« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Lena, il serait peut être temps que tu arrêtes de bouder non ? Je t’avais dit que ce cher Jimmy Olsen n’est qu’un bon à rien mais comme toujours, tu n’as pas voulu m’écouter.
Je t’avais rien demandé tu sais. Puis c’est ma vie, je vois pas en quoi ça te regarde.
Que tu le veuilles ou pas, légalement, tu restes ma fille et même si tu me détestes, je me dois de veiller sur toi. T’as pensé à ton entreprise ? Tu vas faire comment ? Il me semble que tu as eu la débilité de lui léguer des parts du Weekly Planet, je me trompe ?
Ta fille adoptive mère. Et pour l’entreprise, j’ai simplement à aller voir le notaire pour récupérer ses parts. Lex m’a léguée l’entreprise, j’ai simplement été plus maligne et James n’a signé qu’une partie des documents.
J’espère pour toi que tu as raison Lena et que tu n’auras pas de problème. Ton petit chien chien de James a bien joué son rôle après tout.
Pardon ?!
Tu sais aussi bien que moi qu’il te ment depuis le début ma petite chérie. Il est au service de ton frère.
♛ C'était quoi la question déjà ?
lena & erwin
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Cela faisait aujourd’hui présentement trois semaines que James n’existait plus dans ma vie, il m’avait abandonnée, devant l’autel, devant le curé, seule face aux visages décomposés de Kara et du pasteur. Il m’avait laissé croire qu’il m’aimait, il m’avait laissé imaginer que j’aurais peut être une chance d’être heureuse. Après la perte de Gabriella, sa demande en mariage m’avait permis de remonter la pente, je me sentais mieux mais aujourd’hui, il avait tout brisé et tout ça à cause de Lex encore une fois. Il avait voulu me tester. Mon frère restait un diabolique tyran et je me fis une promesse de le détruire lentement, à petit feu. Mais pour ça, il fallait que je sois plus maligne que lui. Cependant, aujourd’hui il fallait que je m’occupe du cas James Olsen. J’étais restée plusieurs jours chez moi, à ne pas sortir, me faisant livrer le repas. Je n’acceptais la visite que de Kara qui avait fini par trouver les mots pour me faire sortir de l’appart.
Je ne devais pas m’empêcher de vivre à cause de cet abruti sans vergogne et sans coeur qui s’était amusée à me détruire lentement, à petit feu comme finalement je prévoyais de le faire avec lui. C’est sans doute pour cela que la veille au soir, ou plutôt la veille d’aujourd’hui vu que le post se passe pendant la journée, bref vous avez saisi l’idée, je me suis habillée sexy, et je dois avouer que ça faisait un petit moment que ce n’était pas arrivée et je suis allée au bar, pour danser, picoler, me changer les idées. Après ce qu’il s’était passé à New-York la dernière fois, je connaissais la limite à ne pas dépasser, j’avais juste assez d’alcool dans l’organisme pour être bien, joviale et surtout prédatrice. C’est sans doute pour ça qu’à trois heures du matin, quand je suis rentrée, je n’étais pas toute seule mais en compagnie d’un homme. La soirée faisant, je ne l’avais pas reconnu mais c’est le lendemain que j’allais avoir la surprise de comprendre que je m’étais tout bonnement envoyé en l’air avec l’associé d’un homme très cher à mon coeur (it’s ironie les copains).
J’avais rendez-vous à 14h au cabinet notarial d’Erwin par rapport aux documents signifiant que je rompais le contrat de partages des parts de l’entreprise qu’est le Weekly Planet et que je récupérais donc les parts que je prévoyais de léguer à James. Je m’étais réveillée à neuf heures et j’avais donc passé la matinée à évacuer ma gueule de bois, comprenant rapidement que le mec qui avait partagé mon lit était sans doute parti plus tôt. Répondant aux textos bien chiant de ma mère, je m’empiffre de deux croissants et d’un café crème avant de passer sous la douche. Une fois prête, je quitte mon appartement en direction de D-Corp. Prenant le temps de m’occuper des derniers courriers arrivés et de tout ce qui nécessitait mon approbation, je me rends ensuite jusqu’au Weekly-Planet avant de prendre part à la réunion hebdomadaire.
Quatorze heures arrive bien plus vite que je n’aurais pu le prévoir. Poussant la porte du cabinet notarial, je m’approche de la secrétaire avant d’annoncer mon arrivée. Elle me dit de m’installer et qu’Erwin va venir à ma rencontre. Mon regard croise rapidement celui de l’associé d’Erwin avant que je ne comprenne.
« Oh putain… » murmurais-je.
C’était donc Jérémie Dass qui avait partagé mon lit la nuit dernière. Soupirant, la tête dans les mains, je lève néanmoins le regard quand je me rends compte qu’Erwin est là. Je me lève.