« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | La Famille n'est pas qu'une question de sang | Stefan | |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-08-25, 03:46 |
| Pendant ce temps, le mini vampire montait les escaliers sans faire le moindre bruit. Il était quelque peu fatigué. Il s’était efforcé de dormir un peu avant de partir chasser, mais il lui manquait quand même quelques heures de sommeil qu’il allait remplir le ventre plein. Une fois à l’étage, l’odeur de l’humaine était deux fois plus forte et il n’y avait clairement plus aucun doute à avoir. Elle était dans la chambre de son père. Il avait peut-être 11 ans pour l’éternité, mais l’enfant savait bien ce que cela signifiait et il n’aimait pas ça. Son père avait l’habitude de prendre sans jamais réfléchir plus loin. Des siècles durant, il vivait par automatisme, cherchant dans la débauche et la mort la vie qu’il avait perdue et ça, Damian ne pouvait pas comprendre cette logique destructrice. Il ne pouvait pas s’imaginer en ce moment précis que les choses étaient différentes pour une fois. Après tout, il avait oublié comment c’était de voir son père réellement heureux. Réellement… humain. Du moins, dans son comportement.
Le petit vampire alla rejoindre sa chambre, espérant que leur « invitée » quitterait avant son réveil et il alla rejoindre son lit recouvert de livre qu’il poussa pour rejoindre sa couette. Quand le soleil se leva, le père et le fils se levèrent en même temps et ils se croisèrent dans le corridor. Stefan haussa un sourcil de surprise, se rendant compte qu’il avait oublié un détail important pendant que l’ancien prince le regardait en chien de Fayence. La femme était encore dans la chambre. Il pouvait la sentir.
- C’est qui?! - Fils, ne me parle pas sur ce ton, avertit l’homme avec un ton sévère. - QUI EST CETTE FEMME, PÈRE?! J’ESPÈRE QUE CE N’EST PAS VOTRE PETIT –DÉJEUNER!, s’énerve l’enfant.
Dracula n’était pas surpris par la réaction de sa progéniture qui craignait pour la vie de la jeune mortelle dans sa chambre. Il avait toujours été protecteur et valeureux et cette fois-ci ne ferait pas exception. Comment lui en vouloir, le père savait très bien qu’il avait été le pire des monstres pendant des siècles durant. Pourquoi, maintenant, il lui ferait confiance? Bien sûr qu’il allait penser que quelque chose de terrible se cachait derrière cela. Malgré tout, l’homme ne pouvait pas s’empêcher de se sentir vexé par la réaction du garçon. Garçon qui, probablement pour jouer au héros, ouvra la porte de la chambre de son père à grande vitesse et il peut constater la touffe de cheveux blonds sortant des couvertures.
- QUOI? MISS LEMON? PÈRE, NE TUEZ PAS LA SEULE PROFESSEUR QUE J’AIME BIEN DANS CETTE ÉCOLE! - Ce n’est pas ce que tu crois… Fils… Honey Lemon est ma… compagne.
L’enfant semble alors si surpris qu’il ne dit rien, se contentant de descendre les escaliers sans afficher d’émotions sur son visage.
- Désolé pour ce réveil brutal… J’imagine qu’il est tant que je parle de nous à Damian, avant qu’il appelle la police pour prévenir que je t’aurais enlevée, Stefan murmura en retournant dans la chambre, refermant la porte derrière lui. |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-08-25, 21:04
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| Certaines personnes s'éveillent en sursaut au moindre craquement du bois qui travaille dans le plancher tandis que d'autres dorment d'un sommeil si profond qu'il semblerait que même le monde en train de s'effondrer ne les réveillerait pas. Et Honey Lemon se situait généralement dans la seconde catégorie, si bien qu'elle n'entendit pas Stefan se lever ni l'échange qu'il eut avec son fils dans le couloir. D'ailleurs, les eusse-t-elle entendus, Honey ne se serait assurément pas précipitée sur le pas de la porte pour entendre mieux tant elle aurait trouvé la situation gênante. Heureusement, pour l'heure, la jeune femme était à nouveau paisiblement plongée dans ses rêves, moins terrifiants qu'en première partie de nuit, et, humanité oblige récupérait de sa fatigue plus lentement que les deux habitants masculins du manoir. Allongée sur son flanc et les jambes repliées vers son ventre, la jeune femme s'était rendormie en serrant mollement une partie du drap entre ses longs doigts diaphanes. Son corps tournait le dos à la fenêtre, protéger ses paupières fines des premiers rais de lumière qui filtraient dans la pièce. Mais cette position ne la protégea assurément pas du réveil brutal (encore un, décidément !) que Damian, malgré lui, lui réservait. C'est ainsi que la portede la chambre, jusqu'à présent close, s'ouvrit soudain tout en grand, dans un bruit tonitruant (surtout pour quelqu'un de profondément endormi) qui éjecta violemment Honey de son si délicieux sommeil. Encore hagarde, à se demander où exactement elle se trouvait (car la jeune femme ne dormait pas avec ses lunettes et n'avait pas encore pris l'habitude de séjour au manoir Vulpesco, si bien que, dans sa frayeur, elle constatait avant tout qu'elle n'était pas chez elle sans pour autant se rappeler immédiatement des raisons qui expliquaient ce fait), la jeune femme entendit sans réellement les comprendre l'échange virulent