« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Mark Fischbach
Should I try to hide the way I feel inside my heart for you?
Would you say that you would try to love me too?
In your mind could you ever be really close to me?
| Conte : Five Nights At Freddy's | Dans le monde des contes, je suis : : Foxy, le renard pirate
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Roberts
Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?
| Conte : Wonderland | Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice
A wedding is a funeral where you smell your own flowers.
Dinah ϟ Llwynog.
-Tu es la déception de cette unité. La déception de la mafia portuaire. Travailler à l'unité de renseignement ne signifie pas que tu dois espionner ta supérieure, je croyais avoir pourtant été claire. Tu connais la sentence.
Un jeune homme d'une vingtaine d'années se tenait devant moi, apeuré. Il n'osait même pas me regarder dans les yeux, sachant ce qui lui attendait. Deux de ses collègues le tenaient fermement par les bras, pour qu'il n'aille nulle part. J'aurais pu leur demander de l'attacher et de partir, mais là n'était pas mon souhait. Je voulais qu'ils soient témoins de ce qui arrivait à ceux qui ne respectaient pas mes ordres, à ceux qui osaient espionner leur propre supérieure. Ce cafard n'était qu'un exemple, un moyen pour les autres de ne pas faire la même erreur que lui. C'était là le simple objectif de sa médiocre existence.
-Que l'on m'apporte mes outils.
J'avais toujours pris mon rôle de dirigeante de l'unité de renseignement de la mafia portuaire très au sérieux. Mais depuis maintenant quatre mois, je m'étais montrée encore plus dure qu'auparavant, tant dans mes ordres que dans mes actions. Je faisais attention à tout, ne faisant confiance à personne, et n'hésitant pas à prendre des décisions dures. Celles des sanctions en faisait parti. J'avais trop laissé couler. Ce n'était pas digne d'une personne de mon rang. Pour cette raison, j'avais décidé d'aller bien plus loin qu'habituellement. Plus rien ne me retenait maintenant. La seule personne qui m'empêchait d'agir de la sorte était Llwynog mais j'avais coupé les ponts avec lui. Quatre mois maintenant que je ne lui avais pas adressé la parole, l'évitant comme la peste. J'avais teint mes cheveux en un noir profond pour être encore moins reconnaissable. J'essayais de ne plus penser à lui. Cela ne servait à rien, je ne récolterais que du malheur. Je devais tourner la page. Cela m'avait peut-être aussi poussé à être encore plus dur. Il était policier, je travaillais pour la mafia. Nos deux mondes étaient opposés et finiraient par s'entrechoquer. Je voulais qu'il sache de quoi j'étais capable, qu'il connaisse la partie de moi qu'il avait toujours rejeté. Je voulais qu'il soit dégoûté de moi et de ce que je faisais. C'était le seul moyen. La présence bien trop proche d'un de mes sbires me tira de mes pensées. Je baissais les yeux sur ce qu'il tenait dans les mains : un couteau de boucher ainsi qu'un pieux. Parfait. Je les attrapais et m'approche encore plus de l'apeuré. Avec un sourire sadique, je caressais sa joue avec le couteau. Puis je levais les yeux vers le reste du groupe, que j'avais convoqué. Tous devaient être là pour voir ce qui pouvait leur arriver quand on ne respectait pas mes ordres.
-Quiconque est accusé d'espionnage sur un supérieur sera puni d'aveuglement et d'essorillement. Je regardais finalement l'espion dans les yeux, le regard noir. Sans tes oreilles ni tes yeux, on verra si tu oseras de nouveau espionner qui que ce soit.
