« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous sérieusement ?! Le monde ne peut il pas nous laisser tranquille ? »
Ludwig n’avait pas dormi de la nuit et la fatigue nerveuse commençait à se faire sentir. Oh pas qu’il n’en eut pas envie, et qu’il n’eut pas tout le loisir de pouvoir s’étaler dans son gigantesque lit et de serrer Akihiro dans ses bras mais il n’y arrivait pas. Pourtant il avait essayé. Il s’était couché à son heure habituelle après avoir trainé sur les pages internationales de ses différents journaux en ligne et le sommeil n’était jamais venu. Malgré son corps épuisé. Il avait même pensé à reprendre les médicaments qu'il prenait avant d'avoir rencontré Akihiro, quand son sommeil lui faisait défaut, quand il ne voulait pas en vérité dormir de peur de voir ce que son esprit lui réservait. Que ce stress post traumatique n’était qu’une illusion donnée par cette fichue malédiction. Alors qu’il était bien là, tapis dans l’ombre tel un monstre qui le dévorait petit à petit sans même qu’il ne s’en rende compte. Dès qu’il avait fermé les yeux, les images de la guerre était apparu. Celle d’Irak, d'Afghanistan mais aussi celle de la Moria. Tout se mélangeait. Le passé avec le présent. Les orques avec les terroristes. Le réel avec l'irréel. Si bien qu’il n’avait dormi qu’une toute petite demi heure, se reveillant en hurlant, transpirant et fébrile. Réveillant aussi au passage Akihiro, qui comme toujours dans ces moments là, se lever malgré ses protestations pour aller lui faire un lait chaud. Même la douche glacée n’avait pas réussi à le remettre sur pied. Il avait traîné dans son immense maison avant de s’installer devant la télévision et de zapper sur les centaines de chaînes qu’il avait, son futur mari à ses cotés. Aki avait insisté pour rester avec lui, sentant bien que cette fois, le cauchemar qu'il avait fait, n'avait voulu partir. Il ne regardait rien de précis, son esprit toujours focalisé sur ces histoires horribles qu’il avait vécu. Il caressait doucement les cheveux d'Akihiro, essayant de se concentrer sur sa respiration qui se faisait plus faible, signe qu'il s'était à nouveau rendormi.
Ainsi dès qu’il avait remarqué sur l’horloge que l’aiguille avait dépassé les 5h du matin, il s’était extirpé du canapé pour aller se doucher et se mettre en tenu de sport après avoir embrassé sur le front Akihiro qui dormait profondément. Courir lui ferait le plus grand des biens. Il aurait pu y aller plus tôt, le faire toute la nuit même, mais ses anciens instincts étaient toujours présent, et la nuit représentait beaucoup plus de danger que les gens voulaient le croire. Certes, il faisait toujours nuit quand il sortit de chez lui, mais ce n’était pas la même chose. Il remarqua que Margrethe et Wilson dormaient toujours, leur dépendance se fondant dans la nuit noire. Il eut un petit sourire tout en s’échauffant. Il appréciait véritablement les deux domestiques qui s’avéraient aussi être les deux plus fidèles que son grand père avait eu du temps où il était roi sous la montagne. Pour ainsi dire, il avait grandi avec eux, et les retrouver dans ce monde ci avait été une lumière de joie non négligeable. Il aimait Margrethe quasiment comme si elle avait été sa mère. C’était elle qui s’était occupée de lui pour les tâches rudimentaires comme son père disait, mais Ludwig avait gravé l’amour qu’elle lui avait donné au plus profond de son âme. Alors quand ils s’étaient tous les deux présenter à lui pour le servir, comme ils auraient fait si cet affreux Smaug n’avait pas tout perturbé, il avait accepté. Il leur avait fait construit une petite maison et il les choyait du mieux qu’il pouvait. Finissant ses étirements, il partit en sprint avant de prendre une allure beaucoup plus souple. L’air frais lui faisait énormément de bien. Il sentait tous ses muscles travaillaient et l’adrénaline que lui procurait le sport endormissait enfin ses démons. Ce n’est que quand il sentit son portable vibrait dans sa poche qu’il se stoppa, repoussant toujours plus loin ses limites. C’était Akihiro qui lui rappelait qu’il avait une réunion à 9h30 dans la salle ouest avec des actionnaires. Il n’était que 7h30, il avait le temps de faire le trajet jusqu’à chez lui pour reprendre une douche et enfiler l’un de ses costumes légendaires. Il lui répondit rapidement qu’il le remerciait de son mémo et qu’il attendait sa note sur lesdits actionnaires. Ce n'était pas parce qu'ils allaient se marier dans moins de deux mois qu'il fallait se reposer sur ses lauriers. Aki travaillait toujours pour lui, quoi qui puisse arriver, et il respectait donc sa volonté -même s'il aurait préféré qu'il jouisse plus de sa vie de future reine-. Reprenant sa course, il fit cependant un petit détour à travers d’autres bosquets de la forêt. Au bout d’une vingtaine de minutes, il se stoppa net, entendant des voix qui lui parvenaient dans le lointain. Il savait bien qu’il y avait d’autres joggeurs, surtout maintenant que l’heure était un peu plus décente. Si en temps normal il préférait les éviter, allant jusqu’à mettre de la musique pour ne pas à avoir à parler avec eux, il se dirigea dans leur direction, parce que c’était son chemin, et surtout parce qu’il lui sembla reconnaître la voix Et il ne s’était pas trompé. C’était bien Thomas entrain visiblement de saouler Axel
“Oh mais qui voila ! Tonton Ludwig !”
