« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | Magic League 1 : Mission Russie [Comics Book] | |
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________________________________________ 2022-04-06, 18:24 |
| - Depuis 2018, une série de comics, écrite et dessinée par Dyson Walters, est en vente, du nom de Magic League, premier crossover des univers de DC Comics et Marvel (officieusement, car disons que vivre dans une ville cachée du monde permet aussi de se cacher des lois de copyright du monde ) dans une Terre du multivers des mondes héroiques où se mèlent une version de leurs histoires.
- Bien que le public ne le savait pas (avant décembre 2019), Dyson s'inspire évidemment de ses aventures avec sa vraie équipe de super-héros. Voilà le récit de personnages de comics connus qui remplacent en fait les habitants de Storybrooke en costume
- Synopsis : Sur d'autres Terres puissantes du multivers, des êtres qui paraissent ordinaires cachent en fait une vie de super-héros. Bienvenue sur Terre-0, sur laquelle tout ce qui sortde l'ordinaire a été interdit en 1999, empêchant certains d'entre eux d'accomplir leur avenir de justicier : Peter Parker n'est pas Spider-Man, le Docteur Harleen Quinzel ne deviendra jamais Harley Quinn à cause d'un de ses patients... et la plupart des mutants ont passé leur vie à se cacher. Mais un jour, un criminel évadé de prison parvient à faire exploser ce que son univers cache depuis bientôt 18 ans.
MAGIC LEAGUE vol.1 : MISSION RUSSIE |
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________________________________________ 2022-04-06, 18:25 |
| Magic League, vol.1 : Chapitre 1EOBARD THAWNE
ETATS-UNIS - CENTRAL CITY - ANNEE 2194 STAR LABORATORIES UNIVERSITY Au 22ème siècle, le monde a finalement plongé dans la dystopie que les auteurs du passé craignaient tant. Dans un monde où les naissances sont contrôlées, Eobard Thawne a eu la plus grande des difficultés à se faire une place, à ne pas se sentir inférieur à son frère, à avoir assez de valeur pour que la société ne le considère pas comme un poids mort. A désormais 43 ans, Eobard était en retard sur les projets que cette même société avait. Il savait que ce ne serait plus qu’une question d’années, voire de mois, avant qu’on lui impose une femme, et un premier enfant. Une fille, sans doute, si les statistiques l’imposent encore. Eobard ne se pensait pas prêt pour une famille. Professeur à la filiale universitaire des laboratoires Star, il arrivait à peine à aller jusqu’au bout d’une thèse concrète malgré le génie et l’intelligence qu’on lui connaissait : difficile de faire ses preuves avec autant d’interdits, de censures et de contrôles. Si on lui en laissait la possibilité, Eobard était certain qu’il pourrait atteindre la recette du voyage dans le temps. C’est en effet le destin que tu aurais dû connaître, résonna une voix grave dans toute la pièce, faisant écho à ses pensées. Eobard sursauta, au point de tomber de sa chaise. Effrayé, il se releva bien vite et regarda tout autour de lui, mais il ne vit personne. Dans un autre monde, Eobard Thawne est un nom connu et redouté dans toutes les époques, continua la voix. Un génie de la science quantique qui a réussit à fuir la mort et transgresser les lois temporelles pour exister à chaque instant de l’univers.Qui… qui êtes vous? Fit-il d’une voix craintive. Pour toute réponse, une vive lumière violette éclaira son laboratoire de l’extérieur. Eobard se retourna en sursaut, et eut une vision d’horreur : un vaisseau en forme de crâne qui flottait dans le ciel, armé de dizaines de tentacules motorisées. Eobard Thawne. Le monde tel que tu connais est sur le point de disparaître. Je peux faire de toi l’homme intemporel que tu aurais dû devenir et sauver ton existence. Je peux faire de toi… Le Professeur Zoom.Un long silence s’installa, coupé par les respirations angoissées d’Eobard. Mais au bout de quelques instants, il réussit enfin à articuler quelque chose. Que dois-je faire?Ton premier voyage t’emmènera en 2017. Un point idéal pour réécrire notre ligne temporelle.HARLEEN QUINZEL ETATS-UNIS - GOTHAM CITY - ANNÉE 2017 ARKHAM ASYLUM Le docteur Harleen Quinzel gara sa voiture dans le parking du personnel d’Arkham. Il lui était bizarre d’avoir une place désormais ici, et la vue d’Arkham, maintenant qu’elle lui faisait face, lui faisait froid dans le dos. Gotham City était une ville assez calme, métropole à succès, en ligne derrière Central City parmi les régions américaines les plus innovatrices. L’asile d’Arkham dénotait complètement avec ce décor : construit à une époque bien plus animée (dans le mauvais sens du terme), il était construit pour enfermer les criminels dérangés les plus dangereux et la bâtisse inspirait peu confiance. A vrai dire, c’était toujours une première impression que la plupart des gens avaient, mais elle disparaissait très vite : Arkham Asylum était aujourd’hui très peu remplie. Si bien que lorsqu’un cas exceptionnel arrivait, il était commun que la municipalité de Gotham faisait appel à des spécialistes qu’ils n’avaient plus, en dehors de la ville. C’est ainsi qu’Harleen reçut une offre pour la déloger de Washington afin de venir travailler à Arkham. Docteur Quinzell? Arriva une femme en blouse blanche, accueillante, pour lui serrer la main. Docteur Caitlyn Snart, enchantée. C’est moi qui ai recommandé vos services après avoir lu vos travaux sur les études psychologiques des criminels. C’est un immense honneur de vous rencontrer.Harleen lui rendit son sourire. A vrai dire, c’est moi qui suis honorée. Le salaire qu’on m’offre ici vaut tous les honneurs.Caitlyn rigola, et lui fit signe de la suivre, tout en lui expliquant en chemin. Tous les services publics, privés et secrets des Etats-Unis se sont penchés sur cette affaire, mais aucun d’entre eux n’a eu un résultat concluant.Il n’en fallait pas plus pour titiller l’esprit de compétition d’Harleen. Qui est le patient?C’est bien le problème : on ne sait pas. On ignore d’où il vient, comment s’appelle-t-il, comment il est arrivé à Gotham… C’est comme s’il était apparu soudainement en ville pour massacrer tout un théâtre, sans avoir jamais existé auparavant.Il a revendiqué son acte? Demanda Harleen qui prenait déjà des notes tout en marchant. Encore un mystère de plus, on ne sait pas non plus pourquoi il a commis une telle horreur.Très bien. Challenge accepté. Où est ce John Doe?Caitlyn s’arrêta devant la porte d’une chambre capitonnée, mais se tourna vers Harleen avant de l’ouvrir. A vrai dire, comment l’appeler est la seule chose qu’il nous a communiqué.Elle ouvrit alors la porte, pour laisser paraître un homme aux cheveux verts, maquillé comme un clown lugubre, avec un sourire découpé dans les joues. Le Joker.Harleen, trop intriguée par son nouveau patient, ne vit pas le sourire sinistre et cruel sur les lèvres de Caitlyn. PETER PARKER ETATS-UNIS - QUEENS – ANNEE 2017 OSBORN CHEMICAL La radio du bus scolaire endormait un peu les lycéens, il fallait dire. Le chauffeur de bus, qui