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 Bad Guy [Fe]

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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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________________________________________ 2021-03-06, 14:29 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Après avoir appuyé sur le bouton du lecteur mp3, j'entendis raisonner dans toute la pièce, la chanson de Billie Eilish, "Bad Guy". Une chanteuse que j'avais découvert récemment et dont je commençais à devenir grave fan. Il y avait quelque chose dans son son. Quelque chose dans ses paroles. Elle me faisait vibrait de la tête au bout des orteils. Bad Guy est ma préférée. Elle me donne envie d'enlacer ma Rebelle et de me nicher dans ses bras. Je chavire totalement à chaque fois que je l'entends.

D'ailleurs, à peine les paroles débutent que tous mes sens s'éveillent.

Chemise blanche, maintenant rouge, mon nez qui saigne
Je dors, tu marches sur la pointes des pieds
Sans bruit, tu te faufiles, comme si personne ne savait

Une petite tape sur le coeur. Deux tapes sur les épaules. Un bras qui se lève. Un bras qui se rabaisse. Une jambe qui se dandine sur le côté gauche. Une jambe qui se dandine sur le côté droit. Une nouvelle tape sur le coeur. Un tour sur sois même. Deux vagues. Deux faux coup de poings. Un petit retourné sur un pied. Deux pas en crabe. Et...

« Ahhh Norbert ! Comment ça va ? » lui demandais-je en me stoppant d'un coup et en lui adressant un grand sourire comme si de rien était, tandis que la musique continue de passer.

Comme ça, t'es un dur
J'aime ça, les mecs vraiment rudes
Je ne m'en lasse pas, ton genre un peu brute
Le torse toujours bombé, mec

Je m'étais avancé vers le lecteur pour le couper. Il était inutile d'en entendre d'avantage. Me remettant à mon bureau, j'attendis que Norbert m'annonce les points du jour. Mais il ne bougea pas. Sans doute parce qu'il n'y avait pas de bureau, simplement un lit et quelques affaires, vue qu'on se trouvait dans la chambre d'Autumn et qu'elle n'y était pas. Je pensais être à la Mairie. C'est fou comme je me sentais chez moi où que j'étais.

« Bien, bien. Hum... tu as amené ce que je t'ai demandé ? » lui dis-je, me rappelant soudainement où était partit Norbert quelque minutes auparavant.

Il s’avança en me tendant la boite que je pris soin d'ouvrir. Dedans se trouvait une belle et magnifique paire de jumelles.

« Selon le vendeur ces jumelles, c'est la meilleure paire qui soit. » débuta t'il, tandis que je hochais la tête tout en observant l'engin. « Elle bénéficie d'une révolution en termes de qualité, du fait de la baisse des coûts de l'assemblage de précision et des traitements optiques. Pour moins de 500 dollars c'est une paire de jumelle qui vaut des produits coûtants des centaines, voir des milliers de dollars de plus. »

Quand il se stoppa, je l'observais droit dans les yeux.

« Faut que tu arrêtes de regarder la chaîne du téléachat. » lui précisais-je.

C'était pour son bien.

« Viens avec moi, on va pouvoir espionner nos voisins comme il se doit et mener notre petite enquête ! »

On s'était très rapidement retrouvé sur le paillasson, devant la rambarde. Là se tenait une petite table ronde, deux chaises de jardin et une glacière. Norbert avait déjà installé tout le nécessaire, tandis que je tenais dans mes mains les jumelles. Après m'être assis, j'observais au loin la maison de nos nouveaux voisins. Quand à Norbert, il prit son calepin et un crayon de papier avant de commencer à lire les faits.

« Mardi 1h30 du matin. La voiture s'est reculée dans l'allée jusqu'à la poubelle. Là, le jeune en est sortit, a vidé le sac poubelle, puis a poussé sa voiture jusque dans le garage qu'il a refermé. Le tout sans allumer une seule fois ni sa voiture, ni ses phares. »

Je hochais la tête pour approuver qu'on avait vue la même chose. Le service des poubelles de la ville passait chaque mardi matin. On avait observé cela il y avait trois semaines de cela suite à une envie pressante en pleine nuit.

« Mardi suivant à 1h30 du matin. La voiture s'est une nouvelle fois reculée dans l'allée sans bruit. Et encore une fois, le jeune homme a sortit ses poubelles avant de pousser sa voiture jusque dans le garage et le refermer. »

Je hochais une nouvelle fois la tête. J'approuvais tout. Mais une question me vint à l'esprit.

« Ca veut dire quoi "je serai ton animal" ? » lui demandais-je.

Norbert regarda ses notes. La réponse ne s'y trouvait pas. Il semblait confus. Je posais mes jumelles sur la table tout en réfléchissant à la question que je venais de lui poer.

« Dans la chanson, elle dit "possède-moi, je te laisserai jouer le rôle. Je serai ton animal". C'est dans le sens où ça sera bestial ? »

Norbert semblait ne pas connaître la réponse. Faudrait un jour que je rencontre Billie afin de lui poser la question. On pourrait organiser ça.

« La suite c'est "Ma maman aime chanter en choeur avec moi. Mais cette chanson, elle ne la chantera pas." Tu vois, je pensais à une berceuse au début. Mais ça ne colle pas avec le côté bestial. »

Tournant la tête, je vis Cerbère débarquer. Ah ben tiens ! Le côté animal, il devait connaître.

« Cerbère, approche. J'ai une question à te poser sur les animaux. Quand on dit "Je serai ta maman animal", ça veut dire quoi ? »

« Je continue la lecture en attendant ? » demanda Norbert.

Bien entendu, je hochais la tête. Ca permettrait à Cerbère de prendre le fil de la discussion en route.

« Hier, 1h30. A nouveau la même chose. »

De quoi facilement comprendre que chaque mardi, à la même heure, il se passait la même chose dans notre quartier et juste ici, en face de notre maison. La question était : qu'est ce qu'il y avait dans ces poubelles ? Et surtout : pourquoi ces voisins étaient si bizarres ?

« Il faut qu'on arrive à entrer chez eux discrètement pour voir ce qui s'y trame. Je suis sûr que c'est une secte ou quelque chose comme ça. Entre les poubelles et la voiture, mais aussi le look bizarre des trois habitants, je suis sûr qu'on a à faire à de serial killer ! »

« Des quoi ? » me demanda Norbert.

« Des serial killer. Ce sont des gens qui tuent des gens. Et dans mon entourage, il n'y a aucun assassin. C'est pas prêt de commencer. Surtout pas avec des voisins. Le quartier est censé être tranquille. Il y a un enfant en bas âge ici ! »

On allait régler cela, tous les trois et rapidement.



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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
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“Because I'm evil, my middle name is misery.
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________________________________________ 2021-03-06, 19:26 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

If there's somethin' strange in your neighborhood
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Deux chaises de jardin, une table, une glacière.

A chaque fois que Desmond se rendait au domicile d’Hadès, il s’attendait à quelque chose de farfelu. Aussi, il ne se sentit pas étonné outre mesure de voir son Maître épier la maison d’en face avec des jumelles. Assis à côté de lui, Norbert récitait ce qui était écrit sur son carnet. Puis, Hadès commença à poser des questions au minotaure sur une chanson obscure.

Le chien des Enfers tiqua. Il les observait depuis la fenêtre de la chambre d’Autumn. Pourquoi son Maître perdait-il son temps à établir une conversation avec cette créature incapable de raisonner par elle-même ? Il aurait été tellement plus avisé de discuter avec Cerbère, qui débordait d’éloquence et de conseils avisés. Pendant l’espace d’un instant, Desmond devint minéral, fixant les deux personnes en contrebas, la main figée sur le rideau qu’il retenait. De là où il se trouvait, nul ne pouvait le remarquer.

— Toutou !

Sa mâchoire se crispa. Personne ne pouvait le remarquer, hormis une mioche de quatre ans. Avec réticence, il baissa les yeux vers la gamine qui avait la tête renversée vers lui et lui offrait son plus grand sourire. Sans prévenir, elle se jeta contre ses jambes et les entoura de ses bras minuscules.

— Autumn, articula-t-il d’un ton mécanique, sans bouger d’un millimètre.

Elle émit un petit rire mélodieux, très désagréable à ses oreilles, puis s’écarta pour l’observer à nouveau. Plus les jours passaient et plus elle ressemblait à Hadès. Cerbère ouvrit grand les narines afin de humer son odeur. A son aura se mêlaient celle de son Maître et de Hope. C’était la seule chose qu’il appréciait un tant soit peu chez cette gamine : son odeur...

— Aujourd’hui je vais avec Maman ! Annonça-t-elle d’un ton important.

Cette nouvelle emplit Desmond de soulagement. D’habitude, il était contraint de garder la mioche tous les mardis. Hadès l’y avait forcé, croyant lui faire plaisir. Ce revirement était si inespéré qu’il laissa échapper un petit jappement dont il eut très honte. Fort heureusement, seule la mioche l’entendit. Elle s’esclaffa de plus belle tout en le regardant avec émerveillement et se dandinant d’un pied sur l’autre.

— Dans ce cas, hors de ma vue, murmura-t-il en lui adressant un regard noir.

Elle eut un sourire polisson qu’elle cacha derrière sa petite main. Desmond sentit la lassitude s’emparer de lui. Pourquoi cette enfant ne le prenait-elle pas au sérieux ? Pourtant, il avait cherché à l'effrayer à plusieurs reprises (à l’insu d’Hadès et Hope) afin qu’elle le laisse en paix, mais il avait la nette impression que la mioche n’avait peur de rien. Ou alors, elle était inconsciente du danger. C’était deux qualités dignes du dieu des Enfers. Elle était bien la fille de son père.

— J’ai fait un dessin !
Dit-elle comme si c’était d’une importance extrême.

