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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn

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Caïn Nørdstørm
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Caïn Nørdstørm

| Avatar : Daniel Craig


Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn HMZwXAk
- Bon, Kowalski... je tenais vraiment à te dire que tu fais du très bon travail, que ça soit au service communication, informatique et je ne parle même pas du service de création !
- La reconnaissance ! Enfin ! Ça me fait plaisir que tu le dises haut et fort dans tous les hauts parleurs de l'agence parce que la répétition ne fait pas de mal non plus. Ça fera taire certaines mauvaises langues *lance un regard à Daniel*




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Repose... Ces... Pingouins!!!



Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn 69ichu1
- Non mais Sac à Puces ! J'en ai rien à foutre ! Je donne les ordres dans mon commando !
- Mais oui, tu as raison. Au fait, le soleil, ça ne te dérange pas? La Cisjordanie, c'est si ensoleillé en cette saison...




| Conte : Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : Confidentiel

Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn Beaucl10

| Cadavres : 28



Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn _



________________________________________ 2021-08-31, 10:54


Now or never
Kowalski & Caïn

Vi måste prata.


Cela faisait plusieurs minutes que Caïn faisait tourner son téléphone entre ses doigts, sans véritablement écouter la musique qui résonnait dans son appartement. Pas qu'il ne l'appréciait pas, mais il était déconcentré. Perdu dans ses pensées depuis de longues minutes. En réalité, depuis la veille. Il avait pourtant passé une excellente soirée, la veille, qui changeait un peu de l'ordinaire. Une soirée accompagnée, dans un restaurant très sympathique. Même mieux, une soirée en compagnie de la personne dont il était amoureux depuis des années sans même s'en rendre compte. Idyllique donc. Et pourtant... Rien ne s'était passé comme prévu, bien qu'en réalité, Caïn n'avait strictement rien prévu. Il ne savait jamais comment 'prévoir' avec Kowalski, c'était toujours... Très compliqué de le cerner. Et d'une certaine façon, c'était ce que Caïn appréciait. Cette particularité, ce simple fait de parvenir à le surprendre. C'était ce qu'il aimait, entre autre, chez lui. Cela dit, cette fois, il l'avait surprit, et pas qu'un peu! Malgré lui, Caïn bloqua le téléphone dans sa main, le serrant légèrement. Kowalski l'avait embrassé. Pas seulement embrassé d'ailleurs, il lui était carrément tombé dessus et avait enserré son visage entre ses mains, si brusquement qu'il avait du faire appel à tout son contrôle pour ne pas se défendre et le repousser, pour ne pas agir comme si il s'était agit d'une attaque. Foutu réflexe...


Il l'avait embrassé, puis il s'était figé, avant de reculer et de se figer, blanc comme un linge. Caïn n'avait pas même eue le temps de réagir, pas même eue le temps de dire quoi que ce soit, avant que le plus jeune ne finisse par s'enfuir, filant de la plage où ils se trouvaient tous les deux sans rien ajouter. Et lui, il était resté là, figé, imbécile sonné, incapable de le retenir. Incapable de comprendre. Incapable de réaliser ce qu'il venait d'arriver. Comment était-ce possible? Comment était-ce même... Envisageable? Certes, il savait que les personnes neurodivergentes pouvaient avoir des relations amoureuses, même intime -il le savait puisqu'il avait fait ses recherches sur le sujet. Mais... Kowalski? Avec lui? Comment... Pas qu'il ignorait qu'il avait été en couple avec Eva, pas plus qu'il n'ignorait les furieuses parties de jambes en l'air qu'il avait avec Daniel, mais avec lui... Des sentiments? Comment avait-il pu ne rien voir à ce point? Certes, il s'était lui-même aveugler de longues années sur le sujet, mais tout de même. Il n'y avait rien d'annonciateur. Rien de... Flagrant. Pire même, Caïn avait longtemps été persuadé que Kowalski le détestait, copiant stupidement son grand frère. Alors de là à... L'embrasser...

A nouveau, il se mit à faire tourner le téléphone entre ses mains. C'était samedi soir. Ils reprendraient le travail lundi. Et il connaissait Kowalski par coeur. Si le problème n'était pas réglé d'ici là, ce serait soit la panique, soit la froideur polaire assurée. Il fallait qu'ils en parlent. Absolument. Et pas uniquement pour comprendre. Pour partager aussi...





21:30

Bach - Cello Suite N°1

< Kowalski
Bonsoir. Tu es encore réveillé?
J'aimerais qu'on parle de ce qu'il s'est passé au restaurant hier.


