« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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"Même cela semble impossible, Même si cela semble irréalisable, il faut se battre et ne pas craindre de franchir le moindre obstacle pour que le rêve devienne enfin réalité."
| Conte : Les légendes Arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : Lancelot du Lac
J’avais vécu bien des aventures à l’époque où je vivais dans le monde des contes. Combattre des monstres aussi impressionnants que des dragons ou des trolls faisaient partie de mon quotidien. J’avais également visité bien des terres. Depuis la forêt sombre et mystérieuse de Brocéliande jusqu’au terres du royaume de Logres. Pourtant, je n’avais rien vu de semblable. Cette quête était unique en son genre et je devais bien admettre que je goûtais à chaque instant passé ici. Bien sûr, mon avis étant bien différent de celui des autres, je ne le partageais pas. Même pas avec Adam. Il faut dire que je n’avais jamais été du genre à m’épancher durant des heures sur mes sentiments ou mes déboires. Je n’avais jamais été un extraverti.
Mais j’appréciais véritablement le fait de me sentir surpris à chaque fois. J’avais été si surpris lorsque nous nous étions retrouvés piégés dans cette librairie au nom plus que mystérieux. Voir sa vielle et accueillante tenancière se transformer brutalement en zombie avait été un choc pour moi. Cela dit, la peur avait vite cédé sa place à une bonne dose de courage et d’adrénaline. J’avais été si fier de m’être aussi bien sortis aux côtés de Adam. Notre victoire avait été écrasante et nous avions vite passé à l’étape suivante.
Nous nous étions alors retrouvés dans un cimetière. Un lieu qui semblait tout à fait assortis aux êtres monstrueux que nous venions de combattre. A croire que la mort était notre fil conducteur. S’agissait-il donc d’un mauvais présage ? Je n’étais pas réellement du genre superstitieux mais j’avais toujours respecté les enseignements de l’être miraculeux qui m’avait élevé. La dame du Lac m’avait en effet toujours enseigné la prudence. Elle prétendait que les destins de tous étaient comme des fis entremêlés et que pour connaître notre avenir, nous devions simplement rester à l’écoute de tous les présages, même les plus infimes, que les dieux nous faisaient entrevoir.
Je restais donc attentif, prêtant une oreille respectueuse aux propos du Merlin de ce monde. Il avait été si étonnant jusqu’à présent et j’étais persuadé qu’il ne demandait qu’à l’être davantage. Je commençais cependant à m’inquiéter quelque peu lorsque l’enchanteur nous pria de nous séparés et de nous engagés sur des chemins différents. J’avouais volontiers que savoir que je serais éloigné d’Adam ne me rassurais pas. J’avais une foi inébranlable en mes capacités et j’avais toujours été un chevalier solitaire. Ce n’était donc pas le danger qui m’attendait qui était effrayant mais l’idée que je ne pourrais pas être à ses côtés pour le protéger. Qui sait ce qui pourrait lui arriver.
Néanmoins, comme je n’avais visiblement pas le choix, j’acceptais de jouer le jeu. Une fois arrivé dans la nécropole, j’échangeais un dernier regard avec mon ami avant de suivre le couloir qui m’était destiné. Plus j’avançais, plus il faisait noir. Je ne voyais alors presque plus rien et je finis par être soulagé de trouver une torche pour éclairer ma route. Une gentille attention de la part de Merlin ? Ou simplement une preuve de plus de son amour des mauvais tours ? Car il fallait bien admettre qu’un manque de visibilité pouvait être gênant lors d’un combat. Un combat contre quoi au juste ? L’enchanteur avait avancé tellement d’hypothèses différentes. L’idée d’avoir à affronter des araignées géantes ou encore des chèvres maléfiques me plaisait en un sens. Jamais je n’en avais eu l’occasion et pourtant ce n’était pas faute d’avoir pu affronter bien des monstres étranges au cours de ma vie.
Je guettais alors le moindre indice aux alentours qui aurait pu me révéler l’identité de mon assaillant. Il n’aurait pas pu s’agir d’une araignée géante. Elle aurait sans doute tapissé les murs de l’une de ses toiles pour se faire une maison comme elle le faisait à chaque fois. Et j’imaginais qu’une chèvre aurait fait bien plus de dégâts que cela. De plus, de quoi se serait-elle nourrie dans cet environnement plus qu’hostile ?
Je me faisais toute sorte d’hypothèse alors que commençais à me sentir angoissé par cette obscurité qui ralentissait naturellement mes pas. J’avais l’impression de voir naître dans mon esprit des images bien étranges. Etais-je sujet à des hallucinations ? Cela n’était pas la première fois que cela se produisait. Je me retrouvais parfois perdu entre la réalité et le rêve, entre la vérité et le mensonge. Pourtant, lorsque j’entendis raisonner derrière moi une voix, je ne pouvais m’empêcher de me tourner dans sa direction.
« Prend garde à toi chevalier ! »
Mais j’avais beau me retourner, je n’y trouvais rien. Je mis donc cet étrange phénomène sur le fait que mon esprit plongé dans cet environnement devait très certainement me jouer des tours. Mais soudainement, les bruits reprirent de plus belle. Cette fois-ci, ce fus des bruits de pas. Lorsque je levais ma torche dans sa direction, j’aperçus de manière très furtive une silhouette encapuchonnée. L’homme en noir. Il me regardait immobile, laissant lentement un sourire cruel s’élargir jusqu’à déformer le peu de son visage que je pouvais voir. Mais il ne pouvait être là. J’avais laissé cet être étrange et maléfique qui peuplait mes cauchemars à Storybrooke. C’était tout bonnement impossible !
Puis soudainement, il s’anima enfin. Levant son bras devant lui, il le pointa dans ma direction. Cependant, je ne pensais pas être la cible de sa mise en garde. Quelque chose se trouvait derrière moi. C’était bien cela. Sinon pour quelle raison entendrais-je une deuxième série de bruit de pas ? Déglutissant légèrement, je me tournais alors pour me voir faire enfin face à cette créature démonique. Il s’agissait alors d’un squelette humain doté d’une volonté propre. Encore cet éternelle incarnation d’un mort vivant. Devais-je donc y apporter un sens quelconque ?
Le voyant beaucoup trop près de moi, je décidais de m’éloigner dans l’autre direction. Je m’apercevais alors que l’homme en noir avait disparu. Je ne m’en plaignais pas. Un danger après l’autre, c’était déjà bien assez. Retournant mon attention vers le squelette ambulant, je commençais à reculer lorsqu’un caillou manqua de peu de me faire chuter. Maudissant cette maudite pierre, je finis cependant par m’en réjouir en comprenant que cette pierre était peut-être la meilleure des chances de m’en sortir. Je n’étais alors pas armé et je me doutais bien que l’être maléfique qui se tenait devant moi ne résisterait pas longtemps à un jet de pierres. Elle n’était composée que d’os après tout. Et qui avait-il de moins solide qu’un os ? Sans hésitation, je me saisis de la pierre et visais intentionnellement la cage thoracique. La créature reculait à présent. Elle semblait étrangement souffrir. Puis, réalisant qu’elle pouvait à son tour souffrir, elle avança vers moi plus rapidement. Je ne me laissais alors pas décontenancé. Je saisis une pierre, puis une autre. Je saisissais l’un après l’autre ces projectiles et lapidait cette créature informe. Elle perdit membres après membres et os après os. Ce ne fut qu’au moment où elle n’avait plus que sa tête pour pleurer que je réalisais que je l’avais vaincue. J’avais donc remporté l’épreuve ? C’était une véritable chance. Heureux et fier de moi, je ne manquais cependant pas de jeter un dernier coup d’œil vers les orbites vides et sans expression de la créature que j’avais vaincue.
