« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les échanges, les retrouvailles, les souvenirs nous rappellent d'où l'on vient et sont indispensables pour savoir où l'on va.
Forcément lorsque l’on était parti aussi longtemps que je l’avais été, le retour ne se faisait pas en un claquement de doigt. Si cela faisait déjà un bon mois que j’étais revenue à Storybrooke, il m’avait déjà fallut du temps pour me trouver un appartement, et au final je n’avais emménagé qu’il y a deux semaines avec le stricte minimum pour vivre : un lit, quelques fournitures de cuisines et c’était a peu près tout. Autant dire que je n’avais encore invité aucun de mes collègues pour une pendaison de crémaillère car mon emménagement n’était pas tout a fait terminé. J’étais déjà allé faire le tour de quelques magasins de meuble sur mon temps libre afin de repérer et noter pour de futurs commandes. J’avais un meuble de salle de bain qui devait d’ailleurs arriver en fin de semaine, ainsi que des étagères pour mettre dans mon salon. Mais en plus des meubles, j’avais envie de donner une âme à mon espace de vie, aussi avais-je demandé des adresses a mes collègues qui étaient pour l’instant les seules personnes que je côtoyais. Si on m’avait donné le nom de boutiques de décoration qui se trouvaient dans le centre commerciale, j’avais également eu pas mal d’adresses qui se trouvaient au centre ville. Après les avoir remerciés, j’avais prévu d’en faire une partie dès le lendemain après-midi n’ayant pas d’étudiant. J’avais des copies à corriger, et des cours a préparer mais ayant prit de l’avance sur les premières qui ne devaient de toute façon pas être distribué avant la semaine prochaine je pouvais me permettre de prendre un peu de temps pour moi.
A Stroybrooke le mois de Février n’annonçait pas de neige, mais les températures étaient loin d’être positive pour autant, et le temps semblait être à la grisaille depuis une semaine. J’avais donc adapté ma tenue en conséquence une fois chez moi, sachant que j’allais passer plus de temps en ville que simplement sortir temporairement de ma voiture pour m’engouffrer dans l’un des bâtiments de l’université de Storybrooke qui eux étaient chauffés. Un pull à col roulé crème, avait été passé par dessus mon chemisier tandis-que je fouillais ce qui me servait pour l’instant de dressing à la recherche d’une veste d’hiver. Ma garde robe, avait suivit le rythme de mes voyages, s’adaptant aux endroits où j’étais. Et comme je ne voulais pas être trop chargé, je revendais généralement les vêtements qui ne collaient pas au climat de là où j’étais avant d’en prendre de nouveaux. Je terminais par ajouter un serre-tête dans mes cheveux, afin de me rendre un minimum présentable. En guise de miroir je n’avais pour l’instant que celui de poche qui m’accompagnait partout. Cela devrait être intégré au meuble de salle de bain, mais sa livraison n’était pas pour aujourd’hui alors en attendant il fallait bien que je me débrouille comme je le pouvais. Heureusement, voyager m’avait apprise a être dépendante du système D.
Attrapant mon trousseau de clé, je le fourrais dans mon sac et hésitait quelques instant avant de finalement prendre mes clés de voitures. Le centre ville n’était pas non à dix secondes a pied, et par cette température j’admettais ne pas me sentir le courage de faire le trajet sans chauffage, même si j’avais prit des gants pour me couvrir les mains et que mon écharpe semblait être assez grande pour me couvrir tout le corps s’il le fallait une fois complètement déplié. De plus, je reviendrais probablement avec des achats et la voiture restait tout de même plus pratique comme moyen de transport pour ce genre d’activité.
