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 Les fleurs du mal [pv - Rose D. Blossom]

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Les fleurs du mal [pv - Rose D. Blossom] _



________________________________________ 2021-03-09, 11:07



Les fleurs du mal
Eh merde. Áron s’était fait avoir comme un bleu. Trop pris dans sa mission, concentré sur la meilleure manière de la mener à bien sans trop en faire, il avait oublié d’être prudent. À trop vouloir se cacher des criminels, il en oubliait de se cacher des flics. Des flics… ceux-là-même dont il était censé faire partie, même si le droit de porter l’uniforme lui avait été retiré depuis longtemps. Sauf que ces flics ne connaissaient pas son identité, pour éviter que l’infiltré ne soit grillé, malmené, massacré pour les mensonges qu’il débitait à longueur de journée.

Alors ces flics le poursuivaient.

Il n’avait pas fait grand-chose, pourtant. Obligé de suivre une bande de criminels dans ses délits, Áron s’était contenté d’être un peu derrière, de regarder, d’observer. Heureusement, personne n’attendait d’un gars comme lui qu'il soit très loquace, qu’il prenne des initiatives. En vérité, ils attendaient, un peu, qu’il prenne les devants, qu’il les guide vers les meilleurs larcins et, comme il ne le faisait pas, ils s’étaient tous mis en tête qu’ils devaient l’impressionner, prouver qu’ils méritaient son attention.

Oh, ça.
Áron n’en loupait pas une miette.

La moindre infraction était notée dans son esprit et il attendait un plus gros larcin pour les faire tomber ou, mieux, atteindre l’échelon suivant, le groupe qui contrôlait celui-ci de loin. Avec de la patience, de la prudence, un plan parfait, il pourrait peut-être faire les deux. Rien n’était moins sûr. La plupart du temps, Áron devait mettre ses principes de côté et choisir entre un gros poisson ou une prise plus petite. Ce qui le mettait en rage.

Sur ce coup-ci, le brun avait eu beau se tenir derrière, à les regarder péter une vitrine, entrer dans le magasin et attendre qu’ils ressortent, il n’avait pas prévu qu’on lui balance, soudain, un sac plein de bijoux dans les mains et qu’on lui hurle de se barrer en courant, que les flics débarquaient. L’instinct bien accroché à la peau, il ne lui en fallut guère plus pour passer la lanière du sac sur ses épaules et s’enfuir en courant. Derrière, les policiers hurlaient des ordres que les criminels n’écoutaient pas.

La course poursuite avait commencé et Áron ne savait pas comment leur échapper. S’il était pris, cette fois-ci, il n’était pas certain de pouvoir s’en sortir, de compter sur ses supérieurs pour le sortir de là et lui éviter la prison. Il n’avait, franchement, pas envie de retourner croupir derrière les barreaux pour une durée indéterminée. Surtout qu’il n’était pas certain d’avoir été lavé de ses faux crimes.

L’infiltré envoya valser ses réflexions et se concentra sur sa course. En tournant dans une rue, il comprit que c’était l’occasion rêvée de se cacher dans un bâtiment en faisant croire qu’il continuait de courir pour se cacher ailleurs en ville. Mais où pourrait-il se cacher le temps que tout ceci se calme ? Et qu’allait-il faire de ce sac de bijoux…

La première réponse lui sauta au nez à l’instant où il s’arrêta devant une vitrine fleurie. Il passa la porte ouverte, vérifia qu’il était bien seul à l’intérieur et referma derrière lui. Le loquet tourna dans la serrure et Áron tourna la pancarte « ouvert » pour qu’il soit écrit « fermé ». Après un dernier coup d’œil à l’extérieur, il s’engouffra dans la boutique, entre les fleurs et leurs parfums entêtants, et vint se poser près du comptoir. Lentement, il posa son sac dessus et se débarrassa de sa veste en cuir pour la plier sur le côté.

Dans un calme olympien, il fit chacun de ses mouvements très lentement et, une fois tout posé sur le comptoir, releva enfin ses yeux bleus sur la fleuriste.

– Pas de mouvements brusques, pas de cris, tu restes tranquille, OK ? Je suis pas venu te braquer, mais si tu bronches… je serai obligé et t’as pas envie de vivre ça.

Il se para d’un air autoritaire et d’une voix sombre, pour indiquer qu’il ne rigolait pas, même s’il ne voulait pas en arriver là. Áron n’était pas un hors-la-loi pour le plaisir, seulement parce qu’on le lui ordonnait et il ne comptait pas faire du mal à la fleuriste. Néanmoins, il se devait de garder les apparences et de jouer les méchants. Pour sa survie à lui.


