'elle ne veuille pas me voir, loin de là, mais elle était en train de travailler si j'avais bien compris. Si elle apprenait que j'étais venue la voir elle partirait me retrouver parce qu'elle s'inquiéterait pour moi et je ne voulais pas la déranger. Il était donc mieux de la surprendre. Je réfléchissais à un moyen de la retrouver tout en marchant jusqu'à l'hôtel dans lequel j'avais réservé une chambre pour la nuit. Quitte à venir jusqu'ici, autant en profiter un minimum... Mais alors que je passais la porte, regardant les magnifiques reliures au plafond, mes yeux se posèrent sur Vaggie juste devant moi, rentrant dans le bâtiment elle aussi. Lâchant ma valise immédiatement je me jetais contre elle pour lui faire un câlin tout en criant son prénom. Elle me gronda, me demandant ce que je faisais ici. Je lui fis un petit sourire innocent avant de répondre.
-Je suis venue te voir ! Il s'est passé quelque chose d'important et je dois absolument parler à ma meilleure amie... J'espère que je ne te dérange pas en plein travail... Tu fais quoi d'ailleurs ici ? Dis moi tout, je peux peut-être t'aider ! Mais avant... Je lui pris la main et la tira sur le côté, où nous ne serions pas dans le passage. Tu sais, je t'avais dis que j'allais au bal Phantomhive hier soir ! Eh bien, ça s'est fini d'une façon assez inattendue... Alastor y était lui aussi et... il m'a embrassé. J'ai pas compris et je ne savais pas quoi dire alors je suis parti... Le pauvre, il doit penser que je le hais ! Mais je ne l'aime juste pas de cette façon... Je me retournais, ayant terminé de lui résumer la situation, pour récupérer la valise que j'avais laissée tomber... Mais celle-ci avait disparue. Mince ! Vaggie, on m'a volé ma valise !
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Vagatha Ramirez
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D'un oeil sombre, Vagatha fixait Charlie sans rien dire depuis l'encadrement de la porte.
Quelques instants auparavant, la tueuse était tombée sur son amie de toujours dans le hall de l'hôtel où elle séjournait. D'abord surprise d'une apparition non désirée, ses sentiments se muèrent en une colère noire lorsqu'elle réalisa qu'elle avait traversé la moitié du continent pour parler d'une amourette avec le pire des démons. Premièrement, comment cette chose avait-elle osé poser ses sales pattes sur la merveille qu'était Charlie ? Deuxième point, comment Charlie avait pu se laisser entourlouper par cet être abominable ? Et troisièmement, pourquoi avait-elle choisi ce moment précis pour lui parler d'un stupide baiser ?! Comme ci ces premières indications ne suffisait pas, il fallut que leurs retrouvailles non espérés furent interrompu par un petit malin pensant avoir fait profit de ses talents. Le malheureux ne savait cependant pas à qui et dans quel état il avait affaire aux deux femmes. Essayer de voler des démons étaient vraiment l'acte le plus stupide que pouvait commettre un humain lambda, encore plus lorsque le démon en question voyait rouge.
A peine put il sortir, heureux de sa nouvelle acquisition que Vaggie le rattrapa. De sa douceur légendaire, elle lui brisa les deux bras sans ménagements sous les yeux terrifiés des passants. Au moins, il ne serait pas prêt de recommencer. Légèrement satisfaite d'avoir pu se défouler sur ce pauvre homme, elle récupéra la valise et retourna à l'intérieur du bâtiment où Charlie l'attendait, sachant pertinemment que sa présence n'avait pas rendu son amie aussi heureuse qu'à son habitude. A vrai dire, elle était d'une telle humeur que si Alastor avait été dans son champ de vision à l'heure qu'il était, elle l'aurait sans doute supprimé de la surface de la terre et celle des enfers en même temps. Comment avait-il oser toucher à sa seule amie ? A la seule merveille de ce monde ? Comment avait-il pu penser un seul instant qu'il avait l'autorisation de la souiller ?
Furieuse, elle avait ensuite traîné la blonde par le bras jusqu'à sa chambre d'hôtel et l'avait jeté sur le lit sans ménagement. Depuis, elle restait silencieuse en la regardant.
- Vaggie dis quelque chose tu me fais peur ! Je suis désolée si je t'ai énervée mais j'avais besoin d'en parler à quelqu'un...
C'est alors qu'un déclic retentit dans son coeur, comme ci, Vaggie sans colère n'était plus Vaggie. Alors, elle fit ce qu'elle connaissait de mieux. Elle s'énerva.
- Je t'avais prévenu d'être prudente avec lui Charlie ! Tu ne peux pas faire confiance à ce démon ! Depuis le début il t'utilise pour arriver à ses fins ! Je t'avais bien dit que tu étais trop gentil, il fera tout pour profiter de tes faiblesses ! Je suis sûre qu'il ne sait même pas ce qu'est l'amour ! Tu ne devrais pas lui prêter attention Charlie, cette chose ce moque totalement de toi ! Il t'a volé un baiser sans ton consentement ? Tu sais que sur Terre on peut porter plainte pour ça ? C'est du harcèlement sexuel ! Avec lui tu es totalement inconsciente Charlie ! Il n'est pas un de tes clients qui peuvent gagner la rédemption ! Et e, plus de cela, il fallait que tu débarques dans une de mes missions d'haute importance ! Tu ne peux pas rester ici, c'est bien trop dangereux. Il faut être discret, nous sommes chez les humains ici ! S'emporta-t-elle.
Face à la mine déconfite de son ancienne amante, Vagatha se calma et alla s'installer à ses côtés.
- Ecoute Charlie. Tu... tu ne devrais pas t'inquiéter pour lui. Il ne le mérite pas ton amour. Ce n'est pas parce qu'il a l'apparence d'un homme que c'en est un. Je suis sûre qu'il t'utilise pour l'un de ses desseins dont nous ne sommes pas encore au courant. Une fois rentrée, tu n'auras qu'à l'ignorer et agir comme d'habitude. Je reviendrais bientôt, s'il te fait le moindre mal, je m'occuperais de le couper en rondelle. Déclara-t-elle en lui caressant sa chevelure blonde.