Bizarrement, Ludwig fit la grimace quand Thomas sautilla vers lui pour le prendre dans ses bras. Depuis qu'il avait entendu Kiaran l'appeler mon oncle, ce qui était vrai d'autant plus, il avait décidé qu'il l'appellerait aussi comme ça. Il avait beau lui dire que non, il ne voulait pas c'était peine perdu. Visiblement Thomas n'avait pas vraiment peur de lui, alors que tous trembler même les murs quand il élevait la voix et qu'il se montrait sous son jour le plus intimidant.
“Ravi de te voir aussi … Thomas … Cela fait un moment ... je me demandais où tu étais passé. C'était bien trop calme ces derniers mois.”
Il le salua d’un geste de la tête, gardant sa moue de jugement envers le jeune adulte qui n’arrêtait pas de leur lancer des regards étranges.
“Je savais que j’avais bien fait de venir ! En fait je sors de boîte et je voulais faire un détour par la forêt pour me rappeler du bon temps où j’éclairais les marais de Tuppence au pays des merveilles et là ! Je trouves Axel ! Fantastique ! Et maintenant toi ! Ma fin de soirée est vraiment gigantisme ! ”
Ludwig espérait seulement que ses deux fêtards de neveux n’étaient pas avec lui, et qu’ils seraient à l’heure au travail. Il savait bien que parfois, leurs prétendus rhumes ou grippes n’étaient qu’une excuse pour faire passer tranquillement leurs gueules de bois.
“J'étais par monts et par vaux, à la recherche d'aventures et regarde sur qui je tombe ! Sur notre chez Axel ! Tu connais Axel ? !”
Pour le coup, Ludwig eut un petit sourire, en voyant Thomas pointer Axel à grands coups de gestes. Cela faisait aussi un moment qu'il n'avait pas vu le jeune homme. Après tout, ils s'étaient parlés par téléphone, à cause de sms envoyés par erreur, et puis Ludwig prenait des nouvelles de temps en temps. Il n'avait pas vraiment le temps d'aller le voir en personne, et cette rencontre fortuite lui donnait le sourire. Cependant, il se demandait bien ce qu'il faisait là, dans la forêt, accompagné de Thomas. Déjà qu'il avait vraiment du mal à cerner Thomas, ne comprenant que le quart des choses qu’il faisait, il ne comprenait encore mois ce qu'Axel faisait là.
"Bonjour Axel. Oui je le connais. Nous avons croisés le fer ensemble."
Le chat qui se frottait à Axel se rapprocha à nouveau de Ludwig, totalement intrigué par ce qu'il venait de dire.
"Ah oui ? Cela doit être une histoire passionnante !" "Hum ... ça l'est ... mais que faites vous ici ? Axel ? Tout va bien ? Aimerais tu rentrer avec moi prendre le petit déjeuner ?"
Il savait que Thomas était bizarre, et à vrai dire, il s'inquiétait pour Axel, tout de même. Il n'avait pas l'air de faire du jogging. N'écoutant qu'à moitié Thomas couper la parole d'Axel, il fronça les sourcils quand il s’aperçut qu’ils étaient entourés d’un épais brouillard.
