« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Samedi 4 avril 2021 Prescott Street, quartier est 17h30
- VELMA ! cria Amelia Peters depuis sa chambre. TU PEUX VENIR DEUX SECONDES S'IL TE PLAIT ? A l'autre bout du couloir, dans sa propre chambre, sa petite fille, qui ressemblait à présent plus à une jeune femme qu'à une enfant, arqua un sourcil perplexe mais referma le livre qu'elle était en train de lire pour se lever et suivre le "doux" son de la voix de sa maman. Quelques instants plus tard, ses lunettes légèrement de travers sur le bout de son nez, Velma, s'adossait au chambranle de la porte ouverte de la chambre de ses parents (qui était devenue exclusivement la chambre de sa mère depuis que son père était mort). - C'est bon, je suis là, s'annonça la jeune fille, d'une voix beaucoup plus calme et posée que celle de son excitée de mère. - Ah parfait ! s'écria Amelia en se détournant de sa penderie pour lui faire face à sa fille et attraper, perplexe, les pans de la robe rose pâle qu'elle avait enfilé. Qu'est-ce que t'en dis ? Sois honnête, surtout. Regina m'a invitée à un gala de charité au quartier, je voudrais pas lui foutre la honte, précisa la pâtissière, plus habituée à s'occuper du service de ce genre de réception qu'à y être invitée. C'était peut-être pour cette raison que Regina avait fait jouer ses relations (qu'on imaginait nombreuses, surtout qu'elle avait créé la ville de toutes pièces) afin de lui faire envoyer un carton d'invitation rédigée sur papier grammé (ça, c'était Velma qui s'en était aperçue lorsqu'Amelia avait montré son joli carton d'invitation au dîner, quelques jours plus tard, car Velma était bien la seule de la famille suffisamment intelligente pour savoir ce genre de choses) pour le gala de charité du quartier nord. La mairie, et ça, Amelia le savait très bien puisqu'elle était la secrétaire du maire, avait décidé de célébrer l'arrivée du printemps en programmant trois fêtes des voisins pour les trois principaux quartiers d'habitations de la ville : le riche quartier nord, le populaire quartier est (où se trouvait la maison d'Amelia) et les docks plus... exotiques. Sans l'invitation de Regina, qui possédait un manoir qu'on disait particulièrement splendide dans le quartier nord, Amelia se serait rendue au barbecue organisé pour son quartier. C'aurait été l'occasion d'une sortie en famille et la pâtissière ne doutait pas qu'elle y aurait croisé des connaissances, ne serait-ce que sa famille. Mais la tribu d'anciens lions devraient faire sans elle ce soir-là. Velma et Declan iraient effectivement au barbecue prévu pendant que leur maman se mettrait beaucoup trop de pression parce qu'elle avait accès, une fois n'est pas coutume, au gratin de la ville. Qui mangerait certainement des choses plus élaborées que... des gratins. Même si les gratins c'est excellent. - Maman, tu es vraiment très jolie, assura Velma, permettant à l'intéressée de revenir au moment présent, à sa préparation pour la grande soirée de gala. Ca te va bien le pastel. C'est top, vraiment, insista la jeune fille, sentant sa mère encore hésitante, à titiller la pointe de ses longs cheveux et danser d'un pied à l'autre devant sa glace. - J'ai pas l'air prout-prout ? Too much ? Roturière ? demanda-t-elle en enfilant des escarpins assortis à sa robe. Si je me dépêche je peux encore aller acheter une robe plus... mieux, ajouta-t-elle en coulant un regard en direction de son radio réveil. - Mamaaaaaaaaaan, soupira Velma. T'es vraiment très bien, arrête de te prendre la tête. - OK, OK, je te crois. Adjugé vendu ! assura Amelia, mains levées en signe de reddition. Je m'occupe du maquillage, de la coiffure et je file. Promis, je t'embête plus. Merci beaucoup ma chérie ! Amelia accompagna ses remerciements d'un gros câlin et fila à la salle de bains où elle resta pendant vingt bonnes minutes, le temps de s'assurer que le reste de sa petite personne ne faisait pas honte à la jolie robe qu'elle portait. Prenant soin d'emporter un petit nécessaire à maquillage dans sa pochette, Amelia, en voiture, jusqu'au manoir de Regina où elle avait convenu de retrouver sa collègue avant de se rendre à la soirée. D'ordinaire, la pâtissière serait partie à pied, mais elle ne voulait pas s'essouffler ou risquer de casser l'un de ses talons. Elle avait, il faut bien l'avouer, l'impression d'avoir été invitée au mariage de Kate et William et tenait à tout prix à faire bonne impression. Quand elle était traiteur dans ce genre d'événement, Amelia savait qu'on ne faisait pas réellement attention à elle, qu'elle s'incrustait simplement dans le décor général, en devenant un élément, ce qui était normal et ne la dérangeait pas. Seulement ce soir-là, Amelia ne venait pas en tant que traiteur. Elle venait en tant qu'amie de Regina Mills herself ET représentante de la mairie. Ces deux casquettes suffisaient à l'inciter à faire attention au moindre de ses mouvements. Et tant pis, de fait, si elle prenait sa voiture pour un trajet faisable à pied.
Samedi 4 avril 2021 Manoir Mills, quartier nord 18h15
Amelia se gara devant le superbe manoir de Regina et resta quelques instants à l'observer, impressionnée. La demeure n'avait rien à voir avec son humble maison, ça c'était certain ! Si elles avaient eu le temps, Amelia aurait adoré demander une visite guidée du manoir et des jardins mais elles ne l'avaient pas (la fête, après tout, devait commencer d'ici un quart d'heure et ça ferait mauvais genre si l'équipe municipale n'était pas à l'heure) et c'était sans doute mieux comme ça. Sans connaitre l'étiquette et les règles de savoir-vivre de la haute société, Amelia pouvait imaginer que c'était très déplacé de demander pareille faveur. Alors elle cessa de contempler le manoir et gravit le perron pour sonner chez Regina. - Salut ! J'suis venue un peu en avance pour qu'on soit pas en retard, expliqua Amelia quand Regina, sublime, comme toujours, lui ouvrit. Tu vas bien ? En tout cas, tu es vraiment canon, tu vas faire un malheur ce soir ! Et ta maison !! Pardon, ton MANOIR, se corrigea la pâtissière. Je me doutais qu'il était incroyable mais je pensais pas qu'il l'était autant ! Amelia s'en tint à ce compliment et ravala toutes les questions qu'elle aurait bien aimé poser. Combien d'ares - voire d'hectares, combien de mètres carrés, quels arbres dans le jardin, y avait-il un potager, embauchait-elle un jardinier ou une femme de ménage... Des questions, Amelia en avait toujours en stock, et encore plus particulièrement en voyant la demeure de Regina. Elle en venait même à se demander pourquoi elle avait accepté, quelques années plus tôt, avec autant de soulagement, un poste à La Pelle à tartes quand, manifestement, elle ne risquait pas de se retrouver à la rue du jour au lendemain. Le besoin de ne pas rester oisive, sans doute. Regina était, après tout, une femme très occupée, quoi qu'elle fasse !
Samedi 4 avril 2021 Salle des fêtes, quartier nord 18h30
Après les politesses d'usage, Amelia et Regina se mirent en route pour la salle des fêtes du quartier où se tenait le gala de charité. Etait-ce le bon moment pour demander à Regina en quel honneur était ce gala ou fallait-il prétendre être au courant ? Amelia choisit mentalement de faire comme si le monde lui appartenait et d'avancer la tête haute et le menton relevé, comme si elle avait l'habitude de ce genre de soirée. Même si c'était totalement faux et qu'elle craignait de commettre un impair à chaque moment. Cela dit, elle et Regina évitèrent le premier impair ; celui de ne pas être à l'heure. A 18h30, l'heure indiquée sur le carton d'invitation, elles pénétraient dans la salle très joliment décorée. - Waouh, lâcha Amelia, les yeux brillants. Je me doutais qu'on allait mettre les moyens mais j'avais aucune idée de comment ça allait rendre... C'est sublime ! On trinque à cette belle soirée qui s'annonça ? proposa la jeune femme avec une pointe d'excitation dans la voix tandis qu'elle s'emparait de deux flûtes de champagne pour en tendre une à Regina.
Regina Mills
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Me regardant dans le miroir, je me saisis de mon rouge à lèvres et m’en passe sur les lèvres avant d’enlever le surplus. Terminant mon maquillage, je descends au rez-de-chaussée lorsque j’entends la sonnette de l’entrée retentir. Posant mon regard sur l’horloge, je remarque rapidement qu’il est dix huit heures. Amelia devait venir à la soirée, je l’avais invitée, après tout, il fallait bien que je ne sois pas la seule membre de la Mairie à venir faire bonne figure. Clairement je n’avais pas envie plus que ça de me rendre à cette fête des voisins mais bon, j’étais l’adjointe du Maire, il le fallait bien. Puis bon, c’était l’occasion de mettre une jolie robe.