Dépliant le papier sur lequel j’avais noté mes adresses sur mon volant, j’y jetais un coup d’oeil avant d’envisager de démarrer mon véhicule afin de me faire une idée de où aller. Deux boutiques se trouvaient a trois rues d’intervalles, je pourrais donc garer ma voiture et m’y rendre en priorité, je n’avais pas encore décidé de ce que j’irais voir aujourd’hui et ce que j’irais voir une autre fois. Je me doutais bien qu’une après-midi ne suffirait pas a ma recherche. De plus, j’avais songé a visiter une ou deux boutique d’antiquaire et pourquoi pas un artisan pour mes meubles. L’idée n’était pas nécessairement d’acheter mais de me renseigner. J’aurais également quelques travaux a faire, mais pour l’instant je préférais me concentrer sur le mobilier. Je rangeais finalement le bout de papier dans mon sac qui se trouvait a mes côtés sur le siège passager et démarrait la voiture prenant la direction du centre.
Je n’étais plus vraiment familière avec les rues de la ville, entre mon départ et mon retour beaucoup de choses avaient bougés, et certains commerces avaient ouvert pendant ma longue absence. Ce qui je supposais n’était que positif, prouvant que la ville restait dynamique et que ses habitants continuaient de la faire malgré cette histoire de pin’s -encore une chose avec laquelle j’avais dût me familiariser- mais de mon côté je ne pouvais m’empêcher de me sentir légèrement en décalage avec le reste des habitants. Je savais que ce n’était qu’une question de temps, que je devais reprendre mes marques et que ça ne se ferait pas en un jour, mais tout de même, j’avais parfois l’impression de passer pour une complète étrangère. Au fond, ce n’était peut-être pas complètement faux, en m’en allant j’étais devenue une étrangère et je me devais de rattraper un certain nombre de choses que j’avais manqué sur la vie à Storybrooke, il arrivait que mes collègues parlent de choses qui me dépassaient complètement. Heureusement, j’avais les chances qu’ils soient suffisamment prévenant pour m’inclure en m’expliquant les choses et me laissant poser des questions au besoin. Autant que ce fameux besoin se faisait vite ressentir tellement j’avais l’impression d’avoir raté toutes les saisons d’une série phénomène.
La première boutique que je souhaitais visiter s’appelait « Freeman’s Art », c’était une boutique de céramique. Je ne savais pas encore très bien ce que je souhaitais alors je m’étais dit que ce serait une bonne idée d’y faire un tour avant les autres et de prendre du temps pour regarder ce qui y était vendu. La clochette de l’entrée tinta, tandis-que j’en profitais pour faire le tour du propriétaire. Mon regard fût attiré par plusieurs photophores décoré. J’adorais utiliser des bougies parfumés dans mon appartement, j’en avais toute une collection qui ne demandait qu’a être posé quelque part. Pour les contenir ce serait une bonne idée, cela ajouterait une touche de décoration. Les attrappant avec mille précautions, je me retournais vers le comptoir où ce que je supposais être la gérante venait d’arriver :
- Excusez-moi, comment coûte ces photo...phores.
Je déglutis nerveusement devant le visage familier, si j’avais su qui était la gérante de la boutique je m’y serais peut-être reprise a deux fois. Non pas que je souhaite éviter qui que ce soit, j’avais simplement envisagé de la revoir dans des circonstances plus propices à la conversation.
- Bonjour maman c’est moi, Daphné.
Mon cerveau semblait s’être mit sur automatique, et apparemment ce n’était pas une franche réussite.
- Tu as l’air d’aller bien, et la boutique est vraiment jolie.
Pour être honnête, qu’est que je pouvais dire de plus dans ce genre de situation : « Bonjour maman, c’est moi, tu vois je ne suis pas morte et j’ai de nouveau un vrai corps » ? « Est-ce que papa et Bloom vont bien » ? « Les as-tu retrouvé » ?