Desmond roula des yeux. Pourquoi devait-il subir ce lent et pénible supplice ? La petite fille se précipita vers une caisse en plastique emplie de jouets et de crayons de couleur. Elle en sortit une feuille qu’elle brandit fièrement au chien des Enfers. Il s’en saisit si brutalement qu’il manqua de l’arracher. Puis, il baissa les yeux dessus. Le gribouillis représentait une toute petite fille brune tenant la main d’un très grand monsieur possédant trois têtes. C’était mal, très mal dessiné, pourtant Desmond sentit un picotement désagréable au niveau de sa cage thoracique. Il déglutit et chassa ce début d’émotion.

— Un jour, tu me montres tes autres têtes ? Demanda Autumn, très sérieuse.

— Disparais, répondit-il froidement.

L’enfant obéit en sautillant et dévala l’escalier en criant “Mamaaaan !”. Si ça se trouvait, Hope avait oublié sa fille avant de partir. Desmond estima que ce n’était pas son problème. On l’avait déchargé de ses obligations. Posément, il plia le dessin en quatre et le rangea dans la poche intérieure de sa veste de costume. Il ne s’expliqua pas ce geste et ne s’attarda pas sur la signification.

Il décida de se téléporter dehors, près d’Hadès. Puisqu’il était ici, autant rappeler à son Maître qu’il lui était dévoué. Il fit apparaître une boîte de gâteaux venant d’une excellente pâtisserie dans ses mains et afficha une expression affable.

— Cerbère, approche. J'ai une question à te poser sur les animaux. Quand on dit "Je serai ta maman animal", ça veut dire quoi ?

Desmond resta stoïque. En cinq mille ans, il avait déjà entendu pire de la part de son Maître.

— Je suppose qu’il s’agit d’une métaphore pour dire que la personne vous prend sous son aile. Les femelles ayant eu des petits sont souvent féroces ou douces selon la situation. Vous devez vous en rendre compte avec Hope.

Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire grinçant. Peu de gens appréciait son humour sinistre mais il savourait chacune de ses piques.

Puis, Hadès enchaîna sur les mystérieux voisins qui d’après lui, avaient un comportement inhabituel. Cerbère sourit de plus belle –mais intérieurement, cette fois- quand il entendit son Maître déclarer qu’il n’y avait aucun assassin dans son entourage. Aux dernières nouvelles, nul n’avait rogné les griffes du chien des Enfers et l’avait encore moins muselé. Il tuait fréquemment par pur plaisir, en usant de discrétion afin que personne ne puisse remonter sa piste. Rien ne valait le goût de la chair humaine. Elle était tantôt délicate, tantôt parfumée. Tendre ou ferme sous la dent. Aussi différente que chaque individu. A croire que la personnalité de chacun rendait la viande unique. Desmond se sentit partir dans une envolée lyrique, éloge à tous ces pitoyables humains sublimés dans leur dernier instant par son palais des délices, mais il redescendit brusquement sur terre en entendant Norbert demander :

— C’est quoi dans la boîte ?

Desmond baissa les yeux sur la boîte qu’il avait presque oubliée.

— Des pâtisseries pour vous, mon bon Maître, déclara-t-il à Hadès tout en la lui tendant.

— Est-ce qu’elles sont vegan ?

La grosse voix du minotaure irrita profondément le chien des Enfers.

— Parce que si elles sont pas vegan, je peux pas en manger, expliqua-t-il d’un ton désolé. Astrid dit qu’il faut pas manger les œufs, le lait et tout ça. C’est pas bon pour la santé.

Desmond se fit violence pour ne pas lui arracher la gorge à coup de dents. Pourquoi Hadès s’entourait-il toujours des plus incapables et des plus idiots ?

— Tu n’as pas l’autorisation d’y toucher
, précisa-t-il d’un ton plein de fiel. Les gâteaux sont pour mon Maître.

Il posa la boîte sur les genoux de Hadès avec un geste empreint de respect. Cela n’empêcha pas Norbert de loucher dessus avec envie. Quel lourdaud...

Se redressant, Desmond proposa d’une voix doucereuse :

— Si vous souhaitez savoir ce qu’il en est de vos voisins, je peux me téléporter chez eux et mener ma propre enquête.

Il s’imaginait déjà un plan parfait : la découverte du secret –sans doute puéril- des voisins, leur mise à mort orchestrée de manière grandiose par lui-même et pour finir, Hadès qui le remerciait d’être aussi parfait en tous points. Avec ceci, Sasha allait être très vite reléguée au rang de simple créature, peut-être même de larve. Desmond jubilait presque. Tout compte fait, c’était très facile de retrouver l’affection de son Maître.
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Hadès Bowman
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________________________________________ 2021-03-06, 21:07 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Je fixais mon chien droit dans les yeux. Son museau se trouvait un peu plus bas et sous cette apparence, il s'agissait plutôt d'une bouche. Ce qui m'importait sur l'heure, ce n'était pas son physique, mais son esprit. Il avait une capacité à réfléchir qui était rare. Celle qui lui permettait de trouver une solution rapide et efficace à tous les soucis. Et plus particulièrement : à tous mes soucis. Je l'aimais bien. Il était adorable quand il agissait de la sorte. Mais, il y avait deux hic !

Je penchais la tête vers la boite à gâteaux qui se trouvait sur mes genoux. Puis, je la saisis et la rendais à Cerbère.

« Non. On ne doit pas manger quoi que ce soit qui n'est pas vegan ou qui est à base de graisses. C'est la règle et tu le sais. Ou alors tu l'apprends, mais dans tous les cas, désormais, tu le sais. Et je compte sur toi pour mettre en pratique cette règle dès à présent. C'est pour Fergus, c'est important. Il faut qu'on le soutienne ! »

Une fois la boite rendue, je m'étais levé. Norbert secouait la tête de gauche à droite. Je sentais qu'il luttait avec lui même pour ne pas se saisir de la boite et tout manger. Du coup, je m'approchais de lui, afin de prendre ses deux grosses mains dans les miennes.

« Norbert ? Ca va aller. » lui dis-je, tout en le serrant délicatement. « Solidaire, pas solitaire. » répétais-je à deux reprises.

C'était notre adage. Quelque chose qu'on se disait pour se donner du courage. Car on était tous solidaires. A bas les graisses ! Vive la bonne santé ! Une fois les mains de Norbert lâchées, j'adressais un regard à Cerbère.

« Je suis sceptique. Si on entre comme ça, c'est comme si on était des voleurs et qu'on avait quelque chose à reprocher à nos voisins. Ils pourraient se méprendre et ça pourrait nous retomber dessus. Comme la fois où Galatée a fait une piscine dans le jardin dans la voisine, mais avec son poing et sans y mettre de l'eau. »

Je me rappelais encore cette journée. Trépidante et surtout... dangereuse !

« Ce qu'il faut qu'on fasse... » débutais-je en baissant d'un ton et en m'approchant de la rambarde, tandis que je me doutais que Cerbère et Norbert tendaient l'oreille. « ...c'est s'introduire ni vue ni connu, et tout voir. Mais surtout : détourner leur attention. Il faut les pousser à quitter leur demeure et ce, sans qu'ils se doutent de quoi que ce soit. Le tout, dans la discrétion la plus totale pour qu'ils ne nous entendent pas. Alors chut... on baisse d'un ton... on murmure... on passe inaperçu... on se rend invisible... »

Tout en parlant, je me penchais, comme si d'être plus bas, ça les empêchait de nous voir. Je voyais Norbert faire de même. N'ayant pas la tête tournée de l'autre côté, je ne savais pas si Cerbère jouait le jeu, mais j'étais sûr que je pouvais compter sur lui.

« Voilà... comme ça... tout bas... »

Ca commençait à faire mal dans le dos de se pencher ainsi.

« Papa ! » s'exclama Autumn.

Je sursautais, poussant un petit cri qu'on entendit sans doute à l'autre bout de la rue. Norbert mis ses mains sur ses yeux afin de les cacher et de se cacher. C'était rusé, mais...

« Sois pas bête, arrête ça. Ils nous voient peut être pas quand on fait ça, mais ils viennent de nous entendre. »

Il retira immédiatement ses mains de sur ses bras, tandis que je m'approchais d'Autumn. Elle avait détruit notre couverture, mais elle était véritablement adorable dans son petit costume de cowboy.

« Maman m'a habillée pour la sortie. Je suis belle ? » demanda t'elle.

Je la détaillais de bas en haut. C'était une question difficile, et il ne fallait pas commettre d'erreur en y répondant.

« Hum... voyons voir. Le chapeau ? » demandais-je, tandis qu'elle le retira en me le presentant, tout en souriant toujours. « Ca va. Les bottes ? » ajoutais-je, la voyant remettre son chapeau et levant une jambe pour me montrer ses magnifiques bottes qui montraient bien qu'elle était la fille de sa mère. « Ca va aussi. Et les dents ? »

Elle ouvrit grand la bouche pour me faire un sourire à pleine dent. J'avais levé les bras en me tournant vers Cerbère, puis vers Norbert.

« Unanimité ! On est tous d'accord, c'est la plus belle, la plus majestueuse et la plus parfaite de toutes les Princesses de Storybrooke et du monde entier ! »

Elle arriva jusqu'à moi pour que je la prenne dans mes bras. C'est fou comme elle grandissait. Mais j'arrivais toujours à la porter, ce qui me rendait très fier.

« Ah ma belle ! Tu vois ce qui se trouve là bas ? » dis-je en la tournant avec moi vers la maison de nos voisins. « C'est une enquête de la plus haute importance ! Il se passe des choses étranges chaque soir dans cette demeure, et papa va enquêter avec le gentil Norbert et ton Cerbichou. »

« Cerbichou ! » dit-elle en tournant la tête vers Cerbère.

« Tiens, prend la deux minutes. » dis-je en la lui tendant de force. « Quand maman arrivera, on lui annoncera qu'elle n'est que la seconde plus belle de la ville. Tu t'en chargeras Cerbichou. » ajoutais-je avec un petit sourire, avant de taper dans mes mains et de me tourner vers la maison des voisins. « Il y a quelque chose là bas. Et on va trouver quoi. Et pour détourner leur attention, j'ai une idée qui a déjà fait ses preuves par le passé. » annonçais-je.

