« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Le retour du héros! (Jessie) [Fe]

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Michel-Ange Turtles
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Le retour du héros! (Jessie) [Fe] _



________________________________________ 2021-05-04, 14:23


         
Le retour du héros
“Si il dégage pas de là, je le dégage moi même.”






Maintenant.

« J’AI APPELE LA POLICE ! VOUS AVEZ RIEN A FAIRE ICI ! »


« BAH VAS-Y APPELLE LA LA POLICE J’EN AI RIEN A CIRER ! CET APPART C’EST CHEZ MOI ! J’AI ETE FLIC ET ANCIEN MAIRE DE LA VILLE MON GARS ! TU VAS CHIALER ET TE BARRER D’CHEZ MOI ! »

Comment j’en étais arrivé là ? Une main sur la porte, en train de secouer la poignet de mon ancien appartement ? C’est une très longue histoire. Aussi, je vais essayé de faire court.

Il y a environ un an.

J’étais parti. J’avais tout plaqué. Les larmes dans les yeux, la boule au ventre, j’étais parti. Quand la réalité était trop dure à subir, il fallait la fuir. La mort d’Eulalie me faisait faire des cauchemars tous les jours. Ma rupture avec Honey n’avait rien arrangé. J’étais alors trouvé mon père, mon senseï, et mon guide au dojo familial. En larmes, j’étais assis sur les tatamis, une tasse de thé devant moi, assis comme le veut la tradition japonaise.

« Quand on ne voit pas la bout du tunnel, il faut changer de galerie. »


Il n’avait dit que ça. Bien sûr, nous avions eu une longue conversation, sur les récents évènements. Mais ce que j’en avais retenu c’était ça. Puis nous avions parlé de mon départ. Qu’il était temps pour moi de suivre ma propre voie. Mon propre Nindô . Que j’étais assez mur. Baissant la tête, je n’avais rien dit. En même temps, il n’y avait rien à dire. Je devais partir, pour me reconstruire, tous le monde l’accepterait.
J’avais décidé de vivre au Japon. Toute ma vie, j’avais rêvé d’y vivre. Aussi, pendant un an, je perfectionnais mon japonais, travaillait comme cuisinier dans un stand dans les rues de Tokyo. J’apprenais beaucoup, sur la voie du Ninja, que nous avait toujours enseigné Maître Splinter. Puis, était venu le temps de rentré. J’avais repris mon sac à dos, dit aurevoir à mes amis de passage et j’avais repris la route de Storybrooke.

Quelques instants avant.

J’étais arrivé par avion, puis en stop. De toute façon, personne ne s’attendait à me voir. Aussi, j’avais repris la direction de mon ancien appartement, le coeur lourd. Il était normalement adapté pour une colocation, mais… J’y vivais seul. Et aujourd’hui, je savais que j’étais plus seul que jamais. Tournant la poignée de ma porte, je la trouvais close. Essayant de passer mes clefs dans la serrure je me rendais compte que le barillet avait été changé.

« Qui c’eeeest ? »

Je sursautais. On m’avait volé mon appartement ! C’était certainement ces hippies squatteurs qui rentraient chez vous et qui repartaient jamais. J’avais vu ça à la télé ! Essayant de tirer plus fort sur la poignée, je commençais à m’énerver.

« C’est l’occupant de l’appartement ! J’essaie de rentrer chez moi ! »

Je n’avais pas envie de parler, et encore moins de négocier.

« Ca m’étonnerait puisque je suis chez moi ! »


Je posais ma tête contre la porte. C’était un peu gênant. Je soupirai. Déjà que c’était dur de revenir, de revoir là où j’avais passé tant de temps avec Eulalie, Figue et Honey. Aucune des trois n’étaient dans ma vie aujourd’hui et… J’avais besoin d’être seul, et chez moi.

« Ecoutez, j’ai eu des mois compliqués et... »


« On a tous nos ptits problèmes ! »

J’avais serré la poignet de la porte. Je pouvais la faire voler en éclat. Mais… Je devais me contrôler !