Répondre
(c) Jealy
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E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn _



________________________________________ 2021-08-31, 23:50

Caïn & Kowalski .

Il faut qu'on parle !

Kowalski n'était absolument pas sorti en cette journée du Samedi. D'ordinaire, c'était le jour des courses. Il allait au grand Wallmart avec son 4*4 et sa tablette sur laquelle il avait fait une liste détaillée de tout ce qu'il voulait. Il passait normalement 3h30 dans les rayons, à regarder les étiquettes qu'il connaissait pourtant par coeur, à mettre doucement les choses dans son chariot et même parfois il s'autorisait à flâner. Ensuite, il passait au Fantasia pour s'acheter une tulipe à la crème de marron qu'il gardait pour son dessert du repas de midi. S'il n'était pas trop tard dans son planning, il passait à la boutique de comics pour lire les dernières nouveautés et il se dépéchait ensuite de rentrer cuisiner -mettre dans le micro onde- sa barquette de lasagnes au saumon. Il mangeait tranquillement, prenait son ordinateur et s'installer sur son canapé pour jouer à des jeux en ligne. S'il était moins de 16h il continuait où changer d'occupation, regardant des articles sur la physique par exemple. S'il était plus de 16h, il posait son ordinateur sur la table basse, prenait son pull pour ne pas attraper froid et sortait sur le pas de la porte, attendant ses frères. Il savait qu'eux n'avait pas un planning aussi précis et parfois il les attendait longtemps. Pas plus d'une heure par contre. S'ils étaient là, ils faisaient un roulement. Un samedi sur quatre, ils se réunissaient chez lui et ainsi de suite. S'ils n'étaient pas là, Kowalski retournait à ses occupations jusqu'à 18h30 où commençait son émission sur les trains de l'extrême. C'était son samedi ordinaire, or aujourd'hui, il n'avait rien fait de tout ça. Il s'était levé bien entendu, avait déjeuner, et c'était ensuite posé dans son canapé, le regard dans le vide et son esprit cogitant beaucoup trop. Il avait mangé à midi quand Anna l'avait sorti de ses pensées et il était retourné à sa place. Fatiguée de trop réfléchir, son corps l'avait laché, le mettant dans un profond sommeil avant de le reveiller en sursaut à cause d'un cauchemar qu'il avait fait. Il était ensuite parti chercher un verre de jus d'orange sans pulpe pour essayer d'enlever cette sensation d'angoisse, qui même deux heures après, était toujours présente. Il n'avait même pas fait attention aux trains ! C'est pour dire dans l'état où il se trouvait, et tout ça, à cause de l'erreur fondamentale qu'il avait faite la veille au soir ... Embrasser Caïn spontanément. Voila pourquoi il détestait la spontanéité, pourquoi il n'y arrivait pas, pourquoi il devait faire ses routines. Parce que sans ça, tout n'était que chaos et désordre !

À cause de ça, il avait détruit une amitié, il avait bousillé sa carrière, il avait fait peur à la personne qu'il aimait et depuis qu'il avait posé ses lèvres sur les siennes, qu'il avait sentit Caïn se raidir -mais pas comme il aurait espéré-, Kowalski avait peur. Véritablement peur. Viscéralement peur même. Peur que Caïn le rejette -comme il estimait qu'il avait fait par sa non réponse- ; peur qu'il le vire de l'entreprise, peur qu'il le discrédite, peur qu'il se moque et qu'il entraine tout le monde avec lui. Il voyait déjà Skylar se moquer aussi en lui disant qu'il lui avait bien dit, utilisant sa propre réplique. Non, c'était beaucoup trop dur à gérer et l'état d'anxiété dans lequel il était ne lui permettait pas de réfléchir correctement. Il avait bien pensé envoyé un message à Ishanee mais il ne voulait pas l'inquiéter. Après tout, elle n'était pas sa psychiatre. Par contre, il avait envoyé un message à Park, mais elle ne l'avait pas vu ... Il avait aussi évité les messages d'Akihiro, qui lui demandait comment son rendez vous s'était passé. Non, il ne pouvait pas lui dire ! Il serait déçu par son comportement ... et il ne voulait absolument pas le décevoir ! Il avait essayé de lui enseigner pendant longtemps les bases de la séduction subtile, il avait été son coach en vie sociale et il avait tout fait échoué ... c'était hors de question.

"Kowalski. Tu as un message de Caïn. Tu devrais le regarder."

Sortant de sa torpeur, il regarda le plafond d'où la voix féminine d'Anna provenait.

"Lis le."
"Non."
"Pourquoi ?"
"Parce que c'est de l'ordre de la vie privée. Je respecte ta vie privée, les engagements que j'ai pris envers toi sont dans mon processeur."

