« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Une chute…longue…interminable…sa main tendue vers cet affreux visage de Bête…et PAM ! un réveil en sursaut. Son cœur palpite. C’est la troisième fois cette nuit en s’endormant qu’il fait ce rêve, ou plutôt ce cauchemar. Cela faisait au moins deux ans qu’il ne l’avait plus fait, pourquoi cela revient-il cette nuit ? De peur de refermer les yeux et de revivre la même scène une quatrième fois, Gaston abdique, et se lève. Nu et en sueur, il va dans la cuisine, ouvre le frigo et prend une bière, qu’il s’applique sur la nuque pour se rafraîchir le corps, et l’esprit. Il boit une goulée, quand soudain son instinct de chasseur se réveille : il y a quelqu’un proche de lui. Il se secoue la tête. N’importe quoi mon pauvre vieux, tu passes simplement une sale nuit…
Il se dirige vers le salon, en prévision de se caler devant Chasse et Pêche, et en passant devant la fenêtre, ses poils se hérissent. Il l’aperçoit, cette espèce d’ombre blanche. Il sursaute et fait un pas en arrière. Il regarde de nouveau à l’extérieur, elle n’est plus là. Il regarde sa bière, puis la vide, sur le plancher. L’alcool fait décidément des ravages. Il s’installe dans son fauteuil, allume la télé, qui se met à grésiller. Gaston tombe alors à la renverse : l’ombre blanche est apparue au milieu de son salon. Caché derrière son fauteuil, il se risque un œil. L’ombre ressemble à une femme…Mince ! Une ex qui vient le hanter ?? Elle ne bouge pas, le fixe, d’un sourire malaisant…
Heuu…Bonsoir ? On se connait peut-être ? Désolé, je ne retiens pas toujours les prénoms… C’est bien sympa de venir me voir….Gertrude, mais il faudrait peut-être tourner la page à un moment. Mea culpa si je t’ai brisé le cœur, ou toute autre raison, voilà maintenant va en paix !
Ridicule. Il se sent ridicule. Nu comme à un ver derrière son fauteuil à parler à ce fantôme sorti d’on ne sait où de sa tête…et en même temps Gaston, il a un côté superstitieux. Ne pas trop rigoler avec ce genre de choses… Il retourne en trottinant vers sa chambre, dans l’espoir de se blottir sous la couette et de fermer les yeux jusqu’au matin. Mais en arrivant dans la chambre, elle est de nouveau là. Par réflexe il se cache l’entrejambe avec les mains. Mais !! Fiche-moi la paix ! Qu’est-ce que tu veux ?? Te rincer l’œil ?? Perverse !
Gaston enfile un caleçon qui traîne, et commence à mettre des chaussettes. Le fantôme s’éloigne soudainement, et arrivé dans l’embrasure de la porte se retourne vers lui et lui fais un signe, léger, comme si elle voulait qu’elle le suive. En plein milieu de la nuit, hors de question ! Gaston se met sous la couette. Le fantôme arrive alors à toute vitesse à côté du lit, et le fixe. Il ferme les yeux…puis les rouvre cinq minutes après. Son cœur fait un bond, le visage du fantôme est à quelques centimètres du sien. Il pousse un cri peu viril. Le fantôme se dirige de nouveau vers la porte ; Gaston est figé. Il comprend qu’il est obligé de la suivre…
Il enfile un pull à la va vite et un jogging, et la suit dehors, le cœur palpitant. La fraîcheur de la nuit lui fait bizarrement du bien. Il marche à une certaine distance du spectre, en sifflotant pour essayer de se donner de la contenance. Il regarde autour de lui, voir s’il croise quelqu’un, mais il n’y a personne. Ils arrivent alors en lisière d’une forêt. Le spectre s’enfonce dans les arbres…Gaston fait demi-tour. Ça suffit pour la balade ; il s’enfuit en courant…sur quelques mètres, avant de se retrouver de nouveau nez à nez avec Gertrude. Bordel !! Tu ne vas pas lâcher hein !!
Il se résigne, et la suit maintenant en boudant, et en traînant des pieds ; il est maintenant plus énervé de se faire mener le bout du nez par cette gonzesse fantôme qu’effrayé. Il s’enfonce dans la forêt, fait fi des branchages et ronces qui se resserrent petit à petit, il les écartent des bras ou des jambes, se fait des éraflures, mais n’y fait pas attention.
Au bout de longues minutes, la forêt se désépaissit. Il arrive alors face à une grande demeure. Allons bon…il en a passé pourtant du temps en forêt, il ne l’avait jamais vu !! Où est-il tombé ? Il regarde autour de lui, pour essayer de trouver des repères…mais rien. Même Gertrude n’est plus là ! Il distingue tout de même une silhouette, et décide de se rapprocher. C’est un jeune gringalet, qui a l’air à peu près aussi confus que lui. Il le salue, tout en restant à distance. Salut…c’est toi qui habites dans cette maison ? Tu sais où l’on est à tout hasard ?? T’aurais pas croisé Gertrude à tout hasard…elle est disons…un peu pâle et flottante ?
