« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
ur ses lèvres, la bulle rose éclate dans un poc bruyant. Les résidus de chewing-gum disparaissent dans sa bouche et elle mâche, mâche, mâche. Ses yeux bleus fixés sur celui qui lui fait face. Elle continue de mâcher. Rien à foutre, crie son regard, le menton levé, la main posée sur sa hanche. Un instant, son doigt caresse la peau blanche qui s’offre au monde, sous son crop top rose. Le regard de l’autre suit le mouvement et elle tchipe, dégoûtée par son intérêt.
Puis les yeux reviennent au sien. Elle soupire, soûlée. Cette histoire n’a que trop duré. Une impasse dans laquelle on l’a poussée. Elle n’a rien demandé, assurément. S’il n’est pas content, il ne fallait pas l’embaucher. La jeune femme s’est contentée de répondre à une annonce. À son allure, il devait bien se douter qu’il ne fallait pas compter sur elle pour nettoyer. Manhattan n’est pas un larbin, une bonne femme au foyer, une fée des logis. Il n’y a que de son propre corps dont elle prend soin. Le reste importe peu.
D’un doigt, il désigne une tache, sur le bureau. Tache de café renversé qui pue la mort. Elle hausse les sourcils, continue de mâcher. Qu’est-ce que ça peut lui faire, à elle, qu’il soit trop idiot pour ne pas savoir boire sans renverser ? Elle a presque envie de lui expliquer ce que c’est, ce que ça fait, d’avoir l’expertise d’un shi ki pour se nourrir sans se tacher. Boire sans gâcher. Et le sourire, sur ses lèvres, fait apparaître ses petites canines pointues. Elle regrette presque de ne plus avoir ses crocs pour l’attaquer, le lui faire regretter, lui ordonner de lécher le café jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une seule goutte.
À la place, une nouvelle bulle éclate sur ses lèvres roses.
L’autre s’impatiente. Il tape sur le bureau, persuadé que ça va lui faire peur, la forcer à faire son job. L’aplomb dans l’âme, Mana ne bouge pas d’un pouce. Elle ne sursaute même pas, ses yeux bleus fixés sur son interlocuteur. Elle en a vu d’autres. Elle a fait pire. S’il veut de la violence, elle peut le servir. C’est ce que son regard assuré lui crie, ce que son petit sourire lui promet.
Et c’est lui qui recule.
Satisfaite, Manhattan s’empare d’une serviette et la balance sur le bureau. Le café imbibe le tissu, lentement. Ses yeux bleus ont le malheur de quitter son adversaire pour une poignée de secondes. Rien de plus qu’une poignée de secondes. Une poignée qui suffit à l’autre pour tendre une main, poser ses doigts affreux sur l’épaule dénudée de Mana et lui dire que voilà, c’était pas si compliqué. Non, en effet, mais t’es mort, connard.
La rage remonte le long de sa gorge et Mana se soustrait aux doigts de l’autre, d’un mouvement d’épaule fluide. Elle recule, ça l’amuse. Tant mieux pour lui. Elle ne se démonte pas, elle. Elle ne recule pas pour fuir, mais pour prendre plus de place, redresser le dos, lever le menton, une main qui passe dans ses cheveux roses et secoue son parfum fleuri.
¤ Touche-moi encore et je crie au viol, susurre-t-elle d’une voix douce, pleine de menaces qu’elle n’hésitera pas à mettre à exécution.
L’autre grogne. Bien. Il sait qu’elle ne ment pas, qu’elle le fera, qu’elle trouvera les arguments pour le réduire à néant. Mana ne reculera pas. Quitte à se frapper, à déchirer ses vêtements, à inventer toutes les preuves pour l’incriminer. Peut-être que certains diront qu’elle l’a bien cherché. Elle n’en a, franchement, rien à péter. Tant qu’il paie.
Alors, il décide d’abandonner. Il passe son chemin. Un chemin qui, inévitablement, doit croiser le sien. Mana le sait, Mana l’a fait exprès. Alors qu’il passe devant elle, elle décale le manche du balai, à ses côtés, de quelques centimètres. Juste assez pour que le bout cogne contre ses pieds. Le manche tombe à la renverse, se coince entre ses jambes et l’adversaire s’écroule avec lui. Le nez explosé contre le carrelage.
Les mains sur les hanches, le regard baissé à la merde à ses pieds, Manhattan est fière de son coup. Elle sourit et fait exploser une dernière bulle, sur ses lèvres roses.
¤ Oupsie, que je suis maladroite…
Loin de se douter qu’elle a un témoin pour l’incriminer. Elle préfère se concentrer sur l’envie de donner des coups de pieds qui, soudain, fait briller ses yeux bleus d’une lueur plus sombre. Mana n’est pas femme à se laisser piétiner. Elle est celle qui piétine sans remords. C’est mieux ainsi.
Bran Uaike
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Bran était là depuis un moment … travaillant ici, mais pas que … alors qu’il observait la scène au loin… il pourrait la décrire comme suit : une fille en colère fait tomber un homme pour s’amuser. Bien fait… mais revenant avant la fin pour revenir au début (cette phrase respire la France). Bran travaillait depuis quelque temps comme aide chercheur dans un laboratoire. Ce n’était pas son thème de prédilection, il préférait toujours parler alien plus que réacteur, mais bref… et il y avait un type qui lui tapait sur le système … et qu’il avait envie de taper tout court sans en avoir le droit. Il parait que ça se fait pas de frapper à mort ses collègues … pas cool…
Il observait donc la dispute de loin… La jeune femme rose, étrangement il lui rappelait un de ses cousins … mais il était presque sur que la jeune femme n’apprécierait pas la comparaison à son cousin rose, super mignon certes, mais qui pue. C’était réellement ça son pouvoir… être mignon, s’immiscer dans les maisons, et puait … un pouvoir bien nul si on voulait son avis … mais ce n’était pas le sujet. Il lui rappelait et ça le faisait sourire. Quand enfin, quelque chose se passa dans cette scène digne d’un feuilleton que l’on mate.
Bon quand elle parla de viol, Bran se renforgna un peu… les viols étaient si … mal jugés, toujours mal compris, toujours … bref, que criait au viol quand il n’y en avait pas un était une idée qui lui déplaisait… mais quelque chose dans la manière d’être de la jeune femme lui avait fait comprendre qu’elle le ferait peut être, mais qu’elle pourrait faire tellement plus … Stitch était il suicidaire ? Peut être une peu, parce qu’il avait envie d’énerver la rose pour qu’elle le tape, et voir sa force… Après tout, Tim lui avait raconté que Kaeloo, Aya, était pas la moindre pour la violence, on ne pouvait pas juger une personne sur sa taille… Il sentit les picotements de l’envie dans ses doigts et tourna la tête pour occuper ses mains à autre chose. Il baissa la tête pile au moment de la chute…
Il la relava pour voir l’homme à terre, le nez qui devait souffrir… ouille … et la tête de l’innocence pas du tout bien fait. Alors qu’il observait cela … Bran pensa que cet enfoiré l’avait bien mérité … et d’un coup, il rit. Un rire fort et clair. Un rire qui ne laissait pas de doute sur le sentiment que lui donnait cette scène. Il se moquait carrément. L’homme se releva et observa Bran. Il avait peut être dit quelque chose comme « tu as vu ce qu’elle a fait ? » mais il était trop occupé à entendre son propre rire se répercuter contre les murs. Il s’approcha de l’inconnue, sans même faire attention à son collègue.
