« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le géant se retourna quand il entendit son nom dans la rue, alors qu’il se rendait tranquillement aux halles de Storybrook. Quand il aperçut Eggsy, James ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel tout en soupirant. Depuis l’épisode avec les pin’s de la mairie, il ne lui avait pas reparlé. Pour son bien. Ce n’était pas tant le fait d’avoir vécu cette aventure d’un autre siècle, mais plutôt le fait qu’il était parti comme ça, sans prévenir, pendant plus d’un mois. Quand il était revenu et qu’il avait appris ça, il avait fallu toute la persuasion qu’Evie pouvait avoir pour pas qu’il aille foutre la peur de sa vie à ce gamin irresponsable. Fils ou pas de son ami. Il avait pris ça à la légère mais ça ne l’était pas, même pour une ville comme Storybrook. Il était patron d’une grosse entreprise, il gérait la centrale qui produisait l’électricité et surtout, la chose la plus importante, il était père. Il avait laissé Mary, seule, sans surveillance, sans même un mot pour la prévenir. Heureusement, Caïn l’avait averti quand il avait appris ce que son abruti de fils lui avait fait. Mary était allé chez son parrain, qui avait l’habitude de la garder. Heureusement que tout c’était bien passé mais James n’était clairement pas content. Caïn lui avait dit qu’il avait engueulé Eggsy mais il se doutait bien que ça lui rentrerait par une oreille pour ressortir aussitôt par l’autre. Le mois de Mars était donc passé plutôt tranquillement, si on exceptait le fait que sa fille était devenue une jeune femme, chose qui avait bouleversé James. Il pensait qu’il avait le temps pour … tout ça, mais non, le temps filait à grande vitesse. Il l’avait alors encore plus couverte que d’ordinaire et il avait laissé ses griefs contre Eggsy de côté. Mais maintenant qu’il l’avait en face …
“Qu’est ce que tu veux ?”
Le jeune homme trépignait d’excitation devant lui et James n’eut pas la foi de l’engueuler. C’était passé, au final il n’y avait pas eu morts d’hommes. Que des drama, des ragots et des potins. Des choses qui lui passaient un peu au-dessus de la tête. Beaucoup trop girly pour lui.
“Tiens, c’est pour toi et Evie. C’est une surprise. Je pensais aller la déposer chez toi mais t’as vu la coïncidence ! Je t’ai vu dans la rue !”
Eggsy lui tendit une boite et il fronça les sourcils. Un cadeau ? Eggsy lui offrait un cadeau ? Alors là, il était vraiment perdu et cela du se voir car Eggsy s’empressa de lui répondre.
“C’est pour m’excuser. Papa il a dit que c’était en partie ma faute pour la dernière fois, du coup j’ai pas eu le temps de dire désolé.”
James n’en revenait pas. Eggsy demandait pardon ? Alors les enseignements de Caïn portaient ses fruits ?
“Même si je comprends pas trop là ou j’ai fais du mal parce que c’était cool !”
Forcément. Ça ne l’étonnait pas du tout qu’il dise ça. James poussa un soupir en prenant la boîte.
“Laisse tomber. Merci à toi.”
Eggsy, grand sourire, s’approcha de lui pour le serrer dans ses bras. James se laissa faire, levant les siens tout en lui tapotant la tête par la suite.
“Franchement, vous allez bien vous amuser ! Genre … c’est que pour vous deux !”
Il lui fit un petit clin d’oeil avec un sourire retroussé et sur l’instant, James eu un mauvais pressentiment. C’était fugace, comme une pointe d’angoisse qui s’évapora au moment où il voulu y réfléchir davantage. Il regarda Eggsy qui lui faisait des sortes de mimiques pour qu’il comprenne et il comprit. Il poussa un énième soupir. Ce gosse n'était pas possible. Comment cela lui était venu à l’idée de lui acheter des jeux coquins ? Mais, il trouva ça assez drôle d’une certaine manière. Déplacé, mais drôle.
“Et bien … merci, encore une fois.” “Tu me diras si ça vous a plu hein !” “Ouais ouais on verra.” “Bon, du coup vu que j’ai du temps, j’vais faire un crochet par chez Canelle ! Allez, bye James ! Bisous à Evie et à Mary.”
James resta au milieu du trottoir, regardant Eggsy se retourner et partir, les mains dans les poches tout en sifflotant. Vraiment, ce gosse était incroyable. Il secoua la tête, rigolant doucement avant de ranger la boîte dans le grand sac qu’il avait. Ce n’était pas tout mais il avait un déjeuner à préparer.
Une fois ses courses terminées aux halles, il rentra directement dans la demeure familiale, dans le quartier Nord. Il avait proposé à Evangeline de venir déjeuner et il comptait bien lui faire la surprise de tout lui préparer. Il avait même prévu de l'emmener faire un tour de bateau dans l'après-midi sur le lac non loin derrière chez lui. Il avait envie de lui faire plaisir, de lui montrer qu’il tenait à elle. Leur relation était à leur début, mais il n’avait pas ressenti ce sentiment depuis longtemps. Bridgerton avait accéléré les choses mais il préférait prendre son temps. Certes, il l’avait demandé en mariage pour éloigner les prétendants qui tournaient autour d’Evie comme des mouches autour d’un bocal de vinaigre mais c’était trop tôt. Oui, il avait des sentiments pour elle. Il n’était pas abruti, il avait bien vu qu’elle n’était pas la fille d’un soir. Pour preuve, il n’avait même pas couché avec elle le premier soir. Il avait attendu le troisième rendez-vous. Si ça ce n’était pas une preuve … Mais tout de même. Ça ne faisait même pas trois mois qu’ils étaient ensemble, et James n’en avait toujours pas parlé à Mary. Il voulait être sur, pour la préparer en douceur. Alors il devait continuer comme ça, et visiblement cela ne dérangeait pas Evie, du moins, il en avait l’impression. Ils se voyaient régulièrement, James l’invitant régulièrement au restaurant et ils finissaient chez lui. Ils avaient essayé chez elle, mais elle avait eu raison, la taille de son appartement ne lui convenait absolument pas. Ne voulant pas tomber dans le cliché du plat végétarien, il avait fait quelques recherches sur internet pour épater la jeune femme. Des années qu’il cuisinait pour Mary, qui trouvait ses plats délicieux et pas uniquement parce que c’était sa fille. Parce que c’était le cas. James appréciait cuisinait pour ses proches et avait l’habitude de faire des gros plats, souvent de traditions. Des hachis parmentiers, des bœufs bourguignons, des tartiflettes. Des plats gourmands et consistants à des milliers de kilomètres des plats végétariens. Néanmoins, il s’y était intéressé et avait trouvé quelques recettes qu’il comptait bien faire pour Evie. Armé de ses ustensiles et de son tablier, il commença à faire ce qu’il avait à faire, en musique.
La sonnette retentit alors qu’il regardait la cuisson de ses plats. Elle arrivait à l’heure de l’apéritif, c’était parfait. Passant une main dans ses cheveux, mettant un peu de parfum après s’être lavé les mains dans la salle de bain du bas, il alla à la porte d’entrée en trottinant pour lui ouvrir. Il eut un grand sourire en la voyant.
“Bonjour Evie !”
Elle était radieuse, comme toujours et il se pencha pour lui déposer un délicat baiser en douceur sur ses lèvres.
“Entre, entre, je t’en prie. Je n’ai pas encore terminé la préparation du repas alors on prendra l’apéritif entre la cuisine et la terrasse."
Il l’a fit passer devant, pas par politesse mais bel et bien pour mater son joli corps et ses formes agréables.
“Comment vas-tu ?”
James jeta un coup d’oeil rapide au four, s’assurant que rien ne brûlait avant de se concentrer sur Evie qui lui parlait. Il hochait la tête, souriant, charmeur aussi.
“Pour le repas, j’ai prévu un tian de légumes du soleil et une mousse au chocolat maison.”
Il désigna le four, pour montrer à Evie les deux préparations avant d’ajouter dans un petit rire.
“Et une grosse entrecôte aussi pour moi.”
Se retournant, il sortit deux verres à pied du placard ainsi qu’une bouteille de prosecco au frigo qu’il déboucha rapidement pour servir son invité.
“Oh tiens, j’ai croisé Eggsy en allant faire les courses tout à l’heure.”
Il désigna le paquet qu’il avait posé sur la table de la cuisine d’un geste de la main.
“Il a décidé de nous offrir un cadeau, pour se faire pardonner d’avoir été un imbécile.”
James eut une sorte de hoquet de rire moqueur, secouant la tête en soupirant.
“C’est gentil de sa part même si bon, c’est un cas désespéré. Pauvre Caïn.”
Il trinqua avec Evie, buvant un peu avant que le four ne bippe. Il attrapa le chiffon qu’il avait sur son épaule pour s’en servir de manique et sortir le plat chaut du four qu’il déposa sur un repose plat.
“Il paraît que c’est un cadeau coquin… du moins, c’est ce que je pense qu’il a essayé de me faire comprendre.”
James mima alors le geste pas très gracieux d’Eggsy tout en souriant. Il contourna la table pour venir se placer derrière Evie qui regardait avec attention la boîte.
“Tu veux l’ouvrir ? Voir ce qu’il y a dedans ?”