Faisant un petit pas en direction de la maison, tout en restant toujours de ce côté ci de la rambarde, je défiais la demeure du regard.

« On va aller sonner à la porte avec des gâteaux. Et une fois qu'ils auront ouvert, ils n'auront plus d'autre choix que de nous inviter à boire le thé. Et là... »

« Je peux avoir des gâteaux aussi Papa ? » demanda ma Princesse.

« Ils ne sont pas vegan. » lui indiquais avec une petite moue. « Cerbère n'a pas amené les bons gâteaux. »

C'était pas sa faute, mais c'était quand même lui qui était responsable de tout ça. Il aurait pu savoir pour Fergus... Autumn fit une moue, avant de serrer Cerbère dans ses bras.

« Je t'aime même. » lui dit-elle, tandis que je laissais échapper un petit sourire.

« Vous êtes adorables tous les deux. Je mettrais cela dans mon autobiographie au chapitre Petits Bonheurs. Ca te changera de celui des Cas Désespérés, Cerbère. » lui dis-je.

J'écrivais souvent sur lui dans ce chapitre, car c'était lui qui gérait les Enfers à l'époque. Ou tout du moins qui me donnait un coup de main là bas. Et on en avait des cas désespérés dans cet endroit là.

« Bon, on a les gâteaux. On a les invités. On a plus qu'à aller sonner. Merida ne va pas tarder, elle s'occupera bien de toi, ma Princesse. Fait un bisou à Cerbichou avant de devoir y aller. »

J'attendais que Cerbère l'embrasse sur la joue. Ils étaient véritablement adorables tous les deux.


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Desmond Blake
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________________________________________ 2021-03-09, 19:06 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

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Cas désespéré.

Desmond demeurait sourd à tout le reste. Dès l’instant où son Maître avait prononcé ces mots, il avait eu l’impression que son monde s’était écroulé. Hadès le considérait comme un cas désespéré. Y avait-il vérité plus effroyable ? Qu’avait-il fait pour le décevoir à ce point ? Desmond ne se remettait jamais en question. Il considérait que chacune de ses actions était finement orientée dans un but précis, ou alors, quand il agissait impulsivement, il s’estimait encore plus fabuleux. Cependant, toutes ses convictions s’abattaient comme un château de cartes lorsque son Maître lui disait un mot de travers. Il avait un tel pouvoir sur lui... Cet état de choses le rendait fou de rage. Une fois encore, il se raidit, encaissant cette accusation infondée sans le laisser paraître.

Cas désespéré.

Les mots tambourinaient furieusement contre ses tempes. Dans un état second, il déposa un fugace baiser sur la joue de la mioche qui poussa un piaillement ravi, avant de la lâcher. Elle tomba sur ses pieds et courut en direction de sa mère qui venait de sortir de la maison.

Un jour ou l’autre, Desmond en aurait assez d’être aussi mal considéré. Il rêvait du moment où il briserait enfin ses chaînes invisibles pour se retourner contre Hadès. Il lui devait obéissance mais il sentait que son assujettissement s’amenuisait de plus en plus. Son allégeance et sa fidélité avaient une limite qu’Hadès risquait de franchir prochainement. En attendant, Desmond courbait l’échine. Il pouvait se montrer très patient afin d’obtenir ce qu’il lui revenait de droit. Et si jamais il ne l’obtenait pas, il déverserait sa fureur sur son “Maître” ainsi que tous ses proches. L’ultime vérité était qu’il souffrait, il se sentait délaissé par celui à qui il avait été offert, près de cinq mille ans plus tôt. Cela l’agaçait encore plus et accentuait sa rage. Il ne souhaitait pas éprouver d’émotion, quelle qu’elle soit, encore moins une émotion aussi désagréable. Rien n’est pire que l’indifférence.

Hope s’avança vers eux d’une démarche tout sauf élégante. Bien qu’elle portât une tenue élégante ainsi que des bottes, elle avançait à la manière d’un ours mal léché. Cela n’empêcha pas Hadès de la dévorer des yeux.

— A quoi vous jouez ?
Demanda-t-elle.

— Mon Maître pense que les nouveaux voisins sont potentiellement dangereux. Nous sommes en train d’établir un stratagème afin de déjouer le leur.

Desmond avait parlé d’une voix morne, en dépit de tout l’enthousiasme forcé qu’il avait tenté d’inclure dans son intonation.

— Wouah, félicitations, c’est une belle perte de temps !
Répliqua Hope avec un sourire narquois.

Je ne vous le fais pas dire, songea-t-il amèrement.

Profitant que les regards soient tournés vers la maison d’en face, Norbert glissa discrètement sa grosse paluche dans la boîte à gâteaux. A l’instant où il engloutit un paris-brest en entier en un temps record, il croisa le regard perçant de Cerbère. Il déglutit d’une manière tout sauf gracieuse, tout en implorant mentalement le chien des Enfers de ne pas le dénoncer. Les narines de ce dernier palpitèrent et un sourire sournois se dessina sur ses lèvres minces.

— Mon Maître... commença-t-il.

Dans le dos d’Hadès, Norbert s’empressa d’essuyer la crème au pralin qu’il avait sur la patte sur la seconde chaise de jardin.

— Il me semble que...

Desmond prenait un plaisir malsain à augmenter le niveau de stress de Norbert. Le minotaure se mordait les ongles si fort que l’on pouvait entendre un “clac ! Clac !” régulier résonner sous le perron.

— Prendre le thé est une excellente idée.

Evidemment, il n’en croyait pas un mot, mais il ne pouvait aller que dans le sens de son Maître. Il posa les yeux sur Hadès. Norbert étouffa un soupir de soulagement.

— Je tiens à vous accompagner, au cas où les choses tourneraient mal. Je suis disposé à mourir pour vous, vous le savez.

Sa ferveur était presque palpable tandis qu’il fixait Hadès avec une adoration éperdue.

— Et tu l’as déjà fait. Enfin, c’était pour moi, mais c’était drôlement sympa, intervint Hope en lui tapotant l’épaule. Bon, je vous laisse. Jouez bien avec les voisins. Pas de bêtises, surtout !

Elle leva un index menaçant dans leur direction. Desmond se contenta de sourciller. Puis, elle se dirigea vers Hadès pour l’embrasser sans aucune douceur apparente et s’éloigna, tenant sa fille par la main.

— Apportons-leur les gâteaux, proposa ensuite Desmond.

Hadès fut le premier à s’élancer vers la mystérieuse maison, ce qui permet à Norbert de s’approcher de Cerbère et lui glisser à l’oreille :

— Merci beaucoup de n’avoir pas dit à Hadès que j’ai fauté. C’est que... c’est tellement difficile quand c’est juste à côté de moi !

Desmond l’attrapa brutalement par la gorge et, tout en les téléportant dans une autre rue, approcha son visage du sien pour susurrer, perfide :

__ Tu n’as aucune envergure. Aucune volonté.

Norbert afficha une moue affligée et navrée : il reconnaissait ses fautes.

— Tu es indigne de lui.

Desmond planta un regard acéré dans le sien.

— Si je n’ai rien dit à Hadès, ce n’est pas pour toi, c’est pour lui. S’il se rendait compte du traître que tu es, que se passerait-il à ton avis ? Il serait déçu. Il ne t’accorderait probablement plus sa confiance. Ça en serait fini de toi.

Il baissa légèrement les yeux, l’observant d’un air dégoûté.

— Ton haleine empeste.

Il le relâcha et Norbert épousseta son col de chemise d’un geste emprunté.

— Je suis désolé. J'ai des trucs qui se coincent parfois entre mes dents et comme je casse les brosses à dent dès que je m’en sers, bah...

— La ferme, coupa sèchement Desmond. Tu souhaites ne plus jamais risquer de le décevoir, n’est-ce pas ?

— Oh oui oui oui ! Fit le minotaure, épouvanté.

— Dans ce cas, c’est très simple : disparais. Disparais et ne reviens jamais.

Norbert cligna stupidement des yeux. Desmond inspira profondément.

— Si tu veux le bonheur de mon Maître, tu dois disparaître de sa vie. Tu as brisé votre pacte. Tu lui mens à chaque minute depuis que tu as mangé ce gâteau. C’est ignoble. Honnêtement, je me demande comment tu fais pour te supporter...

Sans doute en faisait-il un peu trop, mais rien n’était suffisant pour éloigner tous les imbéciles dont Hadès s’entourait. Desmond se sentait envahi par un sentiment de plénitude en voyant les yeux de Norbert s’agrandir de chagrin. Il se délecta de sa peine aussi bien qu’il l’aurait fait avec une viande fraîchement saignée.

— C’est vrai. Je ne le mérite pas, admit-il d’un ton larmoyant. Merci Cerbère de me faire prendre conscience de tout ça.

— Mais je t’en prie, c’est naturel.

Il esquissa un sourire sirupeux tout en les ramenant devant le domicile d’Hadès. Contre toute attente, Norbert se précipita sur ce dernier et le souleva de terre pour l’étreindre au point de presque le broyer, tandis qu’il fondait en larmes.

— Ces minotaures, ils sont tellement sensibles, déclara Desmond d’un ton faussement compatissant.

— Bouhouhouh...

Norbert sanglotait si fort qu'il faisait trembler Hadès dans ses bras. Cerbère afficha une moue sceptique.

— Lâche-le. Lâche
, ordonna-t-il, réalisant que le visage de son Maître devenait bleu.
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________________________________________ 2021-03-19, 12:25 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Je... n'arrivais... plus... à... respirer...

Parfois ça lui prenait à Norbert. Il était quelqu'un de véritablement très émotif et il se laissait souvent très vite submerger par ses sentiments. La dernière fois où il avait fini un morceau de tarte aux fruits qui m'était destiné, il avait fondu en larme. Elinor lui avait rouspété dessus, parce qu'il avait mis de l'eau de partout dans la cuisine, vue que ses pleurs n'avaient cessés qu'au bout de deux heures, quand j'étais rentré du travail. C'était là qu'il avait appris que je n'aimais pas ces fruits là. A dire vrai, je ne me souvenais même plus d'être rentré une fois avec cette pâtisserie de la boulangerie d'à côté. Ca remontait à quand ? Trois ? Quatre jours ? En tout cas, il était émotif !