- Je vous aime bien.
Après tout, elle avait fait à l’homme ce que lui ne pouvait pas faire. Elle avait fait peut être moins… lui il l’aurait fait rouler sous des roues de voitures pour s’amuser, ou l’aurait jeté dans l’eau…Il savait que tout le monde n’avait pas la même phobie que lui, mais il savait aussi que tout le monde finissait par se noyer, sans oxygène pour respirer sous l’eau…
Quand bran était en colère … il n’aimait pas réellement qui il était. Il ne sentait pas digne de l’amitié de Tim, ou de l’amour de ses sœurs … il se sentait un peu coupable… mais ça lui faisait tellement du bien de temps en temps de juste être méchant, sans avoir à préciser quoi que ce soit … juste … ne pas aimer tout le monde.
Il ne savait pas si l’homme était parti ensuite. Il s’était mit devant la jeune femme aux cheveux roses et lui tendit sa main. Les picotements de l’envie de l’embêter pour qu’elle le tape, et tester sa force, se faisait toujours sentir au bout de ses doigts …et il avait toujours besoin de combler cette envie par quelque chose à toucher. Les mains de la jeune femme peut être ? Peut être pourrait il ensuite analyser sa sueur … entre autre chose ? Il ne savait pas. Il avait bien envie de voir… La jeune femme lui donnait une alerte dans sa tête … qui lui disait qu’elle était bien plus intéressante que ce qu’elle ne montre.
- Je m’appelle Bran. Ancien alien, et toi ?
Pourquoi ne pas commencer par la vérité pure et dure ? Il était réellement Stitch, un alien… bien qu’il avait été fait de toute pièce et donc qu’il était un alien et une expérience qui n’était pas considérer comme un alien « natif » mais ce n’était qu’un détail.
a larve à ses pieds, elle a très envie de l’écraser. Enfoncer ses talons dans la peau de son dos pour traverser le laboratoire, passer de l’autre côté, tapis blanc déroulé juste pour elle, pour le respect qu’elle sait mériter. Personne n’a le droit de la toucher. Surtout pas lui, l’abruti, celui qui a cru bon de lui ordonner. Manhattan n’est pas femme à être menée par le bout du nez. Elle fait ce qu’elle veut.
Dans une autre vie, il n’aurait été qu’un insecte grinçant, collé à un arbre que personne ne regarde. Une victime parfaite trouvée en ville, ramenée au village, offerte au nouveau revenant. Mana serait même allée le chercher elle-même, forte de son nouveau rang, des responsabilités qui lui ont été données. Et il serait mort, lui, le sang sucé jusqu’au dernier litre qui maintient en vie. Elle n’a pas besoin de l’avoir vécu pour savoir qu’il ne serait pas revenu. Juste mort, pourri, oublié dans un trou, au beau milieu de la forêt. Il faut le mériter pour se relever.
À part quelques ratés.
Une pensée qui la fait grimacer, relève sa lèvre rouge sur ses dents blanches. Masao n’a rien mérité du tout, une erreur, une grosse erreur. Un asticot répugnant qu’elle ne s’est pas gênée à frapper, encore, et encore. À insulter et repousser. Un punching-ball tout préparé pour elle.
Elle se demande si celui-ci peut prendre la place de l’autre.
Un rire vient perturber ses pensées. Tyria relève ses yeux bleus sur l’autre, jusqu’ici ignoré. Insignifiant. Comme un point en trop en bas d’une page. Sauf qu’il attire soudain son attention, se dresse devant elle et l’autre. Elle le fixe sans détour, détaille le visage qu’elle n’a jamais vu, les traits inconnus. Pas laid, pense-t-elle, pas si beau, non plus. Et elle se détourne de lui pour regarder l’autre qui se relève.
Elle sourit, innocente, alors qu’il se plaint. Elle a presque envie de lui dire qu’elle peut faire pire, s’il en a envie. Elle n’est plus à ça près. Manhattan a même hâte qu’il lui dise oui. Mais l’autre s’interpose, une nouvelle fois, et lui dit qu’il l’aime bien. Alors, elle se tourne vers lui et continue de sourire.
¤ Tu veux un baiser, chéri ? ricane-t-elle, en posant une main sur la hanche.
Elle hausse un sourcil et fait un baiser dans l’air, alors que ses doigts glissent sur la peau de sa hanche pour se lever jusqu’à sa bouche. Entre ses dents, elle coince le chewing-gum rose et le pince de ses doigts, délicatement. D’une pichenette maîtrisée, elle l’envoie valser devant elle. La boule de gomme évite le gamin et s’écrase sur le crâne de l’autre, qui se retourne pour s’en aller.
Une main se lève, les doigts touchent l’ovni visqueux et Mana devine la grimace dégoûtée, qu’elle ne peut pas voir. Alors, elle rit aussi, d’un petit rire cristallin, digne de la pétasse qu’elle a toujours été, de la pétasse qui cache bien le malin, au chaud au creux de son sein.
Bran s’est présenté, entre temps, mais elle l’a ignoré. Maintenant que l’autre grogne comme une bête enragée, Manhattan repose ses yeux bleus sur lui. Elle détaille l’ancien alien. Des pieds à la tête, sans jugement. Ce qui est assez rare pour être noté. Des hurluberlus, elle en a vus. Des extra-terrestres, c’est bien la première fois.
¤ Tyria, se présente-t-elle. Ancienne femme de ménage, apparemment. (Elle pouffe, mais son regard est dur.) Et qu’est-ce que fait un alien, dans un laboratoire ?
La question est posée, la réponse importe peu. Ses yeux, déjà, se perdent ailleurs, papillons volages qui cherchent une sortie, un autre endroit à squatter, réfléchissent à ce qu’ils pourront faire de leur vie, désormais. Elle ne doute pas que l’autre soit allé se plaindre à ses patrons. Mana ne travaille plus ici.
¤ Oh. (Elle pose une main sur ses lèvres, comme si elle venait juste de comprendre sa question.) Je suis une revenante.
Clin d’œil fugace sur son iris azur. Actrice débutante, elle mime le manque d’intelligence, papillonne des cils pour donner plus de poids à son personnage. Certains parlent plus, sans s’en inquiéter, quand ils ont, devant eux, une fille plus bête que ses pieds.
¤ Mais n’aie pas peur de moi, je ne mords plus personne depuis longtemps.
Elle sourit, dévoile ses petites canines et fait claquer un ongle rose sur l’une d’entre elles. On ne dira pas si « longtemps » revient à son histoire de revenants coincés à Sobota ou à l’orphelinat, quand elle donnait des coups pour se faire une place au milieu des autres têtes.
Bran Uaike
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Bran n’était pas sur que c’était la bonne réaction à avoir … en réalité, il était sur qu’il ne devrait pas avoir cette réaction, mais une autre … cependant, il n’arrivait pas à changer sa manière de faire. Le mec qui avait eu le droit à son sang hors de son corps lui avait piqué plus de 200 heures de recherches pour les prendre « à lui » et si personne d’autre n’était outré de cette action, Bran, lui, n’arrivait pas à se taire …ni à laisser couler… Le voir, le sang coulait c’était déjà un brin mieux … mais pas encore exactement conforme à l’idée qu’il avait eu.
