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 La métaphysique des astres ➹ HONEY

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Diane Moon
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La métaphysique des astres ➹ HONEY _



________________________________________ 2021-07-01, 23:02


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Avoir du temps libre je n’y étais pas habituée, ou plutôt je n’y était plus habituée. Depuis qu’Olympe avait été déverrouillée, j’avais toujours été impliquée dans ce qu’il s’y passait, d’abord avec Arès, puis avec Apollon et enfin en tant que Maître d’Olympe par intérim quand mon frère avait eu sa peine de coeur. Depuis que Hera avait prit place sur le trône, les choses étaient différentes mais je ne m’en plaignais pas pour autant. J’avais moi-même demandé une élection, et j’avais également choisi de m’écarter volontairement du pouvoir. Mais ce n’était que des mois plus tard que je me rendais compte que certaines habitudes étaient dure a perdre. Si je devais être parfaitement honnête avec moi, je m’ennuyais. Évidemment, je continuais ce que j’avais toujours fait : tenter d’unir cette famille et cela passait par proposer à mes frères et sœurs de passer du temps ensemble, d’essayer d’étendre l’invitation à d’autres membres de la famille, comme lors de cette fête des voisins où j’avais profité de l’invitation d’Apple pour y ajouter Hera. Mais pour quelqu’un qui avait été constamment en activité ces dernières années, le changement ne se ferait pas de manière rapide. Je me devais de reprendre un rythme, et ces derniers temps une idée avait fait son chemin dans mon esprit.

Beaucoup d’entre nous, exerçaient une activité, un « métier ». Ce n’était pas pour des raisons financières puisque nous pouvions faire apparaître de l’argent comme bon nous semblait, et jusqu’ici je ne m’y étais jamais vraiment intéressé pourtant, pour tromper l’ennuie ce n’était pas une mauvaise idée. Il m’était arrivé d’enseigner le tir à l’arc a des proches. Avant de venir à Storybrooke, je tenais une école que j’avais légué à la personne qui me secondait a l’époque, évoquant des « problèmes familiaux » et expliquant que je ne reviendrais certainement plus à San Francisco, car ma famille avait besoin de moi ce qui n’était pas tellement un mensonge puisque c’était bel et bien les soucis divins qui m’avaient fait restés en premier lieu. Après, les rencontres que j’avais faite m’avaient simplement conforté dans mon choix. Avec cette résolution en tête, je m’étais empressé à l’aide d’un site proposant ce genre de services de créer des affiches à épingler.

Mon stock sortie de l’imprimante, je m’étais immédiatement rendu en ville pour visiter les divers tableaux d’affichage, c’est d’ailleurs que je tombais sur quelque chose d’intéressant : une conférence tenue par une certaine Honey Lemon astrophysicienne de son état. Cela probablement le coup de passer y faire un tour, l’entrée était libre et d’une manière générale je m’intéressais beaucoup aux recherches qui concernaient les diverses branches et discipline de l’astronomie -principalement pour être certaine que les choses divines qui pouvaient se trouver dans l’espace restent cachés. Notant l’heure et le lieu -la salle de conférence de l’observatoire de la ville- je finissais mon tour et me décidait à rentrer. Le jour de la fameuse conférence, je m’étais téléportée non loin de l’observatoire légèrement en avance. J’admettais n’y avoir jamais été et j’étais curieuse, j’avais envie de m’y promener un peu avant. Évidemment, j’étais venue seule déjà parce que Athéna était occupée avec l’entraînement des gardes, et que les conférences d’astrophysique n’étaient pas spécialement le fort de mon frère. Apollon finirait par s’ennuyer et quand il s’ennuyait il était pire qu’un enfant de quatre ans. Je n’avais envie ni de subir cela ni de le faire subir aux autres et si j’en croyais l’intensité avec laquelle le soleil brillait aujourd’hui, il avait l’air particulièrement en forme raison de plus pour ne pas l’emmener.

Je devais tout de même admettre que je préférais le voir en forme que à moitié dépressif tel qu’il avait été lors de sa rupture avec Cassandre. J’avais du prendre sur moi et me raisonner en me disant que cela ne ferait qu’empirer les choses, pour ne pas aller la trouver et lui briser tous les os du corps -heureusement je me maîtrisais plutôt bien- et cela me confortait dans l’idée que j’avais bien fait de laisser les rennes d’Olympe entre les mains de quelqu’un d’autres. Il y a bien un moment où l’on devait se retirer, et laisser sa place à d’autres et au moins, nous avions plus de temps pour nous a présent et ce n’était pas nos proches -ma filleule particulièrement- qui s’en plaindraient. Apple semblait apporter un soin méticuleux à me traîner dans toutes les boutiques de la ville et a me faire essayer toutes les activités qu’elle jugeait intéressante et comme je ne savais pas lui dire non -sauf sur certains points comme la consommation d’alcool- je me retrouvais à la suivre dans ses pérégrinations.

Ramenant une boucle blonde échappée de mon chignon derrière mon oreille, je déambulais à travers l’observatoire et ses diverses salles, m’arrêtant dans une exposition où se trouvait une maquette du système solaire plutôt bien réussit. Je m’étais toujours demandé pourquoi, ils avaient jugés utile de nommer les astres d’après la mythologie greco-romaine. C’était comme les programmes spatiaux, il n’y avait pas moins de 17 missions, portant le nom « Apollo » -et il était difficile de l’oublier lorsque l’on vivait au quotidien avec le dieu qui lui avait donné son nom. Je lui avais tout de même fait remarquer que de baptiser un programme spatial visant à aller sur la lune du nom du dieu du soleil ce n’était pas franchement logique, et d’ailleurs ce fût a moi de lui rendre la monnaie de sa pièce lorsque a partir de 2017, le programme « Artémis » fût mit en place. L’occasion était trop belle, hors de question de la laisser passer et cela lui avait par la même occasion cloué le bec, Athéna qui vivait avec nous avec d’ailleurs été témoin de ces joutes verbales je la soupçonnais même d’en rajouter une couche, puisque mon frère était venue me trouver l’air boudeur en disant que nous étions méchante avec lui.

Après un rapide coup d’oeil à mon téléphone, je me décidais à me rendre dans la salle de conférence cette dernière n’allant pas tarder à débuter. Je ne savais pas vraiment a quoi je m’attendais, concernant la personne qui la donnait, mais certainement à ce que soit une jeune femme blonde qui devait se rapprocher de l’âge physique que j’arborais.
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________________________________________ 2021-07-02, 19:41 « Science is magic that works. »