Foutu robot ... Maladroitement il lança un regard vers le téléphone posé sur la table et il vit effectivement qu'il avait un message. Bien trop curieux, il ne résista pas à l'envie de regarder. "J'aimerais qu'on parle de ce qu'il s'est passé au restaurant hier." Kowalski déglutit, déboutant le haut de sa chemise de pyjama qu'il n'avait pas quitté de la journée. Il avait chaud, il transpirait. Que devait il répondre ? Déjà, devait il répondre ? Il pourrait ignorer le message. Après tout, Caïn n'était pas au fait de la technologie, il pourrait très bien lui dire lundi matin qu'il n'avait jamais reçu de messages, enfin si ce dernier venait à sa rencontre, ce que le jeune homme estimait chose impossible bien entendu. Et s'il repondait que devait il dire ? Désolé ? J'assume ? Tu as aimé ? Pourquoi as tu failli me taper ? Pourquoi m'as tu laissé partir ? Tu n'aimes pas ? Tu es homophobe ? Tu as peur de moi ? Tu es dégouté par moi ? Tu vas me virer ? Kowalski se posait tellement de questions qu'il s'était recroquevillé sur lui même, la tête dans ses genoux, se balançant d'avant en arrière dans un mouvement qu'il essayait de rendre apaisant. Jamais il n'aurait du écouter Alastor. Jamais il n'aurait du se lancer là dedans. Jamais il n'aurait du inviter Caïn au restaurant. Il n'était qu'un être stupide et égoïste qui n'avait que ce qu'il méritait.

"Kowalski. Ton rythme cardiaque est beaucoup trop élevé. Je lance un scanner."

Se redressant d'un bond, il se mit debout pour faire des exercices de respirations. Il devait essayer de reprendre le contrôle avant de tout détruire dans son appartement et de se mettre à pleurer comme un enfant apprenant que le père Noël n'existait pas. Au bout d'une dizaine de minutes et d'autres messages de la part de Caïn, qu'il ne lut pas vraiment, il se mit à lui répondre, enchaînant les messages comme les mots lui venaient dans son esprit chamboulé.


Confidentiel 3.8.23.63Pourquoi en parler quand la réaction a été aussi claire que de l'eau de roche ? Tu m'as rejeté implicitement par ton comportement non verbal. C'est Daniel qui m'a appris les bases de cette science que je ne connaissais pas.
De plus, tu n'as pas trouvé nécessaire de m'arrêter quand je suis parti, ce qui rajoute un point supplémentaire. Ne t'en fais pas, j'ai bien compris que tu n'étais pas intéressé ni pour avoir des relations sexuels avec moi le temps d'un soir, ni d'avoir une relation de type amoureuse pour plus longtemps qu'un soir.
Je ne suis pas le genre de personnes qui s'accrochent à des espoirs vains. Je suis juste désolé si cela aura modifié les paramètres de notre relation amical et professionnelle. À ce sujet, je suis prêt à passer outre ce qui s'est passé si tu ne me vires pas. Si tu y as pensé, je préfère poser directement ma démission.
©️ 2981 12289 0

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Caïn Nørdstørm
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- La reconnaissance ! Enfin ! Ça me fait plaisir que tu le dises haut et fort dans tous les hauts parleurs de l'agence parce que la répétition ne fait pas de mal non plus. Ça fera taire certaines mauvaises langues *lance un regard à Daniel*




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- Non mais Sac à Puces ! J'en ai rien à foutre ! Je donne les ordres dans mon commando !
- Mais oui, tu as raison. Au fait, le soleil, ça ne te dérange pas? La Cisjordanie, c'est si ensoleillé en cette saison...




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Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn _



________________________________________ 2021-09-08, 19:11


Now or never
Kowalski & Caïn

Vi måste prata.


Caïn avait fini par croire que Kowalski dormait déjà… Ou du moins, qu’il faisait semblant de dormir. Il connaissait trop le scientifique pour croire qu’il aurait bousculé ce type d’habitude… tout simplement parce que lui-même avait du mal à changer ce type d’habitude, alors Kowalski… Mais lorsqu’il vit le petit ‘v’ de validation d’ouverture et de lecture apparaître sous son message, il attendit patiemment. Malheureusement, aucune réponse ne vint, ce qui n’était pas bon signe. Caïn le savait, si Kowalski décidait de l’ignorer, cela pouvait, véritablement, tourner au pugilat des plus drastiques. Que ce soit par l’évitement, l’ignorance ou la violence acide dont il était capable. Or il ne voulait pas de cela. Il n’en voulait pas parce qu’il n’y avait aucune raison que cela arrive. Enfin si, il y avait une raison, mais il aurait suffi d’un léger changement d’angle pour que cette raison change du tout au tout et devienne la justification de quelque chose d’autre… Bref, ça n’en valait pas la peine. Vraiment pas. Ils voulaient la même chose. Exactement la même chose. Et s' il avait été honnête avec Kowalski dès le départ… Ou du moins, à partir d’un moment…

‘Kowalski, je suis peut-être nul en technologie, mais je sais que le petit ‘v’ en dessous de mon message signifie que tu l’as lu. S’il te plait, réponds moi.’