La brune inspira et expira bruyamment. Elle savait qu'elle avait tendance à s'emporter trop rapidement, mais savoir que la seule personne qui comptait pour elle s'était faite avoir par l'être qui l'insupportait le plus avec Angel ne la rassurait pas du tout. Elle détestait partir trop loin de Charlie, quand elle le faisait c'était parce qu'elle n'avait pas le choix. Qu'elle travaillait pour le compte de Sloan. Bien sûr, Vaggie ne voulait pas l'écarter du danger, malgré sa nature douce et gentille, la princesse des démons pouvait se montrer redoutable, elle était sans doute même plus puissante qu'elle. Mais elle n'avait pas envie de tester tout son potentiel en pleine campagne politique en plein coeur de New York.
- Je suppose que si tu as traversé la moitié du continent pour venir me voir, ce n'est pas pour simplement me faire un petit coucou et repartir n'est ce pas ?
Charlie Magne
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☾☾ La valise disparue, Vaggie partit à sa recherche et revint à peine quelques minutes plus tard, celle-ci en main... Je m'étais d'abord dit que au moins ça aurait pu défouler sa colère après ce que je lui avais dis mais à la vue de son visage toujours aussi fermé et ses sourcils froncés, ça n'avait pas marché. La bonne chose c'était qu'au moins j'avais récupéré ma valise... Pas que je m'inquiète avec Vaggie à mes côtés, elle ferait toujours tout pour me protéger et poursuivre un voleur en faisait aussi partie... Je m'inquiétais tout de même pour ce pauvre voleur... Connaissant Vaggie, cela m'étonnerait qu'elle ait simplement repris la valise et laissé l'homme repartir sans aucun soucis. Mais, tout compte fait, je ne préférais pas savoir et je n'avais pas vraiment de montrer à Vaggie que je m'inquiétais pour lui, étant donné à quel point elle était énervée... Cette dernière, sans rien dire, m'attrapa pour m'emmener jusqu'à ce qui semblait être sa chambre d'hôtel. Elle resta là, à me fixer sans rien dire. Mais je savais qu'à l'intérieur, elle n'en pensait pas moins... Ne pouvant pas supporter ce silence plus longtemps, je lui avais ainsi poussé la main, ouvrant une boite de Pandore par accident.
Vaggie n'était pas connue pour retenir ses pensées. Quand elle avait quelque chose à dire, elle le faisait. Et pourtant, j'avais toujours eu de la chance à ce niveau là, Vaggie m'appréciant trop pour ne pas mâcher ses mots. Pourtant, cette fois, elle n'y alla pas de main morte. Je devais l'avoir tant déçue... Me faire embrasser par Alastor... Elle voyait probablement ça comme une trahison. Mais, déjà, je n'avais jamais voulu embrasser Alastor en premier lieu et ensuite, même si c'était le cas, elle ne pouvait pas vouloir contrôler ma vie de la sorte ! Alastor n'était pas aussi mauvais qu'elle le disait. De là à dire que tout ça n'était qu'une façon de me manipuler et qu'il ne m'aimait pas vraiment... je ne comprenais pas moi-même ses raisons, je ne savais pas s'il m'aimait réellement, si c'était un quiproquo mais j'étais certaine qu'il n'avait pas fait ça dans le but de me faire souffrir. Il ne ferait pas ça, jamais.
Vaggie mentionna aussi qu'elle était en mission de la plus haute importance, ce qui attisa énormément ma curiosité. Une mission ? Vaggie me parlait très peu de son travail, à tel point que je ne savais pas exactement ce qu'elle faisait. A chaque fois que j'abordais le sujet, elle évitait, me laissant dans l'ombre. Mais maintenant que j'étais sur le terrain à ses côtés, je pourrais enfin savoir ! Je n'avais qu'à lui demander de l'accompagner. En plus, j'étais certaine que ce serait amusant ! Et puis, s'il ne me laissait pas l'accompagner, je n'aurais qu'à la suivre dans mon immense discrétion. Comme un ninja ! Jamais elle ne me verrait. Et ainsi je pourrais tout découvrir de ses petits secrets ! Vaggie était ma meilleure amie, il ne devait pas y avoir de secrets entre nous. C'était bien pour cela que j'étais venue jusqu'ici pour lui expliquer la situation avec Alastor ! J'aurais pu l’appeler, mais ça valait d'être dit en tête à tête ce genre de choses pas en Facetime... Vaggie sa calma légèrement, continuant cependant à accuser Alastor de tous les maux avant de me donner des conseils sur la marche à suivre : ne pas m'inquiéter pour lui et l'ignorer jusqu'au retour de Vaggie. Mais je ne voulais pas de ça justement ! Je voulais qu'on reste amis, comme on l'a toujours été, pas l'ignorer !
-Vaggie, je ne peux pas te laisser dire ça sur Alastor, c'est mon ami ! Je suis certaine que ses motivations étaient bonnes pour m'embrasser, que celles-ci soient sentimentales ou bien que ce soit juste un gros quiproquo. Jamais il ne voudrait me faire du mal... Comme toi, il m'a déjà tiré de plusieurs situations problématiques. Je sais que tu ne vois pas la même chose que moi en lui mais... fais moi confiance, je t'en prie. Je sais distinguer quelqu'un de bon de quelqu'un qui veut me faire du mal. C'était quelque chose dont j'étais persuadée mais... mes actions parlaient pour moi, ce n'était absolument pas le cas. Je ne vais pas porter plainte pour un simple baiser ! En plus, il embrasse bien, ça m'a pas tant dérangé ! Je pense que je devrais simplement lui parler et mettre au clair la situation plutôt que l'ignorer non ? J'ai fui, et je regrette énormément... J'aurais du rester et prendre le temps de comprendre mais je n'en ai pas eu le courage. J'ai même fuis jusqu'ici rien que pour te voir, et peut-être inconsciemment l'éviter. Il faut que je rattrape ça, ce n'était vraiment pas la bonne réaction.
En vérité, je n'avais écouté aucun conseil de Vaggie, contredisant tout ce qu'elle disait mais... elle m'avait quand même aidée, c'était indéniable. Pouvoir en parler à voix-haute à quelqu'un de confiance, qui agissait pour me protéger, c'était agréable et ça permettait d'aller plus loin que de se torturer par la pensée. Le voyage en valait le coup, j'en étais certaine. Vaggie me demanda alors si il y avait une autre raison à ma visite. Je réfléchis quelques secondes avant de me rappeler... L'enquête sur son métier ! C’était le moment parfait pour lui demander !