Dans son monde d'origine, Honey Lemon était, de même que son père, une scientifique reconnue par ses pairs. Sa thèse sur les trous noirs primordiaux lui avait valu une petite réputation dans le domaine et, aidée par la fortune familiale, la jeune femme avait toujours eu le luxe (littéralement) d'avoir accès aux instruments à la pointe de la technologie. Comme sur beaucoup d'autres pans de l'évolution, Terre-2 était bien plus avancée en matière de découvertes scientifiques que ne pouvait l'être cette Terre-là, c'est pourquoi le Docteur Lemon faisait extrêmement attention lorsqu'elle discutait de son travail avec ses pairs. Hors des murs de Storybrooke, elle ne parlait que de ce que cet Univers avait déjà mis en lumière, ce qui nécessitait un sacré effort de mémorisation puisque la jolie blonde avait pour ainsi dire réappris l'Histoire du monde depuis qu'elle était arrivée dans celui-ci, au printemps 2018.
Heureusement, Honey était incroyablement aidée par sa mémoire eidétique ainsi que son amour et sa soif de connaissances, si bien qu'elle n'y avait vu qu'un challenge passionnant plutôt qu'une corvée.
L'Univers de Terre-2 était, pour une raison que la scientifique aurait été bien en peine d'expliquer, deux fois plus grand que celui de cette Terre, ce qui l'amenait à constamment diviser par deux les distances lorsqu'elle parlait des objets célestes. Et pourtant, on y avait fait des découvertes incroyables à des distances qu'aucun esprit n'était conçu pour imaginer. La jeune scientifique aurait donc pu en profiter pour se faciliter la vie, refaire les découvertes qui avaient déjà été faites chez elle, se les attribuer, gagner un Prix Nobel ou deux et devenue, dans un sens, une star de la science.
Mais c'était sans compter sur l'honnêteté à toute épreuve de Honey et son amour pour l'enseignement qui faisait qu'elle trouvait plus enrichissant pour les Hommes de cette Terre de suivre, à leur tour, le cheminement que ceux de Terre-2 avaient suivi, pour aboutir eux-mêmes à ces fabuleuses conclusions et s'approcher, un peu plus, des derniers mystères de l'Univers.
De fait, Honey avait, en plus de sa carrière de chercheuse au laboratoire de la ville, entamé une carrière universitaire, suivant les traces de son père, le Docteur Cinnamon Lemon ainsi que celle d'une très chère amie spécialisée en mathématiques appliquées. Depuis, elle donnait régulièrement des conférences, à Storybrooke ou hors de ses limites, sur divers sujets liés à l'astrophysique. Et aujourd'hui ne faisait pas exception.
Honey était arrivée bien en avance même si elle n'avait pas particulièrement besoin de réviser ses notes et ne craignait pas que le matériel informatique la lâche. C'était certes probable mais si cela arrivait, elle saurait improviser en dessinant des schémas et n'avait pas besoin de ses slides pour savoir de quoi elle voulait parler. Les connaissances, la scientifique les avait dans la tête, pas dans son ordinateur.
Toutefois cela ne l'avait pas empêchée de préparer une présentation et de la confier à qui de droit pour qu'elle soit installée dans l'amphithéâtre avant son arrivée, de sorte que la jeune femme n'ait plus rien à faire qu'à raconter son histoire lorsqu'elle arriverait sur scène, ce dont elle avait un peu (beaucoup, en fait) hâte.
La jeune femme adorait partager ses connaissances avec tous types de publics, même si c'était souvent plus facile pour elle d'échanger avec un public d'experts qu'avec des néophytes. Le génie, en effet, n'aidait pas toujours à la simplification des propos. Mais on ne pouvait pas avoir toutes les qualités du monde et, de ça, Honey en avait conscience. De la même façon, elle savait que cette conférence était ouverte au public et que, potentiellement, des curieux qui n'avaient jamais étudié sa spécialité mais s'intéressaient aux étoiles et à l'espace pourraient y passer une tête. Même si cela lui paraissait peu probable qu'ils soient majoritaires, Honey gardait cette potentialité dans un coin de son esprit et se préparait à d'éventuels questions plus triviales que d'ordinaire.
Pour son plus grand ravissement, à l'heure de débuter la conférence, la jeune femme constata en arrivant, appuyée sur une cane, sur l'estrade que l'amphithéâtre réservé pour l'occasion était plutôt bien rempli. Dans les premiers rangs, elle reconnut des collègues de la faculté ainsi que certains de ses étudiants. Evidemment, elle ne manqua pas non plus d'apercevoir son père qui la gratifia d'un clin d'œil.
Souriante, l'astrophysicienne balaya la salle du regard et laissa le silence s'installer avant de se présenter :
- Bonjour à tous et merci pour votre présence. Je suis le Docteur Honey Lemon et je vous exposerai aujourd'hui les dernières découvertes scientifiques concernant les trous noirs en général et plus particulièrement la singularité qui se trouve en leur centre et qui fait, comme chacun sait, spéculer les scientifiques depuis sa détection. La présentation s'articulera de cette façon, enchaina la jeune femme en passant, à l'aide d'une petite télécommande, à la deuxième diapositive de sa présentation. Une session de questions réponses est prévue en fin de présentation et je peux envoyer le document à qui en fera la demande par la suite.
La présentation dura plus d'une heure pendant laquelle Honey passa rapidement en revue l'histoire de la découverte des trous noirs, leur définition qui nécessitait d'essayer de se représenter l'abolition des concepts Temps et Espace, avant de revenir sur les hypothèses à leur sujet qu'on avait depuis pu invalider. Mais la majeure partie de l'intervention s'intéressa à la singularité en leur centre qui portait bien son nom puisque personne n'était capable de dire ce qu'elle était exactement. Mais c'était justement ça qui était fascinant ! Honey, en tout cas, en était convaincue et tâchait de partager sa passion et son émerveillement à l'assistance qui l'écoutait silencieusement, certains prenants des notes, d'autres pas.
- J'arrive donc au terme de cette présentation. Comme annoncé en introduction si vous avez des questions ou des remarques, c'est le moment. Sinon je vous libère et vous remercie de votre attention. Je reste encore dans la salle pour ceux qui souhaiteraient poursuivre la conversation ou récupérer le support de présentation.
Une fois de plus, la jolie blonde balaya la salle du regard en lui souriant.
Il lui effectivement quelques questions pendant lesquelles ceux qui avaient déjà entendu ce qu'ils voulaient entendre s'éclipsèrent doucement pour déranger le moins possible. Cinna Lemon, de son côté, se pencha à l'oreille d'une jeune femme blonde avec un chignon (ndlr : je te laisse deviner qui) pour glisser fièrement :
- Ce petit génie, là-bas, c'est ma fille. Impressionnante, pas vrai ?
De son côté Honey finissait de répondre à ce qui serait la dernière question. Elle avait hâte de pouvoir s'asseoir car même si jambes avaient retrouvé, suite à de nombreuses aventures assez improbables pour certaines, elles ne seraient jamais "comme avant" son accident et la jeune femme, quoique sportive, commençait à sentir la fatigue. Plus la présentation avançait et plus elle s'était pour ainsi dire accrochée à son pupitre pour se maintenir et penser à autre chose qu'à ses pieds chaussés dans de très hauts talons. Peut-être qu'elle n'aurait pas dû tenter le diable et venir présenter en fauteuil roulant, en fin de compte.
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________________________________________ 2021-07-18, 13:45


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Très franchement, je dût métaphoriquement me mordre les lèvres pour ne pas embrayer sur une remarque visant ma propre «progéniture». Je ne devais pas faire plus que la trentaine, et une femme dans la trentaine n’avait décemment pas de fils déjà adulte. Ce n’était pourtant pas l’envie qui me manquait, et je savais qu’a Storybrooke, il était inutile de faire profile bas, mais si certaines personnes me connaissait au vu de mes précédents engagements et de ma précédente fonction d’autres qui ne s’étaient pas nécessairement intéressés aux différents maire, ni aux soucis divins ignoraient qui j’étais et je n’aimais pas vraiment balancer ma divinité à la tête des gens. Je devais néanmoins remercier le père de la jeune femme -Honey Lemon s’était-elle présentée- Parce que sa fierté était l’émotion qui prenait le pas sur toutes les autres, et qu’elle était plutôt apaisante comme émotion, mais comme je passerais probablement pour une folle à rire toute seule pendant une conférence -ou alors j’aurais l’air de me moquer, je préférais me contenter d’un sourire sincère :

- J’aurais aimé avoir des parents comme vous. Votre fille a de la chance.


Et ce n’était même pas une pure formule de politesse. Je ne connaissais pas Mnémosyne, je ne savais pas quelle genre de personne elle avait vraiment été, si nous avions réellement compté pour elle que ce soit Apollon et moi, ou Iota et son frère. Je n’avais jamais eu la possibilité de me faire ma propre opinion, et les souvenirs que je pourrais avoir d’elle, demeuraient dans cette partie «endormie» de ma mémoire. Ce bout de notre passé qu’on nous avait effacé pour nous protéger. Quant à la Nymphe qui avait aidé à notre conception, d’une part je ne l’avais jamais vraiment considéré comme étant un «parent» et ensuite, elle et les autres Nymphes avaient voulu nous tuer. Donc, effectivement j’aurais aimé avoir quelqu’un qui soit fière de moi et de celle que j’étais devenue. Bien sur il y avait Apollon et il nous arrivait régulièrement de nous dire que nous étions fière de l’autre mais ce n’était quand même pas la même chose. Restait Hypérion, qui était peut-être ce qui pouvait le plus se rapprocher d’une figure «parentale» néanmoins j’avais décidé d’arrêter de chercher son approbation dans tout ce que je faisais et d’arrêter de l’idéaliser. Comme nous tous il commettait des erreurs, comme nous tous il faisait certaines choses qu’il pensait juste et ce même si d’autres ne partageaient pas nécessairement ce point de vue. Honnêtement, cela avait largement amélioré nos relations depuis que j’avais décidé d’agir de la sorte.