« AH OUAIS ! MON PTIT GARS JTE LAISSE 10 MINUTES POUR FAIRE TES BAGAGES SINON JE DEMONTE LA PORTE ET J’ENCASTRE TA TETE DEDANS ! »

10 minutes plus tard soit maintenant…

« J’AI APPELE LA POLICE ! VOUS AVEZ RIEN A FAIRE ICI ! »


« BAH VAS-Y APPELLE LA LA POLICE J’EN AI RIEN A CIRER ! CET APPART C’EST CHEZ MOI ! J’AI ETE FLIC ET ANCIEN MAIRE DE LA VILLE MON GARS ! TU VAS CHIALER ET TE BARRER D’CHEZ MOI ! »


Et, sans cérémonie, je tendais la jambe pour faire craquer la porte en deux dans un bruit de bois brisé.





Jessie James
« Jessie never gives up,
Jessie finds a way! »


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________________________________________ 2021-06-30, 20:44 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


Le retour du héros
ou du taré... question de point de vue...
— Poste de police de Storybrooke, Sheriff Adjoint Jessie James à votre écoute, quel est le motif de votre appel.
— UN MALADE ! C’EST UN MALADE ! IL DIT QU’IL EST CHEZ LUI ET QU’IL EST L’ANCIEN MAIRE ! IL DIT QU’IL EST ANCIEN FLIC ! IL DIT QU’IL EST CHEZ LUI MAIS IL EST CHEZ MOI, C’EST UN MALADE J’VOUS DIS, VENEZ VITE !!!

L’homme au bout du combiné hurlait tellement que la rouquine avait instinctivement retiré le combiné de son oreille sans pour autant ressentir une quelconque gêne pour entendre les paroles décousus et paniquées de son interlocuteur. Autour d’elle, quelques collègues s’étaient tournés vers elle, les yeux aussi ronds que les siens, en entendant la voix bien portante du plaignant. Inspirant profondément, Jessie repris le combiné proche de l’oreille en entendant que l’homme avait cessé de parler :

— Monsieur, tentez de garder votre calme, donnez-moi votre adresse.

L’homme l’avait donné avec une telle rapidité que les doigts de Jessie avaient presque dû courir sur le clavier pour ne pas en perdre une miette. Une fois l’adresse localisé, elle ouvrit la bouche pour préciser :

— Nous arrivons, en attendant ne tentez rien d’imprudent envers l’individu. Barricadez-vous dans une pièce à l’abri. J’ai besoin de vous poser encore quelques questions.

— Je suis enfermé dans ma salle de bain mais c’est un taré, il a pété ma porte d’entrée d’un coup de pied... il peut en faire de même avec celle-ci, venez vite par pitié.

— Est-ce que l’individu vous semble seul ?

— Oui.

— Est-il armé ?

— Non... je crois pas... j'ai pas bien vu...

— Vous demande-t-il encore des choses ?

— Non. Il est juste entré. Il a dit qu’il se fichait que j’appelle la police et qu’il était chez lui.

— Ne bougez pas d’où vous êtes, nous arrivons.

Jessie avait raccroché rapidement tout en se levant d’un bond, cherchant des yeux Aisha qu’elle ne trouva pas. Sa coéquipière devait déjà être sur un autre coup. Alors ses yeux verts se posèrent sur un jeune homme qui venait d’arriver dans le service quelques semaines plus tôt.

— Peter, c’est ça ?

— Oui...

— Super, tu vas venir avec moi, mets un gilet par balle, on a une entrée par effraction.

Tout en mettant le sien, elle précisa son briefing :

— L’individu n’est apparemment pas armé, il est juste entré par effraction en cassant la porte d’entrée d’un coup de pied. Il doit être bons en arts-martiaux, mieux vaut prendre de quoi le neutraliser au besoin. Il dit être dans son appartement et refuse d’en bouger, encore un qui s’est échappé de l’asile à mon avis, en route !

Elle avait récupéré les clés sur son bureau avant de passer devant le jeune homme pour se diriger jusqu’à la voiture. L’adresse en tête, elle avait roulé à vive allure, les sirènes hurlantes, jusqu’au lieu indiqué. L’homme avait apparemment été ancien maire et policier... soit c’était le fou qu’elle supposait soit il était sans aucun doute un ancien collègue. Pourtant, elle savait déjà que même si sa version était vraie, elle ne connaissait sûrement pas. Le seul qui avait fait ce type de carrière était déjà maire lorsqu’elle avait débarqué en ville mais il avait rendu son siège bien trop vite pour qu’elle ne puisse véritablement le mémoriser, à peine 3 mois plus tard. En vérité, elle n’avait véritablement connu qu’Hadès à ce poste et Regina pendant la malédiction mais commençait à se demander sérieusement si tous ceux qui passaient par ce fauteuil étaient forcément siphonnés du ciboulot. L’arme prête à servir, tout comme celle ce son coéquipier, elle avait monté les marches quatre à quatre jusqu’à l’appartement.