-Eh bien... commençais-je d'une voix gênée. Je me disais que puisqu'on est là toutes les deux et que tu dois accomplir ta mission, on pourrait la faire ensemble ! Allez, ça va être trop amusant ! Et comme ça je pourrais découvrir un peu ton métier... finis-je bien plus excitée tout en battant des cils... Elle ne pouvait pas refuser !
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Vagatha Ramirez
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Les bras croisés sur sa poitrine, Vaggie écoutait les dires de sa meilleure amie avec une expression résignée. S'il y avait bien une chose qui l'agaçait concernant Charlie c'était son irritante habitude de voir le bien partout... même là où il n'y en avait pas ! Pour elle, le simple problème dans cette situation était qu'elle souhaitait rester amie avec lui. Déjà, qu'il l'avait embrassé sans son consentement, si on s'en référait au texte de loi du pays, il pouvait être puni pour cet acte. Mais en plus ! C'était Charlie qui se culpabilisait en se disant qu'elle ne voulait garder qu'une relation amicale ! Où allait le monde ? Ce démon lui avait décidément retourné le cerveau ! Dès qu'elle rentrerait à Storybrooke, elle ne pourrait résister à l'encastrer et annihiler toute existence prouvant son attribut masculin.
Inconsciemment, Vagatha serra les poings, s'enfonçant de manière désagréable ses oncles dans les paumes de ses mains. Il n'y avait rien à faire, Charlie était aveuglée par son idéal du bien et annonçait même qu'elle avait apprécié le baiser. Elle contredisait tout ce que son amie lui proposait, balayant d'un revers de la main ses inquiétudes concernant l'être abominable qui leur offrait le logis. Peut être que la réputation le précédent n'était pas la seule raison qui gênait la démone. Peut être qu'au fond d'elle, loin derrière sa carapace recouverte par un permanent sentiment de colère, Vaggie aimait encore Charlie. Bien plus que l'amour que se portait deux simples amies. Leur rupture avait été d'un commun accord, mais pour elle, Charlie avait été la zone lumière qu'elle avait trouvé dans sa vie et n'arrivait pas à accepter que quelqu'un d'autre lui prenne sa place. Ses conseils étaient-ils réellement pour la sécurité de son amie ou pour la simple jouissance de sa jalousie ?
Malheureusement, lorsqu'elle souhaita dévier la conversation sur un sujet plus confortable, celle-ci redevint immédiatement épineuse. Finalement, la tueuse aurait presque préféré qu'elle choisisse de faire tant de kilomètres juste pour raconter une histoire de cœur... Elle se pinça l'arrête du nez, prise soudainement d'une migraine fulgurante.
- Charlie, ce n'est pas possible, tu ne peux pas faire ce travail avec moi. Elle souffla un instant devant la moue que prenait son amie. Ce n'est pas la peine de me regarder avec ses yeux là. La réponse est non. Déjà, parce que tu n'apprécierais pas le travail et en plus parce que personne ne vient aider pour faire le métier d'un autre ! Est-ce que je débarque au tribunal pour plaidoyer avec toi ? Elle l'arrêta lorsque la jeune fille tenta de reprendre la parole. Non- ce n'est pas la même chose Charlie je le sais mais l'exemple est là. Mon travail implique d'avoir un... code de déontologie qui me contraint au secret professionnel. T'impliquer ainsi dans cette affaire reviendrait à briser mon contrat. Ce serait trop danger-... je risquerais de perdre mon travail. Tu comprends ce que je t'insinue ? Je n'ai que ça comme source de revenu, je n'ai jamais eu la chance de faire la moindre étude, que ce soit dans ma vie précédente ou dans celle-là. Et me retrouver dans un commerce à vendre mes services pour des clients exigeants m'irait moins bien. Tenta-t-elle de rire pour détourner l'attention de la blonde sur l'envie de découvrir sa profession.
A vrai dire, Vaggie était persuadée que Charlie ne verrait pas du tout son métier d'un bon oeil. Bien sûr, elles avaient vécu en enfers et avaient commis maintes crimes ensembles, sans que cela découle du plaisir sadique de tout démon. Mais revenir sur Terre s'était montré être une deuxième chance pour elles. Charlie n'aimerait pas savoir qu'elle se permettait de tuer pour recevoir un peu d'argent à la fin du mois, même si ce genre de pratique était exceptionnel. Aussi filou qu'il était, Sloan restait tout de même un homme avec un certain sens de l'honneur. Mais comme elle l'avait dit, elle ne voyait malheureusement rien d'autres qui pourrait mettre à profit son talent dans le maniement des armes et de sa connaissance des vices. Et puis, contrairement à Charlie qui avait vécu en enfer toute son existence, Vagatha savait pertinemment que vivre dans le droit chemin ne permettait pas forcément une mort plus clémente.
S'approchant du lit, la démone papillon s'assit près de la princesse. Gênée de voir son visage déçue, elle commença à jouer nerveusement avec l'une de ses nombreuses mèches roses.
- Ecoute, je ne dis pas ça pour gâcher ta joie. Mais ce que tu me demandes est irréalisable. Si tu le souhaites, tu peux rester à New York le temps que je termine mon travail. Tu peux aller découvrir la ville et nous irons manger au restaurant ce soir-même si tu veux. Rien que toutes les deux. Comme ça tu pourras réfléchir à ce que tu comptes faire avec cet abruti d'Alastor et nous rentrerons ensemble à Storybrooke. Qu'en penses-tu ?