La conférence touchant à sa fin, j’écoutais les questions posés et les réponses données, avant d’observer plus en détail la jeune femme qui venait de la dispenser, ou plus exactement son langage corporel, c’était un moyen comme un autre de ne pas me concentrer sur mon empathie et ce même si je ne pouvais pas simplement faire taire les émotions des autres bien que c’eut été plus facile et m’aurait évité d’avoir des maux de têtes. L’ironie d’être la seule déesse à être sujette à ce genre de choses à cause de ses pouvoirs était que en tant que déesse, il m’était impossible d’accéder à des remèdes. La constitution divine, c’était très pratique lorsque l’on devait se battre, mais absolument pas pratique dans ce genre de cas.

- Je pense qu’il vaudrait mieux vous asseoir
intervins-je en me levant de ma chaise. Les talons, je sais ce que c’est, j’en porte constamment et les vôtres m’ont l’air quand même d’avoir quelques centimètres de plus que les miens. Rajoutais-je

L’idée n’était pas de la diminuer, mais comme j’avais intercepté ses émotions en plus de son langage corporel, je m’étais dit que j’étais peut-être la mieux placé pour intervenir subtilement. Après tout, personne ne pouvait deviner que je possédais le don d’empathie, et que de ce fait je pouvais connaître certaine choses dont les autres ne se doutaient pas nécessairement. De plus les réactions vis a vis de ce pouvoir pouvaient être parfois plutôt mitigés et je pouvais concevoir que pour certaines personnes cela soit perçu comme une intrusion de leur vie privée, quand d’autres une fois en connaissance de cette capacité ne cessaient quand ils m’avouaient quelque chose, d’insister pour que je l’utilise afin de voir qu’il n’y avait aucune trace de mensonge dans leurs paroles. J’admettais que cette réaction pouvait souvent s’avérer pénible, puisqu’elle ne prenait pas en considération mes propres émotions et ce que je pouvais ressentir vis a vis de cela, l’impression de passer pour une sorte de détecteur de mensonge ambulant n’avait strictement rien de gratifiant.

- Votre conférence était vraiment intéressante
, dis-je avec un sincérité. Et même moi qui suis pourtant une néophyte en ce qui concerne les sujets d’astrophysique j’y ai trouvé mon compte.

Je n’avais jamais vraiment été doué pour sociabilisé, Apollon avait de tout temps été bien meilleur que moi là-dessus. Il avait le contacte facile, ce que je n’avais pas et il attirait bien plus les foules que moi. Je ne m’en étais jamais plainte, cela m’avait toujours convenue de rester dans son ombre pour ainsi dire. Il était la lumière du soleil, éclatante, rayonnante, celle que tout le monde recherchait quand j’étais celle plus discrète de la lune. J’éclairais les ténèbres et j’étais aussi admiré que crainte, quelque part il était vrai que je cultivais cette crainte et si il arrivait que certaines personnes puissent pénétrer mes défenses, jusqu’ici et jusqu’aux personnes que j’avais rencontré en ville, j’avais toujours fait en sorte de mettre le plus de distance possible entre les gens et moi.
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________________________________________ 2021-07-18, 19:03 « Science is magic that works. »

Cinna et Hazel Lemon, les heureux parents de Honey, estimaient effectivement qu'ils avaient de la chance de l'avoir. En fait, ils trouvaient leur fille tellement parfaite que c'était en partie la raison pour laquelle ils ne lui avaient jamais fait de petit frère ou de petite sœur - l'autre raison étant que leur carrière respective les occupait déjà énormément, ce qui pouvait faire passer la prétendue perfection de Honey pour un prétexte. Qu'importe. Cinna, loin de se douter d'à qui il avait affaire, rendit son sourire à la jeune femme. Pour une fois, il eut la décence de ne pas continuer à se vanter, ce qui lui arrivait souvent. Le lieu et le contexte avaient sans doute aidé.
- Croyez-moi, c'est moi qui ai de la chance, rétorqua simplement le scientifique, l'œil scintillant de malice. Au plaisir, mademoiselle, dit-il encore avant de prendre congé, levant les deux pouces en signe de victoire lorsqu'il passa dans le champ de vision de sa fille.
Etant lui-même un astrophysicien de renom (en tout cas sur leur Terre d'origine) il n'avait pas véritablement appris quelque chose lors de la conférence. Il y avait simplement assisté pour jouer (avec brio) son rôle de père aussi fier que protecteur mais n'allait, de fait, pas s'attarder pour lui poser des questions. Même si le père et la fille étaient particulièrement proches, une fois dans le monde du travail, l'un et l'autre se comportaient autant que possible comme de simples collègues - à la différence que Cinna aurait tout le temps qu'il voudrait, plus tard, au repas dominical, par exemple, de complimenter son amour de fille sur leur génie commun.
Toujours derrière son pupitre, la jeune scientifique observait l'amphithéâtre en train de progressivement se vider, se demandant ce qu'elle devait faire à présent. Est-ce que ça serait mal vu si elle s'en allait avant le dernier auditeur ? N'aurait-elle pas dû venir en fauteuil roulant au lieu de mettre ses longues jambes à rude épreuve ? L'esprit de Honey fourmillait de questions vis-à-vis du comportement le plus acceptable à avoir quand la jeune femme blonde qui avait brièvement échangé avec son père l'interpella pour lui proposer son siège.
Sa première réaction fut de papillonner plusieurs fois des yeux. Ca, pour le coup, c'était ce qu'on pourrait appeler une proposition qui tombait à pic et l'esprit en perpétuelle ébullition de la jeune femme commençait déjà à s'interroger sur ce qui avait amené cette inconnue à lui faire cette offre quand la réponse à la question sortit directement de la bouche de l'intéressée.
Les talons hauts.
Naturellement.
Honey baissa machinalement les yeux en direction de ses pieds, perchés sur sept centimètres de talons, dans des escarpins assortis à sa robe estivale. Relevant ensuite les yeux, elle sourit à la jeune femme.
- Oui, c'est vrai, vous avez raison, admit-elle. C'est plus fort que moi, je sais que je ne devrais pas en mettre - ou alors pas des aussi hauts - dans ce genre de circonstances, mais j'y peux rien, j'adore ça.
Aidée de sa cane, Honey descendit aussi rapidement qu'elle le pouvait de l'estrade pour effectivement accepter le siège de la jeune femme qui s'était levée pour elle, retenant toutefois un soupir de soulagement de s'échapper de sa gorge même si elle se sentait quand même mieux dans cette position. Finalement, elle allait peut-être rester là quelques temps, juste histoire de se reposer un peu avant de repartir.
L'autre jeune femme blonde aussi, apparemment, avait décidé de rester, ce qui intriguait positivement Honey. Certainement, cette femme avait des choses à faire dans la vie et ne serait pas rester uniquement pour compter les sièges de l'amphithéâtre - d'autant que son comptage aurait été inutile, Honey pouvait lui fournir la réponse directement.
Comme elle l'avait cependant pressenti, la jeune femme était restée pour une toute autre (et plus intéressante) raison : discuter et plus spécifiquement la complimenter sur sa conférence. Ravie, la scientifique sentit ses joues rosir de plaisir. C'était assez rare, en fin de compte, que les néophytes comprennent ses explications mais, finalement, peut-être n'était ce qu'une impression liée aux a priori que Honey avait sur sa propre personne.
- Merci beaucoup ! s'écria t-elle. Ca me fait VRAIMENT plaisir que vous disiez ça !
De ça, la jeune femme pouvait être certaine, avec ou sans utiliser son don d'empathie. Emotionnellement, Honey était souvent un livre ouvert. Mais quand quelque chose l'exciter ou lui faisait plaisir, la lecture s'en trouvait particulièrement facilitée. Dans ces moments-là, c'était comme si chacun de ses pores transpirait de joie ou d'enthousiasme et, quand son interlocuteur n'avait pas de chance, ce genre de situation amenait généralement la jeune femme à déblatérer sur le sujet en questions pendant de très longues minutes. Voire davantage. Heureusement, elle avait déjà beaucoup parlé et trouvait à ce moment-là agréable de mettre son débit de paroles sur pause. Ou au moins sur quantité réduite pour un temps.
Toutefois, la jolie blonde n'en était pas moins curieuse et ne put s'empêcher de demander, impatiente de connaitre la réponse :
- Je peux vous demander ce qui vous a le plus plu avec les trous noirs ? Je veux dire... Manifestement je viens déjà de vous le demander en même temps que je demandais la permission mais... Ca vous ennuie de répondre ? tenta la jeune femme. En dehors des autres professeurs de l'université je rencontre rarement des néophytes qui comprennent ce que je dis et qu'en plus j'arrive à intéresser. Forcément ça serait super enrichissant de savoir ce qui plait aux non initiés comme vous. Même s'il me faudrait au moins poser la question à cent personnes différentes et savamment choisies pour pouvoir dégager une tendance, ça m'intéresse vraiment, assura la scientifique en opinant vivement du chef.
Comme toujours au lieu de poser une question simple qui tenait en une seule phrase, Honey n'avait pu s'empêcher de rajouter quantités de détails inintéressants pour la question et, comme toujours, elle avait débité toutes ces paroles comme si elle avait un train à prendre (ce qui n'était pas le cas !). Mais au moins on ne pourrait jamais dire de Honey Lemon qu'elle était mollassonne et monotone !
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________________________________________ 2021-08-26, 09:23