Puis, je m'y mis. D'abord une oreille, puis l'autre. J'attrapais ensuite le pieux et le planta dans l'oeil gauche, puis le droit. D'un geste de main, j'ordonnais à mes sbires de le faire sortir, ayant marre d'entendre ses cris. Personne n'avait plus le droit à l'erreur dans mon unité et ils venaient tous de le comprendre. Chacun pu disposer, certains avec des visages plus apeurés que d'autres. Tant qu'ils avaient compris la leçon. Et, une fois tout le monde partit, je pus à mon tour disposer afin de rentrer chez moi. Contrairement à ce que j'aurais imaginé, les remords ne me démangeaient pas. J'appréciais cette sensation de pouvoir qui s'étendait d'autant plus maintenant que je m'étais libéré de ce qui me poussait vers le bas. J'étais bien plus heureuse sans lui, j'en étais certaine. Il ne me permettait pas de vivre comme je l'entendais. Je me sentais enfin libre. J'étais mieux, bien mieux. Essayant de me convaincre moi-même, je finis par arriver chez moi malgré le fort vent qui soufflait dehors. Il faisait déjà nuit depuis de nombreuses heures. Je réglais rarement mes problèmes avec la mafia en pleine journée, travaillant toujours en tant que vétérinaire. J'étais passée à temps partiel, heureusement, pour pouvoir faire les deux mais il arrivait que je travaille en pleine nuit pour devoir tout concilier. Je n'avais qu'une envie : dormir. Cependant, ce n'était pas ce que semblait vouloir la présence que je commençais à ressentir. Un coup d’œil par la fenêtre et je la vis. Une jeune femme aux cheveux clairs, aux yeux clairs et semblant venir d'une autre époque... Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Je clignais plusieurs fois des yeux, espérant me réveiller d'un mauvais rêve. Mais non, elle restait là, me regardant avec insistance. Comme si elle attendait quelque chose de ma part, sans que je ne comprenne quoi. Je n'avais pas le temps pour cette histoire, tout ce que je voulais c'était dormir. Impossible de le faire quand on te regardait de cette manière... Elle devait partir.
-Dégage avant que je salisse ta jolie robe de ton propre sang !
Clair et efficace. Pas assez, visiblement. Elle ne bougea pas, ne réagit pas. Elle ne disait rien mais continuait à me regarder. Je soupirais, excédée. Bien, si elle voulait que je passe aux choses sérieuses, elle aura ce qu'elle veut. Je me retournais, et partit chercher ma paire de couteaux de lancer puis retourna à la fenêtre. Cette fois-ci, la jeune femme s'était déplacée, pour se rapprocher considérablement de ma fenêtre. Si elle se croyait flippante... J'allais me débarrasser de ce parasite en quelques secondes. N'hésitant plus, je lançais mon couteau de lancer en direction de son abdomen, espérant qu'il transpercera le corset qu'elle portait sans doute. Cependant, le couteau lui passa au travers. Littéralement. A quoi venais-je d'assister ? Encore un événement de Storybrooke... je commençais à en avoir ma claque de cette ville de tarés. Je devais faire partir un fantôme de ma propriété maintenant ? Sérieusement ? Visiblement énervée que je veuille la tuer, elle s'approcha encore plus, devenant de plus en plus menaçante. Je n'allais pas me laisser marcher sur les pieds par une morte. Le deuxième couteau de lancer bien en main, je descendis les escaliers à toute vitesse pour rejoindre la rue. Je savais que ce couteau serait inutile contre elle, mais je n'avais pas mieux et ça restait un bon moyen de me rassurer. Mais je devais avouer que j'étais intriguée par cette présence... Qu'est-ce qu'elle me voulait ?
-Dis moi pourquoi tu es ici et vite. Je perds patience rapidement.