Il attendit quelques secondes, toujours sans réponse, avant de soupirer.

‘J’ai besoin de te parler.’

Est-ce qu’au moins, Kowalski se rendait compte de l’attention qu’il lui portait? De l’urgence de ses mots? Probablement pas. L’écrit était toujours quelque chose de si subjectif, de si… Personnel. Tout pouvait être interprété d’une simple ponctuation, alors dans une situation d’angoisse et de stress… Kowalski pouvait bien tout en interpréter, y compris une menace de licenciement. Ce qui ne manqua bien sûr pas d’être confirmé, lorsque Kowalski finit enfin par lui répondre. Malgré lui, Caïn eut un soupir, à la fois de soulagement… Et d’agacement. C’était une des choses qu’il comprenait le mieux chez Kowalski… et qu’il supportait le moins: sa façon de décider à la place des autres. Bien sûr, c’était plus simple, plus sûr, plus ‘sécurisant’. Il gardait les paramètres de la situation, décidait de ceux-ci et les maniait de manière à se prémunir des choses désagréables. Il savait. Il comprenait. Mais cela l’agaçait toujours outre mesure. Passer outre? Sérieusement? Comme s' il était le seul à pouvoir en décider… Comme si tout ça ne tournait qu’autour de lui. 

Et en même temps… Caïn sentait. Il voyait, à travers ses mots, ses phrases, à travers sa voix qu’il entendait quand il lisait ses messages, toute l’angoisse et la crainte qu’il devait ressentir. Cette peur immense du rejet et de l’inconnu, l’incompréhension et la certitude, toute mêlées, de savoir et d’avoir su lire entre les lignes, comme à chaque fois. Cette certitude de savoir une vérité brute… Tout en en ignorant un pan entier. Il fallait qu’il lui dise. Il fallait qu’il lui explique. Il fallait qu’il mette fin à ce non-sens, qui était bien plus simple que ce qu’il en comprenait. Et aussi bien plus complexe. Prendre des risques faisait partie de son métier, mais là… C’était différent. Ce n’était pas Kowalski, son collègue à qui il parlait. Mais Kowalski, son ami. Son… Petit ami? Peut-être. S' il parvenait à réparer son erreur.

‘Est-ce que je peux t’appeler?’

Il savait que cette phrase allait provoquer chez le plus jeune une flopée d’émotions, probablement contradictoires, certainement dévorantes et angoissantes. Mais il fallait qu’il le fasse. Ce n’était pas le genre de chose qu’il pouvait simplement expliquer par sms. Idéalement, il aurait voulu aller le voir. Il aurait aimé se rendre chez lui et lui expliquer, directement en face à face. Mais il savait très bien que jamais Kowalski ne lui aurait ouvert. Ou du moins, il l’aurait peut-être fait, par erreur, avant de lui refermer la porte au nez. Autant éviter de parler à travers une porte blindée. Il attendit patiemment, un temps qu’il jugea suffisant pour que Kowalski puisse se faire à l’idée, avant de finalement appuyer sur le bouton ‘visioconférence’. 

Une fenêtre s’ouvrit sur son téléphone, et presque aussitôt, Caïn se mit à marmonner, pestant contre cette technologie qu’il ne comprenait pas. Un écran noir prit toute la place, ainsi que sa figure en miniature, qui le fit grimacer à moitié, tentant maladroitement de se ‘cadrer’ du mieux qu’il put, inclinant son téléphone sur le côté.

-Allô? Tu m’entends? Tu me vois?

Il n’obtint pas de réponse pendant plusieurs secondes, ce qui le fit douter un instant, mais après quelques instants, il entendit la voix caractéristique de Kowalski lui expliquer d’une voix cinglante qu’il avait couché son téléphone et que de fait, il le voyait de travers. Aussitôt, Caïn marmonna dans sa barbe, pestant en remettant son téléphone droit avant de redemander s' il l’entendait bien. Kowalski répondit après un long moment qu’il devait approcher son téléphone, et après quelques secondes, Caïn finit par obtenir la confirmation que Kowalski le voyait et l’entendait… Cependant Caïn ne le voyait absolument pas sur son propre écran. Pas étonnant mais un peu déstabilisant.