Charlie Magne
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☾☾ La conversation dévia, ce qui n'était pas pour mon déplaisir. J'avais fais tout ce chemin pour connaître son avis sur la question d'Alastor mais au final je préférais qu'on parle de tout à fait autre chose. Son travail était un très bon sujet pour éviter cela. Mes pensées et la situation était toujours aussi floue mais l'avis de Vaggie était trop biaisée pour m'aider à prendre des décisions. J'avais besoin d'avis objectifs, pas de quelqu'un qui voulait me protéger contre tous les maux du monde, bien que Alastor ne les représente pas. Je savais que ce que l'on voyait chez lui était très différent, mais j'étais persuadée qu'il voulait la même chose que Vaggie : mon bonheur et ma protection. Mais pour le moment, le sujet n'était plus à Alastor qui devint rapidement un simple souvenir puisque la réticence de Vaggie passa à un autre sujet : son propre travail et ma demande de l'aider à l'accomplir. Malheureusement, moi qui pensait qu'elle accéderait à ma demande, avec certes un peu de réticence, ce ne fut pas du tout le cas. Elle débattait avec des arguments solides, je devais bien l'avouer, et je me sentais un peu égoïste d'insister de telle façon pour savoir ce qu'elle faisait alors qu'elle pouvait risquer de perdre son métier en m'autorisant cela. Cependant, je ne pouvais pas cacher ma déception.... Vaggie était ma meilleure amie et pourtant elle me cachait toujours quoi que ce soit.
-Je comprends Vaggie, je t'assure mais... pourquoi je ne peux pas au moins savoir quel est ton métier ? Même ça tu ne peux pas me le dire ? A moins que tu sois agent secrète pour le gouvernement je ne vois pas ce qui te forcerait à cacher ta profession à tout le monde ! Je te promets que je garderais ton secret Vaggie. Je ne veux pas te forcer la main, c'est juste que tu es ma meilleure amie et j'aime tout pouvoir partager avec toi mais l'inverse n'est pas forcément vrai. Je ne voulais pas que notre rupture nous éloigne, au contraire. Tous ces moments passés avec toi sont des moments que je chéris et que je chérirai pour toujours car je tiens à toi plus qu'à n'importe qui. Je sais que tu veux me protéger, mais je t'assurer que quoi que ce soit je pourrais l'endurer.
Vaggie finit par me proposer une alternative : rester à New-York toute seule pendant qu'elle finissait ce qu'elle avait à faire et nous nous retrouvions ce soir. Elle avait raison sur un point, celui selon lequel je voulais rester à New-York. Le reste en revanche... Je ne voulais pas la quitter ! Mon comportement pouvait s'apparenter à celui d'une enfant, j'en étais consciente, mais j'avais fais ce long voyage simplement pour la voir. Je n'avais aucune envie de faire la touriste. Je voulais simplement profiter d'un peu de temps avec ma meilleure amie. Mais c'était visiblement trop demandé. Je ne pouvais pas la forcer à m'accepter, mais peut-être pourrais je la suivre ? Je n'avais qu'à accepter docilement sa proposition et ensuite la prendre en filature... Voilà qui serait amusant ! J'allais pouvoir tout découvrir par moi-même, et elle ne pourra pas perdre son job puisque je serais la seule à avoir commis une faute si je me fais prendre. Voilà qui était réglé.
-Tu as raison, je suis désolée. Je n'aurais pas dû tant insister. Je vais aller visiter un peu la ville... En plus j'ai toujours voulu voir la vue depuis l'Empire State Building, donc ça tombe bien ! Je ne vais pas te déranger plus longtemps.
Sur ces mots, je lui déposais un baiser sur la joue et quitta sa chambre d'hôtel, y laissant ma valise, pour rejoindre le hall. Comment allais-je faire pour la surveiller attentivement ? Une chose était sûre : Vaggie n'avait pas mis les pieds dans cet hôtel en plein milieu de la journée pour faire une sieste. Elle avait quelque chose à faire ici, et je comptais bien découvrir quoi. Cet hôtel était extrêmement luxueux et devait probablement accueillir de nombreuses célébrités... Peut-être était-elle journaliste ? Je n'avais aucune idée de tout cela, mais je décidais tout de même de mener ma petite enquête. Et pour cela, j'allais avoir besoin de l'aide de ce réceptionniste. Je m'approchais de lui, le plus grand sourire dont j'étais capable sur mes lèvres.
-Bonjour monsieur ! Je réside dans cet hôtel et j'aimerais vous demander un petit service, si cela est possible.
-Bien sûr ! En quoi puis-je vous aider ?
-Ma demande est un peu étrange, je préfère vous prévenir mais... Est-ce que si je vous donnais mon numéro de téléphone, vous pourriez m'appeler si une jeune femme aux cheveux violets sortait de l'hôtel ?
-Cela me paraît être une demande que je peux accepter... si vous y mettez le prix.
Il ne perdait pas le nord lui ! Je levais les yeux au ciel, un peu ennuyée que mon joli sourire n'ait pas suffi mais je n'avais pas d'autres choix. Je devais surveiller les moindres faits et gestes de Vaggie. Je sortis donc un billet de cent euros de ma poche, qu'il refusa de prendre. J'en sortis un second, puis un troisième et enfin il les empocha. Heureusement que j'avais beaucoup d'argent à dépenser dans ces bêtises ! Je finis par lui écrire mon numéro sur un bout de papier qu'il me tendait. Parfait, j'avais mon premier allié. Que faire maintenant ? Je m'éloignais de la réception, me demandant si je ne pouvais pas retourner dans le couloir menant à la chambre de Vaggie pour la surveiller là-bas, mais il allait falloir que je trouve un endroit discret, ce qui n'était pas simple dans un long couloir... C'est alors que je remarquais quelque chose d'étrange. Deux personnes ayant l'air particulièrement forts et musclés dans leurs costumes noirs me fixaient. Ils n'affichaient aucune émotion. Je leur fis coucou, ne sachant pas vraiment quoi faire d'autre, mais il ne répondirent rien, à mon grand désarroi. C'est alors qu'ils se regardèrent entre eux avant de hocher la tête en synchronisation, comme s'ils n'étaient qu'une même entité. Je vis alors qu'ils portaient des oreillettes... Qui étaient ces gens ? Des gardes du corps ? Peut-être était-cela le métier de Vaggie ! Et ses collègues n'osaient pas venir discuter avec moi ! En voilà une explication sensée. Ils s'approchèrent de moi.
-Nous devons vous parler, mademoiselle. Veuillez nous suivre.
-Oh je me demande bien pourquoi, haha ! Je vous suis alors !