ignorait tout de l’existence de la musique (du moins selon Peter), préférait toujours mettre des chaines d’actualité ou de débats politiques durant leurs trajets. Peter se disait qu’il tenait davantage du chauffeur de taxi frustré par la montée des VTC, plutôt que d’un membre du personnel encadrant des jeunes. Le psychopathe qui se fait appeler Joker, qui avait assassiné le mois dernier tout le public d’une salle de théâtre de Gotham City, s’est évadé cette nuit d’Arkham Asylum, après avoir plongé le docteur Harleen Quinzel, chargée de s’occuper de lui, dans une mort cérébrale. Les autorités de Gotham sont encore à la recherche de...La radio coupa, ne laissant qu’un grésillement se faire entendre. Le chauffeur rala, frappa sur l’écran, en vain. Quelques étudiants rigolèrent, Peter se contenta de s’affaisser dans son siège, préférant encore le bruit de l’autoroute plutôt que la voix soporifique d’une journaliste. Madame Smith se leva de son siège et se tourna vers ses élèves. Très bien, un peu d’attention s’il vous plait ! Nous arrivons à Osborn Chemical. Je vous demande une tenue exemplaire, je sais que certain d’entre vous aspirent à des carrières scientifiques, rappelez vous qu’Osborn accueille chaque année les étudiants les plus prometteurs, alors faites vous bien voir.Ca marche Boomer! S’écria Flash, faisant rire la plupart de la classe. Même Peter, qui trouvait que Flash est un éternel bouffon, esquissa un sourire. C’est Madame Smith, Thompson, le corrigea-t-elle malgré un léger sourire en coin. Boomer était le surnom de Madame Smith, professeur de sciences préférée de Peter, et de la plupart des lycéens, connue pour ses expériences explosives. D’où « Boomer ». En dernière année, Peter savait que la seule personne du personnel qui allait lui manquer une fois qu’il quitterait le lycée, ce serait elle. Le bus s’arrêta alors, et la classe descendit, avec un peu plus de chaos que l’aurait voulu Madame Smith. Harry, le meilleur ami de Peter, soupira. Peter ne lui en demanda pas plus, puisqu’il savait quel était son problème : Osborn était son nom de famille. L’entreprise était celle de son père, et Harry trouvait déjà que sa famille y investissait un peu trop de leur temps. Alors une sortie scolaire en plus de ça, ça n’était pas pour l’emballer. Peter lui envoya un léger coup de poing dans le bras pour le taquiner. Allez, ça peut être marrant en classe. Si ça se trouve, on va tomber sur des araignées radioactives.Harry eut alors un sourire, et ils se mirent tous les deux à imiter son père. « Osborn Chemical se soucie de toutes formes de vie et s’est engagée à ne mener aucune expérience sur des animaux. »Tant mieux pour Flash, il ne risque rien, blagua Harry. Ils entrèrent alors et la visite commença. En dépit du manque de motivation de son ami, Peter était plutôt emballé. C’était de lui que Madame Smith parlait quand elle faisait allusion aux étudiants intéressés par les sciences. Ça fait des années que Osborn Chemical était pour lui une sorte de graal en tant qu’objectif de carrière dans le coin. L’attention de Peter se détourna sur un homme qui semblait poser problème dans un des bureaux. Il était venu avec un terrarium pour araignées, et devait surement proposer un projet qui ne devait pas plaire à l’entreprise vu leur altercation. Un frisson parcouru le dos de l’adolescent quand l’homme tourna la tête vers lui, passant de la contrariété à un sourire étrange durant le petit instant ou leurs regards se croisaient. Peter détourna les yeux. Le reste de la journée fut bien plus classique, ennuyante pour certains (comme cet idiot de Flash), et assez excitante pour ceux comme Peter. Harry avait fait de grands efforts pour son ami en gardant son intérêt sur le fil de la visite, et finalement la journée se déroula assez vite. Très bien les jeunes, la journée est terminée, veuillez vérifier que vous n’avez rien oublié avant de...Elle ne termina pas sa phrase. Car Osborn Chemical explosa. A suivre dans le prochain chapitre : Pietro Maximoff Leonard Snart Barbara Gordoncode par drake. en vente à Storybrooke |
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________________________________________ 2022-04-07, 17:49 |
| Magic League, vol.1 : Chapitre 2PIETRO MAXIMOFF
REPUBLIQUE DE TRANSIE – MONT WUNDAGORE – ANNEE 2017 LIMITES Lorsque l’Union Européenne a été fondée en 1993, la République de Transie était en bonne ligne pour en devenir un membre. Cependant, en 1999, lorsque les gouvernements du monde entier ont signé un décret interdisant toutes formes d’optimisation humaine, de mutation, ou de pratiques ne rentrant pas dans les limites de la science, la Transie a été simplement oubliée par le reste du monde. Autrefois, au 19ème siècle, le pays s’est battu pour obtenir son indépendance. Depuis 1999, jamais le monde n’a autant respecté cette indépendance. La raison ? La Transie est un pays européen qui a fait naître beaucoup de surhumains par le passé, pour faire simple. Après le décret de l’ordinaire signé à San Fransisco, où avait été signé l’ONU également, beaucoup de mutants ou de sorciers se sont cachés dans la célèbre montagne de Transie pour échapper à la loi. Le reste du monde préférant ignorer cette situation, tant que ceux ci restaient cachés là bas, le pays est depuis lors simplement mis de côté. Pietro et Wanda ne s’en sont jamais plaint, parce qu’ils ne savent pas réellement comment est le reste du monde : ils n’avaient que dix ans lorsque le décret a été signé et que leurs perspectives de voyage disparaissaient à jamais. Les jumeaux n’ont alors connu que les paysages de la Transie, et ce qu’ils pouvaient voir du reste du continent, de loin, vu depuis le mont Wundagore. Il y avait par contre une chose qui existait depuis toujours en Transie mais que le frère et la sœur n’ont jamais connu : la sirène d’alarme qui résonna pour la première fois depuis plusieurs décennies. Pietro et Wanda cessèrent leurs activités et se regardèrent, surpris et inquiets. Pietro finit par avoir un sourire malicieux. Enfin un truc marrant dans ce bled, commenta-t-il, faisant simplement lever les yeux de sa sœur au ciel. Wanda disparut dans une lumière rouge. Pietro se mit alors à courir : si sa sœur était une sorcière, lui était un mutant. Rapide. Vif comme un éclair argent, il se mouva à travers la ville pour arriver jusqu’à la limite, où tous les surhumains qui se trouvaient dans la population de la Transie se rassemblaient. Pietro s'arrêta juste à côté de sa sœur, si rapide qu’il arriva en même temps qu’elle, qui s’était pourtant téléportée. Wanda fit un signe silencieux de la tête à son frère. En suivant son regard, elle vit quelqu’un se poser dans la foule depuis les airs : Erik. Leur père. Un mutant, lui aussi. Un courant d’air s’éleva face à la foule, dont l’attention se braqua au même endroit : un éclair rouge, qui ne venait pas du ciel mais qui sortait tout droit de l’horizon, filait sur le sol pour venir droit sur eux, à une vitesse comparable à celle de Pietro. Quelques regards se tournaient vers