-Kowalski, merci d’avoir accepté de répondre. Je… Je sais que mon message a dû te paraître froid, mais il ne l’était pas. J’aimerais vraiment que nous parlions d’hier. Mais je te connais, j’ai lu tes messages. Tout ce que je te demande, c’est de m’écouter jusqu’au bout, d’accord? Tu pourras raccrocher après mais s’il te plait, écoute moi jusqu’au bout.

Il attendit un instant, considérant son silence, mais aussi le fait qu’il ne raccroche pas, comme une réponse. Il eut un petit soupir, une inspiration, avant de fixer son regard vers la caméra de son téléphone.

-Je suis désolé de m’être comporté de la sorte. J’ai… été surpris. Très surpris. Je ne m’attendais pas à ce que tu m’embrasses, malgré les signes que tu as dû m'envoyer. Je… Je ne suis pas bon avec ça, tu as du t’en rendre compte. J’ai… du mal à lire les signes sociaux, et je… J’ai encore plus de mal à savoir dans quel type de relation je suis. Une fois que je le sais, j’arrive à comprendre ce que les gens veulent, attendent de moi, mais quand je l’ignore…

Il eut un soupir, passant sa main sur son menton.

-Je sais qu’Eggsy est mon fils, et que nous avons une relation filiale énormément basée sur les émotions. J’ai une relation amicale avec James, basé sur un humour décalé et qui me permet de décompresser de ma vie d’espion. J’ai une relation de confiance avec Eva, une relation irritante avec Skylar, une relation de protection avec Charlie, mais toi… Toi je n’ai jamais su quel type de relation nous avons. Tu m’as toujours… Piqué et provoqué tout en étant amical, voir même proche. Mais je ne sais pas… Je ne sais pas quel type de relation nous avons tous les deux…

Il eut un autre silence, calme, relevant les yeux vers la caméra.

-Je n’aurais jamais imaginé que toi aussi, tu désirais une relation amoureuse avec moi.

Il eut un petit sourire, malgré lui.

-Je… Je pensais que tu cherchais une relation stimulante intellectuellement. C’est pour ça que je répondais sur le même registre que toi, à la fois piquant et en soutien. J’ignorais que tu… Puisses vouloir plus, de moi.

A nouveau, il y eut un silence. Caïn savait qu’il était temps de lui révéler enfin la vérité. 

-... Kowalski, je… Je suis neuro divergeant. Comme toi. J’ai ce qu’on appelle un autisme cloisonné. C’est pour ça que… J’ai besoin d’analyser et de définir le type de relation que je vis avec d’autres pour savoir comment agir, ce que j’ai droit ou non de faire. De ressentir. Mon autisme est moins prononcé que le tien, les médecins de l’époque m’ont dit que j’avais une capacité d’adaptation très élevée pour un autiste, et que je pourrais passer pour une personne ‘normale’ sans problème. Mais que mon autisme ferait aussi de moi un excellent espion, puisque je suis capable de me 'câblé' sur tel ou tel type de relation facilement, à partir du moment où on m’ordonne de jouer tel ou tel rôle. Je peux me fondre dans un rôle sans soucis mais… Dans la vraie vie, dans ma vraie vie… J’ai besoin de définir avec la personne, de manière tacite ou explicite, dans quel type de relation nous sommes. J’arrive en général à le cerner rapidement mais toi…. Toi ça a toujours été différent…

Il eut un soupir, continuant de fixer l’écran noir.

-Je n’ai jamais su comment te cerner ou te définir dans mon existence. Tu étais tout à la fois le génie que je voulais recruter, le jeune homme en manque de repère que je voulais aider, le petit punk moqueur et acerbe, le jeune homme qui, je le pensais, me haïssait et le brillant scientifique qui m’apprenait énormément de choses… Mais tout cela n’était jamais totalement dans l’amitié, ni totalement dans la rivalité… Ce qui fait que je n’ai jamais su ce que j’avais le droit ou non de faire, de dire, de ressentir… Pour toi.

Cette fois, il baissa les yeux, un peu mal à l’aise.

-Même si je savais ce que moi, je ressentais pour toi. Enfin, pas vraiment, je n’ai réalisé qu’en Syrie, quand j’ai failli mourir. C’est là que j’ai compris, même si c’était… Là depuis longtemps. Mais je ne savais pas ce que toi tu voulais alors je préférais… Rester dans une relation telle que visiblement tu voulais qu’elle soit.