« Puisses-tu reposer en paix, noble adversaire. Que la magie noire qui t’a animée daigne te laisser à ton sommeil éternel. »
Je songeais alors en le quittant que ce monde recelait des mystères qu’il n’était pas bon de résoudre. Je n’avais jamais aimé la magie noire et l’idée qu’elle puisse ainsi hanter le monde des morts ne me rassurait pas le moins du monde. Je quittais alors la crypte pour de bon. Je n’étais pas fâché de pouvoir échappé à ce monde lugubre. Je m’apprêtais alors à rejoindre les autres me demandant quelle serait la prochaine épreuve. J'étais également impatient à l'idée de partager cette expérience étrange avec Adam.
b l a c k f i s h
Stefan Vulpesco
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| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
Vous sortez tous vivant des catacombes. Devant vous, le passage s'ouvre vers une pièce plus grande ou Merlin et l'organisateur des jeux vous attendent déja. Voici l'ordre a laquel vous rejoignez les autre. Honey et Stefan , Adam , Hermès, Skylar et Lena qui revient de l'hopitale avec des courbatures et certaines douleurs, mais bien vivante. Quand tout le monde est bien arrivé, le petit homme tousse pour se faire écouter.
- BIEN! Les quatres premiers arrivés sont... Stefan, Honey, Adam et Hermès! Puisque les deux premiers étaient en équipe, nous permettons a Skylar de concourir lors de la suite, en considérant le duo comme une seule antitée pour cette épreuve! Léna, désolée pour vos blessures et votre discalification, mais n'ayez crainte, vous pouvez continuer l'aventure, mais vous ne pourrez pas gagner le grand prix! Merlin, vous savez si les préparatifs de la prochaine étape sont accomplits?
- Oui, Killian! Tout est terminé! Le terrain a été emménagé et les chevaux sont arrivés.
- Bien! Alors, suivez-nous!
Tout le monde prirent la sortie de la crypte, par des escaliers menant vers la surface avant de poursuivre leur chemin a l'extérieur vers ce qui semble être un immense terrain vide reconvertie en arène. Quand les participants rentrent dans le lieu de leur prochain défis, ils peuvent constater que des lances en bois et des chevaux les attendent. Ils sont au nombre de cinq.
- Il semble assez évident que vu l'handicape de la jeune blonde, dit le plus jeune, elle ne pourra pas monter a cheval. Merlin nous a dis que vous possédiez votre propre moyen de locomotion. J'imagine que cela fera l'affaire pour cette étape! Ainsi, vous devrez choisir contre qui vous allez concourir pour cette joute! Le but du jeu et de faire tomber l'autre avec sa lance. Celui qui restera debout se verra l'honneur de resté dans la course pour recevoir la femeuse épée au voeux! Quelle équipe veut commencer a s'affronter!?
Honey Lemon
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| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Après avoir fini largement derniers de la première épreuve, Honey et Stefan furent les premiers à sortir de la crypte. Comme quoi, l'acide fluorhydrique était peut-être une solution radicale, mais c'était une solution qui fonctionnait ! La jeune femme était ravie, en quelque sorte, car Stefan était, de fait, toujours en lice pour remporter la soi-disant épée magique, ce qui se trouvait être la seule raison que la chimiste avait de positiver face à leur victoire. Si ça n'avait tenu qu'à elle, il en aurait été autrement et Lena, qui avait certainement plus besoin et davantage foi en cet artefact surnaturel pourrait encore concourir pendant qu'elle serait assise dans les gradins à observer les joutes médiévales. Car si le tournoi avait commencé d'une façon presque moderne qui pouvait rappeler les jeux ludiques pour permettre aux touristes de découvrir les points de vue intéressants d'une ville sous un autre angle, à présent la petite équipe rentrait dans le vif du sujet : de la crypte ils étaient passés à des arènes dans lesquelles allaient se tenir un tournoi médiéval plus classique, fait de cheval et de lances mais pas d'armures, histoire de ne pas innover. C'était quand même particulier de demander à des néophytes d'affronter des monstres puis de s'affronter eux-mêmes sans leur fournir au moins un casque et des genouillères. Même dans Ninja Warrior, une émission complètement inutile sur laquelle Honey était déjà tombée en zappant le soir sur la télévision, étaient plus protégés qu'eux alors qu'ils s'affrontaient avec des frites en plastique ! Bref, comme l'aurait dit Honey c'était in-cro-yable, mais pas dans le bon sens du terme. Le dénommé Killian ne semblait pas en avoir conscience ni s'en soucier. Il venait d'énoncer les règles de la joute et demander aux six participants de trouver leur adversaire pour le duel de sorte que, même si elle avait envie de céder sa chance à Lena (si tant est qu'on puisse parler de chance), Honey n'en avait pas le droit. Il fallait bien que tout le monde ait un adversaire après tout. Il fallait aussi désigner un duo qui commencerait et, étrangement, personne, pas même ceux qui étaient le plus intéressés par les propriétés de l'épée prétendument magique, ne leva spontanément la main. D'ailleurs, personne non plus ne semblait très pressé de trouver son concurrent. Après avoir observé les lieux ainsi que les réactions des autres participants qu'elle trouvait plus sérieux et concentrés qu'elle à ce sujet, Honey baissa les yeux vers son fauteuil qui, c'était vrai, disposait de petits ajouts assez pratiques dans des tas de situations. Avec le recul, elle s'apercevait qu'elle aurait dû remercier plus longuement toute l'équipe de Star Command parce qu'à présent ils étaient à des années lumières d'elle. Toutefois, leur ajout le plus utile en cas d'attaque, Honey ne pouvait pas réellement l'utiliser contre des habitants de Storybrooke. Et pas non plus contre Merlin et Killian. - Dommage que j'aie pas le droit d'utiliser les lance-roquettes que Star Command a dissimulé dans les roues pour nous débarrasser de ce tournoi, maugréa-t-elle à l'intention d'Adam qui en plus de se tenir juste à côté d'elle avait aussi fait partie de cette étrange et passionnante mission. - Ce serait un peu trop flagrant, mais judicieusement radical. Ceci dit personne ne semble remarquer que vous êtes en fauteuil roulant depuis le début de cette aventure. - Ils pensent peut-être que c'est un moyen de locomotion exotique, mais c'est que je me serais attendue à plus de regards interloqués... J'aurais bien mis les gaz mais le fauteuil ne fait pas encore TARDIS, déplora Honey. On a besoin de Merlin pour rentrer alors je pense qu'on a pas trop le choix : il faut participer à la joute. - Ce n’est pas si compliqué, et avec un fauteuil à moteur vous devriez bien vous en sortir. - C'est sympa d'y croire à ma place, sourit Honey, soulagée cependant de ne pas être obligée de tenter ne serait ce que de se maintenir sur un cheval vu l'état de ses jambes. Puis une idée lui vint à l'esprit puisqu'il fallait de toute façon bien qu'un des groupes se lance et que tout le monde devrait y penser. Accessoirement, Adam aurait peut-être moins de scrupules à la faire perdre, elle, que Stefan qui aurait peut-être envie de se montrer galant envers la dame de ses pensées qui pourtant ne cherchait pas à gagner l'épée. - Du coup, puisque j'ai l'air d'une adversaire qui fait le poids, tu veux qu'on s'affronte pour la joute ? Je pense que tu gagneras mais ça ne me dérange pas de perdre - je veux pas de l'épée soi-disant magique, les vœux surnaturels, très peu pour moi. Par contre, reprit la jeune femme, plus hésitante, j'ai jamais utilisé de lance mais j'imagine que ça peut faire mal, genre, empaler des personnes si on s'y prend bien alors... Tu veux bien essayer de ne rien me fracturer ? Honey n'avait pas besoin d'être une pro des tournois médiévaux pour le savoir car elle avait des yeux pour voir : Adam, parce qu'il était un homme et, qui plus est, de carrure imposante, avait