« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Reminds me of Childhood Memories ꃼ S²

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Seven Rennweg
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Seven Rennweg

| Avatar : Kim Yugyeom

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We grew up closer than most
Closer than anything, closer than anything
We grew up so very close
Why are you running away?

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| Conte : Little Nightmare
| Dans le monde des contes, je suis : : Runaway Kid / Seven

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| Cadavres : 17



Reminds me of Childhood Memories ꃼ S² _



________________________________________ 2021-04-22, 01:21





REMINDS ME OF CHILDHOOD MEMORIES

Seven... ? J'ai encore fait un cauchemar...

La petite voix, timide et tremblante, parvint sans mal à le tirer de son sommeil - il a le sommeil léger, Seven, ça a toujours été ainsi, et un simple grincement suffirait à le réveiller. Ses yeux s'entrouvrent, papillonnent pendant quelques secondes - il ne fait jamais complètement noir, dans la chambre de Seven : sa veilleuse est là pour s'en assurer et, si jamais elle venait à faillir, une lampe torche est posée sur sa table de nuit, à portée de main -le temps de se réhabituer à la lumière tamisée, pour enfin venir se poser sur la petite qui se tient juste à côté de son lit : tout dans son allure témoigne du réveil en catastrophe, ses longs cheveux noirs s'échappent par endroit de sa tresse, ses grands yeux noirs sont encore écarquillés, à demi voilés par les restes d'une nuit chaotique et bien trop tôt écourtée. Comme pour se réconforter, elle suce son pouce, tandis que son autre bras est occupé à serrer son doudou, à le serrer bien trop fort comme s'il s'agissait d'une bouée à laquelle elle tente de se raccrocher de toutes ses forces. Sans réfléchir davantage, le plus âgé repousse sa couette pour venir s'asseoir au bord du lit : il tend la main à la petite, l'invitant à s'en saisir si elle le souhaite. Il laisse toujours le choix, il n'aime pas imposer un choix, ni s'imposer tout court. La petite le regarde, semble hésiter : elle donne même l'impression de pouvoir se mettre à pleurer d'une seconde à l'autre... Et, finalement, elle grimpe sur le lit pour venir se blottir tout contre Seven, et là, des sanglots lui échappent tandis qu'elle cache son visage dans sa peluche.

Ils étaient là, et puis, ils... Ils...

Sa voix vacille, incertaine, et les pleurs l'empêchent de s'exprimer davantage, mais Seven sait. Il sait ce qui est revenu la hanter, encore : Sasha est l'une des dernière à être arrivée à l'orphelinat et, contrairement à la majeur partie d'entre eux, elle avait une famille aimante et attentionnée, avant. Elle avait des rêves plein la tête, la rumeur d'un petit frère ou d'une petite sœur revenait souvent, et c'était quelque chose que la petite attendait avec impatience, mais... Tout ça, son avenir ensoleillé, son innocence, tout a disparu en un froissement de taules assourdissant. Elle a été privée de ses parents, de l'arrivée d'un cadet, d'une enfance normale et apaisée. Et les temps sont durs, pour elle : sa famille était pour le moins restreinte, et les autres membres qui restaient étaient des inconnus vivants dans des pays lointains alors... Pour son bien-être bafoué, les autorités ont choisi de la placé en lieu sûr, dans cet orphelinat. Là où des adultes soi-disant bien attentionné serait là pour pallier au manque, pour la protéger et l'aider. Pourtant, c'est toujours vers Seven que l'on se tourne. Avec sa bouille d'enfant, tous ont tôt fait de le considérer comme un grand frère bienveillant, toujours présent et à l'écoute. Alors, il est là : peu importe l'heure, peu importe le moment, il est là, et il fait de son mieux. Il a de la peine pour Sasha, la petite est adorable - il n'y a vraiment pas d'autres mot -, et elle ne méritait pas un destin pareil : assombri si tôt... Dans un geste apaisant, il lui caresse les cheveux, cherche à l'apaiser. Il ne sait pas vraiment quoi dire : les mots lui paraissent si dérisoire par rapport au chagrin qu'elle traverse - ce n'est pas un simple "ça va aller" qui lui apportera le soutien espéré. Il reste silencieux, un instant, se laisse le temps de réfléchir... Il finit par prendre la petite dans ses bras, la serre contre lui avant de se mettre à chantonner à voix basse, tout en la berçant doucement. Il connait quelques comptines, alors il use de ses maigres connaissances, et chante. Il sait que cela à souvent des vertus apaisantes, et cela lui semble plus justes que des paroles creuses et vides de sens : il lui offre une présence, un semblant de réconfort - un rappel, peut-être, de ce qu'elle avait avant.

Le temps passe, et les sanglots finissent par se calmer : d'abord, ils s'espacent, perdent en intensité, pour finalement disparaître pour de bon - jusqu'à la prochaine crise, il suppose. Parfois, il s'en veut de ne pouvoir faire plus : comme souvent, il a la fantaisie de rêver de pouvoir voyager dans le temps, pour empêcher ce genre de choses de se produire. Pour protéger au mieux les petits dont il se sent responsable. Malheureusement, ces idées ne sont que des rêves impossibles, irréalisables, alors... Il fait de son mieux. Il attend encore un peu, chante une dernière comptine, puis laisse le silence s'installer, pendant quelques instants seulement...