Je leur fis un petit clin d'oeil, essayant de leur faire comprendre que j'avais compris que c'était des collègues de Vaggie et qu'ils n'avaient pas besoin de faire leurs gros durs avec moi, je ne les croyais pas. Enfin, je décidais de rentrer dans leur jeu, si ça pouvait leur faire plaisir ! Ils me firent traverser de nombreux couloirs avant de finalement s'arrêter face à une de ces nombreuses portes d'hôtel. L'un ouvrit la porte, avant de me faire signe d'entrer en première. Quel gentleman, j'étais étonnée ! Je rentrais dans le chambre luxueuse, me demandant pourquoi ces deux hommes m'avaient emmené ici, avant de tomber nez à nez avec un troisième homme. Il avait une tête de politicien, j'étais certaine de l'avoir déjà vu à la télé !
-Là voilà, monsieur. Que doit-on en faire ?
-Attachez-la.
Je commençais à rire, pensant que c'était une blague. Soudain, je sentis les deux gorilles m'attraper les poignets pour les attacher, avant d'attacher ces derniers à une chaise.
-Mais qu'est-ce que vous faites ? Libérez-moi !
-Voilà qui est parfait. On verra comment la tueuse à gage réagira en voyant que nous avons kidnappé sa petite amie... Elle aura soudainement moins envie de réaliser sa mission quand elle la verra avec un couteau sous la gorge.
Quoi ? Que... Qu'est-ce qui se passait ? Je ne comprenais rien... De qui parlaient-ils ? De Vaggie ? Mais Vaggie n'était pas une tueuse à gage... à moins que ?
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Vagatha Ramirez
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Vagatha avait cru un instant que Charlie n'en démordrait pas. Mais contre toutes attentes, le message semblait être passé. Son amie se résigna, attestant qu'elle irait bien faire du tourisme en découvrant l'Empire State Building.
Claquant un baiser sur sa joue, Charlie quitta la chambre d'hôtel rapidement. Bien trop rapidement d'ailleurs pour que Vaggie ne trouve pas son attitude louche. La blonde était du genre têtue et se battait avec autant de vigueur que lors de ses tribunaux lorsqu'elle désirait quelque chose. La tueuse à gage n'allait pas se plaindre quant à sa décision mais elle espérait simplement qu'elle ne prévoyait pas une entourloupe.
Lorsqu'elle descendit à son tour de la chambre d'hôtel, les mains dans les poches, la jeune femme se remémora des paroles de son ancienne amante. Il était vrai que leur couple n'avait malheureusement pas tenu et que de ce fait, un certain éloignement s'était placé dans leur amitié. Mais c'était plus fort que Vaggie. Malgré que la rupture fut d'un commun accord, il lui arrivait de perdre sa limite dans l'affection qu'elle éprouvait pour la princesse des enfers. D'un amour qu'elle avait cru inconditionnel, elle avait même troqué sa nature angélique afin de devenir démon et vivre à ses côtés. Bien sûr, elle ne pouvait pas mettre ce choix relevant de son existence sur les frêles épaules de Charlie, mais elle était celle qui avait fait penché la balance d'un côté plus que de l'autre. Prenait-elle la bonne décision de la laisser ainsi de côté ? Charlie qui n'avait aucune rancoeur devait se sentir si seule sans sa confidente à ses côtés. Ou du moins, la démone espérait un peu qu'elle se sente ainsi. Qu'avait-elle le plus peur au fond ? De décevoir Charlie, ou de la voir s'éloigner jour après jour pour un autre qu'elle ne serait jamais ?
Remontant sa capuche sur sa chevelure rosée, Vagatha sortit de l'hôtel dans l'objectif de reprendre l'ascension qu'avait interrompu Charlie par sa subite apparition. Dès son arrivée la veille, la jeune femme avait eu le temps de repérer la chambre du député et avait saisi les entrées grâce à son poste sur l'immeuble d'en face. Tirer là-bas en tant que sniper aurait été un travail rapide. Cependant la garde rapprochée de sa cible avait analysé cette possibilité et réduit les champs de tirs. Elle devrait donc trouver le moyen de pénétrer rapidement et sans se faire repérer pour tous. Loin d'elle la peur de ne pas réussir à tous les tuer en même temps, mais cela en serait fini de la discrétion sur son affaire. Elle utilisait déjà ses pouvoirs en dehors de Storybrooke afin de limiter son port d'armes alors elle aimerait bien éviter d'en rajouter sur la liste.
Dans un premier temps, elle monterait par l'escalier de secours situé à l'extérieure sur l'aile droite et passerait par la fenêtre de la buanderie afin d'atteindre le dernier étage où se situait la suite du député. Décidément, les américains aimaient que leur vie ressemble à un film. Dans un deuxième temps... elle aviserait déjà avec ce qu'elle trouverait là-bas. Charlie lui avait déjà fait prendre assez de retard et elle ne comptait pas prolonger encore l'attente. Chaque minutes qui passaient risqué de faire capoter la mission de départ. Vaggie était une machine à tuer, elle avait toujours eu ça dans le sang et n'avait pas besoin de grande stratégie pour passer à l'action.
S'exécutant, elle atterrit comme prévu, quoi que maladroitement, dans l'un des bacs à linge de la buanderie. Bonne nouvelle, les machines à laver émettaient tellement de bruit qu'elle n'avait sans doute pas dû se faire remarquer. Sortant la tête discrètement de la petite pièce en s'assurant avant tout d'endormir la femme de ménage d'un puissant antalgique, Vaggie patienta de longues minutes afin de détecter le moindre mouvement. Étonnamment, peu de personne semblaient se trouver à cet étage. Sans doute parce qu'il s'agissait plus d'appartements privées.
S'élançant alors en direction de la fameuse suite, Vaggie se retrouva bientôt obliger de se déplacer à même le plafond, faisant ressortir des larmes à l'extrémité de chacun de ses membres. Aux portes, seulement de hommes étaient posté en surveillance. Voilà un nombre bien dérisoire pour un homme de cette envergure. Bien trop pour être à son état normal. Où étaient passés les autres ?
Elle décrocha alors une seule main du plafond et jeta deux autres larmes encore vierge de toutes empreintes digitales directement dans les carotides des deux hommes et descendit une fois persuadée qu'ils aient perdu connaissances à cause de la bulle d'air ayant atteint leur système nerveux.
