« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Bad Guy [Fe]

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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

| Avatar : Robert Downey Jr. ♥

Bad Guy [Fe] - Page 2 5diz

« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

Bad Guy [Fe] - Page 2 210318080852739182

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Bad Guy [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-05, 18:38 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Le vrai secret de la recette, c'est de tailler le boeuf en petits cubes de pas plus de trois ou quatre centimètres de côté. Il faut peler les oignons sans les écorcher, l'ail et enlever le germe. Couper les carottes en rondelles pas trop fines. Puis, dans une grande cocotte, on fait fondre le beurre et on y ajoute tout ça petit à petit. Quand la viande est dorée, on la saupoudre de farine et on laisse roussir en remuant fréquemment. Le boeuf bourguignon c'est quelque chose dont je raffolais à l'époque. Mais maintenant, ça serait uniquement des carottes revenue dans une cocotte, avec des oignons et sans tout le reste. Il fallait faire attention pour Fergus. Le soutenir, être là pour lui.

Observant Cerbère, ses mains couverts de sang, ses bras qui le sont tout autant, ses yeux... flamboyants... je me demandais qu'est ce qui avait bien pu me couper la faim. On allait prendre notre petit déjeuner, quand boom ! Un nouveau décors - assez banal en soit ce changement, vue que ça m'arrivait fréquemment - mais aussi un sanglier. Ca c'était pas ordinaire. En dehors de dans les bandes dessinées, je n'en avais jamais vue en vrai. Et enfin... cette vision d'horreur qui me remémorait mes plus belles soirées boeuf bourguignons !

« Fort aise ! » répondis-je à Desmond, tout en me tournant vers la petite fille qui l'accompagnait et en lui adressant un grand sourire.

Sur le moment, je n'avais pas eu envie de relever cette attaque. Après tout, Cerbère avait juste pris ma défense. Mais... depuis quand on mangeait tout seul ? Je ne disais pas que j'avais envie de sanglier, mais il aurait pu attendre que j'ai moi aussi un repas afin de manger ensemble. C'était quoi ces manières ?

« Tu... » articulais-je pour lui dire ma façon de penser.

J'avais opté pour tout de même tout lui balancer de suite. Après tout, j'avais faim moi aussi. Et pour ma part, j'attendais. Je ne m'étais pas jeté sur ce sanglier ! Mais au lieu de lui dire quoi que ce soit, je fixais la petite fille. Quelque chose m'intriguait chez elle. Elle ouvrit la bouche.

« Je... »

« Autumn. Autumn Bowman. Je sais. » la coupais-je.

Elle allait nous dire qu'elle était Autumn. Autumn Bowman. Autumn ma fille, ma Princesse. Mais je le savais déjà. Je ne pouvais pas sentir son aura, mais j'avais vue une photo d'elle dans la maison. Dans notre future maison. Celle avec mon Autumn grande, mon Winter et ma Spring. Mais pourquoi elle était là, ici ? On était revenu dans le futur ? Dans le futur hypothétique ? Ce n'était pas possible. Elle était bien plus grande. Du coup, ce n'était pas ma grande Autumn. Ni ma petite Autumn. Elle était ma moitié ? Ca m'allait !

Elle m'observait en levant un sourcil. Je l'intriguais ? Est ce qu'elle savait qui j'étais ? Ca serait absurde de penser le contraire.

« Je vais rentrer. » acheva t'elle.

C'était donc ça qu'elle voulait dire ? Ce qui signifiait bel et bien qu'elle me connaissait !

« Non, non, attends ! » m'exclamais-je en voyant qu'elle s'était déjà tournée pour prendre le chemin de... de quoi ? « Une seconde. « ajoutais-je tout en postant en face d'elle et en la regardant de la tête aux pieds.

C'est fou ce qu'elle avait grandis. Du moins si on se plaçait du point de vue de mon Autumn à moi. Car comparé à la grande Autumn, elle avait rapetissée. Mais je préférais songer à l'Autumn de mon présent et dire que du coup elle avait grandit, jusqu'à avoir cette taille moyenne.

« Sympa le chapeau. » lui dis-je en m'accroupissant face à elle. « Tu as la moindre idée de comment on est arrivé ici ? »

Elle leva une nouvelle fois un sourcil. C'était si étrange comme question ?

« Je dois rentrer. Maman va s'inquiéter. » me répondit-elle avant de tourner la tête pour jeter un coup d'oeil à Cerbère. « Tu le vois toi aussi, n'est ce pas ? »

« Bien sur ! Pourquoi je ne devrais pas le voir ? Tu as des hallucinations toi aussi ? » m'inquiétais-je.

Si ça se trouvait c'était à cause de ces hallucinations qu'on partageait que je m'étais retrouvé ici. Ca voulait dire que Cerbère aussi hallucinait ? Pourquoi il ne m'en avait pas parlé ? En tout cas, Autumn secoua la tête de gauche à droite. Elle n'avait pas d'hallucinations. C'était autre chose alors...

« Tu sais quoi ma Princesse ? Tu me fais confiance, n'est ce pas ? » lui demandais-je.

Elle sembla hésiter un instant, puis elle hocha la tête. Je posais délicatement mes deux mains sur ses bras.

« Cerbère et moi on va venir avec toi voir maman. Mais il va falloir faire semblant que tout est normal. » lui confiais-je.

C'était peut-être un peu bizarre dit comme ça.

« Ce que je veux dire, c'est que si Cerbère venait à faire des trucs bizarres ou dire des choses incohérentes, faudra pas y prêter attention. Tout comme moi. Mais j'ai déjà connu ça, du coup ça devrait aller de mon côté. »

Je lui adressais un sourire confiant, avant de regarder vers Cerbère et de lui faire un petit clin d'oeil. C'était de l'oeil gauche ou du droit qu'on le faisait d'ordinaire ? Je l'avais fait machinalement du droit. A voir si ça voulait dire la même chose que du gauche. Quant à Autumn, elle m'adressa un regard, sans sourire. Qu'est ce qu'elle pensait de tout ça ?

« C'est notre secret ? » me demanda t'elle.

« Bien sûr ! Et je peux te faire confiance pour garder un secret, n'est ce pas ? » lui dis-je en connaissant très bien sa réponse.

Elle hocha faiblement la tête.

« Je le garderai pour moi, lui aussi. »

Je me relevais après lui avoir lâché les bras et lui avoir fait un petit clin d'oeil à elle aussi. Côté droit une nouvelle fois. Tout en me relevant, je m'étais tout de même posé une question. Qu'est ce qu'elle voulait dire par "lui aussi" ? Il y en avait d'autres ? Je lui avais demandé de garder quoi ? Faudrait que je songe à lui demander.

« Bon, en route vers la maison ! On a déjà la nôtre ou on est encore chez Elinor et Fergus ? » demandais-je.

J'avais la sensation d'avoir bien fait de la prévenir de pas nous trouver bizarre, si l'envie l'en prenait.

« T'inquiète pas. » confiais-je à Cerbère. « Tout va bien se passer. J'ai déjà vécu ça. On est vingt ans dans le futur, mais un peu avant. Et demain à midi, on sera rentré chez nous ! »

Du moins si c'était comme la toute première fois. C'était le lendemain ou le jour d'après ? A dire vrai, c'était à Noël. Est ce qu'on allait rester ici jusqu'à Noël ? Tant de questions et si peu de réponses... pour le moment.

CODAGE PAR AMATIS

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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
me feel so good. »

Desmond Blake

| Avatar : Rami Malek *o*

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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs.
“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”


Bad Guy [Fe] - Page 2 Dc03



| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne
| Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes

| Cadavres : 1682



Bad Guy [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2021-04-11, 16:28 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

None of us really changes over time.L’atmosphère avait une odeur de soufre. Au départ, Desmond ne s’en était pas rendu compte mais à présent qu’il en avait pris conscience, cela le dérangeait. Quelque chose était anormal dans les fondements de cet endroit. Il pouvait le sentir sans pour autant y donner le moindre sens. Il allait devoir mener l’enquête. Comprendre pourquoi Hadès et lui avaient été projeté dans ce futur potentiel et dans quel but.

— Restez sur vos gardes, Maître
, recommanda-t-il d’un ton feutré.

Il marchait très près de lui, dans le cas où ils se feraient attaquer. Sans avoir besoin de regarder, il sentait le regard insistant de la gamine peser sur lui. Autumn, plus grande et pourtant toujours aussi minuscule.

Elle est différente, songea-t-il, crispé. Elle a grandi mais il y a autre chose. Elle prend trop bien cette situation.

L’attitude de l’enfant ne faisait que renforcer la méfiance du chien des Enfers. Tout son être était tendu. Les sens en alerte, il écoutait chaque son de la forêt, chaque craquement de brindille, chaque battement d’aile d'oiseau. Son odorat sur-développé analysait chaque odeur avec parcimonie et les classait minutieusement dans son esprit, des plus anodines aux plus suspectes. Les effluves de sang frais étaient omniprésents sur ses vêtements. Il décida d’en changer. Un costume propre apparut sur lui tandis qu’il continuait de marcher. Au moins, il était toujours en pleine possession de ses pouvoirs.

Subitement, une idée traversa son esprit. Il saisit Hadès par le bras. Sans attendre, il le téléporta dans son appartement. Il se rendit compte tardivement que la gamine s’était accrochée au bas de sa veste, afin de partir avec eux. Elle avait anticipé son intention. Desmond lui jeta un regard perçant. Elle lâcha sa veste avec une moue, nullement coupable.

Une odeur de poussière, de brûlé et de métal tordu. Le chien des Enfers observa les alentours. Le séjour dans lequel ils se trouvaient avait dû être l’épicentre d’une explosion. Le mur donnant sur la rue avait disparu, remplacé par un trou béant qui avait mangé la majorité du salon. Des monceaux de briques et de plâtre jonchaient le sol, ainsi que divers objets pulvérisés. Il ne subsistait qu’une moitié de canapé. Le fauteuil rouge que Desmond affectionnait tant s’était coincé dans la cheminée, ravagé par le souffle de l’explosion. Le réfrigérateur avait subi des dommages considérables. La porte était entrouverte. Le dessin d’Autumn, miraculeusement intact –en dépit de quelques parties noircies- gisait sur le sol de la cuisine telle la dépouille d’un animal.

— Que s’est-il passé ? Demanda Desmond d’un ton rauque.

— Ce qui arrive toujours aux gens bien : ils meurent, déclara Autumn.

Elle avait parlé d’une voix pondérée, comme si elle avait appris à vivre avec la perte de plusieurs êtres chers. Desmond ne fut pas convaincu par cette réponse. L’englobait-elle dans cette sinistre fatalité ? Comment pouvait-elle considérer qu’il était une bonne personne ? Il se sentit profondément insulté.

— Cette réponse ne me convient pas, articula-t-il entre ses dents.

Il pivota vers elle, la saisit brusquement par les épaules et se pencha. Son regard impitoyable se braqua dans le sien.

— Parle, ordonna-t-il.

La fillette le fixa sans ciller. Elle l’observait avec une intensité peu commune chez une enfant. Peu à peu, une lueur étrange lui rappelant la chaleur d’une bougie s’alluma au fond de ses yeux.

— Tu m’as beaucoup manqué, dit-elle finalement.

Pourtant, elle n’esquissa aucun geste dans sa direction. Elle ne chercha pas à lui faire un câlin. Elle avait changé. Elle se contentait de l'observer avec un mélange d'admiration et de retenue. Desmond serra davantage ses frêles épaules dans sa poigne. Il aurait aimé entendre les os craquer. Il se retint de serrer beaucoup plus.

Rassemblant le peu de patience dont il disposait en pareil moment, il demanda :

— Sais-tu pourquoi nous sommes là ?

Elle secoua la tête.

— Tu as été très brave le jour où tu es mort.

Il contracta la mâchoire. Ce n’était pas la réponse qu’il attendait.

— Ca s’est passé ici ?

— Non. Ici, on t’a attaqué. Mais tu as riposté.

Il préférait cet état de choses. Pure logique. Un ennemi mord, Cerbère mord plus fort. Malgré tout, Autumn semblait loin d’être tranquille. Quelque chose la dérangeait dans cet endroit. Desmond ouvrit grand les narines. Ce qui mettait la gamine sur le qui-vive méritait tout son intérêt. Il huma différentes odeurs. La poussière, omniprésente, compliquait la tâche. Puis, il perçut une subtile odeur de sang séché sur l’âtre de la cheminée. Quelqu’un s’était méchamment cogné. Cerbère passa les doigts sur le rebord ébréché. De ce genre de blessure, on se remet difficilement, surtout si c’est à la tête...

Il poursuivit ses investigations, se guidant grâce aux odeurs de sang diffuse dans toute la pièce. Il se pencha sur le fauteuil, qui en avait reçu des giclées conséquentes. Plusieurs autres traces de flaques noircissaient le plancher sale. Parmi les éclats de verre du lustre jadis accroché au plafond se dessinait une élégante auréole sombre. Quelqu’un s’était vidé de son sang.

— Tu as essayé de la protéger jusqu’au bout, déclara Autumn. Mais ça n’a pas suffi.