« Je suis un gentil, un gentil, pas un méchant ». C’était ce qu’il se disait de temps en temps quand il se regardait dans le miroir. Il essayait de se souvenir du sentiment qu’avait fait naître en son cœur Lilo, et de pourquoi il était resté gentil aussi longtemps. Il essayait de mettre de côté tous les sentiments mauvais qui vibraient en lui… Il savait qu’il ne pouvait pas redevenir le stitch… la première version de lui-même … il savait qu’il ne pourrait pas revenir sinon. Le chemin de la rédemption ne se faisait que dans un sens. L’autre, personne ne lui pardonnerait jamais. C’était pour cela qu’il écrasait ses envies, ses idées, sa colère. Il écrasait tout cela dans son esprit, encore et encore. Il écrasait cela. Et voir quelqu’un pouvoir faire ce qu’il imagine … ça l’intéressé étrangement. Et ça lui donnait aussi des … impressions. Il n’aimait pas. Il n’aimait pas devoir se brider ainsi. Il se disait toujours proche de craquer, mais ne pouvait pas le faire. Pour Lilo. Pour Tim. Pour Nani.
Bran se mit donc entre l’abruti et la fille. Pourquoi ? Parce que si le déferlement de violence continue il pourrait se sentir à l’aise. Il ne voulait pas se sentir à l’aise dans la douleur. Il voudrait détester cela, il voudrait ne pas se sentir si à l’aise dans l’idée de cogner quelqu’un… il voulait éviter de régresser. Par tous les moyens. Un sourire malgré lui étira ses lèvres. Un baiser ? Il n’avait aucune envie de se faire embrasser par quiconque. Il n’avait jamais eu ce genre d’envie pour dire la vérité… mais devant l’odeur du sang et la provocation de la jeune femme il s’entendit dire :
- Il faudrait que tu le mérites.
Pardon ? Un coin de son cerveau se rendit compte de 1. La méchanceté de ses propos. 2. Qu’il allait devoir l’embrasser si elle prouvait le mériter… Il n’en avait pas envie mais quelque chose en lui était tendu, un nerf, qui lui donnait envie de répondre à la provocation, mais aussi à toutes les insultes, les réprimandes et autres que l’on pourrait lui faire. Il avait envie d’être joueur, et c’était sur la rose que cette envie se posait maintenant. Pourquoi ? Mystère, mais entre un homme qui partait en retraite, la jeune femme que personne ne croira, et lui, personne n’ira dire que Stitch est redevenu méchant. Ça ne sortira pas d’ici. Ou alors si, et c’était cette idée qui lui donnait des envies de .. Tester les limites de ses provocations.
Il vit le chewing gum volait et ne fit pas mine d’être surpris. Au moins, si elle ne l’avait plus dans sa bouche pleine de provocation, elle ne pourrait pas le cracher une seconde fois sur lui… On va dire que ça le sauver d’une coupe qu’il n’avait pas envie d’avoir pour le moment. Il fit un sourire en coin.
- Tyria, comme le papillon ? Sympa le prénom. Je suis un chercheur. Je fais des expériences, des fois sur moi-même, avant que l’on essaie de m’attraper pour le faire sans mon consentement.
Il pouvait dire qu’il avait été kidnappé, séquestré, et utilisé, mais il ne le disait pas souvent. Il préférait juste être la personne qui choisissait les expériences à faire sur lui. Dire qu’il se faisait saigner pour observer ensuite son sang au microscope serait proche de la vérité. Il n’était pas le genre à se poignarder. Pas pour le moment en tout cas. Les expériences qu’il faisait sur lui-même était toute dans le cadre légale, mais si on pouvait comprendre comment, scientifiquement, il avait été créé, alors peut être pourrait il trouver un remède à toutes les maladies du monde.
Bon, il n’était pas du tout dans sa juridiction ici. Il n’était pas un scientifique pour la médecine, mais on va dire qu’on le laisser quand il avait prouvé qu’il pouvait avoir des résultats incroyables en s’utilisant comme exemple.
- Une revenante, comme un zombie ?
Il se mit à humer l’air. Elle ne sentait pas l’odeur en décomposition qu’il aurait pensé trouver autour d’un zombie. Il sourit alors en cherchant à nouveau odeur, mais elle ne sentait pas la putréfaction, mais quelque chose de bien plus … fleurit. Une fille au nom de papillon avec les cheveux comme les roses, et l’odeur des fleurs aussi ? Elle était peut être une revenante, mais elle sentait quelque chose…. De naturel derrière tout ça. Il laissa passer un éclat de rire entre ses lèvres. Il secoua même la tête.
- Oh tu peux me mordre, ce n’est pas comme si tu pouvais me faire mal.
Il guérirait. Il avait déjà été mordu … chien, chat, bête,…. Lilo… quand elle était petite, en colère elle l’avait mordu. Il savait donc que les morsures ne lui faisaient rien… et il ne pensait pas pouvoir changer d’état maintenant …tiens ça serait à tester cela. Alors qu’il observait ses canines, il avait envie d’y coincer un tube à essaie pour voir si du venin en coulerait comme le ferait les crocs venimeux d’un serpent. Il sourit alors.
- Tu es plus un vampire qu’un zombie ? C’est trop cool au moins pas besoin de faire trop d’effort à Halloween, être toi-même suffit à faire peur aux gens, non ? Tu as du venin ? Si tu mords quelqu’un dans ce monde, il peut changer ?
Sa question n’était pas dénudée de sens pour lui. Si elle mordait Lilo, pourrait elle être soigné ? Pourrait elle revenir à la vie, mais sans blessure ? C’était une idée a creusé … et s’il devait amener de force l’inconnue pour essayer, il le ferait sans la moindre honte. Mais pour le moment, il voulait surtout savoir … Il pouvait passer pour un fou quand il analysait des idées ainsi. Fou oui, mais plus proche du génie diabolique qu’autre chose. Jumba serait fière de lui.
ennemi est vaincu. Il fuit la queue entre les jambes, sans se retourner, à grommeler comme le petit vieux qu’il est. Il ne fait pas le poids, contre elle. Mana en a maté des plus gros. Elle a fait pire, dans ses deux vies. Sans une seule seconde d’hésitation. Elle s’est jetée dans sa nouvelle nature. Aucune envie de redevenir l’autre. Avec les Kanemasa, Megumi était quelqu’un. Elle était enfin reconnue, aimée, complimentée. Elle n’était plus une campagnarde que l’on moquait.
Aujourd’hui, elle sait qu’elle peut redevenir quelqu’un de grand. Une femme que l’on admire, que l’on idolâtre, dont on est fan et qu’on est pressé de voir, en plein milieu de sa tournée. Une femme que l’on arrête dans la rue pour lui dire qu’elle est jolie, qu’on l’a reconnue, qu’un autographe ne serait pas de refus. Elle ne veut plus être coincée dans cette ville pourrie, à côtoyer des personnes qui ne la méritent pas, qui la méprisent parce qu’ils ne savent rien faire d’autre. Parce qu’ils ne comprennent pas.
Celui-ci la provoque et Manhattan échappe un nouveau rire, désabusé. T’es qui, toi ? Ses yeux glissent des cheveux aux pieds. Jeune, pas son type, impertinent et, visiblement, un certain goût pour la méchanceté et la violence. Bien caché derrière un visage presque innocent. Pas aussi innocent que celui de Manhattan. Elle fait une dernière bulle, entre ses lèvres rouges, avant de répondre à l’inconnu.