« La... la... la... » tentais-je de laisser échapper de ma bouche, tout en tapotant sur le dos du minotaure.

A la demande, répétée de Cerbère, il fini par me lâcher. Mais qu'est ce qui lui était arrivé ? J'avais tenté de reprendre mon souffle et mes émotions, tout en remettant correctement mes habits.

« Faut que je t'inscrives à des cours de self contrôle. Comme ça tu arriveras à contenir toute cette passion qui est en toi... en toi. » dis-je en mimant quelque chose en nous... en nous. « Bon, ne nous laissons pas détourner de notre tâche, et sonnons à la porte ! »

Je regardais autour de moi, sur le perron de la maison de mes voisins. Où était donc la sonnette ? Il ne semblait y avoir qu'un truc accroché à la porte pour taper dessus.

« Je peux faire apparaître une cornemuse pour annoncer notre arrivée. » proposa Norbert tout en passant une main sur ses yeux pour y sécher les larmes qu'il avait eu juste avant.

« Hum... je ne sais pas. J'ai eu une injonction d’rapprochement de ma cornemuse. A moins que tu en fasses apparaître une autre. Mais Merida n'est peut être pas encore très loin. Elle pourrait l'entendre. Je ne préfère pas prendre de risques. Frappons plutôt. »

Norbert leva le poing et je l'entourais de mes deux mains pour le retenir.

« Noooon ! Attends ! Je m'en charge. » lui dis-je.

Ca lui arrivait parfois de ne pas contrôler sa force. Je pensais que Cerbère l'aurait stoppé avant moi, mais il ne devait pas le connaître aussi bien que moi. Norbert et moi, ça remontait à loin. Notamment quand Cerbère n'était pas là. Il avait pas mal voyagé, fait beaucoup de choses sans moi. C'était sans doute pour cela que notre lien était moins fort. Je regardais Cerbère en songeant à toutes ces années gâchées, avant de me détourner totalement de lui pour frapper deux coups contre la porte et entendre un hurlement à l'intérieur.

Norbert recula d'un pas. Je fixais l’embrasure de la porte tout en lâchant la main du minotaure, que j'avais pris sans même m'en rendre compte, et qu'il serrait un peu trop fort.

« Self contrôle, Norbert. » lui rappelais-je, tout en prenant quelques secondes pour faire des excercices de respiration avec lui.

Il inspirait, expirait. Je fis de même. Il inspirait, expirait. J'avais tourné la tête vers Cerbère pour lui indiquer de faire comme nous. Fallait qu'on s'y mette tous pour soutenir Norbert. Un peu comme Fergus avec les matières grasses.

« Bien, on s'arrête là. Pourquoi personne répond à la porte ? »

Au même moment, la porte s'ouvrit délicatement, et une tête passa au travers. Il semblait être un homme, jeune homme, grand, roux, un tshirt sans manche qui laissait voir ses bras à moitié poilus, et... il était roux ? On avait un rouquin en face de chez nous ? Je levais un sourcil. Venait-il de Dun Broch lui aussi ? Il était bien trop étrange pour venir de là bas.

« Habitant de la maison d'en face, bonjour. Je suis Hadès, le Maire de Storybrooke et aussi votre voisin de la maison juste là bas. » dis-je en indiquant notre maison. « On aurait quelques questions à vous poser sur des choses suspectes que vous faites chez vous, afin de créer une relation de totale sainitude entre vous et nous. » ajoutais-je en tournant la tête vers Cerbère. « Ca se dit sainitude ? »

« C'est la sainte trinité ? » demanda Norbert.

Je me tournais cette fois ci dans sa direction. Il me fallu un petit instant pour comprendre.

« Je ne sais pas. Je ne crois pas. Sainitude ça pourrait venir de plein de choses. »

« Dans quel sens tu employais ce mot mon bon maître ? » me demanda t'il.

« Dans le sens sainitude. Quelque chose de sain. Une relation saine entre le roux poilu et nous. Entre mecs à poils, ou mecs tout court. » dis-je d'un ton hésitant. « Depuis quand tu m'appelles maître ? » ajoutais-je.

« Je... je faute un peu trop souvent ces derniers temps et je pense qu'il faut que je prenne quelqu'un en exemple. Cerbère est un ami avisé qui m'aide à aller mieux. Du coup, j'essaye de lui ressembler. Mon bon maître. »

Je le fixais, attendant un petit instant, avant de lui tapoter l'épaule.

« C'est bien ça ! Tu as raison ! En plus Cerbère est un bon professeur. » ajoutais-je en me tournant vers mon toutou en qui j'avais une totale confiance de sainitude certaine.

Puis, je reportais mon attention sur Norbert.

« Si t'as besoin d'aide, y'a Sasha aussi. » ajoutais-je avant de regarder vers l'étranger. « Bon, vous nous invitez à entrer ? On veut juste espionner. » lui confiais-je. « Enfin dans la sainitude la plus totale de la sainte trinité. » tentais-je afin de le rassurer.

Si ça se trouvait, lui il avait compris l'allusion de Norbert qui me semblait encore incertaine à mon esprit.


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________________________________________ 2021-03-24, 10:51 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

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Desmond tenta par tous les moyens de ne pas s’énerver. La situation échappait à tout contrôle mais il en était ainsi avec Hadès depuis des temps immémoriaux. Malgré tout, le chien des Enfers se demanda pourquoi, Ô grand pourquoi, son Maître avait décidé de changer de plan sans le concerter. A la base, il était convenu de s’inviter chez les nouveaux voisins pour le goûter. Par ce biais, apporter des pâtisseries était le meilleur moyen de s’incruster. Hélas, sur un coup de tête, Hadès avait oublié les gâteaux, frappé à la porte et amorcé la conversation d’une manière tout à fait discutable avec le voisin en question. Impuissant, Desmond assista à ce désastre. Il eut l’impression que tout se déroulait au ralenti. Pourtant, il n’eut pas l’occasion de limiter les dégâts. Il détestait ce genre de ralenti en accéléré.

Et il haïssait encore plus Norbert. Le minotaure était beaucoup plus rusé qu’il ne l’avait pensé. Il retournait ses “fautes” à son avantage et redorait son blason auprès d’Hadès en l’appelant “Maître”. Comment osait-il ? Seul Desmond méritait de l’appeler ainsi ! Il était loyal envers lui depuis des millénaires ! En comparaison, que valait la fidélité de Norbert ? Rien du tout !

Cerbère fulminait intérieurement pendant qu’Hadès demanda au voisin d’entrer pour espionner. Le jeune rouquin ne semblait pas avoir la lumière à tous les étages, cependant il avait suffisamment de jugeote pour leur claquer la porte au nez.

Evidemment...
songea Desmond avec exaspération.

Il aurait été surpris que le voisin réagisse autrement. Hadès parut surpris par sa réaction et Norbert se gratta le menton. Si jamais ils se mettaient à disserter sur l’impertinence du voisin, Desmond se promettait de transformer le minotaure en clafoutis !

— Oh ! Bah ça c’est pas très poli... dit ce dernier avec une moue chagrine.

Desmond sentit ses griffes le démanger. Un picotement au bout de ses doigts lui signifia qu’elles sortaient de sa chair. Il s’agissait d’une douleur nécessaire qu’il ne percevait presque plus puisqu’elle faisait partie de lui depuis qu’il avait appris à prendre forme humaine.

D’un geste abrupt, il plaqua une main sur l’épaule du minotaure et laissa ses griffes pénétrer sa peau. Norbert émit un rire grimaçant, croyant que Desmond cherchait à jouer. Le chien des Enfers esquissa un sourire sardonique à son endroit, sans lâcher prise pour autant.

— Ca commence à faire bobo, précisa le minotaure de son ton pataud.

— Si ça commence seulement, ça veut dire qu’on peut continuer encore un peu
, dit Desmond dans un murmure sirupeux.

Hadès allait sûrement penser qu’ils ne faisaient que chahuter. Cerbère envoya un message télépathique à Norbert. Hadès étant dépourvu de ses pouvoirs, il ne risquait pas de les entendre.

Tu n’as AUCUN droit de l’appeler Maître. Ce privilège m’est réservé. A MOI seul, c’est bien compris ?

Le “MOI” était si vibrant qu’il fut doublé par un grognement haineux. Norbert sursauta et cligna stupidement des yeux.

— Mais, mais, mais... je croyais bien faire !
Dit-il, désemparé.

Desmond se retint de le secouer comme un prunier. Le faisait-il exprès de parler à haute voix alors que le but de la manœuvre était de discuter par la pensée ? Il inspira profondément pour se retenir de lui arracher la tête d’un coup de dents. Puis, il reprit télépathiquement :

N’essaie pas de me copier, tu n’y arriveras pas.

Pourtant, j’ai l’impression que je me débrouille bien !


Desmond braqua un regard implacable dans le sien. Le minotaure était-il en train d’insinuer qu’il lui ressemblait ? Le chien des Enfers se sentit immédiatement insulté.

— Hadès nous regarde bizarrement
, souligna Norbert à haute voix.

A contrecœur, Desmond éloigna ses griffes. Le minotaure se frotta l’épaule vigoureusement avant de lancer, tout sourire :

— Ca chatouille !

Agacé, Cerbère passa la langue sur ses lèvres. Il aurait dû lui arracher le bras. L’autre aurait pris cela beaucoup moins à la rigolade.

— Comment comptes-tu entrer, à présent que tu as réduit à néant notre seule chance de discuter aimablement avec le voisin ?

Il le fixa tout en joignant les mains devant lui, une expression inquisitrice sur le visage. Il ne pouvait accuser Hadès d’avoir agi au débotté ; il rejetait donc toute la faute sur Norbert. Ce dernier tapota pensivement son menton.