Ouvrant la porte, je fais face à la baby-sitter.
« Oh bonjour Laura, entre je t’en prie. » « Vous êtes vraiment très jolie Madame Mills. » « Merci beaucoup. Alors Danny regarde un Disney, le repas est prêt. Il n’y a plus qu’à le faire réchauffer au four au thermostat 2. Il faut le coucher à 20h30 et il y a ce qu’il faut dans le frigo si jamais tu as faim ou soif dans la soirée. Il tousse un peu depuis deux jours, le médecin lui a prescrit du sirop. Il est dans la salle de bain sur l’évier, c’est une pipette avant le coucher et il faut veiller à ce qu’il est de l’eau à proximité. » « C’est noté ! » « Je vais finir de me préparer, tu peux rejoindre Danny. »
Je souris à l’adolescente et remonte terminé de me préparer. Il ne me restait que peu de temps pour me préparer mais vu qu’il ne me restait pas grand chose à faire, j’étais confiante et parée pour la soirée. A 18h15, la sonnette de l’entrée retentit une seconde fois, cette fois-ci, ça devait être Amelia. Enfilant mes talons, je descends et me dirige vers la porte d’entrée avant de faire face à la pâtissière.
« On fait aller oui. » énonçais-je avec un sourire « merci tu es adorable et d’ailleurs ta robe est également magnifique ! On va représenter divinement la mairie ce soir. » énonçais-je avec un sourire avant qu’un petit rire ne m’échappe « merci de ce compliment Amelia, promis je te fais faire le tour du propriétaire la prochaine fois. » énonçais-je avec un sourire bienveillant « mais entre je t’en prie, je vais chercher mes affaires. »
La jeune femme entrée, je referme la porte derrière elle avant de monter à l’étage récupérer ma pochette pour y mettre mon portable, mes clés, une paire de lunettes au cas où et de quoi me remaquiller, on est jamais trop prudents. Revenant au salon, je m’approche de Daniel et l’embrasse sur le front.
« A demain mon ange. »
Il lève les yeux vers moi.
« Auvoir maman. »
Il me sourit avant de se replonger dans son dessin-animé. Je pose mon regard sur Laura.
« Bonne soirée Laura. S’il y a le moindre problème, n’hésites pas à m’appeler et je risque de rentrer tard donc tu peux dormir dans la chambre d’amis sans problèmes. » « Merci Madame Mills. »
Elle me sourit et se replonge dans le dessin-animé. Vice-Versa était apparemment le préféré de Daniel et de Laura vu ce que je pouvais en voir. Un léger sourire sur le visage, je quitte les lieux en compagnie d’Amelia. Nous arrivons à la salle où était organisée la soirée. Arrivant sur les lieux, on dépose nos manteaux au vestiaire avant d’entrer dans la salle. Un léger sourire perle sur mon visage.
« C’est vrai que les choses n’ont pas été faites à moitié ! » énonçais-je avec un sourire « ça rends même très bien. » je tourne le regard vers la jeune femme « avec plaisir ! » énonçais-je avant de prendre une des deux flutes de champagne. Trinquant avec Amelia, je la porte à mes lèvres et savoure avec bonheur ce début de soirée.
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Amelia Peters
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Que Regina valide la tenue d'Amelia était un immense soulagement pour la pâtissière qui considérait Regina comme une personne bien plus classe que ce qu'elle ne serait jamais. Sa validation valait presque toutes les validations et la jeune femme s'était retenue de ne pas trépigner. Entre ça et la promesse de visiter le manoir Mills à la prochaine occasion, il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour être toute excitée. Avait-il, de toute façon, jamais fallu grand-chose à Amelia pour s'exciter ? La pâtissière avait naturellement profité que Regina ait besoin de récupérer ses affaires pour faire quelques pas dans l'entrée de la demeure (elle était aussi curieuse en plus d'être trop enthousiaste) sans toutefois entrer au salon où son fils regardait Vice Versa, dont les dialogues parvenaient aux oreilles très aiguisées de l'ancienne lionne. Amelia détestait les personnes intrusives et ne comptait pas en devenir une. Et plus, ce n'était pas comme s'il n'y avait pas des tas de choses à observer simplement dans l'entrée ! Et des choses à voir, il y en avait au moins tout autant au gala de charité, songea Amelia en faisant tinter sa flûte de champagne contre celle de Regina. - A la mairie en général, à nous deux en particulier, à ta générosité pour m'avoir invitée ce soir et à notre soirée entre filles divinement bien habillées, déclara la quadragénaire dans son toast avant de boire une gorgée de champagne. Sans être sommelière, Amelia, pro de la cuisine et de la pâtisserie, avait aussi une bonne connaissance des vins, qui faisaient partie des éléments incontournables d'un bon repas. Aussi, elle fit tourner l'alcool dans sa bouche quelques instants, pour en ressentir tous les arômes et les subtilités et évaluer la qualité du champagne. Evidemment, c'était l'un des meilleurs. Elle n'avait même pas besoin de trouver la bouteille qui avait rempli les flûtes pour le savoir. Le goût suffisait. Au délicieux champagne s'ajoutait évidemment un somptueux buffet près duquel Amelia s'empressa d'entrainer Regina afin de le goûter d'abord avec ses yeux d'experts puis avec son palais entrainé. La nourriture était succulente, à la hauteur de l'événement. Tout le monde, d'ailleurs, semblait partagé cette opinion, à l'exception d'un homme âgé et très guindé qui avait l'air furieux et maugréait dans la barbe qu'il n'avait pas, lançant de temps en temps des regards dans leur direction. La scène était très étrange et l'aristocrate détonnait particulièrement dans le décor de ce gala qui mettait tout le monde en joie sauf lui. Cela ne pouvait qu'interpeller Amelia qui n'avait qu'une envie : aller vers lui, lui offrir son plus beau sourire et l'aider à se détendre pour profiter de la soirée. Malheureusement, cela signifiait, peut-être, abandonner Regina quelques instants, une perspective qui mettait Amelia mal à l'aise. C'était à elle qu'elle devait sa présence à la soirée. Ca n'aurait pas été correct de la laisser en plan, même si elle devait avoir des tas de relations et plus d'un tour dans son sac. Peut-être que si elle lui faisait remarquer l'homme en question à deux elles trouveraient une idée géniale ? Tout en dégustant des toasts au saumon, Amelia s'éloigna du buffet où Regina se trouva encore et constata, non sans stupeur, qu'après quelques instants, l'homme s'était mis à la suivre ! Interloquée, la pâtissière se retourna pour le regarder droit dans les yeux, prête à lui demander diplomatiquement quel était le problème quand il explosa de colère : - Vous devriez avoir honte, madame. Oui ! Vous devriez avoir honte ! s'égosilla-t-il en la désignant d'un index furieux. C'est tout bonnement inadmissible que des personnes comme vous, les pauvres, s'approprient ce qui n'est pas à eux ! D'abord nos impôts et maintenant nos fêtes ! Non mais où va le monde ? Vous devriez retourner à ce... à ce... BARBECUE de péquenots qui est prévu pour vous ! Est-ce que vous savez seulement qui je suis ? Eh bien je vais vous le dire, madame ! Je suis le Duc de Weselton et vous, vous n'êtes personne ! conclut l'homme, à bout de souffle et rouge de rage. Amelia n'en croyait pas ses oreilles. Ni ses yeux, car de nombreuses personnes avaient arrêté de discuter pour observer la scène, plutôt gênante. La pâtissière les observa, se demandant s'ils pensaient la même chose que cet homme obtus ou s'ils étaient, au contraire, plus ouverts et, de fait, de son côté. Et dire qu'Amelia ne voulait pas se faire remarquer.... C'était râpé. Que faire ? Comment réagir ? Se laisser marcher sur les pieds une fois de plus ou riposter ? Amelia était légitime de se rendre à ce gala. Elle avait été invitée et elle faisait partie de l'équipe municipale qui avait lancé l'idée d'une fête des voisins. Amelia avait mis la main à la pâte de ce projet. Elle était sans doute moins riche que lui mais elle était certainement plus polie ! - Manifestement, monsieur le duc, l'argent n'achète pas les bonnes manières ou alors vous n'avez pas encore investi dans ce domaine. Je