– Qui dit que tu le mérites, toi ? (Ses yeux glissent sur le dos de celui qui s’enfuit. Envie de sang au creux de la gorge.) Et il faut faire quoi, pour le mériter ?
Non pas qu’elle en ait envie, d’ailleurs. Mais Mana n’aime pas être défiée. Ou elle n’aime que trop ça. Comme un besoin viscéral de répondre aux provocations, de prouver qu’elle est plus qu’une petite pétasse affublée d’un crop top rose et d’une jupe parsemée de têtes de mort. Dans son style bien à elle, flashy et dark tout ne même temps.
Puis le chewing-gum sans goût apprend à voler, craché sur l’autre, qui disparaît dans le couloir. Il n’y a plus qu’eux. Les yeux bleus retombent sur Bran. L’extraterrestre. Il n’a pas l’air de la Terre, c’est certain. Quelques cases en moins, sans doute, mais elle n’en dit rien. Elle attend de voir, de comprendre c’est quoi, son problème, à celui-ci. Ils ont tous des problèmes, dans cette ville moisie. Un besoin étrange de faire chier, quand ils feraient mieux de la fermer.
L’intérêt et l’amusement reviennent faire briller son regard. Tyria passe une main dans ses cheveux roses et les secoue, sur ses épaules dénudées. Il connaît l’origine de son prénom. Bon point pour la bête. Sauf qu’il est un scientifique. Moins dix points. Les scientifiques sont barbants, pas intéressants, toujours pris par leurs expériences, incapables de se concentrer deux secondes sur la vie. Et Manhattan est pleine de vie.
Quel abruti. Les yeux retombent jusqu’aux pieds, remontent. Des expériences sur lui-même ?
– Peu connaissent, mais oui, comme le papillon. Quel genre d’expériences ? Tu veux que je t’attrape, voir si tu me donnes ton consentement ?
Sourire malicieux sur ses lèves rouges, Manhattan détourne le regard, l’air de rien, innocente. Elle n’aime pas ce qu’il dit. Des expériences, sur lui, ça lui rappelle son monde à elle, ce qu’elle a lu, ce qu’elle n’aurait pas dû lire. Un œil jeté à la mauvaise page, à ce qui a permis à d’autres de les massacrer. Le déni, sous ses ongles, lui permet de faire comme si elle ne sait pas.
– Un zombie ?
Dégoût qui dévoile ses dents blanches, les petites canines qui reposent sur ses lèvres rouges. Elle regrette ses dents. Pour les planter profondément dans le cou impertinent et lui faire regretter le mot. A-t-elle l’air d’un zombie ? D’une bête écervelée qui claudique vers les vivants pour les étreindre et les bouffer ? Elle est, peut-être, une idiote écervelée qui tourne autour des vivants pour les étreindre, mais elle ne les bouffe plus depuis longtemps. Entre sa démarche et celle d’un zombie, il y a, aussi, un monde infini.
– Regarde donc, dit-elle, en s’appuyant sur un bureau, ce qui soulève un peu son crop top, sur son ventre. Tu vois une blessure mortelle sale et purulente ? Un besoin urgent de manger une grosse cervelle comme la tienne ? Je ne suis pas un zombie, non.
Elle ricane un peu, loin de s’inquiéter d’offrir sa peau blanche à la vue de cet abruti. Tant qu’il n’essaie pas de la toucher sans son avis, il peut bien mater. Manhattan s’en fiche. De toute façon, les scientifiques, à part être frustrés… Elle ne voit pas où est le danger. Elle sait se défendre, maintenant.
– Vraiment ?
Intérêt vif, au fond du regard azur. Elle passe la langue sur ses dents blanches, tâte le bout pointu de ses canines humaines. Ses dents lui manquent atrocement. Mana a un goût prononcé pour les morsures. Un goût qui ne plaît pas à tout le monde, qui lui a valu bon nombre de disputes. Mais elle s’en fiche, elle continue. Pour se défendre, pour faire mal, pour le plaisir. Il y a toujours une bonne excuse pour mordre un bout de peau.
– Appelle ça comme tu veux, soupire-t-elle, avec un revers de main soûlé. T’es en train de dire que je te fais peur ?
Grand sourire sur ses dents blanches. Manhattan le regarde, à nouveau, de haut en bas. Vieille habitude. Elle échappe au bureau, derrière elle, pour se rapprocher de Bran. L’extraterrestre. Quel goût ça a, un extraterrestre ? Elle pointe un ongle long et rose, sur le torse de l’autre, et pousse un peu. Espoir de lui faire mal ou de le faire reculer jusqu’à l’étagère, à quelques pas derrière. Pour le coincer, l’acculer, lui prouver que c’est elle qui a le pouvoir.
– Tu veux tester ?
Sa canine droite vient pincer sa lèvre rouge et ses yeux bleus glissent de ceux de Bran à son cou, cherchent la jugulaire, la carotide, une artère puissante qui remue, doucement, sous la peau si fragile. Vieux réflexe, attrait malsain pour le sang, pour les morsures.
– Mon venin est une drogue. Une fois que t’y as goûté, tu peux plus t’en passer. (Sa main vient, soudain, tapoter sa joue, doucement. Geste plein de mépris.) Mais ça aussi, il faut le mériter.
Elle tourne les talons dans une envolée de cheveux roses qui viennent, peut-être, fouetter le visage de l’alien. Rien à foutre, elle s’étire comme un chat, sans plus s’inquiéter de l’insecte, derrière. Il est temps d’aller s’amuser en ville et lui, elle a décidé de lui montrer qu’il est barbant au plus haut point. Le lion rugit plus fort quand il est ignoré.
Bran Uaike
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Bran savait qu’il possédait en son cœur, et en son corps, une violence qu’il avait du mal à contenir… Il était enclin à l’énervement, à la colère et au pétage de plomb. Bien sur, certaines personnes lui conseillaient de prendre des médicaments, ou d’aller consulter… mais c’était une idée stupide. Il avait été créé par un « genie diabolique » (jumba) pour devenir une expérience de mort et de souffrance…. On ne pouvait pas lui demander de devenir ensuite un adorable petit garçon. La violence faisait parti de lui. Et si souvent il arrivait à la contenir, et voir même à l’oublier, elle était présente comme un code génétique en plus.
Alors … pour une fois qu’il y avait en face de lui quelqu’un qui semblait comme lui, il ne pouvait qu’en sourire. Après tout, qui ne lui certifié pas qu’elle n’était pas un cousin elle aussi ? Dans la discussion il su que non, mais elle aurait pu. La violence dans les gênes. Il suivit rapidement du regard l’homme qui partait. Bon débarras. Il espérait qu’il ne revienne pas tout de suite. Le karma. Il avait bien envie d’appeler cela ainsi. Bran n’avait pas donné de coup, mais le voir avait été un plaisir qu’il ne pouvait cacher. Il ne fallait pas voler ses recherches. Il sourit à la réponse de sa provocation. Que faudrait il pour mériter un baiser. Il réfléchit puis sourit.
- Je n’ai jamais proposé de t’embrasser, je n’ai pas à prouver ma valeur. Et pour le mériter, il suffit d’être intéressant, originale, ou bien d’avoir un cerveau.