entre les deux voix masculines qui venaient de pénétrer dans la chambre. Par un réflexe reptilien de protection, en se redressant, la jolie blonde avait pressé plus ardemment le drap contre elle même si, de toute évidence, un drap ne constituerait jamais une protection adéquate contre les menaces, qu'elles soient sonores ou d'un autre genre. Par la suite, les éléments commencèrent peu à peu à se remettre en ordre dans son esprit. Honey se rappela où elle était et, ses yeux à présent habitués à la clarté du jour, elle fut aussi à même de distinguer les silhouettes de Stefan et de son fils sur le pas de la porte et de s'intéresser à leur discussion animée : - Ce n’est pas ce que tu crois… Fils… Honey Lemon est ma… compagne, expliquait justement Stefan, bien moins assuré que d'ordinaire. C'était la première fois que Honey l'entendait mettre des mots sur ce qu'ils étaient, ce qui la déstabilisa encore un peu plus, comme si la situation n'était pas déjà suffisamment tendue. A rebours, l'esprit de la jolie blonde commença enfin à faire le lien entre les informations sonores que les oreilles de la chimiste lui avaient fait parvenir quelques instants plus tôt et leur signification. Damian était furieux contre son père qu'il soupçonnait désireux d'écourter la vie de Honey pour se repaitre de son sang, une fureur manifestement amplifiée par l'amitié qu'il avait envers la jeune femme mais certainement aussi nourrie par les habitudes alimentaires que le plus jeune vampire avait adoptées. Mais Damian ne savait pas tout ce que Honey savait de lui et de son père, si ? Même si elle avait deviné depuis des mois qu'il n'était pas seulement un petit génie très en avance pour son âge, Honey n'avait jamais informé celui qui à ses yeux demeurait un petit garçon de l'étendue de son savoir. Il faut dire que l'occasion ne s'était pas présentée et que, même dans le cas contraire, la jeune femme aurait trouvé malvenu d'entretenir ce genre de conversation avec un étudiant de la faculté de sciences. Même si Damian ne suivait pas ses cours et ses travaux pratiques et qu'elle éprouvait envers lui des sentiments plus forts qu'envers les autres étudiants, la chimiste tenait particulièrement à continuer de jouer son rôle d'enseignante à la perfection. A ce titre, elle n'avait jamais montré plus que nécessaire à Damian l'étendue de l'affection qu'elle avait pour lui et s'en était tenue à des rapports professionnels. Assurément, on ne pourrait pas accuser Honey de ne pas respecter la déontologie de sa profession ! Pourtant, la jeune femme ne put s'empêcher d'être touchée que le petit garçon ait pris sa défense et l'aurait volontiers serré fort dans ses bras si les circonstances avaient été différentes. Parce que c'était quand même vraiment trop mignon. Mais à la place, les yeux verts de Honey suivirent Damian jusqu'à ce qu'il ne disparaisse dans le couloir, l'expression indéchiffrable. Celle de Honey l'était d'ailleurs peut-être aussi, à moins qu'elle soit restée bloquée sur le mode "hagard" avec lequel elle avait accueilli ce curieux et sonore réveil. La situation était si gênante et à la fois si inattendue que c'était comme si la jeune femme en avait oublié de se confondre en excuses d'être ainsi entrée, sans crier gare, dans la vie de famille de Damian. Et maintenant que le plus jeune des Vulpesco avait quitté la pièce, après quelques secondes de battement, Honey reporta son regard vers Stefan, songeant déjà qu'elle se rappellerait longtemps de cette matinée. Chassant brutalement cette pensée de son esprit, la jeune femme, qui continuait, un peu malgré elle, à se perdre dans ses pensées, revint à l'instant présent et aux excuses de Stefan. - T'en fais pas pour moi, ça va, assura-t-elle en balayant physiquement ses excuses d'un geste de la main, après quoi leurs doigts attrapèrent une branche de la monture de lunettes de Honey qui les mit sur son nez et arrêta, enfin, de voir flou. Je pense pas qu'il va appeler la police, poursuivit la jeune femme. Mais oui, il va falloir lui parler, approuva la jolie blonde en opinant lentement. Je vais peut-être vous laisser, en fait, réalisa-t-elle en repoussant déjà les draps pour sortir du lit. Ses jambes à présent pendues dans le vide, Honey précisa : - Je veux dire, si vous voulez parler, entre hommes, de père à fils, je suis sans doute de trop. Sauf si.... Tu veux que je reste ? s'enquit timidement la jeune femme en relevant les yeux vers Stefan. Ce n'était pas comme si elle n'avait pas des TONNES de choses à dire à proposer de cette relation et de la place qu'elle escomptait, peut-être, tenir au sein de cette drôle de famille. Mais ce n'était sans doute pas à elle de prendre la décision. Ce n'était, en fait, peut-être même pas à Stefan de la prendre mais bien à Damian qui avait dû tomber de haut en ouvrant la porte de la chambre de son père. D'un autre côté, Honey ne serait vraiment pas contre un petit-déjeuner mais elle ne voulait vraiment pas s'imposer, pas dans un moment pareil. C'était même surprenant qu'elle n'ait pas envie de disparaitre socialement pendant quelques temps tant ce qui venait de se dérouler était contraire à toutes les bonnes pratiques de la vie en société. Oubliant ce dernier