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Depuis la fin du mois de Janvier, il m’arrivait de faire face à de plus en plus de crises de colère de la part d’Oritel. Il ne s’attaquait jamais à moi bien sûr mais je crois bien qu’il s’en voulait parce que notre planète n’était plus que ruines et qu’il ne savait pas quoi faire pour pouvoir arranger ça. Du coup, je tentais de le canaliser comme je le pouvais, j’étais la seule qui avait réussi depuis que je le connais à le gérer et encore plus quand je me trouvais entre lui et notre fille cadette Bloom qui avait hérité du bon caractère de son paternel. Cependant, désormais, c’est l’esprit rempli de questionnements que j’étais présentement en train de me diriger vers la boutique. En ce début février, les gens passaient dans la boutique mais c’était moins l’affut que lors des fêtes de fin d’années, à ce moment là, j’avais beaucoup plus vendues et j’avais plus ou moins fait l’une des plus grosses recettes de l’année.
J’appréciais les mois de février comme celui-là, les températures étaient plus ou moins idéales. Un peu fraîches le matin, ça se réchauffait assez facilement dans l’après midi et parfois la chance nous offrait de belles journées ensoleillées. Et ce jour là, c’était une belle journée. Je m’étais habillée très sobrement. Jean bleu et pull en laine blanc par dessus lequel tombait en cascade ma crinière rousse bien assez similaire à celle de ma cadette. Oritel sans doute pour se faire pardonner m’avait offert une paire de bottines assez jolies et très sobre que je portais avec plaisir car elles me tenaient chaud juste comme il fallait. Ouvrant la boutique, j’entre rapidement et referme la porte derrière moi avant d’allumer les lumières. Bloom devait passer me voir dans la journée, c’était bien sûr selon leur journée à l’animalerie.
J’étais heureuse qu’elle ait retrouvé ses amies et encore plus du retour de Stella. J’avais bien sentie que l’amnésie de la princesse de Solaria l’avait énormément chagrinée mais aujourd’hui, je la sentais revivre et ça me rassurait. Puis lorsqu’elles fermaient l’animalerie, la rouquine passait beaucoup de temps avec moi et ça me faisait du bien de la retrouver un peu. Après tout, avant la malédiction, nous avions à peine eu le temps d’échanger quelques mots et après dix huit ans d’absence, je l’avais encore perdue pendant vingt huit longues années et je ne comptais pas la perdre un instant de plus. Cependant, il allait falloir que je finisse par lui parler, lui dire ce secret que je garde, ce secret que son père a du mal à garder aussi. J’ignorais cependant qu’aujourd’hui noterait aussi le retour de notre aînée dans notre vie.
Pourtant, je l’avais tant cherchée. Oui. Je l’avais tellement cherchée et j’avais craint de ne jamais la retrouver. Pourtant, sa voix, cette voix que je connaissais que trop bien. Cette silhouette, ce visage, cette chevelure blonde. C’était elle. Daphné. Et ses dires ne purent que le confirmer. Lâchant ce que je faisais, je m’approche d’elle et la serre dans mes bras. Respirant son parfum, je lui offrais une étreinte maternelle comme ça m’avait manqué d’en donner. Elle était là. Ma fille ainée était revenue et quelque chose en ce moi s’était enfin reconstruit. Cette blessure de l’absence avait finalement finie par se refermer. Je retenais quelques larmes de sortir mais finissait par rompre l’étreinte même si l’une de mes mains tenait toujours la sienne, de peur sans doute qu’elle s’en aille ou que ce ne soit rien de plus qu’un mirage qui finisse par disparaître.
« Daphné… » répétais-je doucement avant de finalement reprendre « Si tu savais comme tu m’as manquée ma chérie. Tu…mais comment ? Je veux dire, où étais-tu ? Et tu es n’es plus un esprit désincarné ? Mais comment et je… » je finis par respirer un bon coup avant de reprendre « excuse moi, je t’agresse sans doute avec toutes mes questions mais c’est que je t’ai tellement cherché, j’espérais tellement que tu n’avais pas disparue que te trouver ici devant moi, sentir ta main dans la mienne, te serrer dans mes bras, j’ai l’impression de rêver. » avouais-je alors.
Respirant profondément, je finis enfin par lâcher sa main avant de reprendre la parole.