La victime n’avait pas menti : un pauvre morceau de bois cassé en deux reposait misérablement contre le chambranle de la porte. Gardant son calme, la rouquine entra en première en enjambant les débris avant de mettre en joue le coupable, proche du canapé. Avec la voix calme, elle récupéra de sa main gauche sa plaque qu’elle présenta au jeune homme :

— Agent Jessie James, police de Storybrooke. On nous a signaler une infraction. Tu vas rester bien calme et lever les mains au-dessous de sa tête, mon gars et tout se passera bien.

Rangeant rapidement son insigne, elle repositionna ses deux mains sur l’arme, concentrée.

— Tu vas t’allonger à plat ventre, je te passe les menottes et on va aller discuter au poste, ok ? Il paraît que t’es de la maison, si c’est vrai, je t’apprends rien. Alors tu fais comme on a dit et tout se passera bien...

Elle constatait que le coupable était plutôt jeune assez grand et mince, pas le genre de type sur lequel elle aurait parié à première vue ce genre de délit. Comme quoi, il fallait toujours se méfier des apparences. Est-ce qu’il était fou ? Il était peut-être encore trop tôt pour le dire mais une chose était certaine, il avait clairement un truc qui tournait pas rond pour débarquer chez les gens comme ça. Dans son dos, sans le regarder, Jessie savait que Peter était allé chercher la victime dans les autres pièces, pour voir si tout allait bien.
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________________________________________ 2021-07-01, 09:41


         
Le retour du héros
“Si il dégage pas de là, je le dégage moi même.”






Penaud, je regardais autour de moi. L’appartement avait bien changé. Toute la décoration avait été refaite, et mes meubles avaient disparu. On avait bien reloué ce dernier sans me consulter, malgré le fait que j’avais bien payé le loyer durant mon absence d’un an. Dans un soupire, je commençais à comprendre la situation et l’étendue de ma propre bêtise. J’avais forcé l’appartement d’un innocent, qui devait être terré dans la salle de bain.

« Euh… Je suis désolé… Je crois qu’il y a erreur. »


Bon, il n’y avait pas erreur. J’étais bien chez moi. Par contre, l’erreur que j’avais faites, c’était d’être rentré par effraction. Pourquoi j’avais réagi ainsi ?… En temps normal, j’aurai juste poursuivi ma route, et essayer de garder mon calme. Rester zen je savais faire… Mais, en réalité, je tenais énormément à cet appartement. C’était plein de souvenir.
A côté du canapé, je m’avançais vers une poutre qui tenait l’appartement. Elle était en chêne, et avait toujours été là. D’un geste mélancolique, je caressais cette dernière. Dessus, comme sur un arbre, on avait gravé nos prénoms. On s’était dit que rien ne nous séparerait, et que nous vivrions toujours ici.

« Eulalie, Figue et Michel-Ange ! Amis pour la vie ! BALTHAZAR = CREVARD »

C’était ce qui était gravé. Je posais mon front sur la poteau en bois. Il n’y avait plus que moi… Figue était partie, et Eulalie… Ma gorge se noua. Il m’arrivait encore d’en rêver la nuit.
Soudain, j’entendis dans mon dos :

« Agent Jessie James, police de Storybrooke. On nous a signaler une infraction. Tu vas rester bien calme et lever les mains au-dessous de sa tête, mon gars et tout se passera bien. »


Je levais les mains, de dos. Encore sous le choc d’avoir été volé de notre appartement. Enfin de mon appartement… Dans un soupire, je regardais autour de moi. Je savais que je n’allais plus jamais revoir l’endroit. J’avais construis des amitiés, et j’avais aussi vécu avec Honey dedans. Bref, une page se tournait.

« Ca va, ça va. Baisse ton arme, j’ai pas besoin d’un deuxième trou du cul. »


Je regardais toujours le poteau, sans voir l’agent qui m’avait arrêté. Je ne l’avais jamais vu et je n’avais jamais entendu parlé d’elle. Mais, à entendre le ton de sa voix, c’était le genre d’ex-collègue qui était très à cheval sur le règlement, et qui ne se laissait absolument pas marcher sur les pieds.
Je réfléchissais. J’avais plusieurs option. J’avais la technique de la substitution dans ma manche si jamais elle tirait. Je pouvais aussi déclencher un fumigène, et sortir par les escaliers de secours… Je pouvais aussi me rendre. Finalement, je me tournais.