point, Honey réalisa qu'avant toute chose elle ferait mieux de commencer par s'habiller. Par chance, elle dormait sous les draps quand Damian était entré dans la chambre, si bien qu'il n'avait pas véritablement pu s'apercevoir qu'elle avait dormi dans la chemise de son père. Mais maintenant qu'elle était assise sur le lit, Honey reprenait subitement conscience de ce détail et regrettait qu'ils ne se soient pas déshabillés à l'étage, au lieu de commencer au salon près de l'échiquier. Avec un peu de malchance, Damian avait trouvé son soutien gorge et sa robe et avait à présent une sacrément mauvaise image de Honey. - J'crois que je vais commencer par aller retrouver mes habits et m'habiller, comme ça tu pourras récupérer ta chemise, décréta la jeune femme en se levant à l'aide de la table de nuit. Sa cane aussi était restée au rez-de-chaussée, un autre détail auquel elle et Stefan auraient sans doute dû penser la veille. Tant pis, Honey en avait vu d'autres ! Lentement mais surement la jeune femme sortit donc à son tour de la chambre puis emprunta l'escalier en s'agrippant fermement à la rampe d'une main tandis que l'autre s'assurer de maintenir les pans de la chemise collés à son torse. Quelques minutes plus tard, en passant une tête timide dans l'embrasure de la porte du salon, la jeune femme constata que Damian n'y était pas mais que ses vêtements s'y trouvaient encore. Soulagée, Honey entra au salon et entreprit de s'habiller rapidement avant, profitant de la chemise de Stefan pour couvrir sa poitrine le temps d'agrafer son soutien-gorge. Le rez-de-chaussée était calme, très calme. Un coin de l'esprit de Honey se demanda vaguement où Damian avait bien pu disparaitre tandis qu'un autre se félicitait qu'il n'ait pas fait irruption au salon avant qu'elle n'ait passé sa robe. Maintenant que c'était chose faite et que Honey avait grossièrement arrangé ses cheveux en y passant ses longs doigts, la jeune femme se sentait bien plus sereine face à la situation. Sauf qu'elle ne savait pas bien quoi faire ni où aller maintenant qu'elle était rhabillée. A première vue, Stefan n'était pas descendu ou, s'il l'était, il avait disparu dans une des nombreuses pièces du manoir. A présent appuyée sur sa cane, Honey venait donc de décider qu'elle allait remonter, des fois que Stefan l'ait attendue en haut, quand, sortant du salon, elle tomba nez à nez avec Damian. Là on pouvait dire que la situation était gênante. Heureusement, l'esprit de Honey fonctionnait toujours à vive allure, gêne ou pas gêne et il ne fallut à la jeune femme que quelques fractions de délibération avant que son air surpris ne laisse place à un sourire qui se voulait bienveillant. C'était toujours mieux de discuter des sujets délicats sans faire la tête, non ? - Bonjour Damian, dit-elle doucement afin de ne pas laisser au silence l'occasion de s'installer trop longtemps entre eux. Je suis désolée que vous nous ayez vu, votre père et moi, poursuivit la jeune femme du ton formel qu'elle prenait toujours pour parler aux étudiants de l'université. Personne ne voulait vous surprendre, ce n'était pas calculé. En fait, c'est de ma faute, pas celle de votre père. Je me suis endormie et il n'aura pas eu à cœur de me réveiller, j'imagine. En tout cas, je voudrais vous rassurer sur un point : il ne m'a jamais fait de mal. Et je doute qu'il m'en fasse un jour, en fait, ajouta la jolie blonde après une courte réflexion. Ne croyez pas que je me voile la face. Je sais qui il est, Damian. Ce qu'il est, devrais-je plutôt dire, se corrigea la scientifique. Soyez certain qu'il ne m'a jamais fait de mal et que je ne vous en ferai jamais. Pas intentionnellement, en tout cas, on ne peut pas toujours prévoir toutes les conséquences de ses actions, mais je vous ai déjà parlé de la philosophie d'Emmanuel Kant et je crois que c'est totalement hors de propos, conclut très rapidement Honey avant de digresser davantage. Après un sourire presque contrit, la jeune femme reprit : - J'imagine que votre père et vous avez beaucoup de choses à vous dire et je ne voudrais pas m'imposer alors c'est sans doute mieux que je m'en aille, sauf si vous préférez que je reste ou si vous avez quelque chose à me dire ou à me demander. Le cas échéant, je vous écoute, j'ai tout mon temps pour vous, assura Honey avec un autre sourire encourageant. |
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Stefan Vulpesco « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2021-08-31, 02:07 |
| Devait-elle partir? Peut-être. C’était une discussion qui serait possiblement difficile entre lui et Damian. Il n’avait aucune idée de ce que pouvait se dire le petit garçon en revoyant une femme apparaitre dans leur existence après des siècles de solitudes. Serait-il mécontent? Aurait-il l’impression qu’on essayait de remplacer sa mère? Ferait-il confiance à son père quand il lui affirmait qu’Honey ne craignait aucun danger? Voilà de belles questions épineuses qui risquaient de finir en dispute entre le père et le fils. Leur entente était déjà sur la corde raide. Cela risquait de rapidement dégénérer. L’homme ne sachant pas quoi répondre haussa les épaules. Ce n’était pas souvent qu’on voyait Dracula manquer de mots.