plus de force qu'elle. Il était aussi pleinement valide et montait certainement très bien à cheval. En bref, il était au moins aussi redoutable que le fauteuil roulant amélioré de la chimiste ! Bien meilleur qu'elle, en fait. Point positif toutefois : Honey ne serait pas contrariée de perdre ou alors seulement de faire perdre à Stefan son joker pour remporter l'épée. Pour en revenir à Adam, il eut l'air surpris par la proposition de Honey qui n'était pas tant mue par l'envie mais par la nécessité que cette joute prenne fin le plus vite possible. - Si vous vous sentez d’attaque, ce serait un honneur, répondit-il avec un sourire amusé. D'attaque, ce n'était peut-être pas la façon dont Honey aurait présenté les choses, disons qu'elle était surtout déterminée à en finir le plus vite possible. Toutefois, l'interprétation d'Adam lui convenait et elle avait presque la sensation de l'impressionner, un peu, ce qui n'était pas désagréable, tout comme l'était l'esprit chevaleresque et fair-play du jeune homme qui combla les lacunes médiévales de la scientifique ! - L’idée est de fixer la pointe et de viser à côté de votre adversaire. Avec un peu de chance, vous l’éviterez, conseilla-t-il alors que Honey opinait. Je tacherai de faire la même chose… L’emporter ne m’apporterait rien de particulier non plus, avoua-t-il, autant s’amuser un peu. Tiens, il n'était pas le premier à tenir ce type de discours, songea la jeune femme alors qu'Adam s'étirait, les bras au-dessus de la tête. - Le premier à tomber offrira un café à l’autre ? proposa t-il ensuite. - D'accord si je peux plutôt boire un thé, accepta la jeune femme en tendant la main à Adam pour la lui serrer et sceller ainsi le pacte. Une poignée de main plus tard, le duo se manifesta pour commencer les hostilités : - On va concourir en premier, annonça Honey en levant la main comme si elle était à l'école. - A la bonne heure ! s'écria Merlin en clapant ses mains entre elles. Son acolyte se chargea de fournir à Honey et Adam leur lance respective que Honey examina d'un air perplexe. C'était la première fois qu'on lui mettait entre les mains une arme pareille et elle ne se sentait pas à l'aise de l'avoir entre les mains et, pire, de devoir l'utiliser. Globalement, Honey aurait été plus à l'aise avec ses instruments modernes et ses formules chimiques (à défaut d'être magiques, la science pouvant, après tout, être comparée à de la magie qui fonctionne) mais avait, au moins, l'assurance qu'Adam n'y irait pas trop fort avec elle et c'était déjà un début assez encourageant. D'autant que s'il la massacrait, Stefan aurait peut-être envie de massacrer Adam à son tour. L'intéressé, justement, recevait justement sa monture tandis que Merlin rappela les règles fondamentales de la joute : - Et n'oubliez pas de gagner en bonne et due forme ! Pas de coup au visage et pas non plus sous la ceinture ! Bonne chance à nos participants et que le meilleur - ou le moins pire - l'emporte ! sourit-il en lançant un clin d'œil à la petite assistance. C'était quand même fou de constater que, même dans ses encouragements, Merlin avait le don d'être horripilant. Mais ce qui l'était peut-être encore plus c'était qu'il puisse horripiler Honey qui était pourtant une jeune femme aussi douce que bienveillante et patiente. Comme quoi, les circonstances avaient une influence non négligeable sur l'humeur des personnes. Mais ce n'était pas le moment de ruminer. Pas alors qu'ils étaient face à face au milieu de l'arène et que le duel allait bientôt commencer. Pas alors que pour la première fois de sa vie Honey devait attaquer délibérément au lieu de se contenter de riposter. Et surtout pas quand un accident pouvait si rapidement arrivé et tout aussi vite être fatal. Même si Merlin, quoiqu'antipathique, leur avait toujours sauvé la peau jusqu'à présent.
Lena Davis
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| Avatar : katie mcgrath
Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
J’avais finalement quitter l’hôpital. Ils m’avaient soignée comme ils le pouvaient mais clairement, pour le coup, j’aurais dû me bourrer la gueule, comme ça, j’aurais eu moins mal. Par contre, j’allais avoir une cicatrice pas ultra ouf au niveau du bas-ventre mais bon, faut croire que c’est les risques du métier. En tout cas, pour sûr que faire face à Annabelle 2.0, ça m’avait clairement vaccinée contre l’univers Conjuring. Bon, au moins, j’étais à nouveau sur pied et prête à continuer. Et si je m’en sortais pas trop mal, j’allais pouvoir continuer l’aventure. Au fond, je commençais à me demander si je l’a voulais vraiment cette épée. Et si finalement ma fin heureuse ne dépendait pas d’une épée magique mais bel et bien de mes propres choix ? Bon, au moins, j’étais bonne en équitation et je devais pouvoir me débrouiller à la joute, même si je n’en avais jamais fait. Cela ne devait pas être bien compliqué.
Je portais la deuxième tenue que m’avait offerte Regina, et sans doute la plus appropriée pour la situation actuelle. Honey et Adam furent les premiers à concourir. Tandis qu’ils joutaient, je me dirigeait finalement vers Stefan. Après tout, je m’étais dit que c’était peut être l’occasion de discuter un peu et puis de lutter l’un contre l’autre. Pas que j’en ai envie mais c’était notre nouvelle épreuve et puis, Honey était une véritable amie pour moi alors je me devais de connaître un peu mieux celui qui partage sa vie. M’approchant de ce dernier, je respire profondément avant de prendre la parole.
« Stefan, je suis Lena. Ça vous va si on concourt ensemble ? » demandais-je alors à ce dernier. Là, s’il s’amusait à dire non, j’allais clairement m’enterrer telle une autruche et attendre que le temps passe. Mais apparemment, il est pas contre l’idée, tant mieux alors « Pas de soucis. Mais si vous vous faites mal, ne venez pas pleurer. » Non mais il est sérieux là ? Eh oh, je suis pas une fillette hein ! Un léger sourire perle sur mes lèvres malgré tout « J’ai déjà assez donné, je ne compte pas me faire plus mal que l’état actuel dans lequel je suis déjà. Je suppose que vous savez jouter ? » « Pas vraiment. C’était un spectacle. Un roi ne joutait pas. Il regardait. Mais je connais les règles par coeur et les points stratégiques. J’imagine. Que vous, vous êtes débutante. » Non sans déc’ ? « Oui mais je sais à peu près ce qu’il faut faire, viser et faire tomber l’adversaire sans pour autant se blesser » en même temps, j’avais déjà vu des joutes dans des films médiévaux hein « Je suis une très bonne cavalière donc suffit juste que je sois adroite et ça devrait le faire. » « Alors, le défi ne sera que plus palpitant ! Je vous souhaite une bonne chance, très chère. J’essayerais de ne pas vous blesser d’avantage en vous faisant tomber » haha, t’es marrant « Je vous fais souffrit de la même chose très cher, en espérant que vous ne soyez pas trop frustré si jamais je suis celle qui vous fait chuter. » énonçais-je avec un clin d’oeil et un léger sourire.
Une fois que nous fûmes prêts, nous pûmes monter sur nos chevaux. Je dois bien avouer que cela faisait pas mal de temps que je n’avais pas monté mais c’est comme le vélo, c’est quelque chose qui ne s’oublie pas quand on sait que j’ai bouffé de l’équitation tous les samedis depuis l’âge de treize ans. Ma jument s’appelait Nutella, bref on s’en fout mais je voulais le noter. Armés tous deux, les joutes commencent. Au galop, la lance levée, je tente de le toucher mais le manque de peu. Et c’est reparti pour un tour, cette fois, sa lance approche un peu trop de mon visage, je me baisse juste à temps, tenant la bride de ma jument fermement et ma lance de l’autre main. Je sentais de légères douleurs au niveau du bas ventre mais je m’en moquais, je devais gagner cette épreuve, je voulais gagner cette épreuve. Respirant profondément, on me permets quelques secondes pour respirer un peu et calculer.