La voix grave de James n’était plus qu’un doux murmure dans son oreille, faisant exprès de lui souffler sur le lobe alors qu’il avait posé ses deux mains sur ses hanches en la collant à lui. Il commença à lui embrasser légèrement la peau du cou, déposant une myriade de baisers, descendant jusqu’à sa clavicule alors qu’il sentait les bras s’agitaient pour ouvrir le fameux cadeau. Cependant, il fronça les sourcils en voyant le contenu de la boîte. Oui pourquoi pas. C’était original. Il y avait un collier en argent et un masque noir.
“Le collier c’est pas mon style mais je suis persuadé que le masque t’ira très bien.”
Sauf que dès qu’Evie posa la main sur le masque, James eut le souffle coupé. Une seconde après, il eut l’impression qu’on le tirait en arrière. Le décor devint flou, le noir se fit et James perdit connaissance pendant quelques secondes. Quand il réouvrit les yeux, il resta en apnée pendant quelques secondes. Il ne voulait pas penser à ce qui s’était passé. Cette sensation, il l’avait déja eu, deux mois auparavant. Cependant, même s’il ne voulait pas y croire, il n’eut pas le temps d’y penser car un cri strident retentit, le faisant sortir de sa torpeur. Se relevant du sol, il observa rapidement son environnement. Il était dans une forêt très étrange. La luminosité était sombre, tout était gris, et tout semblait corrompu. Il baissa la tête vers lui pour remarquer qu’il portait un lourd uniforme, avec le fameux collier qu’il avait vu dans la boite et il remarqua dans son dos qu’il avait deux épées.
“Putain.”
C’était quoi ce bordel encore ? Et où était Evie ? Il fit un tour sur lui même mais la jeune femme n’était pas là. Prenant une grande inspiration, il hurla son prénom, évacuant en même temps toute la rage qu’il sentait monter en lui.
“Je vais le buter..”
Il allait en faire de la chaire à saucisses d’Eggsy. Où est-ce qu’il les avait envoyés ? Clairement, ce n’était pas l’air de la régence. Restant sur ses gardes, il continua d’avancer dans ce qui semblait être un marécage. Une biche blessée passa et James eut un très mauvais pressentiment. Il observa le lac, se penchant et ferma les yeux en voyant son reflet. Il avait bien senti qu’il avait des cheveux longs mais c’était quoi ça ? Il ressemblait à un cadavre. Il était aussi pâle que la mort, ses yeux étaient entièrement noirs et des veines de la même couleur partaient de là. Il hurla d’un seul coup de surprise quand une immense créature sortit de l’eau en poussant le même cri strident. James n’avait pas souvent peur en vérité. C’était plutôt lui, d’ordinaire, qui jetait la frousse mais là. Il était surpris à vrai dire. Il avait l’impression de voir un monstre digne de Monstropolis, mais pas exactement aussi gentil. Il se recula, saisissant une épée par réflexe. Qu’est ce qu’il devait faire ? Il n’était pas un saint, ça c’était sur, mais tuer, comme ça, ce n’était pas non plus son truc. Sauf que la créature qui ressemblait d’ailleurs à son ancien patron à Monstropolis se rua sur lui pour l’attaquer. Il n’avait pas le choix. L’épée siffla dans l’air, coupant une patte de la bête qui hurla, l’attaquant de plus belle. L’adrénaline coula dans son sang. Ça ne rigolait pas. La colère qu’il avait pour Eggsy lui servit de moteur pour combattre cette bête. Elle était forte. Elle arriva à l’entrée dans le lac, lui faisant perdre son épée tandis qu’elle le maintenait sous l’eau. Gardant son souffle, il se débattit comme il put, essayant d’attraper l’épée qu’il voyait. C’était bizarre ça aussi, il voyait parfaitement sous l’eau, mais il avait plus urgent à régler. D’un coup, il sentit la pression diminuer sur lui et se releva d’un bond en prenant une grande inspiration. La créature avait été envoyée de l’autre coté par un souffle magique. Sur la rive, se tenait une jeune femme avec un masque. James sourit avant d’attraper son épée. Il allait achever ce monstre, qui se relevait déja, poussant son cri strident. Courant, il lui sauta sur le dos et ne lui laissa le temps de rien faire, plantant son épée d’argent dans son crâne. Il y resta quelques secondes avant de la retirer, un sang noir l’éclaboussant. Il sauta dans un grand bond sur la rive alors que la jeune femme arrivait vers lui.
“Je te jure Evie. Cette fois, je le tue ce petit con.”
Il poussa un énorme soupir tout en rangeant son épée dans le fourreau dans son dos. Ses yeux encore noir se posèrent sur la jeune femme, toujours aussi belle dans n’importe quel monde.
“On a pas vraiment la même définition de jeu sexuel.”
James regarda autour de lui. Vraiment, où est ce qu’ils étaient tombés.
“Putain.”
Eggsy ne se rendait il pas compte que Mary n’était qu’une enfant ? Elle avait besoin de son père. À quoi pensait il en leur offrant ça ? Quel abruti. Dès qu’il y repensait, une rage sourde battit dans ses tempes, et cela devait se voir sur son visage quand il sentit qu’Evie lui prit la main.
“Et on fait quoi maintenant ? T’as une idée ?”
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Evangeline Leviosa
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• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !
╰☆╮
• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Marraine la BonneFée
Evie était amoureuse. C’était aussi simple que cela, et si elle n’avait pas mit longtemps à s’en rendre compte, il avait tout de même fallut attendre une téléportation dans un univers alternatif et une demande en mariage d’apparence pour qu’elle comprenne que c’était réciproque. Pas qu’elle soit naïve -si- ou qu’elle soit idiote -...- mais elle avait simplement penser qu’entre elle et James, cela allait probablement rester de l’ordre du flirt, connaissant la réputation du jeune homme. Ce n’était pas pour rien qu’à l’époque, elle lui avait tenu tête, sortant de sa discrétion dictée par les règles misogynes de cette société élitiste et bien pensante de Storybrooke (et qui avait fait faire une demi-syncope à sa mère et lui avait donné directement droit à un sermon qu’en à l’attitude qu’une jeune femme de bonne famille devait avoir et concernant son rôle à jouer dans la famille (à savoir, une épouse et une mère, point final)). Ses propos plus que graveleux et franchement pas fins concernant sa cousine l’avait révoltée, et si aujourd’hui, elle comprenait que c’était probablement pour rester en phase avec ses compagnons, à l’époque, elle l’avait traité d’imbécile rétrograde, avant de lui tourner le dos et de quitter la réception. Tout ça pour dire que, déjà à l’époque, James avait une réputation. C’était ce qu’on nommait alors ‘un étalon’, un homme à succès et un coureur de jupons. Et maintenant qu’elle avait grandit et qu’elle avait enfin prit le contrôle de sa vie (et de son corps), Evie avait apprit à ne plus être choqué par ce mode de vie, qui à l’époque la rendait perplexe. Au contraire, elle-même, et au mépris des conventions sociales et, toujours, misogynes, avait elle aussi multiplié les partenaires, d’un soir ou d’un mois, sans jamais se poser, au grand désarroi de sa mère, qui la traitait désormais de traînée.
C’est pourquoi, même si dès leur retrouvaille, elle avait eu un petit faible pour James, elle s’était dit que cela ne dépasserait jamais le stade de flirt, de partenaire de jambes en l’air au mieux ! Et pourtant… Aujourd’hui, elle était amoureuse comme jamais encore, se découvrant même un côté romantique bien plus exacerbé qu’elle ne l’aurait cru -bien qu’elle n’en eu jamais douter. C’était simple : James lui manquait dès qu’il n’était plus là. Elle avait envie de le voir, de l’embrasser, et le toucher, d’être à ses côtés en permanence, et sa demande en mariage, bien que fictive, avait remuer en elle un sentiment qu’elle n’aurait pas penser ressentir avant un grand nombre d’année : la certitude d’avoir trouver la personne avec qui elle voulait passer chaque seconde. Elle aurait pensé que cela allait la perturber, lui apporter une forme de stress ou d’urgence, mais il en était tout autre ! Maintenant qu’elle savait que James l’aimait également, elle savourait leur relation de tout son coeur. Elle prenait même plaisir à voir les jours passés, les messages et les intentions se multiplier, les rendez-vous être toujours plus doux et agréable que les précédents. Elle était un peu impatiente de rencontrer Mary officiellement, et si elle ne le cachait pas, elle ne l’exigeait pas non plus de James. Mary était son bébé, malgré son âge, et elle savait qu’il préférait prendre son temps pour se faire à la situation, trouver les bons mots. Et à dire vrai, Evie trouvait ça absolument craquant, voir James jouer les papas poules la faisant à la voir rire et fondre ! Comment est-ce qu’un homme aussi musclé et sûr de lui pouvait se transformer en guimauve ou en homme dépassé dès qu’il s’agissait de sa fille ?!
Oui, Evie était amoureuse, et lorsqu’elle sonna chez James ce jour là, elle était vêtue de sa chemise, qu’il avait oublié au pied de son lit et que Evie avait chipé, dans un élan de romantisme et d’enfantillage certain, mais qui l’avait fait sourire. Elle vit qu’il la reconnu, et fut heureuse de le voir sourire, se mettant sur la pointe des pieds pour l’embrasser à son tour. Il sentait comme toujours divinement bon, et ses baisers étaient aussi doux que son torse était musclé, ce qui rendait toujours Evie toute chose.