lui brièvement. Alors que l’éclair s’approchait d’eux de plus en plus, la foule se prépara à contre attaquer. Mais finalement, il s’arrêta plus loin, sans passer la limite de la ville. Un homme, dans un costume jaune, fit ainsi face aux surhumains de la Transie. Mutants et sorciers, enchanté! Déclara l’homme masqué. Je suis le Professeur Zoom, et je suis parvenu à briser les murs du temps pour venir à votre époque, tout droit venu du 22ème siècle pour changer le cours de votre vie!Erik s’avança pour répondre, se portant tout seul comme porte-parole de son peuple. Les mutants ne sont pas légaux en dehors de ce pays.Professeur Zoom eut un sourire, comme s’il était ravi qu’on lui pose la question. Trouvez-vous vraiment cela normal ? Aujourd’hui, la liberté d’utiliser ses pouvoirs est étouffée. Demain, ce sont toutes les libertés individuelles qui disparaîtront. J’en suis témoin.Les yeux de Wanda se teintèrent de lumière rouge, ce qui n’était généralement pas bon signe. Qui êtes-vous vraiment?Pietro leva une main vers elle, pour la calmer. Ses yeux bougeaient avec sa super vitesse en observant l’étranger. Je… je crois qu’il dit la vérité. Sa fréquence de vibration est… elle est folle. J’ai jamais vu ça.Il avait interloqué toute la foule. Un voyageur temporel, l’idée était assez révoltante. Comment tu veux changer les choses, rayon de soleil ? Renchérit-il. Que se passerait-il si vous décidiez de vivre avec vos pouvoirs en dehors de ce pays, en refusant d’obéir aux autorités mondiales? demanda Professeur Zoom sur le ton d’une énigme. Une guerre, répondit gravement Erik. Ils voudraient nous exterminer, et la défense de notre communauté provoquerait une guerre.Professeur Zoom claqua des doigts. Très exactement. L’unique moyen de revendiquer le pouvoir.Pietro ricana. Nous avons grandit dans ce monde. Personne ici ne veut faire la guerre, Professeur Rayon de soleil. Retourne dans ton époque.Le Professeur hocha la tête. La plupart d’entre vous n’en veut pas, et n’en voudront pas. Je le sais, je vous ai étudié avant de retourner à cette époque. Et la plupart d’entre vous ne servira à rien dans cette guerre. Les seuls qui m’intéressent sont assez puissants pour cette équipe. Les seuls qui veulent cette guerre.Il y eut un silence. Et la dernière personne à laquelle Pietro s’était attendue brisa ce silence. Quel est votre plan? Répondit Erik en s’approchant du Professeur. Pietro s’offusqua. Papa !! Tu déconne là ?!Erik était celui qui avait appris à ses enfants la patience face à la situation mondiale. Qu’ils avaient au moins une chance de vivre quelque part sans qu’on ne les enferme ou qu’on les tue. Et lorsque la situation se présentait, il envisageait de faire la guerre aussi vite ? Non, il a raison, renchérit Wanda, ferme, alors qu’elle commençait aussi à s’approcher d’eux. Pietro tourna la tête vers elle, faisant les gros yeux. Il utilisa sa super vitesse pour la rattraper, mais il se prit un éclair rouge en pleine poitrine, ce qui le propulsa quelques mètres en arrière. Le reste de la foule reprit leur position d’attaque, si la situation venait à s’envenimer. Ce n’était pas un éclair qu’il s’était prit, Pietro finit par le comprendre : c’était le Professeur Zoom, d’une rapidité époustouflante, même pour lui. Il rouvrit à peine les yeux que celui-ci était de nouveau de son côté de la frontière, avec son père et sa sœur à ses côtés. Wanda, tu fous quoi?! S’écria-t-il. C’est pas une vie, Pietro. J’espère que tu changeras d’avis.Le trio disparut en un clignement d’yeux. LEONARD SNART
ETATS-UNIS - CENTRAL CITY - ANNÉE 2017 SOUTERRAINS Le Joker était bien plus coopératif que ce à quoi s’attendait Caitlyn. L’aider à s’évader de l’asile le plus sécurisé des Etats-Unis devait sans doute motiver le plus taré des tueurs à s’adoucir un peu. Il n’eut étrangement aucune réticence à faire le trajet de Gotham City à Central City. Caitlyn ne perdait pas en vigilance cependant. Un homme sans passé qui a des tendances meurtrières devait être tenu à l’œil. D’autant plus que Caitlyn était aussi perdue que le reste du pays. Elle trouvait tout autant perturbant qu’un homme ait un passé aussi intraçable que lui. Comme s’il était réellement apparu récemment sans jamais avoir existé. Tant pis. Il tombait étrangement à pic. Son portrait correspondait parfaitement aux plans de son frère. Un amateur de chaos était idéal pour déclencher une guerre. Ils arrivèrent enfin dans la cachette souterraine de Leonard, lequel était assis sur la chaise métallique d’un bureau, en train de surveiller l’écran d’un petit ordinateur. Monsieur Joker, fit-il, ravi, sans même lever la tête. Je préfère Le Joker, corrigea le meurtrier. Caitlyn soupira, agacée autant par ce discours que par l’indifférence de son frère vis à vis d’elle. Il est très insistant sur ce point. Le Joker. Ce type n’existe pas, mais son nom est crucial, dit-elle sans cacher ses nerfs alors qu’elle s’approchait de son propre bureau de bricolage. Tu as ton Joker. Tu m’avais dit qu’un paquet te viendrait de New-York, et un laboratoire a explosé dans le Queens, je suppose que tu y es pour quelque chose ?Rajouta-t-elle, enfin décidée à avoir ses explications. Tu vas enfin me dire comment tu compte t’y prendre pour cette guerre ? Et d’où te vient ce plan ? J’aimerais continuer en étant certaine qu’on part d’une base de travail crédible.Leonard se leva alors de son bureau, et se dirigea vers le Joker. En réalité, je ne suis pas à l’origine de l’explosion d’Osborn Chemical. Et je n’avais aucune idée de l’existence de ce taré.Caitlyn fronça les sourcils. Leonard se contenta simplement de mettre une veste, une parka bleue dont la capuche était bordée d’une fausse fourrure pour les grands froids. Un vent se souleva alors soudainement dans la pièce, surprenant Caitlyn, et amusant le Joker. Des éclairs rouges apparurent alors, s’en venant et s’en allant dans la pièce, faisant à chaque fois apparaître une caisse de matériel high-tech signée Osborn Chemical, accompagnée de plans. Au bout d’un moment, alors que l’endroit était assez rempli, c’est finalement le corps d’un garçon inconscient sur un lit d’hôpital qui apparut. Puis une femme. Et un homme, plus âgé. Et enfin, le dernier passage s’arrêta sur un type en costume jaune, masqué, avec un éclair rouge sur le torse. Caitlyn, je te présente le Professeur Zoom, introduisit alors Leonard. Sa sœur leva un sourcil. Tu parles du lycéen à moitié mort, de celle aux yeux rouges, de son père juste à côté, ou du fétichiste du cuir coloré ?Ce dernier s’avança et ouvrit les bras, paumes vers le ciel. Ce doit être moi. Professeur Zoom, voyageur temporel du 22ème siècle, grâce à une rapidité acquise grâce à la science de ce qui est votre futur.Leonard prit le relai. Je me suis retrouvé en prison en voulant lutter contre le système. Je compte bien profiter de mon évasion pour frapper plus fort. Ce type savait ce à quoi j’aspirais, il m’en a donné les outils. Il pointa du doigt chacun des éléments qu’il avait ramené. Un amateur de chaos. Des mutants