« Oui je vais bien. Et merci, je suis contente que les lieux te plaisent. »
Le tintement de la cloche de l’entrée annonce une nouvelle personne qui entre et il n’y avait qu’une seule personne avec cette chevelure aussi flamboyante.
« Bloom. » énonçais-je alors « j’ai l’impression que c’est un mirage de vous voir toutes les deux ensembles… » soufflais-je alors que je regardais mes deux filles, tandis que je me tenais adossée contre le comptoir, mes deux mains serrant le bois ébène.
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La journée au Love & Pet était assez calme. C’était extrêmement rare, mais en semaine, cela leur faisait du bien à toutes de pouvoir souffler un peu. Du coup, Bloom et les Winx avaient décidé de fermer aujourd’hui. Un jour de repos ne leur ferait pas de mal, elles qui étaient toujours à la boutique ou en cours méritaient bien de pouvoir prendre leur journée. Pas de soin donc pour les animaux magiques aujourd’hui, mais la rouquine et ses amies savaient parfaitement qu’il n’y aurait pas d’urgence : elles étaient douées et bien organisées dans leurs parties après tout.
Ce fut donc avec un sourire que Bloom attrapa son manteau et salua les Winx avant de partir. Elle avait prévu de passer voir sa mère dans la soirée une fois la boutique fermée, mais puisqu’elle avait sa journée elle comptait bien en profiter pour être avec sa mère biologique. Bien évidemment, la rouquine n’oubliait pas Vanessa, mais Marion et elle essayaient de rattraper 18 ans d’absence, alors la fée passait beaucoup de temps avec la souveraine de Domino.
- Salut Maman ! Dit-elle en entrant dans la boutique avant de voir qu’il y avait une cliente qui lui tournait le dos. Oh pard… Commença-t-elle à s’excuser alors que la blonde se tourna pour la regarder.
Bloom s’arrêta, ne croyant pas ce qu’elle avait sous les yeux. Elle regarda sa mère et enregistra alors ce que celle-ci venait de dire. « Toutes les deux ». C’était. Surprise et émue, la rousse resta un moment à regarder celle qui était sa sœur aînée, celle qui s’était sacrifiée pour elle et qui l’avait toujours guidé et protégé depuis lors.
- Daphné… Murmura-t-elle alors que des larmes de joie commençaient à couler sur ses joues. Oh Daphné ! S’écria-t-elle avant de prendre sa sœur dans les bras.
Elle savoura l’étreinte à la fois familière et différente maintenant que la blonde avait un corps réel. Bloom laissait les larmes couler, tellement contente de retrouver sa sœur enfin ! Elle avait eu peur de ne pas pouvoir la retrouver et même de ne pas parvenir à lui rendre un corps. La fée de la Flamme du Dragon avait toujours été persuadée qu’elle pourrait faire revenir Daphné près d’elle, d’eux tous et ce rêve était aujourd’hui réalité.
- Comment ? Demanda-t-elle. Où étais-tu pendant tout ce temps ? La questionna-t-elle. Je suis tellement contente que tu sois là ! S’exclama-t-elle.
La famille était à présent réunie et Bloom ne pouvait en être plus heureuse !
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GIVE IT TO YOUR SISTER your sister's older. Give her all the heavy things we can't shoulder
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Les échanges, les retrouvailles, les souvenirs nous rappellent d'où l'on vient et sont indispensables pour savoir où l'on va.
Si je devais faire une liste des choses m’ayant manqués lorsque j'étais sous forme d’esprit, je pense que le contact humain était ce qui arriverait en tête. Et je ne pu m’empêcher de me sentir émue, lors qu’après tant d’années je pouvais enfin à nouveau profiter de ma mère, et que pour la toute première fois depuis que je l’avais contacté afin de a mettre sur la piste de ses origines, je profitais d’une véritable étreinte avec Bloom. Je me sentais émue, toute ma nervosité semblait s’être dissipée pour ne faire place qu'à cette unique émotion. En ce qui concernait l’avalanche de questions, j’en aurais presque rit étant donné que j’en avais moi aussi un certain nombre à leur poser, je supposais que c’était un trait commun à toutes les trois, une manière indéniable d’affirmer que nous étions bel et bien de la même famille.