Alors, et seulement à cet instant, elle prêta son oreille à ce qu'il se passait à l'intérieur de la suite, devait-elle débarquer ainsi où d'autres surprises l'attendaient-elles plutôt à l'intérieur ?
C'est à cet instant même qu'elle l'entendit. La voix qu'elle reconnaîtrait entre mille. Charlie, était dans cette pièce. Mais au diable comment avait-elle réussi à venir ici ?! Passant une main lasse sur son visage, la démone poussa un long soupir. Bon, comment allait-elle faire pour récupérer cette inconsciente maintenant ?! Cette femme avait décidemment une attirance pour se mettre dans le pétrin.
L'entendant s'exclamer à l'intérieur de la pièce, le sang de Vaggie ne fit qu'un tour. Aussi professionnelle qu'elle pouvait l'être, personne, Ô grand jamais, ne toucherait Charlie par simple esprit de vengeance ou elle ne savait quoi. Elle ignorait encore comment il avait pu obtenir ses informations, surtout par une envoyée de SB mais elle comptait bien le découvrir en entrant par la grande porte. Maintenant qu'il était au courant, il ne restait plus qu'à limiter les dégâts dans le monde extérieur.
Observant son bras d'un oeil neuf, Vagatha le transforma en tronçonneuse, le balança contre le porte et entra.
- Vous m'attendiez à ce que je vois. Mes excuses si je vous ais fait patienter, mais avant notre petit rendez-vous, j'aurais préféré qu'une certaine personne ne se trouve pas dans cette pièce.Trancha-t-elle d'un sourir carnassier.
Charlie Magne
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☾☾ Je regardais un à un les méchants messieurs qui m'entouraient, espérant comprendre quelque chose à la situation dans laquelle je m'étais retrouvée... Peut-être n'aurais-je pas dû me mêler des affaires de Vaggie, pour une fois. Mais, je n'avais pas d'autre choix. Je ne pouvais pas regretter maintenant, j'étais trop proche du but, de découvrir ce que Vaggie m'avait caché pendant tant de temps. Tant pis pour ma sécurité. Si je devais me faire enlever par des personnes pleines de mauvaises intentions pour découvrir la vérité, alors je le ferai. Enfin, techniquement, c'est déjà ce qui se passe... J'allais essayer de récupérer le plus d'informations possibles (et aussi tenter de crever l'abcès avec ces messieurs, peut-être y découvrirais-je des personnes adorables en creusant un peu !). Cependant, la porte fut soudain détruite en mille morceaux et je pus voir le doux visage de Vaggie sortir du nuage de poussière qui s'était créé, faisant sa grande entrée. Joli mais... Les méchants n'avaient pas mentionné qu'ils voulaient justement que Vaggie arrive à ma rescousse ? Mince ! Ne se rendant pas compte du piège dans lequel elle avait mis les pieds, elle fit du sarcasme, affirmant qu'elle n'aurait préféré pas me voir là. Je feins une moue triste... Moi j'étais contente de la voir ! Enfin, pas dans ce contexte, étant donné qu'elle était en danger... Je décidais donc de la prévenir, le plus subtilement possible.
-Vaggie, va t-en ! C'est un piège !
-Tiens... Même l'idiote l'a compris. Mais je crois bien que c'est trop tard pour ta copine, Blondie. Elle a voulu s'en prendre à nous et elle va pas tarder à le regretter.
Il claqua des doigts et un homme de main poussa Vaggie contre moi. Je la rattrapai avec douceur mais avant qu'elle ne puisse, ou moi, faire quoi que ce soit, une cage de fer s'abaissa sur nous. Je levais les yeux au ciel, pas le moins du monde impressionnée. Immédiatement, j'attrapais l'un des barreaux et commença à le brûler avec l'aide de mes pouvoirs. C'est alors qu'un autre homme s'approcha d'un grand tuyau et perça un trou à l'intérieur. Il me fallut quelques secondes pour sentir l'odeur du gaz se propager dans la pièce. J'arrêtais tout de suite de brûler les barreaux, puisque les conséquences de mélanger feu et gaz pouvaient être... fatales.
-Cela devrait calmer ta pyromanie, Blondie. Pareil pour toi, la tueuse à gages. Un coup de tronçonneuse et te voilà en Enfer. J'ai un meeting important mais si je reviens et que vous n'avez pas fait exploser l'hôtel, je viendrais le faire moi-même. Profitez bien de votre tête à tête mesdemoiselles.
Et juste comme ça, il partit, accompagné de ses hommes de main, nous laissant seules, comme promis. J'étais un peu gênée, et réfléchissait surtout à comment sortir d'ici sans mettre nos vies et celles des personnes vivant dans l'hôtel en danger. De mon côté, il n'y avait pas grand chose à faire... Je n'y connaissais rien en même temps. Je pouvais faire apparaître n'importe quoi mais pour le moment aucune idée me vint... Vaggie, en revanche... Si elle était vraiment tueuse à gage, elle aurait sans doute plein d'idées ! Je ne savais pas quoi penser de tout ça... J'étais déçue, forcément, qu'elle m'ait caché son métier pendant tant d'années. Elle savait probablement que je n'accepterai jamais qu'elle fasse un tel métier et ne voulait pas me blesser en m'avouant la vérité mais... Le mensonge me blessait encore plus. Je croyais qu'on pouvait se faire confiance et partager tout ce qui nous arrivait toutes les deux. Nous étions complémentaires, et ce malgré la distance qui s'était installée avec notre rupture. Rien ne changeait le lien que l'on partageait depuis de longues années. Pas qu'elle tue des gens contre de l'argent, pas le fait que nous soyons plus que des amis. Absolument rien.