De qui parlait-elle ? Desmond fronça les sourcils. Plutôt que de poser la question, il chassa les éclats de verre d’un geste négligent de la main, se moquant des microcoupures que cela risquait d’engendrer. En position accroupie, il approcha son visage à moins d’un centimètre du plancher et... le lécha.

Des notes de sang pourri, poussiéreux, d’un autre temps, se déposèrent sur sa langue. Il grimaça. Il avait fait cela uniquement dans le but de savoir à qui il avait appartenu, car il ne se fiait qu’à moitié aux paroles de l’enfant.

Sasha.

Ses sens ne lui mentaient jamais. Le sang encore moins. Il n’avait jamais goûté la démone mais ce qui la composait était partout dans l’air, ressemblant à l’écho de son aura. L’hémoglobine avait de la mémoire. C’était l’une des raisons qui faisait qu’il aimait dévorer ses proies. Il en apprenait tellement sur elles, dans ces moments-là...

— Elle a tenté de résister, elle aussi. Elle était très forte, très courageuse... poursuivit Autumn. Elle a été grièvement blessée. Tu n’as pas réussi à la sauver.

Toujours accroupi, Desmond tourna un regard interrogateur vers elle. Pour quelle raison aurait-il cherché à protéger Sasha ? Il cracha sur le sol pour chasser le goût immonde de sa bouche.

— Ce que tu dis n’a pas le moindre sens, lança-t-il, acerbe.

Il se releva, satisfait de se trouver dans un monde dans lequel la démone n’existait plus. C’était inespéré, même s’il était chagriné de ne pas lui avoir porté le coup de grâce lui-même.

— Nous la vengerons, Maître. Je vous en fais la promesse.

Il adressa un regard faussement déterminé à Hadès. Il savait à quel point il était attaché à elle et profitait de l’occasion pour se rapprocher de lui.

Cependant, à présent que Desmond avait goûté le sang sur le plancher, il continuait de lui révéler des choses dont il se serait bien passé. Des émotions le traversaient, principalement dominées par un incommensurable chagrin. Il le repoussa avec mépris. Cette peine ne lui appartenait pas. Il n’en voulait pas.

Autumn se mordit les lèvres et dit prudemment :

— Elle était venue chez toi parce que vous étiez...

— Allons ailleurs, coupa-t-il abruptement. Maître, soyez très prudent. Les ennemis qui ont fait ça sont peut-être toujours là, quelque part.

La fillette ouvrit de nouveau la bouche. Cette fois, il espéra qu’elle allait révéler des informations pertinentes sur leurs ennemis. Le reste, il pouvait le trouver lui-même : il venait de le prouver.
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Hadès Bowman
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Hadès Bowman

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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
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________________________________________ 2021-04-12, 12:38 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Autour de nous, une odeur de poussière. De brûlé. Il me fallu que quelques instants pour reconnaître l'endroit où on se trouvait. J'y avais passé quelque jours. A dire vrai, un seul. Je venais juste de m'y réveiller ce matin et on avait atteris ici. Cerbère nous avait fait revenir dans son appartement. Le seul hic, c'est qu'il était différent de celui où on avait passé la nuit. Dans celui ci, il ne restait que des cendres. Est-ce que la piscine avait survécue ? Elle était trop belle et trop bien située pour que quelqu'un veuille la détruire. Quoi qu'il en soit, un combat avait fait rage ici et vue l'ampleur des dégâts, ce n'était pas dans notre camps que se trouvaient les gagnants.

Je tournais la tête vers Cerbère afin de voir si il accusait le coup. Je savais ce que ça faisait de perdre ce qu'on avait le plus chers. Et ne lui connaissant pas de copine fixe, ni même d'enfants, j'étais persuadé que cette demeure était ce à quoi il tenait le plus.

Quand il demande à Autumn ce qui s'était passé ici, elle avait répondu que c'était ce qui arrivait aux gens biens. Ils mourraient. Ca signifiait que Cerbère était mort ici ? Il pivota brusquement vers la petite demoiselle et il la saisi aux épaules. Je fis un pas en avant, ouvrant la bouche.

Je voulais lui dire de se détendre. Ce qui était arrivé là, n'était pas du fait d'Autumn. Ce n'était pas une raison d'être si brusque avec elle. Et puis de toute façon, rien justifiait que quelqu'un lui parle ainsi et se comporte de la sorte avec elle, que ce soit mon Autumn ou une version future. On respectait les miens. Et il le savait !

« Tu m’as beaucoup manqué. » lui répondit-elle

Je me résignais à lui dire quoi que ce soit. Ca ne semblait pas affecter Autumn. Et puis, il avait agis sur l'impulsion du moment. Au lieu d'aller le voir, j'avais observé ce qui nous entourait. C'était sacrément saccagé. Il ne restait rien d'utilisable. Qui que ce soit qui ait fait ça, il était dans une rage noire. Ca me fit frisonner !

Ma Princesse avait évoquée ce qui s'était passé. Un combat, comme on le pensait, mais où Sasha était également présente. Où était-elle ? Tout comme l'aura de Cerbère ou de n'importe qui ici, je ne la sentais pas. Si il y avait bien quelque chose qui me manquait dans mes pouvoirs, c'était de pouvoir sentir les auras des autres. C'était quelque chose que je faisais fréquemment et à toutes les époques. Genre, quand j'allais pas bien, je me concentrais sur l'aura de Merida et ça allait de suite mieux. Quand j'avais un doute, je me concentrais sur l'aura de Diane et d'Aphrodite. Je savais qu'ils étaient là, quelque part et du coup ça passait. Et quand je me sentais seul, perdu, je me focalisais sur l'aura de... bref. Ce n'était pas important.

« Elle a tenté de résister, elle aussi. Elle était très forte, très courageuse... poursuivit Autumn. Elle a été grièvement blessée. Tu n’as pas réussi à la sauver. »

« Sasha, c'est la meilleure ! » répondis-je à Autumn.

Elle avait sans doute fait tout ce qu'il fallait, sans abandonner, sans perdre espoir. Elle était la meilleure en tout point.

Ca ne semblait pas convenir à Cerbère. Ce dernier avait goûté le sang au sol, pour vérifier les dires de la demoiselle. Il semblait qu'elle disait vrai. Je trouvais cette pratique étrange, mais après tout c'était dans ses facultés. Le sang, ça le connaissait. Parfois je me demandais si ce n'était pas un vampire. Je n'avais jamais vue d'autres toutou goûter du sang. Si Eris était encore là, je lui aurais demandé quel genre d'adn elle avait utilisé pour créer Cerbère. Quoi qu'il en soit, il avait aidé Sasha. Il avait tenté de la sauver. Je le reconnaissais bien là. C'était quelqu'un de bien mon Cerbichou !

Et maintenant, il s'était blessé. Et il fallait réparer cela. J'espérais qu'il avait ce qu'il fallait chez lui et bien entendu, que ça ne soit pas partit en fumée.

« Elle était venue chez toi parce que vous étiez... »

« Allons ailleurs. » la coupa-t-il abruptement. « Maître, soyez très prudent. Les ennemis qui ont fait ça sont peut-être toujours là, quelque part. »

Autumn ouvrit la bouche une nouvelle fois. Cette fois ci, ce fut moi qui la coupa.

« Non ! Faut d'abord qu'on répare tes blessures. Ca ne va pas de te mettre dans des états pareils ? Il faut qu'on trouve des pansements ou quelque chose de ce genre. Tiens, viens là. » lui dis-je en me dirigeant vers le lavabo qui n'était pas loin. « On va commencer par désinfecter tes plaies. Tu ne veux pas attraper le tétanos, n'est ce pas ? »

Il en était immunisé. Mais ce n'était pas une raison pour sortir dans cet état. Il fallait qu'il prenne soin de lui. Qu'il soit présentable. Et qu'il se soigne ! C'était important. La vue de ce sang n'était pas quelque chose qui devait s'imposer au regard de ma Princesse.

Cette dernière, de là où elle était, elle m'observait. Depuis qu'on l'avait rencontré, elle était vraiment très bizarre. C'était ma fille, je la reconnaissais. Mais elle avait quelque chose de différent. Déjà, elle avait voulu rentrer chez elle. Pourquoi ? Elle était avec son papa adoré. Il n'y avait aucune raison qui faisait qu'elle ne voulait pas rester avec moi. Puis, elle avait dit que sa maman allait s'inquiéter. Et son papa ? Bon d'accord, j'étais son père, mais celui de ce monde ci ? Elle avait compris si vite que je n'étais pas le bon ? Ou elle pensait que je l'étais ? Et c'était quoi ce secret que je lui avais déjà confié ?

« Oh je sais ! » m'exclamais-je.

Je connaissais ma fille par coeur. Je savais de quoi elle était capable ! Elle allait pouvoir aider mon Cerbichou !

« Ton don ! Viens, Cerbère ! Laisse la te prendre la main. Elle va te requinquer en quelques secondes ! » lui dis-je tout excité.

Elle l'avait fait dans le futur. J'espérais qu'elle en était déjà capable. Je lui avais pris délicatement la main, sans geste brusque - pas comme quand c'était Cerbichou qui la touchait - puis, j'avais tendu mon autre main à Cerbère, pour lui faire comprendre de nous rejoindre. Mais Autumn retira sa main aussitôt de la mienne.

« Non ! » lança t'elle.

Je tournais la tête dans sa direction, surpris. Peut-être qu'elle n'avait pas encore son don. C'était pas de naissance ?

« Tu ne sais pas encore comment l'utiliser, c'est ça ? Ca ne fait rien, je vais t'apprendre. Enfin, je crois. J'ai vue la grande Autumn le faire et je sais précisément comment ça se passe. Et on te trouvera des jus de fruits ! »

Cette dernière phrase était incohérente. Mais en soit, je la comprenais. Car dans le futur, Spring avait dit que quand Autumn faisait cela à quelqu'un, de l'aider, il fallait qu'elle reprenne des forces. D'ailleurs oui, ça allait l'affaiblir sans doute. Il ne fallait pas faire ça. Ce n'était pas une bonne idée. Et Cerbère pouvait très bien se régénérer, n'est ce pas ?

« Tu as raison. Ce n'est pas une bonne idée. Faut mieux attendre qu'il se ressource par lui même. » dis-je à ma Princesse, tout en lui reprenant la main, mais pas pour qu'elle nous aide cette fois ci.

Cela dit, elle se recula une nouvelle fois, tout en regardant vers Cerbère, puis vers moi. Elle attendait quoi de lui ? Pourquoi ça ne tournait pas rond ici ?

« Qu'est ce qu'il y a ? » lui demandais-je, tout en jetant à mon tour un oeil en direction de Cerbère.

Est-ce qu'il comprenait quelque chose ? Autumn avait légèrement plissé les yeux à plusieurs reprises. Elle avait ce petit tic de quand elle était effrayée par quelque chose. Je l'avais déjà remarqué lors de certaines histoires du soir et devant certains films. Pourquoi elle avait peur ?

« Ce n'est pas un fantôme. » précisais-je à la jeune fille. « Regarde ! » ajoutais-je en m'approchant de Cerbère et en le pinçant sur le bras.

Je l'entendis grogner.

« Tu vois ? Il est bien vivant. A dire vrai, on vient du futur. » précisais-je, avant de me reprendre. « Ou plutôt du passé. Du passé de ton futur. Ou du futur de notre passé. Bref, on vient d'une époque où Cerbère va bien, où je vais bien, où tout le monde va bien. Et où tu es toute petite. Comme ça. »

Je mimais quelque chose de bien plus petit qu'elle. De peut-être même un peu trop petit. Mais du moment qu'elle comprenait d'où on venait, ça allait. Elle n'avait pas besoin d'être effrayée. Cerbère était bel et bien vivant et ce n'était pas un fantôme qui lui voulait du mal.

« Il t'aime beaucoup, tu le sais. Il ne le montre pas. Mais tu es la personne qu'il aime le plus au monde. Après moi, bien sûr. Ou avant. Cerbère ? » dis-je en me tournant vers ce dernier pour avoir son avis sur la question.

Qu'il aimait plus Autumn que moi, ça ne me dérangeait pas. J'adorais Autumn. Elle était une partie de moi. On pouvait aimer ma famille comme on m'aimait et même d'avantage. C'était loin d'être un soucis ! Me tournant une nouvelle fois vers Autumn, je m'accroupis devant elle. Je voulais être à son hauteur. Je serais sans doute moins impressionnant.

« On est réel. Tous les deux. Trois. Le seul hic, c'est qu'on ignore à quoi ressemble ce présent là. D'ailleurs, on ignore aussi ce qu'on fait là. Mais y'a sans doute une raison. Faut juste la trouver. »

Autumn se mordit les lèvres. Elle hésitait à dire quelque chose.

« Vas y, parle. N'ai pas peur. Tu es avec nous, en famille. On ne se fait pas de mal entre nous. »

Elle se mordit une nouvelle fois les lèvres, puis elle s'approcha prudemment jusqu'à moi. Ca y est, l'heure du câlin était arrivé ! Je l'aurais attendu celui là ! Une fois à ma hauteur, elle me regarda dans les yeux, puis elle ouvrit tout doucement la bouche.