- Doucement. Dis-je en riant. Une question à la fois, promis je vais y répondre.
Même si je n’avais pas nécessairement la réponse, une partie serait donc spéculative, une mise en avant de mes propres théories, notamment concernant la raison pour laquelle je pouvais à présent moi aussi les serrer dans mes bras. Le sort jeté par Regina Mills m’était inconnue, mais tout comme certaines personnes qui n’étaient de base pas humaines le sont devenu, je supposais que cela avait marché plus ou moins de la même manière pour moi.
- Je ne suis pas certaine de ce que j’avance, alors c’est à prendre avec précaution mais je suppose que la malédiction lancée pour nous amener ici a en quelque sorte eu un effet “d’annulation” sur la mienne.
Mais j’ignorais encore si elle était complètement annulée ou bien si elle ne l’était qu’en partie. J’étais partie rapidement après que la frontière empêchant les gens de sortir sous peine de perte de mémoire ait été franchissable en toute sécurité. J’avais eu besoin de m’éloigner de Storybrooke, de faire le tri dans mes pensées et surtout de me retrouver. Hors dans cette ville où la magie était omniprésente, moi qui cherchais justement à m’en éloigner, je n’aurais jamais pu m’épanouir librement.
- Pour être tout à fait honnête, je m’étais résolue à vous observer de loin, et à ne plus prendre une part active dans vos vies. Bloom vous avait retrouvé papa et toi, et j’estimais que ma mission était en quelque sorte accomplie. Je ne m’étais pas attendue à me retrouver ici, et quand la malédiction a été rompu, tout s’est en quelque sorte mélangé, j’avais perdu mes repères et je m’étais quelque part perdu moi. J’avais besoin de prendre du temps et du recule, de plus je n’osais pas utiliser ma magie étant donné ce qu’il s’est passé la dernière fois. Storybrooke me donnait l’impression d’étouffer, alors dès que j’ai pu, je suis parti. J’ai passé les dernières années à voyager, et à me familiariser avec ce monde. Je suis revenue il y a peu, un mois tout juste. D’où ma présence ici, je voulais acheter de la décoration, mon appartement est encore bien vide. C’est une collègue qui m’a donné l’adresse, c’est une coïncidence, mais une heureuse coïncidence.
Je devrais peut-être lui offrir quelque chose pour la remercier. Du chocolat éventuellement ? Il me semble que tout le monde aimait le chocolat d’une manière générale. Je pourrais probablement demander à ma mère ou bien Bloom si elles connaissaient un chocolatier, elles étaient là pendant tout ce temps et connaissaient mieux la ville que moi qui tentait toujours de me familiariser avec. On m’avait prévenu que Storybrooke était une ville qui bougeait énormément quand j’étais revenue, et je comprenais pourquoi. Il me faudrait du temps pour pouvoir à nouveau m’y sentir à l'aise, mais j’étais prête à lui donner sa chance et à moi aussi faire des efforts. Après tout, les choses ne pouvaient aller que dans un sens, pour m’intégrer je devais également y mettre du mien et j’en étais consciente. Mais chaque chose en son temps, il me fallait faire preuve de patience et surtout procéder par étape.
- J’ai moi aussi un tas de questions à vous poser. Tellement, que je ne sais même pas pour commencer. Avouais-je en souriant. Je suppose que si vous êtes là, c’est que papa aussi. Comment va-t-il, le changement n’a pas été trop dur ? J’ai l’impression que vous avez à peine pu profiter de votre liberté retrouvée, et des uns des autres.
