« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
BANG. Encore une fois. J’étais en train de lancer la balle de toute mes forces, dans le chambouletout de la fête foraine. L’homme qui tenait le stand n’avait rien dit. Je l’avais grassement payé pour plusieurs parties, et surtout pour qu’il la ferme. Un peu grognon, j’étais arrivé. Et j’avais enchaîné les parties. Frappant de toutes mes forces dans les quilles. En même temps, il fallait dire que ça n’allait pas beaucoup. Pour changer tiens. J’avais été sur le point de conclure avec Violette Parr, et au dernier moment… Ca n’avait pas fonctionné. Allez savoir pourquoi. Pour me changer les idées, j’avais donné rendez-vous à Matthew et Anna ici, à la fête foraine. Rien que leurs présences m’apaiseraient. Ca avait toujours fonctionné comme ça. D’ailleurs, quand je vis leurs frimousses arrivaient au loin, un léger sourire passa sur mes lèvres. Rien que de les voir, comme ça au loin, ça faisait du bien.
« Ohé ! »
Pour pas me voiler la face et pour faire semblant que tout allait pour le mieux, je leur fit de grands signes de la main. Un large sourire aux lèvres. Pour Matthew, ça fonctionnerait certainement, mais pour sa mère, c’était une autre paire de manche. D’ailleurs, quand je la vis arriver, je me prêtais à penser que c’était peut être elle, la femme de ma vie. Qui sait ? Je secouais brusquement la tête. C’était très très idiot de penser ça. J’avais presque envie d’en rire. Anna, ma petite amie ? J’étais devenu fou ou quoi ? « T’as bonne mine Matthew ! Tu veux essayer ? »
L’homme du stand leva les sourcils et déclara subitement : « Ah. Bah voilà, vous avez trouver votre femme et votre fils ; c’était pas la peine de vous acharner sur mon stand... »
Ouvrant grands les yeux, je ne savais pas quoi répondre. D’ailleurs, plusieurs choses me venaient à l’esprit. Je faisais si vieux que ça ? Je ressemblais à Matthew ? J’avais l’air de sortir avec les rouquines complètement folles ? Mes yeux s’écarquillèrent légèrement, et mon arrête du nez se contracta un peu. Je faisais ça, comme les enfants, quand j’étais piqué au vif. « C’est pas ma femme et c’est pas mon fils ! Vous avez vu l’âge que j’ai ?! »
Bon, c’était stupide comme remarque. Je faisais la vingtaine, mais en réalité, j’avais plusieurs centaines d’années. Mais c’était pas une raison. L’âge c’était dans la tête ! Et dans ma tête, j’étais pas si âgé que ça ! Et de toute manière, j’étais pas prêt pour fonder une famille. Et de toute manière… « Et vous avez vu comment elle est… elle est... »
Moche ? Non, elle l’était pas. Relou ? Oui, ça pouvait. Colérique ? Ca pouvait aussi. Bon, elle avait clairement plus de qualités à mes yeux, que de défauts mais… « Elle est géniale, ma meilleure amie. »
C’était pas du tout ce que je voulais dire. J’avais senti la pression sur son regard. Je savais que si je disais quelque chose de négatif, j’en entendrai parler pendant un moment. Géniale, c’était le mot parfait. Enfin, ça me permettrait de respirer avant qu’elle ne se rende compte de la supercherie. « T’es pas venue avec ton patron ? Il doit adorer les fêtes foraines ! Sa gaieté et son enthousiasme me manque beaucoup tu sais. »
C’était ironique, et ca sonnait bien ironique. Non seulement Aster ne me manquait pas du tout, mais en plus il n’était pas du tout enthousiaste. C’était même l’inverse, et surtout avec moi. Laissant Matthew faire quelques parties, j’en profitais pour parler à sa mère, un peu à part. Bon, même s’il écoutait parfois nos conversations, et qu’elles n’avaient aucun secrets pour lui, j’aimais bien quand même qu’il soit occupé à faire autre chose, pour ne pas trop retenir d’informations. « J’espère que ça va ! Moi j’rayonne ! Je resplendis. Je revis. J’avance dans ma vie ! C’est pas super ça ! »
Bon, c’était pas très honnête. De toute façon, j’allais être confronté à la réalité. Finalement, dans un soupire, et en baissant les bras comme un enfant, je déclarai :
« C’est pas vrai. Ca va pas. »
Anna D'Arendelle
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Le temps après des semaines de pluies semblait enfin se décider à devenir plus clément. Les températures étaient à la hausse, et c’était définitivement le moment de sortir un peu, aussi avais-je accepté la proposition de Jack de se rejoindre à la fête foraine. J’avais déjà prévu d’y emmener Matthew de toute façon, sur le chemin il ne cessait de me faire la liste des attractions qu’il voulait faire et même tenter de gagner quelque chose pour « Abby ». Abigaëlle, la fille d’Anya était un petit peu plus âgée que Matthew, mais comme on se faisait souvent des sorties incluant les enfants, notamment pour aller visionner des films d’animation au cinéma, il était tout naturel qu’ils soient devenus amis, d’ailleurs si j’en croyais mon fils c’était même sa meilleure amie.