lassés de se cacher dans une seule montagne d’Europe, et assez puissants pour devenir nos mains armées. De quoi nous construire des armes avec la technologie de Norman Osborn. Et… le lycéen hospitalisé, je n’ai aucune idée de ce que c’est.Professeur Zoom eut un sourire amusé. Caitlyn, vous êtes docteur n’est-ce pas?Je me débrouille aussi en ingénierie. Pourquoi? Demanda-t-elle, toujours en train de se demander si elle voulait faire confiance au bolide jaune. Lisez le rapport médical.Caitlyn s’avança du lit d’hôpital. Sur le devant, il y avait un dossier, qu’elle prit et ouvrit. Les papiers étaient signés de l’hôpital du Queens, et elle se demanda si cet homme avait vraiment kidnappé un patient directement sur son lit, pour le pousser en supervitesse à travers le pays. Peter Parker, lut-elle. Admis suite à l’explosion d’Osborn… quoi? Elle leva la tête vers ledit Peter Parker. Il n’avait aucun signe de l’accident. Ni brulure, ni bleus, ni saignement… Continuez, invita le Professeur du futur. Aucune séquelle physique notable. Rapport sanguin : Contamination au venin de veuve rouge. Perfusion nécessaire.Interloquée, Caitlyn leva les yeux vers le Professeur. La veuve rouge est une araignée éteinte depuis des années.Il haussa les épaules. Ce sont les avantages d’un voyageur temporel, très chère.Vous voulez faire quoi de ce gamin?La propriété la plus fascinante de la veuve rouge est sa capacité à absorber et rediriger l’électricité. Le venin altère l’ADN de ses victimes. Elle n’a jamais prit pour cible d’êtres humains, alors Peter Parker est une grande première. Le premier homme qui sera capable de manipuler l’électricité des plus grandes puissances lorsque nous déclarerons la guerre. Il n’y avait que deux personnes capables de survivre au venin, et la deuxième n’était pas disponible.Caitlyn haussa les épaules. Ca aurait pu être un bon plan, mais les analyses ADN de Peter ne montrent aucun signe de mutation bio-électrique. Certaines branches ont l’air d’adopter un comportement d’arachnide mais pas plus que ça. Vous en avez fait, au pire, un homme capable de s’accrocher aux murs et plus fort qu’un homme normal.Un moment de silence s’installa. Au bout d’un moment, le Professeur Zoom cria de rage et frappa dans le mur en s’appuyant sur sa vitesse pour y creuser un trou impressionnant. Leonard ne se découragea pas. Et voilà pourquoi je vous ai dit que l’expertise de ma sœur nous sera précieuse, dit-il calmement. Elle trouvera bien un moyen de prendre contrôle de l’énergie, n’est-ce pas?Caitlyn fit un tour de la pièce, regardant tout ce que Zoom avait rapporté d’Osborn Chemical. Au bout de quelques minutes, elle eut un sourire. Je suis capable de créer bien plus que ça, avec cette technologie.BARBARA GORDON
ETATS-UNIS – GOTHAM CITY - ANNÉE 2017 WAYNE MANOR Bruce Wayne ouvrit la porte. Barbara s’en était fait une idée reçue : elle pensait que ce serait Alfred, le célèbre majordome Wayne, qui ouvrirait. Mais elle s’en voulut de penser ça. Ses parents venaient de se faire tuer par ce mystérieux Joker, ce n'était pas le moment d'avoir des jugements de valeur. Barbara avait toujours jugé cette famille. Elle n’avait jamais connu Thomas et Martha Wayne avant qu’ils soient parents, mais elle savait qu’ils étaient déjà alors les riches businessmen qu’elle a connu toute sa vie ensuite. Ils ont élevé Bruce à leur image, l’ayant gardé près de Wayne Entreprises une fois qu’il soit devenu adulte, puisqu’il aurait été dommage de perdre le pouvoir familial. Bien que Barbara avait des valeurs diamétralement opposées à cette famille, elle avait toujours dû prendre sur elle : James, son père, était un bon ami des Wayne. Bien que, certes, en grandissant de près ou de loin de Bruce, il fallait dire qu’il n’était pas aussi insupportable que les gens de sa… classe sociale (non pas qu’il soit totalement différent non plus). Quoiqu’il en soit, elle ne souhaitait ça à personne, Wayne ou pas. Perdre ses parents aussi violemment dans une ville aussi paisible que Gotham était une pensée horrible. D’autant qu’elle voyait comment le Joker inquiétait la police, jusqu’aux services de sécurité du gouvernement. James s’était toujours opposé à ce que Barbara entre dans la police, avec l’accord du chef lorsque celui ci déclara qu’elle n’avait pas les compétences et qu’elle n’avait pas réussi l’examen d’entrée de toutes façons. Cela l’avait enragé, mais elle suivait de près leurs affaires tout de même. Ce Joker suscitait une perturbation parmi eux qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Barbara fut assez distraite dans ce dîner que James avait pourtant tenu à faire pour Bruce afin de lui tenir compagnie. En fait, son esprit carburait à cent à l’heure, alors que l’actualité, qui défilait dans les notifications de son téléphone, lui paraissait étrange. Leonard Snart, toujours porté disparu depuis son évasion d’Iron Heights, la prison de Central CityD’étranges perturbations météorologiques autour du monde.Le Docteur Harleen Quinzel, nouvelle victime sur la liste du Joker, évadé d’Arkham Asylum.Explosion d’Osborn Chemical, douze morts pour trois cent cinquante blessés.Activité suspecte aux limitations de la République de Transie en Europe.Barbara avait un pressentiment. Un mauvais pressentiment. L’actualité mondiale avait l’air de bouillonner soudainement avec ces événements qui avaient l’air totalement hasardeux et pourtant elle se dit que quelque chose devait les relier. Martha et Thomas Wayne, si Barbara voyait juste, était les premiers d’une liste de victimes qui ne cesserait d’empirer. Tu n’étais pas de très bonne compagnie aujourd’hui, Barbara, lui reprocha son père plus tard alors qu’ils rentraient chez eux. Désolée… j’avais la tête ailleurs, s’excusa-t-elle simplement. Qu’est-ce que tu as? s’inquiéta-t-il. Barbara réfléchit un instant, ne sachant pas trop elle même au début. Puis elle se décida. J’ai quelque chose à faire à New-York. Ca me fait juste quelque chose de te laisser maintenant.James s’arrêta, et se tourna vers elle, un sourire tendre sur le visage. Ecoute ma chérie. Je suis content que tu trouve ta voie. C’est avec plaisir que je te regarderai aller à New-York. Ne disparais pas, c’est tout ce que je te demande, tu as un téléphone il me semble.Barbara lui rendit son sourire. Il ne savait pas qu’elle n’avait pas abandonné l’idée d’entrer dans la police, mais tant mieux. Au fond, elle se considérait chanceuse de l’avoir comme père, tout de même. A suivre dans le prochain chapitre : Remy LeBeau Raven Max Dilloncode par drake. en vente à Storybrooke |
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| Magic League, vol.1 : Chapitre 3REMY LEBEAU