Il y eut un ultime silence, avant que Caïn ne relève les yeux vers l’écran.

-Hier, j’ai réagi de manière brusque et froide parce que ton baiser n’est pas quelque chose qui était envisageable dans notre relation telle que je la percevais. Alors j’ai réagis comme je réagis lorsque quelque chose d'inattendu arrive… Je me protège. C’est un réflexe de survie, pas du tout adapté à un baiser et je m’excuse d’avoir réagi de la sorte… Si je ne t’ai pas arrêté, c’est parce que mon cerveau s’est… Bloqué. J’étais incapable de concevoir ce qu’il venait de se passer… Quand bien même j’en avais envie, moi aussi. J’en ai envie Kowalski. J’en ai vraiment envie.

Un silence de plomb retomba sur le téléphone, si bien que Caïn se dit que Kowalski devait probablement hyperventilé dans un coin, tétanisé et paniqué. L’envie de le rejoindre lui fit serrer les poings, mais il attendit, calmement, de longues minutes. Puis, il décida de faire la seule chose qui lui permettrait, selon lui, de faire sortir Kowalski de son mutisme.

-Et tant qu’on en est aux confessions, mon prénom de baptême n’est pas Caïn. Mon véritable prénom c’est Niels.
(c) DΛNDELION

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E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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Il faut qu'on parle } Kowalski & Caïn _



________________________________________ 2021-09-21, 21:19

Caïn & Kowalski .

Il faut qu'on parle !


Quand Kowalski reçut la réponse de Caïn, il eut un frisson de peur qu'il ne put retenir. Est ce que je peux t'appeler ? Non ! Non il ne pouvait pas l'appeler, il allait dire tout haut ce qu'il pensait tout bas. Pourquoi ne pouvait il pas rester à l'écrit ? Hein ? C'était bien les sms ! C'était très bien ! Il pouvait dire tout ce qu'il avait sur le coeur sans véritablement l'entendre. Si en temps normal ça ne le dérangeait pas, dans le cadre plus privée, il avait du mal. Il pouvait passer des appels sans soucis de l'autre coté de la planète mais répondre là, maintenant, à Caïn était un défi bien trop gros à surmonter. Il allait entendre la voix de Caïn lui dire qu'il le virait, qu'il le détestait, qu'il n'était qu'une erreur de la nature -combien de fois avait il déjà entendu cette phrase ?- et il ne voulait pas ! D'accord, il venait de lui envoyer par sms mais il ne voulait pas la confirmation qu'il avait tout fichu en l'air juste à cause de cette stupide connerie. Sa respiration était hachée et il serrait fortement le plaid qui le recouvrait. Il n'allait pas lui répondre. Après tout, Caïn laisserait tomber mais non ... il entendit la sonnerie caractéristique d'un appel en visio. Bon, s'il ne décrochait pas ....

"Anna !"

Mais son IA ne l'entendait pas de la sorte vu qu'elle avait accepté l'appel. Apeuré, comme un lapin prit dans les phares d'une voiture, ne pensant même pas à répliquer à son IA qu'elle lui avait dit quelques minutes avant que sa vie était privée. Il sauta du canapé dans un bond souple pour s'y mettre derrière, s'asseyant en tailleur contre le rebord. Il resta silencieux jusqu'à ce qu'il entende Caïn grommelait qu'il ne voyait rien, et qu'il n'y comprenait rien. Le naturel revenant au galop, Kowalski poussa un énorme soupir, levant même les yeux au ciel avant de se retourner légèrement pour voir ce qui se passe.

"Tu es en mode paysage mais tu ne l'as pas activé sur ton téléphone, c'est pour cela que tu es en petit. Quand on ne sait pas se servir de la technologie, on ne dirige pas une agence d'espions."