« Tu viens réparer ? »

Elle me regarda un long moment, attendant ma réponse. Espérant que je lui donne la bonne réponse à sa question. Qu'est ce qu'elle voulait dire par réparer ? Je regardais autour de moi, sans pour autant détacher trop longtemps mon regard d'elle. C'est vrai qu'il y avait des choses à réparer dans le coin. Quand mes yeux se posèrent un instant fugace sur Cerbère, je me disais qu'il y avait peut-être aussi des choses qu'on ne pourrait pas réparer. Si il était mort. Si Sasha l'était. A quoi bon remettre cet appartement en état ? Elle avait été sacrément affecté par sa disparition.

Je tentais une nouvelle fois de prendre la main de ma Princesse. Cette fois ci, elle se laissa faire. Elle était un peu froide. Ce n'était pas un endroit pour elle. Elle pourrait attraper froid. Voir même tomber malade ! Je demanderais à Cerbère de lui faire apparaître des vêtements plus chauds, ou alors de simplement nous amener dans un endroit chauffé. Car celui ci ne l'était plus depuis un petit moment.

Autumn me regardait toujours dans les yeux, puis elle jeta un coup d'oeil en direction de Cerbère. C'est à ce moment là que quelque chose me traversa l'esprit. Cette odeur de poussière, bien présente. De brûlé... je la reconnaissais. On était dans l'épicentre d'une explosion. Un trou se trouvait entre nous et la rue. Quelque chose était entré. Quelque chose protégeait cet endroit. Quelque chose avait dévasté ce lieu. Il ne restait plus grand chose. Le canapé était dévasté, son fauteuil bousillé, les équipements, ainsi que les murs avaient pris un sacré coup. Mais ce n'était pas simplement une explosion. Il y avait eu un combat. Quelque chose de brutal, de violent. Qui que ce soit qui ait été là, face à eux, il avait tout fait pour qu'on se souvienne à jamais de ce qui s'était déroulé ici.

Les paroles de Cerbère me revinrent à l'esprit.

« Maître, soyez très prudent. Les ennemis qui ont fait ça sont peut-être toujours là, quelque part. »

Je fixais toujours Autumn, tentant de percer les secrets qu'elle gardait au fond d'elle. Je la sentis serrer d'avantage ma main.

« Oui... » lui murmurais-je. « Je viens réparer. » achevais-je en serrant sa main à mon tour.

Elle m'adressa un regard avant de regarder vers Cerbère. Je me relevais, puis, tenant toujours ma Princesse par la main, je regardais mon ami.

« Il faut qu'on bouge ! Qu'on aille ailleurs. Qu'on comprenne comment réparer certaines choses et comment rentrer chez nous. Autumn sera notre guide. Elle est le sheriff de la ville. » lançais-je en référence au chapeau de la demoiselle.

Je la sentis tirer un peu sur ma main. Penchant la tête dans sa direction, je l'observais, attendant de voir ce qu'elle voulait.

« Je vais prendre quelque chose. Je reviens. » nous dit-elle, tout en quittant la pièce pour se diriger vers le reste de frigo qui se trouvait au loin.

Elle avait vue quelque chose ? En attendant son retour, vue que d'ici je l'avais à l'oeil, je m'étais approché de Cerbère.

« On va d'abord aller à la maison. Voir ce qui s'y trouve. Et on verra si Merida peut nous aider. A moins que tu ais une meilleure idée ? Tu sens quelque chose de particulier ? » ajoutais-je.

Tout en parlant, je ne détachais pas mes yeux de lui. Je tentais de percevoir dans son regard si c'était toujours mon Cerbère. Celui qu'on m'avait offert. Celui avec lequel on avait passé tant de temps ensemble, à faire les quatre cent coups. Je me demandais si je pouvais toujours lui faire confiance. Et le plus important dans tout ça... en quoi avait-il pu me décevoir au point que j'en vienne à m'en prendre à lui ? ...

« Je peux avoir confiance en toi, n'est ce pas ? » lui demandais-je, intrigué.

On fut coupé par Autumn qui était revenu avec quelque chose dans les mains. Ce n'était qu'un minuscule bout de papier qui avait résisté au feu. Elle l'avait mis dans la poche arrière de son pantalon. Puis, elle avait pris la main de Cerbère, sans doute pour se préparer à se faire téléporter avec nous. Quant à moi, je continuais à regarder mon fidèle ami. Fidèle ami...

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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
me feel so good. »

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“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”


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| Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes

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________________________________________ 2021-04-13, 14:42 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

None of us really changes over time.— Je peux avoir confiance en toi, n’est-ce pas ?

Si Hadès posait cette question, c’est qu’il doutait. Desmond le fixa sans ciller. Devait-il répondre ? Que pouvait-il dire de plus vibrant que toutes les preuves qu’il avait déjà pu fournir par le passé ? Comment son Maître pouvait-il penser une seconde qu’il se détournerait de lui ? Il ravala son amertume. Comme toujours, le fidèle allié était traîné dans la boue alors que les traîtres avaient tous les honneurs.

Hadès semblait curieusement tourmenté. Desmond sentit une étrange chaleur le traverser tandis que son Maître cherchait à désinfecter les microcoupures sur ses mains. Pourquoi tant d’égards pour des blessures qu’il aurait tôt fait de guérir lui-même ? Quelque chose perturbait Hadès. Cet endroit le changeait, lui aussi.

Desmond n’avait pas oublié l’allusion au don d’Autumn. Était-elle capable de guérir les autres ? C’est ce qu’il avait compris par “requinquer”. Cependant, la fillette n’avait pas voulu obéir à son père. Beaucoup de choses demeuraient incompréhensibles.

— Il t'aime beaucoup, tu le sais. Il ne le montre pas. Mais tu es la personne qu'il aime le plus au monde. Après moi, bien sûr. Ou avant. Cerbère ?

Desmond n’avait rien répondu. Il avait fait comme s’il n’avait pas entendu. De toutes façons, ce genre de phrases n’attendait pas spécialement de réponse. A ce moment-là, il avait seulement soutenu le regard d’Autumn. Elle paraissait heureuse tout en demeurant sur la défensive.

— Tu viens réparer ?

Ces trois mots soulevaient des questions beaucoup plus pertinentes. Pourquoi Hadès aurait-il dû réparer quoi que ce soit ? Cette époque n’était pas la sienne. Desmond songea que le cerveau des enfants était une véritable énigme remplie d’absurdités. Hadès sembla d’autant plus perdu dans ses pensées. Le chien des Enfers se raidit : ça n’était jamais bon signe quand son Maître réfléchissait trop. Il suggéra de retrouver Merida. Evidemment. Pour une raison obscure, cette mortelle était devenue son ancre, son phare dans la nuit. Dès qu’il se sentait perdu, il se tournait vers elle. Desmond ne fit aucun commentaire. Une fois encore, il ouvrit grand les narines. Il chercha à déceler une dernière fois une odeur suspecte qu’il aurait omise. Rien. Rien, hormis le sang séché et la poussière.

Autumn revint vers eux, pliant le dessin noirci pour le ranger dans sa poche. Puis, elle glissa sa main dans celle de Desmond. Sa peau était froide. Pourtant, elle était vivante. Il sentait son pouls battre sur son poignet.

— Je peux avoir confiance en toi, n’est-ce pas ?

La phrase d’Hadès résonna dans son esprit. Cela lui fit très mal d’avoir la confirmation que son Maître ne croyait plus en lui. Desmond déglutit et, sans un mot, posa sa main libre sur son bras. Juste avant de se téléporter, il repéra l’aura de Hope. Elle se trouvait dans une maison en banlieue de la ville, différente de celle où elle habitait dans son présent.

La rue était calme en ce début de matinée. Autumn lâcha la main de Desmond pour s’élancer vers la demeure. Elle s’arrêta sous le perron, la main sur la poignée de la porte.

— Venez, Maître. Je sens que votre épouse est ici
, indiqua Cerbère.

Cependant, au moment où il avança d’un pas, une main se posa contre son torse. Douce et ferme à la fois, elle bloquait toute progression. Desmond pencha la tête vers la déesse de l’Amour qui venait d’apparaître devant lui.

— Tiens tiens... regardez qui voilà, chantonna-t-elle.

Elle pencha la tête de côté, l’observant d’un œil intrigué et inquisiteur. Desmond soutint son regard sans ciller.

— Je te croyais mort, lança-t-elle d’un ton sec. Ton aura n’était plus nulle part.

Elle esquissa une moue chagrine. Depuis toujours, Desmond admirait ses talents de comédienne. Il avait beaucoup appris auprès d’elle. Depuis, il s’amusait énormément à troubler ses proies en jouant différents rôles.

— J'ai pris des vacances, déclara-t-il d’une voix indifférente.

L’autre main d’Aphrodite rejoignit la première et les deux s’insinuèrent sous sa veste de costume. Desmond sentit un agréable fourmillement le parcourir.

— Je comprends, tu as eu besoin de prendre du recul après ce qui s’est passé.

La déesse avait penché la tête, focalisée sur les boutons de sa chemise. Ses doigts manucurés les tapotaient malicieusement. Cerbère s’interrogea : était-elle encore avec son avorton qui avait la gueule de travers ? Non pas qu’il y accordât la moindre importance ; il se demandait seulement si elle était toujours en quête de pouvoir.

— Bonjour, Hadès, glissa-t-elle au dieu des Enfers sans pour autant s’écarter de Desmond. Je suis surprise de te trouver dans cette rue. Mais d’un autre côté, tu as toujours eu un tempérament joueur.

Elle esquissa un sourire avant de lever de nouveau les yeux vers Desmond. Elle attendait quelque chose de sa part. Il le lisait au fond de ses beaux yeux.

— C’est très aimable de ta part d’être venue me saluer, Aphrodite.

Il préférait rester relativement neutre car il ignorait tout de leur passé dans ce monde. Par conséquent, il voulait se montrer prudent. De cette manière, il en apprendrait davantage.

Ses paroles parurent décevoir la déesse car elle afficha une moue d’enfant boudeuse.

— C’est tout ? Je pensais que ton exil volontaire t’aurait remis les idées en place.

De plus belle, elle pencha la tête vers Hadès pour le prendre à parti.

— Sais-tu que ton serviteur m’a éconduite pour sa précieuse petite démone ?

Desmond ouvrit des yeux surpris. Était-ce vraiment possible ? Avait-il commis cet impair ? Préféré Sasha à la déesse de l’Amour ? Cela n’avait pas le moindre sens ! Sasha lui évoquait uniquement du dégoût. Rien d’autre.

Imperturbable, Aphrodite poursuivit :

— Le premier anniversaire que nous n’avons pas fêté ensemble. Le premier millénaire gâché.

Un pacte des plus agréables les unissait : tous les mille ans, ils se retrouvaient pour partager un moment charnel inoubliable. Tout en parlant, elle ouvrit un bouton de la chemise de Cerbère.

— Je t’en ai beaucoup voulu.

Brusquement, Desmond saisit ses poignets. La déesse étouffa une petite exclamation exaltée, mais se composa une expression faussement posée.

— Sois assurée que je ne commettrai pas deux fois la même erreur
, articula-t-il.

Elle plongea son regard dans le sien, attendant qu’il mette ses paroles à exécution. Desmond captura sa bouche avec fougue et délectation. Il n’en retira aucun plaisir particulier ; il voulait uniquement contenter la déesse afin qu’elle chasse de sa tête le fait qu’il ait préféré cette larve immonde à elle. Durant le baiser, il souleva les paupières et croisa celui d’Autumn, qui se trouvait toujours sur le perron. L’enfant écarquilla les yeux d’un air outré, avant d’ouvrir la porte et de disparaître à l’intérieur de la maison. Elle fit claquer la porte derrière elle.

D’une pierre deux coups, songea-t-il, satisfait.

Au bout d’une minute, il rendit sa liberté à Aphrodite qui esquissa un sourire ravi. Desmond savoura le goût de la déesse qu’il avait encore en bouche.

— J’aime mieux ça... dit-elle, pensive. Je comprends que Sassy ait voulu te garder pour elle seule...

Elle sembla réfléchir. L’une de ses mains caressait distraitement le torse de Desmond, sous sa chemise. Il se sentait bien trop flatté pour l’interrompre. Pour une fois que quelqu’un avait le bon goût de l’apprécier à sa juste valeur... Il fondit de nouveau sur elle mais elle se déroba.

— Non, je t’en veux toujours.

Desmond sentit une once de frustration l’envahir. Un éclair de colère traversa son regard. Aphrodite sourit de plus belle, s’amusant à le rendre fou. Il aurait pu la prendre sur-le-champ, mais il ne pouvait risquer de la contrarier. Etaient-ils à force égale, tous les deux ? Elle avait beau être une déesse, elle n’était certainement pas la plus puissante. Dans le doute, il préférait entretenir des rapports cordiaux.

— Ça pourrait s’arranger si... on se lançait dans un plan à trois ? Je me suis toujours demandée ce que ça pourrait donner. Toi, moi, et...

Elle laissa planer le doute avant de poser les yeux sur Hadès. Rêveuse, elle tapotait son menton, son autre main ayant retrouvé sa juste place sous la chemise de Cerbère, avec l’intention d’aller beaucoup plus bas.