En faite, dans un silence qui régnait dans le laboratoire, Bran trouvait qu’elle mériterait déjà un bisou pour l’avoir débarrasser du parasite de sa journée … mais rien que de penser à faire un bisou justement, il avait le nez qui se retrousse dans une grimace de dégoût. Il n’avait jamais eu envie d’embrasser personne. Cela n’allait pas commencer maintenant. Et la première personne qui lui parle d’Angel, sa petite amie théorique dans le monde des contes, aurait le droit à son poing dans la gueule… Sauf si c’est Tim. Ou Lilo… ou Nani. Le sujet revient sur elle, et ensuite sur les expériences ? Bran sourit. Il n’était comme un chercheur normal, il le savait, on lui disait assez.
- Tu n’as pas mon consentement, plus personne ne l’aura, jamais. Et le genre, je me coupe, je mets quelque chose à l’intérieur, je vois la cicatrisation et j’essaie de comprendre comment faire pour que d’autres puissent avoir la même particularité que moi.
Bran n’avait pas eu honte de commencer à fouiller à l’intérieur de lui. Hamsterviel lui avait dit que c’était pour ça qu’il avait besoin de lui… Alors c’était que c’était possible. On pouvait peut être prendre sa particularité et la donnait à Lilo …. Si cela pourrait se faire, alors Lilo sortirait du coma, Tim serait protégé et tout le monde irait mieux… En tout cas le monde de Bran se porterait bien mieux ainsi. Il avait déjà donné une fois son pouvoir à son frère, et il savait qu’il n’aurait risqué aucun coup. Il voulait le donner à plus maintenant, mais en le gardant aussi pour pouvoir protéger les autres… C’était aussi pour cela qu’il n’avait pas apprécier que son collègue pique ses observations pour les faire siennes. C’était beaucoup trop important pour que n’importe qui l’utilisent. Puis, la jeune femme revient sur des termes. De toutes évidences, pas zombie. C’était plus proche du vampire, même si ça faisait doucement sourire Bran. Dans une autre vie, il se déguisait en vampire avec des soutiens gorge de sa sœur. Vieux souvenir qui fit naître un sourire sur ses lèvres.
- Je ne vois aucune blessure, mais toi, voit tu mes quatre bras, mes antennes et ma couleur de peau bleu. Je ne ressemble plus exactement à ce que j’étais pourtant, je reste un alien. On ne peut pas deviner qui était quoi juste avec un visage. Mais maintenant que j’ai vu tes dents je pense que tu es plus proche du vampire. Espérons que cela soit plus Twilight que Bran Stoker, ça t’évitera bien des désagréments.
Dans Twilight, film qu’il avait vu avec Lilo et Nani à ne pas en douter, ils n’avaient que la soif de sang. Sinon tout était du bénef… Même cette histoire de boule à facette au soleil ce n’était pas si contraignant… Dans Dracula … ils étaient bien plus … contraints. Les signes religieux, l’aïl, etc… Il valait mieux donc être proche de Twilight que l’opposé selon lui. Mais dans les deux cas, il se permit un petit moment de stop.
- Vraiment tu peux me mordre. Mais je ne veux pas être un vampire. J’ai pas envie de rallonger ma description sur instagram.
« Expérience, alien, jumeau, frérot, meilleur ami, scientifique, menuisier » c’était peut être déjà trop long. Y rajouter vampire ça le ferait pas… bien que tout cela n’était pas vraiment écrit ainsi, mais c’était déjà trop. De plus, il n’avait pas envie de devoir être attiré par le sang. Après se faire mordre, lui, il s’en fichait pas mal.
- Non, tu ne me fais pas peur, mais je suis sur que tu dois faire ton effet pendant les fêtes.
Lui-même aimait bien Halloween pour la peur. Bien sur, après des années, cette fête était devenue presque trop simple. Surtout pour Tim et pour Bran. Il en gardait une douce nostalgie. Il se laissa faire par le jeu que voulait jouer la rose. Elle pouvait bien jouer, il n’allait pas répondre. Il pinça ses lèvres alors à ses paroles. Il avait bien envie de se faire mordre pour voir ce que ça donne… mais du venin … ça serait là aussi beaucoup trop contraignant. Puis elle se retourne et pars. Il soupire.
- Dommage pour le venin, vraiment dommage. Quoi que si tu peux m’en mettre dans un contenant pour que je puisse l’analyser cela serait vraiment bien… et au pire je l’utiliserais pour te faire porter le chapeau des gens qui m’agace.
Comme … il avait oublié le nom, mais un mec qui avait osé dire des choses vilaines sur les livres de son frère. Il l’avait bien sur piraté pour enlever les méchants messages, mais juste connaître son existence lui donner envie de … de lui foutre du venin de vampire dans la tête voilà. Il se courba pour faire craquer son dos.
- Tu ne voudrais pas être un cobaye ? Je pense que si tu viens ici, tu pourras avoir une compensation à hauteur de 750 euros je crois. Cela pourrait être bien non ?
En plus, un vampire ça meurt pas comme ça… il pourrait en faire des essais… C’était une bonne idée. Il chercha sur le bureau un papier. Pour dire qu’elle autorisait qu’on la disséquer. Peut être quand petit il était écrit que si elle meurt, elle donnait son corps à la science aussi … mais ça c’était une autre histoire.
eureusement pour lui, elle est presque de bonne humeur. L’envie de mordre au creux du cœur, elle sait se retenir. Ses yeux bleus fixés sur lui, elle essaie de comprendre. De comprendre à quel point il est abruti. Parce qu’elle ne voit que ça, elle, chez lui. Un gros idiot qui se croit tout permis. Pour l’instant, en tout cas, il ne l’intéresse pas tant que ça. Ses provocations lui passent un peu dessus, il ne mord pas à l’hameçon. C’est bien un scientifique. Coincé comme pas permis, pas habitué, peut-être, à croiser une femme comme elle. Mais personne n’a l’habitude de croiser une femme comme elle, parce qu’il n’y en a qu’une. Elle.
– Disons que je remplis deux critères sur trois, alors. C’est déjà ça, ricane-t-elle, en minaudant un peu pour exagérer le vide supposé de son esprit.
C’est ce qu’on attend des gens comme elle. Une idiotie presque maladive, un besoin de tout se faire expliquer, à longueur de journée. Ce qui est loin d’être vrai. Manhattan a, peut-être, des idées qui lui ont valu de passer pour une débile, mais elle ne l’est pas vraiment. Elle ne l’a jamais été. Bon moyen de manipuler les autres, de leur donner un peu d’importance, de leur permettre de se croire intelligents.
Lui n’a sans doute pas besoin de ça. Déjà sûr d’être le meilleur du coin. Elle ne peut que le conforter dans l’idée et elle n’en a pas envie. C’est plutôt l’inverse qui fait briller ses yeux clairs. L’envie de lui faire comprendre qu’il n’est qu’un insecte, comme les autres. Qu’elle n’a pas peur d’écraser sous ses talons. Manhattan n’a que l’apparence de la pétasse. À l’intérieur, elle est un tigre enragé, une bête sauvage qui aime se défendre, mordre et claquer des dents.
