« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Dans le fond le vrai problème ici c'est la monotonie des jours qui se succèdent. Ils sont tous comme demain et serons tous comme hier. C'est comme s'il y avait une prison invisible tout autour de nous et que le seul choix qu'on peut avoir à faire, c'est de choisir sa propre prison pour qu'elle soit le plus agréable possible. j'en ai croisé des gens que j'ai connues d'une façon ou d'une autre...Des connaissance plutôt qui me disait à quel point j'étais idiote d'avoir gâché mon super cerveau à faire des jouet totalement inutile dont tout le monde se fiche. Mais je vais vous dire, heureusement qu'ils sont là avec moi. À force d'avoir eu de mauvais commentaires et des retours de mes créations, j'ai fini par comprendre leurs "problèmes". C'est moi qui en suis bel et bien la cause. Je ne serais vous dire comment ni pourquoi mes je leur donne vie. Je m'inspire des amis que j'ai connue ou tout simplement de mes envies du moment, mais ils ont tous des attente et des besoin. C'est parfois un peu compliqué de contenter tout le monde, mais à force, ils deviennent de moins en moins exigeants, car ils ont confiance en moi et en les sentiments que je leur porte. j'imagine que le changement doit être très complexe pour eux. J'égaye mon quotidien grâce à eux et en leur offrant toujours un nouvel ami très régulièrement. Cette prison me plaît, mais j'aimerais rentrer chez moi un jour... Évidemment, ils seront mes seuls bagages. Je leurs parle tellement du pays des merveilles qu'il serait cruel pour moi de ne pas les emporter.
" Aujourd'hui tout va changer". L’ennuie me guette comme tout les jours et je laisse couler les heures sous le tintement des montres a gousset suspendu sur le lustre en hauteur de la boutique. Le coude sur la table, mon regard blasé sur les porte de la boutique et mes joue d'Hamster gonflé, comme le dirais Ansem. D'ailleurs, quand je pose mes yeux sur lui, il tourne doucement son visage vers le miens pour me cracher ses bulles au visage. C'est toujours difficile a dire si fait ça pour me remonter le morale a me laisser sentir tout les parfum fruité de ses bulles arc-en-ciel ou pour m'agacer d'avantage. Cette fois, j'ai l'impression que le papillon suspendu au lampadaire cherche a me faire passer un message : " Va t'occuper."
- T'en a de bonne toi...Je sais pas quoi faire justement. Mh...A moins que...
Quand je m’ennuie, j’achète toujours tout un tas de chose sur internet que j'oublie. ça a été le cas je sais plus quand et ce matin j'ai reçu un carton entier de fausse fleur que j'ai ranger en haut des étagère de l'arrière boutique. Une activité se profile un peu : une nouvelle tenue pour Brithany et Madgy peut-être ? Une nouvelles coiffure avec ses fleurs ? J'aurais pu en faire une aussi pour Polly, mais les fleurs, c’est pas franchement son truc. Elle préfère le gothique et les rayure elle. Le plus ennuyant avec cette histoire de fleur, c’est que je pensais pas vraiment m'en servir de suite. Je les ai vraiment suspendu très haut surement dans l'espoir que je les oublie encore une fois et que je sois heureuse de tomber dessus au bon moment, qui sait ? le destin me joue toujours des tour d'un hasard très heureux et tout aussi curieux. J'ai d'abord commencer a rassembler tout mes tissus et j'ai passé un temps fou a en choisir les couleurs. J'avais envie de changer un peu mais je suis plutôt une personne très indécise. J'ai finis par choisir du blanc pour Magdy et du rouge pour Brithany. Il ne me restais plus qu'a réussir a attraper mon carton de fleur et faire le trie dans les couleur pour les harmoniser a la sauce Alice. Hop, on tire le tabouret et on essai d'atteindre le carton. manque de bol se matin je l'ai balancé au fin fond de la pile et le tabouret bin...il est pas assez grand.
Pendant que j'étais en train de galérer et de pester sur le fait qu'on a jamais un bout de GiantCake quand on en a le plus besoin a porté de main, Ansem a accueillit un nouveau client dans dans boutique. Bien que j'ai été absente, il a été accueilli par la devanture coloré et son enseigne d'une typographie penchée et très styliser. Au-dessus de cette dernière, se trouve le visage d'un chat de Sheshire qui l'a observé comme tout les autres de ses grands yeux bien ouvert et étire ses babines plus que largement d'un sourire qui se bascule de droite à gauche sans aucun son, même mécanique. A son entré, les champignons fantastiques on du s'allumer de rose et de bleu de chaque côté de la porte d'entrée. Si jamais il a jeter son oeil sur la vitrine, il a pu apercevoir nos deux étoile Brithany et Magdy. Les deux poupées sont coiffées d'Anglaise, l'une a les cheveux blonds habillés d'une robe de princesse à ruban rose et l'autre est brune toute vêtue de bleu. Elle tourne sur elle-même de concert dans des mouvements souple bien que mécanique. Bethany commence sa rotation par l'avant droite et sa sœur par l'arrière gauche. Elle se croise sans cesse donnant une impression de synchronisation humaine un peu perturbante parfois.