« Je suis obligé de me coucher ? Si je dis que je me rends, ça suffit pas ? Je peux parler à un... Pêche melba ! PECHE MELBA ! »


Et voilà que ça me reprenait… Je venais de voir que c’était une fille, plutôt jolie qui venait de m’arrêter. Au départ, je n’y avais pas prêté attention. Et… J’avais toujours eu un problème avec les jolies filles. Sortir avec Honey avait été un véritable parcours du combattant. En fait, quand une fille de ce type se présentait, je saignais du nez et je racontais n’importe quoi. Ca m’avait passé quand j’étais avec Honey, mais depuis que j’étais célibataire… Ca m’avait repris. Tout rouge, je sentis un filet de sang perler sur mon nez.

« JE NE PARLERAI QU’EN PRESENCE DE LOUIS. »


Je mis un genou à terre, puis un autre. Je savais que si ça continuait, j’allais m’évanouir. Mais j’étais tellement… Timide.

« J’veux dire ! Avocat ! Et lui ! Pas Louis ! J’suis pas un drogué ! J’ai jamais aimé ça ! J’ai un problème ! J’ai une ordonnance ! »


C’était vrai. Dans mes affaires, j’avais un mot du médecin comme quoi parfois je pouvais avoir des crises de « démences compulsives dues à un fort taux de stresse entraîné par la présence d’une personne féminine . »
Avec le temps, j’avais quand même réussi à dominer ma timidité. Mais je parlais encore quand même très vite et très fort. Me mettant à plat ventre, je poursuivais en gueulant.

« PARDON PARDON ! J’AI PAS FAIT EXPRESSE! J’AI CRU QUE J’ETAIS CHEZ MOI MAIS J’ETAIS PAS CHEZ MOI PARCE QUE QUELQU’UN D’AUTRE A PRIS MON CHEZ MOI ! SI JE CRIE C’EST QUE JE SUIS STRESSE ! »


J’essayais de me calmer. Je fermais les yeux. Toujours au sol. Je respirai. J’inspirai et expirai lentement. Puis finalement…

« Je veux parler au Shérif. Chris. S’il vous plaît Madame. »





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________________________________________ 2021-09-23, 21:01 « Jessie never gives up, Jessie finds a way! »


Le retour du héros
ou du taré... question de point de vue...
— Ca va, ça va. Baisse ton arme, j’ai pas besoin d’un deuxième trou du cul.

Jessie avait écarquillé les yeux face à la grossièreté de la répartie du jeune homme avant de froncer sérieusement les sourcils. Elle ne pouvait pas le voir, étant toujours de dos, mais s’il y avait bien une chose qu’elle détestait c’était les grossièretés, surtout venues de personnes qui auraient du, bien au contraire, se faire toutes petites. Il avait eu le culot d’entrer dans un appartement par effraction, de terrorisé son propriétaire et à présent il se permettait encore de lui parler ainsi ? “Si tu me parles pas meilleur, cowboy, ce n’est pas un deuxième trou du cul que je vais te faire mais un troisième œil et je peux t’assurer qu’il va pas te porter chance”. Ca c’était ce qu’elle aurait eu envie de répondre, pas ce qu’elle avait répondu. Pourquoi ? Parce que le jeune en formation qui l’accompagnait avait les oreilles assez prêts de cette pièce pour l’entendre et il était hors de question qu’elle lui donne une mauvaise éducation. Ils étaient les flics, les gentils et il était hors de question de parler comme les malfrats. L'intégrité. Encore et toujours. Alors la rouquine avait inspiré profondément pour se calmer, ne lâchant ni son arme ni son point de visée.

La suite n’avait rien amélioré. Il avait fini par se tourner, suffisamment lentement pour qu’elle lui accorde ce bon point, très vite repris par son envie de négocier son ordre. Et puis, tout avait basculé. A base de pêche melba et de Louis dont elle ne comprenait aucune signification. Elle ne se laissa pourtant pas démonter, tenter de couvrir la voix de l’homme avec une certaine fermeté, élevant juste la voix légèrement pour qu’il l’entende, toujours aussi calme :

— Tu mets tes mains au-dessus de ta tête, bien en évidence, tu mets le genou à terre et puis l’autre. Tu t’allonges calmement pour que je te passe les menottes.