suis peut-être personne mais je suis une personne polie. Et je n'ai rien usurpé parce que j'ai travaillé très dur avec mes collègues pour toutes les personnes présentes à ce gala puissent s'amuser. Cette fête ne vous appartient, elle appartient à tous les voisins de ce quartier et ils ont le droit d'inviter qui ça leur chante si ça leur fait plaisir. Et moi aussi je paye des impôts, figurez-vous ! conclut Amelia avec plus de véhémence qu'elle en avait en commençant à répondre. C'est à cet instant que Regina décida d'intervenir, se fendant d'un grand sourire assuré : - Encore une remarque de ce genre monsieur le duc et je vous promets que je vous transforme en cafard. - Ouuuuh des menaces maintenant ! s'écria le duc en se frottant les mains. Et devant témoins en plus ! Ca va pas se passer comme ça, madame la méchante ! Je ne comprends pas que la ville ne vous ait pas définitivement bannie... à Harlem, par exemple, avec la racaille de votre espèce. Pas de doute, ils étaient en train de devenir l'attraction de la soirée et ça ne faisait que commencer. Regina, comme chacun sait, avait la boule de feu facile. On voyait ainsi déjà ses mains rougeoyer de colère. - Retiens moi ou je te jure que je l’exécute dans la seconde, siffla-t-elle, la mâchoire serrée. - Euhh... OK, répondit Amelia en se mettant entre le duc et son amie, pas certaine, toutefois, que cela suffise à retenir une sorcière aussi puissante. Essaye d'inspirer et d'expirer profondément, ça calme. Enfin, il parait, conseilla la pâtissière. C'est à cet instant qu'un homme aussi classe que grand (il devait sans doute mesurer deux mètres, ce qui amenait Amelia à tendre le cou car elle, elle mesurait 1m57 et ses talons ne l'élevaient pas plus haut qu'un mètre soixante cinq). - Monsieur le Duc, l'interpella-t-il. Qu'est ce que je viens de vous dire ? D'arrêter d'importuner les invités. Vais je devoir mettre mes menaces a exécutions ? Voulez vous vraiment que j'aille en parler au Cercle Royal de votre attitude déplacée et impolie surtout envers ces jeunes femmes ? Où plutôt que nous réglions cette affaire entre hommes ? Le duc papillonna des yeux, incrédule, mais sembla perdre de sa superbe. Lui aussi ne dépassait pas le mètre soixante-cinq et il n'avait pas l'air particulièrement sportif. Si ces messieurs "réglaient ça entre hommes" on pouvait aisément deviner qui allait gagner. Se fendant d'un sourire et d'une courbette de lèche-bottes avant de répondre, mielleux : - Moi ? Importuner ces jeunes dames ? Quelle idée ridicule ! Nous répétons une pièce de théâtre ! Ca s'appelle... euh.... voyons voir... Les Pauvres contre attaque ! Amelia crut que sa mâchoire allait tomber tant l'attitude de ce petit duc la sciait. Quel culot, quand même ! L'homme immense lui répondit d'abord par un regard si noir qu'Amelia se promit de ne jamais l'énerver de peur d'en recevoir un tout pareil. Puis il tonna : - Et en plus vous osez me prendre pour un nigaud. Je ne vous le répéterez pas une troisième fois. Excusez-vous auprès de ces dames. Ayez un peu d'honneur et de dignité, voyons ! Le duc rougit et balbutia des propos incompréhensibles avant de se résoudre à obéir : - Bon... Très bien... Excusez moi, mesdames. Je vais... euh... Y aller ? suggéra-t-il en coulant un regard vers son interlocuteur. L'homme immense attendit, bras croisés, que le duc tourne les talons avant de radoucir son expression, ce qui le rendit immédiatement beaucoup plus avenant. Mais toujours aussi grand et imposant. - Il est pas possible... il m'a fait exactement le même sketch avec mon amie, que j'ai invitée. Je m'excuse pour lui en tout cas de ce comportement belliqueux. - Ohhh, c'est vrai ? intervint Amelia, désolée. Je suis vraiment désolée pour elle ! Et pour vous ! Parce que vous avez dû intervenir deux fois ! Même avec mes enfants je dois moins répéter les choses ! En tout cas, merci beaucoup pour votre intervention. Moi c'est Amelia, à propos. Amelia Peters, qui tient la pâtisserie La Pelle à Tartes. Et je suppose que j'ai pas besoin de te présenter, Regina, non ? L'ancienne méchante reine avait quand même une sacrée réputation. Comme c'était à cause ou grâce à elle que la plupart des habitants de cette ville y habitaient et qu'elle avait été maire de la ville, normalement, tout le monde la situait.
Regina Mills
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Je trinque avec un sourire et fait tinter mon verre contre celui d’Amelia.
« Et merci à toi d’avoir accepté de venir. » ajoutais-je avec un sourire.
Pourtant parfois, je me dis que je ferais mieux de rester au fond de mon lit. Non parce que même dans un univers aussi doré que peut l’être le quartier nord quand on retrouve tous les fricés de Storybrooke, t’as toujours un pauvre abruti qui veut se faire remarquer. Et alors qu’on attaquait la soirée tranquillement toutes les deux avec Amelia, prête à représenter la Mairie comme il se doit, voilà que Weselcon commence à ennuyer l’ancienne lionne. Me connaissant ayant la boule de feu facile, j’avais une soudaine folle envie de le réduire en cendres mais par chance, ce fut éviter de justesse et ce dernier effrayé par un grand dadet bien plus grand que lui finit par fuir.
Un petit sourire perla sur mon visage avant que je ne pose le regard sur notre sauveteur du jour.
« Effectivement non, il paraît que ma réputation me précède, bon la plupart du temps, c’est bien malgré moi mais enfin… » continuais-je en haussant les épaules « en tout cas, merci de nous avoir secourues de ce bougre. J’allais le changer en limace sinon. » ajoutais-je avant de me pincer les lèvres.
Mon regard vint à se porter sur Henry qui était rentré pour le week-end et qui avait apparemment décidé de passer vu qu’il me faisait des grands signes de loin et de demander de venir.
« Excusez moi, je reviens dans deux petites minutes. »
Me dirigeant vers mon fils, je le sers dans mes bras.
« Mais qu’est-ce-que tu fais là ? » « Je suis rentré pour le week-end. J’ai su que t’étais là alors je suis passé. Mais je pars à New York ce soir, j’ai un copain qui part en France et il veut qu’on se fasse une soirée potes dans la grosse pomme, t’as pas cinquante dollars ?. »
Je le regard quelques instants et lui fais un léger sourire.
« J’ai l’impression qu’hier encore, tu n’étais qu’un tout petit bébé. »
J’ouvre mon sac à main avant d’en sortir un billet de cent dollars et le tend à mon fils.
« Allez file. Et appelle moi demain matin. »
Mon fils me sourit avant de grimper dans sa voiture parce que oui, monsieur a le permis maintenant. Je le regarde partir avant de retourner auprès d’Amelia. Quand j’arrive à sa hauteur, je manque de peu de régurgiter. Mon regard croise le sien.
« Amelia, je me sens pas bien, mais genre vraiment pas. » avouais-je à la jeune femme.
Je me pince les lèvres et pose ma main sur mon ventre avant de froncer les sourcils alors que la musique se fait de plus en plus forte. Lumières de plus en plus intense et je commençais vraiment à pas me sentir bien. Mon regard se pose soudainement sur Rumplestiltskin dans toute sa splendeur habillée en princesse avec une tresse et des ailes de fées. Il sautille et chantonne en me souriant. Me tenant au mur, je tente de reprendre contenance mais je comprends rapidement que je ne suis pas la seule dans ce cas, Amelia aussi ne semble pas bien. Je m’empare d’un petit four avant de le jeter sur la version remasterisée du singe de Dora l’Exploratrice qui devait bien peser quatre vingt kilos. Et voilà que Rumple se met à sautiller dangereusement vers moi en faisant un petit rire niais. Plus flippant, tu meurs.
Je me recule et manque de peu de trébucher sur un lapin rose avec un corps de chien et une queue de souris qui me regarde avec deux yeux globuleux en me demandant si tout va bien.
« Faut que je sorte, je…faut que je sorte. Je me sens pas…Je me sens pas bien là. » soufflais-je alors que la chaleur grimpait de plus en plus et que Rumple la princesse me quittait pas des yeux.
Je ne sais pas trop comment mais l’instant d’après, ce fut le noir complet.