Pas son consentement, qu’il dit. Mana arque un sourcil sombre, étire un petit sourire. Elle veut bien voir ça, tiens. On lui refuse rarement ce qu’elle désire. Heureusement qu’elle n’a aucun désir pour lui. Les scientifiques sont une plaie, une épine qu’elle arrache d’un coup d’ongles et envoie balader au loin. Sauf qu’il a, tout de même, un sous-entendu qui l’intéresse, qui attire ses yeux bleus sur lui. Un plus offert sans y penser, pour lui faire comprendre ce qu’elle fait semblant de ne pas avoir compris. Parce qu’elle est une petite idiote, une pétasse qui ne voit que le bout de son nez. Parce que ça ne change à rien à sa vie, de savoir qu’il a été victime d’expériences.
Ou presque.
Elle sent un lien invisible, entre elle et lui. Comme la personnification de ce qui lui a fait si peur, à lire le manga dont elle est venue. Découvrir l’horreur de la folie humaine, de ce qui a poussé les autres à tous les massacrer. Les expériences menées sur une femme qu’elle n’a pas connue, à peine vue. Mais elle a des apparences à tenir et elle bat des cils, l’air de rien.
– Te mettre des choses à l’intérieur, répète-t-elle, avec un sourire amusé. T’es au courant que c’est pas comme ça qu’on tombe enceinte ?
Sourire qui dévoile ses canines pointues. Mana glousse un peu, glisse un regard sur lui, vers le ventre, plus bas, jusqu’aux pieds, remonte. Non, c’est mort. Vraiment pas dans ses standards. Elle préfère… quoi ? Elle ne sait pas elle-même ce qu’elle préfère. Des hommes plus vieux, plus d’expérience, plus prompts à répondre à ses provocations, à lui dire qu’elle est belle et tenter de tendre la main vers elle pour qu’elle puisse prouver que le chat mord.
Il se décrit et elle n’en a pas besoin de plus, Tyria, pour comprendre de qui il s’agit. Un chien bleu, anomalie qui passe inaperçue pour des humains plus débiles que ceux qu’elle a connus. Un petit être méchant qu’elle a très envie de titiller, d’un coup, pour le voir s’énerver. Il a l’air trop gentil, là, bien droit devant elle, à l’insulter de vampire, de boule à facettes sous les rayons du soleil. Il reste un chien, au fond, et Manhattan déteste les chiens.
– Je n’ai pas besoin de soleil pour briller. Et on nous appelait des démons. Tes petits vampires, dans mon monde, n’auraient pas tenu deux secondes.
Même elle, au fond, elle est restée plus longtemps que les autres. Écrasée sous les roues d’une voiture, poignardée, jetée à l’arrière d’une camionnette comme un vulgaire déchet. Elle doit sa mort à cet abruti de Natsuno. Sans lui, elle aurait réussi à survivre, rusée, capable de fuir et de se cacher.
– Je n’aime pas qu’on m’en donne le droit, tant pis pour toi. Je préfère le prendre et t’entendre en redemander. Une prochaine fois, peut-être…
Clin d’œil sur son œil d’azur, Manhattan recule. Elle sait qu’il ne veut pas de sa morsure comme ses anciennes victimes en ont voulu, comme ses victimes les plus récentes en ont eues. Il n’a simplement pas peur de mourir, d’avoir mal, de recevoir ses coups de crocs, ses coups de poings peut-être aussi. Il pense n’avoir peur de rien. Pas d’elle, non plus, ce qu’il avoue avec toute sa franchise. Elle trouvera bien un moyen de la lui faire regretter, cette vérité.
– Allons à une fête, la prochaine fois, toi et moi, et on verra bien si tu as raison. (Elle hausse les épaules.) Mais tu préfères sûrement tes expériences, dommage, ça t’aurait décoincé un coup.
Ah. L’œil attiré par le pincement des lèvres.
Touché. Elle a réussi à titiller le scientifique, à réveiller, en lui, une envie de se laisser tenter. De la laisser faire ce qu’elle menace. Elle le voit, elle fait mine de rien, se contente de tourner les talons, de lui présenter son meilleur profil, à bien des égards. Le soupir ne lui échappe pas, derrière elle. Elle tend l’oreille, s’arrête un peu plus loin. Dans une envolée de cheveux roses, elle lui fait face, le fixe droit dans les yeux, hésite à lui sauter à la gorge pour lui donner ce qu’il veut.
– Pour pisser dans un bocal, il faudra demander à une autre conne. (Elle passe une main sous son menton et prend son air le plus innocent.) Allons, à qui pourrais-je bien faire du mal ? Qui pourrait y croire ? Je ne suis qu’une victime, une petite femme si fragile qu’il faut la protéger.
La suite la glace. Jusqu’à ce qu’un torrent de magma envahisse ses veines. Elle bout de l’intérieur, Manhattan, et se demande de quelle façon lui faire regretter son affront. Elle ferme le poing, devant ses yeux bleus, réfléchit. Très envie de le lui enfoncer en pleine gueule. De lui prouver qu’elle ment, qu’elle n’est pas innocente, qu’elle sait frapper et faire mal. Il aura mal, certitude coincée en travers de la gorge.
– Être payée pour te laisser me tripoter ? Je suis pas une pute.
Ce qu’elle dit avec un sourire innocent. Elle est peut-être pire, au fond, mais elle s’en tape. On ne lui a pas laissé le choix, pour se faire sa place. Elle ne regrette pas. Le seul moyen, pour elle, d’avancer vers son but. C’est ce dont elle essaie de se persuader, en tout cas.
– Donne-moi donc ta feuille de consentement, que je te montre ce que je peux en faire.
Son ton est plus dur, désormais, et ses yeux bleus glissent sur ce qu’il cherche, comme un gros bouffon. Oh, elle va la lui faire manger, sa feuille, et lui enfoncer bien profond dans la gorge pour qu’il s’étouffe avec. Il pourra expérimenter s’il survit au besoin de s’ouvrir la trachée pour décoincer le formulaire.
Bran Uaike
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Heureusement pour elle, qu’il était de bonne humeur. On va dire que l’autre idiot, même s’il méritait de finir dans le mur, avait de quoi être utile… et là il venait de se le mettre à dos quand il ne l’avait pas défendu. Normalement, ça devrait l’agacer, mais non. Le voir manger la poussière lui avait fait un bien fou. Le minaudement de Mana passa à dix milles au dessus de la tête de Bran… si son frère était le genre à rougir devant les femmes, Bran était le genre à ne même pas être sur d’avoir une femme en face de lui …. Pas qu’elle n’avait pas deux petites choses sous son t-shirt pour le dire, mais qu’il s’en fichait tellement que ça n’allait pas faire grand-chose de différent. Ses paroles passèrent alors à la trappe alors qu’il était déjà en train de penser aux pouvoirs qu’elle pouvait avoir en tant que vampire.
- Ce n’est pas pour tomber enceint qu’il le faisait, mais pour voir comment ça pouvait réagir à l’intérieur de moi. Après tout, quels scientifiques n’ont jamais rêvés de mettre du plutonium dans un organe pour voir sa réaction ? Et apparemment j’étais la personne toute désigné pour en faire les frais.
Pas qu’il se souvienne exactement de cette expérience … mais il avait vu une étude sur la réaction du plutonium dans le cœur d’un chat, et Bran s’était tout simplement demander comment les gens pouvaient être aussi con. Il était tout à fait normal que le chat qui s’était pris le plutonium par seringue dans le cœur soit mort. Il était encore plus normal que la cause du décès soit l’empoissonnement au Plutonium … mais non, il avait fallu faire le test pour en être sur.
