« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs. “Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”
| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne | Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes
L'Enfer est pavé de bonnes intentions, à ce qu'il paraît...La trahison peut prendre plusieurs formes. Tel un sphinx, elle se métamorphose. On a beau préparer mille scénarios dans sa tête, au final, on se retrouve terrassé. La trahison trouve toujours un moyen de nous nuire. D’appuyer là où ça fait le plus mal.
Pour Desmond, la trahison eut d’abord un parfum de reconnaissance et d’exaltation.
Au détour d’une conversation, Hadès annonça qu’il avait trop peu de temps désormais pour rédiger son autobiographie. Cerbère ne le contredit pas, car il avait écouté son Maître lui lire à haute voix les cinq lignes qu’il avait écrites en l’espace de plusieurs mois (années ? Il n’était plus certain). Hadès n’était pas fait pour gratter du papier. Aussi, lorsqu’il lui proposa de l’écrire à sa place, Cerbère sentit la gratitude s’emparer de tout son être. Son Maître lui confiait ENFIN une tâche digne du statut qu’il occupait. Qui de mieux que lui aurait pu raconter dans une prose ravageuse et implacable les sinistres exploits d’Hadès au fil des millénaires ? Dès lors qu’il reçut cette mission, il ne songea plus à rien d’autre. Par souci du travail bien fait, il se retira dans une salle vide du Tartare, terre de sa créatrice, et s’empressa de noter les grandes lignes de l’histoire de son Maître. Sur les murs de granit, il écrivit à la craie ; organisa un plan, structura le récit afin d’amener le suspense d’une manière haletante. Il fit la liste des évènements les plus importants avec un soin méticuleux et jugea que rien ne devait être enlevé. Combien de fois un sourire rêveur et sardonique étirait ses lèvres quand il repensait aux temps maudits où son Maître et lui inspiraient la terreur ?
Pendant des jours et des nuits, Desmond s’abîma dans l’introspection de celui qui lui avait confié sa vie – au propre, comme au figuré. Il en avait même oublié de manger (ce qui était étonnant, car jamais il ne sautait de repas). A plat ventre sur le sol du Tartare, qu’il recouvrait de mots frénétiques, il avait pour ambition de rendre Hadès fier de lui. Fier à tel point qu’il lui offrirait le trône des Enfers. Songeur, Cerbère imagina son Maître le coiffer d’une couronne.
Il battit des cils, s’apercevant qu’il venait de dessiner sur le sol la vision qu’il avait eue. Si seulement elle s’avérait vrai. Il eut un sourire assuré. Jamais personne ne ferait autant pour Hadès. Une telle démonstration d’affection méritait récompense. Il savait que le trône n’était plus qu’une question de temps. Son Maître lui donnait ce défi dans ce but.
Quelques jours plus tard, Desmond apparut devant Hadès, une pile de feuilles dans les mains. Il avait déjà rédigé cinq cent pages de l’autobiographie et souhaitait lui annoncer qu’il prévoyait une sortie en plusieurs tomes. Cependant, son Maître le prit de court en lui annonçant qu’il avait confié les cinq cent dernières années à Sasha. Estomaqué, Cerbère en oublia de lui lire le premier jet. Il disparut tandis qu’Hadès s’étonnait de son brusque départ.
De rage, il déchira les feuilles qu’il avait noircies d’encre durant des jours. Révolté et insulté, il poussa un hurlement qui fit trembler tout le Tartare. Sur le moment, il voulut effacer les notes sur le mur et le sol. A quoi bon se donner tant de mal puisque la larve recevait tous les honneurs ? C’était à lui d’écrire l’entièreté de l’autobiographie. Lui et personne d’autre !
Il se retint de justesse de commettre l’irréparable. Non, son travail était méritant. Il n’allait pas tout détruire à cause d’une misérable créature de basse catégorie. Il inspira profondément au milieu des feuilles éparses et se composa une expression neutre. Après quoi, il chercha l’aura de Sasha et se téléporta là où elle se trouvait.
La vision de la démone assise sur le trône des Enfers eut raison de son calme apparent. Serrant les poings, il avança d’un pas raide. Il était certain qu’elle avait fait exprès d’être dans cet endroit au moment où il irait la voir. Elle faisait tout pour le contrarier. Rien que le fait qu’elle existe était un agacement permanent. Si seulement il avait eu le bon sens de renverser la jarre et d’en piétiner son contenu, cinq cent ans plus tôt, avant qu’Hadès ne la trouve ! S’il y avait bien une chose qu’il regrettait, c’était celle-ci.
La “Reine des Enfers” (il grinça des dents à cette pensée) recevait des gardes Olympiens. Ces derniers, au nombre de trois, discutaient avec des gobelets Starbucks à la main. La démone en avait un, elle aussi, qu’elle tenait négligemment. L’infâme odeur du café entra dans les narines de Cerbère qui fronça le nez de dégoût. Un tel effluve dans les Enfers était une honte ! Où étaient passés les odeurs de chair calcinée et de sang frais ? Desmond se jura de changer tout cela dès qu’il serait seul maître à bord.
A mesure qu’il avançait, il accélérait l’allure. Son visage fermé devenait inquiétant. Au début, les gardes Olympiens ne le remarquèrent pas mais alors qu’il n’était plus qu’à un mètre d’eux, ils pivotèrent vers lui. L’un d’eux haussa un sourcil avant de jeter un coup d’œil vers Sasha. Il semblait l’interroger du regard, l’air hésitant : “On doit vous protéger ?”. Desmond les devança en déclarant :
— Votre juridiction ne s’étend pas jusqu’ici.
L’un des gardes sembla vexé par cette réflexion. L’air important, il rétorqua :
— Les Enfers sont rattachés à Olympe. Par conséquent, nous juridictionnons ce que nous voulons.
Derrière lui, un autre garde leva les yeux au ciel. Desmond comprit par là qu’il n’était pas le seul à avoir entendu cette erreur de conjugaison. Les gardes Olympiens atteignaient un niveau d’incompétence impressionnant. Celui qui se prenait pour le chef de la bande se plaça devant le trône de Sasha, la main sur le pommeau de son épée à sa ceinture. Cerbère réprima un petit rire. Amusé, il se contenta de le fixer. Il était certain d’avoir le dessus sur lui. Un garde Olympien, c’était juste une armure vide. Malgré tout, il rechignait à l’idée de le neutraliser, car cela remontrait sûrement aux oreilles d’Héra, donc d’Atlas. Ce qui risquait d’alourdir sa peine d’une Grâce supplémentaire. Fort heureusement, les gardes Olympiens étaient trop bêtes pour y penser eux-mêmes. Conservant une expression de désinvolture feinte, il articula d’un ton doucereux :
— Voyons, pensez-vous vraiment que la reine des Enfers (il rencontra mille difficultés à prononcer ces mots sans paraître ironique) ait besoin d’être défendue ? Elle n’est pas arrivée à cette place par hasard.
Là encore, il s’efforça de ne pas être sarcastique. Le garde Olympien plissa des yeux tout en l’observant, et finalement lança à ses hommes :
— Venez les gars. On va se faire un ciné.
Tous trois disparurent l’instant d’après, ce qui laissa le loisir à Desmond de combler l’espace entre Sasha et lui. Aussitôt, toute nonchalance disparut de ses traits. La froideur s’empara de son visage et son regard perçant se braqua dans celui de la démone. Plutôt que de marcher, il se téléporta jusque devant elle, si près qu’il plaqua une main sur le dossier du trône, près de son crâne. Ainsi penché vers elle, il murmura :
— Tu vas me donner ce qui m’appartient...
La phrase était vague. Elle englobait beaucoup trop de choses. Du bout des doigts, Desmond caressa les aspérités du trône. Son autre main s’égara sur l’accoudoir et rencontra le contact tiède et doux de la peau de la démone. Brusquement, il lui saisit le bras.
— Les cinq cents dernières années d’Hadès sont à moi, grogna-t-il.
Il ne réclamait pas ; il prenait.
— Je sais que tu ne vas pas me les laisser, alors voici ce qui va arriver : je vais écrire les cinq cent dernières années avec tant de panache qu’il les préférera à ta version. Il comprendra enfin à quel point tu es médiocre.
Un sourire mauvais étira ses lèvres.
— Et il me laissera en finir avec toi, conclut-il comme une promesse, tandis que son souffle caressait son oreille.
Sur ces derniers mots, il claqua une fois des crocs, de manière à ce qu’elle puisse imaginer de quelle façon il comptait la dévorer...