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Amelia Peters
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Amelia était-elle mesquine de penser qu'elle aurait bien aimer voir Regina transformer le duc Weselton en limace ? D'ordinaire, elle ne pensait pas comme cela. L'ancienne lionne était une bonne personne, déterminée à voir le meilleur en chacun. Sauf que là, c'était quand même difficile. Autant d'intolérance, elle avait rarement vu ça, d'autant que le duc avait quand même essayé de l'humilier publiquement (quoiqu'en fin de compte c'était lui qui s'était ridiculisé, avec un peu d'aide de leur preux chevalier du soir, certes). Mais le changer en limace temporairement, ça n'aurait pas été si méchant, si ? Peut-être qu'elle poserait la question à Regina, mais plus tard. Pour le moment, maintenant que l'esclandre était évité, Amelia avait envie d'oublier cette mésaventure le plus vite possible et de profiter de leur soirée, en rappelant à son amie qu'elle était bien davantage que la méchante reine si populaire en ville, ce qu'elle fit avec sa gentillesse habituelle : - T'en fais pas Regina, ta mauvaise réputation, c'est du passé, lui assura-t-elle. Maintenant les gens commencent aussi à te connaitre parce que tu es un membre éminent du conseil municipal, parce que tu as un bar du tonnerre, une garde robe à tomber par terre et que tu es ultra badass quand une tuile tombe sur le coin de la figure d'un petit groupe de gens. On devrait trinquer à ça, d'ailleurs ! assura la pâtissière en attrapant deux coupes supplémentaires sur le plateau d'un serveur passant à proximité. Gardant l'une pour elle, Amelia tendit la seconde à son amie avec un sourire encourageant. Grisée par le moment, elle revint en fin de compte sur cette histoire de limace : - Il aurait fait une superbe limace, cela dit, gloussa Amelia. Les deux amies échangèrent un regard complice avant que celui de Regina ne se pose sur quelqu'un qu'elle connaissait. Et pas n'importe qui ! constata Amelia en suivant son regard pour apercevoir Henry, son fils adoptif. C'était bien normal qu'elle souhaite aller le saluer. - Vas-y, vas-y, l'encouragea vivement Amelia en la poussant pratiquement dans la direction de Henry. Prends tout le temps que tu veux. La soirée est longue et en plus, la famille, c'est super important. Sur ce dernier point, Amelia voyait mal comment Regina pourrait la contredire. - Je m'intéresser au buffet pendant ce temps ! l'interpella-t-elle en s'approchant dudit buffet, le regard curieux. En tant que professionnelle de la cuisine, Amelia était déterminée à reconnaitre un maximum de mets sans avoir à interroger les serveurs. Par quoi allait-elle commencer, ou plutôt poursuivre la soirée ? Il y avait tellement de choix ! Si bien qu'Amelia n'avait pas encore véritablement fait le sien quand Regina revint à sa hauteur, annonçant qu'elle se sentait soudainement mal. Inquiète, la pâtissière commença à l'observa, cherchant à déterminant, sans toutefois détenir de diplôme en médecine, ce que Regina pouvait bien avoir. - Hmm... Ca doit être... Parce que maintenant t'as une deuxième tête qui a poussé dans ton cou, assura la pâtissière avec difficulté, se sentant de plus en plus chancelante, maintenant qu'elle y pensait. Peut-être que la maladie de Regina était contagieuse, songea-t-elle vaguement tandis que la désagréable impression qu'on resserrait un étau sur sa boite crânienne envahissait Amelia. L'alcool faisait rarement bon ménage avec les maux divers et variés, la jeune femme posa sa flûte tout au bord du buffet, en équilibre précaire dans le vide et ferma les yeux pour essayer de se concentrer et de se reprendre. Amelia ne sortait jamais de chez elle sans anti-douleurs et avait forcément du doliprane dans son sac à main qu'elle entreprit d'ouvrir avec des gestes encore plus maladroits que d'ordinaire. - Attends, je vais te soigner ! assura-t-elle d'une voix pâteuse, gagnée à la fois par le tournis et une nausée de plus en plus installée. J'ai du dopi... du doli... du pradilane ! Non, du doliprane ! s'écria Amelia, euphorique, en brandissant enfin la plaquette de médicament pour lequel elle avait longuement fourrager dans son sac à main. Naturellement, dans son état loin d'être normal, la pâtissière n'avait plus réellement prêté attention à Regina et n'avait pas compris qu'elle était en proie à de violentes hallucinantes. D'ailleurs, elle n'avait pas non plus compris qu'elle-même était en proie à ces mêmes hallucinations, Regina n'ayant pas de seconde tête qui lui avait poussé au cours de la soirée. Mais pour le moment, bien que dérangée par l'étau autour de sa tête et la nausée dans son estomac, armée de son doliprane, Amelia avait la foi. Tout allait très bien se passer ! Pourquoi en serait-il autrement ? Confiante et optimiste, Amelia s'exclama même : - Hey ! Peut-être que moi aussi je vais avoir une deuxième tête ! Excitée par cette idée, la jeune femme commença à palper son cou, à la recherche d'une seconde tête, qu'elle ne trouva pas. Plus tard, quand elle retrouverait son état normal, elle s'en satisferait sans aucun doute. Mais pour le moment, c'était la déception. Une déception intense qui s'exacerba lorsque Regina à deux têtes lança un petit four sur... son mari ! - Ehhhh ! C'est super méchant ! Pourquoi tu lances des gâteaux sur Michael ? Laisse-le tranquille, il est mort ! s'écria Amelia sans bien réaliser ce qu'elle était en train de vivre. Dans sa perception, il était tout à fait normal que le spectre de son mari soit apparu au gala et c'est naturellement qu'elle tendit les bras dans sa direction, prête à s'y lover. Titubante, Amelia décolla péniblement ses pieds du sol pour franchir la distance qui la séparait de son défunt mari. Un pas. Un deuxième. Puis elle se figea, pétrifiée, en apercevant le monstre du Loch Ness juste derrière son mari. Incrédule, l'ancienne lionne pointa du doigt, tentant d'interpeller Regina qui, toute à son propre délire, l'ignora complètement. Mais que faisait-elle quand on avait justement besoin de ses boules de feu pour combattre les monstres qui marchent sur l'eau ? Et surtout : pourquoi y avait-il soudainement un lac dans la salle des fêtes ? C'était pas du tout prévu comme ça par la mairie ! - Attention derrière toi chéri, y a Nessie ! tenta de prévenir Amelia. Mais comme l'hallucination de son mari ne bougeait pas, elle se résolut à aller le sauver elle-même. Et tant pis pour les nausées et la migraine. Amelia allait y arriver. Elle en était... un peu persuadée. L'étrange mal qui la touchait semblait booster sa confiance, en tout cas, et elle comptait bien en profiter. Mais au terme d'un effort surhumain, referma ses mains... sur du vide. Le choc, tant physique qu'émotionnel, fit perdre l'équilibre à Amelia qui perdit également conscience.