— Vous avez besoin d’aide, chef ?

La précision l’avait légèrement surprise. Elle n’était pas “chef”. C’était Chris, le chef. Mais en tant qu’adjoint et en absence du shérif, il avait peut-être jugé que c’était le meilleur des surnoms à lui donner. Il avait encore à apprendre. Tout en gardant le suspect en visuel, elle lui avait précisé :

— Non, ça va, reste bien à côté de la victime, finis ta déposition.

Il n’y avait rien dans le manuel du parfait flic qui expliquait comment se comportait face à un fou furieux. Absolument rien. Pourtant, ce n’était pas la première fois qu’elle en gérait un. Son premier lui avait d’ailleurs valu son rôle d’adjointe, un véritable échappé de l’asile qui avait tenté de faire son deuil de son ami Andy de la seule façon qu’il pouvait. Mais celui-ci ne semblait pas échappé d’asile, bien qu’il méritât clairement d’y faire un tour. Sans plus contredire un seul de ses ordres, sans doute beaucoup trop occupé par sa crise de démence, il avait posé un genou à terre, puis le second et s’était mis à hurler de plus en plus fort des choses incompréhensibles. Jessie le laissa faire, le tenant toujours en joue pour assurer la sécurité de tous s’il venait à se lever. Mais l’individu avait fini par se calmer ou du moins, tomber dans un état de demande si misérable que cela pouvait s’apparenter à du calme.

— T’inquiète mon gars, tu vas lui parler, on va au poste.

Elle avait rangé son revolver avant de lui passer les menottes et de l’embarquer. James avait fini sa déposition et l’avait suivi et tous deux étaient revenus au poste. Chris était déjà partie, c’était elle qui était de garde ce soir-là. A travers la vitre sans teint, elle observait le jeune homme d’un air songeur, assis calmement à attendre le shérif. Buvant une gorgée de son chocolat au lait, elle réfléchissait à ce qu’il lui avait dit, ce qu’elle avait lu dans son dossier. Il n’avait pas menti en définitive. Il était bien de la maison. Il y avait marqué quelque part dans son dossier qu’il avait une ordonnance pour sa timidité maladive en présence de la gent féminine. Ce qu’elle ne parvenait pas à comprendre c’était POURQUOI cela avait été déclenché quand il l’avait vu et pas avant ? Après tout, même de dos, il avait su à sa voix qu’elle était une femme, non ? Prenant son dossier sous le bras, son chocolat chaud dans une main et un verre d’eau dans l’autre, elle entra alors dans la salle de déposition qui n’était pas loin de ressembler à une salle d’interrogatoire en actionnant le poignet d’un habille coup de coude. Elle déposa le verre d’eau près du jeune homme avant d’aller refermer la porte derrière elle en lui demandant :

— Tu veux autre chose ? Une boisson chaude ? Un soda ? Tu connais le service ici... je peux juste pas t’offrir d’alcool... tu me dis si t’as besoin. En attendant, je suis désolée mais Chris n’est pas là ce soir, je le remplace. Tu te sens d’attaque de parler avec moi ou... on va avoir un problème ?

Elle l’observa, sincèrement concerné par son état, tout en posant le dossier à côté d’elle et son gobelet également.

— Il faut quand même que je prenne ta déposition... ensuite je pense que tu connais déjà la chanson mais je dois te le dire quand même : on se rapprochera de la victime pour savoir si elle souhaite porter plainte et on classera l’affaire ou on l’enverra au juge d’instruction. En attendant, il va te falloir un autre endroit pour dormir et... il va falloir que tu me parles alors, je répète, ça va aller ou tu as besoin d’une aide quelconque ?
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________________________________________ 2021-10-04, 13:08


         
Le retour du héros
“Si il dégage pas de là, je le dégage moi même.”






« J’ai pas b’soin d’aide. »


J’avais suivi sans faire d’histoire. Si j’avais vraiment voulu partir, j’aurai pu essayer. Mais je n’avais absolument pas la force et l’envie d’opposer la moindre résistance. J’assumais mes erreurs, comme toujours. Et là, j’en avais fait une. Assis, dans la salle d’interrogatoire où j’avais été en tant que policier quelques temps auparavant, j’observais Jessie sans un mot. Un long silence s’installa, puis finalement je déclarai.