"Tu sais, je suis du genre à râler que Hadès ne fait pas attention à moi, mais pour une fois, je suis bien content d'être invisible. J'aime pas écrire donc vraiment ça m'arrange bien."Elle jeta un bref coup d'œil à son frère jumeau par dessus la page noir d'écriture avant de la déchirer, pour ensuite jeter les morceaux par dessus son épaule, ce n'était pas la première fois qu'elle faisais ce geste et ça ne serait surement pas la dernière; écrire ce n'était pas donner à tout le monde, ce n'était surement pas un de ces talents à elle, elle préférais lire des livres plutôt que d'en écrire le contenu, mais Hadès lui avait demander d'écrire les cinq cents dernières années de sa vie pour son autobiographie et elle avait accepter pour lui faire plaisir.
"Et sinon, qui est en charge des premières années ?"Questionna Charlie qui avait apparemment décidé de l'emmerder un peu entre deux livraisons de colis.
"Cerbère."
"Formidable...j'ai pas hâte qu'il vienne ici pour piquer sa crise."Elle non plus, car elle savait très bien que le cabot qui finirait surement pas débarquer sans invitation pour faire sa crise de jalousie habituelle, tout en s'auto-proclamant comme étant le meilleur et bla bla bla, vraiment, elle pouvait déjà imaginer la scène et ça la gonflait d'avance.
"Moi non plus, en tous les cas j'ai bientôt fini ce chapitre alors si tu pouvais dégager, ça me ferait plaisir."Elle lui offrit un sourire des plus faux qu'il retourna avant qu'il ne se téléporte à Hermès Express pour aller chercher son paquet suivant. La démone organisa les pages qui se trouvait devant elle avant de les poser sur la pile qui se trouvait sur sa gauche; poussant un soupire elle attrapa son crayon et se remit au travail, ça faisait maintenant plusieurs jours qu'elle était au boulot, jours et nuit elle se trouvait à son bureau, à écrire, à se relire ou à simplement rayer et déchirer ce qui n'allait pas, bien sur de temps en temps, elle faisait des pauses pour manger, boire ou tout simplement pour aller s'occuper des Enfers; mais elle faisait rarement autre chose et se balader en ville lui manquait.
"Tu sais, je viens de penser à un truc."Elle leva les yeux au ciel, pourquoi donc était-il revenu ? N'avait-il donc pas du travail à faire plutôt que de l'interrompre ? " T'écris ça sur papier, c'est cool, mais genre, ça brûle et Cerbère, il aime bien te faire chier … donc peut être que tu devrais pas mettre ça sur papier, mais genre sur ordinateur, comme ça après tu colle le tout sur clé USB et bien sur tu planque la clé USB pour qu'on te la vole pas."
"On t'a déjà dit que t'était pas complètement débile ?"Il leva les yeux au ciel, lui fit un doigt d'honneur et il se téléporta à nouveau avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit. Ca allait lui prendre du temps de tout remettre sur ordinateur, elle n'avais pas hâte de tout reprendre depuis le début, mais bon, au moins ça serait fait, et si ça ne plaisait pas au Dieu et bien, elle reprendrait tout ce qui n'allait pas plus facilement.
Quelques jours plus tard
"Ca fait quelques jours qu'on t'a pas vu Sasha, tu faisais quoi de beau ?"Levant les yeux de son téléphone, elle croisa le regard d'un des gardes Olympiens qu'elle connaissait bien, il était accompagner de deux autres gardes et tous tenais un gobelet en main, l'un d'eux s'avança vers elle pour lui remettre un gobelet de taille Large entre les mains avec un grand sourire avant de s'éloigner.
" J'accomplissais une mission pour Hadès." Répondit-elle vaguement, levant ensuite le gobelet vers ses lèvres, caramel macchiato, sa boisson favorite, ils l'avaient enfin retenue après tout ce temps.
" Quelques chose de néfaste ?"Demanda l'un d'eux, les yeux plissé, comme si en posant la question de cette manière, il s'attendait à avoir une réponse.
" Non, j'écris une partie de son autobiographie."Le garde la fixa du regard pendant longtemps, la démone pouvait voir dans son regard qu'il cherchait à comprendre ce que voulais bien dire le mot autobiographie.
"Sa vie, on œuvre quoi."Dit le troisième gardien à l'adresse de l'autre, celui-ci finit par hocher la tête de haut en bas, pour faire comprendre à l'assemblée qu'il avait compris, même si les trois autres personnes présentes savait pertinemment qu'il n'avait toujours pas compris.
"Et du coup, tu vas au Hellfest cette année ? "Demanda le premier garde histoire de rapidement changer le sujet de conversation, car personne n'avait envie de passer les prochaines minutes voir les prochaines heures à expliquer ce qu'était une autobiographie.
"C'est prévu, tout dépendra de ce qui se passe ici jusqu'en Juin, allez savoir, on pourrait bien crever avant la prochaine St Valentin."
" Oh bah non hein ! Pas de fin du monde à la St Valentin ! C'est la fête des amoureux, faut pas faire ça."
"C'est pas comme si le type il allait s'arrêter dans ses plans néfaste juste pour une fête de mortelle."
" Vous en savez rien, peut être qu'il est romantique !"
La discussion fut interrompue par l'arrivée de Desmond, la démone roula des yeux quand elle remarqua toute l'hostilité qui se dégageait de lui, c'était donc aujourd'hui qu'il viendrait lui casser les pieds pour cette histoire d'autobiographie, elle avait presque envie de se casser à Olympe histoire d'aller papoter avec les autres dieux, mais les gardes venait tout juste de décamper et le chien était à présent en train d'envahir son espace personnelle, ça en devenait une habitude, c'était tout aussi chiant que ses crises de jalousie répétitive. Elle attendis qu'il ait fini son petit bla bla, laissa planer le silence quelques secondes avant d'éclater de rire, un rire moqueur.
"C'est marrant comment tu pense que Hadès peut cesser de m'aimer juste pour ça, je veut dire, il m'a adopter et tu crois que parce que j'aurais soit disant mal écrit ma parti de son autobiographie, boom, il ne m'aimera plus."Elle le fixa du regard avant de lui rire au nez une fois de plus."Ridicule."Puis elle dégagea son bras avec force, puis d'un geste sec, elle repoussa son visage qui était bien trop près du sien, pour le forcer à se reculer.
"Hadès ma confier les dernières années de sa vie, si ça ne te plais pas et bien, voit ça avec lui, plein toi comme un enfant comme tu à l'habitude de faire vu que c'est tout ce que tu est capable de faire, pendant que moi, je resterais ici, sur mon trône à faire mon travail, et plus tard, j'irais lui confier mes pages."
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Desmond Blake
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L'Enfer est pavé de bonnes intentions, à ce qu'il paraît...Le rire moqueur de Sasha était aussi douloureux que du sel sur une plaie à vif. Bien entendu, Desmond n’en montra rien. Il conserva son expression méprisante et glaçante tandis qu’il fixait la démone confortablement installée sur le trône des Enfers. Cette vision le révulsait. Sa réaction démontrait à quel point elle était encore jeune. Si naïve, si inexpérimentée... Dans une certaine mesure, il lui enviait sa candeur. Avait-il été aussi ingénu au début de son existence ? Il se souvenait que ses pensées étaient alors moins précises, plus manichéennes. Avec le Temps, ses réflexions eurent des nuances, bien qu’il continuât de voir le monde en noir et blanc (au sens propre comme au figuré). Il aurait voulu ne jamais éprouver d’états d’âme, mais c’est impossible quand on en a une, d’âme. Il combattait sans cesse cette fragilité qui lui faisait ressentir la peine et l’abandon d’une manière plus aiguë. Désormais, il souffrait perpétuellement. Mais pas de la façon qu’il aimait.
Sasha remit l’histoire de l’adoption sur le tapis. En plus du reste, cette pique fit tiquer Cerbère qui n’émit aucune résistance quand la démone le repoussa. Elle ne supportait pas qu’il soit si près du trône. Elle se sentait menacée. Il se raccrocha à cette idée.
— Tu ne le connais pas aussi bien que moi, dit-il avec condescendance tout en tirant sur les pans de sa veste de costume. Hadès se lasse vite de ses jouets. Ne te leurre pas, Sasha. Tu n’es qu’une lubie à ses yeux. Aujourd’hui, il te considère comme sa fille, mais demain, tu ne seras plus rien.