L'allégresse, ou plutôt l'ivresse, du moment avait fait place à autre chose. Quelque chose de bien différent. Reprenant peu à peu ses esprits, Amelia constata que sa migraine et ses maux de ventre avaient considérablement diminués. Elle avait l'impression d'y voir plus clair et pourtant ce qu'elle voyait était justement bien plus hallucinant que ce qu'elle avait auparavant imaginé ! La salle de gala était toujours la même, quoique beaucoup plus calme. Mais tout allait bien côté hallucinations : son mari mort n'était effectivement plus là, de même que Nessie, en revanche, un zoo avait apparemment élu domicile dans la salle des fêtes et ça non plus, ce n'était pas prévu au programme ! Même si en tant qu'ancienne lionne Amelia adorait les animaux, sauvages et domestiqués, elle ne pensait vraiment pas que tous ceux qu'elle voyait dans la salle étaient faits pour les galas, surtout pour des galas avec autant d'enfants ! Mince alors, songea Amelia. Elle n'avait jamais réalisé qu'il y avait autant d'enfants dans le quartier nord, ni qu'il viendrait tous ce soir-là. Les galas, ça plaisait donc à la jeune génération ? Curieuse de connaitre l'avis de Regina, Amelia se releva (car elle avait observé la scène depuis le parquet) et chercha du regard Regina. Cette dernière avait l'air un peu perdue alors elle la héla, à grands renforts de signes de la main. Dans tout ce bazar, il fallait au moins ça pour se faire repérer ! - Eh Regina ! Je crois qu'il y a un truc qui va pas ! cria Amelia. Ou le cria-t-elle ? La pâtissière avait bien ouvert la bouche et prononcé la phrase qu'elle avait en tête mais n'avait entendu aucun son. Bizarre. Mais maintenant qu'elle y pensait, elle n'avait plus entendu aucun son depuis qu'elle s'était réveillée. Figée dans sa réflexion, Amelia réfléchit. Si elle n'entendait rien c'était peut-être parce qu'elle n'avait plus d'oreille ! Alors elle plaqua ses mains des deux côtés de sa tête, constatant que, heureusement, elle avait toujours ses oreilles. Ouf. Elle était seulement sourde. Ou bien la chute lui avait obstrué les tympans. Ou alors on lui avait volé son audition. Peut-être que le duc Weselton s'était vengé en faisant de la magie ? Mais si c'était le cas, Regina était la femme de la situation ! Ouf, elles étaient sauvées ! - REGINA JE CROIS QUE JE SUIS DEVENUE SOURDE ! cria la pâtissière, agitant toujours sa main en direction de Regina... qui ne la voyait pas. Dans d'autres circonstances, Amelia aurait pu se demander si son amie voulait la snober mais comme elle était devenue sourde en tombant par terre (à moins que ce ne soit à cause de ce qu'elle avait consommé ?), Amelia déduisit que Regina avait peut-être perdu la vue. Et que si elle ne la regardait, c'était peut-être uniquement pour cette raison. Mince, songea la pâtissière avant de fendre la foule pour se planter face à Regina et lui prendre amicalement les mains. - JE T ENTENDS PAS REGINA MAIS JE SUIS LA. JE SUIS SOURDE ET TOI TU ES AVEUGLE D APRES CE QUE J AI VU. DU COUP JE T ENTENDS PAS MAIS TOI SI. J ESSAYE DE PAS CRIER MAIS C EST DIFFICILE C EST QUE LA DEUXIEME FOIS QUE JE DEVIENS SOURDE. LA PREMIERE FOIS C ETAIT A CAUSE D UN SORTILEGE C EST PEUT ETRE LE CAS LA AUSSI. EUH... APRES REFLEXION JE SAIS PAS SI TU PEUX ME REPONDRE PARCE QUE JE VAIS PAS T ENTENDRE. C EST LITTERALEMENT UN DIALOGUE DE SOURDS EN FAIT. Amelia n'en avait pas conscience mais elle criait vraiment très fort et très près de Regina pour qui la situation devait vraiment être frustrante. Quand à Amelia, elle continuait de partager son raisonnement : - J AI UNE IDEE ! TU VAS ESSAYER DE M ECRIRE ! T EN FAIS PAS SI C EST PAS TROP LISIBLE JE VAIS GERER, l'encouragea-t-elle en fouillant son sac à la recherche d'un papier et d'un stylo. La jeune femme en trouva rapidement un qu'elle déplia avec dans l'idée d'écrire dessus, ce qu'elle ne fit pas. Ou pas tout de suite, du moins, découvrant un petit mot à leur attention. Et comme Regina ne pouvait pas lire, Amelia lui cria son contenu : - J AI TROUVE UN MOT QUI DIT JE CITE : "DANS MA BONTE VOS EFFETS SONT TEMPORAIRES. PROFITEZ DU SPECTACLE. BONNE SOIREE". C EST PAS SIGNE, indiqua-t-elle avant d'observer la salle, à la recherche de son auteur, d'un indice ou de quelque chose. Mais rien. Enfin... rien mis à part que les personnes près des portes, qui essayaient visiblement de quitter la salle, n'y arrivaient pas. - TIENS C EST BIZARRE ON DIRAIT QUE LES PORTES DE LA SALLE SONT FERMEES. LES GENS PEUVENT PAS SORTIR. Y EN A QUI PANIQUENT. OOOH ! ON DIRAIT QUE JE SUIS COMMENTATRICE DE GALA ! s'aperçut Amelia. TU VEUX T ASSEOIR OU CA VA ? JE PEUX T EMMENER ! Peut-être que ça serait plus simple pour écrire et pour se répérer. Ca devait pas être évident de ne plus rien voir aussi soudainement.
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Le noir. Oui le noir c’est ma couleur mais là n’est pas la question. J’avais ressenti au fond de moi que quelque chose n’allait pas. A peine étais-je retournée auprès d’Amelia que je m’étais vraiment sentie mal. Des illusions, des hallucinations. Oui tout ça n’était sans doute que des hallucinations mais j’étais clairement au plus mal puis je m’étais évanouie. En reprenant mes esprits, je compris bien vite que l’obscurité étant omniprésente autour de moi, ce n’était pas ordinaire. Par normal du tout même. Allant à tatons jusqu’au mur le plus proche, je finis par l’atteindre et me relève à l’aide de mes mains.
Au moins, je ne voyais plus rien mais mon mal de crâne et d’estomac s’étaient atténués avaient voir même presque disparus. Devenir aveugle d’un seul coup, c’est quand même particulièrement étrange et pas trop ouf non plus. Mais bon, je vais pas me lamenter pendant trois siècles sur ma situation, parce que le pire dans tout ça c’est que je n’avais plus de pouvoirs. Je pouvais entendre tout ce qui se passait autour de nous mais ne pouvais réagir avec rien et c’était sans doute ça aussi qui n’était pas super ouf. Je me tenais toujours contre le mur pour ne pas tomber ou que sais-je encore qui me mettrait clairement dans l’embarras. Cependant, il fallait que je retrouve Amelia. Ce ne fut pas très long étant donné que je l’entendais hurler.
« Je peux pas te voir Amelia. » lançais-je avant de me rendre compte que c’était totalement inutile vu qu’elle était sourde.
Je sentais soudainement quelqu’un me prendre les mains et entendant ses cris, je vins à comprendre qu’il s’agissait de mon amie. Me pinçant les lèvres, je retenais un petit rire face à l’absurdité de la situation. On avait vraiment l’air fins avec tout ça. Un dialogue de sourds, oui c’est tout à fait ça, je n’aurais clairement pas pu dire mieux que cela. Ecrire. Oh oui, c’était sans doute une idée mais ça allait pas être très simple en ne pouvant pas voir ce que je faisais, cependant c’était sans doute la seule solution pour que je puisse lui parler et surtout qu’elle puisse m’entendre, enfin plutôt me lire pour le coup du coup.
« D’accord, oui. Essayons ton idée. » énonçais-je à la jeune femme même si je vins à me rappeler rapidement qu’elle ne pouvait pas m’entendre. Je me contentais donc d’hocher positivement la tête afin qu’elle comprenne que j’étais d’accord avec elle.
Je priais intérieurement pour que cela finisse très vite et qu’on reprenne vite la situation en main parce que vu l’état actuel des choses, je risquais de devenir à force d’entendre Amelia m’hurler dans les oreilles. Je tentais de capter toutes les informations qu’elle me donnait. Un mot non signé qui nous disait clairement qu’on allait devoir subir la situation et d’un autre côté les portes closes.
« J’aime pas l’avancement de la situation. » ralais-je avant de capter la surdité d’Amelia « oh laisse tomber. » soufflais-je alors.
M’humectant les lèvres, je fais un signe positif de la tête à Amelia quand cette dernière me propose de m’asseoir. Après tout, ce serait sans doute mieux puis ça me permettrais aussi de pouvoir gérer l’écriture, enfin aussi bien que je le pouvais en étant totalement dans l’obscurité. Une fois assise, j’attrape le papier d’Amelia et le stylo. Passant mes mains sur le papier, j’en capte les contours, la matière et surtout la phrase déjà écrite. Le retournant, je capte à nouveau les côtés, la longueur du papier et respire profondément. Le stylo en main, je garde ma main libre sur le papier et commence à écrire, guidant mon écriture du mieux que je le pouvais. Je tentais de sentir chaque mouvement pour chaque lettre et j’espérais vraiment que l’écriture serait lisible.
Je crois que c’était dans la nourri
Je n’eu pas le temps de continuer à écrire quoi que ce soit que vint à sonner les douze coups de minuits. J’avais été hapée par toute l’agitation autour de nous. Je ne voyais rien mais j’entendais les cris, les coups, les hurlements et apparemment, il y avait même des animaux vu que certains hurlaient à la mort. Je sentais que les gens courraient de partout, ils faisaient de l’air à chaque fois. Comme prévu sur le petit papier, les effets semblaient commencés à se dissiper. Je voyais encore très très flous mais les formes commençaient néanmoins à revenir un peu plus chaque minutes. J’entends quelque chose venir de la scène. Attrapant le bras d’Amelia qui était à mes côtés, je lui fais signe de regarder la scène. Je ne voyais que faiblement ce qui se passait mais par contre j’entendais très bien ce qu’il se passait. Me pinçant les lèvres, je tourne le regard vers Amelia.
« Je crois que ça commence à revenir à la normale, j’arrive à te percevoir un peu plus, tu m’entends toi ? »
Je dois avouer que ça faisait vraiment une situation très étrange de se retrouver ainsi. Privée de la vue quand on s’en sert toute la journée, quand c’est nécessaire pour tout. Je sentais également que ma magie semblait revenir lentement. Les choses recommençaient à aller bien mais serait-ce temporaire ou est-ce-que c’était terminé ? Je l’espérais. Les couleurs commençaient à revenir alors que je me tourne vers Amelia.