« Allez Lena, c’est du calcul, juste de la logique et de la science. Allez lena, calcule ! »
Mes doigts fermement armés sur la lance, la bride à nouveau fermement tenue de l’autre main, je tape du pied sur le flanc de la jument qui s’élance au galop au même instant que le cheval adverse et d’un coup de lance, je fais basculer Stefan mais il ne tombe pas et en prime, il venait également de me faire basculer mais sans chuter.
« Il faut que j’y arrive. » soufflais-je avant de reprendre contenance.
La lance n’était pas non plus ultra légère mais je devais aller jusqu’au bout. Me remettant correctement sur ma scelle, motivée plus que jamais à vaincre, je caresse doucement le flanc de ma jument avant de me relancer au galop et de frapper Stefan de plein fouet, le faisant lourdement chuter de son cheval. Un sourire perle sur mes lèvres alors que je stoppe ma jument et la lance toujours en main. Mon regard se pose sur Stefan au sol tandis que je lui fais un clin d’oeil bienveillant.
« Joli combat Stefan ! » énonçais-je alors.
belle âme
Stefan Vulpesco
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| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
Le vampire commençait à en avoir marre de cette journée médiévale. Cela faisait deux fois qu’il échouait comme une pauvre loque. Lui! Ancien roi et grand maitre de la nuit! C’était vraiment vexant et quelque peu honteux aussi, mais il n’allait pas avouer qu’il se sentait minable. Non, il n’était pas minable. Il était un grand homme. Il fallait juste qu’il reste concentrer! Bon, clairement, il avait un problème avec son image. Il détestait passer pour un con. Surement que ses échecs l’énerveraient moins s’il était seul avec lui-même. C’est un peu pour remonter son assurance qu’il avait accepté d’affronter Lena. Il pensait que ce serait simple, une affaire de quelques secondes, le temps de la pousser légèrement de son cheval. Il la sous-estimait énormément et il le démontrait de par ses taquineries.
- Pour que je sois frustré, il faudrait déjà que vous arriviez à me toucher!
Si Lena semblait penser que c’était une bonne idée d’être amie avec Stefan, lui, n’avait pas cette même logique. Il ne cherchait pas forcément à se rapprocher des copains de son aimée, laissant les choses passer ou casser. Disons tout simplement qu'il ne faisait pas d’effort. Il devrait peut-être, mais il n’était pas encore rendu là dans son développement. Il commençait à peine à refuser de tuer des gens, il faut lui laisser le temps de devenir un peu sympa. Même s’il ne serait jamais le parfait compagnon de “party”. Il n’allait pas lui faire de cadeau à la brunette. Il ne serait ni doux, ni à surveiller qu’elle ne se blesse pas. C’était à elle de surveiller sa santé. Montant sur son cheval, tenant fermement sa lance d’une main, il songea à Honey. Il voulait l’impressionner. Il voulait la charmer avec ses capacités. Cela faisait quelque peu partie de la culture moyenâgeuse. Souvent, les gentilshommes se battaient pour le cœur de leur belle. Il devait y arriver.
Plissant les yeux, il regardait son adversaire qui était de l’autre côté de l’espace dédiée à l’affrontement. Leurs chevaux respiraient fort, prêt à se lancer sur la piste. Quand on leur donna l’autorisation de courir, Stefan fit bonder son cheval vers l’avant, visant de sa lance la jeune femme. Lors du premier tour, elle le toucha à l’épaule, le faisant basculer, mais il réussit à se tenir fortement à son cheval. Serrant des dents, le vampire s’élança à nouveau et visa le ventre de la jeune femme. Il manqua de la faire tomber, mais ne réussit pas. Plus le temps passait et plus s’était serré. Ils étaient à force égale. Mince, c’était moins facile que prévu. Une dernière fois, l’homme fit courir l’animal, visant la femme en face de lui avec sa lance, mais son attention se posa pendant une seconde sur Honey. Il avait voulu voir son expression, mais cette seconde avait suffi pour se faire désarçonner et tomber sur le sol comme une merde. Au moins, il ne ressentait pas la douleur, mais son égo était à nouveau touché.
- J’imagine que je dois m’incliner, bougonna le vampire. Bravo à vous, miss Lena.
Merlin annonça alors qu’il était disqualifié et que Lena revenait dans la course à l’épée. Il alla s’asseoir près de son amoureuse. Il ne démontra aucun sentiment, mais il était abattu. Sa chance de soigner son fils était maintenant nule...
Lance G. White-Knight
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| Conte : Les légendes Arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : Lancelot du Lac
Depuis deux épreuves déjà, nous allions de surprises en surprises. Je n’avais jamais espéré gagner cette compétition, possédant déjà tout ce que mon cœur pouvait désirer en ce jour. Il m’était arrivé plusieurs fois de penser que si je venais à remporter cette épreuve, j’offrirais l’épée à Adam. Cela aurait un geste bien légitime en somme. Après tout, si l’on se référais à l’importance d’Excalibur, cette épée lui revenait de droit. Cependant, les choses étaient bien différentes dans ce monde que celles que j’avais pu connaître dans notre monde natal. C’était en somme assez perturbant de découvrir un monde parallèle à celui que nous avions pu connaitre. J’avais d’ailleurs toujours autant de doutes en ce qui concernait la légitimité et la réalité de ce Merlin. Nous ignorions encore les raisons de sa convocation ou même si elle avait un but légitime. N’était-ce donc que le fruit du hasard ?
En attendant, je me préparais à vivre notre prochaine épreuve. Après une confrontation avec un squelette très inquiétant dans une crypte, j’en étais sortis victorieux. Je m’étais alors rendu vers Adam et lui avait raconté toute la réalité sur l’épreuve que je venais de vivre. Même si cela pouvait sonner quelque peu prétentieux de ma part, j’étais cependant ravi de mettre dans mon récit toute la fougue et la passion qui m’animait en cet instant. Un enfant parlant de sa visite dans un fête foraine n’aurait certainement pas pu faire preuve de plus de de zèle que moi.
Ce bonheur, je le retrouvais une nouvelle fois en apprenant que l’épreuve qui nous attendait n’était autre qu’une joute. Une joute, comme celle que je livrais à l’époque où Camelot était mon foyer et ma maison. Cette perspective m’enjouait même si le défi était réellement de taille. Cela faisait tellement d’années que je n’étais plus monté à cheval et que je m’étais plus servi d’une lance pour jouter. J’ignorais si je serais capable de tenir la distance. Mais j’avais hâte de le découvrir.
A peine l’épreuve nous avait été donnée que je vis le prénommé Hermès s’approcher de moi vêtu d’une simple armure. Il avait vraisemblablement décidé que ce serait moi son adversaire. Après tout pourquoi pas. Cela me donnait l’occasion de voir si cette personne que j’avais vu discuté avec mon ami était un bon duelliste ou non.
" Salut !"
Comme il était d’usage de connaître son adversaire avant de l’affronter, je me permis de lui poser une question qui posait les bases de la rencontre.
"Vous êtes Hermès c'est cela ? Je vous ai vu discuté avec mon ami Adam à notre arrivée. Vous vous connaissez ?"
" Non je ne connais pas Adam. En revanche je peux plus ou moins ressentir qui vous êtes. "
Je fronçais alors mes sourcils. Cette phrase très étrange me faisait me poser beaucoup de questions. Qu’est-ce que cela signifiait exactement ? Piqué par la curiosité qu’il avait fait naître en moi je m’osais à lui poser une question.
"Vous pouvez ressentir qui je suis ? Etes-vous une sorte de magicien ?"
" Pas vraiment ressentir. Cest assez complexe. Et non je ne suis pas un magicien."
Laissant de côté ce sujet, il me fit alors part de la raison qui l’avait poussé à m’aborder.
" On concours ensemble ? Vous semblez familier a ce genre de chose."