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Je ne pouvais pas vraiment me permettre de juger concernant les talons étant donné que j’en portais également, même s’ils n’étaient il était vrai pas aussi grand que ceux de la scientifique en face de moi, et je les portais parce que j’avais un léger complexe vis a vis de ma taille. En même temps, lorsque l’on avait pour frère jumeau une grande perche comme Apollon il était difficile de ne pas l’être. Avec ses 1m94, il était le plus grand de nous tous, je supposais que cela compensait ce qu’il lui manquait en bon sens. Quant a moi, j’étais plus petite, mais j’avais clairement plus de jugeote que lui -en plus d’être l’aînée. C’était un détail que j’aimais particulièrement lui rappeler, pendant des siècles nous nous étions chamaillés sur cette place, lui affirmant être plus âgée de quelques minutes que moi, alors que j’étais certaine du contraire. Force était de constater que j’avais un plutôt bon instinct puisque il s’était avéré que c’était bien moi la plus âgée des deux :

- Quand on a une habitue, je dirais qu’il est difficile de s’en séparer, et ce n’est pas moi qui vous jetterais la pierre concernant les talons admis-je avec un sourire.

Même si je savais parfaitement qu’il était médicalement prouvé qu’il n’étaient pas bon pour le dos, ce n’était de toute façon pas un détail qui me concernait. L’avantage d’être une déesse et d’avoir une physiologie « divine » en quelque sorte était qu’en plus de ne jamais tomber malade je n’étais pas sujette à ce genre de maux, ce qui était plutôt pratique. Légèrement prise au dépourvue par la question -ou plutôt la manière de la formuler- je pris quelques instants pour réfléchir à ma réponse :

- Eh bien, je dirais que c’est surtout d’apprendre qu’il en existait plusieurs ainsi que leurs spécificités, tout comme le fait que vous preniez le temps de corriger les préjugés et croyances populaires que l’on peut avoir sur le domaine. Il est vrai que lorsque l’on pense trou noir, on imagine cette espèce de gigantesque masse aspirant tout ce qu’il se trouve sur son passage alors que ce n’est pas le cas, cela relève eh bien de la science fiction.
Conclus-je avec un léger sourire. Pour être honnête, cela m’a donné envie d’en apprendre encore un peu plus là-dessus, bien sûre je ne suis pas certaine de saisir toutes les spécificités techniques mais disons que je ferais de mon mieux. J’ai vraiment apprécié cette conférence.

Ce qui sous entendait, que si elle venait à en donner d’autres, je répondrais certainement présente même si une fois encore je viendrais seule, de toute façon il n’y avait personne qui s’intéresserait à cela hormis moi ce qui était dommage, mais ce n’était pas comme si je pouvais vraiment y faire grand-chose. Et puis, tout le monde avait le droit d’avoir ses propres centres d’intérêts, Apollon et moi bien que jumeaux et partageant beaucoup de choses avions aussi nos différences, ce qui n’était pas une mauvaise chose. Cela nous permettait aussi d’exister en tant qu’individu et pas uniquement en tant que paire. Lorsque l’on parlait de nous, c’était toujours par deux : « Les jumeaux » « Apollon & Diane. » Il était vrai que nous partagions un lien très fort, mais parfois cela faisait aussi du bien d’exister en tant que « soit » -même si mon frère pouvait parfois rendre cette tâche difficile lorsqu’il décidait subitement de passer en mode sangsue.

- J’y pense, si nous sommes amenés a nous revoir autant que je me présente non ? Je m’appelle Diane Moon enchantée.

J’avais légèrement hésité avant de donner mon nom complet, néanmoins j’estimais que je ne devais pas être la seule personne en Amérique à m’appeler « Moon ». Ce ne devait pas être un nom très répandu mais lorsque je voyais que des personnes pouvaient avoir comme nom de famille « Wood » « Butler » ou encore « Slaughter ». Si toutefois, elle se posait des questions je supposais que je pouvais me permettre d’être honnête avec elle. Honey Lemon, avait l’air de savoir faire la part des choses alors si je lui expliquais ce que cela signifiait vraiment d’être une déesse et dissociait le mythe de la réalité, il n’y avait pas de raisons pour que cela se passe mal. Je ne comptais pas nécessairement faire tout l’arbre généalogique parce que je n’estimais pas cela d’un très grand intérêt d’exposer tous les soucis que nous pouvions avoir grâce a lui, mais au moins répondre aux potentielles questions qu’elle pourrait avoir avec honnêteté, après tout peut-être avait-elle déjà rencontré un autre membre de ma famille.

- D’une manière générale, j’admets que je voue un certain intérêt dans tout ce qui concerne les astres, et en dépit de ce que mon nom peut laisser entendre, non la lune n’est pas mon astre favoris
ajoutais-je sur le ton de plaisanterie.

On assumait souvent que parce que j’étais la déesse de la lune alors c’était forcément mon astre préféré. Je partageais un lien spécifique avec, je pouvais me servir de sa lumière pour éclairer ou bien intimider, et d’une manière générale elle avait tendance à être bien plus brillante lorsque j’étais là. Un peu comme si elle était dotée de sa propre volonté, et qu’elle me saluait. C’était le même phénomène entre Apollon et le soleil, lorsque ce dernier brillait particulièrement cela signifiait qu’il était en forme, et quand au contraire il se montrait peu, généralement cela laissait sous entendre que l’humeur de mon jumeau n’était pas au beau fixe. Quant au fait d’avoir un astre préféré, ce n’était pas vraiment le cas. J’aimais passer de longues heures le soir à contempler les étoiles, en plus de la lune mais cela n’attestait pas nécessairement d’une préférence. J’avais toujours eu du mal à « préférer » des choses d’une manière générale. Je n’avais pas d’auteur préféré -et Jules serait certainement contrarié de le savoir- pas de film ou de réalisateur préféré, ni de musique préféré. J’aimais le jazz, mais surtout parce qu’il me rappelait les années folles et la Nouvelle Orléans.
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________________________________________ 2021-08-26, 20:50 « Science is magic that works. »