-Tu sais... Tu aurais juste pu me le dire. Que tu es tueuse à gages, je veux dire. Je ne t'aurai pas jugé, ni demandé d'arrêter tout de suite... Je t'aurai peut-être conseillé une autre voie, quelque chose de moins dangereux et moins... violent disons. Mais j'aurai fini par l'accepter. Si c'est ce que tu aimes faire, si c'est la chose dans laquelle tu penses avoir le plus de compétences, alors soit. Fais-le. Je te soutiens. Je te soutiendrai toujours, quoi qu'il arrive. Je lui pris la main avec un léger sourire. Malgré l'urgence de la situation j'avais besoin d'intégrer ce que j'avais appris aujourd'hui. Et pour ça, je parlais énormément. Vaggie, tu comptes énormément pour moi et je ne ne veux jamais te perdre. Jamais. J'aurai préféré être là pour toi depuis que tu fais ce métier, pouvoir te soutenir, te protéger, plutôt que rester à l'arrière et croire tes mensonges. Tu n'aurais jamais pu me cacher la vérité plus longtemps, c'est déjà un miracle que tu ais réussi aussi longtemps. Je t'ai laissé faire, sachant que tout n'était pas clair, parce que je savais que tu me partagerais ce qui se passait quand tu serais prête. J'ai attendu longtemps, jusqu'à ce que ma curiosité prenne le dessus et que je fasse tout pour découvrir la vérité. Je suis allée jusqu'à nous mettre dans cette situation, pas intentionnellement, mais tout de même. Et maintenant... Maintenant, nous pourrions mourir. Par ma faute... Je suis désolée... Mais pas complètement ! Tu as tout de même trahi ma confiance. Je soupirais, ne pouvant cacher ma déception. Loukas et Angel sont des prostitués. Alastor fait lui aussi des choses louches... Jamais l'un d'eux ne me l'a caché, et jamais je n'ai essayé de les changer. Tu me connais mieux que personne. Je n'aurai jamais essayé de te changer non plus. Je t'aime d'un amour inconditionnel Vaggie, et ce n'est pas ton métier qui changera ça. J'espère que tu y penseras la prochaine fois que tu voudras me cacher quelque chose. Maintenant, je vais me taire et laisser ton esprit génial trouver une solution pour nous tirer d'ici... J'aurai bien brûlé les barreaux mais... Boum ! On exploserait avec.
Je voulus faire le geste d'une explosion avec mes mains mais rata misérablement puisque j'avais oublié que celles-ci étaient attachées... Quel boulet. Je ne pus m'empêcher d'éclater de rire, tant à cause de ma bêtise, que de stress à cause de la situation et me pencha sur le côté, posant ma tête sur les genoux de Vaggie, lui montrant ainsi que je ne lui en voulais pas... Comment pourrais-je ? Je l’aimais trop pour tenir compte de ses erreurs.
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La démone roula des yeux en faisant disparaître l'arme qu'elle avait créé. Charlie venait-elle réellement de lui indiquer qu'il s'agissait un piège ? A partir du moment où ils avaient décidé de prendre sa petite tête blonde comme otage, Vaggie savait pertinemment que c'était dans le simple but de l'attirer ici. Elle pourrait s'en sortir contre de simple humain, alors pourquoi feindre le danger. Autant ne pas perdre de temps et directement foncer dans le tas comme pourrait le faire Angel.
L'un des hommes la poussa sans ménagement sur Charlie. Bien, elle n'allait pas se rebiffer. Plus elle serait proche de son amie, plus elle pourrait la protéger. Ce qu'elle n'avait pas prévu cependant, c'était de se retrouver enfermé dans une cage comme du vulgaire bétail. Sans aucun étonnement de la part de Vagatha, sa partenaire commença à brûler les barreaux. Elles auraient alors pu sortir bien rapidement si ces connards n'avaient pas choisi de lancer du gaz dans toutes la pièce. Charlie était sans aucun doute l'un des démons les plus puissants des enfers mais son grand cœur l'empêchait de faire du mal à autrui. Ainsi, elles étaient sans doute piégé. Dans le pire des cas, le gaz aurait simplement explosé, elles auraient sans doute souffert mais contrairement aux humains, elles se seraient remises d'une telle explosion, sans doute avec plus de temps que nécessaire n'étant pas à Storybrooke mais ça aurait été jouable. Grinçant des dents, Vaggie s'installa sur le sol au départ de sa cible et ses acolytes. La discussion avec Charlie risquait d'être longue, et elle n'était pas vraiment d'humeur à faire dans la dentelle.
Sans un mot, le papillon de nuit la laissa faire son monologue, essayant d'intervenir le moins possible même si quelques fois, sans bouche s'ouvrait pour se refermer presque aussitôt afin de se terrer dans le silence. Lorsque la princesse des enfers était parti, il était rare de pouvoir l'arrêter de parler en si bon chemin. Ce ne fut qu'une fois qu'elle ait fini, que Vagatha osa prendre la parole, détachant sa main de celle de son ancienne amante, elle croisa ses bras sur sa poitrine tout en s'adossant aux barres de métal.
- Dans un premier temps, je ne suis pas tueuse à gages. Je travaille pour un gang, nous faisons rarement dans le meurtre mais lorsqu'il y a besoin, le patron me fait confiance pour faire ça discrètement et proprement... Même si j'ai l'impression que depuis quelques temps chacun d'entre vous faites tout pour me faire rater mes missions... Entre Angel qui se prostitue avec mes cibles et toi qui débarque ici sans mon autorisation. Elle soupira. Il est vrai que je n'aurais pas dû te cacher la vérité mais... tu rêvais tellement de cette rédemption, de cette seconde chance pour que nous devenions des gens meilleurs que je n'ai pas osé t'avouer ce que je faisais... Malheureusement, j'ai vécu sur terre avant toi et... je ne crois pas que je réussirais à devenir un honnête gens. Mon passé est comme une tâche qui me ronge. Je suis douée pour le combat, mon pouvoir me permet de faire apparaître n'importe qu'elle arme, ce n'est pas un don donné pour faire le bien mais la destruction Charlie. Si Dieu m'a vraiment donné une deuxième chance c'est pour me venger. Je sais que ceux qui m'ont fait ça vive quelques parts en dehors de Storybrooke et qu'un jour je les retrouverais pour leur faire payer. Mais en attendant... je ne peux pas être celle que tu aurais voulu. Je ne suis pas à la hauteur Charlie. J'ai essayé, mais je ne peux plus être aussi innocente que toi. Qui voudrait de moi alors que je peux tuer d'une simple expiration ?
Elle reprit son souffle.