Ce n’était pas la première fois qu’il lui faisait part de cette terrible fatalité. Il s’attendait à ce qu’elle écarte cette information avec désinvolture et mépris, comme elle savait si bien le faire. Cependant, il décida d’agrémenter ses propos d’un exemple concret, cette fois-ci. Tout en l’observant du coin de l’œil, il déclara d’un ton sirupeux :
— T’ai-je déjà parlé de Ronflak le Cornu ? Hadès et lui étaient comme frères. Pendant plus de mille ans, ils ont tout partagé. Ronflak était une créature comme toi : peu puissante mais protégée par le Maître. Privilégiée. Et puis, un jour, Hadès s’est détourné de lui. Il a trouvé quelqu’un d’autre. Sais-tu ce qu’il est advenu de Ronflak le Cornu ?
Il laissa la question en suspens, les mains jointes dans le dos. Après quelques secondes, il poursuivit dans un murmure parfaitement audible, comme si les murs suintaient sa propre voix :
— Nul ne le sait vraiment. Certains disent qu’il erre dans les Enfers, dans les recoins oubliés. D’autres prétendent qu’il s’est jeté dans le Styx. Moi, je crois l’avoir vu en train de ramasser les détritus sur les Chemins de la Perdition, près du Tartare.
Un rictus malsain déforma brièvement ses traits. Quelle folie de tomber si bas, après avoir été si haut... Le chien des Enfers savait que sa propre disgrâce ne pourrait être aussi vertigineuse. Après tout, il n’était pas n’importe qui. Qui plus est, il était très adroit pour assurer ses arrières. En revanche, Sasha n’avait rien à quoi se raccrocher. Si Hadès se détournait d’elle, elle deviendrait aussi insignifiante que son frère... quel était son nom, déjà ? Desmond balaya ce détail mentalement.
— Tu ne devrais pas te reposer sur tes acquis, reprit-il d’un ton abrupt, car rien n’est jamais acquis avec Hadès. Il peut te déposséder de tout sur un coup de tête. J’ignore pour quelle raison je te donne ces conseils... Après tout, tu n’écouteras pas. Et il me tarde de te voir ramasser les détritus avec Ronflak le Cornu.
Un sourire torve étira ses lèvres tandis qu’il la regardait, tête penchée.
— Alors, soit. Garde tes pages. Comme je l’ai dit, je connais Hadès beaucoup mieux que toi. Je sais que je rendrai un meilleur travail.
Il avait seulement voulu montrer son mécontentement et sa supériorité. Malgré tout, il jeta un coup d’œil oblique à la démone toujours vautrée sur le trône infernal. Il aurait été si aisé de planter ses griffes dans son ventre et de l’éjecter de cette place. Au corps à corps, elle ne lui résisterait pas longtemps. Si Hadès ne l’appréciait pas autant, cela aurait été déjà fait. Une simple formalité. Cependant, Desmond était las d’attendre. Le feu de la rébellion se répandait dans ses veines. Il ne supportait plus l’injustice. D’autres créatures estimaient que Sasha n’était pas à sa juste place. Jusqu’à présent, Cerbère avait modéré leurs ardeurs, mais plus le Temps passait, plus l’idée le caressait de les laisser se révolter. Le cas échéant, Hadès serait bien obligé de reconnaître que la larve était incapable de diriger. Soit il la destituerait, soit elle trépasserait. Dans les deux cas, Desmond salivait par avance.
Serait-ce un crime d’accélérer les choses ? songea-t-il innocemment.
Le Tartare comportait bon nombre d’objets anciens, qu’Eris s’était amusée à créer dans le but de tourmenter ceux qui l’agaçaient, ou pour tromper l’ennui. Elle avait montré bon nombre de mécanismes à Desmond. De son vivant, la déesse modelait des jouets maudits qu’elle plaçait ensuite dans des foyers mortels afin de semer le chaos. Cerbère et elle observaient ensuite leurs méfaits de loin, en sirotant des boissons ou des gâteaux (au miel). Puis, avec le Temps, Eris s’était lassée. Certains objets s’étaient perdus à travers le monde. Quant aux autres, telles des reliques, ils avaient été entreposés pêle-mêle dans les plus sombres recoins du Tartare.
Ces derniers mois, Desmond s’était appliqué à mettre la main sur chacun d’eux. Puisqu’ils n’intéressaient personne, il avait mis un point d’honneur à les remettre en état et les ranger dans une pièce secrète du Tartare. Désormais, il avait très envie de tester l’un d’entre eux sur la démone. Un jouet extrêmement vicieux qui lui permettrait de l’évincer...
Sans prévenir, il fondit sur elle et la saisit par le poignet. Dans le même laps de temps, il la téléporta dans le Tartare. Il la sentait se débattre, aussi il lui accorda la liberté. Cependant, au lieu de la lâcher, il la griffa au poignet. Le sang vermeil de la démone coula sur sa peau diaphane et roula en cinq gouttes sur le sol. La plaie était superficielle ; pour une créature de la trempe de Sasha qui aurait tôt fait de cicatriser.
Malgré tout, Desmond esquissa un sourire face à cette petite victoire. Puis, s’éloignant de quelques pas, il déclara :
— Bienvenue au Tartare. Cet endroit des Enfers que tu te complais à ignorer. Oh, tu dois sans doute te dire que le décor a changé depuis la dernière fois où tu es venue...
D’un geste éloquent, il désigna la salle à manger de style années cinquante dans laquelle ils se trouvaient tous deux.
— En réalité, tu es dans une maison de poupées. Qui se trouve dans le Tartare. Bien entendu, elle n’est pas comme les autres. Quand on y entre, c’est pour très, très longtemps.
Avec un nouveau sourire sardonique, il lécha ses doigts couverts d’hémoglobine. Le sang de Sasha était à la fois brûlant et caféiné, avec un arrière-goût de caramel. Desmond se sentait appâté et quelque peu dégoûté. Sans surprise, la démone était en demi-teinte. Malgré tout, la perspective de la savoir captive le rendait presque euphorique.
— Nul ne peut sentir ton aura, ici. Nul ne viendra à ton secours, susurra-t-il. Mais n’aie crainte : je te garderai en vie. Je ferai en sorte que ton absence soit exagérément longue, le temps de m’assurer qu’Hadès t’ait oubliée. Je vais reprendre les Enfers en main. Tu t’apercevras, à la longue, que tout est beaucoup mieux sans toi.
Elle ne pouvait s’échapper de la maison de poupées : dès lors que le sang coulait à l’intérieur, la Maison l’absorbait et on faisait partie intégrante d’elle. A dire vrai, Desmond ne se souvenait plus de la manière de libérer une personne de la Maison. Eris lui avait-il seulement donné l’indication, à l’époque ? Oh, après tout, si Sasha venait à disparaître pour toujours, ce ne serait pas une grande perte.
Enhardi par son propre esprit diabolique, Desmond combla l’espace entre eux. Là, il leva la main afin de caresser la joue de la démone, jouant avec une mèche blonde près de son oreille :
— A partir de maintenant, tu es ma petite poupée.
Plus qu’un murmure, c’était la plus douce des vengeances.
Elle se retient d'éclater de rire une fois de plus en l'écoutant parler, mais elle se retint, son expression restant blasé; qu'est-ce qu'il pouvait être débile, il croyait vraiment qu'elle n'avait pas d'autres options si jamais Hadès se décidais de la dégager du trône ? Il là pensais si isoler et idiote ? Bien sur, il se croyait tellement supérieur, qu'il avait toujours raison, que si jamais un jour le dieu des Enfers lui cédait le trône à lui, il s'imaginait qu'elle pleurait, qu'elle finirais plus bas que terre, sans que personne ne se soucis d'elle. Hors il avait complètement faux, mais ça, elle n'allait pas lui dire, elle n'allait pas se vanter, elle ne lui raconterais pas qu'elle s'entendais avec plusieurs divinités d'Olympe à présent, qu'elle pourrait toujours proposer ses services pour servir Olympe ou qu'elle pourrait tout simplement vivre sa vie à Storybrooke sans avoir à le servir lui. De plus, il restait sa créatrice, Perséphone, peut être qu'un jour elle finirait par venir à Storybrooke et peut être qu'elle voudrait d'elle; vraiment elle n'était pas à cours d'option en cas de problème avec le trône des Enfers.