- Je ne vais pas te mettre dehors, dit-il. Mais je ne sais pas ce qui est le mieux. Mon fils n’a jamais été mis dans une telle situation, je ne sais pas comment il va réagir. Jamais il ne m’a vu aimer quelqu’un depuis sa mère. Dans tous les cas, je dois me changer et tout aussi. Je te rejoindrais au salon une fois terminé.
Pendant ce temps, Damian s’était dirigé dans la bibliothèque pour aller chercher son livre préféré, un roman de science-fiction. Cela l’aidait, en général, à s’apaiser et oublier ses soucis. C’est en sortant de la pièce avec le livre en main avec l’intention de retourner à sa chambre qu’il tomba sur Honey qui semblait avoir besoin de s’exprimer. Elle expliqua qu’ils n’avaient rien prévu pour qu’il tombe sur elle. Elle lui assura qu’elle n’était pas en danger et qu’elle ne voudrait pas les mettre en danger. Le jeune vampire n’avait pas vraiment peur de ce qu’elle leur ferait, mais de ce que son père pourrait lui faire. Pourtant, il n’avait jamais vu ce dernier aussi près de quelqu’un. Du moins, sentimentalement. Parce qu’il avait remarqué un vif regard qu’il avait posé sur elle et il n’avait pas revu ce dernier depuis la mort de sa mère. Il réfléchit, restant en silence quelques secondes qui s’étirent. Il essayait d’analyser la situation pour comprendre quelle réaction serait la plus appropriée. Sans dire un mot, il approcha d’elle et il vint lui faire un câlin.
- Je suis content que vous ne soyez pas morte! - Vous avez une si piètre opinion de moi?
Dracula entra dans la pièce, habillé d’une chemise blanche et un pantalon noir. Il assemblait ses boutons de manchette en approchant du duo, les observant de ses yeux sombres.
- Je sais que je n’ai pas été une bonne personne par le passé. J’ai commis des erreurs. Principalement celle de t’imposer ce genre de mort et je suis désolé, mon fils. Mais sache que, grâce à elle, je me remets en question. Je vois les choses différemment. Je ne veux plus tuer ou torturer qui que ce soit. Je veux être un bon père pour toi. Je veux être un bon partenaire de vie, il ajoute en posant son regard sur Honey. Je ne sais pas ce qu’elle place elle prendra dans notre vie. Il est encore tôt pour le définir, mais j’espère que tu puisses accepter que je refasse ma vie. Je dois avancer et laisser ta mère reposer en paix après tous ces siècles à ne penser qu’à elle.
Le fait que Damian serre dans ses bras la blonde était une bonne nouvelle, mais il n’y avait aucune certitude s’il acceptait la relation. Rien n’indiquait qu’il serait capable de bien prendre cette nouvelle vie à laquelle aspirait son père. Le garçon hocha la tête et pour la première fois depuis longtemps, il sourit à son père.
- C’est vrai que depuis quelque temps… Vous n’êtes plus le même. Je n’osais pas y croire, mais j’ai l’impression de retrouver mon père, dit-il avec un regard rempli d’espoir. Mère me manquera toujours, mais je suis sûr qu’elle voudrait que vous soyez heureux et qu’elle serait contente que vous ayez trouvé quelqu’un d’aussi bien que madame Lemon. C’est une femme gentille avec moi, pas comme ses stupides étudiants que vous receviez dans votre bureau. Alors… Je suis content. Miss Lemon, j’ai une question à vous poser! Comment faites-vous pour aimer un vieillard tout plissé comme mon père?
Dracula haussa un sourcil avant d’éclater de rire.
