« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le soleil s’était caché ce jour-là, derrière des nuages tellement épais que l’on ne pouvait vraiment les dissocier les uns des autres, d’un gris morose annonçant une journée où la différence entre le jour et la nuit serait minime. Cela n’avait rien de réjouissant déjà à la base, et quelques gouttes de pluie ne vinrent rien arranger dans ce paysage triste. Surtout que ces pleurs étaient faibles au début, puis un peu plus intensifs, mais pas assez pour prédire qu’il ne s’agissait là que d’un orage. Non… Les habitants auraient de l’humidité toute la journée, ce n’était pas compliqué à le deviner…
Kisa n’appréciait pas la pluie, l’affaiblissant en bon félin que son esprit du zodiaque était. Ces jours-là, la jeune femme se sentait vidée de toutes forces, voire même de toutes envies parfois… Une seule persistait : Celle de se blottir sous une couette chaude, sa fidèle peluche en forme de tigre contre elle, et un bon thé au lait fumant dans les mains, proche de son petit visage enfantin. Mais malheureusement, il y avait ce que l’on appelait les cours, et Kisa n’était pas du genre à en louper un seul, ou alors il fallait qu’un tremblement de terre l’en empêche… Et encore… Tant qu’elle pouvait s’y rendre, et que les instructeurs pouvaient assurer leurs rôles, la tigresse se rendrait tout de même à l’école pour y apprendre tout ce dont elle avait besoin pour un jour travailler dans les zoos ou les parcs qu’elle appréciait tant !
Proche de la fenêtre, Kisa avait de temps à autre des moments d’absence, se perdant dans la contemplation de cette pluie fine qui semblait effacer la limite entre la terre et le ciel. Tout semblait se confondre dans une tristesse et une mélancolie générale, totalement contrastante avec la lumière chaleureuse qui trônait dans la salle de classe. C’était souvent l’un de ses camarades qui alertait Kisa qu’il valait mieux qu’elle rappelle son esprit dans son corps avant que le professeur ne se rende compte que sa tête était bien loin du protocole de sécurité en cas d’approche de certains primates malades. C’était pourtant intéressant aux yeux de notre petite, mais le temps ne s’y prêtait pas, et il était très compliqué pour Kisa de rester concentrer durant toute la journée…
En milieu d’après-midi, alors que le dernier cours du jour venait de s’achever avec une Kisa ne s’en étant même pas rendu compte, que cette dernière fut réveillée par un ami à elle, commençant à connaitre sa camarade quand la pluie tombait dehors. Un regard compatissant et assez doux, il s’approcha de sa table.
- Kisa, Je suppose que tu ne souhaites pas venir boire un coup avec nous ? Tu veux que je te raccompagne d’un coup de voiture ? Toi qui es arrivée à pied, cela t’empêchera de te tremper et finir malade…
La jeune fille afficha un doux sourire sur son visage à destination de son ami. La fois où elle avait fini à l’hôpital à cause d’une sorte de grippe pas soignée du tout était encore dans les esprits apparemment, et il était hors de question pour Kisa d’inquiéter une fois encore ses proches comme cette fois-là. La jeune fille fit donc un signe de tête positif tout en souriant avec une grande douceur habituelle.
- Je te remercie, je veux bien c’est très gentils à toi ! - C’est normal t’en fais pas ! Répondit le garçon.
Et c’est ainsi que tous deux se dirigèrent vers le parking de l’école, où la pluie semblait s’intensifier davantage ! Sur le trajet, les deux jeunes gens discutèrent de tout et de rien jusqu’à arriver à destination : La petite maison de Kisa.
- Tu veux entrer ? Demanda cette dernière. - Je te remercie ma petite Kisa, mais les autres vont m’attendre… Répondit le garçon avec un sourire chaleureux. - D’accord, bonne fin d’après-midi et bonne soirée à vous tous, et encore merci beaucoup à toi c’était vraiment gentils de m’avoir raccompagné ! Remercia la jeune fille. - T’en fais pas, je te l’ai dit, c’est normal ! Rigola un peu le garçon.
Alors que la voiture redémarra, kisa observa les phares s’éloigner avant de rentrer bien au chaud dans son petit nid douillet. La première chose qui vint en tête de notre tigresse, ce fut de se prendre un bon bain bien chaud, se mettant en fond quelques douces musiques qu’elle appréciait pour se relaxer un maximum et reprendre un peu du poil de la bête. Après un bon moment dans cet hammam de fortune, Kisa alla récupérer un legging rose pâle, ainsi qu’un tee-shirt blanc qu’elle cacha sous un gros pull en laine gris clair. Les cheveux encore mouillés à l’air libre, n’était pas vraiment coiffés et faisaient comme bon leur semblaient.
Se préparant un bon thé au lait dont elle avait rêvé toute la journée, Kisa réfléchit alors au programme qu’elle voulait faire ce soir-là. Il était clair qu’en regardant la bouilloire commencer à fumer, que la jeune fille n’avait aucune motivation pour se cuisiner quoi que ce soit ce jour-là. C’était en regardant sur son frigo qu’elle eut une idée qui lui mit un grand sourire ravi aux lèvres.
- Et si je me faisais une soirée dessin-animée pizza ?
Un petit coup d’œil vers son animal en peluche qu’elle avait posé sur le comptoir avant d’acquiescer, comme si le jouet lui avait répondu positivement. Tout en se préparant son thé dont l’eau était maintenant bien chaude, Kisa lut le prospectus qui présentait toutes les pizzas d’un restaurant qui livrait à domicile.