"En attendant, ce n'est pas le cas, alors j'espère que tu est patient, car pour le moment, je suis toujours là."Elle illustra ses propos d'un sourire arrogant avant de rouler des yeux, buvant une autre gorgée de café, de toute façon, elle était la marraine d'Autumn et elle était très bonne amie avec Hope, peut être que la princesse Rebelle l'aiderais à redevenir quelqu'un aux yeux du dieu si jamais tout partait de travers. Écoutant le récit de ce fameux Ronflak, elle demeura immobile, elle se demandait si c'était vrai ou si il inventait tout ça pour lui faire peur, car d'un côté elle n'avais jamais entendu parler de cette créature , et connaissant Hadès, il était très doué pour faire semblant de ne pas connaître une créature qui avait été à ses côtés pendant des années, mais d'un autre côté, elle avait fait de nombreux aller et retour dans le Tartare et jamais elle n'avais croiser le chemin d'une créature qui ramassait les détritus, donc il pouvait très bien mentir.
"Tout ce que tu dit n'a aucun poids, tu pourrais très bien tout inventer pour me faire douter, pour me faire peur, hors je ne te crois pas, donc c'était une perte de temps." Au fond d'elle, elle avait presque envie de se faire retirer le trône pour qu'il le prenne, lui qui espérait surement des pleurs, des supplications, à la place elle lui rirais une fois de plus au nez, en lui faisant bien comprendre que depuis le début il se trompait sur elle. Bien sur, elle chassa bien vite cette envie de son esprit, même si ça serait drôle, elle n'avait aucunement envie que Hadès ne se retourne contre elle, elle ne voulais pas devenir invisible au yeux du dieu qu'elle avait servi depuis toute ces années, elle ne voulais pas qu'il brise ce lien si fort qu'ils avaient tisser au fils des années, elle voulais que tout reste comme c'était à présent ,voir même que ça continue de s'améliorer dans le future.
Encore une fois, c'est toi qui le dit.Elle balaya ses paroles d'un geste de la main, seul l'avis d'Hadès sur ses pages comptais, car après tout c'était pour sa biographie et si quelque chose ne lui plaisait pas, il le dirait sûrement. Elle fit disparaître son gobelet de café, attrapant ensuite son téléphone portable pour qu'elle puisse contacter le dieu pour savoir si il voulais lire ses pages aujourd'hui ou si il étais trop occupé à faire autre chose, même si elle avait bien du mal à imaginer ce qui pouvait bien l'occuper autant, vu qu'il n'était plus maire de la ville. Malheureusement, elle n'eut pas le temps de sélectionner l'application pour envoyer un sms ou même d'envoyer un message mental au dieu des Enfers, car le cabot venait de lui attraper le bras avant de la téléporter de force dans un autre endroit qui lui était inconnu.
"Laisse moi tranquille."Elle tenta de se dégager encore une fois, pour qu'elle puisse retourner dans la salle du trône, et le chien finit par la lâcher après l'avoir griffer profondément au poignet, elle hissa tel un chat qu'on aurait arroser avant de se reculer de quelques pas, la douleur s'estompa assez rapidement et son poignet de régénéra, il ne restait plus aucune trace de sa blessure, mise à part les quelques goûtes de sang qui s'était écrasé sur le sol.
" De quoi ?"Il avait bien dit maison de poupée ? Non, non, non, non et non, hors de question, pas de poupée, aucune poupée, pas encore, pas une fois de plus. Tandis qu'elle s'immobilisais sous la peur, des images du passé commencèrent à danser dans son esprit, elle revoyait Chucky, elle revoyait se couteau et puis elle se sentait mourir une fois de plus avant de revenir à elle dans le corps d'une poupée au cheveux blond peroxydée, un véritable cauchemars.
" Non."Murmura-t-elle, tentant de se téléporter ailleurs, mais elle était coincée, comment pouvait-elle être coincée ici ? Comment avait-il réussi ? Qu'avait-il fait de spécial ? Et puis les images de poupée s'estompèrent pour laisser place aux dernières minutes qui s'était écouler, le faite qu'il l'est griffer, le sang qui avait couler de cette blessure, ce même sang qui se trouvait toujours sur le sol; de justesse elle retint une exclamation de triomphe, non pas tout de suite, pas si vite. " JAMAIS ! JE NE SERAIT RIEN."Et d'un geste rapide, avec toute sa force, elle le gifla du revers de sa main ornementé de diverse bagues, son autre main alla se glisser sous son t-shirt pour récupérer la dague qui était coincé dans son pantalon, avant de la planter dans l'estomac du cabot.
"Oops." Toute sa colère et son agitation avait disparu pour cet instant, laissant place à une expression désolée des plus fausses qui se transforma en un grand sourire, qu'est-ce qu'il pouvait être con. Elle fit lentement tourner la dague dans la blessure avant de la retirer, la secouant pour que le sang qui se trouvait dessus tombe sur le sol de cette salle à manger. " Qui c'est qui est un im-bé-cile ? C'est Cerbèèèèère."Chantonna-t-elle en se reculant, frottant sa dague contre son jean, tant pis pour les tâches de sang.
" Quelle idée à la con que tu as eu."Et une fois de plus, elle lui rit au nez, certes, elle était peut être coincé quelque part, mais lui aussi.
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L'Enfer est pavé de bonnes intentions, à ce qu'il paraît...La gifle n’avait été qu’une caresse sur sa joue, mais l’avait suffisamment distrait pour ne pas voir venir le second coup, vicieux et diabolique. Sasha avait usé de tant de force que le couteau entra dans le ventre de Desmond comme du beurre. La colère et la frayeur transcendaient le geste de la démone. Cerbère sentit un fourmillement de satisfaction le parcourir, en même temps qu’une vague de faiblesse le submergeait. Il tomba à genoux, les mains serrées sur la plaie. Son sang chaud ruisselait sur ses paumes et rougissait le sol de la cuisine, se mêlant à celui de Sasha, beaucoup moins présent.
— Sale p...
Le souffle lui manquait, lui qui n’avait pourtant pas besoin d’air pour vivre. Il était abasourdi par l’insolence de la démone, qui en profitait pour chantonner à son endroit.
— … peste, acheva-t-il dans un filet de voix.
Les mains toujours pressées sur la blessure, il leva la tête vers Sasha qui essuyait son couteau contre son jean d’un air blasé. Tout en commentant son “idée à la con”, elle fit l’offense supplémentaire de lui rire au nez. Ignorant la douleur lancinante qu’il éprouvait, il commença par se redresser. Hors de question de rester à genoux devant elle plus longtemps. C’était une position bien trop ingrate ; jamais il n’aurait cru que cela arriverait un jour. Chancelant, il se releva tant bien que mal et constata que le sang coulait de manière moins fluide entre ses doigts : la blessure se refermait déjà.
Sans attendre, il chercha à se téléporter. Eris avait créé cette maison de poupées. Sans doute qu’il était “immunisé” contre ses effets puisqu’il était sa créature... Il se raccrocha à cette pensée avant d’être forcé de reconnaître que Sasha l’avait bel et bien piégé : en dépit de tous ses efforts, il ne pouvait partir.
Alors, il coula un regard mi-acrimonieux, mi-narquois à la démone.
— Décidément, tu as tout fait pour me garder auprès de toi.
Il garda une seule main appuyée contre la plaie qui se résorbait avec lenteur, non sans lui infliger une souffrance lancinante et profonde. Il s’en délectait car il aimait avoir mal, quand le coup porté avait une dimension artistique ou signifiait quelque chose. Chez Sasha, il savait ce que cela signifiait.
— Je peux comprendre. Ça te démangeait depuis longtemps.
Faussement désinvolte, il fit apparaître une cigarette allumée au bout de sa main libre – et couverte d’hémoglobine. Il la porta à ses lèvres puis aspira la fumée, alangui. Ainsi, il venait de vérifier un point important : seule la téléportation était impossible en ce lieu. Le reste de ses pouvoirs restait à disposition. D’une certaine manière, il se sentit rassuré. Il avait déjà vécu un épisode pénible avec la démone à l’époque de la Révolution française, sans aucune capacité divine, et pour rien au monde il ne souhaitait réitérer l’expérience.
— Dis-moi Sasha, maintenant que tu t’es arrangée pour que nous ne soyons rien que tous les deux, que veux-tu faire ?
Cabochard, il expira la fumée tout en plongeant son regard dans celui de la démone.
— J’ai bien une idée ou deux, mais elles seront sûrement trop osées pour toi.