— Qu’en dites-vous, les garçons ? demanda-t-elle dans un souffle.

Desmond interrogea son Maître du regard. Qu'y avait-il de plus délectable que de se partager ensemble la déesse de l’Amour ? Par ce biais, peut-être retrouveraient-ils enfin leur complicité d’antan ?

Un bruit de fenêtre qui s’ouvre. Une corde qui se tend. Une odeur diffuse de Black Opium dans l’air.

— T’as une minute avant de dégager.

La voix de Hope claqua dans le vent. Desmond leva les yeux et l’aperçut à une fenêtre du premier étage, arc bandé, flèche pointée en direction d’Hadès. Aphrodite roula des yeux.

— C’est réunion Tupperware ou quoi ?
fit la rouquine sans aucune once d’amusement.

— Non, c’est une réunion érotique, répondit Aphrodite du tac-au-tac. Tu nous déranges, Hope. Nous étions en train de discuter des modalités.

Desmond lut dans le regard de la rebelle qu’elle hésitait à pointer la flèche vers la déesse. Malgré tout, elle garda toujours Hadès en joue.

— Desmond ? s'étonna-t-elle, remarquant enfin sa présence. Mais, je croyais que...

— J’ai pris des vacances, répéta-t-il d’un ton las.

Hope l’observa durement. Puis, son regard s’adoucit. Finalement, elle lança :

— Tu n’as rien à faire avec eux. Rentre.

Cerbère ouvrit des yeux ronds. De quel droit lui donnait-elle un ordre ? Non, c’était beaucoup plus que cela... Elle l’invitait à entrer. Comme s’il était un ami. Il y avait... de la compassion dans sa voix. C’était dégoulinant. A vomir, s’il avait pu.

— Quant à vous, allez faire vos cochonneries ailleurs !

Aphrodite s’esclaffa.

— Avec plaisir, chantonna-t-elle à voix basse.

Puis, elle plongea un regard incisif dans celui de Desmond.

— Veux-tu vraiment te comporter comme un gentil toutou ? fit-elle, moqueuse.

Toutou... Ce mot lui rappela Autumn. Celle qui était toute petite et qui s’accrochait à lui sans arrêt. Celle qui le représentait magnifiquement bien en dessin.

— Ce que je veux c’est... comprendre
, grogna-t-il entre ses dents.

Ses narines palpitèrent. Il planta un regard fou dans le sien. Aphrodite sembla déroutée par sa réaction. Elle recula d’un pas, perplexe.

— La minute est passée, annonça Hope.

La flèche siffla dans l’air. Instinctivement, Desmond apparut devant Hadès. La douleur fut telle qu’il poussa un grognement avant de tomber en arrière. Quelqu’un accompagna sa chute, la rendant moins brutale. S’agissait-il de son Maître ? Il avait l’impression qu’une lame chauffée à blanc écartait ses chairs.

— Hum. Je pense que je vais la punir pour ça, décida Aphrodite.

Elle observait Desmond, une ride soucieuse barrant son front. Haletant, Cerbère pencha la tête : la flèche était plantée dans son épaule. Une rage sourde s’empara de lui.

— Je suis désolée ! s'écria Hope. C’est pas toi que je visais !

Elle avait repris une flèche et bandé son arc.

— Partez maintenant !

Desmond attrapa l’extrémité de la flèche et tira dessus. Il grogna de plus belle tandis qu’il l’enlevait de son épaule. Le sang éclaboussa le bitume. Il allait se régénérer. Ce serait pénible et douloureux, mais c'était une certitude.

— Elle va le regretter ! fit Aphrodite tout en pivotant sur ses pieds.

— Non.

Desmond fixa la déesse sans ciller, tout en se cramponnant à Hadès qui le tenait contre lui.

— Tu ne la touches pas.

Ce n’était pas par gaieté de cœur qu’il disait cela. Pour la flèche qu’il avait reçue, il était capable de tordre le coup de cette garce de Merida. Cependant, il savait à quel point son Maître tenait à elle, que ce soit dans le passé, le présent, ou le futur. Il ne pouvait se permettre de perdre son affection, et devait donc aller dans son sens.

Mécontente, Aphrodite plaça les mains sur ses hanches.

— Sassy t’a vraiment détraqué, fit-elle, agacée. De toute manière, je m'en fiche. Si ça t'amuse de t'écraser...

Elle lui lança un regard désenchanté puis contempla ses ongles. Desmond s’efforçait de respirer convenablement, même si la douleur contrecarrait toutes ses intentions. Il savourait le moment éphémère de sentir son Maître près de lui.

— Je... je me sens déjà mieux, Maître.

C’était un mensonge, mais il voulait sembler fort.

— Restez contre moi. Elle ne tirera pas sur vous, ajouta-t-il dans un murmure.

Hope les tenait toujours en joue mais n’avait plus osé toucher Cerbère. C’était vraiment curieux. Tenait-elle à lui à ce point ? C’était incompréhensible.

Et dire qu’il avait pensé -à tort- que ce périple dans le futur allait s’avérer beaucoup plus agréable avec la présence d'Aphrodite...
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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

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________________________________________ 2021-04-18, 18:11 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

« Je le sens... » murmurais-je, le souffle haletant, à l'oreille de Cerbère.

Il était tout contre moi. C'était la première fois qu'on était aussi proche l'un de l'autre. Quelques instants auparavant, la flèche avait sifflée dans l'air. Desmond était apparu juste entre moi et elle. Elle l'avait transpercée sans pour autant m'atteindre. Quand il était tombé à la renverse, j'avais instinctivement tendu les bras pour le rattraper. Son corps stoppa sa chute au niveau de mon torse. Je lui avais évité une descente brutale vers les entrailles de la terre. Ou plus précisément vers le sol. Il ne serait pas tombé aussi bas. Après tout, il n'y avait pas de gouffre sous nos pieds, même si je soupçonnais Merida - cette Merida - de l'avoir souhaité.

« Il est chaud... bouillant... » ajoutais-je dans le même murmure.

On partageait un moment intense tous les deux ! Il y avait plusieurs façons de le ressentir. Physique, par le toucher. Une simple pression suffisait amplement pour s'en rendre compte. Psychique. En l'imaginant. En stimulant son cerveau pour se concentrer sur tout ce qui était possible de faire avec lui. Sensoriel. Simplement en sentant cette odeur qui séduirait plus d'une personne.

Aphrodite avait voulu se venger de ma Rebelle. Mais Cerbère l'en avait empêché. Il m'avait dit qu'en restant ici, tout contre lui, je ne risquais rien. Du moins en le gardant tout contre moi, car c'était lui qui s'y trouvait et non l'inverse. C'était là que je l'avais sentis. Après ce contact avec mon chien. Il s'introduisait tout doucement, mes sens en éveils.

« Ne bouge surtout pas. Je peux y arriver. » poursuivis-je en le laissant s'appuyer d'avantage tout contre moi.

Je sentais la pression de son corps tout contre le miens. La puissance des muscles de ses bras que je tenais entre mes mains. C'est fou ce qu'il était bien bâtis mon Cerbère. J'étais très fier de lui. De tout ce qu'on avait vécu ensemble. De ce qu'on avait entrepris. De tout ce qui nous restait à explorer tous les deux.

« Quel délice... » lui murmurais-je une nouvelle fois.

Nos corps ne faisaient plus qu'un. Est-ce que ça émanait de lui ? Est-ce que ça venait uniquement de moi ? Je ne voulais briser le lien pour rien au monde. En tout cas pas dans l'immédiat. Je me sentais tellement mieux, maintenant. Tellement plus sûr de moi. Je savais enfin qui j'étais. Ce que je désirais et comment l'obtenir. Tout ça, grâce à mon Cerbère ! Comment pouvais-je encore douter de lui ?

Cette pensée me ramena à la réalité... Autumn... moi... le feu... les cendres... il m'avait trahis. Il m'avait déçu ? La pression retombait tout doucement, si bien que j'avais la sensation qu'il n'était plus là. Je ne pouvais pas le toucher pour vérifier, car je n'aurais pas su où appuyer, quoi saisir et de toute façon, je retenais toujours Cerbère. Je ne pouvais pas le sentir. Je ne l'avais pas encore laissé jaillir et je n'étais plus très sûr d'y arriver, maintenant. Est-ce que tout était lié à un, manque de confiance en soi ? Pourtant j'assurais de ce côté là ! Je pouvais peut-être demander à Cerbère de m'aider ? De vérifier par lui même si il était toujours là. Mais comment ?

« Je l'ai perdu, je crois... » laissais-je échapper, avant de remettre Cerbère en place et de me reculer afin de me toucher le torse, puis les bras et un peu de partout.

Il était où ?

« Il était là. Vraiment ! »

Mon pouvoir était là ! Il était revenu ! Chaud ! Bouillant ! Le feu, les flammes ! Il s'était immiscer dans chaque parties de mon êtres. Alors pourquoi je ne le ressentais plus, maintenant ? Etais-ce si difficile que cela de le faire jaillir, là, maintenant ? Est-ce qu'en mettant une main en avant, ou paume levée vers le ciel, des flammes apparaîtraient ? J'avais bien essayé d'enflammer ma chevelure, mais sans succès.

« Mais à quoi tu joues ? » me demanda Aphrodite, tout en m'observant.

Je m'étais arrêté de me toucher, fixant son regard.

« Il est repartit. Je crois. »

Je cherchais dans son regard la réponse à ma question. Etait-elle au courant de quelque chose ? Tournant la tête vers Merida, je me rappelais qu'elle était à la fenêtre, avec son arc.

« Princesse, attends, laisse moi t'expliquer ! » lui intimais-je.

Je la sentais à la fois troublée et énervée. Pour cette raison que je m'étais remis derrière Cerbère. On ne savait jamais ! En tout cas, ça semblait amuser la déesse de l'Amour. Je la fusillais du regard, avant de me rappeler qu'elle nous avait proposé un plan à trois. Elle était sérieuse ? Ce n'était pas elle qui me l'avait refusé à plusieurs reprises à l'époque ? Est-ce que j'aurais du en proposer un avec Cerbère pour qu'elle accepte ? J'étais marié... oubliant la déesse de l'Amour, j'avais adressé un regard à Merida, de là où je me trouvais - derrière Cerbère !

« On vient du passé ! J'ai tué personne ! Du moins pas cette année. Ni l'année d'avant. A dire vrai, je ne sais plus quand j'ai tué quelqu'un pour la dernière fois. »

Je cherchais une nouvelle fois la réponse dans le regard d'Aphrodite. Elle était toujours aussi amusée et en même temps, d'ici, je la sentais s'ennuyer. Pourquoi elle passait si vite de l'amusement à l'ennui ? On arrivait jamais réellement à la satisfaire. Sacré bout de femme !

« Autumn te le confirmera. Je suis normal. Du moins pas comme le Hadès de ce présent. D'ailleurs pourquoi à chaque fois que je voyage dans le futur, je me retrouve avec une version négative de moi même ? » demandais-je en m'éloignant de derrière Cerbère afin de l'observer.

Avait-il la réponse à ma question ?

« Parce que tu es un véritable connard quelle que soit l'époque ? »

Je n'étais pas sûr de qui venait de formuler cette phrase. Est ce que c'était Aphrodite ou Merida ? J'avais un doute et je ne préférais pas demander. En tout cas, Aphrodite croisa les bras contre sa poitrine et elle tourna la tête vers Cerbère.

« Tu veux pas qu'on les laisse se disputer tous les deux et que j'aille penser tes blessures ? Je pourrais en profiter pour prendre soin de la petite bosse que tu t'es faites à l'entrejambe. A moins que ce soit autre chose... » dit-elle amusée avant de me regarder. « Oh ben tiens, je vais devoir me dédoubler. Dois-je reformuler ma proposition d'avant ? »

Je sentis une nouvelle flèche partir, mais cette fois ci elle ne m'étais pas destinée. Au moment où Aphrodite venait d'apparaître juste à côté de Merida, à l'intérieur de la maison, je m'étais mise entre les deux femmes, posant une main sur le haut de la poitrine de la déesse de l'Amour. Elle était bien trop énervée pour y prêter attention.

« Doucement. Cerbère t'as déjà dit non. Je suis sûr que le coup est partit tout seul. » laissais-je échapper, avant de sentir un autre genre de coup partir tout seul. « Par toutes les flammes des Enfers... » laissais-je échapper, avant de me courber.

Quelle femme ! Je l'avais déjà songé et dit à plusieurs reprises. En plus, elle avait une bonne reprise du genou droit. Une nouvelle fois, j'avais sentis cette chaleur... ce bouillon au fond de mon être. Mais ce n'était pas le même qu'avant. Celui ci était bien plus jouissif d'ordinaire, mais bien plus pénétrant là sur le coup. Bien plus douloureux. Plus brûlant. Plus...