Il ne s’imaginait sans doute pas à quel point il était proche de la réalité. Il aurait effectivement été difficile pour moi de lui dire le contraire étant donné mon passé dans ce domaine.
"En effet. Je suis... enfin j'étais un chevalier à l'époque où nous vivions dans le monde des contes. Les joutes faisaient partie de notre quotidien et constituait l'un de nos divertissements favoris. Mais cela remonte à loin aujourd'hui."
Je ne pouvais alors m’empêcher d’afficher une mine quelque peu déconfite. Il est vrai que j’avais eu beaucoup de mal à me faire à la vie à laquelle la méchante reine nous avait condamnée. La période du Moyen-Age et des preux chevaliers en armure me manquait énormément même si je faisais tout pour le cacher. Je savais très bien que c’était à Storybrooke qu’Adam avait besoin de moi à présent et mon rôle de justicier comblait le manque laisser par les anciennes fonctions que j’occupais autrefois. Je laissais cependant ces pensées s’effacer de mon esprit. Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus important en cet instant. Je reportais donc mon attention vers mon interlocuteur.
"Avez-vous eu l'occasion d'y participer vous-mêmes ?"
" Oui j’y ai participé."
Je souris alors franchement. Voilà qui était très prometteur. J’aimais l’idée d’affronter en duel un homme qui s’y connaissait bien dans ce domaine.
" J’aimais bien les joutes et les intrigues de la Cour. Mais... je n’ai jamais aimé la guerre."
"Je peux comprendre votre sentiment. Bien que je vous avoue que les intrigues de la Cour ne sont pas faites pour moi. Je préfère cent fois parcourir le pays en solitaire à la recherche d'une quête à accomplir."
C’est alors que je réalisais que nous étions véritablement différents. J’appréciais la guerre. Forcément étant donné que la vocation de ma vie était d’être chevalier et donc de me battre pour protéger tout à la fois mes idéaux et mon seigneur. J’étais d’ailleurs très doué lorsqu’il s’agissait d’élaborer des stratégies pour mettre mes ennemis à terre. Faire preuve de bravoure au combat était ce qui me motivait le plus dans la vie. Je respectais cependant la réticence de mon adversaire et lui fis part de mon opinion à ce sujet.
"La guerre n'est pas faite pour tous, il faut bien le reconnaître. Vous ne devez donc pas apprécier l'idée de vous trouver ici. Je me trompe ?"
" Ce n’est pas vraiment la guerre ici. C’est plus un jeu."
Un rictus ironique naquit alors au coin de mes lèvres.
"C'est vrai, vous avez raison. Même si notre hôte a des manières bien à lui d'interpréter le mot jouer."
Puis, mettant fin à nos mondanités, il se tourna vers nos fières montures qui nous attendaient de sabot ferme. Elles semblaient être prêtes à en découdre et cela me réjouissait.
" Choisissez votre cheval je vous en prie"
Mon premier réflexe fut de me rapprocher d’elles. Je passais alors quelques minutes en restant silencieux, examinant minutieusement les deux chevaux. S’il y en avait un plus fort que l’autre je l’aurais volontiers laissé à mon adversaire. Un chevalier se devait d’être un gentilhomme en toutes circonstance. Or cela ne semblait pas être le cas. Je me tournais alors naturellement vers la monture à la robe blanche. Saisissant les rênes de mon cheval, je flattais sa crinière pour faire sa connaissance avant de me tourner d’un air amusé vers mon interlocuteur.
"Les deux montures étant en bonne santé, je me permets de prendre celle-ci. Après tout le blanc et ma couleur emblématique."
Je montais alors en scelle attendant que mon adversaire me rejoigne.
"Je vous attends, noble adversaire."
Je regardais alors Hermès ricaner légèrement à la suite de mon choix. Il se rapprocha alors de son cheval, semblant lui murmurer quelque chose. Il lui enleva alors sa scelle pour monter à cru, ce qui sur le moment me surpris. Tout bien considéré, il était évident que cet homme était issu d’une autre réalité et surtout d’un autre temps. Mais cela, je ne le découvrirais sans doute jamais. Il partagea alors avec moi la raison de son ricanement.
" Le contraire m'aurait étonné."
Je vis alors des écuyers mon apporter nos lances. Saluant une dernière fois la bravoure de l’homme qui souhaitait me défier, je lançais ainsi ces quelques mots d’encouragement.
"Je vous souhaite bonne chance. Que les dieux soient avec vous."
"Ca pour être avec moi ils le sont..."
Nous allions ensuite nous placer chacun de notre côté. Rabaissant le heaume que je portais sur ma tête, je tendis la lance devant moi et attendis avec une certaine appréhension que le coup d’envoi soit donné.
b l a c k f i s h
Hermès
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
| Conte : ➴ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ➴ Hermès
Une fois que je fus séparé de Lance, je grimpais sur le cheval. Je n’avais jamais eu besoin de selle. J’avais commencé très tôt, sur Pégase et j’étais habitué à chevauché ainsi. Attrapant la crinière, le cheval fut d’abord surpris par mon contact. Mais, un peu plus libre, il commença à essayer de mettre le dessus sur moi. Utilisant ma grande force physique, je lui attrapais la crinière et serrait ses flancs. Ce dernier se calma aussitôt et je lui murmurais. « Voilà. C’est bien mon garçon. »
Ma voix était paisible. On m’amena une lance, je l’observais sommairement, avec un léger dégoût. Même si c’était des lances d’entraînements, qui étaient en simple bois et qui se fracturait sur les armures, je n’avais jamais particulièrement aimé l’objet d’origine. Il était sensé frappé l’ennemi du haut de son cheval et le transpercer jusqu’à la mort. En un soupire, j’élançais mon cheval, qui m’obéit plutôt bien. Quelques fois, je dus le remettre dans l’axe. Me préparant à partir, je regardais autour de moi. En réalité, je n’avais pas tellement envie d’être ici. Je ne m’amusais plus tellement. Mais comme j’étais de ceux qui finissent les choses qu’ils ont commencé, je continuais à participer à l’aventure. Regardant les autres je fronçais un peu les sourcils. Beaucoup de gens m’observaient et je n’avais jamais vraiment aimé ça. Je devais rester discret sur ma vraie nature, et monter à crue n’avait peu être pas été la meilleure des idées. Sentant le contact avec le cheval devenir plus entier, je vis Lancelot s’élancer en face de moi. Arquant le cheval en tirant légèrement sur sa crinière, je l’élançais également. Tout se passa brièvement. J’aurai pu utiliser mes pouvoirs pour remporter très facilement le duel, mais je n’en fis rien. Je n’avais pas perdu mes réflexes. Durant les guerres divines, j’avais chevauché Pégase de la même façon et j’avais utilisé ma lance, qui me répugnait tant, de nombreuses fois. Celle de Lancelot me rata de peu, et je dus faire pencher mon corps en arrière pour absorber le choc. Alors, dans un réflexe, j’avais tendu la mienne qui était venu le percuter de plein fouet. Il s’effondra. La seconde d’après, j’avais mis pied à terre et jeter ma lance pour me diriger prêt de lui. « Vous allez bien ? » dis-je d’un air inquiet.
Il m’observa d’un air étrange, comme celui d’un homme qui ne sait réagir face à quelqu’un. Un peu surpris, je m’avançais vers lui, laissant le cheval partir à son gré. Il me sourit et déclara : « Oui ne vous inquietez pas. J'en ai vu d'autres. Je vous felicite pour votre victoire. »
Je lui tendais mon bras pour l’aider à le relever, avec une force normale.