Pour maman, je ne me faisais pas trop de soucis, je savais que dans le duo qu’ils formaient avec mon père elle avait toujours été la plus raisonnable. Celle qui savait s’adapter aux pires comme aux mauvaises situations. Bien souvent, lorsque Bloom n’était pas encore née et que j’étais plus jeune, il arrivait que l’on nous compare toutes les deux. Mes parents se prenaient souvent comme remarque a quel point nous nous ressemblions au niveau du tempérament toutes les deux, et que s’ils avaient un autre enfant a coup sûr il ressemblerait à mon père cette fois-ci. Aujourd’hui, je ne pouvais m’empêcher de penser que cela avait un côté prophétique. Même si à l’époque, il ne s’agissait que de plaisanteries, lorsque ma soeur avait posé le pied à Magix et que je m’étais mise à garder un oeil sur elle, je n’avais pu m’empêcher d’y repenser car même en ayant grandi loin de son monde d’origine, il était indéniable que Bloom avait hérité du tempérament paternel. C’était d’ailleurs pour cette raison, que ma première inquiétude était de savoir comment il allait et s’il ne leur menait pas la vie trop dure. Je savais que généralement, cela partait d’une bonne intention mais qu’il pouvait se montrer particulièrement obtus sur certains sujets. Entre la chute de Domino, leur emprisonnement, l’éloignement de Bloom, ma malédiction et maintenant ça je craignais que cela ne commence à faire beaucoup pour lui.
- Et pour vous également d’ailleurs, comment s’est passé les dernières années ? Comment vont tes amies Bloom ? Qu’est que tu fais en ce moment ?
J’avais indéniablement beaucoup de temps à rattrapper, et je savais bien que ce n’était pas pressé, mais l’envie de savoir comment se portait tous les membres de ma famille avec laquelle je pouvais enfin être réunis semblait prendre le pas sur tout le reste, si bien que ma langue se déliait et une foule de questions sortaient de ma bouche. Dire que je leur avais demandé d’en poser une à la fois tout à l'heure. Au final, je ne valais pas vraiment mieux de ce côté là notais-je non sans humour.
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Marion E. Miller
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Je pose mon regard sur ma fille aînée et lui souris, alors que je reste toujours adossée contre le comptoir en bois de ma boutique.
« Cela me fait vraiment étrange de vous revoir toutes les deux. C’est comme si…c’est comme si c’était une sorte de remise à zéro. » énonçais-je finalement.
Pendant de nombreuses années, j’étais restée piégée dans le Cercle d’Obsidienne pendant que ma fille aînée était devenu un esprit et la seconde vivait dans une autre famille et grandissait loin de ses origines. Au fur et à mesure des questions, j’essaie de comprendre comment Daphné a pu retrouver un corps véritable ainsi qu’une « nouvelle vie ». M’humectant les lèvres, je ne quitte pas la blonde des yeux, attendant une réponse mais apparemment, tout était sans doute lié à la malédiction de Regina.
« Sans doute que la magie de Regina a pu effectivement contrer la magie des Sorcières Ancestrales. C’est une idée à conserver. Vu que la magie est différente dans ce monde, la malédiction dont tu as été victime a sans doute beaucoup moins d’impact ici. Mais tu as raison, c’est une théorie. Il faudrait vérifier ça. » énonçais-je « en tout cas, c’est une bonne chose finalement. » énonçais-je alors à la jeune femme.
Lors du grand combat sur Domino, j’avais cru avoir perdu mes filles, mon royaume et ai failli perdre Oritel. Je n’avais plus rien alors c’est pour cela que j’avais fini par me téléporter dans son épée afin d’être avec lui à tout jamais, m’empêchant de retrouver ma cadette. Mais finalement, tout avait fini par s’arranger, même si bien sûr, les retrouvailles n’ont pas duré longtemps étant donné que le Sort Noir nous a tous embarqués à Storybrooke. M’approchant de mes filles, je ne les quitte pas des yeux, les regardant toutes les deux. Mes filles, les deux trésors que j’ai de plus cher au monde. Les lèvres closes, j’écoute avec attention ce qu’énonce Daphné après le questionnement de Bloom ainsi que le mien sur sa présence ici, à Storybrooke après tout ce temps. Un petit sourire perle sur mes lèvres alors qu’une larme roule sur ma joue que j’efface d’un mouvement de la main. Ma main attrapant celle de ma fille aînée, je la sers doucement.