Il esquissa un sourire railleur, laissant volontairement planer les sous-entendus entre eux. Puisqu’il ne pouvait faire guère mieux, l’envie de la mettre mal à l’aise le grisait tout particulièrement. La cigarette toujours coincée entre ses doigts, il entreprit d’ouvrir sa chemise afin de regarder la plaie à son ventre se résorber totalement. Il ne restait plus qu’une ligne rosée sur sa peau, symbolisant l’entaille, qui bientôt disparaîtrait à son tour.
— On pourrait s’entretuer, suggéra-t-il. C’est sûrement le seul moyen de quitter cet endroit.
Il cherchait à la tenter. Il sentait d’ici l’envie de Sasha de planter de nouveau son couteau dans sa chair, à la manière dont ses doigts serraient le manche. Il adorait percevoir la rage lui saisir le cœur.
— Tu me rendrais service, car possédant une âme, j’aurai le droit à l’après-vie. Je me rendrai au Palais du Sommeil. Hum... c’est un lieu qui t’est interdit, je crois, non ? Puisque toi, tu n’as pas d’âme.
Faussement indécis, il tapota son menton, avant de lui adresser un sourire victorieux.
Quoi qu’il arrive, j’aurai toujours un coup d’avance. Je te serai toujours supérieur.
Il savait à quel point la démone aspirait à obtenir une âme. Si elle n’avait pas été celle qu’elle était, il lui aurait volontiers donné la sienne, si seulement il avait pu s’en débarrasser. Mais, en sa présence, il préférait se vanter d’avoir ce qu’elle désespérait d’obtenir. C’était quelque chose contre laquelle elle ne pouvait rien.
— Toi, si tu meurs, tu n’auras droit à rien, articula-t-il d’un ton sirupeux. Rien d’autre que le néant.
Tout en parlant, il avança vers elle avec nonchalance, comme pour l’inciter à commettre le coup fatal. Sans se départir de son petit sourire en coin. Il la haïssait au point de mourir afin de gagner contre elle. C’était absurde mais en cet instant, il trouvait cela sublime. Il jubilait de la voir si inférieure. S’arrêtant face à elle, il susurra :
— Qu’as-tu dit avant de me gifler ? Que jamais tu ne serais rien ? Mais, ma pauvre Sasha, c’est ce qui t’attend, pourtant. Quoi que tu fasses. Un jour, tu ne seras plus rien. Moi, je serai toujours là. Parce que je suis une vraie personne, contrairement à toi.
Il porta la cigarette à sa bouche pour en aspirer une nouvelle bouffée. Il jubilait. Il voyait que ses paroles l’atteignaient profondément. Il adorait appuyer là où ça faisait mal. Chez elle plus que chez quiconque.
Soudain, Sasha changea de vêtements. Elle portait désormais une robe style années soixante ainsi qu’un brushing assorti. Expirant la fumée, il baissa les yeux et constata qu’il arborait désormais un costume impeccable, sans aucune tache de sang, dont la chemise était fermée jusqu'au col, retenu par une cravate. Ses cheveux étaient séparés par une raie très nette sur un côté du crâne, et sagement peignés. Un soupir las lui échappa et il expliqua :
— La Maison va vouloir s’en prendre à nous. Elle va chercher à nous changer. C’est la suite logique. A mon avis, nous ne risquons rien. Nous sommes trop infernaux pour...
Son regard se brouilla subitement. Il cligna des yeux puis chassa la fumée avec sa main, avant de considérer la cigarette dans son autre main avec stupeur. Puis, il dévisagea Sasha.
— Oh, pardon chérie ! Je sais que tu n’aimes pas que je fume à l’intérieur ! J’ignore ce qui m’a pris !
Prestement, il se rendit jusqu’à l’évier pour écraser la clope, avant de la mettre à la poubelle. Revenant vers Sasha, il lui offrit un regard ravi.
— Comme tu es élégante ! J’ai l’impression que je ne te complimente jamais assez. Viens là.
Plaçant les mains autour de sa taille, il l’attira vers lui pour l’embrasser sur le front. Puis, s’écartant quelque peu, il huma l’air d’un air gourmand.
— Quelle bonne odeur ! M’aurais-tu préparé un dîner spécial ?
Il lui lança un regard espiègle, tandis que du four émanait un parfum absolument délicieux. La Maison œuvrait à merveille pour leur créer un petit nid douillet. Et pour mieux les piéger.
Elle leva les yeux au ciel, il croyait quoi ? Qu'il était coincé ici juste parce qu'elle voulait passer plus de temps à ses côtés ? On ne pouvait pas faire plus délirant; en aucun cas elle ne voulait passer les prochaines heures avec lui, mais il ne lui avait pas laissé le choix, hors de question que la seule personne qui soit emmerder dans cette histoire soit elle. Voyants la cigarette apparaître dans la main du chien, elle fut soulagée de voir qu'au moins, elle n'avais pas une fois de plus perdu tout ses pouvoirs, du coup, elle fit apparaître un nouveau gobelet de café parfumée au caramel comme celui qui était rester dans la salle du trône, avant d'en boire une gorgée, ravi de cette bonne nouvelle. Sa joie fut de courte durée, car même si le chien était lui aussi enfermé, il fallait bien qu'elle se rende compte qu'il allait rester ici avec elle et lui adresser la parole, et du coup, faire en sorte de l'emmerder le plus possible, finalement, la solitude aurait été meilleure, même si au bout d'un moment ça aurait été prenant d'être autant seule, au moins elle n'aurait pas eu à subir ses remarques inutiles.
"Qu'on joue au roi du silence, comme ça tu pourrais arrêter de parler pour entendre le son de ta voix."Bien évidemment, comme le cabot aime s'entendre parler, il ne s'arrêta pas de parler pour lui faire plaisir, bien au contraire, il se lança sur le sujet du palais du sommeil et du fait qu'il aurait le droit d'y aller et pas elle, comme si c'était la raison pour laquelle elle souhaitait une âme. C'était un sujet sensible pour elle, parce que oui, elle en voulais une d'âme, elle voulait être aussi complète que les autres divinités, elle le souhaite si fort que même le chef des Elohim lui avait fait cracher le morceau à l'époque, ça avait été un espèce de donnant donnant, elle lui avait confié ce secret en particulier et il lui avait soit disant donner quelque chose en échange, même si pour le moment elle ne savait pas quoi, peut être qu'elle ne le saurait jamais ou peut être que ça ne se saurait que quand elle mourrait.
" Une vraie personne, toi ? De nous deux, je pense que celui qui est le plus sans âme dans cette pièce, ce n'est surement pas moi."Eliott lui avait donné un beau cadeau, quelque chose de rare pour les créatures, mais il l'avait confier à quelqu'un qui ne le méritais pas, un monstre qui se fichait bien des autres et de leur sentiments; c'était un sacré gâchis, il aurait mieux fait de le laisser crevée. Elle voulu renchérir, continuer sur cette discutions, mais la maison avait décidé qu'il était temps de jouer avec eux, Desmond venait de changer de vêtements, et quand elle baissa ses yeux en direction de son corps, elle remarqua que elle aussi avait été changer de force, elle grimaça de dégoût, de toute les époques choisit, il fallait bien évidemment que ce soit les années soixante, vraiment une des pires époque au niveau vestimentaire mais aussi au niveau sociétal. Elle n'écoutait que d'une oreille ce que racontait Desmond, car si la maison avait réussi à les changer, les choses n'allaient sûrement pas tarder à leur échapper, peu importe qu'ils soient infernaux ou non.
Sa vision se brouilla l'espace de quelques secondes, elle battis des cils avant que son regard ne croise celui de son mari et elle sourit, oubliant pourquoi elle avait été si agacer auparavant ou même qu'elle l'avait été.
"Et moi qui pensait ne plus avoir besoin de te le rappeler."Elle le regarda faire, les mains sur les hanches, l'air à la fois exaspéré et amusé, elle qui pensait ne plus avoir besoin de lui dire. Elle s'avança vers lui, se laissant attirer vers lui, souriant au compliment qu'il lui offris, bien sur qu'il changeait de sujet, et elle avait presque envie de lui faire la remarque, mais elle ne dit rien, peut être qu'il s'en souviendrais après cette incident.
"Merci, mon chéri, toi aussi tu est très élégant aujourd'hui."Elle passa lentement une main sur sa cravate, attrapant gentiment sa veste.