On était donc parti à pied, sa main dans la mienne direction la fête foraine, quelque part j’estimais en avoir bien besoin moi aussi après l’histoire de la mariée fantôme, heureusement que je n’avais personne et que je n’envisageais de ce fait pas de me marier prochainement parce que sinon, je crois que j’y aurais réfléchit a deux fois avant de sauter le pas, ou du moins j’aurais bien fait attention à ce que mon futur mari n’ait pas une famille de tarés psychopathes dans les placard, sait-on jamais je préférais être trop parano que pas assez. Enfin, de toute façon ce n’était pas franchement utile pour le moment, déjà j’avais personne et ensuite c’était un peu la dernière de mes préoccupations on allait pas se mentir, là c’était plutôt le cerveau congelé qui me servait de meilleur ami et que j’observais avec suspicion :
- C’est mon frère, dis-je ce qui n’était pas totalement faux, Jack n’était pas mon frère génétiquement parlant mais ça n’empêche que c’était la manière dont je le considérais. Vous savez dans la famille, il y a toujours un petit dernier un peu casse pied, bah voilà c’est lui.
J’échangeais l’argent contre les jetons -5 de quoi occuper Matthew suffisamment longtemps- et le positionnait sur un marche pied, lui expliquant comment bien jeter la balle le tout a voix basse parce que je savais que dans les fêtes foraines c’était un peu des voleurs. Je me souvenais de Coney Island où tout était truqué et c’était un parc d’attraction, alors mieux valait rester prudente. Concernant Jack, je n’avais pas pu m’empêcher de lever les yeux au ciel lorsqu’il évoqua Aster :
- Oh arrête un peu, faut toujours que tu le cherche aussi. Si t’étais moins dans la recherche de conflit, ça passerait peut-être mieux. Tu crois que j’ai pas vu ce que tu as fait a Pâques ? T’as du bol que ce soit moi qui me soit occupé de la boutique le matin, et qu’Aster organise une chasse à l’oeuf chaque année. Si j’étais pas repassé pour te couvrir tu t’en serais sûrement sortie avec des dents en moins.
Évidemment, il n’avait pas été au courant de la blague puérile faite par Jack, j’avais fait en sorte de demeurer muette sur le sujet et ce même si c’était pénible a la longue de les voir constamment se voler dans les plumes. En tout cas pour moi, parce que pour eux manifestement ce n’était pas le cas et c’était d’ailleurs bien dommage de mon point de vu. Il y avait pourtant quelque chose qui me fit passer outre mon agacement vis a vis de leur agissement avec Aster, appelez ça un sixième sens, personnellement je préférais dire que c’était mon « sens de meilleure amie » qui s’affolait, quelque chose qui me disait que il y avait un truc qui clochait chez lui, et il finit d’ailleurs par m’avouer que non contrairement à ce qu’il disait ça n’allait pas fort. Comme si il pouvait me mentir sur un tel sujet, depuis le temps qu’on se connaissait. Je veux dire, c’était Jack, on avait partagé plus qu’un appart’ ensemble avant que Aaron et Matthew n’entrent dans l’équation, on avait parlé de nos passés respectifs, de nos craintes, et de tout un tas de choses que je ne confierais à personne d’autres qu’a lui. Et même si certaines choses avaient changés, que nous n’étions plus tout a fait les mêmes personnes qu’avant cela n’empêche que j’arrivais toujours a avoir quand quelque chose clochait avec lui. Jack et moi on avait la même méthode : celle de jouer la carte tu tout va bien tout beigne alors qu’en fait c’était pas du tout le cas.
- Je m’en suis bien doutée, t’es pas vraiment discret tu sais, on t’entendais de loin te défouler blaguais-je. Et si tu me disais ce qui ne va pas plutôt ? Après quoi, Matthew et moi on s’arrangera pour te changer les idées, il m’a tenue la jambe pendant toute la matinée quand je lui ai dit qu’on allait voir « tonton Jack. »
Il avait été surexcité et j’avais du lui dire de se calmer si il voulait que l’on aille rapidement le retrouver, parce que je ne pourrais pas l’emmener à la fête foraine en pyjama.
Jack Frostenson
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Je lâchais la balle pour laisser la place à Matthew. Observant la rouquine d’un air surpris, j’ouvrais de grands yeux. Très surpris. J’avais toujours bien joué la comédie. Plusieurs choses à répondre d’abord… Je la regardais.
« Ton frère ? C’est très gentil, mais ça ferait d’Elsa ma sœur. Alors toi je t’accepte, mais elle, c’est impossible. On est bien TROP différent ! »
On était différent en tout point Elsa et moi. C’était la strict vérité. Je ne voyais pas ce qu’on avait en commun, même si on nous l’avait souvent fait remarqué. Mais j’étais quand même un peu touché qu’elle me considère ainsi. Mais comme d’habitude, quand j’étais touché, j’avais toujours l’art et la manière de ne pas répondre, par simple pudeur.
« La blague ? Quelle blague ??! »
J’avais toujours cet air surpris. Je ne voyais pas de quoi elle parlait. Bon… En fait si. Je voyais très bien de quoi elle parlait. Je levais le nez en l’air dans une expression volontairement boudeuse. Je voyais très bien de quoi elle voulait parler. Ma petite surprise de pâques pour Aster. Finalement, il n’avait visiblement rien vu et c’était Anna qui s’était occupé de tout ranger.