« C’est une merveilleuse coïncidence Daphné. Quand Bloom et Sky nous ont libérés du Cercle d’Obsidienne, quand Domino a repris vie, la première chose à laquelle j’ai pensé, c’est tout ce que tu as fait pour ta soeur. Tu as été là pour la guider dans ce monde magique qu’elle ne connaissait pas. Tu as fait tout ce qu’une grande soeur aurait pu faire. Si tu savais comme je suis fière de toi ma chérie. Aujourd’hui, Storybrooke nous offre une seconde chance et je compte bien en profiter, maintenant que j’ai retrouvé mes deux filles adorées, je ne compte pas laisser qui que ce soit m’empêcher de rattraper le temps perdu. Je comprends ta crainte pour l’utilisation de tes pouvoirs Daphné mais je vais t’aider, et je suis sûre que ta soeur acceptera de le faire aussi. » énonçais-je alors que je tournais le regard vers la fée de la flamme du dragon « Je suis tellement heureuse et rassurée de vous avoir toutes les deux, de vous avoir retrouvées. » énonçais-je alors.
M’humectant les lèvres, je me recule un peu pour avoir mes deux filles dans mon champ de vision alors que Daphné commence à nous poser de nombreuses questions tandis qu’un petit sourire amusé perle sur mes lèvres. La laissant terminer de poser ses questions, je finis finalement par reprendre la parole.
« Oh tu sais, ton père est…égal à lui-même. » énonçais-je avec un petit sourire « il a un peu de mal à se dire qu’il n’a plus de royaume à diriger mais je crois qu’il s’habitue à la vie à Storybrooke. C’est vrai que la malédiction qui nous a amené à Storybrooke n’a pas vraiment arrangées les choses. On venait juste de se retrouver et vingt huit années nous ont encore séparés mais maintenant qu’on s’est retrouvés, les choses s’arrangent. Tu me connais, j’ai toujours su raisonner ton père mais je pense que le fait qu’il se retrouve papa d’une jeune fille de plus de vingt ans, il a un peu de mal. » énonçais-je en riant « il marche un peu sur des oeufs mais il apprends tous les jours et puis, je suis là pour l’aider. Il y a juste une chose qui l’inquiète, c’est qu’il n’a pas remis la main sur l’Epée d’Agen, il ne sait pas où elle se trouve. Il m’a demandé d’essayer de la retrouver, ayant été piégée à l’intérieur pendant dix huit ans mais je n’ai aucun lien avec l’épée, tout du moins, je ne ressens pas sa présence alors il est un peu démoralisé à cause de ça parce qu’il a l’impression d’être inutile sans son épée. Il crie partout que son épée, c’est un prolongement de lui-même et que ne pas l’avoir lui fait l’impression d’être vide. J’avoue que parfois, il m’arrive de vouloir l’enfermer dans un placard mais je me retiens. » énonçais-je avec un clin d’oeil et un léger sourire amusé.
Je venais de retrouver mes filles et j’ignorais si c’était le moment de leur dire que notre royaume était complètement en ruines, que la malédiction de Regina n’avait rien arrangé et que Domino avait eu le temps de renaître de ses cendres quelques secondes avant de disparaître à nouveau. J’ignorais si nous pourrions redonner vie à notre planète mais en tout cas, l’épée d’Oritel devait s’y trouver, c’était la seule solution possible, elle ne pouvait pas être à Storybrooke. M’humectant les lèvres, je me passe machinalement ma main dans ma chevelure rousse avant de lever le regard vers ma fille aînée.