Rose D. Blossom
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Rose D. Blossom

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Les fleurs du mal [pv - Rose D. Blossom] _



________________________________________ 2021-04-29, 13:28



Les fleurs du mal
A cette heure de la journée, Rose était toujours toute seule dans la boutique.
La rentabilité d’une fleuristerie n’est pas toujours très simple, l’époque actuelle faisait que les garçons perdaient beaucoup de leur galanterie, et il se disait souvent qu’offrir des fleurs était « archi ringard » ou « so 1960 », mais pas du tout ! Rose s’insurgeait quand elle entendait des imbécilités pareilles. Elle devenait alors aussi rouge que ses souliers vernis, et gonflait ses joues pour s’empêcher de traiter l’autre de misérable coquin et lui asséner une claque de sa minuscule main.
Dans tout les cas, qu’elle le veuille ou non, l’idée persistait chez les jeunes. Les fleurs n’avaient rien d’essentiel à la vie, et Storybrooke n’était pas un conte de fées (ou bien l’était-il ?), donc les fleurs se vendaient moins, les gens rentraient moins souvent dans leur petite échoppe, si ce n’était pour la fête des mères ou la toussaint. Ce qui faisait encore leurs recettes, c’étaient les mariages et les livraisons à domicile. C’est donc pour cette deuxième raison que Rose se trouvait seule tous les après midi. Flora préférait aller faire les livraisons elle-même, afin de garder le contact à la clientèle, s’occuper de laisser bonne impression et alimenter le bouche à oreilles. Rose était chargée des compositions de mariage, ce qui la plupart du temps pouvait se faire à la boutique.

Elle était donc derrière le comptoir qui faisait également office de plan de travail, très occupée à se battre avec une composition de lilas qui semblait récalcitrante à ne pas vouloir bien tenir dans la forme que Rose voulait leur donner., lorsque la cloche de la boutique tintinnabula, attirant un regard à la jeune fille, au début curieux et calme vers l’apparition.

L’individu qui venait de rentrer dans sa boutique n’avait franchement pas la tête d’un amateur de petites choses délicates et fragiles comme il peut y en avoir ici. Grand et bien bâti, plutôt agité, barbe mal rasé et air patibulaire, Rose assuma aussitôt qu’il s’agitait plus d’un criminel en fuite, échappé de la prison de Storybrooke, que d’un amoureux transi en quête de douceur pour sa promise. Les jambes tremblantes, la chair de poule sur ses bras nus, elle se força à lui adresser la parole dans l’espoir de s’être trompé, mais sa voix trahissait inévitablement son inquiétude.

– J-Je p-peux vous aider ? Vous ch-cherchez quelque chose ?


L’allure lente et désinvolte du quidam ne la rassura aucunement, et encore moins ce gros sac qu’il posa lourdement sur le comptoir. Il semblait affreusement lourd et au bruit qu’il fit en se posant, Rose sut aussitôt qu’il était plein de bijoux, et probablement pas de la verroterie (c’est qu’elle s’y connaissait en bruit de bijoux !).

Elle n’entendit alors plus rien de ce que lui dit le truand. Les larmes aux yeux, les mains levées, la jeune fille pleurnichait en montrant du doigt la caisse dans laquelle devait royalement trôner 160 dollars à tout casser.

– La caisse est là, prenez tout ! Je suis désolée, il n’y a pas grand-chose dedans, la journée n’a pas été très rentable, ne me faites pas de mal, surtout, je vous en prie !


Elle n’allait certainement pas risquer de se prendre un mauvais coup qui risquerait d’abimer son joli visage pour une si maigre recette ! Elles n’avaient jamais évoqué la possibilité de braquage avec sa patronne, elle aurait tant aimé que cela ne se produise pas alors qu’elle était toute seule. Grand Dieux, et si Flora pensait qu’elle avait tout manigancé et tout organisé pour voler la caisse elle-même ?




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Les fleurs du mal [pv - Rose D. Blossom] _



________________________________________ 2021-05-16, 16:06



Les fleurs du mal
Áron n’aimait pas ce qu’il faisait, mais que pouvait-il faire d’autre ? Les flics finiraient, tôt ou tard, par le coincer, s’il continuait de courir dans les rues de Storybrooke, et il n’était pas certain de ce qu’il adviendrait, alors. Officiellement, il n’était qu’un criminel comme un autre, un gros bras au service des mauvaises personnes qui devait, de temps en temps, faire ce qu’il n’avait pas envie de faire pour garder la confiance de ses employeurs. Il essayait, du mieux qu’il le pouvait, de jouer principalement des apparences et de ne pas trop se mouiller dans les affaires de ses patrons, mais parfois, il n’avait pas le choix.

Aujourd’hui, c’était le cas.

Fort d’un calme tout à lui, dans l’espoir fou de ne pas inquiéter, plus que nécessaire, la fleuriste derrière son comptoir, Áron traversa la boutique et posa son gros sac entre eux. Il fit attention, tout de même, à ne rien écraser de la composition qu’elle était en train de préparer, certainement pour un mariage, au vu de l’arrangement. Il voulait bien jouer les balourds, mais certaines de ses vieilles habitudes avaient la vie dure et le criminel ne pouvait pas écraser les fleurs de la boutique. C’était plus fort que lui, il devait les préserver et leur jeter un coup d’œil, furtif, pour s’inquiéter de leur beauté. Ça lui rappelait la plante de son meilleur ami.