« Je t’ai déjà dit que j’aimais vraiment ta couleur de cheveux ? » demandais-je à la jeune femme avant de me tourner vers la scène pour entendre ce que voulais dire le petit vieux sur sa mobylette que je commençais de mieux en mieux à percevoir.
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Amelia Peters
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Amelia vit la bouche de Regina bouger, signe qu'elle parlait (a priori, du moins) même si, de son point de vue, aucun son n'en sortait. La pâtissière fronça les sourcils, usant de toute la concentration dont elle était capable pour essayer de lire sur ses lèvres, imaginant que le contexte et sa communication non verbale (telle que ses expressions faciales) allaient sans doute l'aider à mettre un peu de sens dans tout cela. Déjà, pour commencer, il paraissait impossible que Regina ait soudainement décidé de lui révéler le secret de ses fameux chaussons aux pommes. C'aurait été complètement hors de propos. Car même si Regina et elle avaient à présent plus de difficultés pour se comprendre qu'à l'ordinaire, cela ne voulait pas dire qu'elles avaient subitement perdu la moitié (ou plus) de leurs neurones. A priori, de ce côté-là, tout allait bien. Du moins, Amelia ne sentait aucune différence. Même si elle était désorientée par tous ces changements et le chaos général qu'elle pouvait observer dans le reste de la salle, Amelia pouvait toujours faire fonctionner ses petites cellules grises pour trouver une solution ou comprendre Regina. Forte de toute cette réflexion, Amelia déduisit que ce que Regina avait dit était sans doute qu'elle était d'accord avec la solution d'Amelia, à savoir : essayer d'écrire tant bien que mal. Et pour le lui confirmer, l'ancienne méchante reine opina, se rappelant sans doute qu'Amelia n'entendait plus. La pâtissière aurait adoré pouvoir en faire de même mais aucune idée géniale pour communiquer sans parler et sans utiliser de signaux visuels ne lui venaient à l'esprit. Manifestement, elle était condamnée à crier dans les oreilles de Regina, ce qu'Amelia était déjà presque persuadée d'avoir fait pour le moment et ce même si aucune des réactions de son amie ne permettait de l'affirmer. Amelia aurait adoré se contenter de lever le pouce pour manifester son approbation mais se rendait bien compte que Regina ne risquait pas de voir les pouces levés. Ni eux, ni rien du tout. - JE VAIS ESSAYER DE MOINS CRIER MAIS JE TE PROMETS RIEN, JE M ENTENDS PAS, décréta finalement la quadragénaire, pleine de bonne volonté, mais plusieurs tons trop forts toujours. Si Regina et elle avaient été dans une ruelle déserte, Amelia aurait essayé de chuchoter ou du moins de produire ce qu'elle considérait être un chuchotement. Malheureusement, dans la salle des fêtes où elles se trouvaient, et qui était à présent pleine d'enfants, de vieillards, de sourds, d'aveugles et d'animaux, même sans rien entendre, Amelia savait que ce n'était pas la peine de chuchoter. Il fallait au moins des oreilles bioniques ou un truc du genre pour entendre un chuchotement dans ces circonstances. De son côté, l'ancienne méchante reine continuait de parler et Amelia d'essayer de lire sur ses lèvres. A en juger, cette fois, par les expressions faciales de Regina, la pâtissière déduisit qu'elle râlait à propos de quelque chose. Mais quand la sorcière capta son regard, elle eut clairement l'air d'une personne qui laissait tomber, ce qui amena l'ancienne lionne à supposer qu'elle, Amelia, devait laisser tomber... quelque chose. - JE CROIS QUE TU VEUX QUE JE LAISSE TOMBER UN TRUC MAIS J AI PAS COMPRIS QUOI ALORS SI C ETAIT IMPORTANT TU ESSAYERAS DE ME L ECRIRE, suggéra-t-elle avec force de positivisme. Ca ne servait à rien d'être défaitiste, pas après le courrier qu'on leur avait laissé et qui allait servir, justement, de support pour la rédaction de Regina maintenant qu'elle était assise à l'une des petites tables de cocktail. Concentrée (ce qui était inutile car ce n'était pas elle qui allait fournir un effort), Amelia suivait le moindre des gestes de Regina, l'observant en train de tâter le papier, d'en comprendre les dimensions et sans doute d'en apprécier la texture avant de se mettre à écrire. Pour une femme devenue subitement aveugle, Regina n'écrivait certes pas très droit mais sa calligraphique restait plutôt lisible. D'ailleurs, elle n'eut pas besoin de terminer sa phrase pour que la pâtissière comprenne son idée : ce qui les avait handicapées pour un moment indéterminé était, selon Regina, dans la nourriture. Machinalement, Amelia opina. Oui, ça tombait sous le sens. C'était le meilleur moyen de contaminer toute une salle aussi rapidement. - OUI CA DOIT ETRE... Amelia ne termina pas sa phrase car elle venait de percevoir quelque chose de nouveau sur le visage de Regina. Il se passait quelque chose. La pâtissière tourna la tête dans toutes les directions, essayant de comprendre ce qui pouvait bien se passait. C'est alors qu'un affreux larsen siffla dans ses deux oreilles en simultanée. La jeune femme porta immédiatement ses deux mains sur ses oreilles, très gênées par ce bruit qui venait de l'intérieur et qu'elle ne pouvait même pas assourdir en bloquant ses tympans, constat affligeant qui convainquit Amelia de baisser ses mains le long de son corps. Ca finirait forcément par passer, on ne pouvait pas avoir des acouphènes à vie. Mais les acouphènes pouvaient-ils se transformer en charabia et brouhaha ? Amelia n'était pas ORL mais elle était à peu près certaine que non alors elle se concentra de toutes ses forces pour essayer de différencier les sons les uns des autres en tenter de leur donner du sens. Ce qui était loin d'être évident. Pour tester son audition, Amelia se tourna tout naturellement vers Regina, la personne la plus proche d'elle et, de fait, celle qu'elle était sans doute la plus à même de comprendre. - JE CROIS, commença-t-elle à répondre, percevant, pour la première fois depuis de longues minutes le son de sa propre propre voix. Amelia se racla alors la gorge. Si elle parvenait à s'entendre plus distinctement que les bruits alentours, effectivement elle était sans doute en train de crier. Alors la pâtissière tenta tant bien que mal de moduler sa voix : - OUI je crois que je t'entends un tout PETIT PEU MIEUX ! affirma-t-elle avec un large sourire. Ca va revenir J EN SUIS PRESQUE SURE ! En fait avant j'allais dire que c'était SOIT dans la nourriture SOIT dans le système d'aération mais si ça avait été le système d'aération je pense qu'on aurait tous eu le même problème ? Tu vois ? Etait-ce encore utile d'échanger des théories sur le pourquoi du comment elles s'étaient retrouvées en situation de handicap ? Rien n'était moins sûr. Mais Amelia ne voulait pas avoir mener sa réflexion pour des prunes et la partagea, de fait même si le plus important était sans aucun doute que les effets du sort, de la potion ou du quoi que ce soit n'étaient pas définitifs. Ca se voyait, d'ailleurs. Certains animaux n'étaient plus que des demis animaux tandis que ceux qui étaient redevenus des enfants commençaient à grandir à vitesse accélérée. Quant à Regina, le fait qu'elle plissait les yeux face à son environnement comme pour se concentrer à voir, ne trompait personne. Elle recommençait effectivement à voir comme son amie recommençait à entendre. Quoi de mieux, alors, que de poser son regard sur un visage souriant ? Tandis qu'Amelia parvenait à saisir le sens du compliment de Regina, elle lui adressa un sourire éclatant. - MERCI, moi aussi j'adore tes cheveux ! déclara-t-elle, absolument ravie de constater qu'elle entendait de mieux en mieux sa voix. Et tu sais ce que j'adore aussi ? Ma voix ! Sauf sur les enregistrements, je déteste m'entendre dessus mais là, comme ça, j'aime plutôt bien. Et j'aime beaucoup ta voix aussi ! Elle fait TRES classe, assura Amelia en opinant vigoureusement, la fin de sa phrase coïncidant avec le premier coup des douze qui annonçaient minuit. Au douzième, Amelia eut l'impression d'être soudainement noyée sous un flot de sons, pas beaucoup plus distincts qu'avant (car il régnait dans la salle toujours la même cacophonie) mais bien plus forts. Ca y était, Amelia n'était plus sourde ! Regina allait donc éviter de le devenir à force de l'écouter hurler. Et, justement, imitant cette dernière, Amelia tourna la tête en direction de la scène sur laquelle un vieil homme venait de monter, aidé par son