- Quel petit mal élevé! Tu es chanceux que je sois de bonne humeur aujourd’hui! |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-09-01, 00:05
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| Ce n'était pas tous les jours qu'on voyait Stefan Vulpesco, ancien roi, actuel vampire, président de l'université de Storybrooke, manquait de mots et d'idées. Ou plutôt : ce n'était pas tous les jours que Honey le voyait sous cet angle. Il n'appréciait sans doute pas de se montrer aussi faillible, presque désemparé face à la situation, même s'il contenait probablement ses émotions mieux que la plupart des humains. Paradoxalement, si ses propres failles étaient peut-être ce que Stefan redoutait le plus chez lui, c'était ce qui touchait le plus Honey. Elle ne s'était pas étonnée d'entendre que Stefan ne savait pas comment Damian réagirait en apprenant que son père avait quelqu'un dans sa vie. Seul Damian avait la réponse à cette question et il(s) devrai(en)t faire avec. De la même façon, elle ne s'était pas étonnée qu'il fasse mention de la maman de Damian. Honey savait que, tôt ou tard, il serait question de son grand amour, dont Stefan semblait porter le deuil depuis littéralement des siècles. Que lui et Damian se rassurent cependant : même si la jeune femme aimait profondément le père et le fils, à aucun moment elle n'envisageait de prendre la place de la mère. On n'avait jamais qu'une seule maman, qu'elle soit ou non encore de ce monde. Pour avoir elle-même une maman, Honey savait que Hazel Grace Lemon née Barrows serait toujours et à jamais la seule et unique mère qu'elle aurait. Mais puisque cette dernière était encore bien vivante, la jolie blonde n'avait pas poussé cette réflexion plus loin. Et maintenant qu'elle était au rez-de-chaussée, face à Damian, ce n'était plus le moment d'y penser. Honey avait cru que ce serait confortable pour elle d'exprimer son avis sur la situation au petit garçon avant que celui-ci ne réagisse, quelle que soit sa réaction, mais à présent, maintenant que le silence s'étirait, la jeune femme n'en était plus totalement certaine. Le silence, en général, ne la dérangeait pourtant pas. Même si elle n'était pas experte en communication, Honey savait qu'il faisait partie intégrante des discussions. Seulement cette fois, ce même silence, parfois si bienvenu, était aussi insondable que le visage de Damian et la jeune femme dût se retenir pour ne pas commencer à triturer ou ses doigts ou ses cheveux, des choses qu'elle faisait pour maîtriser son malaise, quand le petit garçon la prit de cours en venant l'enlacer. Mais une fois passé le choc de cette réponse pour le moins inattendue, l'humaine referma instinctivement ses bras autour de l'enfant, baissant la tête contre la sienne. - Moi aussi je suis contente de pas être morte, répondit-elle en gloussant, songeant à son mariage désastreux du printemps précédent plutôt qu'à sa fréquentation assidue du roi des vampires. Et justement, quand on pensait au loup... Ce fut la voix de Stefan qui répondit à ce gloussement et fit sursauter la jeune femme. Pendant un moment, elle hésita à reculer de Damian mais songea que ça n'enverrait pas le bon message. Toutefois, sans quitter Stefan des yeux, le suivant tandis qu'il arpentait la pièce en fermant ses boutons de manchette, la jeune femme relâcha doucement son étreinte même si des deux elle était la seule à qui un câlin trop serré pouvait éventuellement couper le souffle. Pour le moment, c'était sons sifflet qui était coupé car la jeune femme estimait ne pas avoir voix au chapitre dans la conversation - plutôt formelle en dépit du lien de filiation entre les deux hommes - du père et du fils. Et pourtant, Stefan, après avoir reconnu ses torts passés, ne manqua pas de la mentionner, elle, assez rapidement. Honey sentit ses joues rosir et se demanda s'il n'aurait pas été préférable qu'ils aient cette conversation sans elle. C'était un peu déstabilisant d'entendre décrire ainsi le rôle qu'elle jouait manifestement dans la rédemption de Dracula en personne. Ainsi Stefan ne voulait plus ni tuer ni torturer. C'était la première fois qu'il le disait aussi explicitement devant Honey. Jusqu'à présent, ils s'étaient contentés d'un marché : il ne tuait pas et elle ne révélait pas son secret. Mais ce contrat tacite n'avait rien à voir avec une éventuelle volonté, ici exprimée pour la première fois - en tout cas aux oreilles de la mortelle qui ne put s'empêcher d'opiner, réalisant trop tard qu'elle était en fait spectatrice de cette conversation. Oups. De toute façon maintenant c'était trop tard et puis, Damian et Stefan n'avaient peut-être pas fait attention à elle. Ou pas, réalisa la jolie blonde quand, tandis qu'il parlait d'être "un bon partenaire de vie", il posa ses yeux sur elle. Instinctivement, Honey sourit. Ca ne serait pas elle qui mettrait son véto sur pareille volonté. Mais quand Stefan