— On pourrait refrapper à la porte ? Suggéra-t-il.

Desmond applaudit par deux fois, sans le lâcher de son regard perçant.

— Merveilleuse idée. C’est vrai qu’en deux minutes, il a dû oublier qu’un lourdaud a fait des insinuations douteuses devant sa porte.

— Alors, on le fait ?
Proposa Norbert, enthousiaste, sans saisir le sarcasme.

Il avait déjà levé son gros poing vers la porte fermée. Dans un soupir, Desmond pivota vers Hadès.

— Maître, j’insiste pour vous inviter à guetter le moment propice. Je vous téléporterai moi-même à l’intérieur.

Il préférait préciser “moi-même” afin d’éviter une nouvelle bévue de Norbert. Nul ne pouvait lui accorder sa confiance. Comment Hadès pouvait-il se montrer aussi inconscient ?

— Attendons que le voisin s’absente et pénétrons dans la maison. Ce sera chose aisée. Vous ne risquerez absolument rien à mes côtés. Seul à seul.

Une lueur de convoitise brilla dans les yeux de Desmond. Il n’avait pas lâché Hadès du regard. Il espérait le convaincre par sa force de caractère. En réalité, il nourrissait peu d’espoir. Son Maître allait sûrement se ranger du côté de Norbert, comme d'habitude depuis quelques temps. Comment en était-il arrivé là ? Cerbère aurait voulu savoir pourquoi son Maître se détournait constamment de lui, mais il avait trop de fierté pour poser directement la question. Peut-être aussi craignait-il de connaître la réponse ? Il repoussa sauvagement cette hypothèse. Non, il n’avait peur de rien. Il était au-delà de la moindre émotion. La tête haute, il attendit le verdict de son Maître.
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________________________________________ 2021-03-26, 08:02 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

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Comment en étions nous arrivé là ? Je me souvenais d'un détail. Cerbère nous avait conseillé, à Norbert et à moi, d'attendre le moment propice pour entrer chez les voisins. Il pouvait nous y téléporter. Je pensais que la fête des voisins serait le moment idéal, mais rien disait qu'ils y participeraient. Et si ça se trouvait, ils inviteraient des gens chez eux, ce qui ferait qu'on ne pourrait pas y rentrer. Il fallait trouver le bon moment. Mais comment procéder ?

Les jours qui avaient suivi, j'avais passé beaucoup de temps à observer le voisinage, à noter toutes les petites habitudes de chacun. Monsieur Martin, le petit vieux du coin de la rue, aimait promener son chien et lui faire faire ses besoins sur les pelouses des voisins. Un jour, il avait voulu le faire sur la nôtre et j'étais sortit avec une pelle dans le but de la lui écraser sur la tête. J'étais un peu à cran ces derniers temps. Heureusement que Chris passait par là et qu'il m'avait empêché de commettre une bêtise. Ou alors ma maison était surveillée ? Et si quelqu'un essayait aussi de s'introduire chez nous ?

J'avais passé pas mal de jours à protéger la maison. Y ajoutant des verrous, changeant les nouvelles serrures, jusqu'à me retrouver enfermé à l'extérieur de la maison avec Elinor. Elle rentrait des courses à ce moment là. J'étais sûr d'avoir fait tout ce qu'il fallait pour protéger la maison. C'était juste que je ne trouvais plus le trousseau de clefs. A dire vrai, il était resté à l'intérieur avec les doubles et comme la porte se fermait quand on la claquait, je ne pouvais plus entrer dans la maison. Ce n'était pas la meilleure des méthodes de protection. On avait attendu le retour de Norbert de son cours de yoga et il nous avait téléporté dedans. A la demande d'Elinor, le serrurier était revenu pour tout remettre en l'état.

Puis il y avait ce jour là, chez le psychologue le plus réputé de la ville et aussi l'ancien Maire. Je lui faisais une confiance aveugle. Après tout, par le passé, il m'avait sauvé la vie. Et là il allait pouvoir faire de même. Car ces derniers temps on tentait avec Merida d'avoir le petit Winter.

« Il est grand comme ça. » indiquais-je d'un geste de la main. « J'aime bien le regarder dans les yeux. Y'a une petite lueur, ou quelque chose comme ça qui me fait penser à Merida. Et puis qu'est ce qu'il est calme, posé. Il a l'air tellement sûr de lui. Tout l'inverse de Spring. Mais j'ai la sensation de me reconnaître un peu en elle. Peut-être même un peu beaucoup... » songeais-je, l'esprit ailleurs.

« J'ai envie de le voir. » prononça la petite voix dont la tête sortait à peine de sous les draps.

Je lui adressais un petit sourire, tout en lui remettant sa peluche bleue que je n'aimais pas du tout, bien à côté d'elle. J'avais beau ne pas l'aimer, elle devait prendre soin de ma petite Princesse quand je ne pouvais pas veiller sur elle, une fois le marchand de sable passé.

« Tu le rencontreras bientôt. On s'y met à fond avec maman ! » précisais-je à Autumn en déposant un baiser sur le haut de son front. « Il faut dormir maintenant. Le marchand de sable va passer. Et si tu fermes les yeux, il viendra te voir. »

Je lui en faisais la promesse tous les soirs, mais en très mauvais parrain, Sebastian ne passait jamais ! Faudrait un jour que j'ai une discussion avec lui. On ne l'avait pas pris pour qu'il ignore Autumn !

Les jours étaient passés. Les semaines aussi. Toujours aucune trace des voisins. Ils ne sortaient pas, à l'exception du soir quand ils vidaient leur poubelles. Un jour avec Norbert, on avait tenté de voir ce qu'il y avait dans les poubelles. On avait suivi discrètement le camion poubelle. On était arrivé jusqu'à un endroit que personne voulait voir... et que ceux qui l'avaient vue, préféraient l'oublier. Et on était revenu, empestant sans aucune trace d'un quelconque truc étrange qu'auraient pu jeter les voisins. A dire vrai tous les sacs contenaient principalement des choses alimentaires ou des restes de viande. Rien d'alarmant.

« C'est grand ! » m'exclamais-je à l'intention de Norbert.

Notre psy à Merida et à moi nous avait conseillé de rester éloigné l'un de l'autre pendant une semaine. C'était selon lui le meilleur moyen pour régler notre soucis afin d'avoir Winter. Je n'avais pas bien compris en quoi ça allait nous aider, mais j'avais suivi ses conseils. Faisant ma valie, regardant une dernière fois vers la maison de nos voisins et me laissant guider par Norbert jusqu'à mon nouvel appartement. Au début il était question de prendre des vacances. Norbert nous avait téléporté à Hawai. Mais à peine on était arrivé sur la plage que je m'étais rendu compte de quelque chose. Merida n'était pas là ! Je ne pouvais pas prendre de vacances sans elle. Du coup, on était revenu à Storybrooke.

Après une seconde tentative afin de se rendre à Marseille, en France, on s'était rendu compte que Merida était un réel manque. Du coup, Norbert avait proposé de tester autre chose que le soleil et la mer. On s'était rendu à Bruges. Un village en Belgique. Je ne savais même pas que la Belgique était un pays. C'est tellement petit ! A peine on avait marché quelque mètres sur le pan au coeur de la ville, qu'on s'était rendu compte que le pan n'était pas aussi beau sans Merida. Et aussi qu'il faisait froid et qu'il pleuvait non stop depuis qu'on était arrivé. Du coup, on était rentré une nouvelle fois.

Il fallait rester à Storybrooke. C'était la bonne solution. Mais peut-être que notre première idée n'était pas la bonne. Elle venait de Norbert. Il m'avait conseillé de nous rendre chez Astrid et de dormir dans son food truck. Au début, ça me semblait pas mal. J'avais installé tout ce qu'il fallait. Ma brosse à dent dans le petit pot sur le comptoir. Mon gel douche et mon savon à côté du lavabo où elle lavait ses légumes. Un matelas juste sous le comptoir vue qu'il n'y avait pas beaucoup de place ailleurs. Mais la jeune femme avait rouspété et... j'aimais pas les gens qui faisaient augmenter ma pression artérielle. Du coup, on était partit.

« C'est vraiment très grand ! » répétais-je.

Le nouveau lieu était mon idée. Au début je voulais aller dans les Enfers. Mais j'avais peur de ne pas m'y sentir à mon aise. La Mairie c'était pas l'idéal non plus. Il me fallait quelque chose de différent. Pour oublier Merida le temps d'une semaine, je voulais un truc viril. Très viril et capable de me faire oublier les joies de la vie de couple. Cet appartement était parfait. On s'y était introduit avec Norbert. J'avais posé ma valise sur le canapé du petit salon. Quand à Norbert, il s'était empressé d'aller mettre ma brosse à dent et sa brosse pour le dos dans la salle de bain.

Le sol était remplis de tapis. D'ici, on pouvait voir une mezzanine qui conduisait à l'étage. Je n'avais pas encore fait le tour du propriétaire, mais ça m'enchantait déjà. J'ignorais que Desmond avait un appartement de ce genre en plein coeur de Storybrooke. En tout cas j'étais persuadé que mon idée d'être colocataire tous les trois pendant une semaine allait l'enchanter !

« C'est un peu haut. » dis-je en regardant par la fenêtre.

La vue était magnifique. On voyait une bonne partie de la ville. L’appartement était situé à l'avant dernier étage d'un immeuble de haut standing. Quittant la fenêtre pour rejoindre la cuisine, j'avais vue à quel point elle aussi était immense. Ca devait rapporter d'être une créature des Enfers. Est ce qu'on les payait trop bien ? Est ce qu'ils étaient payés ? A dire vrai Cerbère pouvait faire apparaître tout l'argent qu'il souhaitait. Ca venait sans doute de là.