Kowalski était cynique, en tout temps, en tout lieu, et ce n'était pas parce que son coeur battait à tout rompre qu'il allait arrêter de le faire. Surtout qu'il allait être viré dans quelques minutes alors ... Reprenant sa place, il poussa un énorme soupir, massant ses tempes pour essayer de se calmer, sans vraiment trop de succès. Il eut quelques secondes de silence avant que Caïn ne commence à annoncer la sentence. Bon, oui, il n'allait pas raccrocher, c'était mal poli. Même énervé, ou triste, Kowalski ne raccrochait jamais. Il avait commencé quelque chose, il fallait aller jusqu'au bout et raccrocher avant que la discussion ne soit fini était mal polie. C'était un mauvais moment à passer qu'il terminerait dans l'alcool mais il le passerait. Il serra le coin de sa chemise de pyjama, attendant que Caïn reprenne. Il ferma même les yeux comme s'il s'attendait à recevoir un coup mais au lieu de ça, il entendit un je suis désolé. Caïn était entrain ... de s'excuser .. Non. C'était sans doute une ruse pour mieux se moquer de lui. Faisant taire ses propres démons intérieurs à grand coup de secouage de tête, il tendit plus l'oreille pour l'écouter parler. Il s'excusait mais en plus il lui expliquait qu'il ne lui en voulait pas, que c'était lui qui avait été en faute parce qu'il ne savait pas dans quelle relation ils étaient ... Kowalski était totalement dérouté. Il se retourna, se redressant sur ses genoux, s'appuyant sur le contrefort du canapé pour regarder le téléphone sur la table basse. Il ne voyait pas vraiment bien Caïn de là où il était mais il avait peur de s'en approcher.

"Hein ?"

C'était sorti tout seul tant il ne s'y attendait pas. Il murmura pour lui même la phrase que Caïn venait de dire pour se prouver qu'il avait bien entendu cette phrase et qu'elle ne sortait pas de son imagination. Je n’aurais jamais imaginé que toi aussi, tu désirais une relation amoureuse avec moi. Kowalski papillonna de ses longs cils, sonné par ce que son cerveau analysait. Caïn n'était pas contre lui ? Il ... ne refusait pas ses avances ? Il voulait même ... la même chose que lui ? Comment ! Comment cela pouvait être possible ? Bien sur, Caïn avait entièrement raison dans ses propres. Il cherchait une relation stimulante et les échanges qu'ils avaient eu, dès le départ avaient toujours été appréciable. Il s'était senti bien avec lui et au final, s'il y réfléchissait bien, ce n'était que depuis ces dernières années qu'il avait compris qu'il attendait quelque chose de lui. Il avait tenté seul, de le séduire mais ça n'avait pas marché, et Akihiro avait dit que ce n'était pas en répliquant méchamment que cela ferait avancer les choses. Alors il lui avait demandé conseil et il avait essayé de les appliquer, sans trop de succès, revenant toujours et inlassablement au même point.

Quand Caïn brisa le silence qui s'était à nouveau installé, ce n'était pas pour lui dire qu'il l'aimait. Non, c'était pour lui dire qu'il était ... comme lui. C'est le mot neuro divergeant qui fit sortir Kowalski de sa cachette, dans un bond comme un diable de sa boîte. Or il ne voulait toujours pas aller voir l'appareil, préférant rester derrière le canapé, qui représentait une sorte de bouclier de protection dans l'esprit du jeune homme. Il se mordit la lèvre fortement pour éviter de le couper alors qu'il en avait envie. Caïn était autiste ! Il était comme lui, comme Daniel ! Il était ... Kowalski n'arrivait pas à comprendre pourquoi il ne lui avait jamais dit ! Pourquoi cela n'apparaissait pas dans son dossier ! Il l'avait eu en main de nombreuses fois et jamais cela n'avait été inscrit.

"Tu mens !"

Fut la seule réponse que Kowalski pu prononcer à demi voix avant de s'assoir à nouveau derrière le canapé, la tête contre ce dernier. Caïn n'en prit pas compte car il continua ses explications, il continua de lui dire pourquoi il était différent. Kowalski absorbait les informations à la manière d'une éponge. Il s'en gorgeait tant qu'il était capable de le faire avant de tout relâcher, chose qui n'allait pas tarder. Donc, s'il récapitulait, Caïn ne voulait pas le virer, Caïn s'excusait de l'avoir repoussé hier, Caïn voulait aussi sortir avec lui et surtout Caïn était comme lui, un putain d'autiste ! Cette information ne passait pas. Comment ? Non ! Ce n'était pas possible. Certes, il ne connaissait pas toutes les formes d'autismes. Daniel avait bien essayé de lui apprendre mais pour le coup, c'était un domaine qui ne l'intéressait pas. Mais Caïn ... non ... C'était ... inimaginable et en vérité, Kowalski n'arrivait même pas à savoir si c'était bien ou mal. Il y réfléchissait mais rien ne sortait, rien ne venait. Il était content d'un coté aussi qu'au final il se soit trompé -même si ça l'énervait de s'être trompé quand même- mais il était surtout choqué de ne jamais avoir rien vu. Est ce que Daniel le savait ? Non, il lui aurait dit ! Il discutait souvent des neurotypiques, ces gens qui étaient normaux pour la société, à leur différence. Caïn en faisait parti. Caïn était normal ! Perdu dans ses pensées, Kowalski laissa à nouveau le silence prendre place. Il ne sut pas combien de minutes passa avant que Caïn fasse une nouvelle révélation. Il tendit l'oreille quand il l'entendit tousser, pour l'appeler, le sortir de ses pensées comme souvent.