« Ah ? Tu m’as couvert… T’aurais pas du. Au moins, il m’aurait accordé de l’attention. Il me considérera jamais véritablement comme un gardien j’ai bien l’impression. Ce qu’on a vécu avec la Mairie aurait du nous rapprocher, mais ça l’a rendu encore plus grognon. Et quand il est grognon, je suis obligé de me faire encore plus remarqué. C’est mathématiques. »
Je regardais Matthew faire. Il se débrouillait plutôt pas mal. Un peu impatient, je sautillais légèrement comme un enfant sur mes talons. Quand la question d’Anna, brute, directe et sans tabou comme d’habitude me décontenança un peu. Elle allait toujours droit au but.4
« Qu’est ce qui te fait dire que ça va pas hein ? »
C’est vrai ça ! Tout beignait ! J’étais de retour, j’étais installé ! J’avais failli avoir une petite amie dont j’étais tombé amoureux mais elle m’avait totalement planté ! Tout allait pour le mieux dans ce monde merveilleux qu’était Storybrook.
« Je me suis juste fait largué. Enfin largué. Disons que la dites personne était prête à s’engager dans la relation, que j’étais très amoureux. Qu’elle est partie du jour au lendemain sans donné de raison et qu’en plus mon ex est enceinte ! »
VLAN ! J’avais envoyé ma balle tellement fort dans le chamboultout à côté de Matthew que les boîtes de conserves avaient volé dans tous les sens. Bon, j’avais perdu un peu mon sang froid. Posant la dernière balle devant moi, comme si j’avais fait un bétise, je continuais à regarder Anna.
« Mais à part ça ! TOUT VA BIEN ! »
Tout allait très bien. Tout partait en sucette dans ma vie et je n’arrivais rien à construire, mais tout allait très bien. Vraiment très bien. Si je me le disais 100 fois, j’étais sur qu’au bout d’un moment, j’en serai totalement convaincu.
« Enfin on n’est pas là que pour parler de ma vie sentimentale qui tourne autour de zéro. Tu en es où toi aussi ? Je veux dire à ce niveau là… On devrait faire un pari. Si dans 15 ans on n’a personne, on se met ensemble. Au moins, on saura à quoi s’attendre. Un truc totalement platonique, mais qui évite de finir seul. D’ailleurs à part toi, j’ai plus personne dans ma vie. Enfin ! A part toi et lui ! Désolé Matt. »
Je lui ébouriffais les cheveux d’un geste affectif. Je me rendais compte que je ne passais pas assez de temps avec lui. Oh, il était bien entouré, je savais qu’Aster devait aussi s’occuper de son éducation. Mais ça, à la réflexion, c’était peut être un vrai problème. Si Aster s’en occupait trop, il finirait par lui ressembler. Et on obtiendrait un Matthew qui ne sourirait jamais. Jamais. Et ça, ça me rendait assez triste. Il fallait vraiment que je passe moins de temps à batifoler, et plus de temps avec eux.
Anna D'Arendelle
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Bon. J’pouvais pas vraiment lui en vouloir concernant Elsa, elle était...Fidèle a elle-même ? Je pense que c’était la seule manière « neutre » de la décrire. Disons que les films d’animations et les courts métrages avaient légèrement oublié d’accentuer le côté snob de ma sœur. Depuis qu’elle vivait avec nous, j’avais développé ce que j’appelais des techniques de survies -comme par exemple avoir la main lourde en terme d’alcool pour son lait de poule. Je rappelais également régulièrement à mon fils de ne jamais devenir comme sa tante. Pour Aster, je n’étais pas entièrement certaine que ce soit le cas, je pouvais comprendre a quel point être un Gardien et être reconnu comme tel était important pour Jack. Mais, je n’étais pas entièrement sûre que Aster ne le reconnaisse pas comme l’étant. Simplement, comme il passait son temps à chercher mon patron, et vu le caractère de ce dernier fatalement fallait pas s’attendre à ce qu’Aster l’accueil avec un sourire et une tape dans le dos. Je grimaçais d’ailleurs à cette image mentale que je trouvais ultra chelou :
- Tu n’en sais rien. Lui fis-je remarquer, comme de toute façon vous ne savez pas communiquer tous les deux, je trouve que c’est compliqué de faire une véritable interprétation de ce qu’il ressent ou pas.
Le plus souvent, c’était a moi de devoir réparer les pots cassés. En fait, j’avais loupé ma carrière au lieu de chocolatière c’était médiateur que j’aurais dût faire. Déjà que le faisais entre François et Elsa, puis entre Jack et Aster, manquerait plus qu’une troisième paire histoire de compléter tout ça. En revanche, j’avais peut-être sous estimé sa peine s’il se mettait à avoir des pertes de mémoire. Comment je savais qu’il allait mal ? Baaaah parce qu’il me l’avait un peu dit juste avant. Je secouais la tête, ça allait pas être gagné pour lui remonter le morale mais pas question de s’avouer vaincu, Jack était mon meilleur ami et il m’avait remonté le morale plus d’une fois par le passé alors c’était mon rôle de faire de même maintenant, c’était le moment de lui rendre la pareille.
- Tu sais, la vie est pleine d’imprévue et crois moi je sais de quoi je parle. Cette personne, dont tu étais amoureux a peut-être justement eu quelque chose qui l’a poussé a partir rapidement, sans en parler à personne. Ça ne veut pas dire que tu n’as pas le droit d’être peiné, surtout si tu étais aussi amoureux que tu me dit l’être, tu as également le droit de lui en vouloir et d’être en colère. Simplement...Ne te ferme pas complètement sous prétexte que cette fois, ça n’a pas marché. Attention, j’suis pas en train de te proposer de jouer les entremetteuse, et surtout pas aussi rapidement après une rupture j’estime que c’est pas nécessairement saint de se remettre a chercher immédiatement après. Une rupture quelque part, c’est un peu comme un deuil, il y a plusieurs étapes à passer. En revanche, là où tu n’as pas le droit d’être en colère, c’est au sujet d’Alexis. Comme tu l’as si bien dit : c’est ton ex, alors soit vous avez choisi de rester en bon terme, et de continuer à vous fréquenter en tant qu’amis, soit vous n’avez plus du tout de contacte mais dans tous les cas : ses choix de vies la regarde.