- Je suis désolée de t'avoir déçue mais je savais que si tu apprenais ce que je faisais, tu le serais forcément. Sloan est un bon gars, il ne fait pas dans la légalité mais il est humain. Je lui fais confiance. Comme j'ai pu te faire confiance lorsque je t'ai rencontré. Elle se mordit la lèvre inférieure, s'apprêtant sans doute à regretter les mots qui suivront. Et tu ne peux pas me juger sur ce que je suis Charlie. Tu n'as rien connu avant les enfers. Pour toi, les démons que tu côtoyais pouvaient tous avoir un minimum de bonté. Cependant, en vivant sur l'Eden tu découvriras bien assez tôt que les vices des Enfers n'est qu'une pale copie de ce qui se trouve ici.
S'écartant de la petite tête blonde sans un regard, Vaggie se releva tout en essayant de réfléchir à un plan. Elle devait éviter de créer des étincelles. Quel matériel serait le plus à même de réaliser ça ? Avec un peu de chance, les hommes qu'elle avait rencontré ne connaissait pas toutes l'étendu de son pouvoir. Peut être devrait-elle prendre son apparence démoniaque pour ressentir plus de force. Un papillon en cage de serait pas très utile cependant. Elle allait devoir trouver un autre moyen...
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☾☾ -Arrête de me prendre pour une enfant qui ne peut pas voir la vérité en face !
J'adorais Vaggie de tout mon coeur, mais je ne pouvais pas l'écouter justifier ses actions derrière le simple fait de vouloir me protéger. Je n'avais pas deux ans. Tous voulaient me protéger, tout simplement parce que j'avais tendance à faire confiance à tout le monde, sans y réfléchir à deux fois. J'aimais croire en la bonté des autres, et jamais une fois j'avais regretté de voir le bon en quelqu'un. Bien sûr, cela nécessitait que je fasse l'impasse sur la partie mauvaise de quelqu'un, si toutefois elle existait. Je ne voulais pas condamner les gens pour leurs actions, je croyais en la rédemption. Mais tout cela représentait mes idéaux, ce en quoi je crois et en quoi je croirai pour toujours. Ce n'est pas parce que je croyais en un monde rempli de bonté et de paix que je n'étais pas capable de me défendre, de me protéger toute seule et que j'étais pleine de désillusion. Alors non, je ne pouvais pas laisser Vaggie se cacher derrière cela. Elle avait voulue me cacher la vérité parce qu'elle avait peur de voir comment je réagirais, que je sois déçue d'elle. Ce n'était pas le cas. Je comprenais pourquoi elle faisait ce qu'elle faisait et je respectais totalement sa décision, contrairement à ce qu'elle pouvait penser de moi.
-Écoute Vaggie, je ne t'en veux pas. Ce n'est pas parce que je crois en la rédemption de tous que je ne peux pas aussi soutenir ma meilleure amie dans ses choix. Nous avons chacune nos croyances et nos idéaux, aussi différents soit-ils. Si tu penses sincèrement que tu as trouvé ta voie et que tu es heureuse comme cela, alors je te soutiens, tout simplement. Le plus important pour moi Vaggie, ce n'est pas que tu me ressembles et que tu deviennes Mère Thérésa, non. Je veux simplement que tu sois heureuse. Je lui fis un petit sourire compatissant. Je suis plus déçue par le fait que tu m’ai caché toute la vérité pendant si longtemps... Arrête de vouloir me protéger de tout, Vaggie, je t'en prie. J'ai grandi, je ne suis plus la petite fille perdue que tu as connue aux Enfers. je suis capable d'affronter la vérité et faire la part des choses. Tu es ma meilleure amie Vaggie, tu passes avant quoi que ce soit d'autre, ok ? Maintenant, sortons d'ici.
Je sentais que nous avions enfin mis derrière nous nos différents et que nous pouvions repartir sur le bon pied. J'espérais sincèrement qu'elle pouvait entendre ce que je voulais lui expliquer et ne s'énerverait pas. Je mis toute cette histoire de côté et me concentra sur la situation actuelle, qui était bien plus urgente puisqu'on pouvait mourir à tout moment... Comment pouvait-on s'échapper de cette cage sans faire une seule étincelle ? Je pouvais faire apparaître n'importe quoi, pas simplement n'importe quelle arme comme Vaggie, mais véritablement tout et n'importe quoi... Il y avait bien quelque chose sur cette Terre qui pourrait nous sauver de cette situation, non ? Mais je ne pouvais m'empêcher d'avoir peur d'utiliser mes pouvoirs, sachant toute la destruction qu'ils pouvaient causer... Il fallait que je me concentre... Je regardais le reste de la salle attentivement, essayant de m'inspirer pour trouver une idée quand mes yeux se posèrent sur le levier que les méchants avaient utilisés pour abaisser la cage. Parfait ! Il suffisait de relever le levier et la cage remonterait tiré par la corde. Nous serions enfin libres ! Il fallait que je fasse une pile de n'importe quoi suffisamment haute pour remonter le levier... Je voulus faire apparaître une pile de livres mais, à la place se sont simplement quelques feuilles en papier qui s'envolèrent dans la salle...
-Je n'y arrive pas, Vaggie, je suis désolée...
Elle prit ma main, pour m'encourager. Peu importe ce qui se passait entre nous, je savais qu'elle était toujours là pour moi. Avec son soutien, je réussis à ne faire qu'une avec mes pouvoirs. Les livres apparurent un par un sous le levier, le poussant petit à petit jusqu'en haut. D'un coup sec, la cage remonta, nous laissant à l'air libre. Toujours la main dans celle de Vaggie je me relevais, pressée de sortir de cette bombe à retardement. Je me dirigeais vers la porte, que j'essayais de pousser en vain... Bien sûr qu'ils avaient aussi fermé la porte... J'aurais pu faire apparaître une clé déverrouillant la porte mais pour cela il fallait déjà que je connaisse tous les recoins de la serrure pour que la clé soit de la bonne forme. C'était une perte de temps, un temps que nous n'avions pas. Je repartis donc vers la fenêtre que j'ouvris en grand. Je me posais sur le bord, regardant le sol qui se trouvait à une bonne vingtaine de mètres de hauteur... Je ne préférais pas essayer de sauter. Alors, j'utilisais de nouveau mes pouvoirs et fit apparaître un parachute dans mon dos. Sans attendre l'avis de Vaggie, je sautais, la faisant venir avec moi. Nous étions enfin sauvées.