Comme a son habitude, Ansem, un petit papillon suspendu au-dessus d'un faux lampadaire souriant souffle les bulles de sa pipe sur lui, il célèbre ainsi la venue de chaque client après tout. Son air froid et hautain a du lui donner l'impression qu'il cherche plus à l'agacer qu'à l'émerveiller et lui souhaiter la bienvenue, mais c'est à tout à chacun de faire son choix, après tout. Les bulles ont plusieurs parfum qui s'harmonise à merveille avec celui du thé ambiant et du bois travaillé directement dans la boutique. En face de lui, se tient mon comptoir prenant toute la largeur de la boutique décorée de petite peluche toute aussi extraordinaire les unes que les autres et des petit jouet mécanique qui semble faire totalement leur vie. La partie droite du comptoir est souvent occupée par mon humble personne. Si jamais il a regarder au dessus de lui, il a sans aucun doute aperçu le grand lustre en bois en forme d'arbre mort la tête en bas luisant d'une lumière douce orangé. Sur les branches recourbées nues est suspendu tout un tas de montre à gousset et de clé de toutes les formes réglé a des heures différentes et teintant dans un son décalé et dissonant. Les murs sont peints par carré toute de taille et de couleur différente qui se croise parfois et se mélange. La faible lumière de l'endroit apaise l'agressivité que pourrait avoir toutes ses couleurs, et pourtant, ils parviennent à donner une sorte d'effet d'optique qui laisse entendre que les murs sont déformés et parfois arrondit. Il y a aussi beaucoup de fausse porte de toute les tailles fixé au mur et quelques miroir déformant en plus du reste.
Le calme de la boutique rythmé par les aiguilles des montres du lustre peuvent donner une ambiance légèrement angoissante. Cependant tous les jouets disposés sur les étagères s'animant parfois tout seule adoucisse la vue. Ils sont rarement effrayants, mais sont surtout mignons et adorables pour la plus part. Leurs côtés originaux fait souvent sourire. On se sent tout aussi bien dans la chambre d'une petite fille comme dans le salon de sa grand-mère aimant les couleurs et les "tea party". Un mélange curieux qui est en parfaite harmonie avec mon originalité. C'est un dépaysement auquel on s'y fait et souvent qu'on accroche au point d'aimer y retourner juste pour observer les habitant de mon monde. Un voyage dans mon esprit bouleversé et déranger par une imagination si fertile qu'elle n'a ni queue ni tête... "Askip".
Alors que je suis en équilibre sur la pointe des pieds sur mon tabouret a chercher a ateindre mon carton, un bruit me fait sursauter et perdre totalement l'équilibre. A l'interieur de la boutique se met a hurler le lapin reveil Twisp !
La sonnerie ahurissante me fait pousser un crie et le tabouret se reverse sous mes pied. Dans un réflexe que je m'accroche a l'étagère que je sens déjà craquer.
- Oh non...Pas encore...
- CRACK-
Bha oui, je suis tombé et je me suis fait ensevelir par tout un tas de carton au contenue tous plus inutile les un que les autre dans un bruit qui a probablement faire fuir le client d'ailleurs. - Tabarnouche...
J'ai réussit a m'en échapper mais pas sans mal, et surtout...pas vraiment dans le même état mais bon ça, je m'en était pas vraiment rendu compte. Si le ridicule tuait, de toute évidence je ne serais plus du tout de se monde depuis fort bien longtemps...Bref, il faut quand même que je vois si le client est encore dans la boutique, ou pas. Je suis sortie de l'arrière boutique recouverte de paillette de toute les couleur et des fameuse fleurs que je cherchait d'ailleurs mais qui se retrouve éparpillé dans toute ma chevelure en bataille. J'ai pas eu besoin de chercher longtemps, le client était quasiment juste en face de mon nez et semblait patienter. D'un air blasé par ma précédente péripétie j'ai fait l'effort de lui souhaiter la bienvenue...du moins comme j'ai pu hein.
- Bienvenue dans mon pays m'sieur...je peu faire quelque chose pour vous, ou toi ? C'est comme "tous" veux...
Bravo Alice, ça tu nous l'a encore jamais faite, d'apparaitre dans toute ta splendeur. Je donnais l'impression, clairement, qu'une licorne m'avait éternué dessus...