Un homme n'aurait sans doute pas compris cette conversation sur les talons hauts mais, d'un autre côté, un homme n'aurait certainement pas posé la question de prime abord. Ou alors il se serait contenté de faire remarquer que c'était superficiel d'en porter. Pas cette jeune femme avec qui Honey pouvait presque déjà se sentir complice - toutes proportions gardées mais suffisamment pour lui répondre par un sourire entendu.
Et la scientifique avait une double raison de sourire puisque cette jolie blonde était restée auprès d'elle pour s'entretenir au sujet des trous noirs qui, de son point de vue, comptaient parmi les sujets les plus PASSIONNANTS de l'Univers. Au sens propre comme au figuré. Elle était si contente, en fait, de poursuivre la conversation qu'elle ne prête aucunement attention à l'étonnement que sa façon de poser sa question avait suscité, ce qui était finalement tout aussi bien. Car si Honey y avait fait attention, rien n'indiquait qu'elle aurait été en mesure de comprendre où il prenait sa source.
Le contentement de l'astrophysicienne croissait en fait au fur et à mesure que son interlocutrice résumait ce qui l'avait séduite dans son intervention et Honey gloussa franchement à l'évocation de la science-fiction, point sur lequel elle se sentit le devoir de rebondir :
- Eh bien la science-fiction a parfois visé juste dans sa façon d'anticiper l'évolution du monde mais... effectivement, les trous noirs n'ont pas de bouche pour gober tout ce qui passe à proximité. Pas plus qu"ils n'ont d'aspirateur pour aspirer l'Univers, d'ailleurs. Cela dit, c'est pas totalement faux de dire qu'une fois en son sein on se transforme en spaghetti, c'est probablement une image assez proche de la compression et de l'étirement qu'un corps y subit. Même si personne ne peut en témoigner. précisa la scientifique sans que ce soit cependant utile (mais l'utilité n'était pas forcément le concept dont la jeune femme se servait le plus souvent). C'est une question de forces gravitationnelles, d'horizon des événements et avant tout de physique, en fait, conclut-elle, les joues roses de plaisir.
Non seulement Honey continuait de parler d'un sujet qu'elle adorait avec une personne intéressée mais en plus elle recevait de très agréables compliments. Que pouvait-elle demander de plus en cet instant précis ?
- Merci beaucoup, sourit-elle encore une fois sans s'appesantir plus que de raison sur ces mêmes compliments qui avaient toujours quelque chose d'un peu gênant. La bonne nouvelle c'est qu'on peut totalement parler des trous noirs - et d'un tas d'autres mystères de l'Univers - sans faire de maths. En général, cette information fait plaisir aux néophytes, commenta la scientifique en fronçant légèrement les sourcils. La clé c'est de comprendre la formule E = mc², autrement garder à l'esprit la relation d'équivalence entre la masse et l'énergie.
Par chance pour son interlocutrice, Honey n'avait pas épilogué, sans doute parce qu'elle venait déjà de donner une conférence sur le sujet. C'était tant mieux car généralement la jeune femme n'attendait pas qu'on lui demande des détails pour en donner à foison, bien au contraire ! C'était sans doute ce qui arrivait à toute personne sociale et passionnée, ou, du moins, c'était de cette façon que la scientifique se rassurait.
A l'inverse, ça ne lui était pas venu à l'esprit de demander à la jeune femme face à elle comment elle s'appelait car, en fin de compte, elle n'avait pas besoin de connaitre cette information pour lui parler des secrets de l'Univers. Toutefois, Diane avait bien fait de se présenter. Elle n'avait pas tort, en outre : ce serait certainement plus pratique si d'aventure elles étaient amenées à se revoir !
- Enchantée, moi c'est Honey Lemon, répondit machinalement la jeune femme en tendant sa main droite que l'autre jeune femme serra. Mais vous le savez déjà, je viens de donner une conférence et je me suis présentée, embraya la jolie blonde aux yeux verts en s'apercevant de sa bévue sociale sans toutefois s'en formaliser (car c'était loin d'être sa première). C'est très joli, Diane Moon, observa-t-elle ensuite. On a dû vous faire tous les jeux de mots lunaires de la planète, j'imagine, mais moi je trouve ça chouette que quelqu'un qui s'appelle littéralement Lune vienne parler de l'espace avec moi, poursuivit simplement l'astrophysicienne aux yeux pétillants de plaisir. Et puis Diane et la Lune, c'est bien trouvé aussi, observa-t-elle simplement sans développer davantage.
Les gens étaient parfois susceptibles lorsqu'on disséquait leur identité et se montrer grossière ou impertinente était la dernière chose dont Honey avait besoin. Cela dit, elle ne pouvait s'empêcher d'apprécier ce que son identité avait de parfait, sans toutefois en faire des caisses. Diane savait forcément qui était la déesse de la Lune, soit parce qu'elle avait beaucoup de culture générale (ce dont Honey ne doutait pas) soit parce qu'on le lui avait déjà fait remarquer (ce dont Honey ne doutait pas non plus, ce qui l'avait amenée à ne pas épiloguer, une fois de plus).
- Enfin, si ça peut vous rassurer, quand on s'appelle Miel Citron on entend aussi plein de jeux de mots, généralement sur les pastilles pour la gorge et les tisanes, précisa Honey en haussant les épaules, résignée par cet état de fait.
Ce n'était pas le pire que son enfant et adolescence lui avaient réservé, loin de là, et la jeune femme ne s'en formalisait pas réellement. Et, avec les années, ce genre de commentaires avait fini par s'estomper tandis qu'elle était devenue docteure ce qui lui conférait une aura bien au delà des agrumes et des tartines du petit-déjeuner. Même Michel-Ange, son ex connu pour son humour qui n'était pas toujours le plus subtil, n'avait pas cédé à la tentation et Honey lui en était reconnaissante. Si elle n'avait jamais trouvé son nom ridicule (contrairement à certains camarades de classe) et qu'elle l'appréciait plutôt bien, Honey n'était pas spécialement réceptive à l'humour à ce sujet, par lassitude, sans doute. Malheureusement, rares étaient ceux qui se souvenaient que honey c'était aussi la chérie anglaise et qu'en ce sens le prénom de l'astrophysicienne était doublement doux.
Toutefois, cela ne l'empêcha pas de sourire lorsque Diane précisa que son astre préféré n'était pas la Lune. Ca, c'était une précision amusante dont elle pouvait comprendre la truculence.
- Eh bien moi je dois bien avouer que j'aime le miel et le citron alors j'imagine que je suis bien tombée, sourit la jeune femme comme pour poursuivre le trait humoristique de Diane, tout en disant la vérité. Mais ce n'est pas non plus ma nourriture préférée. Ca serait complètement idiot de préférer les choses simplement parce qu'elles sont dans notre prénom ou notre nom de famille, non ?
De ça, en tout cas, Honey en était persuadée.
- Je suis d'avis que chaque corps céleste a son attrait, sa propre beauté et aussi ses mystères. J'aime tous les observer et d'ailleurs si vous aimez observer le ciel vous aussi cette année les Perséides seront particulièrement bien visibles aux alentours du 11 - 13 août.
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________________________________________ 2021-09-11, 23:27


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

Je n’avais pas pu retenir ma grimace à la mention des jeux de mots lunaire, si les gens évitaient généralement d’en faire, il y avait bien une personne que même mon meilleur regard intimidant ne faisait pas reculer et c’était mon frère. Apollon pouvait se montrer aussi persistant qu’horripilant sur le sujet, et je me devais d’endurer ses plaisanteries douteuses. Fort heureusement, mes autres frères et sœurs étaient soit plus mature, soit conscient du fait qu’il s’agissait d’un « privilège » destiné uniquement à celui qui partageait littéralement l’autre partie de mon âme. Il en allait de même dans mon entourage, si Jules m’avait qualifié de « Sélénite » ce n’était pas pour faire de « l’humour » mais plus parce que à son époque on croyait dure comme fer qu’il existait des habitants sur la lune. Si c’était resté, je savais que venant de lui c’était plus une forme de respect qu’autre chose, s’il avait parfois la même maturité qu’Apollon, ils ne partageaient en revanche pas le même humour :

- Oh vous n’avez pas idée
soupirais-je. J’ai un frère, un frère jumeau précisais-je et il est particulièrement friand de ce genre d’allusion. Si je ne suis pas attentive, le voilà qui me demande si je suis dans la lune, si je ne suis pas forcément de bonne humeur, c’est que je suis mal lunée et j’en passe je pense que vous avez saisit le concept.