-Bonjour, répondit-elle doucement, se mordillant légèrement la lèvre inférieure. Oh, je suis en avance ? s’enquit-elle, pas plus inquiète que cela cependant, précédant James dans sa maison, qu’elle commençait à connaître. Je vais bien ! J’ai eue pas mal de commande aujourd’hui, surtout des remèdes, avec le début du printemps, le rhume des foins est de retour ! Je dois avoir des bleus aux mollets par contre, je n’ai pas arrêter de me cogner en livrant mes pots de citronnier !
Elle eu un rire, comme pour souligner le peu de gravité de sa chose, sachant parfaitement qu’elle pouvait les faire disparaître et les apaiser si elle le choisissait. Elle eu une exclamation joyeuse face à l’appétissant repas qu’il lui avait préparé, James étant un véritable cordon bleu, avant de rire, quand il précisa qu’il se préparait une entrecôte. Evie ne lui disait pas, mais elle était profondément touché qu’il lui prépare des plats végétariens juste pour elle. Pas que cela la surprenne, elle connaissait la profonde générosité de James, mais plutôt parce qu’elle avait perdu l’habitude que l’on fasse des choses juste pour elle. Elle était entourée d’amis, et de bons amis, Nath’ et Emy se pliant toujours en quatre pour lui faire plaisir, et ce, depuis des années !.. Mais son éducation lui avait inculquer que les gens ne faisaient jamais les choses gratuitement ou pire, que personne ne faisait rien pour personne. Alors ce genre de petites attentions… La mettait en joie !
Elle fût cependant surprise de l’entendre parler de Eggsy. Elle savait que James ne portait pas tellement le jeune homme dans son coeur, surtout après le coup des badges de la mairie ! Et même si elle-même savait qu’Eggsy n’avait eu aucune intention malveillante, elle comprenait totalement l’angoisse que cela avait généré chez James. Heureusement qu’il y avait eu Mike, Evie avait d’ailleurs été heureuse d’apprendre que son bouquet avait finalement assez bien marcher ! Elle fit sonner son verre contre celui de James, prenant une gorgée d’un vin absolument délicieux, avant que sa curiosité ne prenne totalement le dessus, s’approchant du paquet que James lui avait désigner. Et quand il précisa qu’il s’agissait d’un jeu coquin, l’amusement se mêla à la curiosité !
-Un jeu coquin, vraiment ? gloussa-t-elle, un frisson la parcourant cependant rapidement lorsqu’elle sentit James s’approcher d’elle.
James… Etait une montagne de sensualité. Ses baisers, sa voix, qui descendait de quelques octaves, ses mains immenses qui se posaient sur son corps, TOUT, absolument tout était une ode à la sensualité et à la sexualité selon Evie, mais à cet instant, elle ressentait déjà deux émotions, et si la troisième, clairement érotique, vint se glisser entre elle, elle parvint cependant à ouvrir le paquet sans trop de difficulté, malgré les nœuds et les bouillonnements qui lui réchauffaient le ventre. Elle eu cependant un rire en découvrant le contenu du paquet : un masque d’inspiration vénitienne et un collier en argent, en forme de loup. Eggsy semblait avoir une idée très précise de leur intimité !
-Tu peux peut-être prendre le masque alors, gloussa-t-elle en tendant la main vers celui-ci, prête à se retourner pour le glisser sur son visage, sauf qu’elle eu à peine le temps de l’effleurer avant qu’une sensation, qui n’avait rien à voir avec James, ne vint la saisir au ventre.
Pendant une seconde, elle eu le souffle coupé, puis elle eu l’impression de tomber en avant. Sauf qu’au lieu de se rattraper à James, elle tomba à quatre patte sur le sol, un sol sale et humide, fait de racines et de branches, de mousses grises et de cailloux de toutes formes. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre son souffle, et pour comprendre qu’un masque se trouvait sur son visage. Et pas n’importe quel masque, le masque de la boîte. Qu’avait donc encore fait Eggsy ! James allait être furieux ! Dès qu’elle songea à James, elle se redressa, manquant de peu de se prendre les pieds dans sa robe longue. Son jupon touchait allégrement le sol, et elle avait l’impression qu’il ne s’agissait clairement pas d’une robe faîtes pour la forêt, au contraire. C’était plus une robe d’apparat, serrée à la taille. Par réflexe, elle secoua la main, désirant se changer, et à sa grande surprise, cela fonctionna. La robe longue laissa place à un pantalon sombre, en cuir, un corset aux manches longues, toujours sombre, et une petite fourrure vint entouré son cou. Bon. Ce n’était pas la tenue qu’elle avait imaginé -un jeans et une blouse- mais c’était déjà beaucoup plus pratique. Puis, brusquement, un bruit retentit, mélange de cri gutturaux et de clapotis violent.
-James ! s’écria-t-elle, par pur instinct, avant de se précipiter en direction des bruits.
Elle semblait si profondément enfouit dans cette forêt grise qu’elle mit du temps à rejoindre l’étang, où un monstre répugnant semblait tenter de noyer quelqu’un. L’instinct prit aussitôt le dessus, et Evie tendit les mains, lançant un sort à la créature. Des liens invisibles l’entourèrent et elle le tira en arrière, poussant un cri d’effort tant il était lourd ! Fort heureusement, cela eu l’effet escompté, et James finit par émerger de l’eau, et acheva le monstre, dans un son assez écoeurant, du sang noir et épais venant éclabousser son visage. Elle se précipita alors vers lui, folle d’inquiétude mais aussi foncièrement surprise. James… Avait radicalement changer d’apparence. Ou plutôt ses cheveux avaient radicalement changer. De court, noir et soyeux, ils étaient devenus longs, totalement blancs, et clairement éprouvés par les éléments. Bon là, ils étaient surtout détrempés et salis par l’eau des marécages et le sang de la créature. Et puis, il y avait ses yeux. Entièrement noirs. Si noirs qu’il lui rappelèrent ce dont elle-même était capable, lorsque les siens prenaient cette teinte. Ravalant une boule d’angoisse, tâchant de se focaliser sur le présent, elle vint lui toucher le bras, inquiète.
-Tu vas bien, tu es blessé ?! Je suis désolée, j’étais… Loin dans la forêt, j’ai mis du temps à arriver ! Tu n’as rien ?!
Sans même attendre de réponse, une lueur blanche émana de sa paume, scannant le corps de James pour en résorber la moindre égratignure. Elle eu cependant un petit sourire en l’entendant menacer Eggsy : au moins, il allait bien.
-Je suis désolée, grimaça-t-elle, se mettant sur la pointe des pieds, s’apprêtant à l’embrasser sur la joue.
La trace de sang noirâtre la dégoûta cependant un peu, et elle l’essuya du plat de la main avant de l’embrasser.
-Non, pas du tout, confirma-t-elle, avant de cependant le regarder de haut en bas. Cela dit, les cheveux longs et la tenue en cuir c’est… Sympa, conclut-elle, une petite moue au coin des lèvres.
Cependant, elle sentit aussitôt l’angoisse de James, et elle reprit son sérieux.
-Tout ira bien, je suis sûre que Mary est en sécurité. Et puis ce n’est pas un badge de la mairie, ça ne devrait pas durer longtemps.
Doucement, elle lui prit la main, lui lançant un sourire encourageant.
-Euh…. Déjà, on ne devrait pas rester ici, je pense. Cette forêt… Est lugubre.
Elle eu une moue, avant de fermer les yeux. D’ordinaire, elle faisait appel à sa boule de cristal pour localiser des endroits, mais ici, sa magie était différente. Elle l’avait senti en l’utilisant contre le monstre, il ne s’agissait pas d’une magie de fée. Ce n’était pas une magie de la nature, mais une magie beaucoup plus corporel, beaucoup plus charnel. Une énergie qui se puisait à l’intérieur même de soi. Une magie de sorcière. Cela n’était pas très différent de la magie des fées, mais Evie le savait, ce type de magie était beaucoup plus lié aux émotions, à la force vitale. Elle l’avait senti en tirant le monstre, l’effort était musculaire. Ses bras et ses jambes avaient fournis l’énergie nécessaire, pas la nature. Aussi plongea-t-elle profondément en elle pour chercher le moindre son, la moindre odeur capable de la guider dans une direction. Elle étendit ses sens non pas dans la terre, mais dans l’air, et après une petite minute, elle rouvrit les yeux, étrangement voilés de violet.
-Il y a un village, pas loin, je dirais un kilomètre vers le sud. Peut-être qu’on devrait y aller ? On pourrait se renseigner sur l’univers ou nous nous trouvons.
Qu’avaient-ils de mieux à faire, de toute façon ? Ils partirent donc en direction du sud, marchant côte à côté dans la forêt grise à l’odeur de tourbe. Il ne fallut pas longtemps pour apercevoir une route de terre, et au loin, les silhouettes d’habitation. Les cheminées fumaient et une odeur de boue flottait dans l’air. Le village n’était pas bien grand, pas une ville, mais il faisait du bruit, témoin d’une population dense, qui s’était regroupé autour d’une espèce de marché. Si au départ, personne ne fit attention à eux, rapidement, Evie entendit des murmures les accompagner, d’abord intrigués, rapidement hostiles. Le mot ‘sorcière’ fut répéter, ainsi qu’un autre, qu’elle ne connaissait pas ‘sorceleur’. Et aussitôt, Evie comprit, ouvrant la bouche, avant de se retourner vers James.
-Sorceleur, répéta-t-elle, alors même qu’ils étaient au milieu de la rue. Comme dans The Witcher !
L’incompréhension totale se lut sur le visage de James, et Evie jeta un regard alentours, réalisant que de nombreux villageois les observaient. Elle le prit alors par le bras, le guidant un peu à l’écart.