Quand Aphrodite leva la main en direction de Merida, je voulu lever la mienne pour l'empêcher de faire quoi que ce soit, mais du sang glicla sur mon visage. Je n'avais rien vue venir. Est-ce que c'était Cerbère ? Ou alors... mon regard croisa celui de la petite personne, tandis que la déesse de l'Amour, surprise et troublée, tourna la tête, du sang perlant de son coeur jusqu'au bas de sa robe. Elle tomba en cendres. Autumn se tenait là, à quelque pas de nous, un pistolet en main.

« Cer... bère... » laissais-je échapper, sentant la créature me retenir à son tour.

Elle allait revenir. Il fallait l'empêcher de faire quoi que ce soit de stupide. Quand à moi, j'avais besoin d'une chaise. Juste d'une chaise, de m'asseoir et je pourrais tout expliquer à ma famille. Heureusement, il y avait un lit pas loin.

« Dès que je suis assis, je te raconte tout... Princesse... » laissais-je échapper.

Pourquoi je ne me régénérais pas moi même ? J'espérais que Cerbère aurait la force de prendre le dessus sur moi et raconter à ma place. Car pour le moment, j'avais un peu le souffle coupé.

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________________________________________ 2021-04-21, 18:02 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

None of us really changes over time.Desmond n’avait jamais senti son Maître aussi près de lui. Il se trouvait dans ses bras et bien qu’il ressentît une intense douleur due à sa blessure, il aurait voulu que le moment se prolonge à l’infini. Hadès murmurait de douces choses à son oreille. Des choses curieusement ambiguës et incompréhensibles. Cerbère aurait pu l’écouter éternellement. La chaleur de son souffle, cette subtile odeur de brûlé qui caractérisait le dieu des Enfers par le passé...

Desmond se redressa brusquement, encouragé par l’impulsion des mains d’Hadès dans son dos. Il ouvrit grand les narines pour humer l’aura de son Maître. Aucun doute : quelque chose avait changé. Cela avait été si fugace qu’il le perçut à peine, comme une allumette enflammée aussitôt éteinte.

Le lien qui unissait Cerbère à Hadès était paradoxal, à la fois fort et faible. Fort, car le chien des Enfers avait été conçu dans le but de se montrer loyal coûte que coûte envers lui et par ce biais, il comprenait parfois mieux Hadès que lui-même. Et faible, car malgré tout, Cerbère n’était pas LA créature du dieu des Enfers. Il avait été offert par Eris. Il appartenait à Hadès mais son allégeance atteignait parfois de dangereuses limites.

Pour l’instant, Desmond se sentait très flatté que le dieu des Enfers se cache derrière lui pour faire entendre raison à la furie qu’était sa femme. Sa blessure cicatrisait à vue d’œil. Il ressentait encore quelques picotements mais il y prêtait à peine attention. Depuis des millénaires d’existence, il avait appris à vivre avec la souffrance passagère.

— Tu veux pas qu'on les laisse se disputer tous les deux et que j'aille penser tes blessures ? Je pourrais en profiter pour prendre soin de la petite bosse que tu t'es faites à l'entrejambe. A moins que ce soit autre chose...

Les propos d’Aphrodite firent froncer les sourcils de Desmond. Il n’avait pas besoin de baisser la tête pour vérifier leur teneur. Il n’éprouvait aucune honte non plus. Il se savait bien bâti et n’avait aucun complexe. Les humains s’encombraient de bien trop de principes.

— Oh ben tiens, je vais devoir me dédoubler. Dois-je reformuler ma proposition d'avant ?

La déesse venait de jeter un coup d’œil en direction d’Hadès et Cerbère parut surpris. C’était à la fois étrange et grisant de partager la même excitation que son Maître. Il n’eut pas le temps de réagir qu’ils apparurent tous dans la chambre de Hope, au premier étage de la maison.

— Doucement. Cerbère t'as déjà dit non.

Vraiment ? Desmond afficha une moue déçue que nul ne remarqua. Aphrodite en profita pour donner un coup de genou dans les parties intimes d’Hadès. Cerbère grogna. La blonde planta un regard farouche et indécis dans le sien. Il en avait châtié pour moins que ça... La déesse, imperturbable, leva ensuite la main en direction de Hope, mais un coup de feu l'empêcha d'achever son geste.

Le sang de la déesse sur le visage d’Hadès. Son Maître qui chancelle. Desmond qui l’empêche de tomber. La scène inversée.

Perplexe, il aperçut Autumn dans l’embrasure de la porte, arme levée, tandis qu’Aphrodite se changeait en cendres. La fillette avait le visage téméraire de ses parents et ses mains ne tremblèrent pas quand elle baissa son revolver.

Desmond conduisit son Maître jusqu’au lit pour le faire asseoir pour se tourna vers l’enfant.

— La prochaine fois, vise la tête.

Il la toisa d’un œil perçant. Bien qu’il appréciât Aphrodite –dans ses bons moments- il était agréablement surpris par le sang-froid de la fillette face à cette mise à mort inopinée. Jusqu’alors, il ignorait qu’en elle sommeillait une graine de criminelle impatiente de s’épanouir. Son intérêt pour elle en fut vivement décuplé.

— C’est imprudent ce que tu as fait, reprit-il d’un ton sirupeux.

Il ne souhaitait pas développer davantage car il considérait essentiel de laisser à un psychopathe en devenir une part d’imagination. C’est grâce à elle qu’il développe ses talents et se renouvelle sans cesse. Autumn était-elle vraiment dotée d’un tel potentiel ? Comment cela avait-il pu lui échapper ? A moins que... ça ne soit cette particularité qui la rendait si différente des autres à ses yeux ?

— Je sais, déclara-t-elle en haussant les épaules, mais ça m’est égal. Je voulais qu’elle voit que je l’ai tuée.

Elle fixa Desmond sans ciller. Leur duel de regard dura une longue minute avant qu'Hope n’intervienne :

— Euh... je sais pas si je dois te punir ou te remercier, là...

Elle posa un regard anxieux sur sa fille qui se contenta de lui sourire gentiment.

— Elle risque de revenir et d’être sacrément vénère, ajouta Hope en bandant de nouveau son arc, à l’affût.

— Non, objecta Desmond. Son orgueil a été blessé. Nous ne la reverrons plus.

Autumn appuya ses paroles en hochant la tête, fière d’avoir mis une déesse au tapis.

— Donne-moi ce flingue, ordonna Hope à sa fille. Tu sais bien que je n’aime pas que tu joues avec ça.

— Je ne joue jamais, rétorqua l’enfant.

Pendant ce temps, Desmond se tourna vers Hadès. Il avait l’air de souffrir encore, même s’il récupérait. Penché vers lui, le chien des Enfers déclara :

— J'ai senti quelque chose en vous, Maître. Votre pouvoir...

Il l’interrogea du regard, à la fois fasciné et indécis. Avait-il retrouvé ses capacités divines ? Désormais, il ne humait plus rien, plus aucune odeur de brûlé.

Dans son dos, il entendit un cliquetis d’arme et la corde d’un arc que l’on bande. Il se redressa lentement, bien décidé à servir de bouclier si nécessaire.

— Ecarte-toi, s’il te plaît, demanda Autumn.

— Au fait, désolée pour la flèche, avant, précisa Hope. Je ne veux pas t’en planter une autre quelque part, mais je n’hésiterais pas si tu le protèges.

Desmond pivota lentement sur ses pieds, sans s’écarter d’Hadès. Calmement, il joignit les mains devant lui et posa un regard pénétrant sur Autumn.

— Tu ne tireras pas sur ton père.

C’était une certitude. Autrement, elle l’aurait déjà fait. Par pur plaisir du sarcasme, il ajouta :

— Un dieu par jour, ça suffit.

Il préférait se focaliser sur l’enfant qu’il se savait en mesure de raisonner ; la princesse rebelle était bien trop indomptable. Autumn ne baissa pas son arme.

— Je veux juste qu’il s’en aille, dit-elle, intransigeante.

Pourtant, Desmond lut de la peine au fond de ses yeux ainsi que de la déroute. Elle ne voulait pas en arriver là mais il le fallait. Pour quelle raison ? Cerbère comprenait de moins en moins.

— Il n’ira nulle part, assura-t-il d’un ton à la fois caressant et ourlé de menace.

— Mais enfin, qu’est-ce qui te prend ? S'écria Hope, perdant patience. Comment peux-tu le défendre après ce qu’il a fait ?

La tension devint palpable. Desmond s’enivra de cette odeur de sueur nerveuse et d’excitation annonçant une altercation. Hélas, il fut contraint de se calmer car encore une fois, nul ne devait finir mangé.

— Il n’a rien fait. C’est l’autre. Tu n’écoutes donc rien ? Fit-il, cassant. Il plaide son innocence sans arrêt. Hadès et moi venons de votre passé.

Hope fronça les sourcils. Puis eut un rire jaune.

— C’est ça, ouais. Il a rien trouvé de mieux pour s’incruster chez moi ? Répliqua-t-elle. Je comprends pas que tu le soutiennes. Que penserait Sasha de tout ça ?

La fureur courut le long de son échine. Il rêva de mordre Hope à la gorge. A la place, il attrapa son arc d’un geste sec et le cassa en deux d’une seule main. La mâchoire de la rebelle en tomba.

— J’en ai ASSEZ qu’on me parle de Sasha, articula-t-il d’un ton venimeux.

Il laissa tomber les morceaux de l’arc au sol. Hope en avait perdu l’usage de la parole. Quant à Autumn, elle tapota le bras de sa mère afin de la soutenir, puis elle baissa son arme.

— Je crois qu’ils disent vrai, Maman, déclara-t-elle. Je les ai trouvés dans la forêt. Ils sont très différents.

Elle tendit son pistolet à Desmond qui le tordit avant de le jeter par terre. Il avait besoin de se défouler sur ses objets inanimés, à défaut d’avoir des personnes adéquates sous la main. La fillette l’observa, pensive. Il émit un grognement sourd avant d'aller s’asseoir sur le lit à côté de son Maître.

Là, il plaça la tête dans ses mains. L’agacement s’amenuisait. C’était tout de même un comble d’entendre autant parler de la démone alors qu’elle était morte !

— Donc... tu serais le Hadès du passé, intervint Hope au bout de quelques secondes. Qu’est-ce que tu fais là ?

— Je pense que c’est ce qu’ils voudraient savoir, eux aussi...
glissa Autumn.

— Ouais, pas faux.

Hope se gratta la tête puis elle demanda d’un ton faussement décontracté :

— Vous voulez manger un morceau ?

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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

| Avatar : Robert Downey Jr. ♥

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« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

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________________________________________ 2021-04-23, 11:51 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Les albums photos. Il n'y avait que ça de vrai. On prenait de moins en moins de photos de nos jours, mais je me connaissais. Je savais qu'il m'arrivait à divers moments de ma vie, d'agir comme agirait le plus commun des mortels. J'avais pris des photos. C'était évident et les photos parlaient d'elles même. En farfouillant un peu sur les étagères et dans les tiroirs, je les avais trouvés. Ils étaient là, dans le tiroir du meuble du salon. Je me demandais pourquoi Merida ne les avait pas mises plus en évidences que de les laisser ici, sous une pile de prospectus.

L'album avait été feuilleté un bon nombre de fois. Ca se voyait au niveau des intercalaires. Certains étaient légèrement abîmés. Est-ce que j'avais passé beaucoup de temps à les regarder ? Ou est ce que diverses personnes venaient ici passer des après midi à observer mes photos ? Je me demandais ce qu'elles contenaient de si spectaculaires. Après tout, j'étais un artiste. Ce n'était pas étonnant qu'on vienne contempler mon oeuvre.

Avant de me retrouver ici, dans le salon, on avait mangé un morceau. Merida nous avait sortit deux trois trucs du frigo. J'avais piqué quelques concombres coupés avant de sortir dans le jardin. J'avais besoin de me ressourcer un peu. De mieux comprendre ce qui s'était passé à cette époque pour que tout se termine de cette manière. Je n'étais plus chez moi. Plus dans ma maison. Plus avec ma femme. Quand j'étais rentré à l'intérieur afin de poser des questions, il n'y avait plus personne. Je me demandais où Cerbère était partit avec Merida et Autumn.

J'avais entrepris de monter à l'étage, de regarder les diverses pièces, histoire d'y trouver des indices. Il n'y avait rien. Le lit de ma Rebelle était trop bien fait. C'était juste ce que j'avais remarqué. Car on n'était pas du genre à refaire le lit le matin. Comme quoi au fil des années, les gens pouvaient changer. J'avais trouvé la chambre de Autumn. J'en avais profité pour prendre la peluche qu'elle avait sur sa table de nuit et je l'avais caché dans un des tiroirs. Ce n'était pas normal qu'il soit encore là à côté d'elle. Où elle avait mis la peluche Hadès ? Pourquoi même à cette époque, elle continuait à préférer ce Sully ? Un jour, je le trouverais à Storybrooke et je lui... et je demanderais à Cerbère de lui régler son compte. Ni vue, ni connu.

Au fond du couloir il restait une salle, mais elle était fermée. Je n'en avais pas la clef. Mes pouvoirs n'étant pas réellement revenus, je ne pouvais pas l'ouvrir. Du coup, j'étais descendu en bas et je m'étais mis à fouiller jusqu'à trouver l'album photo que je cherchais.