Nul besoin d’épiloguer, j’en avais suffisamment dit et je pense que ma tête devait à elle seule parler. Concernant l’allusion a mon nom je m’étais contenté d’un léger sourire espiègle. J’aurais pu dire que si j’avais choisi cette composition pour mon identité, c’était parce que j’étais littéralement la déesse que les romains avaient baptisé ainsi mais je n’en fit rien. Déjà, j’annonçais rarement qui j’étais comme cela parce que je n’aimais pas balancer ma divinité à la tête des gens. Ensuite, les réactions pouvaient être parfaitement différente d’une personne à l’autre. Certaines ne s’en souciaient pas et agissaient de la même manière, divinité ou pas, d’autres y voyaient un intérêt personnel, imaginant qu’en s’attirant les bonnes grâces d’un dieu permettrait d’assouvir leurs propres ambitions. Cela marchait peut-être avec Dolos ou Eris, mais de mon côté ce n’était même pas la peine d’y penser. Quant à la dernière catégorie, c’était celle qui prenait peur et décidait de couper toute relation, ne laissant pas le temps de tenter d’expliquer les différences entre la mythologie et la réalité, ainsi que ce que nous avions fait ici sans les exagérations. Sans parler du fait que cela faisait un long moment que la ville en elle même n’avait plus été impliqué directement dans nos affaires.

Je ne connaissais pas Honey Lemon, du moins pas suffisamment pour savoir si avec l’information en sa possession elle se rangerait plutôt dans la première ou bien la troisième catégorie car s’il y avait une chose dont j’étais certaine c’était qu’elle n’était pas le genre de personne à entrer dans la seconde. Pour l’empathe que j’étais, la jeune femme en face de moi était un livre ouvert : Elle était trop spontanée, trop franche sans parler de sa manière d’expliquer les choses avec rationalité pour pouvoir avoir des motifs cachés.

- Je suis du même avis concernant les astres, et si j’aime contempler la lune, elle n’est pas la seule que j’apprécie. J’aime également beaucoup regarder les étoiles filantes en été lorsque le ciel le permet bien sur. Je peux rester de longues heures à les regarder passer.

Et Apollon acceptait de se joindre a moi, si une conférence d’astrophysique n’était certainement pas faite pour lui, regarder les étoiles avec moi le soir lui convenait, certainement parce que cela ne l’empêchait pas de parler de ce qu’il voulait, ni d’avoir une discussion entre frère et sœur. Si passer du temps à se charrier était un peu notre passe temps favoris, nous savions également simplement profiter de la présence de l’autre et avoir des conversations plus sérieuses. Il avait été la personne la plus importante pour moi pendant des siècles, et si aujourd’hui quelqu’un d’autres partageait la place avec lui, cela ne changeait pas le fait que le lien qui nous unissait lui et moi était indéfectible.

- Je me demande d’ailleurs s’il est possible de l’observer ici, généralement je fais cela dans mon jardin ou bien ailleurs si je ne suis pas sur Storybrooke. Mais, je me dit qu’ici à l’observatoire ce serait intéressant et puis, Storybrooke a la chance de ne pas avoir une pollution lumineuse trop importante comparé à la plupart des grandes villes malheureusement. D’ailleurs, puisque l’on parle d’évènements astronomiques, je crois avoir entendue qu’il y aurait un éclipse totale dans l’Antarctique en Décembre. Apparemment, ils ont déjà prévus d’organiser des croisières pour l’occasion. J’admets que d’ordinaire ce n’est pas vraiment mon fort, mais qui sait je ferais peut-être un effort pour cette occasion, cela arrive si rarement…

En tant que déesse, je pouvais techniquement me téléporter n’importe où ce qui impliquait de pouvoir regarder autant d’éclipse solaire que je voulais, mais comme j’avais pour l’instant choisi de ne pas révéler qui j’étais, en attendant d’en savoir peut-être un peu plus sur Honey Lemon, il était normale de mentionner leur rareté, car pour un être humain c’était effectivement un phénomène rare. De même, je n’avais pas réellement l’intention de faire une croisière en Antarctique pour aller l’observer. Je me téléporterais probablement directement sur place, et si Apollon souhaitait m’accompagner il en ferait de même.

- Quoi qu’il en soit, c’est la première fois que j’échange sur le sujet avec quelqu’un. Autant au sujet des astres que des jeux de mots liés aux noms et prénoms. Je dirais que quelque part, c’est rassurant de ne pas être la seule sujette à ce genre de plaisanteries douteuses.


A mon sens, c’était la seule appellation qu’elles méritaient et ce même si Apollon se croyait toujours très drôle lorsqu’il les faisait -ce qui n’était pas le cas évidemment- mais en même temps, il aimait ce genre d’idiotie autant qu’il aimait donner des surnoms ridicules aux gens. Je n’étais pas un cas isolé, Aphrodite s’était bien faite surnommé « Phrophro » et Athéna « Nana » ce qui était au moins aussi affreux que « Artété ».
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________________________________________ 2021-09-12, 17:40 « Science is magic that works. »

Honey était bien sûr fille unique et n'avait jamais souffert de ne pas avoir de fratrie. Mais cela ne l'avait pas empêchée de lire sur le sujet et notamment sur la gémellité et le lien si particulier qui unissait généralement les jumeaux. Même si Diane Moon sous-entendait clairement qu'il n'y avait pas que des bons côtés à avoir un jumeau, elle n'aurait sans doute pas nier le lien particulier et privilégié qui le liait à ce frère et qui aurait pu donner lieu à une conversation absolument passionnante si Honey n'avait pas jugé intrusif de poser davantage de questions.
- Oui, j'ai saisi, se contenta de la répondre la jeune femme en gratifiant Diane d'une moue contrite. Ce ne sont pas des blagues très drôles, observa-t-elle, bien que ce que Honey considérait comme étant de l'humour n'en était pas pour tout le monde.
Mais, manifestement, en tout cas sur ce point précis, elle et Diane partageaient la même vision des choses. De la même façon, elles semblaient prendre le même plaisir à observer les étoiles quand les nuits estivales et dégagées le permettaient, un point commun qui étira le sourire de Honey. Elle doutait pourtant qu'elle et Diane décident un jour de passer la nuit ensemble pour regarder le ciel mais se satisfaisait toujours de rencontrer quelqu'un pour qui ses intérêts n'étaient pas totalement ennuyeux. C'était même le contraire de ce que Diane pensait puisqu'elle demandait s'il était possible de contempler les étoiles depuis l'observatoire de la ville ! Typiquement le genre de demande qui faisait extrêmement plaisir à Honey.
- Oh oui, c'est possible de venir ici pour regarder le ciel ! s'écria-t-elle. Sinon ça servirait à rien qu'on ait un observatoire ! Le truc c'est juste de prévenir la sécurité en avance qu'on veut y passer la nuit, confia-t-elle sur le ton de la confidence. Généralement ce sont les scientifiques de la ville qui font ça et je... disons que j'ai pas l'impression que vous en fassiez partie, avoua l'astrophysicienne dans une moue contrite, mais on peut s'arranger quand même ! Tenez, prenez ma carte et appelez moi ou passez au laboratoire ou à la faculté de sciences et je vous arrangerai le coup, si vous voulez, offrit spontanément Honey en fourrageant dans son sac à main avant d'en sortir une carte parsemée de corps célestes avec ses informations de contact.
Si Honey pouvait aider une passionnée, elle le ferait avec plaisir d'autant que cette même passionnée venait de lui apprendre une information intéressante. Certes, parce qu'elle se tenait au courant des événements célestes visibles depuis la Terre, Honey avait entendu parler de l'éclipse prévue en décembre en Antarctique. Mais elle n'avait pas eu vent de la croisière prévue et devait admettre qu'elle trouvait l'idée séduisante.
- Oh c'est chouette, ça ! s'écria-t-elle. Vous devriez y aller, j'suis sûre que ça va être SENSATIONNEL ! Je savais pas du tout qu'ils faisaient des croisières, mais je vais me renseigner, assura la jeune femme en opinant vivement. On sait pas, peut-être que ça rentrera dans mon emploi du temps !
Et si ça n'était pas le cas, tant pis, Honey était trop optimiste pour ne pas survivre à cette possible déconvenue. Ca ne serait d'ailleurs pas étonnant qu'elle ne puisse pas tout faire, elle qui s'arrangeait tout le temps pour avoir des tonnes d'occupations en même temps. Puisqu'elle ne pouvait pas se dédoubler, elle devait faire des choix, comme tous les mortels. Choisir c'est aussi renoncé, se disait-elle parfois quand elle étudiait les différentes possibilités qui s'offraient à elle.
Tout ça, pour le moment, était encore un projet lointain, aussi l'esprit de Honey ne s'y attarda pas, revenant au moment présent et au petit plaisir de la vie qu'était leur échange sur les étoiles et les jeux de mots sur les prénoms. Une fois de plus, elle sourit à Diane.
- Pour moi aussi c'est la première fois ! Mes amis ont des surnoms amusants mais ce sont seulement des surnoms, moi, c'est écrit Honey Lemon sur ma carte d'identité, commenta-t-elle sans (heureusement) décider de le prouver en sortant ledit papier. On peut se serrer les coudes, si vous voulez ! Vous avez penser à lui rendre la monnaie de sa pièce, comme on dit, à votre frère ? demanda soudain Honey. Je veux dire, gentiment, je ne parle pas de vraie vengeance, je suis assez contre ça, mais il y a peut-être quelque chose du même acabit à faire, non ? Il s'appelle comment, d'ailleurs ?
C'était sans doute par cette question qu'elle aurait dû commencer, par le commencement et les questions de politesse, mais, comme souvent, Honey prenait les choses depuis un angle bien à elle, ce qui lui valait la réputation d'être un peu farfelue ou bizarre. Mais à ça aussi, elle s'y était faite.
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________________________________________ 2021-10-05, 20:10