-On est dans un jeu vidéo, enfin à la base, c’est un livre, puis une série, mais bref, tu es un sorceleur ! J’ai pas encore regarder la série, Emy voulait absolument qu’on la regarde ensemble, mais je n’ai pas eue le temps, mais si je me souviens bien, en gros tu es… Un chasseur de monstre. Et malheureusement, je crois que tu n’es pas vraiment apprécié, enfin pas partout. D’ailleurs, tu as un prénom de vieux… C’est quoi déjà ?
Elle claqua des doigts sans s’en rendre compte, avant de soudain ouvrir grand les yeux.
-Siffle, ordonna-t-elle immédiatement à James, qui la regarda avec encore plus d’incompréhension. Allez s’il te plait siffle !
Un autre regard d’incompréhension, et James finit par siffler. Une poignée de seconde plus tard, un cheval brun émergea d’une ruelle, et Evie alla directement se pendre à son encolure.
-Ablette, soupira-t-elle, avant de se tourner vers James. C’est une des seules choses que je connais de ce jeu vidéo. James, voici Ablette, ta jument.
(c) DΛNDELION
James P. Sullivan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
James était sidéré par la connerie monumentale qui habitait Eggsy. Il avait beau dire à Caïn qu’il appréciait son fils, là s’en était beaucoup trop pour lui et pour sa patience. Il n’avait pas retenu la leçon ! Pire il avait fait tout le contraire de ce qu’on lui avait dit. Si la dernière fois James lui en avait voulu parce qu’il les avait envoyé dans un autre monde par erreur, là, il avait bien du mal à calmer sa colère. En plus où est-ce qu’ils étaient tombés ? C’était quoi ça ? Pourquoi avait-il dû tuer une bête pour sa propre survie ? Eggsy ne pensait-il donc pas aux conséquences de ses actes ? Qu'adviendrait-il s’il mourrait pas ces conneries ? Mary serait orpheline. Il était vraiment remonté cette fois et il ne lésinerait pas sur la peur qu’il lui donnerait, quitte à utiliser son pouvoir. À un moment donné, quelqu’un devait lui donner une véritable leçon. Quoi qu’en dise Caïn. Enfin pour l’instant, ils devraient déjà sortir de là. Heureusement qu’Evie avait pu finalement le retrouver et l’aider. Il avait été pris par surprise, ne s’attendant absolument pas à une telle créature vu qu’on lui avait promis plutôt un jeu érotique. En parlant d’érotisme, maintenant qu’il inspirait grandement, essayant de faire taire la rage dans son esprit, il se focalisa sur la jeune femme qui avait quelque peu changé. Ses cheveux blonds comme les blés étaient maintenant aussi noirs que le sang de la bête qu’il avait tué. Oh ce n’était pas moche, bien au contraire, elle était splendide. Cela faisait ressortir son teint d'albâtre. Puis la tenue qu’elle portait était aussi bien loin des robes légères à fleurs qu’il avait l’habitude de lui voir. C’était vraiment très sexy. Tout comme cette façon qu’elle avait de s’inquiéter pour lui. Serrant sa main dans la sienne, il lui fit un petit sourire.
“Non. Ne t’en fais pas ! Tu es arrivée à temps. Puis bon j’en ai tué des plus coriaces.”
Il eut un petit rire grave. Même s’il n’avait jamais parlé à Evie de sa vendetta dans les milieux de la mafia, il lui avait parlé de sa collaboration avec le Vent du Nord. Elle devait bien se douter que ce n’était pas des enfants de cœur. Son sourire se fit plus grand quand il l’observa le soigner malgré le fait qu’il lui avait dit qu’il allait bien. Bon, l’effet était quand même agréable et il en profita pour redire encore à quel point Eggsy le gonflait. Heureusement que son père faisait parti de son groupe de meilleurs amis sinon il aurait aussi été le voir vu qu’il n’arrivait pas à inculquer des valeurs de base à son gamin. Cependant, il irait quand même voir Caïn parce que ce n’était plus possible.
“Hum ?”
La laissant faire, il baissa finalement le regard vers ses propres habits. C’est vrai que la bête avait surgi tellement rapidement qu’il n’avait pas pu analyser correctement ce qu’il portait. C’était n’importe quoi. Du cuir. Il ne portait jamais de cuir ! Ce n’était pas du tout son style. Il poussa un soupir avant que son regard ne se reporte sur Evie quand il lui posa la question de qu’est ce qu’ils allaient faire.
“Où peut être plus. On en sait rien. C’est ça la surprise de cette putain de ville.”
Il avait craché ça avec véhémence avant de souffler par le nez. Il savait qu’Evie n’essayait que de le rassurer mais ça faisait tout le contraire. Cette ville était un véritable enfer mais c’était la seule où ils étaient acceptés. Il avait bien essayé d’aller ailleurs mais au final, tout le monde revenait à Storybrook. Même Sylvester en était venu au même constant.
“Ouais. J’ai l’impression que c’est pas le seul endroit qui va l’être.”
James avait un mauvais pressentiment. Des endroits, il en avait visité et là, tout était saturé en souffre. Certainement à cause du lac, mais il voyait la place, les tenues, l’endroit où ils étaient n’auguraient rien de bon. Tandis qu’il regardait la forêt derrière Evie, la jeune femme ferma les yeux pour essayer de localiser quelque chose qui les sorti de ce pétrin. Bien au moins elle avait toujours ses pouvoirs. Ça allait être pratique ça.
“Bonne idée.”
De toute façon, ils n’avaient pas vraiment le choix. Ils n’allaient pas rester là, à attendre que quelqu’un vienne les chercher. Evie avait eu raison. Le village n’était pas très loin et ils ne leurs fallut pas énormément de temps pour y arriver. James était intrigué par l’endroit. Il avait l’impression d’être à la campagne mais dans une autre époque. Une époque lointaine, très lointaine. Ça ressemblait aux illustrations du moyen âge qu’il y avait dans le livre d’histoire de Mary. C’était si étrange. James n’avait jamais voyagé dans le temps, et il venait d’un univers assez similaire à celui de Storybrook au final, alors il était assez pertubré. De plus, il n’appréciait pas vraiment les regards qu’on leur lançait. Encore accentué quand Evie s'arrêta net dans la rue et qu’elle lui cria sorceleur. C’était quoi ça un sorceleur ? Il y avait la racine de sorcier dans ce mot. Cela voulait dire qu’il était devenu un sorcier ? Perdu dans ses pensées, il eut un petit mouvement des épaules quand Evie lui attrapa le bras pour l’amener dans une ruelle sans trop de passage.
“Un jeu vidéo ?”
Hum. Il avait entendu Caïn parler d’une aventure similaire qui était arrivée à Kowalski. Le petit génie avait disparu pendant 24h pour réapparaître là où il avait disparu. Caïn leur avait expliqué qu’il avait rendu un rapport très détaillé mais dont il n’avait compris que la moitié des choses. Un jeu d’apocalypse visiblement. Serait il possible qu’Eggsy ait découvert comment faire et ce soit dit, avec ses deux de QI que ça serait drôle d’y envoyer des gens ? Ce qui en soit ne réglerait pas la question, à savoir comment faire pour sortir de là. Cela faisait des années qu’il n’avait pas joué à un jeu vidéo. Et encore, adolescent, sa famille n’était pas du genre à apprécier ce genre de divertissement. Il avait connu son premier jeu chez Mike, qui lui était un grand fan. Il aurait bien voulu qu’il soit là, avec eux. Il aurait été d’une grande aide. Est ce qu’ils devaient faire une quête en particulier ? Plusieurs ? James fut coupé dans ses pensées, encore une fois, quand Evie expliqua qu’il était un chasseur de monstres. Ses yeux s'écarquillèrent de surprise. Non. C’était une blague. Une blague de très mauvais goût. Il ne pouvait pas être un chasseur de monstres étant donné qu’il en était un. Il vit dans le regard désolée d’Evie que c’était pourtant le cas, et il se renfrogna d’autant plus. Il devait penser plus métaphoriquement. Après tout, Sylvester lui avait dit qu’il était en quelque sorte un chasseur de monstres, vu qu’il arrêtait des criminels. Peut être devait il faire la même chose ici ? Parce que tuer des vrais monstres. Il l’avait fait en arrivant parce que sa survie en dépendait mais sinon …
“De mieux en mieux.”
Il s’adossa contre le mur en pierre tout en secouant la tête, complètement dépité. Alors il chassait les monstres et les gens ne l’aimaient pas ? C’était quoi la logique de ce jeu ou de ce monde, parce que ça avait l’air bien réel quand même pour un jeu. Au contraire, s’il éradiquait les monstres, les habitants devaient être plutôt contents non ? Sinon il allait les laisser se faire dévorer et tant pis pour eux.
“Quoi ?”
Il regarda Evie avec encore plus de surprise si ce n’était possible. Siffler ? Mais pourquoi ? Cependant face à son regard insistant il le fit et là, même pas trois secondes après, un cheval apparu comme par magie.
“C’est quoi ce bordel ?”