- Une bolognaise ! Oui c’est ça que je voudrais !
Kisa attrapa ainsi son téléphone afin de passer sa commande. Après avoir dit ce qu’elle souhaitait, donnée son adresse et convenu d’un horaire, la jeune fille raccrocha, et e mit sous un gros plaid tout poilu après avoir allumé la télévision. Il y avait une sorte de marathon de dessin-animé comme elle les aimait tant, ce qui réjouissait notre petite, bien installée dans son cocon douillet.
Alors que de longues minutes passèrent, Kisa entendu frapper à la porte. La jeune fille n’avait pas de sonnettes, mais elle se douta qu’il devait s’agir du livreur de pizza en vue de l’heure qu’il était. Elle sortit alors de son cocon le temps de se diriger vers la porte, la déverrouiller et l’ouvrir avec un doux sourire aux lèvres, même si le fait que c'était pas la grande forme pouvait se lire sur son visage un peu blanchâtre.
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Bizarre ce gateau. Très bizarre pfiwhihi.
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Le prochain qui commande une hawaiienne, je le crucifie.
« Si c’est encore une hawaiienne, j’y vais pas. Je vous avais dit, pas d’ananas dans une pizza. Le seul fruit qu’on met, c’est une tomate. Et vous l’avez encore mise à la carte ? Hm ? »
Mon skateboard sous le bras, j’attendais la commande à livrer. J’avais repris du service dans la pizzeria familiale. En même temps, je venais juste de rentrer d’un an de voyage au Japon. J’avais beaucoup appris, notamment sur nos origines. Je parlais déjà couramment le japonais, et notre entraînement Ninja faisait que c’était notre pays favori. Même si nous étions américains… Et voir des vrais japonais, manger dans de vrais restaurant japonais, ca avait été une expérience folle. « T’es à peine revenu que tu nous donnes déjà des leçons de moral ? » grogna Raphaël.
C’était le plus grogon de tous. M’amenant la pizza ; je l’ouvris et je fronçais les sourcils. Une bolognaise. C’est bon, il n’y avait aucun hérésie. La refermant avec soin je la mis devant moi et commençait à partir. « Ouais, mais en même temps je vous ai manqué nan ? »
Avec un sourire aux lèvres, je quittais la pizzeria. Ca faisait du bien de rentrer. J’avais fait plein de chose dans cette ville. Policier, Maire, Livreur. Mais livreur ça avait toujours été ma plus grande passion. Voir des gens différents, passer un peu de temps à bavarder. J’accumulais les retard à cause de ça, mais il fallait dire que socialement c’était cool. Et on pouvait rencontrer de jolies filles. Héhé. J’aimais bien les jolis filles. Même si je n’arrivais que très rarement à aligner deux mots. Je m’étais entraîné, à leur parler de manière intelligible. Il fallait dire que quand on avait passé son enfance et son adolescence à ressembler à une tortue c’était plus difficile. Roulant dans la ville, j’arrivais bientôt à l’adresse. Me rendant rapidement à la porte, je commençait à tambouriner comme à mon habitude. « PIZZA TURTLES ! LA PIZZERIA QUI VOUS LIVRE RAPIDEMENT ET QUI FAIT LES MEILLEURES PIZZA DU MONDE ! »
Je le beuglais presque. Mon skate sur le pas de la porte, je faillis échapper la pizza quand on m’ouvrit. Une jolie fille ! J’étais pris au piège. Tremblant de tout mon corps, je tendais la pizza, aussi blême qu’elle. J’avais réussi à me contrôler. Je ne saignais pas du nez c’était déjà pas mal. « Une bodoluse, c’était bien ça ? »
J’avais bien dit bodoluse ? Ca ne voulait absolument rien dire. La déposant dans ses bras, je n’avais d’autre chose à dire que… « Voilà. »
Et je fermais la porte. Merde. J’avais oublié de prendre l’argent. Je réouvris la porte et penaud je commençais à dire : « Euh, ca fera 300 dollars 67. »
Je regardais le ticket une deuxième fois. « 7 dollars 67. Pardon. 7 dollars, ça ira amplement. »
Je fronçais alors les sourcils. Le cap de ma timidité passé ; je l’observais avec attention. Elle avait plutôt l’air pâlichonne. Je fronçais les sourcils. J’étais peut être chez Blanche Neige. Mais j’avais déjà croisé Blanche Neige. Une fois, et je savais que ce n’était pas elle. « Vous êtes sûr que ca va aller ? Vous avez l’air malade ? Vous voulez que j’appelle les secours ? Un docteur ? Vous avez l’air malade. Faut pas rester comme ça. Les pizzas, ça guérit pas. Ca a jamais guérit personne. »
Je l’observais. Plus en détails. « Une jolie fille comme vous, ça peut pas rester comme ça. J’vous déconseille de manger cette pizza, elle est trop grasse. Et l’gras, ça peut rendre malade. Vous auriez mieux fait de commander une soupe. Même si on, en fait pas. J’peux vous en faire une si vous voulez. Même si ça se fait pas en fait de rentrer chez les gens pour faire la soupe. C’est fou ce que je raconte n’importe quoi antebayo. »
J’avais marqué la fin de la phrase par du japonais par pur réflexe et passer mon bras derrière ma nuque dans un geste assez gêné.
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Et une livraison de pizza, une ! [Michel-ange & Kisa]