« Je veux juste un verre d’eau. »


J’étais morose. Ce n’était absolument pas le trait de personnalité qui me correspondait le plus. Mais là, je n’en avais absolument pas envie. Quand elle me demanda si je comptais parler, je n’avais pas tout de suite répondu. Et d’ailleurs, je me rendis compte que je répondais le désordre aux questions.

« Je vais parler. La victime porte plainte si elle veut, ça n’a pas vraiment d’importance. »


Je regardais Jessie sans véritablement la voir. Le regard un peu dans le flou, je baissais la tête une fois, puis deux fois. Ca paraissait… Tellement stupide ma réaction. J’avais en réalité presque honte. Que dirait mon père lorsqu’il l’apprendrait ? Il serait encore déçu, comme d’habitude. J’étais celui de la fratrie qui faisait toujours le plus d’erreur. 

« Je tenais juste beaucoup à cet appartement. Je suis parti de Storybrooke il y a quelques mois. Suite au décès de ma meilleure amie. J’ai laissé l’appartement vide, avec mes meubles, mais je payais le loyer. Quelqu’un a du informer le propriétaire que je n’étais plus dedans depuis un certains temps. Il a du rayer le bail, et prendre un autre locataire, afin d’encaisser deux loyers. Techniquement, j’ai fracturé la porte de mon propre appartement. »


Je n’avais aucun papier démontrant que ce n’était plus chez moi. Je m’étais contenté de payer le loyer, comme d’habitude, en espérant pouvoir un jour rentrer à Storybrooke. J’étais parti, me ressourcer au Japon, mais chez moi, c’était ici, dans cette ville.

« J’ai emménagé il y a des années de ça. En colocation avec deux collègues à vous. Figue Row, et Eulalie. C’était mes deux meilleures amies. L’une m’a abandonné partir, et l’autre m’a abandonné pour toujours. J’accorde une importance pour cet endroit, plus que la raison ne le devrait, j’en ai conscience. Ce ne sont que des meubles, et ce n’est qu’un simple endroit. Mais, c’était chez nous. Enfin chez moi. »


J’avais la gorge un peu serré. J’avais presque envie de pleurer tellement le départ de Figue, mais surtout la mort d’Eulalie m’avait complètement dérouté. Je me sentais plus seul que jamais. Bref, je continuais de regarder Jessie, sans vraiment trop la voir au fur et à mesure que je déballais mon histoire confuse.

« Et je suis rentré, pas plus tard qu’il y a quelques heures. Mon appartement était occupé. En soit, ça n’avait pas tellement d’importance, j’aurai pu aller ailleurs, changer d’appartement et attaquer le propriétaire en justice comme tout citoyen normal l’aurait fait. »


Je relevais la tête, le visage un peut blême. Quiconque me connaissait savait que je n’étais que très rarement dans cet état là, mais beaucoup trop en ce moment.

« J’ai donc fracturé la porte et agressé cet homme, car il y avait mes affaires, et tout mes souvenirs à l’intérieur. Je me suis réellement emporté quand j’ai vu que plus rien n’était à moi dans l’appartement, et j’ai mal agi en agressant la personne, la considérant responsable de tout ça. »


Je pris une petite gorgée d’eau, j’avais la gorge sèche. Je reprenais un peu des forces et du courage au fur et à mesure que j’énonçais les faits. Je ne mentais pas. De toute façon, je répugnais à mentir.

« Mon ex m’a quitté, car plus amoureuse, ma meilleure amie est morte. Je m’accrochais juste à des objets, et à des souvenirs. Et même ça, visiblement la vie a décidé de me les prendre. C’était une réaction immédiate, puérile et complètement disproportionnée. Je ne cherche pas à justifier mes actes qui ne sont pas justifiables, mais simplement à vous fournir des éléments d’explications pour que la situation soit plus claire. Voilà, je crois que j’ai plus grand-chose à dire. »


J’avais un peu parler comme une sorte de robot. En même temps, j’étais plus ou moins perdu. Mon regard se fondit dans celui de Jessie. Je ne cherchais absolument pas sa compassion, juste, j’énonçais les faits. Je regardais ensuite la pendule. Je n’avais qu’une envie, c’était sortir d’ici, et d’aller boire dans un bar jusqu’à ce que je sois trop abruti pour penser à tout cela. Je tremblais un peu en prenant mon eau. Qui m’attendrait de toute manière ? Maintenant que j’étais arrêté, j’avais trop honte pour appeler quelqu’un afin qu’il vienne me chercher.




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