« Je vous tend le bras en ami, je ne veux absolument pas vous humilier. Vous étiez en passe de gagner, vous avez plus d’expérience. Il faut croire que j’ai eu de la chance. »
Je ne savais pas si c’était le cas. Si cet homme avait moins d’expérience que moi. En revanche, je préférai le garder parmi mes alliées, aussi je restais sur des compliments, qui étaient d’ailleurs sincères. Il chevauchait très bien. Il prit ma main et hocha la tête. « Je n'ai aucune rancune a votre egard, mon ami. Apres tout vous l'avez dit vous-meme ce n'est qu'un jeu. »
Il planta son regard dans le miens, je restai là, à l’observer. « J'espère malgré tout que votre victoire en valait la peine. Le seul véritable affront que vous pourriez me faire serait de profiter de votre voeu en souhaitant quelque chose aussi égoiste qu'inutile. »
Je restais un moment debout face à lui. Quelqu’un avait-il balancé mon vœu ? Les vœux c’est très personnel. J’acquiessais sans un mot de plus, réfléchissant à un vœu sérieux. Mais… en réalité, je pouvais déjà tout plus ou moins avoir. Personne n’était affecté par la magie autour de moi, je n’avais aucune malédiction à rompre, et je pouvais avoir ce que je voulais grâce à mes pouvoirs. « Je vais y réfléchir. Je comptais trouver un coupable sur une affaire importante. Mais... Je vais essayer de suivre votre conseil. »
Adam Pendragon
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I THINK YOU WILL
SET YOURSELF AFIRE,
BEFORE YOU REALISE THAT;
EVEN YOU CANNOT CONQUER.
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Adam n’allait pas couper l’élan si motivé de Honey. Est-ce qu’il culpabilisait un peu de la voir concourir sur un fauteuil roulant ? Oui, clairement. Mais pour l’avoir vu agir lors de leur aventure dans l’espace pour récupérer Aldrin, il savait qu’elle pouvait se montrer très efficace. Restait à savoir si la joute allait lui être favorable ou non… Heureusement qu’elle ne pouvait pas utiliser les lances roquettes, elle n’aurait fait qu’une bouchée de lui et il comptait bien rentrer à Storybrooke en vie ! Déjà parce qu’ils avaient quelques petites choses à régler, ensuite parce que c’était tout simplement sympathique de ne pas mourir ici. Merlin était certes d’une grande aide aléatoire, mais on ne savait jamais. Sur un malentendu il pourrait ne pas intervenir et laisser se terminer toute cette histoire en drame…
Après un coup d’œil en direction de Lance, qui était lui aussi sortit de la crypte avec – quasiment – les autres participants, il baissa les yeux vers le chiot qui se trouvait encore blotti dans ses bras. Hmm, ça n’allait pas être pratique pour monter à cheval, ça !
« Je peux vous le garder si vous voulez, m’sieur ! »
Le prince tourna la tête à droite, puis à gauche, avant de réaliser que c’était un gamin haut comme trois pommes qui venait de lui parler ! Dans le doute, il précisa :
« Garder quoi ? »
« Le chiot ! Il a l’air trop mignon en plus… »
Son sourire s’étira et Adam décida de lui faire confiance. Il tendit l’animal mais, avant que l’autre ne le prenne, il ajouta d’un air entendu :
« Si tu le perds, gare à ton derrière. »
Le gosse gloussa.
« Je ferais attention, promis ! »
Il le récupéra dans ses petites paumes un peu boueuses et l’animal se mit à le renifler immédiatement, curieux de la nouvelle personne qui venait de le récupérer. Adam les observa s’éloigner un court instant, avant de reprendre le court de son existence trépidante : le tournoi ! Et qu’elle épreuve n’était pas la plus indiquée de toute que les joutes à cheval ?
Adam ne saurait dire à combien il en avait assisté dans sa vie, ni participé, tant cela avait été le sport « à la mode » de son époque. Qu’ils soient simple fermier ou grand seigneur, il n’y en avait pas un qui n’appréciait pas les joutes équestres ; pour les bons comme les mauvais côtés. Beaucoup d’enfants s’amusaient à dos d’ânes ou de poneys dès leur plus jeune âge, des jeunes gens mourraient parfois au milieu des affrontements, mais la plupart du temps on félicitait les gagnants pour leur précision et leur endurance. Les chevaux n’étaient pas épargnés par les festivités, les meilleurs d’entre eux se vendaient à prix d’or quand on abrégeait les souffrances des blessés. C’était une épreuve qui se jouait à deux, cavalier et monture, et qui nécessitait une maitrise acquise avec l’expérience commune.
Ici, il ne connaissait pas son cheval. Et il n’avait pas pratiqué depuis longtemps. Espérant que ses entraînements sportif et policiers lui soient suffisants, Adam se hissa sur une monture à la robe gris pommelées qui piaffa d’impatience une fois installé. Une belle bête, robuste mais au sang visiblement chaud. Adam allait devoir faire attention à ce qu’il ne se précipite pas de trop et l’empêche… d’éviter de blesser Honey.
Saisissant les rênes pour le faire marcher un peu, il finit par se placer à son poste de départ et saisit la lance qu’on lui proposait. Plus lourde que dans ses souvenirs, pourtant la prise en main fut plutôt rapide à lui revenir. Qui avait dit un jour que c’était comme le vélo, ça ne s’oubliait pas ? Ah oui, personne. Les vélos n’existaient pas à son époque.
À l’autre bout de l’arène, Honey Lemon avait l’air de tout sauf à l’aise ! Tentant de maintenir sa lance devant elle tout en étant assise sur son fauteuil roulant, la jeune femme sonnait comme un anachronisme qui n’aurait jamais dû exister. Belle tentative de dignité en revanche, Adam reconnaissait qu’elle avait du mérite ! Restait à ne pas trop abîmer la demoiselle et sa monture métallique ou il serait compliqué de continuer cette mission multi-joueurs… Que ce soit par sa disparition ou celle du prince !
La cloche sonna, signalant le début de l’épreuve. Aussitôt, le canasson du prince piaffa et renâcla, prêt à en découdre avec son étrange adversaire. Avait-il seulement réalisé qu’il n’y avait aucun cheval en face ? Au coup de talon d’Adam dans ses flancs, l’animal s’élança à toute allure tandis qu’il orientait sa lance pour éviter – au possible – de toucher Miss Lemon. (Au pire des cas, il aurait son bras.) Cette dernière avançait avec son fauteuil monté sur réacteurs, ayant visiblement plus que du mal à maintenir son arme droit devant elle.
Au dernier moment, Adam plissa le regard et fit glisser sa lance contre celle de la jeune femme, les obligeant à s’éloigner l’une de l’autre et donc de leurs corps respectifs !
Tout aurait pu donc se jouer sur un round neutre, mais c’était sans compter sur le cheval qui sembla – enfin – réaliser qu’il voyait pour la première fois un fauteuil roulant ! De surprise, il fit un écart, ce qui déséquilibra Adam : sa lance alla se planter droit dans la roue du véhicule. Et ce qui devait arriver, arriva : entre le poids de la lance et sa vitesse stoppée nette, Honey fut désarçonnée et s’envola – littéralement – de son siège !
Fort heureusement, Adam se pencha de justesse pour la rattraper avant qu’elle n’atterrisse sur la poutre qui les séparait. A bout de bras, il lui évita une sacrée blessure et la tira à lui, la hissant littéralement sur l’avant de sa selle. Le cheval, encore nerveux, piaffa d’inconvenance mais le prince maintint les rênes dans son poing pour les garder à peu près stable.
Il s’en était fallu de peu !
Le fauteuil termina sa course un peu plus loin, plutôt intact malgré la lance brisée qui avait traversé sa roue. Merci la technologie alien.
« … Il semblerait que j’ai gagné. »
Fit Adam à la jeune femme, la désignant. La règle était de faire tomber son adversaire de sa monture, s’en envoler pouvait être considéré comme valide, non ?
« Oui !! Tu as gagné !! Bravo !! On peut enfin arrêter !! Et merci de m'avoir rattrapée, c'était IN-CROYABLE, t'as des réflexes HALLUCINANTS ! »
Merci l’entraînement pour la police… Et les vestiges de cette vie moyenâgeuse. Adam eut un sourire amusé à sa réaction, faisant avancer le cheval au pas jusqu’à leur point de départ.