poursuivit l'exposition de ses attentions et mentionna de nouveau la femme qu'il pleurait depuis tellement de siècles, Honey se trouva une nouvelle fois gênée d'être dans la même pièce qu'eux et baissa la tête. C'était, à la vérité, assez bouleversant de succéder à un amour aussi grand que celui qui avait uni - et unirait toujours - les parents de Damian. La petite scientifique était-elle réellement capable d'inspirer pareils sentimentaux ? Force était de constater que oui, qu'elle avait, sans réellement le vouloir, en tout cas pas au début, impulser un changement radical chez Stefan, une évolution qu'il n'avait probablement plus dû croire possible depuis... littéralement des siècles. Tout, jusqu'à son discours, portait en tout cas à le croire. Comme si les sous-entendus de Stefan ne suffisaient pas, s'ajouta bientôt la déclaration pleine d'espoir de Damian. "Quelqu'un d'aussi bien que Madame Lemon". Ca aussi, c'était bouleversant à entendre. Honey espérait effectivement être quelqu'un de bien et faisait assurément tout ce qui était en son pouvoir pour y parvenir, que ce soit dans le but de faire le bien autour d'elle, de contribuer au progrès et à l'évolution positifs du monde ou en adoptant une attitude qu'elle jugeait morale. C'était une chose de savoir qu'on s'y employait mais c'en était une autre de constater que les autres s'en apercevaient, à leur niveau. - Merci à tous les deux, souffla la jeune femme. C'est très gentil ce que vous dites de moi. Elle était encore un peu émue par cette conversation qui permettait, Honey en avait la certitude, un rapprochement presque inespéré entre le père et le fils, quand la question de Damian la désarçonna totalement. Décidément, entre ça et les étreintes inattendues, il avait le don d'être là où on ne l'attendait pas ! Encore étonnée, la jeune femme glissa un regard en direction de Stefan, curieuse, presque inquiète, de sa réaction. Mais finalement, après un moment de flottement, il éclata de rire. Assurément, Stefan était ce qu'il prétendait être : de bonne humeur. Mais ce franc éclat de rire eut aussi le don de détendre Honey qui sourit à son tour. Finalement, cette grande annonce se passait plutôt bien, non ? - Eh bien... pour commencer, je pense qu'on pourrait poser la question dans l'autre sens, ne croyez-vous ? Comment votre père fait-il pour aimer quelqu'un de sensiblement plus jeune que lui ? Et que vous, Damian, en fin de compte, ne put s'empêcher d'ajouter Honey tout en se demandant à quel point ce point rendait (ou non ?) les choses bizarres. Vous savez, j'ai calculé, poursuivit la jeune femme en croisant le regard de Stefan. Votre père et moi avons 562 ans d'écart. C'est vrai que sur le papier, c'est beaucoup. Peu commun, même. Cela dit, physiquement il n'y parait pas. Physiquement votre père a l'air d'avoir une quarantaine d'années et moi j'en ai presque trente ans. De ce point de vue-là et donc pour un observateur extérieur, la différence n'est pas tellement significative. En tout cas elle parait plus commune que 562 ans, précisa la scientifique. Et puis, vous savez, Damian, il n'est pas si ridé que ça. Moi aussi je le serai un jour. Ce que je veux dire par là aussi, même si c'est affreusement gênant de dire ces choses à vous deux en même temps, précisa la jolie blonde, ce que votre père a aussi plein d'autres qualités qui n'ont rien à voir avec son nombre de rides ou son âge réel. Et j'imagine que tout ça, combiné à de nombreux efforts de sa part, des efforts principalement dirigés pour me faire comprendre la nature de ses sentiments envers moi, ont fait que... qu'il m'a plu, comme il est, conclut Honey en haussant les épaules. Evidemment, en tenant ce discours, Honey ne pouvait pas deviner ce que montrait véritablement un miroir quand Stefan, ou n'importe quel vampire, s'y regardait. Et pour cause : le principal intéressé lui avait expliqué que les vampires n'avaient pas de reflet, une explication que la jeune femme n'avait pas cherché à vérifier, décidant de lui faire confiance puisque Stefan s'était déjà maintes fois montré digne de cette confiance. Et puisque l'heure était aux pieds dans le plat (métaphoriquement) et aux vérités, ce qui avait l'air assez rare dans ce manoir, Honey n'hésita pas non plus à poser une question sans détour. C'était tellement plus simple quand on pouvait simplement dire les choses ! - Vous pensez que c'est une mauvaise chose ? Une relation sentimentale entre deux personnes aussi différentes que votre père et moi, explicita la jeune femme. Pour ne rien vous cacher, j'ai déjà eu cette conversation avec St... votre père et ça n'a pas l'air de le déranger non plus. Mais je comprendrais si jamais ça devait être le cas, assura Honey. Je ne veux pas m'imposer ni remplacer personne, ajouta la chimiste, songeant que l'allusion était suffisamment claire. Et si votre père doit faire un choix entre sa famille et moi... Je comprendrais si l'issue de ce choix ne m'était pas favorable. Ce qui ne voulait pas dire qu'elle n'en serait pas très attristée. |