A priori, il est arrivé aussi un peu de la même manière ici. Quel bordel. Gaston aperçoit alors une troisième personne, un homme, devant la porte d’entrée. Bien décidé à en découdre et comprendre cette situation, il avance d’un pas vif vers lui, suivi du gringalet. En se rapprochant, il entend de la musique provenant de la demeure.
Il attrape l’homme par le col, et le secoue.
Dites donc vous ! est-ce que vous auriez une explication à ce qu’il se passe ce soir ?! On est-où là ??
L’homme se dégage de son emprise, remet son col droit, et lui répond en souriant. Les retardataires que nous attendions ! Bienvenue, je m'appelle Roger. Je vais vous conduire à vos chambres avant que vous ne vous joignez à la fête.
Gaston se tourne vers le gringalet, l’air interrogateur. Il remarque que celui-ci a changé de tenue, tout comme lui…Il est maintenant vêtu d’un bermuda en jean, d’un marcel blanc et d’une chemise à fleurs hawaïenne ouverte. Il aperçoit son reflet dans une vitre, et reste s’admirer, oubliant un instant où il est…
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Michel-Ange Turtles
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Bizarre ce gateau. Très bizarre pfiwhihi.
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Je me retournais dans mon lit encore et encore. Depuis la mort d’Eulalie, j’avais du mal à trouver le sommeil. Les médicaments n’avaient pas beaucoup d’effet sur moi, aussi c’était compliqué. J’avais bien Donatello qui avait essayé de me fournir des calmants spéciaux, mais ça ne fonctionnait pas. Finalement, je décidais de me lever. Dans ma chambre provisoire, au dessus du restaurant de mon père, je m’approchais de la fenêtre. Un vent horrible commençait à souffler. Je plissais les yeux. Il y avait quelque chose d’anormal. « Qu’est ce qu... »
Une femme, blanchâtre était dans la rue. Sous le vent. Je n’allais pas la laisser comme ça ! Michel-Ange Turtles ne laissait jamais un femme en détresse ! Telle était mon nindô ! Ma voie du shinobi ! Ma parole de ninja ! Sans plus attendre, je pris mon blouson et sortit sous le vent. Je m’avançais malgré les bourrasques. « Ohé ! Madame ! Faut pas rester là ! Venez vous mettre à l’abri ! »
Mais, elle ne semblait pas m’écouter. Glissant presque dans la rue, je la regardais d’un air de plus en plus soupçonneux. « Si c’est pour me violer, je sais m’défendre ! »
J’étais sérieux. J’avais déjà été abusé par une mort vivante, et ça commençait encore à y ressembler cette affaire. Mais en même temps… Je pouvais me tromper. Et avoir effectivement affaire à quelqu’un de très sérieusement dans la galère. Qu’il fallait que j’aide. Ni une ni deux, je la suivais. Elle commença à sourire, sinistrement, puis, elle s’engagea vers la Forêt. La marche fut longue et plus mes pas avançaient, plus j’avais l’impression que j’allais dans un piège. Mais j’étais comme hypnotisé. J’avais envie de savoir. Avançant dans la forêt, sans m’arrêter, je la suivais. Plus je m’enfonçais ; plus je me rendais compte qu’en réalité la faune de la Forêt devenait plus épaisse et plus dense. Plus agressive aussi. « Bord*** de mer** ! »
Finalement, le vent s’arrêta et je pus sortir de la forêt. Foulant le sol d’un jardin d’une maison étrange, je soupirai. Mes mains sur les hanches, je regardais à droite et à gauche. J’étais certainement tombé dans un piège. C’était cocasse cette affaire. Dans une moue ridicule, je pouvais entendre au loin, des bruits de musiques qui semblaient venir de l’intérieur de la maison. Dans un soupire, finalement, j’entrepris d’avancer encore un peu. Soudain ; un homme me parla. Je sursautais. Il venait d’apparaître à côté de moi. « Hé ! Ho ! Tu m’parles pas comme ça ! T’es pas l’chef ! Déjà ! On s’connait non ? »
Une fois, j’étais aller à la salle de sport avec Eulalie, et j’avais croisé ce serial dragueur. C’était un rival. Un ennemi ! Moi aussi je draguais ! Hors de question qu’il empiète sur mes plates bandes. « J’habite pas là ! Mais toi ça te ressemblerait ! Tu m’as ensorcelé ! Tu m’as piégé avec une fille fantôme ! Tu savais que j’allais la sauver. Tu es officiellement mon rival Gaston Hawk ! »
Son prénom et son nom m’était brusquement revenu. Sans attendre, Gaston alpaga le gardien. Bien joué ça. C’était bien mon rival. Les bras croisés, derrière, j’attendais effectivement des explications. Qu’il ne nous fournit pas du tout. Je fus surpris de voir Gaston abandonner. Peut être devais-je changer de rival. « Hé ! C’est ma tenue de soirée année 90 ! Qu’est ce qu’elle fout là ? »
J’y comprenais plus rien. J’étais habillé en chemise Hawaienne. M’avançant vers l’entrée de la demeure, je pris Gaston à part. J’avais des choses sérieuses à lui dire. « Ecoute rival. »
Je mis un temps d’arrêt. Pour moi, le titre de rival n’était pas donné à n’importe qui. J’avais un profond respect pour lui. Plissant des yeux, je poursuivais. « Deux choses. La première, il faut qu’on sorte d’ici. Ca a l’air d’être un piège magique ou un truc du genre. Faut pas qu’on se sépare. La deuxième... »
Je marquais une pause, puis pris un air solennel. « Prem’s sur la première fille canon qu’on croise. Si elles sont deux, et qu’il y en a une de moche, tu devras sauter sur la grenade. »
Et je lui tapotais l’épaule. C’était peut être un des ses jeux organisés par la ville après tout, Raphaël m’en avait parlé. SI on avait voulu nous tuer, on l’aurait fait depuis longtemps déjà.