déambulateur et au prix d'un effort certain. La pâtissière grimaça de compassion. Si elle l'avait aperçu plus tôt, elle serait allée l'aider, cela ne faisait aucun doute ! Mais puisqu'il était arrivé à bon port et que, peu à peu, la salle retrouvait son aspect initial et son calme, Amelia croisa les mains en bas de son ventre et attendit ce qu'elle espérait être un discours d'explications. Et à en juger par les attitudes des autres convives, elle n'était pas la seule ! Pourtant, le vieil homme ne parla pas, préférant toiser la salle suspendue à ses lèvres. L'instant, plutôt gênant, durant de longues minutes avant que, finalement, il ne commença à vociférer : - Regardez ce qu'elle m'a fait !! Et vous n'avez rien fait pour m'aider, pour NOUS aider ! Amelia fronça une nouvelle fois les sourcils et se pencha vers Regina pour demander : - Tu sais de quoi il parle ? Parce que moi je suis toujours prête à aider, si j'avais su que ce monsieur avait besoin d'aide, j'aurais pas hésité, affirma la pâtissière. D'ailleurs, Regina semblait tout aussi perplexe, comme le reste de la salle. Et devant le silence ahuri, l'homme poursuivit : - Vous ne vous êtes jamais demandé où était passé le groupe de vacanciers qui avait quitté Storybrooke pour découvrir le Pérou ! C'est cette folle qui nous a retrouvé ! Elle nous a transformés en petits vieux... Regardez-moi, je n'ai que 27 ans !! s'écria-t-il, ce qui était difficile à croire au vu de son allure et, de fait, d'autant plus horrible, réalisa Amelia en plaquant une main sur sa bouche. Personne n'est venu nous chercher ! Elle nous a enfermés dans son Geriatric Park et Momo s'est fait bouffé par un dino... Amelia ne connaissait pas ce fameux Momo mais le plaignait énormément. De toute évidence, elle ne le rencontrerait jamais, ce qui l'attrista par principe, une triste que partageait manifestement leur interlocuteur. Mais, en dépit de ce discours hallucinant, personne ne semblait réellement comprendre. Et pour cause : personne n'avait entendu parler du Geriatric Park. Amelia avait bien entendu parler de Jurassic Park mais avait l'intuition que ce n'était pas du tout la même chose et que le vieux jeune homme n'apprécierait pas la comparaison, qu'elle garda donc pour elle. - Vous au moins, vos effets sont temporaires, poursuivit justement l'intéressé. C'est une folle, prenez garde à elle ! Elle rôde toujours, avec un mauvais coup à la clé ! De mon côté, je n'ai fait que nous venger, la prochaine fois, vous chercherez ! Œil pour œil, dent pour dent, comprit Amelia en opinant du chef. La fameuse loi du Talion. Elle n'approuvait pas le principe, sans doute parce qu'elle n'avait pas l'âme vengeresse mais son empathie lui permettait de comprendre que ce vieux jeune homme ait eu besoin de faire payer ceux qui n'avaient pas connu son malheur. Amelia se fit alors la promesse de regardait plus attentivement les annonces de disparition dans le journal et d'enquêter autant qu'elle pourrait à l'avenir, juste au cas où et aussi afin d'aider ses prochains, une chose qui lui tenait énormément à cœur. La pâtissière aurait voulu lui poser de nombreuses questions ou suggérer que Regina, qui était quand même la sorcière la plus puissante à sa connaissance (voire de toute la vie, elle ne savait pas trop) quand la police interrompit le discours. Ils avaient apparemment réussi à enfoncer la porte de la salle et débarquaient à présent en masse sur la scène afin d'arrêter le malfrat qui tenta vainement de se débattre à l'aide du peu de forces que son corps possédait encore. La scène était vraiment désolante. Plus la soirée passait et moins Amelia avait à cœur de s'amuser. Au terme d'une lutte aussi courte que pathétique, le vieux jeune homme de 27 ans remonta sur son déambulateur à moteur et accepta de suivre les forces de l'ordre, saluées par le reste de l'assistance. - Waouh, je m'attendais pas à ça, commenta Amelia, encore sonnée par autant de péripéties dans une seule soirée. Je me demande ce qu'il va devenir... Sa vie est un peu gâchée s'il a vingt-sept ans mais est dans le corps d'un nonagénaire... J'aimerais bien l'aider et d'un autre côté il est assez antipathique, ça donne pas trop envie de l'aider. Enfin, soupira la jeune femme. Avec tout ça j'ai surtout envie de rentrer me coucher, pas toi ? D'autres personnes semblaient penser la même chose car de nombreux groupes prenaient le chemin de la sortie et plus personne ne touchait aux aliments de peur que l'enfer ne recommence. En se dirigeant vers la porte défoncée, Amelia aperçut une petite fiole au sol et se baissa pour la ramasser. - "Propriété d'Yzma Popochimalt", lut elle sur l'étiquette. Jamais entendu parler. Et toi ? Je pense pas que c'était notre intervenant sinon il aurait parlé de changement de sexe, non. Yzma, je crois pas que ce soit unisexe, pointa la pâtissière.
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Parfois, il m’arrivait d’être encore surprise parce qu’il pouvait se passer à Storybrooke. Mais après tout, j’avais créée une ville qui aujourd’hui regorgeait de tout types de personnages, des contes de fées, des dieux grecs, des sorciers, des rois, des reines, des princesses et j’en passe…bon après on a aussi des personnages du monde réel mais ça c’est une autre histoire. Mais tout ça pour dire que j’étais bien heureuse de pouvoir retrouver la vue. Non franchement, j’étais bien contente de dissiper tout le noir qui pouvait m’entourer. Ça m’a malgré tout assez surprise de pouvoir me retrouver soudainement dans l’obscurité totale sans avoir la possibilité d’en sortir.
J’écoutais avec attention ce que le vieux crouton sur scène pouvait dire avant de tourner le regard vers Amelia. Après tout, la police avait fini par pouvoir entrer et s’occuper de lui. De ce que je pouvais voir, tout semblait revenir à la normale. J’hausse les épaules avant de finalement reprendre la parole.
« Je crois pas qu’on puisse faire grand chose pour lui Amelia. » énonçais-je alors avant de reprendre « tu as raison, je crois que c’est le moment de rentrer. »
Nous nous dirigeons vers la porte après avoir récupéré nos affaires avant qu’Amelia ne ramasse une fiole sur le sol. Lorsqu’elle lit l’étiquette, je soupire légèrement.
« Je connais cette femme de nom mais je ne l’ai jamais rencontré et je crois que là tout de suite, ça vaut mieux pour elle. » énonçais-je avec un grand sourire même si au fond je bouillonnais de retrouver cette bonne femme et de lui faire manger les pissenlits par la racine.
Calme toi Regina, calme toi.
« Désolée pour cette soirée un peu naze pour le coup. » énonçais-je à la jeune femme avec un soupir « je te jure que d’habitude, c’est pas comme ça. » ajoutais-je alors.
Il nous faut peu de temps pour pouvoir arriver à destination. Je salue Amelia et m’excuse encore pour cette maudite soirée avant de rentrer. Il était presque une heure du matin et Daniel dormait ainsi que Laura qui avait pris place dans la chambre d’ami. Retirant mes chaussures à talons, je range mes affaires avant de monter dans ma chambre. Me mettant en pyjama, je me glisse sous la couverture et ferme mes yeux pour me laisser bercer par les bras de Morphée.
Ouvrant les yeux, je les ferment quelques secondes quand je suis soudainement aveuglée par le soleil de la matinée. Grognant légèrement, je me lève et enfile ma robe de chambre avant de descendre au Rez de chaussée. Daniel était dans sa chaise haute en train de manger goulument un bol de céréales et mon regard croisa rapidement celui de Laura qui préparait des pancakes.
« Je me suis permise de vous préparer le petit déjeuner madame Mills. »
Je souris.
« Tu es un ange Laura. »
Elle pose les pancakes sur la table et s’assieds avec moi avant que je ne me saisisse de la carafe de jus d’orange pour m’en servir un verre plein. Je lui en sers un également avant de poser mon regard sur le titre du journal du jour qu’elle avait pris sur le perron.
"Empoisonnement au Gala de Charité ! Une soirée non déguisée mais animée..."
Ce gros titre en une du journal était à côté de deux autres et passaient également à la télévision. Apparemment, nous n’avions pas été les seuls malmenés durant la soirée d’hier. Je prends le temps de discuter un peu avec Laura pendant le petit déjeuner avant d’aller prendre ma douche et de me préparer pour partir au Roni’s. Déposant Daniel à l’école, je dépose Laura chez elle et me rends à la Pelle à Tartes avec le journal du matin sur le siège passager.