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________________________________________ 2021-09-10, 16:35 |
| Ce n’était pas souvent que les Vulpesco se retrouvaient dans la même pièce pour discuter sans s’engeuler. C’était encore moins fréquent, par ailleurs, que Dracula se montrait honnête et dévoilait ses émotions et ses faiblesses sans son habituelle armure mentale. Pourtant, les voilà tous les deux en train de discuter de l’avenir de leur famille et de cette nouvelle « membre honoraire » qui allait probablement passer beaucoup plus de temps entre ces murs dorénavant. À peine un an auparavant, aucun des deux vampires n’auraient osé imaginés un tel changement dans leur non-vie. Déjà, Stefan n’était clairement pas intéressé à devenir une meilleure personne et Damian n’aurait jamais imaginé que son paternel puisse, un jour, redevenir lui-même. Il avait eu tord et le garçon en était bien heureux de le constater, remarquant les regards en coin qu’il laissant à la blonde. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu réellement complice avec quelqu’un. Comment il pourrait être mécontent de voir son père heureux? Depuis des siècles d’errance, il rependait le mal autour de lui. Maintenant, le changement était visible. En y repensant bien, cela faisait déjà quelques semaines qu’il avait remarqué des agissements qui semblaient inhabituel chez son paternel. Maintenant, il comprenait d’où cela venait. C’était encore mieux de constater que la compagnie qu’il avait dans sa vie était une personne qu’il appréciait et estimait. On pourrait même dire qu’il idolâtrait. Si on lui demandait si quelqu’un l’inspirait, il allait clairement parler d’Honey Lemon.
Pour détendre l’atmosphère, le garçon avait cherché à taquiné son père, sous-entendant qu’il était vieux. Il avait pris un risque considérable vu comment avait pu être son père autre fois. Mais il ne s’était pas trompé. Il y avait réellement quelque chose de différent chez lui puisqu’il s’en amusa. Honey répondit tout de même à cette question rhétorique, annonçant qu’elle avait même calculé leur différence d’âge. Stefan au souleva un sourcil. On ne pouvait pas dire qu’elle ne s’impliquait pas dans leur couple. Effectivement, 562 ans d’écart, ce n’est clairement pas commun. Heureusement qu’il n’y avait que dans les miroirs que son âge réel se voyait. Sinon, il doutait qu’elle le trouverait à son goût. Personne ne voudrait d’un vieillard tout ratatiné avec de longs cheveux blancs et des yeux injectés de sang. Voilà pourquoi il lui avait mentit et avait déclaré ne pas avoir de reflet. Valait mieux qu’elle ne cherchait pas à voir ce que le miroir lui renvoyait. Cette dernière, d’ailleurs, rendit la question au garçon pour connaitre son avis sur la différence d’âge les liant, lui et elle. Le père croisa les bras, attendant que le petit s’exprime.
- Il est vrai que c’est quelque peu inhabituel, mais sachez, miss Lemon, qu’il n’y a rien de « normal » à être un vampire. Nous devrions être morts depuis fort longtemps, alors… Que vous soyez plus jeune que nous est prévisible. Puis rappelons-nous qu’à Storybrook, il existe des gens bien plus âgés. Par exemple, si nous pensons à monsieur le maire, le Dieu des enfers grec, il est en couple ou du moins il l’était depuis assez longtemps pour avoir un enfant. Pourtant, cette femme n’est pas plus vieille que vous, Honey. Je pense que l’important, c’est que vous soyez heureux. Je vois déjà les changements chez lui. Vous avez une influence sur lui que j’aurais jamais cru possible et pourtant! J’ai l’impression de retrouver mon père. Je n’ai jamais pensé que vous voudriez remplacer qui que ce soit. Vous êtes la bienvenue dans nos non-vies, miss Lemon. |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2021-09-10, 20:56
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| Honey n'avait pas compris que la remarque de Damian sur la différence d'âge (considérable) qui séparait la jeune femme de son père n'appelait pas réellement de réponse car, contrairement aux deux hommes, elle n'avait pas 500 ans d'expériences dans les interactions sociales. Et même si elle en avait autant, la jolie blonde doutait d'être un jour capable d'interagir parfaitement en société et de comprendre allusions, sous-entendus et images aussi parfaitement que certains pouvaient le faire. Chaque personne naissait avec ses forces et ses faiblesses et, manifestement, le décodage social faisait partie des faiblesses de Honey Lemon. Heureusement, ni Damian ni Stefan ne s'en était formalisé et le petit garçon se voulait même rassurant envers la jeune femme... qui trouva cela incroyablement touchant mais jugea préférable de ne pas l'étreindre une nouvelle fois. C'était peut-être un peu tôt et malvenu, même s'il était certain