« Je note que la joute ne fera sans doute jamais partie de vos compétences, Honey Lemon. Mais c’est déjà très bien d’avoir essayé. Plus de peur que de mal. »
Une part chevaleresque de son esprit fut à la fois gratifiée d’être ainsi victorieux de cette manche, mais aussi un peu mortifiée d’avoir eu à éliminer une jeune femme handicapée pour cela. Peut-être aurait-il dû la laisser gagner ? Pas vraiment, elle avait l’air plus que ravie de ne plus être obligée de tenir une lance – ou en tout cas, une lance de joute. (je vous vois les coquins.) Un chevalier allait au bout de ses épreuves, quel qu’en soit le prix, dans l’honneur et la dignité. SI elle ne lui en voulait pas pour ça, tout était sauf.
« On peut dire que j'ai essayé la joute ET la catapulte, même ! »
Rétorqua Honey, visiblement capable de s'amuser de la situation grâce aux prouesses d'Adam.
« Mais, en effet, je ne compte pas retenter l'expérience. Je préfère celles qu'on fait en laboratoire. Vous seriez surpris mais ça peut aussi être spectaculaire ! »
Elle avait un air assuré sur le visage. Il semblerait que l’épisode de voltige soit déjà loin derrière elle. Tant mieux, une épreuve qui se terminait bien pour tous les deux. La seule différence était qu’il restait dans le tournoi et elle… Plus tout à fait.
« Je n’en doute pas. La science, c’est un peu comme la magie, non ? Vous mélangez deux choses et soit ça explose, soit ça donne autre chose… »
Et vu son expérience avec la magie, si elle lui confirmait, il ne mettrait jamais un pied dans son laboratoire !
« Je dirais plutôt que la science c'est de la magie qui fonctionne mais oui je suppose qu'on peut voir ça comme ça. »
Adam ne put retenir un rire, aidant Honey à glisser hors de la selle et à retrouver la gravité terrestre à l’aide d’un palefrenier qui avait couru récupérer le fauteuil roulant. Il mit ensuite pied à terre, flattant l’encolure du cheval. Sa peur avait été légitime, même s’il avait failli tuer la blonde au passage… Il faudrait faire attention à ce genre de détails pour la suite des péripéties.
Se tournant vers Honey, il afficha un air amusé. Et victorieux.
« Oubliez pas que vous me devez un café. Vous pourrez prendre un thé au passage, ça ne me dérange pas. »
« Aucun souci, j'ai une excellente mémoire, j'oublierai pas le café ! »
Un peu mon n’veu, Adam ne plaisantait pas avec les cafés ! Il tenta d’ailleurs d’oublier le léger serrement que son cœur ressentis aux souvenirs d’une personne qui appréciait, elle aussi, les cafés et les excuses de ce genre… Et il profita d’apercevoir le garnement qui s’était occupé du chiot non loin pour le rattraper et récupérer le petit animal fort joyeux de le retrouver.
Cette aventure prenait décidément une tournure de plus en plus étrange. Mais soit… On s'y faisait de nouveaux amis alors, why not ?
CODAGE PAR AMATIS
Stefan Vulpesco
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| Conte : Dracula | Dans le monde des contes, je suis : : Dracula, alias Vlad Teapes
Vous l'avez peut-être pas remarqué, mais le ciel s'est couvert depuis le début des joutes. Une rafale de fumée noire commençait à se reprendre dans le ciel, comme si une cheminée polluante crachait de la poussière de charbon. Pourtant, ça n existe pas les usines au moyen-âge... Non?
Soudain, un homme arrive en courant tout de suite après la dernière ronde. Il bouscule l'organisateur des jeux en prenant sa place au centre de la piste. Il est essoufflé et en sueur. Ce dernier semble effrayer.
- IL Y A UN OGRE!, hurle-t-il. UN OGRE DANS LE DONJON! Il hésite une seconde et sort un paquets de feuilles de sa poche. Merde, mauvaise réplique ! Je disais donc... IL Y A UN DRAGON! IL Y A UN DRAGON QUI RASE LA VILLE! AIDEZ-NOUS!, il s'écrit avant de s'évanouir.
C'est la panique. Vous entendez hurler, les paysans prennent la fuite a toute jambe et vous les voyer aller de toute part, tentant de trouver l'endroit où fuir la bête. Dans le ciel apparaît soudain un immense dragon vert. Stefan regarde le spectacle, stupéfait. Il n'avait jamais vu un vrai dragon de toute sa vie. Rapidement, il jeta un coup d'oeil autour de lui et remarqua un rangement d'armes où des lames reposaient. Il courut se chercher une épée. Celle qu'il agrippa avait un pomaut en or.
- JE SAIS CE QUE NOUS DEVONS FAIRE!, s'écrit-il au groupe. IL SE TROUVE QU'UN DRAGON MEURT SI ON ÉTEINT SA FLAMME. IL FAUT LUI JETER DE L'EAU DANS LE GAUSIER LORSQU'IL CRACHERA DU FEUX! IL FAUDRA DEUX ÉQUIPES, UNE QUI S'OCCUPERA DE L'EAU ET L'AUTRE QUI COMBATTRA LA CRÉATURE POUR LE DISTRAIRE! QUI VIENS COMBATTRE LE DRAGON AVEC MOI?!
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Honey avait perdu son duel ce qui était prévisible. Elle venait d'une époque, voire d'un monde, trop différent de celui des chevaliers et n'était pas à l'aise en possession d'armes - qui plus est d'une lance énorme qu'elle ne savait même pas correctement tenir. Et si Adam avait pris le temps de lui partager quelques unes de ses connaissances, elles n'avaient clairement pas suffi à combler le gouffre qui les séparait l'un de l'autre. Ah, si seulement le jeu de paume, ancêtre du tennis, avait déjà existé au Moyen-Âge ! Là Honey aurait eu ses chances. Stefan, de son côté, n'avait pas non plus gagné et, lorsqu'il s'était rassi auprès d'elle, la jeune femme avait bien senti la douleur de son égo. Il ne devait pas être habitué à perdre, qui plus est contre une femme, mais ne devait pas non plus être habitués à se faire réconforter après une défaite. Il n'appréciait probablement pas qu'elle essaye de le faire, qui plus est en public et s'il y avait bien une journée durant laquelle Honey ne voulait pas avoir un impact négatif sur son humeur, c'était celle-là. Mais alors, que faire ? Ou plutôt : que dire ? Parfois la scientifique regrettait d'avoir un QI aussi élevé et une connaissance émotionnelle et sociale de la vie si mauvaise. Toutefois, après un temps qui lui avait semblé durer des années, la jeune femme se décida à entrelacer ses doigts dans ceux, bien plus froids, de Stefan. Et plutôt que d'aborder le sujet de son échec de front, la scientifique jugea qu'il valait encore mieux qu'elle parle de ce qu'elle maîtrisait le mieux : la science. De toute façon, quand ils apprenaient à la connaître, les gens finissaient par s'habituer au fait que Honey parlait souvent de choses sans aucun rapport avec la situation, notamment parce qu'elle aimait beaucoup (trop) partager sa connaissance, qu'on en ait, ou pas, fait la demande. - C'est Thomas Edison qui a inventé l'ampoule à incandescence à la fin du XIXe siècle, commença-t-elle à raconter sur le ton de la conversation, comme s'ils n'avaient pas participé à des joutes qui appelaient forcément des vainqueurs et des perdants. Et avant de l'inventer il a aussi inventé 2 000 façons de ne pas inventer d'ampoule à incandescence. En fait, tout est une question de point de vue. Moi, tout à l'heure, j'ai inventé une façon de ne pas gagner la joute en m'envolant. C'était intéressant, tout compte fait, ajouta la jeune femme. Stefan haussa un sourcil avant de presser doucement les doigts de sa belle. - C'est une façon originale de voir les choses. Mais ce monsieur Edison devrait être un mortel. Oui, effectivement, et il était mort depuis des décennies à présent, songea Honey. Mais où était le rapport ? Devait-elle comprendre que, selon Stefan, les mortels avaient davantage le droit d'échouer que les êtres surnaturels ? Etait-ce une façon de se déclarer d'espèce supérieure par rapport à elle ? Ou bien encore la blessure de l'orgueil qui parlait ? - Ca aide davantage si je te dis que tu n'as pas besoin d'être le héros de l'Univers si moi j'arrive à voir le héros qui sommeille en toi ? tenta Honey. La quête que tu as entreprise est héroïque et qu'elle ne se déroule pas comme tu l'avais prévu n'amoindrit pas l'héroïsme qu'il faut pour l'entreprendre et, je suis sûre, la réussir. Et puis... "à vaincre sans péril on triomphe sans gloire", cita la jeune femme sans avoir osé modifier la citation pour lui faire dire "à vaincre sans échouer". - J'imagine que je devrais accepter la défaite... Merci pour ces bons mots, conclut Stefan. Honey lui sourit puis centra de nouveau son attention sur la dernière joute du tournoi.