Ou alors, troisième option : Jack avait peur de l’oublie et de l’abandon, je me souviens qu’il avait super mal réagit aussi quand je lui avais annoncé ma grossesse. Difficile de l’imaginer vu sa manière d’interagir avec Matthew, et a quel point il semblait s’appliquer a jouer les oncles cool. Après, il était clairement pas dans son état normal vu la « proposition » qu’il venait de me faire. Jack sans peine de coeur, ne m’aurait sûrement pas proposé si dans 15 ans on avait toujours personne de se mettre ensemble.
- Moi ? Entre nul part et que dalle. En même temps, j’admets que je cherche pas vraiment. Peut-être que je devrais m’essayer aux applis de rencontre, ça éviterait qu’Elsa veuille a tout prix me caser avec mon patron. Dis-je sur le ton de la plaisanterie. Et dans 15 ans, j’aurais 45 ans malheureusement tout le monde n’a pas l’immortalité et la possibilité de ne pas vieillir. Certain ne sont que de pauvres mortels, rajoutais-je en souriant. Et puis, si je n’ai personne d’ici là c’est peut-être que c’est comme ça que ça devait être. Je tiens pas a nous « enfermer » dans une relation platonique « juste » parce qu’on sera potentiellement seule. Mais après si tu connais quelqu’un entre 27 et 37 ans qui pourrait coller hésite pas à me le présenter. Blaguais-je
Ça faisait quand même vachement le mariage de mon meilleur ami avec Julia Roberts. S’il se mettait aux rom com parce qu’il était déprimé, je crois qu’il était plus que temps que j’intervienne. Déjà on allait arrêter le chamboultout. De toute façon, Matthew avait réussi à gagner deux grosses peluches avant que Jack ne dégomme tout une nouvelle fois :
« Maman regarde ! On dirait Zephyr ! »
Il m’indiqua une peluche qui ressemblait effectivement a notre chien, et a côté il y en avait une qui ressemblait à Haley, la chienne d’Anya
- On prend ces deux là ? Lui demandais-je. Tu prend Zephyr et Abby a Haley
Vu sa manière de hocher la tête, quelque chose me disait que c’était bon, j’échangeais donc ses jetons contre deux peluches -peut-être que je devrais songer à passer le permis un de ces quatre finalement que je mettais dans un sachet puisque on était à la fête foraine autant en profiter pour faire d’autres attractions
- Et si on faisait les auto tamponeuse ? Proposais-je
« Ouaiiis ! » S’exclama mon fils « je peux monter avec tonton Jack ? »
- Ah je ne sais pas. Demande le lui
Il me jeta un regard hésitant, aussi décidais-je de l’encourager :
- Allons, c’est ton parrain il va pas te manger.
« Je peux monter avec toi ? Te plaît tonton Jack. »
Eh ben voilà, c’était pas si compliqué. Je lui achèterais une glace plus tard, étant donné qu’il avait fait l’effort de sortir un peu de sa coquille.
Jack Frostenson
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« MOI ? Pas communiquer ? J’attire toujours son attention pourtant. »
Je faisais référence aux multiples frasques que j’avais faites pour l’emmerder. Bon j’étais responsable. Mais cette guerre… Enfin, ma guerre, puisqu’il faisait semblant de l’ignorer, datait de très longtemps. D’aussi loin que je me souvienne, il ne m’avait toujours pardonné pour le Pâques gelé. « Mouais. Je suis en colère, comme d’habitude après moi même. Je me dis que ce soit pour Alexis ou pour Violette… Si j’avais fait les bons choix, j’en serai pas là. Mais visiblement, je suis un spécialiste des mauvais choix. Sauf pour mes amis, bien entendu ! »
J’ébouriffais encore une fois les cheveux de Matthew. Je choisissais très mal mes copines mais pour mes amis en revanche, j’étais plutôt doué. Enfin. A la réflexion, je pensais qu’en réalité, les amis avaient une constitution plus solide que les amours. Ils étaient beaucoup plus enclin à pardonner. C’était d’ailleurs curieux, comme analyse. « Ouais, faut que j’accepte le fait que ce soit terminé. Mais y’avait pas de quoi faire caca une pendule quand je suis rentré de Storybrook. T’aurais vu la gueulante qu’elle m’a envoyé. Enfin, passons. On va pas parler de ça toute la journée. »
C’était vrai. Je vivais toujours dans l’instant présent. Surtout qu’ici, y’avait un milliard de choses à faire, alors autant faire autre chose que de penser aux regrets et aux échecs qu’on avait commis. Il valait mieux garder ça pour les jours de pluie. En plus, j’avais la chance d’être avec Anna et mon filleul. Alors autant parler d’autre chose. Le petit n’avait pas à entendre ce qu’était les problèmes d’adultes. L’essentiel c’était de ne surtout pas grandir pour avoir ce genre de problème. « A 45 ans aujourd’hui, les femmes sont encore largement désirable ! C’est pas comme quand je n’étais pas encore l’esprit de l’Hiver. A cette époque, je te jure qu’à 45 ans t’avais fait le tour de ta vie… Haha »
C’était pas vraiment drôle. Mais le fait est que c’était vrai. Ricanant quand elle me parla d’application de rencontre, je m’appuyais sur le stand du chamboultou et je répondis avec cette tête espiègle de gamin à qui on a toujours envie de donner des baffes. « Mais oui, c’est bien connu, l’amour est sur Tinder ! Si c’était le cas, je sais pas comment cette entreprise fonctionnerait ! Et je suis sur que tu seras ravissante avec une mèche blanche ahah ! »