Me garant, je descends et me dirige vers la patisserie avant d’entrer. Par chance, il n’y avait pas grand monde. Me dirigeant vers Amelia, je lui montre les gros titres.
« T’as vu ça ? J’ai l’impression qu’on a pas été les seuls malmenés hier soir. » lançais-je alors « en tout cas, cette soirée restera dans les annales, moi je te le dis. » énonçais-je alors.
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Amelia Peters
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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !
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Si Regina estimait qu'on ne pouvait pas faire grand-chose pour le vieux jeune homme de 27 ans, ce n'était pas une ancienne lionne reconvertie en pâtissière de talent qui allait la contredire ! La magie, c'était quand même un secteur d'activité très éloigné du sien et, en la matière, Amelia avait une référence en particulier : Regina en personne. Elle ne fut donc pas étonnée qu'en revanche elle ait déjà entendu parler d'Yzma et encore moins surprise que son tempérament bouillant ait été prêt s'enflammer si elle était venue en personne pour la soirée. Pressant amicalement le bras de la puissante sorcière (afin, sans doute, de lui transmettre un peu de sa sérénité), Amelia choisit de ne pas poursuivre la conversation sur celle qu'elle imaginait être une sorcière un peu folle avide d'expérimentations. Yzma Popochimalt ne méritait sans doute ni leur attention, ni les sentiments de Regina. Maintenant que tout était rentré dans l'ordre, le mieux était sans doute encore de passer à autre chose. A une bonne nuit de sommeil, par exemple. Tout le monde en avait besoin, pas seulement Regina et Amelia, cette dernière regrettant presque de ne pas être montée sur scène pour inciter les autres convives à aller dormir et leur conseiller une tisane adéquate. Elle boirait sans doute une camomille en zappant devant la télé. Mais avant d'y être, Amelia voulait s'assurer que Regina resterait zen et ne s'en voulait pas trop, ce dont elle donnait l'impression. - T'en fais pas, ça arrive tout le temps à Storybrooke, la rassura-t-elle, presque blasée tant les événements bizarres s'enchainaient toujours en ville. J'pense qu'il y a un genre de roulette karmique qui désigne au hasard l'occasion où se produira la prochaine tuile, de sorte qu'on sait jamais quand on s'engage sur quelque chose qui craint rien ou pas. Mais si on oublie la potion magique, on a globalement passé une bonne soirée. Et de toute façon, je n'aurais pas voulu te laisser être aveugle toute seule là-bas, alors c'était tout aussi bien comme ça qu'on soit dans la même galère ! conclut Amelia avec détermination. Et c'est effectivement sur ces mots que les deux femmes quittèrent le gala pour retourner au Manoir Mills. C'était là-bas qu'Amelia avait garé sa voiture et c'est là-bas qu'elle la retrouva, heureuse de ne pas devoir conduire trop longtemps. - Dors bien ! souhaita-t-elle après avoir planté deux bises sur les joues de Regina. Je vais sans doute me faire une petite tisane pour me détendre, confia-t-elle en déverrouillant sa voiture. Si ça peut t'inspirer... Après un dernier salut enthousiaste, Amelia prit place derrière le volant et démarra.
Amelia arriva chez elle aux alentours d'une heure du matin, dans une maison déjà endormie, et fit chauffer de l'eau pour sa camomille. La quadragénaire n'attendit pas de l'avoir bue pour monter se débarbouiller et promena son mug dans plusieurs pièces de la maison, s'attardant devant la chambre de ses enfants pour constater qu'ils dormaient paisiblement et sourire devant cette douce image. Débarbouillée et en pyjama, l'ancienne lionne se glissa sous ses couvertures à presque deux heures du matin et s'endormit presque aussitôt. Comme elle s'y était attendue, les événements de ce qui était déjà la veille l'avaient épuisée.
Amelia aurait bien dormi quelques heures en plus mais se leva, après un long étirement, dès que le soleil matinal filtra suffisamment au travers des rideaux pour la réveiller naturellement. Comme à son habitude, elle descendit préparer le petit déjeuner pour la famille et sortit chercher le journal du jour pendant que le café passait. Le journal, comme tous les jours, l'attendait sur le perron de la maison et un gros titre ne manqua pas d'attirer son attention : "Empoisonnement au Gala de Charité ! Une soirée non déguisée mais animée...". - C'est le moins qu'on puisse dire ! commenta-t-elle pour elle-même au moment précis où sa fille descendait pour le petit-déjeuner. - Quoi donc ? voulut-elle savoir. - Oh, rien d'important, je pense. C'était un peu bizarre au gala, hier. Regina est devenue aveugle, moi sourde, d'autres vieux... Mais c'est rentré dans l'ordre, affirma Amelia avec un sourire confiant. C'est juste dommage que ça fasse une mauvaise pub à la soirée. - Tu m'étonnes... - Bonjour ma chérie, à propos, reprit Amelia avant d'embrasser sa fille sur la joue puis de la suivre à la cuisine. Les deux femmes se servirent une grande tasse de café et tartinèrent leur toast, bien contente du bon petit-déjeuner en perspective. Le visage de Declan, qui arriva à la cuisine cinq minutes après elle, sembla s'illuminer quand ses yeux se posèrent sur la table bien garnie. Mais avant de s'installer, comme tous les matins, il fit un détour pour recevoir le bisou du matin de sa maman. Amelia insistait et quand elle insistait, le plus sage c'était souvent d'abdiquer. Après les banalités d'usage sur la qualité du sommeil et quand tout le monde eut suffisamment mangé et bu pour être d'humeur à discuter, Amelia demanda à la cantonade : - Alors, ce barbecue dans le quartier est, ça a donné quoi ? Declan et Velma échangèrent un regard, comme s'ils essayaient de décider par la pensée par quel aspect de la soirée commencer, ce qui intrigua Amelia. Quelles étaient les probabilités pour que cette autre soirée des voisins ait été plus animée que prévu ? En temps normal, la pâtissière aurait répondu "très faible", mais elle habitait à Storybrooke où tout était possible et s'attendait déjà à en apprendre de belles. - Eh bien, commença Velma, c'était... - Grave chelou, conclut son frère. - Ouais, grave chelou, approuva sa cadette, peu habituée à parler en ces termes mais les trouvant manifestement appropriés. Les deux jeunes gens se lancèrent alors dans un récit aussi incroyable que celui d'Amelia qui, évidemment, raconta sa soirée plus en détails après eux. Puis, en feuilletant le journal, elle s'aperçut qu'il en faisait également mention avec ce titre intriguant : "Des Aliens envahissent le Quartier Est ! Qui est le terrible Zurg ?". - Sacrée histoire, en effet, commenta Amelia, perplexe. Vous savez qui c'est, ce Zurg, maintenant ? L'article est pas tellement clair... Velma et Delcan hochèrent négativement de la tête et quittèrent bientôt la table tandis que leur mère y restait, s'informant des dernières nouvelles, ce qui lui permit de constater que la soirée des docks aussi avait tourné court. Elle lut rapidement l'article et soupira en refermant le journal, sans savoir si elle devait être blasée ou atterrée. Une chose était sûre cependant : si elle passait trop de temps à table à s'interroger sur le sens de la vie, elle n'ouvrirait pas sa boutique à temps ! Alors chassant toutes ces réflexions de son esprit, Amelia se hâta à l'étage et se prépara. Quand elle arriva à La Pelle à tartes, Cassie s'y trouvait déjà et lui apprit qu'elle n'avait fait qu'un saut rapide à la soirée du quartier est. Un saut tellement rapide qu'elle n'était pas au courant de l'incursion alien de la soirée dont de nombreux clients parlèrent au fil de la matinée, quand d'autres mentionnèrent le gala ou, quelques uns, plus rares, les docks. Au moins, le sujet de conversation pour les prochains jours était tout trouvé ! D'ailleurs, c'est ce même sujet que Regina apporta avec elle, ainsi que le journal du jour, quand elle passa à la pâtisserie lors d'un moment d'accalmie. Depuis l'autre côté du comptoir, Amelia lui répondit : - Ouais, j'ai vu ce matin et j'ai aussi vu que c'était chaotique dans les autres quartiers. Mes enfants étaient au barbecue du quartier est, précisa-t-elle. Y avait des aliens, apparemment. Bienvenue à Storybrooke, pas vrai ? C'est toujours comme ça mais au moins on s'ennuie jamais ! Et sur cette vision positive des événements, Amelia demanda à Regina ce qui lui ferait plaisir d'acheter ou plutôt de recevoir gratuitement. La pâtissière lui devait bien ça pour avoir pu l'accompagner au gala et, de toute façon, en tant qu'ex-salariée de La Pelle à tartes, Regina avait toujours droit à un tarif préférentiel.