"Peut être, peut être que j'ai même fait ton plat préféré, c'est peut être même bientôt prêt … mais d'abord …"Elle laissa planer le silence pendant quelques secondes, l'attirant vers elle grâce à sa veste, ils était assez proche à présent pour qu'elle l'embrasse, c'était même ce qu'elle aurait pu faire, à la place, elle lâcha tout d'un coup sa veste, l'air mutine. " Je ne dois pas oublier de mettre la table."Amusée, elle se dégagea de son étreinte pour marcher en direction de la cuisine, allant ouvrir divers placard pour en sortir les ustensiles dont ils auraient besoins.
" Tu pourrais t'occuper du vin s'il te plait ?"Une fois tous les ustensiles et les assiettes récupérés, elle alla tout mettre sur la table du salon. "Tu t'y connais plus que moi, je ne voudrais pas servir le mauvais cru."
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Desmond Blake
« I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »
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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs. “Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
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Rouge. Rouge passion.Leur mariage, comme tout mariage, était basé sur les compromis. En cas de désaccord, Desmond faisait des concessions. Ce n’était pas cher payé pour tout ce que son union avec Sasha lui apportait. Chaque jour, il remerciait le Ciel d’avoir une épouse si charmante et dévouée. Elle et lui représentaient l’union parfaite de deux moitiés complémentaires. Leur mariage était une évidence pour leur entourage.
Il sourit au compliment de sa femme. Il savait qu’il était élégant. Toujours tiré à quatre épingles, même le dimanche. A ce niveau, elle l’égalait de manière éblouissante. Tous deux étaient bien assortis. Son sourire s’accentua tandis que Sasha jouait avec lui. Elle testait ses résistances, laissant volontairement planer sa phrase pour l’achever par l’imminence du dîner. Une idée grivoise traversa l’esprit de Desmond : ne pouvaient-ils sauter un repas ? Ses papilles salivaient déjà à l’idée de déguster son plat préféré. Choix cornélien.
Pensif, les mains sur les hanches de la jeune femme, il la dévorait des yeux. Elle finit par se dégager de son étreinte afin de mettre la table. Puis, elle lui demanda de s’occuper du vin. La fonction du mari par excellence. Ravi de se voir confié cette noble tâche, il se rendit jusqu’à la cave en sifflotant un air guilleret. Certains de ses voisins auraient qualifié cette chanson subversive, mais Desmond, tout en affichant une façade bien-pensante, cultivait un esprit rebelle. Il parcourut les étagères poussiéreuses chargées de différentes bouteilles, et en sélectionna une. Ensuite, il retourna jusqu’au salon dans lequel Sasha terminait de mettre le couvert.
— Il est plutôt ardu de choisir un vin sans connaître le menu, mais étant donné que tu as laissé entendre qu’il s’agissait de mon plat préféré, je pense ne pas me tromper.
En chemin, il avait pris le tire-bouchon dans le vaisselier. D'un geste expert, il ouvrit la bouteille de Bordeaux, dont le tanin rouge sombre brillait légèrement dans la lumière tamisée. Il versa le liquide dans deux verres à pied assez larges, puis les leva à la lumière des chandelles. Leur robe écarlate ondulait dans les récipients. Après quoi, il tendit l'un des verres à son épouse, puis les fit tinter l'un contre l'autre pour trinquer.
— Que fête-t-on ? demanda-t-il. Le fait que tu embellisses de jour en jour ?
Plongeant un regard intense dans celui de la jeune femme, il posa son verre sur la table et l'attira contre lui. Là, il caressa sa joue avant de l'embrasser avec tendresse. Puis, il écarta son visage du sien après quelques instants. Le souffle un peu court, il murmura :
— J'espère que tu n'as pas prévu d'entrée, car cette mise en bouche était idéale.
Un sourire tendre fendit son visage tandis que sa main parcourait lentement sa joue, effleurait sa nuque délicate puis caressait le tissu de sa robe rouge, au niveau de son épaule. Rouge... Elle avait choisi la teinte parfaite. C'était la seule couleur que Desmond était en mesure de voir. Il devinait que sa femme l'avait fait sciemment. Elle connaissait son "handicap" puisqu'il avait partagé le moindre de ses secrets avec elle. Depuis toujours, il vivait dans un monde en noir et blanc. Les couleurs ne lui manquaient pas puisqu'il ne savait pas à quoi elles se rapportaient. Bien souvent, quand ils se promenaient dans la nature, main dans la main, Sasha lui montrait différentes choses en l'appelant par une couleur. Vertes, les feuilles des arbres. Bleu, le ciel. Rose, jaune, violette, les fleurs. Bleue, la mer. Grise, parfois.
Rouge, mon amour pour toi. Rouge, disait Desmond avant de l'envelopper dans la chaleur de ses bras. A chaque fois, Sasha riait. Le rouge était ce qu'il ressentait quand il la voyait. Une couleur puissante, ardente. La seule qu'il connaissait. Unique. Comme la femme qui occupait toutes ses pensées.
Puis, à l'automne dernier, alors que Sasha énumérait les couleurs sur un chemin boisé, il l'avait coupée d'une voix grave :
— Rouges, les feuilles.
Elles n'étaient plus vertes, la majorité d'entre elles avait pris la teinte du sang. La forêt avait revêtu ses plus beaux atours. A l'abri des feuillages embrasés, Desmond avait trouvé le courage de faire sa demande. Jamais il ne s'était senti aussi heureux de toute sa vie. Il se revoyait encore soulever la jeune femme de terre après qu'elle ait dit oui, et la faire tourner dans les airs, tout en la serrant contre lui. Sa jupe avait voleté dans le vent, parmi quelques feuilles mortes, et l'une d'entre elles s'était égarée dans sa chevelure. Il l'avait prise, délicatement, et gardée entre deux pages d'un livre qu'il appréciait beaucoup : Les Origines du Mal.
Du coin de l'oeil, il aperçut l'ouvrage, rangé dans la bibliothèque vitrée du salon, à quelques mètres. Il aimait que les choses soient à leur place.
Tout en laissant ses pensées vagabonder, sa main avait continué de caresser la robe de Sasha ; d'abord de son épaule, puis le long de son dos. Le tissu rouge était d'une douceur exquise.
— C'est du Versace ?
Sa voix était à peine plus haute qu'un murmure. Il jouait avec la couture de la robe, passant son index dessus. Puis, son doigt s'arrêta sur la fermeture Eclair située en bas de son dos. Un frémissement le parcourut. Subitement, le repas, le vin, la table, tout ce cérémonial lui parut secondaire. Même l'odeur de viande finement mijotée, qui lui parvenait de la cuisine, devint accessoire. Plus rien n'avait d'importance. Il n'y avait qu'elle et lui dans l'univers. En cet instant, il n'y avait qu'elle.
Rouge, sa robe. Rouges, ses lèvres. Rouge, le sentiment qui lui broyait le coeur dès qu'il croisait son regard. Rouge passion.
Alors, ne résistant plus à ses principes, ni à ses valeurs bien-pensantes, Desmond se pencha vers la jeune femme et lui offrit un baiser brûlant. Ses mains se posèrent dans le creux de son dos et l'attirèrent à lui. Leurs deux corps pressés l'un contre l'autre, il accentua le baiser, s'abreuvant de ses lèvres écarlates dont il ne serait jamais rassasié. Puis, quand ce ne fut plus possible, quand l'étreinte ne suffit plus, il la souleva dans ses bras et la porta jusqu'au canapé. Avec douceur, il la posa sur le sofa. Là, il couvrit sa gorge de baisers en répétant, de temps à autre :
— Tu es une merveille. Une merveille...
Son corps était un temple qu'il avait juré de chérir. Penché au-dessus d'elle, il effleura sa mâchoire du bout des lèvres avant de l'embrasser encore et encore, avec tant de passion qu'il en éprouvât presque un douleur diffuse. Aimer si profondément, si fort, cela faisait mal. Mais il en redemandait encore. Sasha était son ancre, sa raison de vivre. Souffrir pour elle, ce n'était rien. Car en sa présence, il était enfin entier. Il se sentait à la fois heureux et comblé.
Sa robe écarlate l'hypnotisait. Même avec les paupières closes, il la devinait, la sentait sous ses doigts impatients. Sans cesser de l'embrasser avec fièvre, sa main caressa la jambe de la jeune femme, monta lentement le long de sa cuisse et s'aventura sous sa jupe...