La métaphysique des astres
Si les astres étaient immobiles, le temps et l'espace n'existeraient plus.

J’avais accepté la carte qui m’était tendue avec un sourire reconnaissant avant que la conversation ne s’oriente a nouveau sur mon frère, me faisant hésiter quant à la réponse que je devais donner concernant son nom. Nous avions tous un nom que nous utilisions afin de nous fondre dans la masse, et si certains comme Aphrodite ou bien Apollon puisque il était directement concerné pouvaient en changer, généralement c’était toujours un peu le même qui revenait. Nous étions Phoebus et Diane lorsque nous étions ensemble c’est a dire quasiment tout le temps, mais le fait est que je ne l’appelais que rarement par son nom d’emprunt et d’ailleurs aucune des personnes de notre famille ne l’utilisait. En fait, on les utilisait très rarement entre nous personne n’appelait Athéna « Eloise » par exemple ou Hera « Victoire », dans mon cas ou celui de Dionysos c’était différent, « Diane » et « François » avaient presque remplacés nos vrais noms. Quant a mon frère, je l’appelais toujours par son nom ou son diminutif mais jamais Phoebus -sauf si j’étais en colère- d’où mon hésitation.

- Apollon.
Dis-je finalement, c’est son nom et vous pouvez me croire cela m’arrive assez régulièrement de lui rendre la monnaie de sa pièce comme vous le dites. Je vais vous montrer.

Sortant mon téléphone de mon sac, je l’allumais et appuyait sur l’icône d’instagram sur l’écran tactile, laissant le fil d’actualité défiler, je trouvais finalement le post que je voulais montrer et qui laissait entrevoir mon frère pour ce qu’il était vraiment a savoir un boulet technophobe. Puis tendis le téléphone à Honey qu’elle puisse le voir.

- Voilà. C’est lui dans toute sa splendeur. Alors vous voyez je le lui rend bien.

C’était de bonne guerre, je pouvais l’adorer comme le trouver tout bonnement insupportable et dans ces cas là j’étais celle qui le lui rappelait. Après tout, il n’y avait pas de raison pour qu’il soit le seul à taquiner l’autre je pouvais aussi être très douée à ce jeu là et particulièrement avec lui. L’avantage d’être jumeau, c’était qu’il y avait comme un accord commun que quoi que l’un fasse, l’autre pourrait le lui rendre avec les intérêts et bien souvent ce rôle m’incombait. Je devais pourtant bien admettre, que ces 8 dernières années de vies communes avec Apollon, m’avaient rappelés pourquoi je détestais être seule et que même s’il avait de nombreux défauts, mon frère avait également un tas de qualités. Il nous restait encore 13 ans a rattraper pour que cela fasse le nombre d’années exacte pendant lesquelles nous avions été séparés après la guerre et j’espérais plus que tout pouvoir réussir à remplir ce quota.

- Il est doué dans beaucoup de domaine : déjà c’est un artiste, la peinture est son domaine de prédilection mais il est également un excellent musicien. Malheureusement, la technologie n’en fait pas partie, pour vous donner une idée il est comme qui dirait resté bloqué au début des années 90. Si vous lui donnez du matériel datant de cette époque il saura parfaitement s’en servir mais si c’est plus récent ce n’est même pas la peine d’y penser. J’ai dût lui faire un mode d’emploi pour qu’il arrive à faire marcher la télé correctement sans mon aide.

Les débuts d’Apollon dans le 21ème siècle furent laborieux, je pense que c’était le meilleur mot. J’avais pensé qu’il s’adapterait rapidement mais a la place il s’était avéré que j’avais eu de trop grands espoirs étant donné que mon frère avait développé une technophobie quasiment incurable. Il y avait quand même des choses qu’il avait intégré, par exemple il savait se servir de la télé sans mode d’emploi à présent. Mais si je la changeais, nul doute qu’il faudrait tout recommencer à zéro. Et je ne parlais même pas du nombre d’appareil que j’avais dût remplacer, des choses toute bête comme ne pas mettre de fourchette dans le grille pain semblaient lui passer au dessus de la tête. Je me souviens m’être énervée en lui disant que c’était dangereux et qu’il pourrait finir électrocuté que oui il se régénérerait mais qu’il n’était pas question qu’il use de cela à l’infini au lieu d’être prudent. Je venais tout juste de le retrouver après autant d’années de séparation, il n’était pas question que sa négligence me l’arrache encore une fois.

Mais j’avais rapidement compris qu’a moins d’un miracle, Apollon allait devoir apprendre à me laisser faire certaines choses : cela impliquait toucher au grille pain ou bien aux machines à laver le linge et la vaisselle. Il pouvait s’occuper du rangement s’il le souhaitait mais tout ce qui touchait à l’électronique ou la technologie c’était soit moi, soit Athéna qui s’en chargeait.

- Après il a aussi des talents culinaires plus que médiocre admis-je

Et c’était un euphémisme, le simple fait de faire des sandwich correctement était une épreuve pour lui. J’avais bien demandé de l’aide à Amelia pour disons diminuer ses lacunes dans ce domaine mais au final, cela n’avait pas servie a grand-chose même s’il avait une fois réussi a faire des pancakes comestible et pas complètement brûlé comme c’était le cas d’habitude. Cet exploit ne s’était néanmoins plus jamais reproduit, a croire qu’il avait eu un coup de chance ou je ne sais quoi ce jour là. C’était dommage j’aurais bien aimé qu’il arrive a faire au moins une chose mais manifestement la chance ne semblait pas être de mon côté lorsque cela concernait mon jumeau.

- Je l’aime beaucoup, précisais-je tout de même. C’est un peu comme si il était l’autre partie de mon âme mais je n’hésite pas non plus à le remettre a sa place quand il en a besoin. Généralement il boude comme un enfant de 4 ans et en dix minutes c’est oublié.