Evie lui présenta sa jument. Ablette comme elle avait dit. Et effectivement, l’animal semblait réagir à son contact. Elle était plutôt docile, et il la caressa doucement. De part son éducation, James avait appris à monter à cheval dès son plus jeune âge. Il avait arrêté lors de son adolescence et de sa fulgurante croissance. Il avait peur qu’avec ses 2m04, le cheval ne le supporte pas. Là, ça n’avait pas l’air d’être le cas. Evie l’encouragea à monter sur Ablette qui se laissa faire quand dans un saut, il l'enjamba pour monter dessus. Il tendit la main pour qu’Evie fasse pareil. Ils sortirent de la ruelle à dos de cheval. Au moins déjà, de là, ils n’auraient plus à entendre les quolibets qu’on disait sur eux, même s’il ne comprenait pas encore pourquoi on les dénigrait. Cependant, ils ne savaient toujours pas où aller. James décida de traverser ce village. Il sentait bien que les gens n’étaient pas décidé à les aider, alors autant aller ailleurs. Or, alors qu’ils sortaient du village, ils croisèrent sur la route une grande ferme, et devant deux personnes qui se disputaient, deux autres qui regardaient ça en soupirant.
“Voyons, Laetitia, même si quelqu’un allait voir, il est bien trop tard. Ca fait un mois maintenant! Je sais que c’est difficile, mais tu dois faire ton deuil ! Tu es jeune, tu as la vie devant toi !” “Non ! Je te dis qu’il n’est pas mort ! Je le sens !”
À cause des bruits de sabots d’Ablette, tous tournèrent la tête en direction des deux arrivants.
“Un souci ?”
James avait pris la parole parce qu’il voyait bien la détresse de la jeune femme qui pleurait à chaude larme.
“Ca y est, voila les étrangers qui commencent à se mêler des problèmes des humains ! Et pourquoi est ce que ça vous intéresse ? C’est une triste histoire et il n’y a rien à gagner…” “On sait que vous autres vous faites ça que pour l’argent.”
James fronça les sourcils, se penchant un peu pour regarder Evie d’un drôle d’air. Non, il n’aidait pas les gens pour de l’argent. Certes, parfois il pouvait être un peu égoïste mais il lui arrivait de tendre la main au plus nécessiteux. La jeune femme secoua la tête, faisant un geste de la main avant de s’approcher du cheval, avec une légère crainte mais aussi avec une forme d’espoir.
“S’il vous plaît, allez voir dans la crypte de Karwill ! Mon fiancé Jérôme doit certainement s’y trouver ; il faut le sauver ! Je vous donnerai tout ce que je possède.”
James resta silencieux, laissant Evie parler avant de se tourner à nouveau vers elle.
“On a quoi à perdre ? On sait pas comment rentrer et je suis pas spécialiste de jeux vidéos mais ça m’a l’air d’être une quête. Donc bon …”
Puis il se tourna vers les personnes présentes.
“Très bien. On accepte. Vous pouvez nous dire où est cette crypte ?”
Les deux paysans en arrière se regardent avec peur. James pouvait la sentir.
“Je n’aime pas parler de la crypte de Kardwill… Il se passe trop de choses étranges là-bas…” “Oui mais c’est là qu’on va et on aimerait bien avoir quelques informations. On a pas la science infuse !” “On … on raconte que c’est la crypte d’un nécromancien. Il s’y passe souvent des choses bizarres. Des bruits étranges. Même les animaux n’y vont pas.” “Vous verrez, à quelques kilomètres autour il n’y a plus rien.” “Encourageant ….” “La crypte de Kardwill se trouve à quelques kilomètres à l’est de la « Vieille Route des Royaumes, non loin de Brenna. D’ici c’est à une demi journée de cheval environ.”
James les salua d’un geste de la tête avant d’ordonner à Ablette de galoper. Une demi-journée de cheval. Cela voudrait dire qu’ils arriveraient en fin d’après midi. Hors de question qu’ils aillent dans une crypte la nuit, surtout s’ils devraient affronter des monstres ou des morts vivants.
Le voyage avec Ablette se passa relativement bien. Ils firent une pause au milieu, histoire de se dégourdir les jambes avant de repartir. Comme James l’avait pensé, le soleil commençait à se coucher quand ils arrivèrent à Brenna.
“On va passer la nuit dans une auberge. C’est plus sur.”
Dans l’après midi, il s’était aperçu qu’il avait une bourse avec des pièces d’or. Ça pourrait très bien payer la chambre. Brenna était un peu plus grand que le village qu’il avait visité le matin, mais tout aussi rustique. Ici pas d’électricité mais éclairage à la bougie. Répérant l'auberge, il laissa Ablette à l’extérieur. Aidant Evie à descendre, il lui ouvrit même la porte. Forcément, les regards de la taverne se tournèrent vers eux mais James fit taire les murmures en lançant un regard noir en s’approchant du tavernier.
“Une chambre s’il vous plaît.”
L’homme hésita quelques secondes mais quand il remarqua Evie derrière le dos, il baissa la tête avant de se tourner pour attraper un trousseau de clef.
“Oui bien sûr. Je ne savais pas que vous deviez venir ici, Dame de Vengerberg.”
James haussa un sourcil et attrapa la clef sans rien dire avant de donner trois pièces d’or.
“Et qu’on nous apporte à manger aussi.” “Oui, tout ce que le Loup Blanc et la Dame de Vengerberg désirent.”
Loup blanc ? Bah voyons. Il eut un petit rictus. Il le dirait à Caïn, ça le ferait rire, lui qui était un vrai loup. Il pourrait même dire que comme ça, ils étaient peut être frère vu qu’on l’appelait comme ça. Montant sans rien dire dans les étages, il laissa rentrer Evie avant de fermer la porte à clef.
“Okay on est dans un monde de sauvages. Je te le redis Evie … on sort d’ici, j’en fais de la pâté de cet abruti d’Eggsy. Non mais tu te rends compte ? On va devoir aller chercher un gamin dans une crypte avec un gars qui réveille les morts ? Qui fait ça sérieusement ?”
James en était choqué. Ils n'avaient vraiment rien d’autre à faire ici que ça ? S’ils se concentraient un peu plus peut être qu’ils pourraient inventer l’électricité.
“Est ce qu’avec tes pouvoirs tu peux nous en dire plus ? Parce qu’on est quand même pas trop avancé et j’aimerai éviter de nous conduire à l'abattoir."
Se déshabillant, bien content d’enlever ces vêtements moulants, il s’allongea sur le lit en soupirant. Lit qui n’était pas du confort maximal. Il aurait dû y penser.
“D’ailleurs .. tu crois que si on meurt ici ? On ressuscite dans le jeu ou à Storybrook …. et …. est ce qu’on ressuscite ?”
Il était rare les fois où James avait peur. Il n’y avait eu que deux fois à vrai dire. Quand Mary avait été kidnappée et quand la malédiction s’était brisée avec le retour des souvenirs. Mais là, ce soir, il avait peur. Qu’adviendraient ils d’eux s’ils rataient leur quête ?
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• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !
╰☆╮
• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...
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Elle pouvait le voir au visage de James, la fureur bouillonnait sous ses traits. Clairement, il était en colère contre Eggsy et pour une fois, elle était d’accord avec lui sur le sujet. Ce n’était pas comme si elle lui avait déjà expliquer en plus ! James avait des responsabilités, une fille, c’était des choses importantes à prendre en compte ! Elle allait le houspiller quand il rentrerait également, même si elle se doutait bien que cela ne changerait ni ne servirait à rien : Eggsy était imperméable au monde qui l’entourait, ce qui pouvait aussi bien être frustrant qu’admirable. Mais tout de même, là, c’était important ! Elle fut cependant heureuse de constater que sa maigre connaissance de l’endroit où ils se trouvaient leur fut utile, et après une brève hésitation, elle monta finalement derrière James, remerciant son instinct de l’avoir fait changer de vêtement. Monter en amazone avait toujours été un calvaire pour elle, bien qu’on lui ai apprit à le faire ! Son équilibre n’était déjà pas glorieux sur des talons, alors sur un cheval… Derechef, elle glissa ses mains autour des flancs de James, surprise de sentir le cuir sous ses paumes. James n’était pas du tout le genre d’homme à se vêtir de cuir, et pourtant, à cet instant… Elle devait bien avouer que ça lui allait bien. Peut-être que c’était le contraste avec la blancheur de ses longs cheveux, qu’elle trouvait absolument sexy, même si ce n’était pas vraiment le moment d’y penser, mais en tout cas, ça lui allait merveilleusement bien. Elle se permit donc de l’embrasser sur la joue avant qu’ils ne sortent de la ruelle où elle les avait entraîner, James guidant Ablette à travers le village comme si il avait toujours monter.
Perchée, elle put observer plus précisément les villageois, qui tour à tour, fuyaient son regard ou le défiaient. Elle pouvait sentir leur peur comme leur mépris, leur terreur même, pour certains. Cependant, elle n’arrivait pas à savoir qui d’eux deux leur faisait le plus peur. Les rares femmes qui croisaient son regard le baissait immédiatement, se précipitant ou claudiquant vers d’autres ruelles, derrière un mur, ou leur mari. Ce fût encore pire quand elle tenta de leur sourire, ce qui fit même hurler une enfant, qui fondit en larmes. Mince ! Mais qui était-elle donc dans cet univers pour leur faire à ce point peur ?! Elle avait beau se creuser les méninges, elle n’arrivait pas à s’en souvenir -en réalité, elle ne se souvenait pas de grand-chose, hormis de l’apparence du personnage principal et de quelques créatures, des monstres que Eggsy ou quelqu’un d’autres avait du lui montrer, en guise d’avant-goût… Mince, elle aurait du être plus attentive, ça leur aurait servit ! En même temps, comment aurait-elle pu deviner qu’elle finirait dans ce jeu aussi ?! Soupirant pour elle-même, elle se contenta de regarder les villageois au hasard, jusqu’à ce qu’ils finissent par s’éloigner, sortant du village, sans plus d’informations qu’à leur entrée ! Cependant, la logique des jeux vidéos modernes étant bien faîtes, ils finirent par croiser une quête.