Il y en avait pas mal avec Merida et moi. L'une où on était dans un salon de thé à siroter un chocolat chaud et où apparemment ça avait du finir par une bataille de chantilly. Comme quoi j'avais raison. Un jour ou l'autre, la folie des appareils photos s'emparerait de moi. Heureusement que j'avais ces moments, sinon je n'aurais jamais des traces de mon passé et pour ainsi dire, des réponses à mes questions quand il m'arrivait de voyager dans le futur !

D'autres photos étaient sur Autumn. C'était même la majorité des photos. Et il y en avait même avec Merida et son ventre rond. C'est fou ce que ça m'avait manqué. Ma femme n'était pas grosse. Au contraire. Mais quand elle était enceinte de Autumn, elle avait le ventre rond. Et même si je me retenais de la taquiner sur ce détail, je me réjouissais de la voir ainsi. C'était pas tous les jours que je pouvais intérieurement songer au fait qu'elle avait plus de bidoche que moi.

Refermant l'album et le posant sur la table, je soupirais. Il n'y avait rien. Même pas une photo de Cerbère ou de Sasha qui pourrait me donner la réponse à mes questions. Pourquoi je ne les avais pas pris en photo ? Et Fergus ? Et Hubert ? Il devait y avoir un autre album quelque part. D'ailleurs, où j'habitais ? Est-ce que j'étais retourné dans les Enfers ? Et mon ventre ? Pourquoi je pensais à mon ventre ?

Réfléchissant un instant au fait que j'avais sûrement encore un peu faim, vue que les concombres c'était pas nourrissant, j'avais repris l'album photo en mains. Tournant page après page, j'étais revenu sur celle où ma Rebelle avait le ventre bien rond. J'avais retiré la photo de l'album afin de la regarder en détail. Ca n'allait pas... mais je n'arrivais pas à comprendre quoi. Du moins pas avant de l'avoir vue... lui. Il était là, derrière la photo, posé sur le canapé. Cet être bleu que je ne supportais pas et qui me volait la vedette auprès de ma fille. Mais que faisait-il là si Autumn était dans le ventre de la demoiselle ?

J'observais mieux la photo, la tournant jusqu'à y voir la date. Autumn était déjà né. Ce n'était pas elle dans le bidon. C'était Winter ? On avait réussi à l'avoir ! Je savais qu'on y arriverait ! C'était une évidence. Les conseils de Aloysius Black avaient fini par donner ! Ou alors on avait procédé autrement. En tout cas, je me réjouissais d'avoir trouvé la solution. Refermant l'album après y avoir remis la photo, je l'avais rangé dans le tiroir sous les prospectus. Puis, je m'étais levé pour annoncer la bonne nouvelle à Cerbère. Mais il n'était pas encore revenu. Il me fallait l'appeler. Mais quelque chose m'en empêcha.

On ne m'avait pas bloqué mes pensées, ni rien. J'aurais pu lancer l'appel. Mais il y avait cette chose dans ma tête qui tournait. Cette question. Je n'arrivais pas à la formuler, ni à y trouver une réponse. Quelque chose clochait. Quelque chose ne tournait pas rond. Levant la tête vers l'escalier, je me demandais ce qui se cachait dans cette chambre. Mais j'avais la conviction qu'en cherchant bien, je pourrais y trouver la réponse sans avoir besoin de forcer la serrure.

Je me téléportais dans les Enfers, sans même m'en rendre compte. J'étais de retour chez moi. Dans mon ancien chez moi. Mais j'y séjournais depuis quelque temps. J'avais simplement songé à rentrer à la maison et je m'étais retrouvé ici. Mon pouvoir revenait par intermittence ? Qu'est ce qui provoquait cela ? Sans doute le Sable Noir contenait dans le Temps, par lequel on avait voyagé, qui était entré en moi. Mais ça ne durerait qu'un Temps.

...

D'où m'étais venu cette pensée ? Je n'avais jamais réfléchis aussi vite et trouvé une solution aussi rapidement. Je m'étonnais moi même ! Comme quoi je pouvais encore me surprendre après toutes ces années !

« Seigneur... » me fit sursauter une voix derrière mon dos.

Je me tournais et me retrouvais nez à nez avec Gollum ! Cette chose visqueuse et étrange qu'on avait vue dans un film. C'était pas lui, mais ça y ressemblait beaucoup. Qu'est ce qu'il me voulait ? Il me regardait, attendant que je lui demande quelque chose. De quoi qu'il s'agit ? songeais-je. Je lui adressais un regard et un geste de la main pour lui indiquer de me laisser seul. Il inclina la tête avant de quitter la pièce.

Ok... j'étais à nouveau le maître à bord et en l'absence de Cerbère, je m'entourais de vieilles créatures décrépis. Bon sang que le sex appeal des Enfers avait chuté en seulement quelques années.

Regardant autour de moi, j'analysais la pièce. Il y avait une chaise. Ca c'était bien. Une table en bois mais sacrément abîmée avec le temps. Pas de mini frigo ? Pas de télévision ? Pas d'appareil photo ? Je vivais vraiment dans cette grotte ? Où était le lit ? Et la peinture sur ma Rebelle ? Je devrais me mettre à la peinture un de ces quatre. En tout cas, il manquait bien trop de choses pour que je me sentes à l'aise ici.

M'approchant de la table en bois, j'y trouvais divers morceaux de papier où figuraient une multitude d’annotations. Je n'aurais jamais du abandonner la machine à écrire. J'arrivais bien mieux à me relire sur cet appareil que quand j'écrivais à la main. Bon... voyons voir...

« On dirait une liste de courses. Mais de courses assez particulières. Des trucs tranchants ? Oh tiens ! Des noms ! »

Un autre bout de papier contenait une liste de noms. Certains étaient barrés. Intéressant ! Je la pliais en quatre pour la ranger dans la poche arrière de mon pantalon. On sait jamais, ça pourrait me servir de lecture aux toilettes. Puis, je regardais une nouvelle fois autour de moi avant de quitter la pièce pour rejoindre papy.

« Hé ! » m'exclamais-je pour appeler la créature sans nom.

Heureusement, il n'était pas loin, donc facile à trouver. Il se tourna vers moi et m'adressa un regard. Qu'est ce que j'allais lui demander en premier ?

« Tranquille ? » laissais-je échapper.

C'était peut-être pas le meilleur truc pour débuter. Mieux valait enchaîner sur autre chose, même si il était en train d'ouvrir la bouche afin de me répondre.

« Bon... petites questions ! C'est le moment de l'évaluation annuelle. Je pose des questions, si t'as las bonne réponse, tu gagnes une récompense. Je dois avoir un truc dans mes poches. » poursuivis-je tout en fouillant et en trouvant un... reste de conconbre ?

Je le tendis à la créature, qui le pris dans sa main et l'observa avant de me regarder.

« Etrange comme récompense, n'est ce pas ? » lui dis-je. « Bon. Sasha n'est pas revenue d'entre les morts récemment ? »

Il montra ses dents. Ok. Sujet sensible.

« Non parce que ça arrive parfois. Ca dépend vraiment de la manière dont les gens sont tués. Faut toujours s'assurer qu'ils ne peuvent pas revenir. Genre les fantômes ! Ca c'est dangereux ! Comme les séances de spiritisme. Même si je connais une amie d'un ami qui fait ce genre de choses et... bref, du coup elle est morte comment ? Et pourquoi ? Histoire d'être sûr que tout le monde soit bien au courant et qu'on ait tout fait pour qu'elle ne puisse pas revenir. »

La créature m'observa un petit moment avant d'ouvrir la bouche. Il y avait un petit filet de bave qui coulait le long de ses lèvres. J'en eu un haut le coeur. Où était mon beau Norbert ?

« Elle a payée pour son incompétence ! Des cendres elle ne renaîtra pas ! »

Ok. Bon, ça m'aidait pas plus, mais au moins ça me mettait un chouilla sur la voie.

« Oui, c'est exactement ça ! Faut jamais être incompétent. Quel que soit le domaine. Sinon on fini par avoir une interdiction de s'approcher d'une cornemuse à plus d'un mètre, ou par... être brûlée vif. C'est à peu près pareil. Du coup, seconde question. Elle a mal joué de quel instrument ? » demandais-je, tout en me rendant compte que ça semblait perturber Gollum. « Enfin, elle a été incompétente à quel niveau ? Je pari qu'elle a déchiré le papier d'adoption. J'aurais pas apprécié non plus. »

« L'enfant... » laissa t'il échapper.

Je le regardais fixement. La photo de Merida avec le ventre rond me revint à l'esprit. Mais je ne comprenais pas le rapport avec Sasha.

« Hum... bien sûr. L'enfant. Elle a désobéi et du coup il s'est salis. Ou elle l'a ramenée trop tard. J'ai toujours dit que je veux que mes enfants soient à la maison pour le souper. C'est important de manger en famille ! »

Il montra une nouvelle fois des dents. Je vis quelque chose passer dans ses yeux, sans réussir à distinguer quoi. Puis, il se redressa. Il était moins courbé que ça le papy désormais. Comme quoi il n'y avait pas d'âge pour s'entretenir. Fallait juste des efforts !

« Une chute... » poursuivit-il. « Le mauvais combat... la mauvaise cible... elle n'est pas une guerrière... »

Il pouvait faire de véritables phrases ? Je hochais la tête, l'encourageant à poursuivre.

« L'enfant est mort dans les entrailles de sa mère... »

Je fixais Gollum sans ciller.

« J'ai jamais aimé ce mot. Entrailles. Ca sonne bizarre. Mauvais. » lui avouais-je en tentant de garder mon calme.

Il s'était passé quelque chose et je m'étais un peu énervé avec Sasha ? Pourquoi je l'avais pas juste grondé ? Qu'est ce qui s'était réellement passé ce jour là ? La créature fit un pas dans ma direction, en bavant toujours un peu.

« C'est bien. Ce sont de bonnes réponses. Je crois qu'on peut en rester là. Je repasserais dans un an pour le rappel. » lui dis-je en tentant d'afficher un sourire du mieux que je le pouvais.

« Il l'a dit. » laissa t'il échapper.

« Qui ? » demandais-je. « Ou quoi. Les deux même ! »

Il fit un nouveau pas dans ma direction, si bien que je me décidais à reculer d'un pas. J'aimais pas trop cette proximité entre nous.

« Il a dit qu'un jour peut-être, il viendrait. »

Je hochais la tête. Sûrement que oui. Il l'avait dit. Même si j'ignorais qui. J'avais envie de demander maintenant qui était celui qui viendrait, mais ça allait encore plus compliqué les choses.

« Ca c'était déjà produit pour lui... »

« Je connais ça. Quand on a l'impression de revivre la même scène deux fois. Y'a pas mal de livres qui parlent de ça. C'est juste que... »

Sans trop comprendre comment, je me retrouvais plaqué contre le mur, une main agrippant mon cou. Celle de ce Gollum. Je le reconnu immédiatement en sentant quelque chose de gluant tout contre mon cou. Qu'est ce qui lui prenait ? Tentant de me délivrer, je sentais qu'il serrait bien trop fort et que je n'aurais pas le dessus. C'était qui ce fichu IL ?

« Il l'a dit. » répéta t'il. « Il a dit de ne pas le laisser repartir. »

Ok. Ca ne sentait pas trop bon... c'était pas un si bonne idée de venir voir la demeure du IL. Et pourquoi ce Il m'en voulait tellement ? Si Il était ici, il ne dirait pas de me faire du mal. Il m'aime bien. On est indissociable lui et moi. Pourquoi m'en voudrait-il à ce point ?

« Tue... » laissais-je échapper à deux doigts en train d'étouffer.

La créature me fit un magnifique sourire d'adieu.

« C'est ce qu'il souhaitait... »

Je tentais de secouer la tête du mieux que je pouvais. La créature ne comprit pas de suite. A dire vrai, je ne m'étais pas adressé à lui, mais à l'apparition derrière lui. Toujours là quand j'avais besoin de lui. Toujours là.

CODAGE PAR AMATIS

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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
me feel so good. »

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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs.
“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”


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| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne
| Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes

| Cadavres : 1682



Bad Guy [Fe] - Page 2 _



________________________________________ 2021-05-05, 06:00 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

None of us really changes over time.Desmond se tenait agenouillé à l’entrée de la cabane. Il s’agissait d’une construction suspendue dans les arbres, à moins d’un kilomètre de la ville, mais suffisamment à l’écart pour ne pas être remarquée. Elle se trouvait très haut, juchée sur les solides branches d’un arbre millénaire. On y accédait par des planches de bois directement clouées dans l’écorce et qui effectuaient un mouvement circulaire autour du tronc, à la manière d’un escalier de fortune. Une fois à l’intérieur, le panorama des environs était époustouflant : d’un côté, on voyait toute la ville au loin, ainsi que la mer. De l’autre, la forêt à perte de vue et plusieurs routes vallonnées.

— Par temps clair, on peut voir jusqu’à New York. Mais là, il y a trop de brouillard, déclara Autumn.