Je ricanais. J’avais vu la Reine des Neiges et c’était ce qui s’était passé. J’aimais bien lui envoyer quelques piques sur le sujet. Passant ma main dans mes cheveux presque blancs, j’en rajoutais d’ailleurs une couche en associant le geste à la parole. « Ouais, Matt, sauf que tu vois, la peluche, elle a meilleur caractère que Zéphyr ! »
J’étais encore vexé de l’accueil protecteur de ce chien. J’aimais bien les animaux. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils donnaient du baume au coeur et des sourires aux enfants. En revanche, Zéphyr c’était une autre paire de manche. Lui m’avait plutôt mal accueilli. Je ne voyais pas pourquoi je devrais l’aimer. Ca résumer bien mon caractère cette histoire. « Mais bien sûr que tu peux monter avec moi ! Et comment ! Tu vas voir, tu seras bien mieux avec moi qu’avec ta mère. Tu sais pourquoi elle roule à vélo mon ptit gars ? Parce que si on lui donne un volant... »
Elle allait tuer quelqu’un ? Mais… Je préférais garder ma phrase en suspense et afficher un trrrrèèèès grand sourire de faux-jeton à Anna. « Si on lui donne un volant… On risque certains dégâts. »
Sans plus attendre, et accélérant le rythme pour éviter de me faire réprimander par Anna, je payais les tiquets d’autotamponneuse. Grimpant dans une voiture de couleur bleue, je mis tout de suite Matthew au volant en l’aidant à monter dans la voiture. « Allez ! C’est toi qui va conduire mon p’tit gars. Même si t’as jamais fait, tu vas voir c’est pas bien compliqué. Et si jamais on nous pousse trop, fais moi confiance, je congèle le mécréant sur place ! Mais tu vas t’en sortir comme un chef, je suis même sûr que tu te débrouilleras mieux que ta m... »
Mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase, que la voiture partit à toute vitesse et qu’on nous percuta sur le côté, dans un grand fracas.
Anna D'Arendelle
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Jack avait manifestement la mémoire sélective, non pas que cela m’étonne étant donné que la mauvaise foi avait toujours plus ou moins fait partie de son caractère et ce même s’il estimerait que ce n’était pas le cas -preuve de plus que j’avais raison- parce que je pense que j’avais dût être beaaaucoup plus énervée qu’Alexis. J’avais quand même menacé de lâcher mon chien sur lui et ce même si Zephyr était le pire chien de garde qui pouvait exister. D’ailleurs, maintenant qu’il en parlait c’était une preuve de plus de sa mauvaise foi parce que le chien ne lui avait strictement rien fait, il s’était contenté de traîner dans mes pieds comme a son habitude, mais il n’avait pas montré ne serait-ce que le moindre signe d’hostilité envers Jack. Moi en revanche, j’avais été hostile mais en même temps j’étais hyper en colère, il se pointait subitement comme une fleur après des années d’absence, si j’avais depuis passé l’éponge j’avais a l’époque tous les droits d’être énervée.
En revanche, je voyais pas trop le rapport entre Tinder et ma mèche blanche que j’interceptais entre mes doigts afin de voir s’il y avait un truc bizarre avec. A priori non, ou alors c’était une manière « subtile » de me faire comprendre qu’il fallait que je me fasse une couleur chez le coiffeur pour qu’elle ne se voit pas. Mais de ce côté là, c’était hors de question. Je l’aimais bien moi ma mèche, même si je l’avais eu a cause d’un incident magique quand on était petite avec Elsa, ça n’empêchait que je la trouvais cool même si elle attirait souvent les regards je l’admettais. Les gens me posaient souvent la question, et si au début j’avais tenté d’expliquer les choses, maintenant je me contentais de leur dire de regarder la Reine des Neiges ça économisait du temps et de l’énergie.
- Déjà, il y a pas que Tinder comme appli ou site de rencontre, des machins comme ça il y en a la pelle, en plus je suis pas teubée, c’est pas sur Tinder que je vais trouver le grand amour. Et Zephyr ne t’as absolument rien fait, c’est moi qui t’ai enguirlandé, lui il s’est contenté de regarder sans rien faire. De toute façon, les samoyèdes ne sont pas agressif, c’est pas un doberman.
En plus Zéphyr avait plus le physique d’un ours polaire miniature qu’autre chose. Et puis si même Elsa qui est la reine des casse pied quand elle le veut il arrivait à la supporter, c’était qu’il pouvait supporter tout le monde. Quand François venait à la maison, il passait plus son temps à tenter de quémander des caresses au près de mon beau père qu’a jouer les chiens de garde hyper agressif. Même quand on se promenait, il était curieux mais pas agressif avec les autres chiens. En revanche je faisais toujours en sorte de l’avoir en laisse parce que si mon chien était gentil et bien éduqué je ne connaissais pas ceux que nous rencontrions. Les seuls où je savais qu’il y avait aucun problème c’était ceux d’Anya pas besoin de laisse quand on avait les chiens, on pouvait les lâcher ensemble personne n’attaquerait personne.