REPUBLIQUE DE TRANSIE – MONT WUNDAGORE – ANNEE 2017 MAISON MAXIMOFF Remy n’avait pas mis les pieds en Transie depuis… ses 16 ans, lorsque les mutants étaient devenus illégaux (pas déclaré en ces termes, mais c’était du pareil au même), en 1999. Remy avait découvert vers ses 12 ans à peu près qu’il était porteur d’une mutation. A l’époque, ça n’était pas encore très grave, juste mal vu par toute la population qui votait à droite, tout au pire. Seulement voilà : Remy avait été enlevé à l’hôpital où il est né pour grandir dans l’ancestrale et secrète Guilde des Voleurs. Il était mieux pour lui de cacher ses pouvoirs, qui lui donnaient un atout majeur, devenant alors sa nouvelle botte secrète. Ainsi, lorsque quatre ans plus tard en 1999 le décret de San Francisco interdisait plus ou moins les mutants d’exister, Remy n’était pas concerné par les menaces d’expulsions, ayant toujours réussi à cacher son gêne X au reste du monde (l’analyse se faisait uniquement sur demande ou en cas d’arrestation, et Remy était assez talentueux pour toujours échapper aux autorités). Mais sur le moment, lui voyait le décret comme une sorte de… libération. Il quitta alors la Nouvelle-Orléans, pour prendre un avion (dans lequel il réussit à embarquer illégalement) et aller en Transie, en Europe, berceau des civilisations « bizarres ». Il n’y est pas resté longtemps. La vie de vagabond lui convenait bien davantage : les limites de la Transie, qu’aucun sorcier, démon ou mutant ne s’autorisait à franchir, était une sorte de prison. Pour un homme qui s’est toujours débrouillé à fuir les prisons, il vivait assez mal de se retrouver dans l’une d’entre elles après y être allé volontairement. Il avait quitté le pays, exploré l’Europe avant de revenir aux Etats-Unis, et n’était jamais revenu en Transie. Jusqu’à aujourd’hui. Il fouilla dans sa poche pour y sortir un paquet de cartes à jouer, et en sorti un joker. Il la mania habilement dans ses doigts un moment, alors qu’il se tenait devant la porte des Maximoff, analysant la bâtisse avant toute chose : Pietro avait hérité, comme son père, d’un gêne mutant X, quant à sa sœur, Wanda, elle avait été victime de Chthon, démon du Mont Wundagore, ce qui lui donnait ses pouvoirs. En résumé, la maison des jumeaux Maximoff ne devait pas être simple à pénétrer. Mais voilà : Remy LeBeau est à ce jour la seule personne à avoir pénétré le Pentagone pour y voler des dossiers secrets du gouvernement pour la Guilde. La maison menaçante d’un mutant et de sa jumelle sorcière ne lui faisait pas plus peur que l’antre de la Ligue des Assassins (voilà un endroit flippant dans lequel il s’était juré de ne jamais retourner). Il pressa finalement la carte entre son pouce et son index, et celle-ci se chargea d’une énergie rose qui la fit luire dans sa main. D’un coup habile, il la jeta, simplement avec la force de ses doigts et de son poignet, dans l’encadrement de la porte. La carte explosa alors, juste assez pour faire sauter la serrure, Remy ne l’ayant pas trop chargé en énergie cinétique. La porte s’ouvrit et le système de sécurité fut défait aussi simplement. Il passa l’entrée, et ne fit qu’un pas avant de s’accroupir, poser ses mains sur deux planches du plancher qui se mirent à luire de la même façon, puis il recula. L’instant d’après, le sol explosa sur Pietro, qui était venu en courant avec ses pouvoirs pour appréhender le voleur, avant de poser les pieds avec une force redoutable due à la vitesse sur les lattes chargée de l’énergie de Remy : pour faire simple, Pietro, à cause de sa vitesse, avait foutu un grand coup de pied sur du bois transformé en mine anti-personnel version soft. Du calme, fit Remy, serein. C’était juste pour te calmer, je suis ici pour t’aider, Maximoff.Pietro, toujours au sol, leva difficilement la tête vers son agresseur, qu’il ne reconnut pas. Comment tu connais mon nom?Ce genre de questions faisait rire Remy. Avec la Guilde, il savait bien davantage que son nom. Il savait bien davantage que les noms des habitants la population mondiale. Je m’intéresse beaucoup, dit-il simplement. Je me suis aussi beaucoup intéressé à ce qu’il s’est passé avec le bolide du 22ème siècle aux limites de ton pays. Tu sais que son vrai nom c’est Thawne ? Pas étonnant qu’il se fasse appeler Zoom. C’est tout aussi ringard mais moins… strident à l’oreille.Qu’est-ce que tu veux? lâcha Pietro, méfiant, en se levant doucement, restant sur la défensive en cas d’attaque. Il avait devant lui un mutant (ou un autre type d’homme extra-ordinaire), qui ne vivait pas en Transie et il ne savait pas s’il devait s’en méfier ou non. Dans le doute, il s’en méfiait. T’aider. Si une guerre est déclarée contre les mutants, c’est pas bon pour moi. Je me cache depuis 18 ans, ça n’arrangerait pas mon buisness.Pietro soupira. Ecoute, personne en Transie ne veut se mêler de ça. Ils ne veulent pas déclencher une guerre ni l’arrêter : personne ne veut faire partie d’une guerre, quelque soit le camp choisi. Et à nous deux on peut pas espérer grand-chose.Tu rigole ? Ton père, on peut facilement le mater à deux. Le bolide, il a les mêmes pouvoirs que toi, un peu d’entraînement et t’es tout aussi redoutable.Pietro n’avait pas l’air d’accord avec ça, mais il se concentra sur autre chose : Et ma sœur ? Elle est trop forte, même pour tes excès de confiance.Remy souria. Pour combattre une sorcière, il nous faut une sorcière. Chthon n’est pas le seul démon dans cet univers à en avoir engendré.RAVEN
ANGLETERRE – LIVERPOOL – ANNEE 2017 MANOIR CONSTANTINE Quelques temps plus tard, Pietro et Remy arrivèrent devant un manoir de Liverpool, en Angleterre, au nord ouest du continent. Remy était tenu par Pietro, qui avait également une main derrière sa nuque pour lui éviter le coup du lapin, afin de le faire voyager dans sa vitesse surhumaine sans risque. Il le laissa alors sans lâcher le manoir du regard. Pietro venait de quitter les limites de la Transie et l’impression lui faisait bizarre. Si tu te sens bizarre ça vient pas de toi, expliqua Remy faisant écho à ses pensées. Ce manoir est détesté d’à peu près tous les démons du multivers, de toutes les époques, petits ou grands. Sans compter tous les portails vers les Enfers qui y ont été ouverts.Pietro tourna la tête vers Remy, avec un regard effaré. Il essaya cependant de mettre de côté ce qu’il ressentait pour se concentrer sur un autre détail. Et le décret de San Francisco?Mon pote, tu vas vite comprendre que tous les décrets signés par l’Humanité depuis la création même des civilisations athéniennes ont tous été transgressés, sans exception. Arrête de vivre dans un monde idéal qui n’existe pas, lui répondit-il en lui tapant sur l’épaule comme on le ferait à un ami avant d’entrer dans le manoir. De toutes façons, il a plus servi avant le décret qu’après.John Constantine, lut Pietro sur la plaque de la boite aux lettres. Le chasseur de démons n’est pas là ?Porté disparu dans les années 2000., expliqua Remy. Son manoir ne s’est jamais revendu, acheter une résidence hantée ça ne tente les gens que dans les films.Ils entrèrent alors dans la demeure sinistre, et l’état du manoir inquiéta un peu Pietro : tout était propre, rangé, comme neuf. Pour un bâtiment laissé à l’abandon depuis le début du siècle, tout ça paraissait surnaturel. Comme si tous les démons dont parlait Remy vivaient bel et bien ici à temps plein. Remy n’était pas là pour