Une jeune femme en larmes se tenait près d’un corps de ferme, essayant de convaincre un homme plus vieux qu’elle de visiblement chercher quelqu’un. James les aborda, ce qui provoqua aussitôt une hostilité à son égard, qui agaça fortement Evie, qui releva un sourcil froid, ce qui eue le don de faire frémir l’acolyte de l’homme. Bien, au moins, son aura avait un avantage ! Elle baissa finalement son regard vers la jeune femme, qui s’approcha d’eux, les yeux emplit d’espoir, et le regard d’Evie se changea aussitôt en chaleur.
-Bien sûr que nous allons vous aider, répondit-elle aussitôt, ce qui fit renâcler l’un des hommes. Mais nous ne voulons pas de votre argent. A quoi ressemble votre fiancé ?
La voix de la femme prit aussitôt un ton plus vibrant, plus désespéré sans doute, et elle leur fit une description sommaire de l’homme à trouver. Plus grand qu’elle, les cheveux sombres tirant vers l’ébène, le nez droit et les yeux légèrement allongés. Ce n’était pas grand-chose, mais au moins, c’était déjà ça. Elle acquiesça la tête lorsque James lui dit qu’il pensait qu’il s’agissait d’une quête, lui chuchotant sur le même ton :
-Tu as raison, je pense que c’est ça ! Et les quêtes ça fait avancer le scénario !
C’était toujours bon à prendre ! James accepta donc, et les paysans, après quelques insistances, finirent par leur dire où se situait la fameuse crypte maudite. Evie du sincèrement se retenir de glousser. Une crypte maudite ! On aurait dit un mauvais épisode de Scooby-Doo ! Enfin sauf que là, ce n’était pas le même univers, et qu’en plus, c’était eux les rôles principaux ! Tout à coup, cela ne lui semblait plus aussi drôle, et elle se concentra sur les informations que les hommes leur donnèrent, avant que finalement, James ne reparte au galop. Bien, au moins maintenant, ils savaient ce qu’ils avaient à faire ! Cela ne les aidait pas beaucoup mais… C’était déjà ça de prit. Le voyage dura longtemps, temps qu’Evie mit à profit pour tenter de se souvenir d’un maximum de chose concernant cet univers -elle parvint même à se souvenir du nom du personnage principal, qu’elle hurla à moitié dans les oreilles de James lorsque cela lui revint, ce qui le fit sursauter, tant le silence s’était installé. Ce fût le moment qu’il choisit pour faire une courte pause, histoire de se dégourdir les jambes.
-Désolée, gloussa-t-elle un peu, après l’avoir remercier de l’avoir aider à descendre. Je me suis juste souvenu de ton nom dans cet univers : Geralt. C’est pour ça que je pensais à un nom de vieux monsieur, Geralt, Gérart, c’est presque pareil.
Elle le fit lever les yeux au ciel, lâchant un ‘hum’ rauque, qui la fit sourire. Elle s’approcha doucement de lui, se redressant sur la pointe des pieds pour venir l’embrasser, dans un court baiser. Elle pouvait sentir sa tension sans même le toucher, et elle ne put s’empêcher de le ‘scanner’ à nouveau, vérifiant qu’aucune plaie ne restait de son précédent affrontement. Mais l’angoisse était interne, et elle savait qu’elle ne pourrait rien y faire. Elle prit donc le temps d’observer les alentours, le paysage dans lequel ils évoluaient. C’était une faune mousseuse et dru, le genre de plantes qui poussaient dans les régions venteuses et humides. Pour un peu, cela aurait pu ressembler à des terres nordiques. Touchant une pierre pleine de mousse, Evie ferma les yeux un instant, étendant son pouvoir alentours. Elle pouvait sentir tout autour d’elle les vibrations d’une magie tenue ou sourde, un palpitement sous la surface, une onde qui parcourait tout, mais en profondeur, loin sous la terre. Ce monde était magique, elle en était sûre, et elle en possédait le pouvoir. C’était cependant si différent de ce qu’elle connaissait d’ordinaire…
Ils finirent par arrivé à destination avant le coucher du soleil -mais de peu ! Le village de Brenna était semblable à celui qu’ils avaient quitter, en plus grand. Les murs étaient en bois et en pierres, les toits, en chaume et en planches. Rustique donc. Heureusement, James trouva rapidement l’auberge, et dès qu’ils y posèrent le pied, une rumeur se mit à siffler dans l’air. Evie n’y fit cependant pas attention, ce n’était pas pire que ce qu’on entendait à un gala de premières. Elle fût cependant étonné de constater qu’elle aussi était ‘connue’ dans cet univers. Dame de… quoi ? Son incompréhension devait se lire sur son visage, mais elle fut mal interprété, car l’aubergiste se confondit en excuses, leur assurant que leur chambre serait la plus confortable et qu’il s’excusait de son erreur. Il s’inclina d’ailleurs à leur passage et leur assura qu’il ferait monter vite de la nourriture, avant de s’éclipser comme une ombre, sans qu’Evie ai le temps de dire quoi que ce soit !
-Mais qu’est-ce qui lui a prit ? demanda-t-elle, en se tournant vers James, qui venait de verrouiller leur porte. Je ne comprends pas, je n’ai même pas eue le temps de dire quoi que ce soit !
Elle se mordilla légèrement la lèvre, inquiète, en écoutant James. Elle voyait bien que ça n’allait pas, qu’il était en colère, inquiet, angoissé, agacé. Elle resta donc prêt de la porte un instant, avant de s’avancer vers le lit, où il s’était allongé. Doucement, elle ferma les yeux, se concentrant pour transformer les tiges de pailles en coton moelleux, doublant leur épaisseur pour former une couche un peu plus confortable. Puis doucement, elle vint s’asseoir prêt de lui, lui prenant la main avec douceur.
-Je suis sûre que tout ira bien James. Je te le promet, ajouta-t-elle, en portant sa main à ses lèvres pour l’embrasser doucement. Je ne te laisserais pas mourir de toute façon. Mais je pense… Que si nous sommes dans un jeux vidéos en réalité augmenté, alors ça doit être comme un jeu. On revient au check-point précédent. A la dernière sauvegarde.
Sa voix était basse, douce. Elle savait, elle sentait, que James avait peur. Que l’angoisse le terrifiait. Elle se mordit la lèvre, avant de de nouveau fermer les yeux, plongeant au plus profond d’elle-même pour tenter d’en découvrir plus, d’en savoir plus, sa main toujours dans celle de James. Son point de retour. Son check-point à elle. Et assez surprenamment, après plusieurs secondes, elle eut une sorte de… Parchemin ? Qui sembla se dérouler dans sa quête. Oh ? Est-ce que c’était… Le panneau de contrôle du jeux ? Après tout tous les jeux vidéos avait ça, sur leur écran de charge, de pause, ou d’inventaire !
-Je… Crois que j’ai quelque chose, finit-elle par dire, après un silence beaucoup long qu’elle ne l’avait penser, rouvrant les yeux pour constater que la lumière avait fortement baisser et que James s’était redresser. Attends.
Relâchant sa main, elle agita les doigts pour faire apparaître un parchemin rouler, sur lequel elle imprima ce qu’elle avait vu dans son esprit.
-’Jérôme et Laetitia sont de jeunes habitants du hameau de Beauchêne qui doivent bientôt se marier. Mais avant de se passer la bague au doigt, Jérôme aurait souhaité réaliser son rêve et connaître l’exaltation de l’aventure. Aussi, quand un noble cupide, Hector Dermin, est venu lui proposer de retrouver l’anneau de « Mort blanche » du nécromancien elfe Kardwill, Jérôme a accepté. Accompagné de son ami Marcus, ils sont parvenus à pénétrer dans la tombe en se fiant aux indications d’Hector’, lut-elle, à haute voix, à l’instant où quelqu’un toqua à leur porte.
James se releva, allant ouvrir à l’aubergiste qui leur avait fait monter un grand plateau de nourriture. De la viande en quantité et encore chaude, une marmite de potage, du pain épais et un pichet d’eau. Ce fût à l’instant où elle sentit l’odeur, même celle de la viande, qu’Evie sentit son ventre se contracter. Elle se releva aussitôt, se précipitant vers James, qui reposa le plateau sur la seule table présente, une sorte de bureau bancal. En un battement de cil, elle se servit un grand bol de soupe, et se brûla la langue au passage.
-Ouille ! Mais j’ai tellement faim ! s’excusa-t-elle, au regard légèrement jugeant de James.
Ils retournèrent dans le lit, chacun mangeant sa part, cependant qu’Evie étudiait le parchemin.
-Je pense que c’est le synopsis de la quête que nous avons accepter. Bon au moins on sait ce qui a pousser Jérôme à se rendre là-bas. Par contre, ça confirme qu’il y a un nécromancien, un elfe en plus...
Elle eu un petit soupir, une petite moue. Les elfes étaient toujours très puissant, ce n’était pas bon signe. Regardant son parchemin, elle se redressa tout à coup, le tendant à James.