La jeune femme en était à se demander quelle autre épreuve horrible et sans préparation Merlin allait proposer aux participants (dont, a priori, elle ne faisait enfin plus partie) quand ses yeux verts distinguèrent de la fumée noire haut dans le ciel. C'est seulement alors qu'elle réalisa que le ciel n'avait cessé de s'assombrir depuis la fin de son duel, un phénomène en soit naturellement explicable puisque la pluie existait déjà au Moyen-Âge. Mais pas les fumées épaisses et noires qui rappelaient davantage le début de l'ère industrielle bien trop éloignée de l'époque médiévale. Alors, d'où pouvait bien venir cette fumée ? Honey eut, pour ainsi dire, sa réponse presque immédiatement lorsqu'un homme courut dans l'arène pour annoncer l'arrivée imminente d'un ogre... qui, à moins d'être pyromane, n'avait que peu de rapport avec la fumée. Le dragon, en revanche, car il s'avéra que l'homme s'était trompé dans son texte (littéralement, d'ailleurs, de quoi faire ouvrir des yeux ronds comme des soucoupes à Honey) et que la présence d'un dragon était une bien meilleure explication à l'épaisse fumée noire dans le ciel. Et sans doute aux flammes de même hauteur à l'autre bout de cette fumée. Comme s'il avait lu dans son esprit, Stefan s'écria soudain qu'il avait un plan pour empêcher la catastrophe de se produire : éteindre le feu du dragon. En bref, se transformer en pompiers surnaturels sans équipement ignifugé. Encore tout un programme, en somme qui faisait naître une foule de questions dans l'esprit de Honey, la première, peut-être celle qui lui faisait le plus froncer les sourcils, étant : - Comment tu sais que c'est de cette façon que les dragons meurent puisqu'ils sont en principe des créatures mythologiques donc fictionnelles ? - Ici, ils ne sont pas fictionnels, Honey ! J'ai lu de nombreux manuscrits parlant de la manière de les vaincre, expliqua Stefan. À moins d'avoir une meilleure option, nous n'avons pas le choix que d'essayer ! C'est ça ou finir en viande fumée ! Il avait l'air de s'impatienter alors Honey n'argumenta pas davantage à ce sujet et leva les mains en signe de reddition. Effectivement, l'expérience tendait à prouver que dans ce monde les dragons existaient. Mais c'était une chose de découvrir leur existence et une autre que de savoir avec certitude comment les vaincre. En tout cas, aux yeux de Honey, les deux choses n'étaient pas similaires. - Et selon toi, enchaina la jeune femme comme si de rien n'était, je serais plus utile comment ? A faire diversion dans mon hover fauteuil avec mes produits de chimiste ou à chercher de l'eau ? Comme tu l'as dit toi-même, tu as lu sur le sujet ce qui n'est pas mon cas, alors autant profiter de ton expertise ! s'enjoua-t-elle. Honey, grâce à ses expériences passées d'héroïne sur Terre-2, avait l'habitude du travail d'équipe. Elle trouvait plus pertinent, de fait, que la personne la plus à même à affronter la situation dirige l'opération et répartisse les ressources de la meilleure façon possible, sachant que même ainsi la réussite de ladite opération n'était pas garantie à cent pour cent. - Nous n'avons pas le temps de réfléchir, Honey ! s'impatienta, de nouveau, Stefan. La ville est mise a feu et à sang ! Tu peux être autant utile dans l'un comme dans l'autre si ton fauteuil est rapide. Honey n'était pas d'accord avec son raisonnement. Certes, la situation était pressante mais ils n'étaient pas encore entourés de flammes au point de ne pas pouvoir en réchapper. La meilleure façon d'être inefficaces, selon elle, c'était de se lancer dans une entreprise désorganisée où tout le monde faisait ce qui lui paraissait bien sans consulter les autres et sans, peut-être, les aider. Combiner les forces pour se compléter était, toujours de son point de vue, la base du travail d'équipe - ce qui leur était précisément demandé dans cette mission. D'ailleurs, rien n'indiquait que l'arrivée du dragon, qui paraissait certes fortuite, comme si la ville jouait de malchance précisément le jour du tournoi, n'était pas l'ultime épreuve de Merlin, celle qui n'aurait pas l'air d'en être une et déterminerait le vainqueur. Honey, dans tous les cas, se méfiait autant du dragon que de l"enchanteur. Elle décida de s'occuper de chercher de l'eau, songeant qu'elle avait peut-être moins de risque de valser dans les airs une nouvelle fois que si elle servait de division (ou d'appât) d'autant qu'Adam ne serait probablement pas juste derrière à cheval pour la rattraper. Enfin les probabilités étaient minces. D'autres (ndlr : mais l'heure, ma migraine et d'autres paramètres font que je ne sais pas qui et que je n'ai pas pu faire de duo alors n'hésitez pas à me contacter pendant le reste du tour) décidèrent également d'aller chercher de l'eau à la rivière à proximité et Honey profita du trajet pour leur faire part de sa réflexion précédente : - C'est quand même très bizarre que la ville soit comme par hasard attaquée par un dragon juste après la fin du tournoi de joutes, non ? Je veux dire : le timing est quand même impressionnant, presque trop pour que ça ne soit pas... eh bien, prévu, peut-être ? Est-ce que je suis la seule à me dire que c'est peut-être une épreuve de Merlin pour attribuer l'épée et débarrasser le coin des monstres qui les hantent ? Ca faisait une longue question presque digne d'une dissertation et il y avait d'autres questions plus urgentes à traiter plus rapidement, aussi Honey enchaina : - Mon fauteuil peut aller jusqu'à 200 km par heure - bien que je ne le pousse pas dans ses retranchements à moins d'avoir un excellent équipement de protection ce qui n'est actuellement pas le cas - alors je peux faire des allers retours rapides entre la rivière et le dragon - qui ne doit pas être trop compliqué à trouver. Mais j'ai l'impression que le plan de Stefan c'était peut-être plus que nous constituions une importante réserve et revenions comme d'un seul homme. Enfin... j'interprète peut-être mal mais je pense qu'il faut qu'on coordonne nos forces pour être plus efficaces rapidement. Ca prendrait trop de temps de créer un barrage pour détourner l'eau et encore plus de construire un aqueduc. En définitivement je n'ai pas de plan précis en tête mais... vous, vous avez des idées ? demanda-t-elle d'un ton encourageant. Plusieurs cerveaux étaient toujours plus efficaces qu'un seul. C'était le moment de le prouver. Il y avait sans doute des personnes plus confiants qu'elle à l'idée d'affronter un dragon et peut-être plus expertes dans la gestion de ce type de problème. Ou alors l'une d'elles étaient un ancien pompier, ce qui aurait été bien utile.