Bran ne cherchait même pas en la jeune femme un début de ce qu’il préférait. Il ne pensait, pour le moment parce que personne ne joue Aya, personne. Il n’avait pas ce genre de regard pour les femmes. Il ne les voyait que comme des êtres qu’on n’avait pas le droit de taper sinon il avait plein de gens sur le dos, ça n’allait pas plus loin. Il rit à la jeune femme.
- Je le sais bien. Même dans mon monde les vampires comme on le voit en ce moment n’aurait pas tenu.
Il n’avait pas vraiment de commentaire à faire sur ça … il avait vu un peu trop de film romantique avec sa sœur pour ne pas clairement avoir envie de mettre son poing dans la figure à Edward Cullen et tous les sbires de ce genre de film …. Et les vampires qu’il avait vus ne tiendraient pas face à la violence qu’il pouvait avoir …. La seule scène qu’il avait aimée ? La scène du baseball, qu’il avait adoré, surtout pour Jasper et sa capacité à manier la batte (de baseball).
- En redemander ? Tu dois bien te sentir seul dans ce monde avec des chevilles pareil, si tu penses que je redemanderais quoi que ce soit.
Pour dire la vérité, Bran pourrait même « l’oublier » assez facilement… Chose qu’il ne dit pas mais qu’il savait… Quand Tim lui parlait des autres, sauf ceux de son ancien conte qu’il connaissait, les autres il les oubliait souvent. Charlie, Willie, Annie, Qu’importe le nom des autres qu’il y avait eu dans sa vie, il n’arrivait tout simplement pas à voir l’intérêt de leur existence…. Et ce n’était même pas de la jalousie (ou si peu) … alors une femme un peu chiante rencontré dans un laboratoire, il n’allait certainement pas en redemandé, sauf si elle se laisser découper, ça c’était autre chose.
- Ce n’est pas que j’aime pas les fêtes, c’est que je n’aime pas les gens, dans son grand général. Il en faut beaucoup pour que j’aime, et supporte, une personne. Je dis juste que tu dois faire de l’effet.
Et il fallait beaucoup plus que ce que la jeune femme était prête à supporter. Il fallait être Tim en faite, ça allait plus vite pour comprendre ce dont il avait besoin en amitié. Pour ce qui était de la jeune femme pendant les fêtes … il suffisait qu’elle n’aie pas de colonne vertébrale et sorte de sous les lits pour traumatiser beaucoup de personne … surtout la créa derrière. Mais lui ? Il n’avait pas peur d’elle. Hamsterviel lui faisait peur, pas elle. Ce n’était pas la même chose du tout.
- Fragilité mon cul, tu m’excuses mais tu ne sembles pas en sucre. Mais je ne te demandais pas de pisser dans un bocal mais de sortir ton venin pour en faire des analyses.
Il n’écouta même pas le reste. L’expérimentation dans la tête, il ne chercha pas les autres paroles qu’elle pouvait dire et les choses qui devraient le faire réagir. Il posa les yeux sur elle quand elle utilisa le terme « pute ». Il fronça les sourcils. Il ne comprenait pas ce qui pouvait se passer dans la tête d’une idiote, mais ça aussi il aurait voulu le comprendre. Pour le moment il ne pouvait pas.
- J’n’ai jamais dit que tu étais une pute. Et je te parle pas de te faire tripoter, j’ai aucune idée comme ça, mais de te faire analyser. Et je ne vais pas chercher une feuille si c’est pour que tu me la fasses bouffer. Tu sembles un peu à cran pour une personne qui veut se faire passer pour la victime, non ? Bah si tu changes d’avis et que l’envie de te faire découper arrive tu sais ou me trouver alors. Réfléchit bien, ça paie bien pour une personne qui comme toi peut être scientifiquement intéressante.
n débile. Le constat la frappe d’un seul coup, avec la puissance d’un maillet de cent kilos. Un gros débile, voilà ce qu’il est. Incapable de comprendre quand elle se moque de lui. Il la prend aux mots, s’entête à lui expliquer la vie. Rien à péter, de ta vie, l’abruti. Peu lui importe de savoir qu’un autre s’est amusé à lui ouvrir le bide. Elle ne parlait même pas de l’autre, mais de lui. À quel point faut-il être idiot pour ne rien comprendre ainsi ? Il répond si sérieusement qu’elle a envie de rire, de rire très fort pour lui faire mal, qu’il comprenne qu’il n’a rien compris.
Elle préfère ne pas répondre. Ne jamais perdre de temps avec les idiots. Il ne comprendrait pas, de toute façon, alors à quoi bon ? Elle préfère écarter toutes ces réflexions. Elle n’en a pas grand-chose à faire, au fond, qu’il ait été sujet d’expériences. Elle ne l’a pas été, elle. Elle ne veut pas le devenir. Elle n’a pas besoin de le devenir pour savoir qu’elle n’est plus celle qu’elle a été, qu’elle n’a pratiquement plus rien du démon que l’on a fait d’elle. Manhattan est juste Manhattan. Finie la vie de shiki obligé de se cacher du soleil, de mordre les jugulaires.
Voilà qu’il ose la comparer à son monde.
Manhattan a un rictus de colère, qui soulève sa lèvre rose sur ses dents blanches. Pour qui il se prend ? Son dessin animé gentillet n’a rien à voir avec son monde. Il n’a pas vu la guerre comme elle l’a vécue, au creux d’une histoire qui a mal fini, très mal fini. Le sang, la mort, partout. La folie, aussi. Lui, il n’est qu’un chien. Elle, elle a été une gamine méprisée par tout le monde, écrasée par une voiture, un pieu planté dans son cœur pour s’en débarrasser. Dans son monde, même Stitch n’aurait pas fait long feu. La folie humaine n’a pas de limite.
Ses défenses passent sur elle, sans la toucher. Il n’est qu’un scientifique, en vérité. Aussi nul que les autres. Aucun intérêt. Elle n’a même pas envie de lui donner une raison de ne pas l’oublier. Elle préfère ne pas rester gravée dans un esprit comme celui-ci. Rien que l’idée lui donne un frisson dégoûté. Elle ne doute pas, en vérité, qu’il ait, lui aussi, un ego surdimensionné. Persuadé d’être meilleur que les autres, il ne s’intéresse à personne. Pire qu’elle, au fond. Faut vraiment être con pour s’isoler ainsi.
– Ah. Wow. Continue, ça m’intéresse.
Sourcil haussé, les mains posées sur ses hanches, Manhattan le fixe avec un air lassé. Elle a presque envie qu’il la frappe, une bonne fois pour toutes, pour cesser de se tourner autour comme des gamins. Elle n’a pas envie de le supporter, celui-ci, qui ne comprend rien à ce qu’elle lui raconte. Elle n’en a franchement rien à péter du fait qu’il n’aime pas les gens. Tant pis pour lui. Elle aime le monde, elle. Elle aime l’entendre tomber à ses pieds. Elle aime l’entendre crier quand elle mord les cous à pleines dents.
– Tu veux lécher pour vérifier ?
Une fois encore, il prouve qu’il ne pige rien à ce qu’elle lui dit. Bien sûr, qu’elle se moque de lui ! Manhattan a bien compris qu’il ne veut pas la voir pisser dans un flacon, même si ça émoustillerait d’autres cinglés. Elle joue sur l’ironie et l’ironie passe sur lui, bien au-dessus, sans toucher sa cervelle d’abruti.