Gaston Hawk
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It's summer time !
| Conte : La belle et la bête | Dans le monde des contes, je suis : : Gaston
Rival ? c’était bien lui que ce gringalet traitait de rival ? Gaston n’osa pas répondre tellement c’était risible. Toutefois il était d’accord avec ce qu’il annonçait. Il fallait qu’ils sortent d’ici, les évènements étaient trop étranges. Par contre prem’s sur la fille canon…Gaston éclata de rire et lui tapota l’épaule à son tour.
Moui moui c’est ça gringalet…On verra qui chope la fille canon…
Comme s’il avait une chance…Ils avancèrent dans le couloir en suivant Roger. Gaston avançait collé au gringalet. Roger s’arrête devant une porte, puis se tourne vers le gringalet.
Mr Michel-Ange Turtles, votre chambre. Je vous laisse vous préparer puis nous rejoindre à la fête, vous êtes les derniers.
C’est donc le nom du gringalet. Celui-ci entre dans la chambre, Gaston commence à le suivre mais Roger le rattrape par le bras et le tire dans le couloir. Il s’éloigne de Miche, avec un air inquiet. Ils montent à l’étage, et Roger ouvre une nouvelle porte. Mr Gaston Hawk, votre chambre. Je vous laisse vous préparer puis nous rejoindre à la fête, vous êtes les derniers.
Redondant, ce Roger. Gaston pénètre dans la chambre, déco un peu vieillotte. A peine le temps de se demander ce qu’il fout là qu’il entend des cris hystériques derrière lui, et soudain cinq ou six bonnes femmes entrent dans la chambre et lui sautent au cou. Ils basculent sur le lit. Hum, sympa finalement cette soirée !
Mesdames, mesdames, du calme, il y a aura du Gaston pour tout le monde voyons !
Et il commence à déboutonner sa chemise, quand les demoiselles s’arrêtent, le fixent, et commencent à pouffer. Mais enfin tonton Gaston, qu’est-ce que tu fais ? Mon frère, t’as perdu la boule ou quoi ? Allez cousin rhabille toi et on descend, on t’attend en bas !
Ton…tonton Gaston ?? Douche froide immédiate. Mais qu’est-ce qu’elles racontent ?? Aurait-il de la famille éloignée qu’il ne connait pas ? Intrigué, il les suit, et ils descendent dans une grande salle, où il y a de la musique, des gens qui dansent, un buffet…Bref une fête. Il voit plusieurs personnes qui le saluent, d’autres qui lui font des accolades…Il est perdu. Il se dirige vers le buffet, et prend un verre, qu’il boit en regardant la foule. Beaucoup de gens le regardent, et lui sourient. Il est mal à l’aide. Un homme s’approche de lui.
Alors, hâte d’être au mariage demain ? Quelle belle fête vraiment, belle façon de fêter sa dernière journée de célibataire ? Euh…quel mariage ? Ahahahah Gaston qu’est-ce que tu me fais marrer !
Il lui tape dans le dos et s’en va, le laissant pantois.
Soudain, deux personnes arrivent dans la pièce, et tout le monde crie « Vive les futurs mariés ». Bon au moins ouf, il n’est pas à son mariage surprise. Le marié lui fait soudainement un grand signe du bras et lui sourit. Gaston se retourne, mais personne derrière…Etrange. Gaston reprend un verre, et regarde l’ensemble de la foule, le futur marié…rien à faire, il ne les connait pas !! La seule qu’il souhaiterait connaître à la rigueur c’est la future mariée…mon dieu qu’elle est belle ! elle est d’ailleurs seule dans un coin en ce moment. Gaston se dirige vers elle, quitte à discuter avec quelqu’un autant que ce soit une jolie fille ! En arrivant à sa hauteur, il se fait légèrement bousculer…par le gringalet, qui a décidé aussi d’aller parler à la mariée ! Gaston se rapproche, et le bouscule à son tour pour être seul avec la demoiselle.
Allez la Miche, laisse les grandes personnes discuter ! Bonsoir Mademoiselle, vous êtes ravissante. Elle glousse timidement. C’est une belle fête, avec toute votre famille… Oh non, je n’ai pas de famille ! enfin, plus…
Oula. Une fille compliquée. Mal à l'aise, Gaston ne sait plus quoi dire, et reste siroter son verre.