« Y'a une piscine dans la chambre !! » m'exclamais-je après être monté dans la mezzanine et avoir découvert cela. « Je prend cette chambre ! Monte ma valise, Norbert ! »

C'était décidé. D'ailleurs fallait que j'emmène Autumn voir cette chambre. Et Merida. Notre chambre devrait ressembler à celle là ! Avec quelques ajustements niveau déco, mais ça serait top. Par contre, oublions Merida. Fallait que je m' habitue à ne pas penser à elle si je voulais nous donner une chance d'avoir Winter encore cette année.

Retournant dans le salon, je vis que mon Cerbère venait de rentrer.

« Cerbichou ! » m'exclamais-je. « Grande nouvelle ! On emménage ici ! Ca sera l'affaire d'une semaine, le temps qu'on conçois Winter avec Merida. D'ailleurs, je vais avoir besoin de ton aide. Je ne sais pas du tout comment m'y prendre, mais selon notre psy, faut qu'on vive séparément pendant une semaine. Méthode un peu spéciale, mais qui apparemment porte ses fruits. »

La preuve, Aloysius était... était... était... il avait des enfants ? Je me posais la question. Quoi qu'il en soit, il nous aurait pas conseillé une méthode qui n'avait pas été prouvé à plusieurs reprises.

« Tu sais quoi ? Va chercher Autumn. » demandais-je à Norbert qui disparu sur le champs. « Faut pas qu'elle loupe cette aventure. Une semaine entre mecs ! Ca va être bien trop fun ! » lui assurais-je. « Bon, où sont les toilettes ? Je crois que ces trucs au fromage que j'ai mangé à Bruges m'ont pas réussi. » précisais-je. « Laisse, je vais trouver moi même. » achevais-je en me passant la main sur le ventre.


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________________________________________ 2021-03-28, 19:49 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

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Who do you wanna call? Cerberus!
La musique est agréable quand elle ne devient pas intempestive. Jusqu’à présent, Desmond n’avait jamais eu de problème de voisinage. A croire que les récentes aventures en compagnie de Hadès aient attiré le mauvais œil sur lui. Il était loin d’être superstitieux mais il trouvait tout de même la coïncidence curieuse.

La première fois, Desmond avait privilégié le dialogue. Il était descendu à l’étage inférieur afin de demander à son voisin de baisser le volume de sa musique. Il aurait pu régler le problème d’une manière beaucoup plus radicale et rapide. Hélas, il se trouvait à Storybrooke. Il craignait que son Maître n’ait vent d’un meurtre éventuel, ou pire, que son écart de conduite remonte aux oreilles des titans. Il n’oubliait pas qu’il était “en sursis”. Atlas et Hypérion l’auraient tué sans l’intervention de Thémis, qui lui avait “gracieusement” condamné au supplice des Sept Grâces. Il ignorait toujours de quoi il était question puisqu’elles ne s’étaient pas manifestées, mais il n’était pas naïf au point de croire qu’il avait été acquitté. Etre “gracié” de ses Grâces aurait été absurde, n’est-ce pas ?

Quoi qu’il en soit, il avait aimablement demandé à son voisin inférieur de baisser le son et l’humain avait répondu avec politesse par l’affirmative. Desmond était donc retourné dans son appartement et pendant l’heure qui suivit, il eut le loisir d’entendre les mouches voler. Cela fut bref. Le volume sonore de son idiot de voisin atteignit très vite un seuil de nouveau insupportable. Desmond serra les poings sur ses genoux, assis dans le fauteuil du petit salon. S’il y avait bien une chose inacceptable à ses yeux, c’était de se payer sa tête.

Tu as voulu jouer ? Très bien, on va jouer, songea-t-il.

L’instant d’après, il défonçait la porte du voisin au son d’une musique déplorable. L’humain sursauta au beau milieu de sa cuisine, une casserole à la main. Il était en train de se faire cuire des pâtes.

— NON MAIS CA VA PAS ? Beugla-t-il, mi choqué, mi furieux.

Desmond ne gaspilla pas sa salive inutilement. L’autre savait pertinemment pourquoi il était revenu même s’il lança tout de même, menaçant :

— Ca va vous coûter cher !

Le regard de Cerbère était si incendiaire que l’humain en posa immédiatement sa casserole et en oublia ses idées de rébellion.

— Okay, okay, je vais baisser le son. Je me suis pas rendu compte que...

Il n’eut pas le loisir de finir sa phrase : Desmond venait d’apparaître devant lui, la main refermée sur le manche de la casserole bouillante. D’un geste vif, il la renversa sur la tête de l’humain qui poussa un hurlement. Pendant un bref instant, il fut coiffé de spaghettis brûlants qui tombèrent sur le sol dans un bruit spongieux. Desmond songea avec un sourire satisfait que la musique était si forte que nul n’entendrait les cris de souffrance de l’imbécile. Il en profita pour sortir son éplucheur. Il s’agissait d’un appareil qui ne payait pas spécialement de mine, normalement utilisé pour les greffes de peau. Cerbère l’affectionnait tout particulièrement car il découpait des morceaux de peau si fins que la victime restait en vie des heures durant, tout en ressentant une douleur terrible.

Paniqué, déboussolé, l’homme se recula d’un bond mais se retrouva vite bloqué par l’évier derrière lui. Il fixa Desmond avec des yeux terrorisés. Les spaghettis avaient dessiné de petits serpents rouges sur son visage.

— Pitié, je recommencerai plus... Promis...
couina-t-il.

Desmond afficha une expression faussement embarrassée.

— J’aimerais te croire, sincèrement. Hélas, tu as déjà eu ta chance. Tu ne l’as pas saisie.

Il baissa les yeux sur son appareil électrique.

— Vois le bon côté : tu entendras ta musique préférée jusqu’à la toute fin.

Un sourire carnassier se dessina sur ses lèvres tandis qu’il actionnait l’éplucheur. L’homme poussa un hurlement couvert par les basses pulsant des haut-parleurs. Se rendait-il compte de l’effort colossal dont Desmond faisait preuve en laissant une musique aussi ignoble pendant qu’il torturait ? Les humains sont beaucoup trop ingrats.

— I KEEP MY EYES WIDE OPEN! Criait la chanteuse avec audace.

Les yeux grands ouverts... Quelle merveilleuse suggestion, songea Desmond tandis qu’il approchait de l’homme avec son éplucheur.

*

Une heure plus tard, il revint dans son appartement qui avait retrouvé un calme appréciable. Il se sentait d’humeur si guillerette qu’il fredonna brièvement sur l’air de Don’t be cruel, tout en maintenant le cadavre écorché sur son épaule. Ce dernier ne pesait presque rien pour lui. Afin de ne pas tacher son élégant costume (ni le sol), il avait placé le corps ensanglanté dans un emballage plastique opaque. C’était plus commode pour le transporter.

Sa bonne humeur vola en éclats en constatant que Norbert se trouvait dans le salon. Ses griffes le démangèrent aussitôt et il fut traversé par l’envie de l’égorger sur-le-champ (après tout, pas vu, pas pris) mais la venue de Hadès changea son plan. Le chien des Enfers blêmit, réalisant qu’il portait un cadavre. Comment se sortir de ce mauvais pas devant son Maître ? Ce dernier ne sembla se rendre compte de rien, parlant d’un ton emphatique habituel. Cohabiter pendant une semaine ? Cerbère écarquilla les yeux, traversé par un mélange de joie inespérée et de méfiance. Lui et son Maître, seuls pendant toute une semaine, chez lui ? Peut-être allaient-ils enfin retrouver leur complicité de toujours ?

Une autre part de lui resta sur ses gardes. N’avait-il pas mentionné de concevoir Winter avec Merida ? Allait-elle venir, elle aussi ? Il n’eut plus aucun espoir quand il entendit Hadès demander à Norbert d’amener Autumn. Un frisson désagréable parcourut Desmond à l’idée que l’enfant se promène librement dans son appartement et mette ses petites mains sales sur tous les meubles. Il n’aimait pas partager ses affaires.

Le temps que Hadès termine de parler, Norbert était allé chercher la fillette. Elle lâcha aussitôt la main du minotaure pour se précipiter vers Desmond.

— Toutou !

Et c’était reparti... Cerbère leva les yeux au ciel et tapota un peu rudement la tête de l’enfant qui se mit à rire, ses bras passés autour des jambes de la créature infernale. Puis, elle fronça les sourcils vers le bas du sac plastique opaque qu’il tenait toujours sur l’épaule.

— C’est quoi ?

Avec une lassitude teintée de tristesse, Desmond songea que la gamine était plus attentive le concernant que son propre Maître. Quant à Norbert, il se sentait déjà chez lui puisqu’il fouillait dans le réfrigérateur.

— C’est une tente Quechua, répondit Desmond.

Il avait dit cela sans réfléchir. D’ailleurs, il se demandait comment une telle chose avait pu lui traverser l'esprit.

— Oh, on va faire du camping ? Fit Norbert en revenant dans le salon, une pile de produits vegan dans les bras.

Desmond se contenta de plisser des yeux en direction de la nourriture. Il était formel : jamais son réfrigérateur n’avait contenu ce genre de choses immondes. Pour une fois, le minotaure suivit le fil de ses pensées car il déclara :

— J’ai fait disparaître tout de ton frigo, parce qu’il faut manger vegan. C’est meilleur pour la santé. C’est Astrid qui le dit. Et en plus, faut soutenir Fergus dans sa guerre contre le gras. J’espère que ça te dérange pas ?

Cerbère devint minéral. Il se contenta de fixer Norbert sans ciller, imaginant mille tortures à lui infliger. Il se félicita intérieurement d'avoir tué son voisin de l’étage inférieur, car de ce fait il aurait de quoi manger durant les prochains jours. Profitant que la gamine l’ait enfin lâché, il se téléporta directement dans sa chambre froide, de sorte que nul ne puisse le suivre. Il y accrocha le cadavre par les pieds puis réapparut dans le salon.

— On fait plus de camping ? Fit Norbert, déçu.

— J’ai changé d’avis
, dit sombrement Desmond.

Autumn afficha une moue désappointée. Indifférent, le chien des Enfers se tourna vers Hadès qui revenait sans doute du petit coin.