Desmond conserva le silence. Il était attentif au moindre craquement de planche, au moindre bruit d’animal. Il ne souhaitait pas baisser sa garde. Cette époque n’était pas la sienne et il jugeait que le danger pouvait se manifester n’importe quand. A chaque seconde, il humait l’air, notant mentalement les fragrances et les différences subtiles qui composaient un moment. Mais surtout, il dressait une oreille mentale constamment, prêt à intervenir si son Maître le mandait.

Ainsi agenouillé, il ressemblait à un prédateur patient, guettant son heure pour agir. Autumn, près de l’ouverture s’apparentant à une fenêtre, pivota vers lui. Elle paraissait constamment soucieuse, troublée. Le chien des Enfers appréciait ce nouveau trait de sa personnalité. Elle semblait curieusement plus forte et mature, alors que son comportement aurait dû s’apparenter à une faiblesse.

— Oui je sais, c’est n’importe quoi, concéda-t-elle enfin. On ne voit jamais New York, mais c’est ce que tu m’as racontée la première fois qu’on est monté ici.

La fillette l’observa sans ciller, comme si elle testait sa réaction. Qu’attendait-elle véritablement de lui ? Desmond leva un menton dédaigneux.

— On a construit cette cabane ensemble, reprit-elle. Enfin... tu as fait le plus gros. Tu m’as aidée à assembler les planches, tu m’as montrée comment faire en sorte que la charpente soit solide.

A présent, il comprenait la raison qui avait poussée la fillette à l’emmener ici. Elle souhaitait lui montrer à quel point son double avait été prévenant avec elle. A cette idée, Desmond sentit l’âpreté du mépris l’envahir même si, dans le même laps de temps, il eut l’impression de sentir tout son corps se détendre sous le coup d’une douceur impromptue et inexplicable. Il la chassa sauvagement puis planta un regard dur dans celui d’Autumn. Imperturbable, elle poursuivit :

— Tu m’as appris à survivre.

Des souvenirs dansaient dans ses yeux. Son regard se fit rêveur tandis qu’elle ajoutait :

— J’avais besoin d’un endroit à moi et tu me l’as donné.

Desmond commença enfin à comprendre ce qui le tourmentait, cette sensation de malaise qui ne le quittait pas : toute cette histoire ne lui semblait pas naturelle. Ce n’était pas à lui de construire cette cabane ni de passer autant de temps avec la gamine. Hadès aurait dû effectuer toutes ces besognes. Pourquoi en avait-il été empêché ? Avait-il perçu à retardement à quel point son existence était médiocre et pouvait être améliorée ? Avait-il délaissé sa famille en conséquence ? Desmond ne saisissait pas pourquoi lui avait repris le flambeau. Si ce que racontait Autumn était vrai, son double s’était comporté avec elle comme un père de substitution. Cette idée le révulsa. Comment avait-il pu tomber aussi bas ?

Ce n’est pas mon monde. C’est une supercherie. Jamais je ne m’abaisserais à un tel niveau, cracha-t-il mentalement.

— Te cacher ici n’arrangera rien. Tu te comportes en lâche.

La phrase était tranchante comme la lame d’un rasoir. Autumn soutint son regard sans ciller, mais il la vit déglutir. Elle perdait contenance. Il savoura ce simple petit détail.

— Il t’a rendue faible, ajouta-t-il d’un ton doucereux.

— C’est tout le contraire, affirma-t-elle du tac-au-tac. Ton autre toi disait que ceux qui dominent par la cruauté et la haine sont en réalité constamment terrifiés, et que c’est pour ça qu’ils cherchent à imposer leur loi : de peur de devenir les dominés.

Desmond ouvrit des yeux ronds. Pour la première fois depuis des centaines d’années, il fut à court de mots. Il abhorra la lueur de triomphe qu’il perçut dans les pupilles de la fillette. Comment avait-il pu changer de valeurs à ce point ? Non, décidément, ce monde ne pouvait devenir un futur éventuel. Ce monde était uniquement une mauvaise plaisanterie qu’il devait écourter au plus vite.

— Celui qui domine le monde tout entier ne connaît pas la peur, articula-t-il en approchant son visage du sien.

— Et c’est ton cas ? Demanda-t-elle, penchant la tête.

Desmond songea à Atlas, à sa hache qui lui avait causé une douleur fulgurante toujours vivace dans son esprit. Il pensa aux Sept Grâces dont il ignorait encore tout mais dont la menace planait toujours. Il réfléchit à tous ceux qui pouvaient le détruire d’un battement de paupières. Un frisson parcourut son échine.

— Tu ne retrouveras pas celui que tu as perdu. Ton Cerbère est mort.

Ses paroles devinrent cassantes comme du verre. Autumn hocha gravement la tête.

— Je sais. C’est pas pour ça que je t’ai raconté l’histoire de la cabane. Si je l’ai fait, c’est parce qu’il me manque et que tu lui ressembles.

Elle admet sa faiblesse. Elle s’en sert comme d’un flambeau. Pourquoi ne la cache-t-elle pas comme tous les humains ? C’est tellement plus simple pour appuyer là où ça fait mal...

Désemparé, il la regarda d’un œil perçant. Elle était impénétrable. Une véritable forteresse vivante. Tout en étant minuscule. D’une certaine manière, il se sentit flatté que son double soit à l’origine d’une telle création. Si elle ne se détournait pas de cette voie, elle deviendrait redoutable une fois adulte.

— Pourquoi ce chapeau ridicule ? Fit-il d’un ton grinçant.

Il venait de changer d’angle d’attaque. Autumn porta machinalement une main à son couvre-chef, à la manière des cow-boys.

— Je l’aime bien.

Il haussa un sourcil. C’était tout ?

— Il n’y a pas une histoire derrière chaque chose, fit-elle remarquer.

Malgré lui, un petit sourire apparut à la commissure de ses lèvres. Puis, il enveloppa l’unique pièce formant la cabane d’un regard circulaire. Des crayons de couleur et des feuilles étaient rassemblés dans un coin, sur un pupitre du même acabit que le reste de la construction. Autumn dessinait toujours. A l’autre extrémité, un sac de couchage, près d’une ouverture à ciel ouvert.

— En été, on observait les étoiles tous les deux, expliqua-t-elle. On a une vue dégagée à travers les feuilles.

La cabane ne comportait que des choses utiles : pommes, briques de jus de fruits, barres de céréales, outils, crayons, feuilles, quelques livres. Aucun jouet.

— De là où je suis, on peut voir la maison avec ça.

Elle saisit une longue vue qu’elle colla contre son œil. Desmond comprit mieux ce qui motivait la fillette à venir se réfugier dans cette cabane : ce n’était pas un moyen de fuir, mais de surveiller le domicile familial et protéger sa mère.

— Il est temps que tu retournes auprès d’elle, estima-t-il.

Autumn lui lança un regard interrogateur. A cet instant, il perçut l’appel à l’aide de Hadès. Il apparut immédiatement auprès de lui. Une seule seconde lui suffit pour analyser la situation et prendre le dessus.

Sa mâchoire se referma sur la gorge de la créature rachitique, ses dents entrèrent dans la chair flasque comme du beurre. L’agresseur de Hadès s’effondra au sol dans un gargouillis incompréhensible et baigna bientôt dans un sang noir aussi puant que lui.

Cerbère réprima un haut-le-cœur en sentant le goût du sang pourri dans sa bouche. Il ne mangeait pas n’importe quoi. Tuer suffirait pour celui-ci. Il cracha au sol.

— Il n’était pas de première fraîcheur, nota-t-il, dégoûté.

Tout en posant les yeux sur son Maître, il fit apparaître une bouteille de whisky dont il but plusieurs gorgées afin de se laver la bouche. Il cracha plusieurs fois sur le cadavre de la créature avant d’avaler les gorgées suivantes. Puis, il tendit la bouteille à Hadès.

— Il vient des Enfers, déclara-t-il après avoir humé les lambeaux de son aura putride. Pour quelle raison s’en est-il pris à vous ?

Décidément, le respect se perdait dans le futur. Hadès avait-il appris des choses intéressantes ? Sans réfléchir, Desmond le téléporta dans la cabane d’Autumn. Un endroit sûr. Ils pourraient réfléchir à un plan d’action ensemble.

— Il est temps de retourner à notre époque, Maître. Le futur n’a rien de bon pour nous.

Cerbère espérait le convaincre d’accélérer le processus, si tant est que Hadès ait connaissance d’une solution pour les tirer d’affaire. Desmond avait espéré en apprendre davantage au contact de la fillette, mais il aurait dû se montrer plus pragmatique. Une enfant ne sait rien de rien. Ce tressautement désagréable, semblable à un embryon d’émotion, qui le piquait comme une aiguille quand il la fixait trop longtemps avait faussé son jugement. Il se devait corriger ce défaut dans la symétrie parfaite de sa personnalité car c’est par les failles que se créent les défaillances.

Et, depuis des temps immémoriaux, Desmond était infaillible.

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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

| Avatar : Robert Downey Jr. ♥

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« ROAD MIAM TRIP !!! »

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« Préparez le château,
on arrive ! »


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Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

| Conte : Hercule ϟ
| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ

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| Cadavres : 4693



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________________________________________ 2021-05-05, 20:04 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »

Possède-moi, je te laisserai jouer le rôle
Je serai ton animal...
▼▲▼

Ne sachant pas quoi répondre à Cerbère, ni même si on pourrait s'en sortit tout seul dans ce monde, je hochais la tête. Il était désormais évident qu'on devait rentrer chez nous. Ce futur, je ne l'aimais pas. Je préférais celui avec Winter et Spring. Peut-être que dans le précédent dans lequel nous nous étions rendu avec Merida, elle me trompait, mais au moins elle ne tentait pas de me tuer. Je ne savais pas ce qu'il y avait de pire. Ma femme voulait ma peau. Mes créatures voulaient ma peau. J'avais fait la peau à beaucoup de monde... et je n'aimais pas le regarde que Moyenne Autumn me portait !

Je tendis la main en direction de Cerbère. Il voulait qu'on rentre, n'est ce pas ? Alors pourquoi il ne nous téléportait pas jusqu'à chez nous ? J'avais la sensation que si il l'avait pu, il l'aurait déjà fait. Jusqu'à quand allait-il falloir attendre et survivre ? Je sentais quelque chose grandir en moi. Et ce n'était pas au niveau de mon pantalon, n'en déplaise à Aphrodite ! Cette chose se situait ailleurs. Dans mon ventre. Dans mon estomac. Dans mes poumons. Dans mon esprit. Ca se déplaçait de partout, jusqu'au bout de mes doigts ! C'était là, bien présent. Il fallait saisir l'instant présent !

Sans plus attendre, j'avais agrippé la main de Cerbère et je nous avais téléporté. Je ne devais pas attendre que mon pouvoir s'éteigne une nouvelle fois. D'ailleurs, que se serait-il passé si il s'était interrompu pendant la téléportation ? Aurions nous été piégé dans l'entre deux ? Je me posais bien trop de questions parfois ! Comme de savoir où nous téléporter.

Quand mon pouvoir était revenu, j'avais tenté de sentir toutes les personnes à proximité qui auraient pu nous apporter leur aide. La plus proche, n'était pas la première chez qui je me serais rendu d'ordinaire. Mais je savais qu'elle faisait partie du cercle de confiance. Ou tout du moins, je l'espérais...

On s'était retrouvé dans la seconde en plein coeur de sa cuisine et elle avait tourné la tête dans notre direction sentant sans doute notre arrivée. J'ignorais qu'elle en était capable. Mais après, c'était pas un soucis. Ca évitait de toquer, frapper ou de tout simplement annoncer notre venue. Elle nous observait tous les deux, faisant des vas et viens entre Cerbère et moi. Elle portait un jeans bleu, un haut noir et un petit gilet de la même couleur. Ses cheveux étaient roux. J'adorais les cheveux roux. Je me demandais pourquoi je prêtais autant d'attention à sa tenue et à la façon dont elle avait colorée ses cheveux. Ils étaient légèrement ondulés vers le bas. Ca lui donnait un style plutôt pas mal.

« Tu as une cicatrice sur le front ? » lui demandais-je en portant ma main sur mon front à moi.

Elle nous regardait toujours de la même manière.

« Je n'étais pas venu pour la voir. » précisais-je à Cerbère.

« Hadès... ? » laissa échapper une autre jeune femme qui venait de nous rejoindre

« Ah ben elle, j'étais venu la voir ! » me précipitais-je de préciser à Cerbère. « J'ai besoin de toi. De mon bouclier humain ! » lui dis-je avec un petit clin d'oeil.

Cette dernière regarda en direction de Cassandre, avant de me regarder.

« Je n'ai rien fait. » laissa t'elle entendre.

« Tu n'as pas à te justifier ma puce. »

« Puce ? » demandais-je surpris en me tournant vers Cerbère.

« Toi, t'as une explication à nous donner. » me coupa Cassandre en regardant en direction de Cerbère, avant de porter son attention sur moi et de faire apparaître une boule rouge dans sa main. « Quand à toi, je veux même pas que tu ouvres la bouche. »

Elle disait cela sur un ton bien trop détendu à mes yeux. Heureusement, mon bouclier s'interposa.