Mettant le couvert avec soins, elle faisait en sorte que rien ne dépasse, après tout une table mise se devait d'être parfaite, alors tout devait être mis d'une façon ou d'un côté précis. Une fois terminé, elle s'éloigna d'un pas ou deux pour admirer avec satisfaction son travail tandis que son mari revenait dans le salon avec la bouteille de vin dont ils auraient besoin pour le diner.
"Il y a de forte chance pour que tu es fait le bon choix."La surprise n'en n'était plus vraiment une, mais ça n'avait pas spécialement de l'importance pour elle, tout ce qui comptais c'était que ça lui fasse plaisir et qu'ils partagent un bon moment tous les deux autour d'un bon repas qu'elle avait préparé avec soin pour lui. Elle ne s'était jamais sentie si investit dans une relation, même avec sa dernière grosse relation amoureuse elle n'avait pas agis de cette manière-là, mais peut-être était-ce le fait que Desmond n'était pas un connard comme son ex, qu'il n'était pas du genre à être passif agressif à chaque fois qu'elle faisait quelque chose, ni à critiquer le moindre de ses choix. Non, il était différent, il était un homme bien comme beaucoup de gens dans son entourage le lui répétais, surtout ses amies qui avait été présentes lors de divers moment de doute avait su la rassurer en lui rappelant que son ex et lui n'était pas pareille; c'est pour ça aussi qu'elle avait accepté sa demande en mariage sans la moindre hésitation, sachant parfaitement qu'elle passerait des années merveilleuse à ses côtés.
"Rien de spécial, j'avais simplement envie de te faire plaisir."Elle fit trinquer son verre, mais n'eut pas le temps de boire la moindre gorgée, car Desmond l'attira contre elle, elle agis rapidement en déposant le verre sur la table à côté du sien pour éviter le moindre accident malheureux, elle n'avait en aucun cas envie de passer les prochaines minutes à nettoyer dans la salle de bain un costume trois pièce.
"Désoler chéri, mais j'avais bel et bien préparer quelque chose."Elle lui offrit un sourire désoler, son regard se plongeant dans le siens, même si un court instant celui-ci dévia en direction de la main qui se trouvait sur son épaule et qui glissa avec lenteur sur le tissu de couleur rouge, un choix bien entendu fait exprès, qui faisait partie de son plan pour cette soirée dédier à son mari, en plus d'avoir cuisiner ce qu'il aimait en plat mais aussi en dessert, elle avait choisi avec soin la robe et les sous-vêtements qu'elle porterais, tout était accorder, comme ça il pourrait profiter de ce qu'elle portait sans la moindre gêne. Elle faisait toujours en sorte de porter du rouge sur elle, que ce soit en matière de vêtements, d'accessoires ou de maquillage, pas pour lui rappeler son handicap mais pour bien lui faire comprendre que c'était sa manière à elle de lui montrer qu'elle pensais à lui. Lentement elle fit glisser une de ses main libre dans celle de Desmond, entremêlant leur doigts.
"En effet."C'était ce genre de moment qu'elle préférait, quand ils étaient si proche l'un de l'autre, qu'il se parlait avec douceur, elle ne pensais plus à rien d'autre que lui, plus rien n'avait d'importance dans ces moments-là. Son autre main libre vient se glisser le long de sa nuque, son pouce caressant tout doucement sa peau nu. Elle s'était apprêter à l'embrasser mais il avait été plus rapide qu'elle cette fois-ci; le sourire toujours plus ou moins au lèvres, elle l'embrassa avec tout autant de passion que lui, rigolant légèrement quand elle se sentis soulever dans les airs pour être déposer sur le canapé. Penchant la tête sur le côté, elle lui donna plus d'espace à embrasser, ses yeux se fermant et son sourire s'agrandissant sous les compliments qu'il lui faisait. Ce moment passionné fut malheureusement interrompue par la sonnerie du minuteur qui retentis soudainement dans la cuisine pour indiquer que la cuisson de la viande était terminer, à contre cœur, la jeune femme ouvrit les yeux et arrêta la main de Desmond qui se glissais peu à peu sous sa jupe.
"J'en ai pas pour longtemps."Elle s'écarta de lui pour se relever du canapé, se dirigeant avec détermination dans la cuisine pour attraper le minuteur pour l'arrêter, elle coupa ensuite le four pour que rien ne brûle, faisant en sorte de ne pas l'ouvrir pour garder la chaleur à l'intérieur. Elle revint ensuite sur ses pas, détachant ce qu'elle avait dans les cheveux pour qu'il soit libre; elle déposa le tout sur la table basse devant le canapé avant de se diriger vers Desmond, un sourire mutin sur les lèvres. Arrivé à sa hauteur, elle s'installa confortablement sur lui, les jambes de chaque côté de lui.
"Je pense que tu n'as plus besoin de ça."Attrapant sa cravate comme auparavant, elle l'attira vers elle pour l'embrasser, ses deux main se dirigeant vers le nœud de celle-ci pour le défaire avec adresse, la cravate s'en alla par-dessus son épaule et ses mains allèrent se poser contre son torse. "Et de ça non plus."Dit elle entre deux baiser, attrapant les divers bouton de sa chemise, elle les ouvrit avec lenteur, avant d'ouvrir la chemise et de la retirer elle aussi. Comme lui auparavant, elle se pencha en avant pour embrasser avec douceur son cou, sa clavicule, ne descendant pas plus bas que ça pour le moment. "Je t'aime."Murmura-t-elle quand elle alla placer un baiser contre ses lèvres, elle l'aimait de tout son cœur, il était sa moitié, l'homme de sa vie, il n'y en aurait jamais d'autre mise à part lui.
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Rouge. Rouge passion.Desmond entendit à peine la sonnerie du minuteur. En revanche, il perçut nettement la main de Sasha arrêter la sienne. Surpris, il ouvrit les yeux. Dans un froissement de jupes, la jeune femme s'éloigna de lui pour se rendre jusqu'à la cuisine. Pendant un bref instant, il maudit le four qui avait interrompu leur grand moment, puis réalisa que son épouse avait été bien avisée de sortir le plat ; s'ils avaient poursuivi en se moquant de la cuisson, le dîner aurait eu tôt fait de répandre une odeur de brûlé dans toute la maison. Dans les deux cas, leur passion aurait été écourtée. Il valait mieux que ce fut avec un bon repas à la clé plutôt qu'au milieu d'une fumée noire, dense et nauséabonde.
Desmond était très sensible aux odeurs. C'était une faculté naturelle qu'il possédait depuis toujours. Une malédiction, car il supportait mal le moindre effluve désagréable ; mais aussi un bienfait, car il se fiait au parfum que dégageait une personne pour savoir si elle allait lui plaire ou pas. Il ne s'était encore jamais trompé. Concernant Sasha, dès qu'il avait perçu le bouquet de senteurs qu'elle laissait dans son sillage, il avait été conquis. Elle avait une odeur unique. Au-delà de son parfum, sa peau avait une saveur à la fois sucrée, douce et acidulée. Envoûtante.
Sasha venait à peine de partir, mais son contact lui manquait déjà. L'attente était douloureuse, cependant il demeura sagement sur le canapé, car il savait que son épouse allait revenir. Elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin... Il eut un petit sourire en la voyant s'avancer vers lui. Il eut un geste pour se lever mais elle fut plus prompte à réagir : elle se plaça à califourchon sur lui. Agréablement surpris, il la laissa mener la suite des opérations. Joueur, il ouvrit des yeux ronds faussement déroutés, quand elle l'attrapa par sa cravate. S'ensuivit un baiser fiévreux, durant lequel la jeune femme le débarrassa du morceau d'étoffe autour de son cou. Elle s'attaqua ensuite aux boutons de sa chemise avec une lenteur étudiée, avant de l'en délester. Puis, elle déposa plusieurs baisers de son cou à son épaule, tel un délicat chemin d'amour sucré.
— Je t'aime.
Ce murmure, Desmond le cueillit du bout des lèvres. Trois petits mots porteurs de merveilles exaltées, de promesses éternelles. Répondre était superflu. Entre eux, tout était implicite, absolu, évident. Pourtant, il aurait eu l'impression de ne pas rendre ce qu'elle lui offrait s'il demeurait silencieux. A chaque fois, il redoublait d'ingéniosité pour trouver une réponse qui représentait ce qu'il éprouvait. Toujours surprendre Sasha, c'était son objectif. Trouver les mots adéquats pour porter haut l'étendard de ses sentiments.