Il est encore tôt, pour être totalement réveillé... murmure-t-il doucement. Tu veux retourner dans ta chambre ? Je t'accompagne.

Mais la petite fait non de la tête, et se pelotonne un peu plus contre lui, bien décidée à ne plus bouger d'ici.

Tu restes ici, alors ?

Oui.

Ce n'est rien de plus qu'un chuchotement rapide, bref, mais il sait qu'il lui sera impossible de la faire changer d'avis. Alors, il se plie à ses volontés, et lui fait une place, la laisse s'installer à sa guise. Elle se blottit sous la couette, serre son ours en peluche tout contre elle et se remet à sucer son pouce. Ses yeux sont à clos à demi, mais elle semble lutter contre le sommeil. Comme si elle redoutait ce qui allait bien pouvoir l'attendre, cette fois-ci... Et il la comprend. Se rendormir après un cauchemar est toujours une chose difficile et ce, peu importe l'âge que l'on a. Et... Il a une idée.

Tu veux que je te lise une histoire ? ça t'aidera peut-être à te rendormir...

La petite acquiesce vivement, et son enthousiasme le fait sourire. Il se lève, va chercher sur son bureau si quelque chose pourrait convenir, et son choix finit par se porter sur Le Petit Prince. Il présente la couverture à Sasha, et elle semble approuver son choix alors il prend place dans un fauteuil usé, et commence la lecture d'une voix douce... Il sait que la petite s'endort, mais il ne s'aperçoit pas du moment où ça lui tombe dessus à son tour : et, installé de façon précaire sur son siège, sa tête se calle contre un accoudoir et il termine sa nuit ainsi.


Il sent qu'on tire sur sa manche, doucement. Mais le geste est insistant, répétitif, amplement suffisant pour lui faire ouvrir les yeux : cette fois-ci, le responsable n'est pas un enfant, mais l'un des nomes qui ne le quitte jamais vraiment. Ce dernier semble rassuré de le voir émerger, et saute au pied du fauteuil. Son regard parcourt rapidement la pièce - Sasha n'est plus là, il suppose qu'elle a dû retourner dans sa chambre au final -, puis un autre nome parvient à attirer son attention, et lui montre le petit réveil posé sur la table de nuit. L'esprit encore un peu embrumé par son sommeil chaotique, il lui faut quelques secondes pour comprendre le message : il était en retard.

Oh non ! Non, non, non...

D'un bond, il se relève, et file se préparer en quatrième vitesse : une douche rapide avant de s'habiller, il prend à peine le temps de se coiffer - préférant utiliser ses doigts pour tenter de mettre un peu d'ordre dans ses cheveux en bataille -, puis fonce vers la salle commune. Il s'attend déjà à des représailles, à des remarques, et cela ne manque pas - l'un des adultes se moque de lui en lui disant qu'il a vraiment mauvaise mine - mais il préfère ne pas en tenir compte. Il se fait rabrouer, encore, avant qu'on l'envoie s'occuper des dons : il n'y a jamais grand chose à faire, de ce côté, alors il sait que cela à trait à une punition, mais il ne dit rien et obtempère. Après tout, il sait aussi qu'il est en tort. Alors, il s'installe dans la pièce, et commence à mettre de l'ordre dans tout ça : il passe en revue les vêtements qui ont été apportés, les trie soigneusement - ceux qui sont biens tels quels et qu'il faut juste laver, ceux qui ont besoin d'être repris, mais qui sont encore corrects, et ceux qui ne sont plus bons à rien, sinon à être changé en chiffons. Puis il réitère en s'occupant des jouets... Avant d'être interrompu dans sa tache par un coup de sonnette insistant. Il entend la porte s'ouvrir, et quelqu'un entre. Les dons sont sporadiques, à Storybrooke, mais les habitants sont bons dans l'ensemble, et l'orphelinat reçoit toujours au moins un paquetage par mois. Il repose le petit chien automate précautionneusement, s'essuie les mains sur son pantalon avant de se lever et de passer dans le couloir, un sourire aux lèvres :

Bonjour et bienvenue ! Que puis-je...

Mais ses yeux croisent un regard qu'il connait bien - qu'il pensait perdu pour toujours - et il a l'impression que son cœur s'arrête. Son speech bien rôdé meurt sur ses lèvres, tandis qu'il la regarde, encore, comme s'il pensait rêver. Comme s'il ne parvenait pas à y croire. Il n'ose plus bouger, de crainte de précipité sa fuite, mais en face de lui c'est bien Six, qui tient un carton à bout de bras - elle finit d'ailleurs par le poser... Avant de donner l'impression d'avoir envie de fuir. Peut-être ne s'attendait-elle pas à le voir ici ?

Six... Tu es vraiment là, hein ?

Sa voix n'est plus qu'un murmure, à présent. Et, passé le premier moment de surprise, il décide de se jeter sur elle pour la prendre dans ses bras. Oui, elle est bel et bien là.

Tu ne peux pas t'imaginer à quel point tu m'as manqué ! ... J'ai essayé de te retrouver, tu sais ? J'ai vraiment essayé. Mais je n'ai pas réussi... Je suis désolé.



Her hair reminds me
of a warm safe place
Where as a child I'd hide
And pray for the thunder and
the rain to quietly pass me by
© SIAL ; icon tumblr


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