visiter, et heureusement pour lui, Pietro n’avait pas vraiment l’envie de s’y attarder non plus. Ainsi, il n’hésita pas. Il savait exactement où aller pour trouver le bureau de Constantine. La pièce était petite, dans un manoir pourtant aussi grand. Sur le plancher devant le bureau, un pentacle blanc était tracé à la peinture, entouré de bougies éteintes. Là encore, bien que très désordonné, le bureau n’avait pas l’air abandonné depuis des années. Ton plan pour réussir à canaliser les pouvoirs de ma sœur, c’est de libérer un des démons enfermés par le type que les habitants de l’Enfer détestent le plus ? Demanda enfin Pietro qui avait hâte de sortir d’ici. Non, toutes les entités retenues ici sont très bien ici. N’est-ce pas papy ? Commenta Remy en faisant un clin d’œil au tableau représentant un vieil homme en colère. Pietro réalisa alors que tous les objets autour de lui étaient de potentielles prisons démoniaques et cette idée lui donna encore plus de frissons. Mais Constantine avait plein d’ingrédients pour voyager dans les dimensions cachées entre les plans de notre réalité. Ce sont plein de petits pays avec des créatures charmantes qui adorent posséder des humains – ou, pour celui qui nous intéresse, les engrosser.Pietro fronça les sourcils en braquant son regard vers lui. Des femmes sont tombées enceinte de...La mère de la sorcière qu’on cherche, oui. Elle a enfanté Raven, fille de Trigon, un démon interdimensionnel. Les habitants de son monde ont aidé Raven à renier les pouvoirs qu’elle tenait de son père, mais de ce que la Guilde des Voleurs sait, elle les a finalement complètement accepté afin d’anéantir Trigon.Pietro avait déjà eu du mal à comprendre les histoires des pouvoirs de Wanda, tenus du démon du Mont Wundagore, Chthon, après un accident. Là, avec des histoires de mondes entre les mondes, il était encore plus perdu. Qu’on soit bien d’accord, je ne veux pas qu’on tue ma sœur. Il faut l’arrêter, c’est tout.Remy fouillait toujours le bureau. La description que j’ai fait de Raven lui donne des airs d’entité de film d’horreur, mais Raven est quelqu’un de bon. Elle ferait partie des gothiques dans les couloirs d’un lycée, mais elle est cool.Comment ta Guilde sait tout ça ?Les gens aujourd’hui s’inquiètent d’être surveillés par des pédophiles ou pas le gouvernement avec les caméras et les micros des ordinateurs ou des téléphones. Vous avez pas idée que les plus grands espions viennent de groupes bien plus anciens.Il resta assez évasif dans sa réponse, mais s’il était plus précis, Pietro allait avoir à faire avec ladite Guilde, secrète. Dis moi ce qu’on cherche.Quelque chose qui appartient à Azarath. Le monde qu’on veut atteindre.Pietro disparut, une mini-tornade ravagea la pièce, et une seconde plus tard, la table était remplie d’objets étranges. Le bolide ne connaissait rien de ce qu’il avait touché, mais il se dit qu’avec un peu de chance, Remy reconnaîtrait quelque chose. Pratique, commenta Remy qui semblait bien moins impressionné que la plupart des gens l’aurait été. Il s’avança, regarda le tout quelques instants, puis se contenta d’une statuette sculptée dans une pierre noire. Il la manipula dans la main pour la voir sous tous les angles, puis fouilla dans sa poche pour en tirer une carte à jouer, un valet de pique. La carte se chargea d’énergie cinétique qui la fit luire en rose, et un mouvement de doigts la fit voltiger tout autour du pentacle pour allumer les bougies à son contact. Il ramassa la carte et la remit dans son paquet. Et maintenant? Demanda Pietro. Pour toute réponse, Remy jeta la statuette au centre du pentacle. Elle se brisa en plusieurs morceaux, qui disparurent tous en poussière. Les lignes blanches du schéma se mirent à luire, et le sol se creusa l’instant d’après, dans un long tunnel vertical violet. Pietro recula d’un pas. Raven, fille de Trigon, appela Remy. L’envoyée de Chthon menace la paix de ce monde. Nous nous en remettons à ta protection.Il ne se passa rien pendant un long moment. Le silence s’installa, devenant d’abord inquiétant… puis simplement gênant. C’est pas... commença Pietro, sans finir sa phrase. Une femme en longue toge à capuche violette surgit du portail qui se referma sous ses pieds. La sorcière écarlate ? Annonça simplement Raven face à eux. Les deux mutants échangèrent un regard avant de reporter leur attention sur elle. Pietro était inquiet pour sa sœur… mais il n’arriverait jamais à l’arrêter seul. Il soupira. Ce doit être une bonne description pour ma sœur, oui...MAX DILLON
ETATS-UNIS – CENTRAL CITY – ANNEE 2017 CENTRALE ELECTRIQUE J’suis clairement pas assez payé pour cette merde... marmonna Max, employé à la centrale électrique, alors qu’un garçon en tenue d’hopital et un homme en parka et une énorme arme qui tirait des jets de glace étaient sortis de nul part pour se battre. De l’avis de Max, ils ne respectaient pas vraiment les interdits du décret de San Francisco, mais ce qui l’importait le plus, c’était de trouver une porte de sortie pour s’en aller. Si son patron lui disait quoique ce soit, il pouvait aller se faire foutre : Max a toujours été insignifiant. Une vie rangée, qui n’avait aucun sens ni aucune valeur. Il ne correspondait pas au portrait du héros qui allait arrêter un combat extraordinaire, ou un employé courageux qui tiendrait son poste malgré le chaos. Caitlyn a fait du bon boulot avec le matériel d’Osborn, commenta l’homme à la parka en regardant son arme, satisfait. Le garçon qu’il combattait – putain, il doit avoir 12 ans, se dit Max – qui était mystérieusement accroché sur un poteau avec la seule force de ses doigts collés sur la surface, avait l’air paniqué. Elle m’a fait quoi ta tarée de sœur ? J’suis devenu un cyborg c’est ça ? Max soupira. Quitte à être coincé ici, il aurait aimé au moins assister à quelque chose d’épique. Mais toute cette scène était complètement naze. L’homme givré ricana. Tu es si… pathétique. Il tira de nouveau vers l’adolescent super-collant. Un jet de glace fusa vers le poteau en question, et le jeune sauta avec une agilité surprenante, se posant au sol, les pieds droits et la main par terre, sans aucun soucis. Le plus jeune se mit à courir vers son assaillant. Il avait l’air lui même déconcerté par ses propres capacités, mais une lueur d’excitation subsistait tout de même derrière le voile de choc. Il sautait pour éviter tous les jets de glace, jusqu’à bondir au dessus de son adversaire et lui asséner un coup de pieds dans le dos, avec une force si grande qu’il quitta le sol et se fit éjecter sur plusieurs dizaines de mètres. C’était INCROYABLE ! S’écria-t-il. Max n’avait pas le temps d’être impressionné par ça. Il vit simplement que cette attaque lui donnait une opportunité de s’en aller sans se faire voir par les deux psychopathes. Tant mieux : il ne voulait pas être dans les parages quand l’armée de l’ONU viendrait les arrêter. Il sortit alors de ses locaux, et marchait vers la sortie le plus vite possible, tout en restant discret. Une voix féminine se rajouta à la