J’aimerais bien dire que j’étais impressionnée par la mauvaise foi de Jack, mais c’était monnaie courante et je m’y étais habitué depuis le temps. Je fermais volontairement les yeux ou bien lui balançait une pique bien sentie parce que c’était mon droit en tant que meilleure amie. De toute façon, si c’était pas moi ce serait Aster et ça allait dégénérer a coup sur vu a quel point il était patient -c’est a dire pas du tout. Quoi qu’il en soit, j’avais bien enregistré ce qu’il avait dit concernant mes soit disant capacités en terme de conduite, a priori je provoquais pas d’accident en vélo, et personne s’était jamais plaint de ma manière de pédaler. Mais puisque Jack avait choisit la violence, eh ben il allait l’avoir.
A peine dans l’attraction, que je pris la voiture de mon meilleur ami en chasse et lui fonçait dessus sans ménagement. Évidemment, comme il y avait Matthew à l’intérieur j’avais fait en sorte de bien calculer ma manière de les tamponner. En résumé Jack se prenait tous les dégâts, si je devais tamponner du côté de mon fils ce serait fait de manière plus délicate, mais comme là le but c’était de me venger c’était normale que ce soit son parrain qui se prenne tout :
- Oooops désolée, je suis siiii maladroite, c’est vrai je suis teeeellement nulle avec un volant entre les mains dis-je avec mon plus sourire colgate/faux cul.
Il avait voulu la guerre ? Eh ben maintenant il l’avait, j’allais devoir avoir une discussion avec mon fils sur le fait de ne jamais croire ce que son parrain disait au passage, mais ça ce serait pour plus tard. Pour l’instant je savourais ma vengeance, tout en reculant et en fonçant a nouveau droit sur le côté de Jack histoire de faire bonne mesure le tout avec toujours un grand sourire.
« C’est pas juste ! » S’exclama mon fils
- C’est la guerre Matty, dis-je d’un ton grave, il y a jamais de justice quand c’est la guerre surtout avec tonton Jack.
Comme si lui allait la jouer fair play. Je ne faisais que prendre les devants, et avec un faux salut je reculais en quête d’autres voitures à tamponner tout en entendant la voix de mon fils supplier son oncle d’aller plus vite -certainement pour me rattraper- mais j’allais pas leur donner cette satisfaction, même si en tant que maman il était normal que je laisse mon fils gagner -c’est comme pour l’épiphanie, il avait miraculeusement toujours la fève- là je me devais de faire une légère entorse à cette règle parce que si je n’avais rien contre le fait que mon fils gagne, son parrain beaucoup plus. Et puis il m’avait provoqué, ce n’était que justice.
Jack Frostenson
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Je mis un peu de de temps à reprendre mes esprits. Immédiatement, je me mis à chercher mon bâton… Mais je me rendis compte que je l’avais complètement oublié. Bah oui, j’étais célibataire. C’était rare que les filles apprécient les gens de mon âge en apparence qui marche avec des bâtons. Aussi, pour mes sorties, j’évitais de le prendre. « Dommage… On va pas se laisser faire Matt. T’en fais pas, on va retrouver l’espèce de chameau qui a fait ça... »
Puis, nous croisâmes le regard du coupable. Ou plutôt de la coupable. Je soupirai. Elle voulait la guerre, elle allait l’avoir. Non mais oh ! Y’avait une bonne vingtaine de voiture, et elle nous avait presque tamponné à l’arrêt. « Bon, en l’occurrence, c’est une chamelle. Et en plus, c’est ta mère. Bienvenue à ta première trahison familiale. Faudrait que je te fasse voir Game Of Thrones, tu vas aim... »
J’avançais, certains qu’elle ne referait pas la même erreur deux fois. Le problème avec les autotamponneuses, enfin surtout mon problème en général, c’était que j’étais très distrait. Mais là, je redoublais d’effort de concentration. « En fait, je te ferai pas voir Game Of Throne. Parce que c’est pas pour les enfants de ton âge, et ensuite, ta mère t’as pas trahi, c’est à moi qu’elle en veut ! Accroche toi. Tu vas voir pourquoi je suis le meilleur parrain du monde ! »
Et je me mis à conduire, de manière concentrer. Profitant qu’Anna percute une voiture, je me mis soudain à tourner autour d’elle, à toute vitesse. Bien évidemment, Matthew était en protection entre elle et moi. C’était pour ça que je tournais. « Ahah ! On va faire quoi maintenant ! Hein ?! »
Je regardais Matthew, confiant.