Tandis qu'elle se penchait pour embrasser de nouveau son cou, il chuchota à son oreille, les cheveux blonds de la jeune femme chatouillant sa joue :
— J'ai traversé des océans d'éternité pour te trouver.
Il ignorait d'où lui venait cette subite poésie. C'est ce que lui évoquait la jeune femme. Ses mains qui caressaient son torse le mettaient au supplice. L'embrassant de plus belle, il fit glisser ses doigts jusqu'à la fermeture Eclair de la robe et la dézippa aussi lentement que lui permettait son désir de plus en plus ardent. Il découvrit alors le haut de la lingerie en dentelle. Hypnotisé quelques secondes, il dit dans un sourire :
— Rouge passion.
Il devinait qu'elle portait sciemment cette couleur afin de le ravir. Dans un baiser intense, il posa ses mains dans son dos nu et plaqua la jeune femme contre lui. Presque peau contre peau. La lingerie entravait encore quelque peu leurs tentatives. Il accentua le baiser, affamé qu'il était de la sentir si proche et pourtant encore si loin... Trop loin à son goût. L'une de ses mains dériva alors le long du soutien-gorge en dentelle, descendit jusqu'à ses côtes puis effleura le rebord de la lingerie tout en remontant doucement. Ce faisant, geste alangui, il pencha la tête pour effleurer son décolleté du bout des lèvres. Il percevait la respiration de Sasha, précipitée, identique à la sienne. Un frisson brûlant s'était emparé de lui. Bientôt, la lingerie céda sous ses doigts. Il ferma les yeux, s'imprégnant de chaque seconde comme si c'était la dernière.
***
Allongé à côté d'elle, Desmond la regardait. Il avait encore en tête la moindre de ses courbes. Il aurait été capable de la dessiner. Dès qu'il fermait les yeux, elle était là. Magnifique. Parfaite. Et quand il soulevait les paupières, elle était toujours là, sous le drap qui les couvrait tous deux. La chambre était plongée dans la pénombre, seulement éclairée par la douce lumière des réverbères qui filtrait par la fenêtre. Apaisé, sa tête reposant sur l'oreiller, il s'amusait à entremêler entre ses doigts une mèche de cheveux blonds vagabonde.
Le silence était tombé entre eux, mais il ne s'agissait pas d'un silence pesant ou angoissé ; au contraire, ce silence était d'or, ponctué par leurs respirations et de tout ce qu'ils se disaient sans prononcer le moindre mot.
Enfin, au bout d'un moment, Desmond se redressa juste assez pour déposer un doux baiser sur la joue de sa bien-aimée. Puis, sans s'éloigner, il en profita pour murmurer à son oreille :
— Je crois qu'on a réussi, cette fois.
Un sourire effleura ses lèvres. Son souffle caressa le lobe de Sasha. Puis, appuyant son coude contre le matelas, il ajouta :
— Ne serait-ce pas merveilleux d'avoir ce que l'on souhaite depuis si longtemps ?
Leur mariage était heureux. On ne connaissait pas de couple plus uni et complémentaire dans tout le voisinage. Cependant, ils partageaient la même douleur, qu'ils cachaient le mieux possible aux autres. Ils voulaient un enfant. Le médecin leur avait dit de ne pas perdre espoir et c'est ce qu'ils faisaient. Ils étaient jeunes et en bonne santé. Il n'y avait aucune raison pour que leur voeu ne soit pas exaucé.
— Rien ne me ravirait davantage que d'avoir une petite fille qui te ressemble. Une mini-toi, dit-il tout en enfouissant son visage dans son cou pour y déposer quelques baisers. On la couvrirait de cadeaux. Je pourrais l'emmener au parc. Elle serait la plus douée de sa génération.
Il s'imaginait déjà, plein d'orgueil, présenter sa fille au voisinage, à ses collègues de travail. Il s'était promis de ne pas être comme ces pères qui n'accordaient que trente minutes de leur temps à leur enfant. Etre père était un cadeau, un honneur. Il souhaitait être présent chaque jour, même s'il faudrait qu'il aille au bureau afin de gagner son salaire et faire vivre sa famille.
— Nous allons être les plus heureux du monde, murmura-t-il avec certitude.
"J'ai traversé des océans d'éternité pour te trouver."
La jeune femme avait souri en entendant sa réponse que d'autre aurait pu trouver inhabituelle, tout le monde se contentais du "Je t'aime aussi" en retour, c'était classique, assez bateau, Sasha préférait l'originalité des réponses différente que lui donnais son mari à chaque fois, même si pour elle, répondre n'était pas obligatoire non plus, elle savait qu'il l'aimait aussi, il lui montrait tous les jours dans ce qu'il faisait ou lui disait, alors les grandes déclarations était inutile, mais parfois elle le lui disais quand même, juste par simple envie. Son sourire tendre devint mutin quand sa robe commença à être retirer, riant légèrement en le voyant hypnotisée par la couleur écarlate de son soutient gorge, bien sûr, elle avait coordonnée les couleurs pour qu'il puisse profitez de tout sans la moindre contrainte.
"J'étais certaine que ça te plairais."Eut-elle le temps de dire pendant ce moment de distraction de la part de Desmond, avant que leur baiser ne reprenne avec tout autant de passion que les précédents; ses mains se déplacèrent lentement vers le bas, l'une restant contre sa hanche alors que l'autre se plaçait juste sur la ceinture de son pantalon de costume, elle ne fit rien de plus malgré son envie qui la pressais de tout retirer, parfois il fallait prendre son temps, histoire de faire durer la chose.
***
Allonger sur le dos, les yeux river vers le plafond, elle était complétement détendu, son esprit vagabondais tranquillement, sans pensée à la moindre chose qui aurait pu s'avérer être stressante, même le repas qui les attendais toujours dans la cuisine et qu'ils auraient surement besoin de réchauffer, était oublier pour le moment. Suite au baiser déposer sur sa joue, son regard remplis d'amour se posa sur Desmond et un sourire tendre se dessina sur son visage.
"Vraiment ?"Demanda-t-elle, restant souriante même si intérieurement elle se demandait comment pouvait-il être certains que cette fois ci elle tomberais enceinte ? A l'écouter il semblait si sûr de lui, alors qu'elle ne l'était pas, mais elle ne le montrait pas, non pas qu'elle veuille lui cacher ses peurs mais elle ne voulait pas gâcher ce moment par ses pensées négative. Depuis qu'ils essayait et à chaque fois que leur effort n'était pas concluant, une peur s'était installer en elle, une peur qui la rongeais de l'intérieur: et si elle ne tombais jamais enceinte ? Que ferait-il dans c'est cas là ? Voudrait-il encore d'elle ? Ou ferait-il comme tous ces autres hommes, qui trouve une autre femme pour assouvir leur soif de paternité pendant que l'autre se retrouvais abandonner ? Et quand seraient-ils de leur entourage, penseraient ils tous que tout ceci seraient de sa faute ? Qu'elle ne méritait pas d'avoir d'enfant ? Cette spirale de négativité semblais sans fin, s'ajoutais à cela au stress qu'elle ressentait à chaque fois, peut être que s'était vraiment de sa faute, aucun enfant ne voudrais d'une mère aussi négative et anxieuse à l'idée de peut-être être enceinte.
Fermant les yeux, elle chassa de son esprit toute ces pensées, elle restèrent dans un coin de sa tête, mais les baisers que déposa Desmond dans son cou eu pour effet de la distraire assez pour se reconcentrer sur le présent et pour enfin lui répondre.
"Ça serait plus que merveilleux."Elle rouvrit les yeux, sa main cherchant à tâtons celle de son mari avant de l'attraper pour entremêler leur doigts. Elle rit doucement à ses propos."Pas trop de cadeau non plus, on ne voudrais pas qu'elle finisse pourrie gâtée ... mais oui, elle serait une enfant formidable."Ce n'était pas la première fois qu'elle s'était imaginer un ou une enfant aux cheveux sombre et aux yeux clairs ou bien l'inverse, un mélange d'eux au niveau du physique ou bien au niveau du caractère ou peut-être qu'il ou elle serait complétement différent; en tous les cas, une chose était certain, cette enfant qui n'était pas encore née serait aimer, peu importe les choix qu'il ou elle ferait.
"Les plus heureux oui."Sauf si la vie en décidais autrement; sentant une nouvelle vague de négativer, elle ramena leur main entrelacer vers sa bouche pour embrasser la main de Desmond, un geste tendre pour se rassurer et pour ne pas sombrer.