"PARDON"

Si l'annonce de son autisme l'avait choqué, ce qu'il entendait à l'heure actuelle était pire. Comment ça, Caïn ne s'appelait pas Caïn ? Il ... il lui avait mentit ! Depuis des années ... Caïn ... s'appelait Niels ! Non ! Kowalski refusait de l'accepter et un élan de colère le sorti de sa torpeur et de derrière le canapé. En une fraction de seconde il attrapa le téléphone, regardant Caïn dans les yeux, totalement en colère.

"Tu ... tu ne t'appelles pas Caïn ? Mais non ! Mais pourquoi ! Mais ce n'est pas possible ! Et pourquoi tu nous as jamais rien dit ! Et pourquoi ce n'est pas marqué dans ton dossier ? C'est quoi cette histoire ? Je suis sur que tu mens ! Tu mens pour m'embrouiller l'esprit pour je ne sais quelle raison !"

Il avait hurlé dans le téléphone, passant ainsi de la peur qu'il avait eut à une rage sans nom. Tout ce qu'il avait encaissé comme émotions depuis le début se relâchait enfin, peut être pas de la bonne façon mais au moins, ça sortait. De toute façon, Kowalski était incapable de réfléchir correctement à l'heure actuelle, trop de choses se bousculant dans son cerveau atypique.

"Tu m'as trahi ! C'est ... c'est ... méchant ! Je ... je ne comprends plus rien à ce qui se passe ... si tu as menti sur ton prénom tu peux très bien mentir sur le reste que tu as dis ! Tu ... tu es un manipulateur en fait ! C'est ...."

L'émotion avait pris le jeune homme à la gorge qui s'assit finalement sur le canapé, ses jambes tremblant trop sous le coup de la révélation. Il ne savait plus quoi penser. Est ce que tout ce que Caïn ... enfin non Niels avait dit était un mensonge ? Toute sa vie l'était ! Et lui qui avait horreur de ça, qui détestait le mensonge par dessous tout était bouleversé, ses yeux commençant même à devenir humide.

"Tu ... tu es juste méchant voila !"

Il cliqua sur le petit bouton rouge pour raccrocher sans lui laisser le temps de s'expliquer et tout ce qu'il avait retenu depuis la veille sortit en trombe de ses yeux. Il éclata en énormes sanglots, mettant sa tête dans l'un de ses coussins stars wars. Il avait l'impression que tout s'écroulait autour de lui. Il ne comprenait plus rien, il ne saisissait plus rien, il était tellement embrouillé qu'il n'arrivait même plus à émettre un raisonnement logique. Seul l'impression qu'il avait de ne pas connaître Caïn/Niels l'enserrait et le rendait d'une tristesse infinie.

"Kowalski ... Caïn est devant la porte."

Se redressant, engourdi, il fronça les sourcils, regardant le plafond d'où s'échappait la voix robotique de son IA. Ce n'était pas possible, il avait arrêté l'appel quelques minutes auparavant. Attrapant son téléphone, il fut encore plus surpris en voyant l'heure.

"Est ce que je lui ouvre ?"
Attends.

Il avait donc pleuré pendant plus d'une demi heure. Bien ... et il n'était toujours pas satisfait, toujours perdu. Il entendit effectivement que l'on sonna, puis que l'on porta quelques coups à sa porte d'entrée. Caïn/Niels était là ... que devait il faire ? Foutu pour foutu ... autant qu'il lui dise ce qu'il pense de lui en face ... Mollement, il se dirigea pour aller lui ouvrir. Il ne lui accorda même pas un regard quand il le fit rentrer avant de bien refermer la porte derrière lui.

"Tu veux un thé ? un café ? un chocolat ?"

Malgré la rage qu'il avait dans son cœur, il n'en perdait pas sa politesse, allant s'activer devant la bouilloire dans sa cuisine ouverte.

"Et au passage, tu me dis en plus de ta boisson comment je t'appelle ... Caïn, Niels ou pourquoi pas Jacobs tant qu'on y est !"

Cette fois, il affronta son regard, dans un tournement dramatique de la tête, ses yeux bleus rencontrant ceux de son homologue. Sa voix avait été tranchante comme des lames de rasoirs, montrant bien en plus de son allure dépenaillé, qu'il n'avait pas encore accusé le choc.



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