« Ne t’inquiète pas. Meilleur parrain du monde je te dis. »
D’ailleurs, il avait l’air de s’éclater à tourner. Personnellement, j’avais un peu la nausée, mais je ne devais pas faiblir. Je ne devais pas m’arrêter. C’était pour les lâches ! Et hors de question que je baisse ma garde fasse à Anna, même si elle était ma meilleure amie, je ne me laisserai pas faire. « On disait quoi ? Ah ! Oui. Je sais plus. Ca va pas fort en fait. »
Je savais très bien de quoi on parlait. Mais… Je m’étais arrêté. Tout simplement parce que Matthew était à côté de moi. Je me doutais bien qu’un jour il accepterait que sa mère refasse sa vie. Peut être que c’était déjà le cas et qu’il était prêt pour son âge. Mais, on ne parlait pas des conquêtes de sa mère devant lui. Ca faisait mauvais genre, et c’était pas digne du meilleur parrain du monde. Finalement, je nous garais sur un côté et je fis descendre Matthew rapidement. Ah, ca c’était la deuxième raison d’avoir mis un terme à la conversation. J’avais envie de vomir à force de tourner et virer. Les mains sur les hanches, je respirai fortement. Je n’allais pas vomir. Du moins je l’espérai. « Tu vois Matthew, ta mère, c’est quelqu’un de formidable. T’as de la chance de l’avoir comme maman. Elle a pas osé te faire mal et taper dans la voiture. C’est une belle preuve d’amour ça. Ca t’a plus ? »
Entre deux pauses, je m’étais redressé pour ébouriffer ses cheveux. Puis, je lui avais sourire. Mais pas trop un sourire sincère. Plutôt le sourire du malaise lié à l’envie de vomir. Je devais lui faire peur. Quand sa mère revint, je mis une main sur l’épaule de Matthew et déclarait : « J’étais en train de lui dire que tu étais méchante. Que tu n’hésitais pas bousculer ton fils pour ta fierté. Hein Matthew ? »
Je lui fis un léger clin d’oeil. Même si de mémoire, à cet âge, l’ironie n’était pas comprise, et surtout, les enfants n’aimaient que la vérité. « Ca fait plaisir de passer des moments simples avec toi. Ca m’avait manqué. »
Je souriais, cette fois-ci, nerveusement. Je n’avais pas le même ton. J’avais pris le ton sérieux, que j’utilisais que pour dire des choses sincères et sans espièglerie. Elle me connaissait assez pour savoir que je ne plaisantais pas. « Une dernière fois, désolé d’avoir raté tout ça. C’était mes dernières excuses, après, on n’en parlera plus jamais. »
Je marquais une pause. « Et si on allait manger un glace, pour voir si la concurrence en fait des meilleures que Tonton Jack ? »
Anna D'Arendelle
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HERE WE GO AGAIN
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J’avais simplement levé les yeux au ciel, lorsque Jack avait mentionné comme quoi il avait dit a mon fils que j’étais la pire maman du monde et a en voir la tête que Matthew tirait, l’affirmation était non seulement fausse mais ne lui faisait pas plaisir. Je me notais pour plus tard d’avoir une conversation avec lui pour lui expliquer que son parrain plaisantait, que non ce n’était pas un mensonge, c’était juste pour m’embêter et que de toute façon je ne le croyais jamais. S’il y avait une chose que mon fils détestait c’était que l’on dise du mal de moi. Bien que timide, il détestait que l’on dise du mal de moi et se mettait à me défendre de manière virulente dans ces cas là. Heureusement, l’annonce de la glace avait réussi à détourner son attention, il était déjà en train de dire quels parfums il voudrait essayer :
- Tu sais Matty, ils auront peut-être pas tous les parfums que tu veux là-bas. Il va falloir faire un choix, qu’est que tu penses de deux boules, celles que tu veux.
Cela eu l’air de lui plaire, en tout cas il changeais assez régulièrement de parfum, au pire je pourrais le laisser prendre un peu de la mienne comme ça il goûterait autre chose. Et pendant que mon fils prenait très au sérieux le futur parfum de sa glace, j’en profitais pour me tourner vers Jack et d’avoir une conversation un peu plus sérieuse. J’avais passé l’éponge depuis nos retrouvailles, il était mon meilleur ami et je le considérais comme un membre a part entière de la famille -quoi qu’en pense Elsa- au fond, il m’avait terriblement manqué et si on devait réapprendre à se connaître tel que nous étions maintenant, il fallait bien que je lui laisse sa chance et cela passait également par prendre du temps pour se voir. Sans parler du fait qu’actuellement c’était lui qui allait mal, alors c’était l’occasion pour moi de reprendre mon rôle de meilleure amie au près de lui, d’être là pour l’aider tout simplement.
- C’est bon tu sais, j’ai passé l’éponge. C’est vrai qu’il y a des moments où j’aurais aimé pouvoir te parler, avec Elsa ce n’était pas nécessairement évident et François...Je crois qu’il s’en voulait de ne pas éprouver le même degrés de tristesse que moi. Il nous a évité pendant un moment, après la mort d’Aaron.
Au début il était carrément absent, et puis au fur et a mesure il avait laissé des choses devant la porte de l’appartement, puis il avait sonné et était resté rapidement, avant de prendre de plus en plus de temps et les choses s’étaient arrangés. Je n’en avais jamais voulu à mon beau-père de ne pas ressentir la douleur comme moi je la ressentais, je savais qu’ils n’avaient jamais vraiment eu l’occasion d’avoir une vrai relation père/fils avec Aaron. Je crois qu’au final, de nous deux j’avais été celle qui l’avait le plus considéré comme un père, aujourd’hui encore c’était le cas pour moi. Mon vrai père avait toujours été extrêmement occupé par ma sœur, je ne le voyais pas beaucoup et c’était ma mère qui passait le plus de temps avec moi, dans mes souvenirs il était quelqu’un d’un peu stricte bien qu’aimant. Pour autant, je n’arrivais pas à leur pardonner que ce soit lui ou ma mère pour avoir prit une décision aussi radicale que l’isolement. Je savais bien qu’a un moment il faudrait que j’arrive à passer outre tout ça, mais ce moment n’était pas arrivé.
Je ne parlais pas beaucoup de mes parents à Matthew, et il ne me posait pas vraiment de questions sur eux, c’était plus sur son père ce qui je pense était normale. Pour lui « papa » c’était une photo sur la commode du salon, et les souvenirs que je voulais bien partagé. Il n’avait qu’un an quand Aaron est mort, il n’avait pas encore eu le temps de former des souvenirs concrets avec lui. Et puis en ce moment il avait d’autres préoccupations, Abigaëlle sa meilleure amie allait rentrer en CP en Septembre et je sentais bien que ça le travaillait. Abby était sa seule amie, il était timide et de ce fait avait du mal à vraiment se lier aux autres de son âge. L’idée de ne plus pouvoir la voir comme avant l’inquiétait et ce même si je lui avait assuré que ça ne changerait pas grand-chose. Il ne la verrait plus à l’école mais on irait toujours au cinéma ensemble avec Anya et Abby par exemple.