Il aurait fallu être aveugle et sourd, sans le moindre doute, pour ne pas se rendre compte que tous les efforts de l’infiltré ne servirent à rien : la fleuriste était sur le point de se mettre à paniquer. Il comprenait, au fond, et il en était sincèrement désolé. Le traumatisme lié à son irruption, dans sa vie, aurait du mal à la laisser en paix. Ce qu’il faisait, là, dans sa boutique, c’était limite pire que tout ce qu’on lui demandait de faire, à longueur de journée. Tabasser un criminel était une chose, traumatiser une innocente en était une autre et Áron s’en voulait énormément. La situation jouait contre lui et il ne savait pas quoi faire pour calmer le jeu.

Sans le moindre doute, la façon qu’il eut de lui parler n’aida pas le moins du monde, mais il ne savait pas quoi faire d’autre. Si la fleuriste paniquait, elle alerterait les policiers et Áron ne savait pas ce qu’il adviendrait. Il ne voulait pas de ce sac plein de bijoux qu’on lui avait confié, mais il savait pertinemment que le rendre ne le sauverait pas de la prison. S’il était relâché après avoir été attrapé en sa possession, alors les soupçons des autres criminels se retourneraient contre lui et il finirait jeté dans la mer pour nourrir les requins. Une fin intéressante, sans doute, pour un homme qui avait failli finir dans l’estomac d’un ver géant sur une planète aride.

Évidemment, la jeune fleuriste fit tout l’opposé de ce qu’il lui conseillait et leva les mains en pensant qu’il venait la voler. Il se doutait que ses mots n’avaient pas dû trouver leur chemin, dans son esprit, et qu’ils étaient entrés d’un côté pour ressortir aussitôt de l’autre. Áron pinça les lèvres, coincé dans une impasse qui ne lui plaisait guère. Que pouvait-il faire pour la calmer qui ne nuirait pas à sa réputation ? Ou à ses principes ? Il ne pouvait ni lui avouer le véritable problème, ni l’assommer. Que lui restait-il, alors ? L’infiltré ouvrit le gros sac, sur le comptoir, pour qu’elle puisse apercevoir les bijoux brillants, à l’intérieur.

– Crois bien que je n’ai pas besoin des quelques billets dans ta caisse. Je répète : Je ne suis pas là pour te voler. Baisse les bras.

C’était… un bon début ? Áron soupira et passa une main sur son œil droit. Un picotement caractéristique commençait à poindre, derrière sa paupière, mais il s’en désintéressa immédiatement. Ce n’était pas le moment de s’inquiéter de la douleur qui ne tarderait pas à fuser dans son orbite. Il avait d’autres chats à fouetter. Façon de parler, évidemment.

– Calme-toi, je ne te veux pas de mal. S’il te plaît, baisse les bras, supplia-t-il, sans y penser.

Le « mal » était fait et Áron ne pouvait plus retenir les mots qui lui avaient échappés. Il se contenta, alors, de présenter ses deux paumes ouvertes, au niveau de ses épaules, et de contourner le comptoir pour rejoindre la fleuriste de son côté. Très lentement, il baissa les mains et indiqua le coin qu’il venait de quitter.

– Si tu préfères, je reste de ce côté et je ne bouge pas, mais je te jure que je n’en ai pas après toi. (Il vint caresser, délicatement, le pétale d’une des fleurs qu’elle préparait.) C’est une très jolie boutique, d’ailleurs. J’aurais bien aimé y entrer en d’autres circonstances, je t’assure.

S’il avait peur d’être sur écoute, en entrant dans la boutique, et de devoir garder les apparences jusque dans ses mots pour ne pas être grillé, il avait laissé tomber sa prudence et tentait le tout pour le tout. Tant pis pour ceux qui étaient susceptibles de l’écouter, il trouverait une excuse pour se sortir de la suspicion que ses mots créeraient. Il pourrait inventer une histoire de joli cœur, de coup de foudre, d’homme faible face aux larmes de ces belles dames… Non, personne ne le croirait. Il trouverait en temps et en heure.

– Je peux t’expliquer, mais tu dois respirer, sécher ces larmes et te calmer. Je sais que c’est dur, les apparences jouent contre moi, mais je ne vais pas te faire de mal. Tiens.

Áron plongea la main dans la poche de son jean pour en sortir un paquet de mouchoirs qu’il tendit à la fleuriste. Il ne trouverait sûrement jamais les mots justes pour la calmer, mais il essayait, au moins physiquement, de lui montrer qu’il ne comptait pas l’agresser. Sa nonchalance pourrait, sans doute, passer pour de l’arrogance, mais il s’inquiétait vraiment pour l’inconnue.

– Tu devrais t’asseoir un peu, le temps de faire passer le choc. Je suis vraiment désolé.

Son air autoritaire était parti aussi vite que venu, mais la panique et les larmes de la jeune femme avaient eu raison de sa détermination. Peu importait les erreurs du passé, au fond, Áron n’avait jamais été méchant, ni dans cette vie, ni dans l’autre.


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