« Attends. » lui dit-elle en posant sa main tout contre son bras et en le serrant délicatement. « Tu comprends quelque chose à ce qui se passe ? » lui demanda t'elle.

« Bien sûr ! On a un gros connard égoïste et capricieux qui vient faire joujou avec nous. Je vais lui botter le cul et lui enfoncer sa fourche dans le fion. Tu as quelque chose à redire à mon plan super méga ingénieux ? »

« Il n'a pas sa fourche. » lui répondit-elle le plus calmement possible, tout en maintenant la pression de sa main sur son bras.

J'avais laissé échapper un sourire.

« Je te préfère avec ce répondant. » lui avouais-je en me tournant vers Cerbère. « Elle est cool comme ça ! »

Mais ça avait juste eu pour effet de faire s'avancer Cassandre.

« Quoi ? Elle est moins balais dans le popotin qu'à mon époque. » précisais-je en me tournant vers Cerbère. « Tu veux leur expliquer tout depuis le début ? Je commence à fatiguer à force. Et la faim se fait sentir. On aurait du aller voir Elliot. Ou Lily. Elle m'aurait écouté elle ! Elle m'aurait écouté, elle. »

J’eus à peine le temps de me tourner vers les deux filles, que je vis tout vaciller autour de moi. Quand j'ouvris une nouvelle fois les yeux, Cerbère était attaché sur une chaise et j'étais... attaché sur une autre chaise. On était dans ce qui semblait être une cave et... attendez... rembobinez !

Enfin... non. C'est vrai que comme j'étais inconscient, je ne pouvais pas rembobiner pour tenter de me remémorais ce qui s'était passé.

« Où sont mes vêtements ? » demandais-je à l'intention de Nora qui était adossée contre un mur un peu plus loin.

Je portais encore un sous vêtement et Cerbère aussi. Mais c'était tout...

« Faut qu'on vous ramène chez vous. » me répondit Nora.

Il n'y avait aucune trace de Cassandre dans les parages.

« Je ne veux pas dire, mais j'ai plus l'impression qu'on va participer à un rituel sexuel. Je sais que je suis en train de tenter d'avoir Winter, mais je suis sûr que sans Merida, ça ne sera pas pareil. »

Nora m'observa quelques instants, sans rien dire. Puis, elle tourna la tête vers Cerbère et elle s'approcha de lui avec un couteau.

« C'est pas un sang pur. Il est la créature de Eris à 50% et moi à 50 autres pour cent. Je ne suis même pas sûr qu'on puisse parler de sang moitié pur. A dire vrai, il est un cadeau. Si tu le découpes, c'est comme si tu me reprenais le cadeau qu'on m'avait fait. Et reprendre c'est... méchant. Je ne t'ai pas connu méchante. »

J'essayais de convaincre Nora de ne pas tuer Cerbère. Mais il était trop tard. Elle avait plongé son couteau dans les liens de Cerbère et elle l'avait détaché, ce qui faisait que... ah ben tiens, il avait survécu !

« Vous ne devez pas rester là. » me dit-elle tout en se dirigeant vers moi. « Cassandre pense que vous êtes bloqué à cette époque, mais qu'on peut vous renvoyer chez vous. Et surtout, qu'il faut le faire assez vite avant que vous ne voyez trop de choses d'ici. »

« Tu es avec elle ? » lui demandais-je quand elle se pencha vers moi pour me couper les liens.

Elle se stoppa à la hauteur de mon visage et elle tourna sa tête dans ma direction, m'observant droit dans les yeux. Elle tentait de me sonder. Je connaissais ça.

« C'est pas que je suis contre, mais... enfin là en tout cas c'est toi qui est contre moi. Tout contre. Trop contre. Tu sens quelque chose passer entre nous ou c'est qu'une impression ? »

Elle plissa les yeux avant de donner un coup sec de couteau sur les liens pour les briser.

« J'aime quand c'est violent. J'aimais. Je ne sais pas où ça en est maintenant. Avec Merida c'est... »

« Inutile de préciser. » me coupa t'elle.

J'approchais ma bouche pour... lui faire une bise sur la joue avant qu'elle se retire. Ca eu pour effet de la surprendre. Elle se recula, légèrement chamboulée, avant de se rapprocher une nouvelle fois du fond de la pièce. Cette dernière n'était pas très grande. C'était une cave. Sans doute celle de leur appartement. Car apparemment, je nous avais téléporté en plein coeur de Sacramento, une ville des Etats Unis et où ça semblait être le lieu où elles avaient décider d'élire domicile.

« Bon ! » m'exclamais-je en retirant le restant de mes liens et en me levant, tout en adressant un regard à Cerbère. « On veut bien partir lui et moi. On est même très pressé de partir, mais on ne sait pas comment. La dernière fois c'était à midi. »

« La dernière fois ? » me coupa t'elle une nouvelle fois.

« Oui. C'est déjà arrivé, mais ce n'était pas pareil. Y'avait Winter et Spring. Cerbère était mort par contre. A croire qu'il meurt à chaque fois. Enfin, je ne voulais pas dire ça. Ca doit venir des copies. Celles de ce monde et de l'autre. Elles sont mauvaises. Toi t'es l'original, tu ne peux pas mourir. »

Je ne le voyais pas mourir. C'était un ami et les amis ne mourraient pas. J'aimais pas en tout cas quand ça arrivait. Et je savais que Cerbère n'avait pas envie de me contrarier.

« La nuit n'est pas tombée ? » me demanda t'elle, intriguée.

Je jetais un coup d'oeil à Cerbère avant de lui répondre.

« Je ne sais pas. C'était midi. Mais sûrement qu'une fois le soir venu si. Enfin si d'ailleurs. On a dormi une nuit juste avant de rentrer ! C'était Noël. » précisais-je.

Mais elle ne semblait pas vouloir parler de cela. Elle semblait encore plus intriguée, mais elle se retenait de parler.

« Je pense que le mieux serait qu'on aille voir Elliot pour lui demander d'utiliser son truc avec le Temps et de nous ramener à la maison. Je n'ai pas senti son aura, mais il doit bien être quelque part. D'ailleurs, mes pouvoirs sont repartis. Je me demande pourquoi ils viennent et ils s'en vont. J'aime quand ils sont là, stable. Bien que ça fait longtemps que je ne les ai plus côtoyés. D'ailleurs, comment je les ai retrouvés ? » demandais-je à la jeune femme, tout en voyant Cassandre revenir.

« Mieux vaut pas que tu saches vue ce que tu en as fait. » nous coupa t'elle.

J'adressais un regard à Cerbère. Elle voulait parler du fait que j'avais tué Sasha ? Puis qu'il y avait eu un soucis avec Cerbère ? Vue le prix à payer, j'avais moins envie de retrouver mes pouvoirs. C'était peut-être bien mieux ainsi.

« Je vous ai trouvé quelque chose. Enfilez ça ! » nous dit-elle en nous posant sur la table des tenues qui semblaient être des combinaisons de plongés.

« Je comprend mieux pourquoi on est à moitié nu. » dis-je en faisant un signe de la tête à mon pote.

C'était pas la première fois qu'on se retrouvait vêtu de la sorte. Parfois même avec encore moins de choses sur le dos. Mais c'était rares. Du moins ça remontait à bien loin dans le passé. Et j'étais physiquement un peu plus jeune.

« Tu penses que ça peut marcher ? » demanda Nora à Cassandre.

« J'espère. En tout cas on a déjà un soucis de réglé. » lui répondit-elle avant de porter son attention sur moi.

Elle n'ajouta rien. Qu'est ce qu'elle voulait dire par là ? Nora semblait intriguée et à la fois soulagée. Je ne comprenais pas quel était le soucis de réglé et j'aimais pas ça. Surtout pas vue comme elle me regardait. J'espérais que Cerbère obtiendrait plus de réponses que moi, car à dire vrai, j'avais pas envie de partir sans avoir un peu plus de réponses. Mettre une combinaison c'était bien. Mais la mettre sans avoir toutes les cartes en main, j'aimais moins. Je tournais la tête vers mon chien à trois têtes. Est ce qu'il allait comprendre ce que j'étais sur le point de lui demander ? Je désignais les deux femmes à tour de rôle d'un geste de la tête se voulant discret. Mais peut-être pas suffisament, car quelque chose de rouge apparu une nouvelle fois dans les mains de Cassandre.

« Torticolis. » prétextais-je, en espérant qu'elles goberaient cela...

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Desmond Blake
« I am the perfect devil.
Tell me how bad I am. It makes
me feel so good. »

Desmond Blake

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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs.
“Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”


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| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne
| Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes

| Cadavres : 1682



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________________________________________ 2021-05-08, 18:47 « I am the perfect devil. Tell me how bad I am. It makes me feel so good. »

None of us really changes over time.La situation avait pris un tour abracadabrant. Desmond s’était retrouvé en sous-vêtement, attaché à une chaise, tout comme Hadès. La plaisanterie avait suffisamment duré. La dénommée Nora libéra le dieu des Enfers de ses entraves. Desmond, lui se contenta de tirer dessus pour les faire céder. Il fut très tenté d’interroger la jeune femme en l’intimidant, histoire de passer ses nerfs, mais elle se révéla un vrai moulin à paroles. Ce plaisir aussi lui était enlevé. Il maugréa un grognement maussade. Décidément, ce futur ne lui convenait pas.

Il considéra d’un œil dubitatif les tenues de plongée. Rien n’avait de sens et tout commençait sérieusement à le mettre en rogne. Des filaments rouges apparurent dans la main de Cassandre. Était-elle en train de les menacer ? Il allait falloir prendre des mesures draconiennes. Desmond apparut devant Nora et l’empoigna par la gorge.

— Je lui briserai la nuque avant que tu ne nous envoies tes courants d’air électriques
, assura-t-il à la rousse.

Il aurait pu s’en prendre directement à Cassandre, mais un combat se serait engagé et les pouvoirs de son Maître étant trop instable, il ne souhaitait pas prendre le risque de le mettre en danger.

— A présent, nous allons discuter calmement.

Nora était immobilisée. Sportive comme elle l’était, elle savait qu’en tentant de se défendre, elle risquait de précipiter sa mort. Desmond appuyait exactement là où cela pouvait s'avérer fatal. Il avait des millénaires de pratique.

— A quoi servent ces combinaisons de plongée ?

Les filaments électriques rouges remuaient de plus en plus autour des doigts de Cassandre. Elle n’avait pas envie de répondre mais y était contrainte, sans quoi sa petite amie se transformerait en cadavre.

A l’instant où elle ouvrit la bouche, une vibration étrange traversa Desmond. Identique à celle qui l’avait emmené à cette époque, elle le fit rebasculer dans son appartement. Il était propre, rangé et n’arborait aucun cratère dans le salon.

Sa main levée se referma sur du vide. Il crispa la mâchoire. Nora et Cassandre avaient disparu. Ou plutôt, Hadès et lui avaient été déplacé.

— Qu’est-ce que tu fais ?
demanda Norbert qui l’avait vu effectuer ce geste saugrenu.

Desmond ne se donna pas la peine de répondre.

— Et où sont passés vos vêtements ? Poursuivit le minotaure.

Autumn avait rétréci et était installée à la table de la cuisine. Elle crayonnait sur une feuille.

— Y a encore de la place sur le frigo alors je me suis dit...

L’enfant se tut en découvrant les deux hommes en sous-vêtements.

— Oh, c’est l’heure d’aller dans la piscine ? S'enquit-elle, lâchant aussitôt son crayon de couleur.

Déphasé, perturbé, Desmond tourna la tête vers son Maître. Il le saisit par le bras et le téléporta dans l'appartement du dessous, inoccupé puisqu’il en avait tué le locataire la veille. La veille... Il n’était plus sûr de rien. Tous ces sauts temporels le déroutaient.

— Maître, vos pouvoirs...

Il laissa sa phrase en suspens pour observer Hadès attentivement, les mains posées sur ses épaules. Il prit une grande inspiration. Son aura n’avait pas changé. Elle ne portait aucune fragrance de capacité surnaturelle. L’odeur de soufre s’était volatilisée, tout comme le subtil parfum de brûlé.

— Nous sommes de retour. C’est tout ce qui compte, conclut le fidèle chien des Enfers.

L’ombre d’un sourire naquit au coin de ses lèvres. En dépit de tout ce qu’ils avaient vécu, Desmond se sentait curieusement euphorique. Ils étaient rentrés sans encombre –hormis la perte de leurs vêtements- et ils avaient enfin partagé de longs moments tous les deux. Desmond espérait que l’instant ne serait pas rompu. Il avait besoin de passer du temps avec Hadès, de se sentir complice.

Une fois encore, ils étaient semblables, (dé)vêtus de la même manière.

— Maître...

Souhaitant prolonger le moment, Desmond fit glisser ses mains dans le dos de Hadès et l’approcha de lui pour le serrer fort dans ses bras.

— Je suis votre éternel abonné.

Il l’avait montré tant de fois, par tant de manières différentes... Il souhaitait mettre des mots dessus, cette fois. Sceller un nouveau pacte. Ou plutôt, renouveler leur alliance.

Ainsi, peau contre peau, Cerbère soupira d’aise. Il était chez lui, au plus près de son Maître...

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