que la scientifique s'était attachée à Damian depuis des mois, bien avant de rencontrer son père, et qu'il était tout aussi vrai que Honey avait tendance à se montrer particulièrement tactile envers les personnes qu'elle appréciait. Mais ce qui l'était tout autant c'était qu'être un vampire, ça n'avait rien d'ordinaire, bien au contraire. La jeune femme opina, ne pouvant qu'être d'accord devant pareille évidence, elle qui était si cartésienne avant d'emménager à Storybrooke et qui le demeurait à bien des égards. Même si elle avait depuis longtemps compris que Stefan et Damian n'étaient pas aussi vivants qu'elle ou que, du moins, ils l'étaient différemment, la jeune femme ne put s'empêcher de grimacer quand le petit garçon rappela que lui et son père auraient dû mourir depuis très longtemps. Honey n'aimait pas y penser. Elle savait à quel point cette remarque était véridique mais préférait qu'on évite d'en parler, sans doute parce que, même si c'était impossible, elle aurait bien aimé être en mesure de changer les choses. Heureusement, Honey était tout à fait capable de faire la part des choses et de garder l'essentiel de l'avis que Damian avait sur la question de sa relation avec son père. Il n'était pas particulièrement étonné par leur différence d'âge significative et voyait même d'un très bon œil l'influence positive que la jeune femme avait sur son père, une remarque qui ne manqua pas de faire sourire l'intéressée qui se rappelait effectivement de sa rencontre mouvementée avec Stefan. Ils avaient plus ou moins eu ce genre de conversation déjà à l'époque, quand elle lui avait assuré qu'il pouvait changer. Si Honey avait été parfaitement sincère, elle n'était pas repartie parfaitement sereine de cette rencontre mais, au fil des mois, tandis qu'elle apprenait à connaître Stefan, elle aussi avait pu remarquer certains changements. Elle n'était de fait pas surprise que Damian, qui connaissait son père encore mieux qu'elle, et qui connaissait surtout ses facettes les moins socialement acceptables, ait également perçu ces changements mais était touchée de comprendre à quel point il lui faisait plaisir. Car ce n'était pas rien que d'affirmer, devant lui qui plus est, qu'on avait l'impression de retrouver son père ! A la réflexion, c'était peut-être cet aspect qui faisait le plus plaisir à Honey, même si elle était absolument ravie d'être aussi facilement acceptée et intégrée dans ce que les Vulpesco appelaient leur "non-vie" (un terme qu'elle ne prévoyait pas d'employer de si tôt). Le soulagement devait être partagé par Stefan. - Merci pour ton accueil, Damian. Ca me touche vraiment, assura la jeune femme en le gratifiant d'un franc sourire. Je sais maintenant que je suis la bienvenue ici mais je crois que je ferai quand même mieux d'y aller, pour le moment, ajouta Honey. A ces mots, la jolie blonde s'avança vers Stefan pour s'arrêter à quelques centimètres de lui et lever ses yeux verts pour croiser son regard sombre. - On se revoit bientôt, affirma-t-elle avant d'entrelacer ses doigts de sa main qui ne s'accrochait pas à sa cane dans ceux, froids, du vampire. Merci pour la soirée... et la nuitée. L'espace d'un instant, Honey hésita. L'embrasser ou ne pas l'embrasser ? Est-ce qu'on pouvait embrasser un père veuf devant son fils plus habitué à ce genre de scène même s'il disait s'en réjouir ? A cette question, Honey n'avait pas la réponse et doutait de pouvoir la trouver en un éclair. Alors, coupant métaphoriquement la poire en deux, la jeune femme s'agrippa à l'avant-bras de Stefan pour avoir suffisamment d'appuyer et se hisser sur la pointe de ses pieds, seule façon pour elle (pourtant grande) de planter un bisou sur sa joue. Sans trop essayer d'intellectualiser ce qu'elle venait de faire et devant qui, Honey se laissa porter par son instinct et se dirigea vers Damian pour le saluer également. - Au revoir mon poussin, dit-elle après avoir déposé un baiser sur son front. Suite à ça la jeune femme se dirigea vers l'entrée du manoir. Elle avait déjà la main sur la clenche de la porte quand elle fit volte-face une dernière fois pour coller le bout de ses doigts contre ses lèvres et leur envoyer un baiser. L'instant d'après, Honey disparaissait dans l'éblouissante clarté du jour. Elle marcha quelques mètres avant de réaliser que ce n'était peut-être pas une bonne idée d'appeler le fils de Stefan "mon poussin" aussi rapidement. Mais tant pis, maintenant c'était fait et la jeune femme ne pouvait pas rembobiner la scène pour la rejouer. Le père ne manquerait sans doute pas de lui faire remarquer si elle avait eu un comportement déplacé (ce que Honey n'espérait pas) et alors elle lui dirait que ça lui était venue spontanément et qu'elle n'avait pas fait exprès. Y avait plein de choses qu'on ne faisait pas exprès de faire quand on aimait quelqu'un, non ? |
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