— Maître, vous pouvez rester aussi longtemps que vous le souhaitez. Ce qui est à moi est à vous.

Il inclina légèrement la tête avant de jeter un coup d’oeil à Autumn qui sautillait dans le coin cuisine. Ne pouvait-elle pas rester en place deux minutes d’affilée ? Elle se planta devant le réfrigérateur et renversa la tête en arrière, la bouche entrouverte et les yeux écarquillés.

— T’as vu, papa ? Cerbichou a accroché mon dessin !

Elle désigna la feuille sur le frigo avec un mélange de fierté et de ravissement, avant de pivoter vers Desmond et de lui adresser un immense sourire. Ce dernier plaça les mains dans son dos, la mâchoire contractée. Il ne se souvenait plus pour quelle raison il avait décidé de garder ce gribouillis ridicule. Peut-être parce qu’il se trouvait fort bien représenté, imposant et hautain, à côté de l’enfant qui lui tenait la main ? Protecteur, loyal, redoutable. Tel qu’il aurait dû rester aux yeux de Hadès.

— Il y a une piscine à l’étage, déclara-t-il afin de changer de sujet, car il se sentait inexplicablement mal à l'aise (et il ne supportait pas d’éprouver une émotion aussi désagréable).

— UNE PISCINE ?
S'écria Autumn.

Elle sautilla de plus belle avant de grimper les marches si rapidement qu’elle en loupa une et tomba. Desmond eut une impulsion. L’instant d’après, il se trouvait à ses côtés dans l’escalier et l’aidait à se relever. Il avait agi par instinct. L'enfant ne pleura pas, ce qui était fort appréciable.

— Merci. Tu es un bon toutou, Toutou.

La fillette profita qu’il était penché vers elle pour ébouriffer ses cheveux courts, comme Hadès aurait pu le faire. Desmond déglutit à ce contact imprévu. Il se redressa mécaniquement et posa une main dans le dos de l’enfant pour la pousser vers la mezzanine. Il le fit beaucoup plus doucement que ce qu’il avait en tête. Que lui arrivait-il ? Sans doute qu’avoir écouté de la soupe pendant presque une heure de torture l’avait perturbé.

Il reprit ses esprits en voyant Norbert monter les marches de son pas lourd. L’escalier en tremblait. Desmond l’arrêta d’un geste. Il ne voulait pas que le minotaure se baigne dans sa piscine et y laisse des traînées de poils. Comment faire en sorte qu’il en reste éloigné ? Il ne voyait aucune alternative. Soudain, une idée illumina son esprit.

— Norbert, me ferais-tu l’infime honneur de tenir le rôle du maître-nageur ? Autumn est encore très petite, même si elle nage aussi très bien.

Il lança un regard entendu à Hadès avant de poursuivre :

— Et il est de notre devoir d’assurer la protection de notre Maître. Je ferai attention à lui tout en me baignant et toi, tu auras un rôle essentiel : celui de superviser la baignade SANS mettre un seul orteil dans l’eau. Tu surveilleras depuis le bord.

— Oh, tu crois que j’en suis capable ? Demanda le minotaure, plein d’appréhension.

Desmond plaça une main sur sa large épaule et la serra.

— Tu es taillé pour ça, Norbert, dit-il avec conviction.

Il vit les joues poilues du minotaure rosirent. Plus que flatté, il était transporté d’émotion. Desmond eut un léger mouvement de recul. Il redoutait qu’il le prenne dans ses bras. Fort heureusement, Norbert se contenta d’essuyer une petite larme au coin de son œil.

— T’es vraiment un ami, Cerbère.

Dix minutes plus tard, on pouvait admirer le minotaure en slip de bain à motifs enflammés marcher autour de la piscine, avec un sifflet passé autour du cou. Il prenait son travail très au sérieux. Pendant ce temps, Desmond s’était changé et Autumn arborait un maillot de bain avec des bouées rouges autour des bras. Cerbère estima que cette couleur lui permettrait de ne pas la perdre de vue, car c’était la seule qu’il voyait. Le reste du monde était en noir et blanc pour lui.

Il prit son élan et sauta à l’eau, éclaboussant Norbert qui souffla dans son sifflet. Qu’il essaie un peu de lui mettre une pénalité, tiens...
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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

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| Cadavres : 4693



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________________________________________ 2021-04-02, 12:27 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Parfois, quand je m'endors profondément, je me vois dans un monde à part. Un monde où il n'y a que plaisirs. Sans agressions, ni guerres, ni racismes et ni misères. Un monde rempli de verdures où les arbres atteignent les nuages. Des arbres couverts de fruits qui repoussent aussitôt qu'on les cueille. Un monde parfait.

Puis, je me réveille. Et mon monde est toujours là. Je n'ai pas de quoi me plaindre. J'ai des gens qui m'entourent et sur qui je peux compter. J'ai des amis, une famille. J'ai une femme formidable et une enfant admirable. D'ordinaire j'ai mes pouvoirs qui me permettent de me protéger et de protéger les miens. Peut-être que la verdure n'est pas parfaite et qu'on fonctionne ici par saisons, mais j'ai toutes les saisons avec moi - ou presque. Mon monde est parfait.

Alors je m'occupe. Je m'occupe comme je peux. Ce matin, c'est en faisant tourner des pancake dans une poêle. Je me suis levé tôt, bien trop tôt. J'ai regardé la recette à la télévision. J'ai trouvé comment allumer la télé de Cerbère. Il était question d'oeufs, de farine et de diverses autres choses. J'ai fait comme il fallait et des crêpes sont apparues dans une assiette. Des crêpes ? J'ai du m'emmêler les pinceaux à un moment donné, car je tentais de faire des pancakes. C'était pas un soucis. On aime tous les crêpes !

Chocolat, confiture... heureusement, Norbert s'était levé à son tour et il avait fait apparaître tout ce qu'il me fallait. Ah oui les crêpes ! Voilà ! Quand mes pancakes n'avaient pas aboutis et que la poele avait commencé à sentir le cramé - heureusement, j'avais fini par jeter cet objet de malheur par la fenêtre - Norbert avait fait apparaître des crêpes. On peut dire que je les ai faites, à ma manière.

« Je vais réveiller Autumn ! » lançais-je. « Occupe toi de Cerbère. »

Cette nuit, on avait dormi dans le grand lit en face de la piscine. Cette chambre était formidable ! Je me demandais si je ne voulais pas un appartement de ce genre. Peut-être que je pourrais rester là tout le temps. On y aménagerait avec Mérida et Sasha aussi ! Elle pourrait venir partager cet appartement avec nous. Pourquoi on ne se faisait pas une colocation tous ensemble ? Ca serait merveilleux ! D'ailleurs, je me demandais pourquoi je n'étais pas allé dormir chez Sasha ? Si ça se trouvait, j'irais ce soir. Est ce qu'elle avait une piscine, elle aussi ? Peut-être qu'il faudrait mieux rester ici, le temps de s'en assurer.

« Spring ? Où est ta soeur ? » demandais-je à la jeune femme en regardant le lit refait.

Il n'y avait personne dedans, si ce n'était ma seconde fille, qui était assise dessus. Elle avait levé la tête dans ma direction, en m'entendant entrer et elle m'avait observé sans rien dire. Je regardais autour d'elle, aucune trace d'Autumn.

« Elle s'est peut-être mise devant la télé sans que je le vois. J'ai eu l'impression d'entendre quelqu'un changer de chaîne pendant que je préparais les pancakes-crêpes. » l'informais-je avant de lui faire un grand sourire. « D'ailleurs, c'est prêt ! Petit déjeuner ? »

Je m'étais tourné pour quitter la chambre et rejoindre l'escalier qui menait vers le bas. Ca me faisait quelque chose de la revoir. Je ne l'attendais pas si tôt. Avant de descendre les marches, je me stoppais, observant l'appartement.

Cerbère avait choisi un endroit calme, luxurieux, qui lui correspondait bien. J'aurais aimé vivre ici. J'y avais déjà songé un peu plus tôt. Il était à l'image de ce monde parfait dont je rêvais souvent et dont j'avais l'impression que j'y vivais depuis quelque temps. Un monde sans misères.

Chacun a les même possibilités dès sa venue au monde. Il peut accomplir des choses qui rendront son monde meilleur, ou l'inverse. Il n'y a pas de notions de bien ou de mal. Mon fils n'est pas mauvais. Il s'est juste un peu perdu dans une partie de son monde un peu trop sombre. Cerbère non plus n'est pas mauvais. Il a commis des erreurs. Mais tous les enfants en commettent, n'est ce pas ? Moi même j'en ai commis par le passé. Mais aujourd'hui j'ai Merida, Fergus, Elinor, Hubert, les deux copies, Autumn, Sasha, Cerbère, Norbert... et j'en passe. J'ai une famille grande et épanouie. Je me sens bien avec eux. Et pour rien au monde je les échangerais.

« Ca sent bon ! » s'exclama Autumn qui se trouvait derrière moi, tout en glissant sa main dans la mienne et en me l'agrippant. « Maman est là ? » me demanda t'elle.

Je ne lui répondis pas sur le moment, me rappelant ce que j'avais vue. Ce n'était pas la première fois. A dire vrai, ces derniers temps, il m'arrivait de voir Winter. Je lui avais d'ailleurs demandé pourquoi il n'arrivait pas. Mais il ne me répondait pas. Il ne parlait jamais. Il se contentait d'être là, parfois. Je pensais que c'était la fatigue, le fait qu'en ce moment on songe à l'avoir, avec ma Merida. Mais maintenant, il était aussi question de Spring. Même façon de m'apparaître, de me regarder, de rien dire. Autumn était allongée dans le lit, sans doute. Elle m'avait rejoins, c'était une évidence. Elle était là. C'était tout ce qui comptait.

« Norbert est partit réveiller Cerbère. On a un grand petit déjeuner qui nous attend. C'est papa qui a tout cuisiné ! En partie en tout cas. »

Je m'étais tourné vers Autumn pour la prendre dans mes bras. Elle pesait son petit poids désormais. L'observant quelques instants dans les yeux, je ramenais une mèche rebelle en arrière... rebelle. J'avais laissé échapper un petit sourire.