-Oh regarde ! Je n’avais pas vu, mais il y a écrit 1/5 en bas du parchemin ! Ça veut dire qu’on a déjà rempli la première partie de la quête ! C’est bon signe ! Ça veut probablement dire qu’il faut qu’on remplisse 4 autres étapes pour finir notre jeux !
Elle était si enthousiaste qu’elle oublia le principal problème : le fait qu’il n’avait aucune idée de ce en quoi consistait les autres étapes… Bon la 5ème était sans doute de réunir Jérôme et Laetitia mais… Pour le reste… ? Elle mangea cependant son bol de soupe avec entrain, heureuse de sa découverte, et ce malgré le regard légèrement désabusé de James.
-C’est un début, c’est bien, ça veut dire qu’on avance ! Tu as bien fait d’accepter cette quête, dit-elle doucement, en lui prenant la main.
Ils finirent leur repas tranquillement, dans un confort relatif, avant qu’Evie ne se relève, déposant son bol sur la petite table. On toqua presque aussitôt à leur porte, et cette fois, ce fût Evie qui ouvrit, ce qui provoqua un sursaut chez l’aubergiste.
-D… Dame de Vengerberg, bafouilla-t-il, en tripotant son bonnet de laine. Dois-je faire couler un bain pour vous ? Vous devez être lasse de votre voyage.
(c) DΛNDELION
James P. Sullivan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
Ils avaient accepté une putain de quête dans un putain de jeu vidéo à cause de ce putain d'adolescent attardé qu'était Eggsy. James en avait ras le bol et essayait clairement de contenir sa colère. S'ils leurs arrivaient quelque chose, il jurait de revenir sous forme d'esprit pour hanter à jamais ce con. Désolé Caïn. En plus, ils étaient dans un jeu vidéo où ils n'avaient pas l'air d'être appréciés. Bon, en soit, ça ne le gênait pas, les monstres, ça faisait peur, il en était un, il avait l'habitude. Par contre, qu'on puisse avoir peur d'Evangeline, la belle et douce Evie, ça c'était n'importe quoi ! Même si dans sa robe de cuir noir elle était hyper bonne et impressionnante, il la connaissait ! Elle ne ferait pas de mal à une mouche ... ce qui n'avait pas l'air d'être le cas de son personnage. Pas étonnant avait il pensé quand ils galopaient sur Ablette pour se rendre à l'auberge la plus proche, ce monde entier était sombre. Il fallait bien coller à l'univers. Quand ils arrivèrent -enfin- à l'auberge, son pressentiment se fit confirmer quand l'homme baissa la tête quand Evie haussa un sourcil. Bien, au moins ils auraient du confort, autant de confort que l'on pouvait imaginer à cette époque.
"Sans doute parce que les sorcières sont pas vraiment les plus sympathiques du coin."
Il lui avait murmuré à l'oreille avant de suivre l'aubergiste et de monter dans leur chambre. Dès qu'il avait passé le pas de la porte, après la jeune femme, il avait claqué bien fortement la porte pour montrer qu'il ne souhaitait pas être dérangé, sauf pour la nourriture qu'il avait demandé avant. Poussant un soupir, il se mit à faire les cent pas dans la pièce tout en enlevant quelques habits de cuir qui n'étaient pas très confortables et en râlant contre Eggsy. Il leva la tête quand il entendit Evie murmurer et un sourire apparut sur son visage blafard. Bien, enfin un truc de bien ! Il alla s'assoir en repoussant un soupir, s'allongeant même en fermant les yeux. Ses pensées se dirigèrent vers sa fille. Il espérait qu'elle comprenne qu'il lui était encore arrivé un truc à la storybrook et qu'elle aille chez Sylvester ou Mike. Le fait qu'elle puisse s'inquiéter pour lui, lui serra le coeur et il ouvrit un oeil quand il sentit la main de la brune sur la sienne.
"Hum."
Il espérait. Ça serait bien le comble que de mourir dans un stupide jeu vidéo.
"Je m'inquiète aussi pour Mary ..."
Même s'il savait que ses amis pourraient veiller sur elle, il avait une peur sourde au creux de la poitrine que personne ne pourrait lui enlever. Cependant, il arriva à la faire taire, comme il en avait l'habitude. Il allait entamer la conversation sur un autre sujet quand il remarqua qu'Evie était entrain de faire ... quelque chose. Il ne sut pas très bien quoi mais la lumière grésilla et elle avait l'air concentré. Avait elle trouvé une solution pour rentrer à la maison ? Oh que ça serait super ! Non ... au final elle fit apparaître un parchemin. Bon, même si ce n'était pas la panacée, ça allait sans doute les aider pour la suite de leur mission.
"Faut vraiment être con pour accepter un truc ou dedans y a les mots mort blanche, nécromancien et tombe. Ça pue du cul à des kilomètres à la ronde."
James ne put s'empêcher de ricaner. Visiblement, un bon nombre de garçons était con. Comment ce Jerôme avait il put accepter un truc pareil ? Aucun instinct de survie ces jeunes ... Evie n'eut pas le temps de lui répondre qu'on frappa à la porte. En gentleman, il se leva pour aller voir, se préparant à incendier la personne qui avait osé les déranger. Non ça allait, ce n'était que l'un des employés de l'aubergiste qui n'osait même pas le regarder dans les yeux. James eut un sourire vicieux, comme à l'époque où il s'amusait à faire peur et il hésita même à faire un bouh mais ce n'était pas le moment, sans doute que l'odeur de la viande appelait son estomac qui criait famine. Doucement, il porta l'immense plateau jusqu'à la table rustique au fond de la pièce. Les plats étaient fumants et délicatement il apporta le bol à Evie qui se jeta dessus. Elle aussi avait faim, si faim qu'elle ne fit pas attention. Dans sa tête, James se demanda si elle pouvait boire le potage, se doutant bien qu'il devait y avoir de la graisse animale dedans. Cependant, il préféra ne pas faire la remarque, découpa un énorme bout dans la viande qu'il mit dans son écuelle avant d'aller s'assoir par terre. Il n'allait pas salir le lit quand même ! Tout en mangeant, il écouta Evie qui avait repris ses explications. Les 1/5e de la quête hein ? Cool il ne restait plus que 4/5 à faire et ils n'en savaient pas plus. James était blasé. En général, une quête dans un jeu vidéo était une chose longue ... ils allaient restés ici pendant des jours et des jours.
"Ouais alors t'excite pas ... on sait même pas si on réalisant cette quête là on pourra sortir ..."
Il était désolé de casser ses espoirs mais c'était vrai. Rien ne disait qu'en réussissant cette quête de sauver ou retrouver le cadavre -ce qui était le plus probable pour James-, ils réussiraient le jeu ! Peut être ... qu'ils allaient devoir finir entièrement le jeu pour sortir ? Avoir les crédits et tout ça ... Fuck. Pourquoi est ce qu'ils n'avaient pas été envoyé dans un jeu de poker ? Ça aurait été beaucoup plus simple ! Avec toutes les années d'entrainements qu'il avait ... mais non, ça aurait été trop beau. Le repas se termina en silence et James rangea son bol quelques minutes après la jeune femme. Au moins, la nourriture n'avait pas été trop mauvaise, ce qui fit remonter sa jauge d'humeur. Il allait s'allonger sur le lit quand on tapa à la porte. Il n'eut pas le temps d'y aller qu'Evie avait ouvert. Observant derrière elle l'aubergiste, il roula des yeux quand elle accepta sa proposition avec entrain.
"Préparez plus d'eau chaude, je l'accompagne."
De un, un bain chaud ne serait pas de refus, et surtout de deux, il était hors de questions qu'il laisse Evangeline seule se balader dans cette auberge. Certes, les gens avaient l'air de la craindre, mais il n'était pas rassuré... et qui disait bain, disait nudité ... il n'avait pas envie qu'une horreur se produise alors qu'il se trouvait à quelques mètres de là. Déjà qu'à Bridgerton ils avaient frôlé la catastrophe parce que Madame n'avait pas compris que danser était le synonyme de la séduction...
"Très ... très bien ... la salle d'eau se trouve au rez de chaussé, tout au fond du couloir."
L'aubergiste ressortit rapidement pour se mettre au travail et James regarda Evie avec un long regard.
"J'aime pas prendre des bains quand je ne peux pas mettre après des habits propres ... et vu la gueule de mes habits ... c'est limite si ça ne sert à rien. J'y vais surtout pour toi."
Pas que pour mater bien entendu, pour la protéger. Il se baissa pour qu'elle l'embrasse sur la joue avant de la suivre à nouveau dans les couloirs, ayant pris avec lui, la grande épée en métal, on ne sait jamais. La nuit s'étant avancée, il n'y avait plus grand monde. James regarda dans la taverne, il ne restait plus que les poivrots. Bien, il avait vraiment bien fait. Evie ouvrit la porte et une vapeur immense en sortie. Ce n'était plus un bain mais un hammam. Refermant rapidement derrière lui, il resta posté contre la porte pendant un long moment, ses yeux rivés sur la jeune femme qui s'effeuillait doucement. Sa robe était pourvu de différents corsets et lacets qui n'avaient pas vraiment l'air très agréable et assez compliqué. La pauvre, il savait qu'elle appréciait les matières douces et légères, c'était rapé là.
"Besoin d'un coup de main peut être ?"
code by Silver Lungs
Evangeline Leviosa
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Lily James
• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !
╰☆╮
• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...
| Conte : Cendrillon | Dans le monde des contes, je suis : : Marraine la BonneFée
Lorsque James ordonna à l’aubergiste de faire préparer plus d’eau, elle le vit très clairement écarquiller les yeux, dans un mélange de surprise, de choc et aussi de crainte. Un peu comme si il avait trouvé à James un courage incroyable en demandant de prendre un bain avec elle. Enfin, en même temps qu’elle. Etait-elle si méchante que cela ? Au plus profond d’elle, quelque chose se tordit, au fond de son estomac. Elle savait que ce n’était qu’un jeu vidéo, qu’une des milliers de pirouettes improbables dont Storybrooke était capable. Ça n’avait rien de prophétique. Elle ne devait pas s’attarder dessus, pas craindre qu’elle puisse… Malgré elle, sa main se raidit sur la porte, faisant légèrement grincer le bois, et l’aubergiste sursaute, avant de prendre ses jambes à son cou. Evie faillit le retenir, pour s’excuser, mais les mots ne lui vinrent pas, perdu dans sa gorge. Elle n’était pas méchante. Elle ne l’était plus devenu depuis…
Elle sentit l’aura de James derrière elle et elle referma la porte, se tournant vers lui avec un sourire. Non, il ne fallait pas qu’elle y pense. Après tout, si on n’y pensait plus, ça n’existait plus, d’une certaine manière, non ? Secouant la tête, elle ri de sa dernière phrase, agitant ses doigts devant ses grands yeux.
-Ils seront propres voyons, tu ne pensais quand même pas que mes pouvoirs ne serviraient que de gps ?
Elle gloussa avant de s’appuyer sur son épaule, l’obligeant à se pencher pour qu’elle puisse l’embrasser sur la joue. Elle s’amusait toujours du fait que James semble oublier l’étendue de ses pouvoirs. Quoique… C’était mieux ainsi. Elle glissa sa main dans la sienne, secouant la tête de le voir prendre sa grande épée, Il n’allait quand même rien lui arriver ! Et puis, au pire, elle lancerait un sortilège de protection sur la pièce, histoire d’être sûre. Ce qu’elle fit à peine entrer à l’intérieur, étendant ses doigts au maximum, faisant scintiller un instant les murs alentours, avant de hocher la tête, satisfaite.
-Voilà. Il ne devrait rien nous arriver maintenant, monsieur le Loup Blanc ! gloussa-t-elle, malgré le ‘hum’ peu content de James.
Elle s’avança légèrement vers la baignoire, qui était en réalité une énorme cuve en bois, entourée d’une sorte de petite estrade, pour pouvoir s’y glisser facilement. Evie nota que la vapeur qui s’en dégageait avait des odeurs de menthe fraîche et d’agrumes, et elle en conclue qu’on avait agrémenter l’eau avec des herbes et des épices. Cela la perturba légèrement, car, lorsqu’elle avait été une jeune fée, au Moyen-Âge, elle avait apprit que ce genre d’attention était réservé aux femmes de la Cour. Voir même à la royauté. L’aubergiste l’avait appelé ‘Dame’ mais quel était réellement son rang dans cet univers ? Soupirant un peu, maudissant son esprit de ne pas s’être un peu plus intéressé à ce jeux dont Eggsy lui avait probablement rabattu les oreilles en plus, elle passa sa main à la surface de l’eau, marmonnant un sort pour que la température soit idéale.
-Bon, la cuve est énorme, on devrait pouvoir se baigner tous les deux dedans, précisa-t-elle en souriant, jetant un petit regard en coin à James.
Ils avaient beau sortir ensemble, ils n’avaient pas encore prit de bain tous les deux, et Evie ne put empêcher son esprit romantique de le noter, alors qu’elle commençait à tenter de retirer les nombreuses pièces de vêtements qu’elle avait sur elle. Tout était tellement ajusté, tellement serré… Elle réussit à enlever sa veste sans trop de difficulté, mais dès que cela toucha aux corsets… Elle soupira de frustration avant que James ne lui propose son aide, qu’elle accepta avec soulagement.
-Oui, merci ! Je déteste ces trucs compliqués, déjà au Moyen-Âge, je n’aimais pas en porter, les tuniques c’était quand même plus confortable ! expliqua-t-elle en repoussant ses cheveux sur le côté de son épaule, pour faciliter la tâche à James. Mes professeurs se mordaient les doigts quand il fallait m’emmener dans une Cour humaine, j’étais toujours la plus maladroite, avec vos chaussures et vos… Enfin, leurs chaussures et leurs corsets.
Elle avait retenu, lorsque James l’avait corriger à leur premier rendez-vous. Aucun d’eux deux n’étaient humains à la base, et pourtant désormais ils l’étaient chacun. Elle ne le regarda pas par-dessus son épaule cependant, le laissant faire courir ses doigts le long de son dos, défaisant doucement les lacets un à un, avec une tendresse qui paraissait surprenante, au vue des grandes mains qui l’administrait. Elle poussa un petit soupir de soulagement quand elle sentit les coques rigides le long de ses flancs s’éloigner de sa peau, respirant enfin à plein poumon sans difficulté.
-Ouf ! Merci ! soupira-t-elle, en se tournant vers James, qui laissa tomber le corset un peu plus loin, ses yeux louchant allégrement sur le décolleté qu’offrait désormais sa chemise blanche, humide et bien plus lâche. Toi aussi tu as des corsets avec lesquels je dois t’aider ? ajouta-t-elle, taquine, se mettant sur la pointe des pieds pour revenir voler un baiser à James.
Elle gloussa de son ‘hum’, toujours aussi grave et agacé, et elle s’éloigna légèrement, montant sur la petite estrade pour retirer sa grande chemise, et se défaire de son pantalon, ainsi que de ses bas et de ce qui lui servait de culotte. Brr, elle détestait cette matière rêche et râpeuse ! Il allait falloir changer ça, mais ça attendrait la fin de son bain ! Elle les rangea dans un coin de l’estrade, avant de se pencher pour rallumer les quelques bougies qui s’étaient éteintes sur son passage, seules lumières disponibles dans la pièce avant de se redresser, observant James, qui n’avait pas bouger.
-Eh bien, Monsieur le Sorcelleur ? Vous comptez me regarder me baigner ou vous allez me rejoindre ? demanda-t-elle, posant ses mains sur ses hanches, avant de faire une petite moue amusée.
Evie n’était aucunement mal à l’aise dans sa nudité, bien au contraire. Elle préférait souvent se balader dans son appartement de la sorte, ou vêtue d’un simple débardeur et d’une culotte. Mais elle devait bien avouer que lorsqu’elle l’était face à James… Elle ressentait toujours une forme étrange et diffuse de candeur, un rouge aux joues qui lui serrait un peu le ventre, parfois une crainte de ne pas lui plaire. Doucement, relevant le menton dans une petite moue hautaine, elle saisit ses longues mèches brunes qu’elle enroula dans un chignon qu’elle fixa à l’aide de la magie, avant de s’asseoir au bord de la cuve, plongeant ses jambes dans l’onde chaude. Elle battit un peu des pieds, non sans cesser de regarder James.
-Tu ne vas pas vraiment me laisser me baigner seule, dis ? finit-elle par demander, curieuse.
Elle savait que James était inquiet, énervé, et il avait tout à fait raison de l’être ! Après tout, la situation n’était pas du tout idéal pour le flirt, loin de là ! Aussitôt, le petit coeur de fée d’Evie se mit à battre la chamade, effrayée. Etait-elle sans coeur de penser uniquement au sexe et au flirt alors même que James était inquiet ? Etait-elle à ce point insensible alors que tout autour d’eux étaient à des milliers d’années lumières de ce à quoi elle pensait ? Ils étaient bloqués dans un foutu jeux vidéos, peut-être pour toujours, James était loin de sa fille et elle, tout ce à quoi elle pensait, c’était de… Ses joues se couvrirent de rouge, et pas du tout d’un rouge coquin cette fois, et elle releva des yeux légèrement paniqués vers James, se recroquevillant légèrement comme pour se couvrir.
-James je… Je suis désolée, je n’ai pas pensé que… Je suis désolée, c’est vrai, tu as raison, c’est n’importe quoi ce que je suis en train de faire ! Tu es… Tu as mille raison d’être inquiet, en plus tu as eue la gentillesse de venir avec moi pour me protéger et moi je… Je… Je suis juste en train de te….
Plus rouge qu’une pivoine, elle se couvrit le visage de ses mains.
-Je ne…. Je ne pensais même pas à…. A du sexe, mais juste à… Me baigner avec toi, pour te détendre, pour te… Pour prendre soin de toi, mais je me rends compte que c’est… indélicat ! Je suis désolée, je vais… Tu peux retourner à la chambre si tu veux, j’ai… Je suis désolée ! Je voulais juste… S’il-te-plaît, ne pense pas que je suis… Que je n’ai pas...
Autour d’elle, les lumières se mirent à vaciller, sans qu’elle s’en rende compte. Quelques bougies s’éteignirent même, et Evie se mit à luire, mais d’une lumière noire, diffuse, presque une ombre en réalité, qui l’enveloppait, presque comme une cape. Ou un double. Elle resta silencieuse un moment, avant qu’elle ne sente la main de James sur son épaule.
-Pardon, je ne voulais pas… Je ne voulais pas te blesser avec ma… Mes foutus trois sentiments à la fois ! J’étais juste… Curieuse et exalté par la découverte ! Je n’ai pas pensé…. A toi, je suis désolée d’être aussi égoïste !
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Toss a coin to your witcher } feat Evangeline Leviosa