scène. Ne bouge pas, Leo, annonça-t-elle. La petite araignée n’a pas de pouvoirs électriques comme prévu, alors ça devrait le chatouiller.Max tourna la tête. Une femme rousse, aux traits se rapprochant de l’homme à l’arme de glace, suggérant une sœur, tenait une arme primitive. Une sorte de tuyau d’arrosage en métal. Elle visait alors le jeune, et un puissant jet électrique, qui aveugla Max tant il était intense, fonça vers lui. Cependant, en l’espace d’une seconde, l’homme araignée se fit avaler dans une sphère noire qui disparut aussitôt. A la place, l’arc électrique s’abattit sur la centrale, et explosa sur Max. ... ... ... Un silence. Long. Étrangement paisible. Du noir, strié d’arc de lumière. Long. Très long. Il est stabilisé, commenta la voix d’un homme qu’il n’avait jamais entendu. La voix était proche. Comme quelqu’un qu’on entendait à travers le coma. Bravo docteur. On a perdu l’araignée, mais nous avons peut être obtenu ce que nous recherchions à la base : un mutant électrique.Max se réveilla soudainement. C’était comme si quelqu’un crachait l’eau de ses poumons après avoir manqué de se noyer et subit du bouche à bouche. Mais à la place, Max cracha des arcs électriques. A suivre dans le prochain chapitre : Peter Parker Barbara Gordon Harleen Quinzellcode par drake. en vente à Storybrooke |
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Cilas Northman « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Magic League, vol.1 : Chapitre 4PETER PARKER
ETATS-UNIS – QUEENS & MANHATTAN – ANNEE 2017 HOPITAL & THIEVES GUILD’S APPARTMENT Peter tourna la tête en regardant la porte s’ouvrir. Tante May entra doucement, avec dans ses mains une peluche à l’effigie de Chewbacca. Un grand sourire se dessina sur son visage. Si tu me dis que cette peluche n’est pas pour moi, je pourrais pleurer sans jamais m’arrêter.May avait pleuré. Ses yeux rouges et son air épuisé par l’inquiétude la trahissaient. Mais la réaction de son neveu réussit à lui tirer un sourire. Elle se rapprocha de lui, plaça la peluche délicatement dans les bras de Peter, avant de lui serrer la main et embrasser son front. Tu vas mieux? Parvint-elle à articuler. Je vais très bien May t’inquiète pas. Ils me gardent pour l’observation mais j’ai eu tellement de chance que j’ai même pas une fracture. Il attendit une seconde et un air plus sinistre s’afficha sur son visage. Je...May l’arrêta, sachant ce qu’il allait demander. Harry et Mary Jane vont bien. La plupart de tes camarades de classe s’en sont sortis aussi. Quelques os cassés mais rien de dramatique. Certains devront juste avoir un peu de rééducation. Ta professeur ne s’en est pas sortie en revanche… je suis désolée.Peter se sentit lourdement triste pour Madame Smith, professeur qu’il adorait. Il se sentit cependant légèrement coupable d’être autant soulagé et heureux pour Harry et MJ. May resta un moment, avant de repartir, convaincue par Peter qu’elle pouvait rentrer, qu’il irait bien et qu’il rentrerait bientôt. Quand elle est partie, Peter essaya d’aller voir ses deux amis, mais ils étaient endormis, et eut un pincement au coeur. Il se résolut alors à nouveau à disparaître de l’hôpital. C’est bon Raven, lança Peter dans le vide, sur un ton triste. Il disparut dans une sphère noire, identique à celle qui l’avait sauvé de l’assaut électrique de la sœur de Leonard Snart. Raven, Remy LeBeau et Pietro Maximoff l’avaient sauvé en ayant pisté le bolide qui avait fait de lui un homme araignée, et qui viendrait apparemment du futur. L’idée avait fasciné Peter, avant de réaliser que sa vie venait de basculer en une seule seconde. Quelques heures auparavant, son plus grand problème était d’être remarqué par le père de son meilleur ami à Osborn Chemical. A présent, il suivait deux mutants et une sorcière après avoir menti à sa tante et échappé à un super-criminel, dans le but d’empêcher un bolide du futur de démarrer une guerre pour laquelle il a été fusionné avec une araignée éteinte. Bon sang… Il apparut au milieu d’un grand appartement au coeur de Manhattan. Remy LeBeau avait dit que c’était un des repères de la très vieille et secrète Guilde pour laquelle il travaillait. La téléportation était quelque chose d’encore nouveau pour Peter, mais il la vivait mieux que la première fois, quand il avait été sauvé à la centrale électrique de Central City pour arriver ici. Il était alors entouré de ces personnes qui ont dû le convaincre, par dessus sa panique, qu’ils étaient là pour l’aider. Peter avait alors compris qu’il était un dommage collatéral d’une guerre à venir et pour laquelle il était désormais plongé sans trop le vouloir. Merci de m’avoir laissé rassurer Tante May. Si elle savait que j’étais à l’encontre du décret et que je me mêlais à une histoire comme ça... marmonna Peter, qui ne savait même pas s’il était vraiment prêt lui même à tout ça. Raven ne répondit pas. Elle avait l’air concentrée sur quelque chose, en tailleur dans les airs au milieu du salon, les yeux fermés. Peter se dit qu’il l’avait sûrement dérangée en l’appelant depuis l’hôpital (mais c’était elle qui lui avait dit de faire ça, après tout). La sorcière écarlate a jeté un puissant sort de camouflage autour d’eux. Je crois qu’elle a compris qu’elle a une adversaire qui est arrivée dans cette dimension. Je n’arrive pas à les localiser, ni à compter leurs effectifs.Pietro soupira. Donc on agit à l’aveugle. Et comme Professeur Zoom est plus rapide que moi, si je cours il pourra les déplacer avant que j’arrive.Remy se mit à réfléchir. Il nous faut recruter davantage. Des gens qui sauront les localiser autrement qu’avec les moyens dont on dispose avec notre magie, nos talents ou nos renseignements.Le téléphone de Peter se mit à sonner, le faisant sursauter : il n’avait pas vu que lorsque Raven lui avait rendu ses vêtements durant la téléportation, il avait également retrouvé son téléphone, qui n’avait aucun dégât de l’explosion d’Osborn Chemical. Tout le groupe se tourna vers lui. Entre les protections de la Guilde et la magie de Raven, l’adolescent devina qu’il n’aurait pas dû capter. Décroche, ordonna Remy. Raven abandonna ses recherches psychiques et regagna le sol, croisant les bras, attentive aux côtés de Pietro. Peter appuya sur le bouton et activa le haut parleur. Désolée pour cette intrusion, j’ai mes talents, commença directement une voix féminine. Je m’appelle Barbara Gordon. Je crois comprendre qu’une série d’éventements que je suppose liés annoncent quelque chose de grave et que vous êtes l’équipe des gentils. Je peux vous aider à localiser vos adversaires.Un silence s’installa, trahissant la déconcertation du groupe. Les gars, mon téléphone me fait flipper, chuchota Peter. Dîtes quelque chose s’il vous plait.Comment on peut vous croire ? Demanda alors Pietro. Je vous ai bien trouvé malgré vos sécurités. Et j’ai préféré appeler plutôt que d’entrer directement, alors que je suis juste derrière la porte, lâcha Barbara Gordon. Peter siffla. Elle sait convaincre celle là.BARBARA GORDON