« Tu sais que tu es ma Princesse, n'est ce pas ? » lui dis-je. « C'est tout ce qui compte. » ajoutais-je. « Tout ce qui compte. »

J'entrepris de descendre les marches avec elle, retrouvant les garçons. Le petit déjeuner allait sans doute bien se passer. Ensuite, on ramènera Autumn à la maison et on fera une virée entre mec. On en a bien besoin !


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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
me feel so good. »

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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs.
“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”


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| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne
| Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes

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________________________________________ 2021-04-02, 18:37 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

None of us really changes over time.Une odeur diffuse et écœurante de crêpe envahissait tout l’appartement. Desmond en eut un haut-le-cœur, bien que son organisme soit incapable de vomir. Quel parfum immonde, aux relents de lait, de farine et d’œuf ! En ce genre de cas, il souffrait d’avoir un odorat aussi développé. Jamais une odeur aussi ignoble n’aurait dû établir ses quartiers dans SON appartement ! Il en avait tué pour moins que ça !

Hélas, son instinct lui dictait que Hadès était à l’origine de tout ceci. Des éclats de voix lui parvenaient depuis la chambre qu’il occupait au rez-de-chaussée (à défaut d’avoir la sienne, à l’étage). Il ne dormait jamais mais de temps en temps, il lui arrivait de se reposer. Cette nuit-là, il s’était senti apaisé. Sans pour autant fermer l’œil, il avait veillé sur la demeure endormie. Cela venait-il du fait que son Maître avait dormi sous son toit ? Il en éprouvait une immense fierté. Enfin, il avait pu accomplir la plus noble tâche qu’on lui avait confiée : protéger Hadès.

Sa sérénité s’envola avec la vivacité d’un oiseau effrayé quand il perçut le pas lourd de Norbert se rapprocher. Il avait senti son odeur musquée avant de l’entendre. Le minotaure poussa la porte qui claqua contre le mur, mais ouvrit des yeux ronds en découvrant le lit vide.

— Cerbère ? Appela-t-il, étonné.

Desmond s’était faufilé dans les ombres du mur, derrière Norbert. Silencieux comme la mort en personne, il compta mentalement jusqu’à dix et jaillit hors de la paroi pour sauter sur le dos du minotaure et refermer ses bras autour de sa gorge.

— AAAAAH !
S'épouvanta Norbert.

Desmond éclata d’un rire lugubre puis le relâcha.

— Oh, tu m’as fait une de ces peurs ! Fit le minotaure, le souffle court. J’ai le cœur fragile, faut faire attention.

Desmond haussa un sourcil consterné, puis effectua quelques étirements tout en grognant un bâillement.

— En tous cas, ça me fait plaisir que tu joues avec moi, reprit Norbert en se dandinant. Je sens qu’on devient super proches.

Cerbère ne fit rien pour affirmer ou infirmer ses propres. Cela l’arrangeait assez que le minotaure le considère comme un ami. De cette manière, il serait plus facile de le faire chuter, le moment venu.

— Je me sens d’excellente humeur, aujourd’hui
, reconnut-il.

Il était persuadé que la présence de son Maître y était pour beaucoup. Depuis combien de temps n’avaient-ils pas partagé de petit-déjeuner ? Sans attendre Norbert, il se téléporta directement dans la cuisine. Dans cette pièce, l’odeur de crêpe était encore plus prononcée, mais Desmond passa outre sa répulsion pour adresser un sourire rayonnant à Hadès.

— Toutou, t’es beau quand tu souris !

Autumn était perchée au bord du plan de travail et mangeait une crêpe dégoulinante de sirop d’érable. Desmond huma l’air dans sa direction et sentit aussitôt son estomac grogner. L’enfant avait une odeur sucrée qui, mêlée à son aura, lui conférait une dimension presque irrésistible. Cerbère réalisa qu’il était trop affamé pour avoir les idées claires. Dans ces cas-là, il savait qu’il devenait un potentiel danger pour tous les mortels alentour. Se retenir de bondir sur une proie, la déchiqueter, absorber sa force, croquer la chair tendre... Lorsqu’il sautait un repas, il devenait un véritable démon. Il aurait dû prendre ses précautions, profiter du moment où tout le monde dormait encore pour dévorer le cadavre de son voisin. Il fallait qu’il trouve un moyen d’occuper Hadès pendant qu’il irait croquer un morceau dans la chambre froide. Comment s’y prendre sans que Norbert ne le suive ? Le minotaure risquait de se téléporter et de découvrir le corps.

Pendant qu’il réfléchissait, Hadès posa Autumn sur le sol. La fillette se précipita vers Desmond, sans doute dans l’intention de le câliner. Il eut la présence d’esprit de se décaler au dernier moment. Si jamais il la touchait, il risquait de la manger sans même s’en rendre compte.

— Avez-vous bien dormi, Maître ? Demanda-t-il, tendu.

Du bout du pied, il empêchait Autumn d’approcher. La fillette, croyant à un jeu, riait aux éclats et tendait les bras vers lui. Elle finit par entourer sa jambe avec ses bras. Quelle calamité...

— Je vais prendre de quoi compléter le petit déjeuner.

Desmond se félicita intérieurement d’avoir trouvé un tel subterfuge. Il ignorait de quoi se nourrissaient les mortels le matin mais il préférait s’éloigner au plus vite car les petits doigts d’Autumn poisseux de sucre lui mettaient presque la bave aux lèvres. Il écarta brusquement les mains de la fillette et voulut se téléporter dans la chambre froide. Cependant, deux choses l’en empêchèrent : Hadès qui parlait sans interruption et ce brusque et subtil changement dans l’air. Une fluctuation à peine perceptible. Quelque chose approchait. Il entendait murmurer mais il ne comprenait pas un traître mot.

Soudain, il plaqua son index contre la bouche de son Maître pour le faire taire. Jamais il ne s’était permis une telle impolitesse. Mais le Temps pressait. Il faisait cela pour mieux le protéger. Il tendit l’oreille. Plus aucun murmure, mais toujours cette tension dans l’air. Il semblait être le seul à la percevoir. Hadès fronçait les sourcils, suffoqué par cette familiarité.

Brusquement, l’appartement se volatilisa. Desmond se retrouva au cœur d’une forêt. Seul. Il baissa l’index qui était levé vers le néant et observa les alentours d’un œil accru, tous les sens en alerte. On l’avait transporté ailleurs. Cerbère le prenait comme une attaque personnelle. Celui ou celle qui avait fait cela était vraiment inconscient(e) de s’en prendre à lui avant qu’il ait ingurgité son petit déjeuner. Il sentit son estomac hurler famine, ses bas instincts se décuplant davantage. Ses griffes aussi coupantes que des rasoirs apparurent au bout de ses doigts qu’il recourba. Il sentit ses crocs entailler l’intérieur de ses joues. Le goût de son propre sang excita ses sens.

Il songea à Hadès. L’instigateur de ce stratagème avait-il écarté Desmond pour attaquer son Maître et Autumn ? Il était sur le point de se téléporter auprès de lui quand il entendit une voix enfantine dans son dos :

— Est-ce que tu es un fantôme ?

Desmond fit volte-face, une main levée, prêt à déchiqueter. Son geste resta en suspens tandis qu’il respirait l’aura de la petite personne devant lui à pleins poumons. Dérouté, il cligna des yeux. Elle avait l’odeur d’Autumn, sauf qu’elle était beaucoup plus grande. Dix ans ? Douze ans ? Il n’avait jamais su estimer l’âge d’un enfant. Pour lui, tous les marmots étaient minuscules. Dérouté, il articula :

— Que se passe-t-il ?

— Est-ce que tu es un fantôme ? Insista l’enfant.

Elle le jugeait d’un regard perçant. Desmond ne comprenait pas le sens de sa question.

— Je t’ai vu mourir. Alors, ça me paraît logique que tu sois un fantôme.

La main griffue de Cerbère tremblait légèrement. Il luttait pour ne pas l’abattre sur la fillette. Dérouté, affamé, il peinait à garder le contrôle.

Un cri au loin fit s’envoler quelques corbeaux de la cime des arbres. Hadès ! Retrouvant ses esprits, Desmond se téléporta immédiatement jusqu’à lui et le trouva aux prises avec un sanglier. L’animal cherchait à le charger. Cerbère n’hésita pas un instant : il bondit sur le mammifère et l’éventra d’un seul coup de griffe. Le sanglier émit des couinements déchirants tandis que Desmond plongeait la tête vers la chair offerte et dévorait l’animal encore vivant, l’immobilisant de ses bras robustes. Le sang du mammifère gicla dans sa gorge alors qu’il le déchiquetait avec ses crocs puissants. Au bout de quelques instants, l’animal ne bougea plus. Le gibier n’avait pas meilleur goût qu’un voisin récalcitrant, mais Desmond s’en contentait volontiers, faute de mieux.

Une fois rassasié, il se redressa, le visage et les bras luisants de sang. Il fit face à Hadès et déclara d’un ton placide :

— Il ne vous fera plus jamais le moindre mal, Maître. Je lui ai réglé son compte.

Du coin de l’œil, il remarqua qu’Autumn les avait rejoints. Elle semblait si grande et si petite à la fois. C’était curieux. Elle le fixait avec de grands yeux horrifiés. Il faut dire qu’il devait être impressionnant, ainsi recouvert de sang, près d’un animal à moitié mangé qui avait les côtes apparentes.

Faisant apparaître un mouchoir en tissu, il s’essuya sommairement le visage. Hadès l’avait accompagné dans cette forêt étrange, car il portait le même pyjama que dans son appartement.

— Nous avons été emmené ici. J’ignore pour quelle raison.

Il jeta un coup d’œil plein de méfiance en direction de la fillette qui les observait l’un l’autre avec la même suspicion au fond du regard.
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