– T’es vraiment con, en fait, lâche-t-elle, d’un coup, en tournant les talons.
Il semble, à ses yeux, que ce soit la seule chose à dire et faire pour mettre fin à tout ceci. Un scientifique plus débile que ses pieds, j’aurai tout vu. Une fois encore, il s’arrête sur ses mots sans comprendre qu’elle se moque de lui. Les talon s’arrêtent sur le seuil de la porte. Elle se retourne, le mate de haut en bas, un rictus dégoûté sur les lèvres.
– Quand t’en auras marre d’être le plus chiant et le plus idiot des gars que je connaisse… quoi que, la palme va plutôt à l’autre chien errant… Tu penseras peut-être à t’amuser et comprendre quand on se paie ta tronche. Bye bye, le débile.
Elle lève une main, secoue les doigts pour le saluer et s’en va. Elle a mieux à faire que perdre son temps ici. Ses talons claquent dans le couloir du laboratoire, ses cheveux se balancent sur ses épaules. Elle a envie de s’amuser.
Un bar.
Elle fait d’un bar son nouveau territoire. Entraînée par la musique du jukebox, Manhattan remue, sur sa chaise, en attendant que l’autre, en face, daigne faire ce qu’on lui demande. À l’instant où il pose les doigts sur son verre, elle cesse de bouger, le fixe droit dans les yeux et sourit, d’un sourire mauvais, pour le mettre au défi de faire ce qu’il regrettera avoir fait. L’autre grogne et Mana se mordille la lèvre, fière d’avoir gagné.
Il lève le verre, le pose sur ses lèvres, l’alcool lèche sa peau. Et il repose le tout, vaincu. La rose bondit de sa chaise, victorieuse. Elle prend son propre verre, le vide d’une traite et le retourne sur la table. Ne jamais la provoquer en duel. L’alcool glisse dans sa gorge, mais ne prend jamais possession de ses veines. De la triche, peut-être, mais personne ne demande jamais si elle est touchée par les degrés. Ils s’arrêtent à son allure de pimbêche, de chose fragile à protéger, une envie malsaine de la voir saoule pour la contrôler.
Ce qu n’arrivera jamais.
Manhattan se détourne du concours gagné haut la main et se prend à danser, au milieu du bar, sur la musique du jukebox. Elle est chez elle, ici. Elle fait ce qu’elle a envie, sans plus s’inquiéter des idiots qui la regardent, ceux qui tentent, parfois, de tendre les doigts vers elle. Tout doux, chaton, on touche pas les œuvres d’art. Elle les repousse sans sommation, glisse avec la souplesse du chat qu’elle n’est pas. Une bien bonne soirée, en perspective, jusqu’à ce que ses yeux bleus tombent sur un visage connu.
Eh merde.
– Tiens, donc. T’as décidé de te décoincer un coup ? Tu viens danser avec moi ?
Sourire aux lèvres, Mana s’approche du scientifique et se plante devant lui, l’amusement au fond du regard. Elle ne doute pas qu’il doit danser comme un balai balancé d’un côté et de l’autre pour chasser la poussière. Elle a presque envie de le voir pour se moquer sans plus s'arrêter.
Bran Uaike
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Ce n’était pas la première fois, ni la dernière d’ailleurs, qu’on le prend pour un débile… Et Stitch s’en fiche. Cela lui passait au dessus, et les commentaires de la jeune femme n’allaient pas l’empêcher de dormir…Son continue tu m’intéresses voulait dire exactement le contraire … et ça ne l’agaçait même plus. Il avait compris que la jeune femme pensait que sa vie était la seule qui compte. Il le voyait bien, quand il essaie de lui partager une expérience, ou de comparer, elle se fermait comme une huître, et il serait energyvore d’essayer de l’ouvrir pour y comprendre la formation de la perle qui y réside. Bran pensait que toutes les histoires étaient importantes, mais à mettre dans un contexte. Il venait peut être d’un dessin animé gentil, mais son monde ne l’était pas pour autant. Elle l’insulta à nouveau, après lui avoir fait une proposition des plus étranges… et à nouveau ça reste loin. Bran ne la comprends tout simplement pas.
- A la prochaine fois, Tyria.
Laissa juste il échapper avec sa tête d’ange quand elle parti. Elle était vraiment intéressante. Il la trouvait de plus en plus étrange…. Cela mériterait peut être même qu’il se rappelle de son prénom pour une prochaine fois. Bran avait laissé le temps coulait par la suite. Il n’avait plus envie de lutter contre le temps et se laisser faire, porter par les différents rythmes du monde.
Après cette histoire, il était juste parti pour faire un tour. Laissant ses pieds le guider, il trouva un bar. La musique y était pas mal, même si rien ne vaut Elvis Presley, et l’atmosphère ni était pas trop lourd. Il s’approcha et observa la carte.
- Un virgin mojito s’il vous plait.
Bran n’aimait pas les gens. Mais il aimait observer. Et on trouvait toujours plein de spécimens différents dans ce genre de lieu. Lui, son mojito sans alcool à la main, il pouvait écouter, voir, s’amuser, de ce que le monde lui offrait sans même avoir à payer. Alors qu’il était accoudé au bar, il la vit. La femme aux cheveux roses. Et il sourit en la voyant triché sans vergogne dans un jeu d’alcool. Il était presque sûr qu’elle trichait. Si ancien vampire elle était, il ne doutait pas qu’il n’avait pas le soucis de l’alcool … C’était bien de la triche. Et il faisait un petit sourire en coin en apportant son verre à ses lèvres. Il l’observait. Sans aucun arrière pensé. Il n’était pas Seth, bien que lui ne connaissait pas de Seth. Puis, elle le vit.
Et son visage si ravi fit naître un nouveau sourire sur ses lèvres. Niark Niark. Aurait pu y être inscrit. Elle était ravie de le voir de toute évidence … et le fait de la faire chier, dans la moindre mesure, fit naître un sentiment heureux dans le cœur de Bran.
- Danser ? Je ne sais pas faire, tu vas te moquer comme je te connais.
Est-ce qu’il venait de mettre au défi la jeune femme de lui apprendre à danser sans se moquer ? Oui. Pourquoi ? Parce que c’était tout bénef. Si elle n’accepte pas le défi muet, alors il avait gagné. Si elle accepte, et échoue, il a gagné… et si elle accepte et y arrive, au moins il aurait appris un pas de danse, et il aura pas tout perdu.
- Sauf si tu veux essayer de m’apprendre, mais pas question que je dandine des fesses comme tu l’as fait …
Il pointa du doigt l’endroit d’où elle venait. Elle avait dansé exactement comme elle en avait l’air. Une danse pour une femme. Lui il connaissait la danse d’Hawai, mais il n’allait pas s’amuser à lui montrer. Après tout, c’était une danse pour les femmes et il ne connaissait les pas que pour avoir pris des cours avec Lilo et l’avoir entrainé aussi.
- Tu veux que je te paie un verre ?
Juste pour le plaisir comme ça, il avait envie d’être gentil. Cela ne lui arrivait pourtant pas si souvent que cela. Et puis, ce n’était qu’un verre, il ne comptait pas lui en offrir bien plus… surtout si c’était pour qu’elle lui jete à la figure à la fin… il était sûr qu’elle était exactement le genre …