Après ce n’était pas exactement « comme si » il était l’autre partie de mon âme puisque c’était littéralement le cas, c’était l’une des nombreuses choses que nous partagions mais je ne me voyais pas me lancer dans des explications sur la complexité du lien que nous avions, et ce que cela donnait d’être des jumeaux quand nous étions des dieux -puisque je devrais obligatoirement parler de cela- tout comme ce qui était de l’ordre du mythe et de l’ordre de la réalité. Il fallait dire que les « légendes » sur les jumeaux étaient particulièrement prolifiques.
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La métaphysique des astres ➹ HONEY T45i

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La métaphysique des astres ➹ HONEY _



________________________________________ 2021-10-05, 23:46 « Science is magic that works. »

Diane avait semblé (mais Honey pouvait mal interpréter ses signaux non verbaux, elle qui était si mauvaise à ce jeu) hésiter avant de donner le prénom de son propre frère, ce qui était quand même assez curieux mais qui le parut beaucoup moins quand elle le donna. Apollon. La scientifique opina, sentant presque ses méninges se mettre en action. Apollon comme dans Diane et Apollon, les dieux jumeaux de la mythologie grecque. Dans une autre ville, la jeune femme se serait dit que leurs parents étaient férus d'Antiquité et qu'ils avaient utilisé les noms de jumeaux célèbres pour donner vie, littéralement, à leur intérêt, mais à Storybrooke, après avoir rencontré le dieu Hermès, qui ne cachait pas spécialement son identité, et en sachant que Hadès était l'actuel maire de la ville, qu'il s'agisse simplement d'une coïncidence ou d'un hommage paraissait presque improbable.
Seulement, Honey trouvait impoli, si ce n'est indiscret, de demander tout de go à Diane de confirmer ce qu'elle commençait à soupçonner, surtout maintenant qu'elle avait commencé à lui montrer de quelle façon elle rendait la monnaie de sa pièce à son jumeau. Pour autant, l'hypothèse ne disparut pas de son esprit, s'y trouvant seulement un coin dans lequel attendre son tour.
Et pendant ce temps, l'attention de Honey se focalisa sur le téléphone de Diane et plus particulièrement sur son compte Instagram. Les yeux verts de la jeune femme prirent soin, pendant que Diane recherchait ce qu'elle souhaitait lui montrer, de prendre note du nom de son compte avec dans l'idée de la suivre, elle qui était une très grande fan de selfies et donc de partage de selfies sur Instagram. Accessoirement, déesse ou mortelle, jusqu'à présent elle appréciait plutôt bien Diane dont elle trouvait la compagnie stimulante intellectuelle. Son Instagram ne pouvait qu'être à cette image, non ?
Impatiente de découvrir ce que Diane tenait à lui montrer, Honey ne se fit pas prier pour attraper le téléphone portable qu'elle lui tendait et observer la splendeur - relative - de son frère Apollon, souriant immédiatement devant le post. C'était le genre d'humour qu'elle comprenait rapidement, ce qui aidait à la célérité de sa réaction, une fois n'est pas coutume.
- C'est vrai, c'est bien rendu, commenta la jeune femme en rendait son smartphone à Diane. Très amusant, même. Je vous mettrai un like plus tard. Ca doit être fun, poursuivit-elle, cette fois plus songeuse, d'avoir un jumeau, une jumelle, ou simplement une fratrie. Pas toujours fun, mais souvent, j'imagine. Moi je suis fille unique, précisa l'astrophysicienne, sans doute inutilement, son commentaire révélant déjà, en sous-entendu, cet état de fait. J'me plains pas, reprit-elle presque immédiatement, ne pouvant décidément pas se plaindre de l'amour et la manière avec lesquels ses parents l'avaient élevée, j'ai de très bons amis, certains que je considère comme une fratrie mais... C'est différent et j'en ai seulement conscience.
Honey haussa les épaules en guise de conclusion et sourit à Diane. Elle n'était pas du genre à envier les gens - ou alors très rarement car la jeune femme n'était pas non plus une sainte - mais, quand elle rencontrait des jumeaux (ou seulement l'un des éléments de la paire, en l'occurrence) la scientifique ne pouvait s'empêcher d'éprouver une sorte de fascination. On disait tellement de choses au sujet des jumeaux ! Certaines étaient vérifiées, d'autres n'étaient que des suppositions voire des croyances mais une chose était certaine : la gémellité fascinait bien d'autres personnes que Honey qui commençait presque à s'étonner qu'alors qu'elle partageait le même patrimoine génétique avec Apollon sa sœur soit apparemment si différente de lui. Pourtant, ce qui était certain c'est que leur lien si particulier se ressentait jusqu'à dans la façon dont elle parlait de lui. Même s'ils se charriaient, il était clair qu'ils s'aimaient profondément et qu'ils s'aimeraient toujours.
Attentive, Honey écoutait Diane parlait des talents artistiques de son frère et la petite hypothèse qu'elle avait plutôt mis de côté dans sa tête lui revenait plus vivement à l'esprit. C'était comme si Diane la confirmait à chaque phrase car, bien souvent, les coïncidences n'en étaient pas réellement. Mais puisque le progrès technologique n'était pas le même à l'époque de la Grèce antique (ce qui était tout à fait normal), Honey ne déduisit rien de la technophobie manifeste d'Apollon, se contentant de glousser, amusée mais pas moqueuse.
- Je crois malheureusement qu'il y a ENORMEMENT de personnes sans son cas, ici, à Storybrooke, commenta-t-elle. C'est d'ailleurs étonnant quand on sait que la plupart se sont quand même implantés des faux souvenirs particulièrement convaincants dans la tête, à ce qu'on dit, poursuivit la scientifique. Et pourtant, je connais au moins une autre personne dans le même cas que votre Apollon. Cela dit, on ne peut pas être doué en tout et il a l'air d'avoir de sacrés capacités, affirma la jeune femme en opinant vigoureusement de la tête.
Une fois encore, c'était comme si le discours de Diane ne servait qu'à confirmer ce que Honey disait ou pensait car outre les limites d'Apollon dans sa compréhension de la technologie, sa sœur ne cacha pas, presque blasée, son absence de talent en cuisine. Le commentaire fit à nouveau sourire la scientifique qui poursuivit son raisonnement :
- C'est marrant parce que votre frère est pas très bon en cuisine et en technologie alors que moi si - parce que je suis aussi docteure en chimie et la chimie et la cuisine, sans être la même chose, se basent quand même sur des principes et des compétences similaires, précisa Honey. Je ne suis spécialement mauvaise en art, j'ai fait beaucoup de choses à l'école parce que j'étais précoce. Mais je dirais que ma plus grande faiblesse ce sont les interactions sociales. Je... Disons que je ne les comprends pas toujours, vous voyez ? J'essaye de m'améliorer, d'être moins terre à terre mais c'est pas toujours évident, surtout dans cette ville si... particulière, disons.
Insensée aurait peut-être été un adjectif plus en accord avec le ressenti de Honey même si, après trois ans à Storybrooke, elle avait appris, un peu malgré au départ, à élargir ses horizons et acceptait mieux certaines choses.
- Il a quand même l'air touchant, votre frère, reprit Honey en essayant d'imaginer les interactions entre Diane et Apollon. Moins... mature, peut-être, mais sans doute très gentil quand il est loin des appareils électroménagers, je suppose. Ca se voit que vous tenez à lui, rassurez-vous.
Une nouvelle fois, Honey la gratifia d'un sourire. Elle avait l'impression que les deux femmes - ou la mortelle et la déesse - étaient en train de lier quelque chose même si manifestement elles étaient très différentes. C'était peut-être un signe suffisant pour qu'elle essaye de valider sa théorie sans paraitre indiscrète ou impertinente, ce qui revenait presque au même.
- Euh... A ce propos, commença-t-elle en pesant le moindre de ses mots, c'est pas tout à fait lié mais quand même un peu... J'ai pas pu m'empêcher de remarquer que vous étiez Diane et lui Apollon. C'est très joli, j'adore, hein, mais ça... disons que dans cette ville où Hadès est le maire de la ville... Forcément je suis tentée de déduire que vous êtes comme lui, non ? Une déesse, explicita la jeune femme. Et lui un dieu. C'est... ça ? J'ai raison ? Parce que... je voudrais pas être vexante ou quoi que ce soit mais... disons que par rapport à ceux que j'ai pu voir vous êtes différente. Vous faites plus... ordinaire, je dirais, se décida la scientifique après un court moment de réflexion. Ca aussi c'est bien ! affirma-t-elle vivement en opinant une nouvelle fois avec vigueur. J'aime pas trop les dieux qui se téléportent juste sous votre nez, téléportent des tas de choses à tour de bras ou suggèrent de les prier pour qu'ils viennent à nous parce que je suis athée, en fait. Je vous bien que vous existez mais je ne compte pas croire en vous. Pas au sens religion, du moins.
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