Toujours aucune réponse. C'est alors qu'elle me fit signe de la suivre. Je fronçais les sourcils, hésitant. Je n'avais pas envie de suivre un fantôme de la renaissance sans raison. Cependant, ma curiosité prenait le dessus, comme quand j'avais sauté dans le terrier du lapin. Je voulais savoir ce qui m'attendait au bout du chemin. Je finis donc par la suivre... Et vite je compris que j'aurais dû me changer. Le vent se faisait plus fort, regrettant de ne pas m'être habillée plus chaudement. De plus, le fait de marcher en talons dans la forêt était loin d'être agréable. le branchage devenait de plus en plus dense, c'était un cauchemar de suivre ce satané fantôme. Plusieurs fois je décidais de m'arrêter, et même de rebrousser chemin mais elle ne me laissait pas tranquille... Soupirant, j'étais à chaque fois obligée de continuer pour espérer plus tard un peu de tranquillité. Puis le décor changea complètement. J'étais maintenant dans un jardin tenu impeccablement, et devant moi se tenait une grande maison luxueuse. Je regardais tout autour de moi, cherchant à comprendre ce qui venait de se passer mais le fantôme avait disparu... Comme c'était étrange. Si je la retrouvais, j'allais l'étrangler moi-même. Je me concentrais alors sur les environs, et remarqua enfin la musique qui provenait de l'étrange demeure. Est-ce que j'étais censée être attirée par une musique pareille ? A part me montrer que les personnes à l'intérieur avaient des goûts musicaux douteux, je n'apprenais pas grand chose... Si j'oublie le fait que la demeure était donc habitée. Et utilisée. Le fantôme m'avait envoyée à une fête perdue dans les bois ? Quelle plaie. C'est alors que je remarquais un majordome posté devant la porte d'entrée. Parfait. Je m'avançais, avant de remarquer que j'étais bien plus encombrée qu'auparavant... Je me regardais avec attention, remarquant alors que mes vêtements s'étaient transformés en une longue robe de bal vintage. Très amusant...
-Vous là ! Où suis-je ? C'est quoi cette histoire ? Vous êtes un fantôme vous aussi ? Répondez moi vite avant que trouve la réponse moi-même.
Cependant, il ne réagit pas. Je commençais à en avoir marre de tous ces gens qui ne répondaient pas à mes questions. J'étais à deux doigts de lui planter le couteau dans le bras pour vérifier s'il était humain, et surtout mortel mais je remarquais qu'il ne me regardait même pas. Il semblait regarder quelque chose derrière moi. Comme s'il attendait. Je fronçais les sourcils et me retourna moi-même pour voir ce qu'il regardait. Avant de reprendre ma position initiale immédiatement. Ce n'était pas possible. Non, non... Pourquoi il était là lui ? Je ne pouvais pas le voir, je ne pouvais pas le confronter. Je regardais autour de moi. Je n'avais aucun moyen de partir. Putain. Je ne pouvais pas simplement rester et parler à Llwynog comme si de rien n'était... Il s'approcha, avant de dire mon nom à voix haute. Je n'avais pas le choix.... Je me retournais avec un grand sourire, et prit une voix différente.
-Dinah ? Oh non, je suis Diana, très cher ! Vous connaissez Dinah ? C'est ma sœur jumelle ! Oh mais... Je vous reconnais vous. Je le regardais de haut en bas, d'un œil espiègle, me lançant à fond dans mon rôle. Wynog c'est bien cela ? Bien sûr ! J'ai entendu parler de vous... ma sœur avait raison, vous êtes très charmant !
Le majordome écourta notre conversation en nous indiquant qu'il devait nous amener à nos chambres... Nos chambres ? Cette histoire était de plus en plus bizarre et je ne pouvais pas me permettre de la vivre avec Llwynog à mes côtés en jouant un rôle qui n'existait pas. C'était trop dangereux. S'il ne m'avait pas déjà percé à jour, il le ferait rapidement. Il n'était pas idiot. Je ne lui avais jamais parlé d'une soeur après toutes nos années d'amitié, il comprendrait rapidement que je lui mentais... Mais je n'avais pas le choix ! C'était le seul moyen pour gagner un peu de temps avant de comprendre comment m'échapper d'ici.
-Nos chambres ? Une fête ? Comme c'est amusant, depuis le temps que j'attendais de me rendre à une fête ! Je vous suis.