« Moi ça va, ma boutique tourne assez bien, elle a surtout bien marché pendant les périodes festives de fin d’année et là, c’est un peu plus calme mais c’est pas plus mal, ça me permet de prendre un peu de temps pour moi et pour créer de nouvelles choses. Il faut croire que le fait que je manie le feu aide pas mal à créer. » énonçais-je avec un sourire.
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Il n’y avait pas à dire, mais un vrai câlin avec sa grande sœur, c’était différent de ceux qu’elle avait connu avant, quand Daphné était encore un esprit désincarné. Les larmes coulaient encore sur les joues de la rousse qui était tellement contente de retrouver son aînée ! Daphné avait été d’un soutien tellement précieux lorsqu’elle avait débarqué dans le monde de la magie que Bloom avait senti cruellement le vide de son absence. La jeune fée n’avait pas pu s’en empêcher, tout en profitant de l’étreinte de sa sœur, elle avait posé pas mal de questions, tout comme leur mère avant elle. Ouais, pas de doute, Bloom était aussi la fille de sa mère !
La jeune femme écouta attentivement sa sœur quand celle-ci leur fit part de sa théorie sur ce qui avait permis de lui redonner un corps et Bloom devait admettre que c’était plus que plausible. Comme quoi, la Malédiction de Regina n’était pas aussi mauvaise que ce qu’on aurait pu croire de prime abord. Mais peut-être qu’elle ne le dirait pas à haute voix…D’autant plus que Daphné enchaîna ensuite, expliquant qu’elle avait considéré que son rôle était fini maintenant que la plus jeune avait retrouvé leurs parents. Ah non hein ! La fée de la Flamme du Dragon n’était absolument pas d’accord avec ça !
- Ta place est avec nous. Et je ferais un scandale si tu recommences à penser l’inverse à l’avenir. Prévint-elle sa sœur avec calme.
Elle n’allait pas s’énerver un jour comme celui-ci. D’autant plus que la situation de Daphné était particulière et qu’il avait fallu du temps à sa sœur pour se réacclimater, ce qu’elle comprenait très bien. Par contre, Bloom ne la laisserait jamais penser que sa place n’était pas auprès de la famille. Ils avaient été séparés bien trop longtemps pour imaginer le rester encore alors qu’ils avaient toutes les raisons de se réunir.
- Bien sûr que je t’aiderai. Acquiesça-t-elle lorsqu’il fut question des pouvoirs de Daphné. Et les autres Winx le feront aussi. 7 professeurs particuliers rien que pour toi, quelle chanceuse. Plaisanta-t-elle en regardant sa sœur.
Elle pouvait imaginer la crainte de sa sœur à utiliser ses pouvoirs qui l’avaient privé d’une forme corporelle durant tellement de temps… Mais il ne fallait pas laisser la peur obscurcir notre jugement. C’était Daphné qui le lui avait appris et Bloom entendait bien rendre la pareille à sa sœur sur cette question.
- Les hommes et leurs épées… Ricana-t-elle en levant les yeux au ciel.
Ils se sentaient toujours diminués sans, elle l’avait déjà remarqué à Magix. Les filles, elles, avaient appris à se débrouiller avec ou sans leurs pouvoirs, donc bon, elles ne comprendraient jamais le lien que les mecs avaient avec leurs armes.
- Les autres Winx sont ici aussi. Raconta-t-elle à sa sœur maintenant que leur mère avait terminé. On tient une animalerie pas très loin, des magi-animaux qu’on sélectionne sur le site et à qui on donne vie par magie après. Expliqua-t-elle. Bien sûr, si tu veux un animal, il sera gratuit pour toi. Lui dit-elle avec un sourire, prenant la main de sa sœur dans la sienne, ne parvenant pas à ne pas toucher cette sœur retrouvée. Et on a obtenu un nouveau pouvoir aussi. Le Believix. Je sais pas si tu connais ? J’avais toujours cru que l’Enchantix était le dernier pouvoir qu’une fée pouvait acquérir, mais manifestement, c’est loin d’être le cas. Conclut-elle en souriant.