ETATS-UNIS – MANHATTAN – ANNÉE 2017 THIEVES GUILD’S APPARTMENT Barbara était à peine perturbée. Il y avait un bolide mutant, un faiseur de bombe mutant, un adolescent fusionné avec une araignée, et une sang-mêlée démone qui se trouvaient derrière elle, regardant par dessus ses épaules ce qu’elle faisait sur son ordinateur. James Gordon, son père, était bien loin de s’imaginer dans quoi il avait accepté que sa fille se mêle. Ils sont moins faciles à trouver que vous, râla Barbara. Elle sentit alors qu’elle avait offusqué presque tout le groupe : Pietro en colère d’avoir voyagé d’Europe jusqu’à New York en portant ses alliés à la force de ses bras pour qu’on dise qu’il est facilement pistable; Remy pour avoir un refuge caché par une Guilde qui avait des centaines d’années d’existence et qui était secret pour le monde depuis autant de temps; Et Raven qui était une puissante sorcière ne devait pas non plus apprécier qu’on dise que sa magie était pistable sans problème. Seul Peter n’en avait rien à faire. C’était pourtant le seul visé par sa remarque. A cause du téléphone du gamin, se reprit elle. Pour un futur génie en sciences, il a très peu de protections là dedans. T’as jamais vu Black Mirror?Peter se mit à rougir. L’idée de savoir qu’elle avait eu accès à tous les secrets de son téléphone d’ado ne lui était pas agréable. Je vais y remédier, répondit-il en se retirant pour s’y occuper dès maintenant. Tu peux faire quelque chose?, recentra Remy. Ils ont volé de la technologie d’Osborn Chemical. Elle est très bien protégée, mais je peux essayer de les localiser avec un peu de temps, espéra Barbara. On sait pas combien de temps on a... cassa Pietro. C’est pas grave. J’ai peut être une piste pour vous en attendant que je pirate leur position. Allez à Arkham, à Gotham City. Vous avez entendu parler de ce tueur bizarre qui est apparu à Gotham et qui s’est échappé de l’asile ? Un docteur était avec lui avant son évasion. On pense qu’elle a été tuée mais Arkham la maintient dans un coma artificiel. Si Raven peut la réveiller, elle aura peut être des infos. Je pense que ce Joker est avec eux, celle qui avait recommandé son docteur s’appelle Caitlyn Snart.La sœur du type qui m’a attaqué, se rappela alors Peter, qui écoutait à moitié au dessus de son téléphone. Raven acquiesça. Très bien. Nous irons. Mais nous devons être en contact avec toi, et si nous devons t’appeler, nous ne pouvons pas utiliser ton nom.Peter leva alors la tête. Question de surnom comme dans un comics ? Ca lui parlait. Elle sera la petite voix dans notre oreille qui nous guidera, c’est ça ? Comme… comme un oracle !Oracle ? J’aime bien, sourit Barbara. HARLEEN QUINZELL
ETATS-UNIS – GOTHAM CITY – ANNEE 2017 ARKHAM ASYLUM Harleen… Harleen ? En fait, elle n’en savait rien. Elle avait oublié son nom. Elle avait perdu beaucoup de choses. Sa raison, sa sainteté d’esprit, et quelques bouts de sa mémoire qu’elle espérait retrouver. La toxine et les agressions électriques cérébrales du Joker l’avait détruite en l’espace de quelques jours à peine. Elle était en camisole, dans une cellule qui ne ressemblait pas à celle des asiles qui étaient normalement capitonnées, froides mais sécurisées. Elle était à la place dans une fosse fermée, au fond d’un trou bétonné et humide dont les murs s’élevaient si haut que le petit carré de ciel lui semblait minuscule au dessus d’elle. Soudain, la silhouette d’une femme apparut derrière elle. Le docteur rigola. Quelle petite folie qui me grignote est venue me rendre visite cette fois? murmura-t-elle sur le ton dérangé d’une folie qu’elle n’a jamais eu avant. Je suis venue pour t’aider Harleen. J'ai usé de mes pouvoirs pour venir te libérer de ta propre conscience, expliqua la sorcière, en essayant d’être bienveillante. Pour toute réponse, elle sortit un couteau de nul part et se tourna vers Raven pour le lui asséner. JE. NE. M’APPELLE. PAS. HARLEEN!!!La sorcière leva simplement la main, et un flash noir vint désintégrer l’arme blanche. Seul son poing vide s’abattit sur la poitrine de la magicienne. Elle se calma alors. Je ne m’appelle plus Harleen... marmonna-t-elle, les yeux remplis de larmes. Comment t’appelles tu? alla Raven dans le sens de la victime. Un silence s’installa. Elle s’éloigna de Raven, le regard perdu, réfléchissant de toutes ses forces. L’image du Joker revint sans cesse dans son esprit. L’homme qui l’avait détruite. Joker. Joker. Joker. Je suis sa... commença-t-elle alors qu’elle s’asseyait. Je suis sa Harley Quinn.Raven mit un genou à terre pour se mettre à sa hauteur. Elle lui tendit la main. Très bien Harley Quinn. Il est temps pour toi de retrouver celui qui t’a fait ça. Mais pour ça, il faut que tu t’échappe de ton esprit.Harley regarda la main de la sorcière quelques instants. Puis, une larme coulant sur son visage, elle prit la main de Raven. Tout devint noir soudainement. Elle se redressa rapidement sur le lit médical d’Arkham en ouvrant et en reprenant sa respiration, après une longue sieste qui ressemblait davantage à une mort qu’à du repos. Autour d’elle, elle reconnut la sorcière Raven, qui s’était aventurée dans sa tête pour lui clarifier quelques idées bien que son esprit était toujours fortement affecté. Avec elle, il y avait trois hommes, mais personne de bien menaçant. Aucun d’eux n’avait dans leurs yeux la lueur horrible qui animait le regard du Joker. Cette lueur de folie qui semblait vous dire qu’il était prêt à absolument tout. C’était facile, commenta le plus jeune, surpris mais soulagé. Raven hocha la tête négativement. Elle n’est plus elle même. Le tueur l’a affecté à jamais, je le crains.Qu’est-ce que vous êtes beaux ! Mais vous faîtes un peu tache, à côté du charisme de la sorcière en costume… Fit Harley avec une moue en les regardant, leur démontrant ce que Raven venait de dire. Il vous faut des costumes ! Rajouta-t-elle avec excitation comme si elle tenait l'idée du siècle. Euh… ça marche, hésita Pietro. Mais avant ça faut savoir où on va, et on aimerait beaucoup retrouver...Raven l’arrêta immédiatement. Elle redoutait de réveiller en Harley un traumatisme qui lui ferait une crise d’angoisse. Mais celle ci comprit. Il me l’a pas dit… il m’a menti, s’énerva-t-elle. Remy soupira. Il porta un doigt à son oreillette. Oracle, la piste n’est pas bonne, va falloir se dépêcher pour les localiser.Harley quitta son lit médical, et explora la pièce, jusqu’à en changer. Le groupe la suivit immédiatement, jusqu’à une remise remplie d’objets qui devait appartenir aux patients qui se retrouvaient ici. Elle finit par lever un énorme maillet qui semblait la ravir. Je viens avec vous ! Ca sera drôle d’explorer les égouts et frapper sur les connards qu’on trouvera, s’écria-t-elle, enjouée. Peter fronça les sourcils. Les égouts ?Harley haussa les épaules. Bin ouais. On prend le même chemin que par là où il est parti non ?A suivre dans le prochain chapitre : Leonard Snart Remy LeBeau Pietro Maximoffcode par drake. en vente à Storybrooke |
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