"Qu'est ce que ..." “Ce n’est pas moi ! La mienne a beaucoup plus de classe ! Elle est beaucoup plus envoûtante ... de la brume que je parle bien sur ... même si beaucoup de choses ont plus de classe sur moi que sur le simple quidam ! ”
Thomas avait levé les mains en l’air, en signe d'innocence, non sans s’être rapproché d'Axel. Immédiatement, Ludwig se mit sur la défensive. Ce n’était pas normal. Absolument pas normal étant donné qu’il ne voyait même plus les deux autres hommes. Il pensa furtivement qu’il devrait envoyer un message à Akihiro pour lui dire de ne pas s'inquiéter, pressentant que quelque chose de mauvais allait arriver, son instinct ne lui ayant jamais fait défaut en 295 ans d’existence, or il n'eut pas le temps de sortir son téléphone que le brouillard les enveloppa tous les trois.
(c) DΛNDELION
Axel Oswald
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matthew Gray Gubler
Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
« Pourquoi il a fallu que ça tombe sur nous sérieusement ?! Le monde ne peut il pas nous laisser tranquille ? »
Olaf n’était jamais saoulé. Pourquoi l’aurait-il été ? Il avait eu de la compagnie dans cette matinée froide … même si lui ne l’avait pas remarqué … après tout, il était fait de neige à l’origine non ? En tout cas, il avait rencontré Thomas, et il n’y avait pas eu de soucis à parler avec lui. Olaf ne comprenait pas la moitié des choses que l’homme lui racontait, mais ça le faisait sourire.
Et pour dire la vérité, il était perdu depuis hier soir dans la forêt, alors avoir trouvé une personne humaine, apte à lui dire par où aller, ça lui faisait encore plus plaisir … surtout qu’il devait travailler cette après midi… Donc il était content d’avoir Thomas … et quand celui-ci cria pour parler à une autre personne, il était content de trouver une autre personne.
Surtout que c’était une autre personne qu’il appréciait aussi. Il fit un large sourire pour les rejoindre … lui aussi il voulait un câlin … Avait-il le droit d’être jaloux ? Puis … lui aussi il avait envie de l’appeler Tonton ! Même si ce n’était pas son Tonton …. Mais étant donné qu’il était un enfant orphelin que personne n’avait jamais voulu … il pouvait se faire sa propre famille non ? Axel allait répondre qu’il se connaissait mais préféra pencher la tête.
Il avait peur que, s’il venait à ouvrir la bouche, il demande un câlin à la place de répondre à la question… il était Olaf … il aimait les câlins … on ne pouvait pas demander à une personne comme lui de ne pas vouloir de câlin alors que Thomas s’était jeté dans les bras de Lulu… Il fit juste un oui de la tête … Parce que c’était ça, même si croisés le fer ça voulait dire se battre non ? Il avait pas combattu Lulu … Il n’aurait jamais osé ! Il allait enfin répondre à sa nouvelle question … ayant rallumé son cerveau pour ne pas quémander un câlin, quand le brouillard apparu.
La dernière fois qu’un brouillard chelou était apparu, il avait perdu les sœurs, alors il se déplaça rapidement pour attraper la main de Lulu, qu’il le veuille ou non, et la main de Thomas, pareil, pour ne pas les perdre cette fois ! Même s’il ne les voyait plus vraiment … juste il savait que leur main était quelque part entre là et là … et puis c’était des doigts qu’il sentait il avait semblé faire mouche.
Fermant les yeux, il resta les yeux clos quelques secondes de plus. Puis, il finit par parler.
- je me suis perdu hier en suivant un oiseau qui était beau et à force je n’ai pas réussi à retrouver le chemin alors j’ai dormi sur de la mousse près d’un chêne. Et je veux bien un petit déjeuner.
Venait il de répondre, après coup, à la question de Lulu parce que son cerveau était en vrac de la magie… oui… était il à l’aise dans ce genre de situation ? non… il n’était même pas sur que les mains appartiennent aux hommes. Ce qui était sur ? Il était hors de question qu’il ouvre les yeux avant d’entendre leur voix ! C’est tout.
(c) DΛNDELION
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Il s'en passe des choses dans la forêt ! } feat Axel Oswald