- Ça me va d’ailleurs si on en parle plus, pour moi c’est du passé le mieux c’est de se tourner vers le présent. Maintenant t’es là, c’est tout ce qui compte.
J’avais pas l’intention de ressasser le même truc pendant 150 ans. A un moment il fallait aussi passer a autre chose et c’était ce qu’on était en train de faire. Notre amitié avait été un peu ébranler, mais l’important était de faire des efforts pour la reconsolidé et c’était des efforts qu’on devait fournir a deux moi y compris.
- Et puis tu sais, l’amitié ça va dans les deux sens. Si moi je viens te parler quand je ne vais pas bien, toi aussi il faut que tu vienne me dire les choses. Je serais toujours là pour te soutenir, ça sert a ça les meilleurs amis.
Et puisque la journée n’était pas encore finit, on pourrait encore fait d’autres choses dans le but de lui remonter le morale. Évidemment, il y avait Matthew a prendre en compte donc il fallait que ça reste adapté pour un enfant de 3/4 ans. Il me semblait qu’il y avait une sale de jeu qui avait ouverte il y a pas si longtemps, c’était adapté à tous les âges on pourrait y faire un tour et voir ce qu’ils proposaient comme activité après avoir mangé une glace. Ça permettrait à Jack de s’occuper l’esprit, surtout si je le défiais et Matthew trouverait sûrement des activités de son âge pour s’amuser.
Jack Frostenson
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Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
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Je gardais les mains dans les poches, le regard dans le vague. En fait, ça faisait du bien d’être rentré. D’avoir une journée banale, et surtout de profiter de sa meilleure amie. J’étais parti pour essayer de donner un peu de sourire aux enfants du monde, mais au final, Storybrook suffisait. C’était égoïste de ma part, mais il fallait aussi que je pense un peu à moi. Laissant Matthew choisir, je fis mine de ne pas vouloir de glace. Je préférai observer la concurrence et voir ce que les autres en pensaient. De toute manière, si j’en avais pris une, je n’aurai pas du tout était objectif. « Bien sûr. Tu peux compter sur moi, et je peux compter sur toi. »
Et, je passais un bras par dessus son épaule et je la serrai contre moi. C’était des gestes que j’avais toujours fait, puisque j’avais toujours été tactile avec elle. Un frère. C’était les premières paroles qu’elle avait dites au commerçant qui nous avait cru ensemble. Je souriais. Ca m’allait bien. Et peut être que je pouvais prendre la place d’Elsa, pensais-je espièglement. « Et tu n’es pas trop débordé, en tant que maman célibataire ? J’ai vu un reportage là dessus l’autre soir à la Télé. Sab était aussi passionné que moi. On l’a regardé jusqu’au bout. Il est très émotif tu sais. »
J’hochais la tête. Bon, on avait été tous les deux très émotifs en réalité, mais je m’étais bien gardé de donner cette information. J’étais curieux de savoir comment elle menait sa vie de maman seule. Oh, j’en avais eu un aperçu et je trouvais l’éducation de Matthew exceptionnelle. Elle devait gérer ça d’une main de maître. J’ébouriffais les cheveux du garçon. « Ces glaces doivent être moins bonnes que les miennes. Dommage que je n’ai pas pris mon bâton, j’aurai pu en faire des meilleures j’en suis persuadé. »
Je souriais en coin. Le vendeur me foudroya légèrement du regard. La concurrence n’avait pas particulièrement apprécié le fait que je revienne en ville avec un vieux camion à glace. Mais après tout, à une époque j’étais le glacier le plus réputé ! Alors que nous marchions sans trop rien nous dire, mais juste en profitant de la présence l’un de l’autre, j’observais ces multiples coups d’oeil vers la nouvelle salle de jeu qui venait d’ouvrir. « C’est hors de question ! Je sais comment ça va se terminer. »
J’étais faussement grave. Je savais que ça allait finir comme d’habitude, que j’allais perdre et qu’elle allait m’en parler pendant des jours de manière compulsive. Déjà que je m’en étais pas mal sorti durant la séance d’auto-tamponneuse, je préférais rester sur une note neutre. En revanche, voyant que Matthew ne comprenait pas le second degré, je continuais. « Bon d’accord, mais à l’unique condition de ne pas faire de vague et de ne pas s’exclamer trop fort si maman gagne contre parrain Matthew. »
Je le pris moi même par le main, et nous entrâmes dans la salle. Elle était neuve, moderne et elle était adapté à tous les âges. J’étais émerveillé de voir l’ensemble des enfants et des parents qui étaient présent. La joie qui transpirait d’eux me donna des frissons, et j’eus soudain envie d’y participer moi aussi. Bon, ça ne valait pas la joie procuré par une épaisse couche de neige mais… C’était déjà un bon début ! « Oh regarde, des chasses-taupes ! »
Je me dirigeais avec Matthew. Le jeu était simple. On nous confiait un marteau, et on devait écraser la tête des taupes qui sortaient des différents trous. Alors que je confiais le marteau à Matthew, j’observais Anna en coin et lui murmurait : « On va enfin voir si c’est bien ton fils. »