« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Call me Legend | Cilas & Sebastian

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Cilas Northman
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Cilas Northman

|  Crédits : Moi (Dydy)
|  Avatar : Evan Peters

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|  Conte : La Légende de Zelda - Entre Breath Of The Wilde, The Adventure of Link et A Link to the Past
|  Dans le monde des contes, je suis : Le Prince perdu d'Hyrule, premier héritier du trône

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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington

|  Statut Social : Célibataire

| Cadavres : 358



Call me Legend | Cilas & Sebastian _



________________________________________ 2021-11-20, 17:38

Call me Legend
Monde des contes – Sous le dôme
Bureaux d’Ichabod

Peter grommela. Au fond, il se disait que l’assistante d’Ichabod ne l’appréciait pas, et cette réflexion n’était qu’à moitié la preuve de sa colère envers elle (il savait qu’au fond, elle pensait que Peter aurait dû être renvoyé depuis longtemps). Cependant, concernant la colère qu’il avait envers elle, une part de sa raison lui rappelait que ce n’était pas de sa faute. Mais quand on est en colère, même si on sait quelque chose, on a tendance à l’enfouir bien en dessous de notre mécontentement, et il était plus facile de râler contre elle que de se raisonner.

La situation tendue n’aidait pas non plus. Ce Sebastian Dust avait l’air bien trop innocent pour être retenu depuis des HEURES dans la salle d’observation, où on essayait de l’interroger. Surtout qu’on ne disait pas tout à Peter mais il avait bien compris qu’ils n’étaient pas tendres avec lui ! Dust était muet et faisait cette… chose avec le sable pour s’exprimer, et tout ce qui sortait de l’ordinaire, ils s’en méfiaient trop pour le laisser faire. S’il était un mutant, comme les autres, rien de tout ça serait arrivé. Sebastian aurait été une victime de plus emprisonnée du dôme mais il aurait pu y vivre comme tous les autres.

Mais voilà : la découverte de… la « magie » avait tout bouleversé, donc il était impossible que Sebastian Dust, retiré de sa liberté dans un autre monde (encore une découverte, ça, tiens !) ne passe qu’un entretien avec Ichabod, comme cette pimbêche d’assistante était forcée de lui dire quand il demandait encore et encore à le voir.

Il soupira… de toutes façons, l’écouterait il ? Il voulait à tout prix le voir et lui demander d’être clément avec un être vivant, et d’arrêter de le voir comme une découverte scientifique. Il venait peut être d’un autre monde, Peter se doutait qu’il venait d’une civilisation où il avait également ses droits. De toutes façons, que ce soit le cas ou pas, il devrait en avoir, parce que dans LEUR monde, ils étaient civilisés. Le dôme qui enfermait les mutants, les vampires, les loups garous et les sirènes pour les cacher à la normalité du reste du monde, c’était déjà dur en terme de libertés, alors si même à l’intérieur on commençait à aggraver cette notion sous prétexte que quelque chose de nouveau était arrivé…

Il voulait voir Ichabod, interrompre cet entretien et le convaincre de ne pas aller envahir cet autre monde et y chercher une autre personne. Mais si Ichabod ne voulait pas le voir, Peter savait qu’il lui serait impossible de le voir. Il se décida à quitter le bureau de cette assistante à l’air suffisant pour prendre l’air un moment. Mais s'il voulait simplement se calmer, il n’avait pas anticipé le mouvement de panique qui se déchaînait dans tout le bâtiment.

Peter fronça les sourcils. Quelque chose de grave était arrivé, c’était sûr. Sebastian Dust avait l’air très innocent, mais si on l’avait torturé et qu’il avait utilisé sa… magie pour se défendre et tuer Ichabod ? Le jeune ingénieur eut le sang glacé à cette idée, mais elle quitta vite son esprit : quelque chose était arrivé DEHORS.

Le sujet a disparu, il a réussi à détruire le dôme ! entendit Peter d’un soldat.

Un choc immense figea le jeune homme, faisant les grands yeux dans le vide alors qu’il était pris d’un frisson intense. Le… dôme ? Le dôme indestructible qu’il leur était impossible de quitter, qui avait changé leur vie à jamais et certainement pour le pire… était détruit ?!

Son téléphone vibra dans sa poche, affichant le nom de son grand frère. Sans répondre, il savait déjà quelle était la situation dehors. Si le dôme était brisé, toute la population devait déjà se précipiter en dehors pour y échapper.

Peter ne répondit pas, il lui fallait voir ça par lui même. Il courut dans les couloirs, se frayant un chemin parmi la foule de gens paniqués, et finit par sortir du bâtiment. Le voir était encore plus choquant. Une immense fissure perçait le dôme à des kilomètres d’eux.

Quelques temps plus tôt – Limites extérieures du dôme

Cilas cligna des yeux un instant, alors que l’agent qui l’avait trouvé dans sa cabane en forêt, à Storybrooke, venait de les téléporter dans cet autre monde. Lorsqu’il était arrivé, par surprise alors qu’il essayait de méditer pour calmer l’esprit d’Agahnim, chez lui, Cilas avait cru qu’il venait après avoir découvert qu’un sorcier dangereux et criminel vivait dans son esprit, et qu’on allait l’enfermer pour ça. Il l’avait imploré alors qu’il lui avait passé des menottes (mais se laissait faire par peur que le sorcier dans sa tête n’attaque), puis il avait sorti deux pin’s et les avait emmené dans cet autre monde. Cet homme n’était pas de la police de Storybrooke, de toutes évidences. C’était un habitant d’un des mondes des contes qui avait trouvé un pin’s, était parti en ville pour en trouver d’autres, avant de l’avoir trouvé et profité de sa vulnérabilité pour l’emmener.

Mais emmener pourquoi ? Et comment avait il trouvé un pin’s ? Quelqu’un d’autre de Storybrooke était il retenu en otage dans ce… dôme ? Cilas fit les gros yeux en voyant le paysage qui s’offrit à lui. Comme une boule de neige géante posée au milieu de nul part.

Vous ne pouvez pas m’emmener là bas, tenta à nouveau le prince. M’enfermer est une mauvaise idée, j’ai en moi cette...

Tu vas nous attaquer avec du sable dans les yeux ? Avance, lui coupa la parole le soldat alors que d’autres venaient déjà à leur rencontre, en renfort. Du sable ? D’où lui venait cette réflexion ? Était ce encore une blague, ou une référence contemporaine que Cilas ne comprenait pas ?

Il n’eut d’autres choix que d’avancer. Il réfléchissait à toutes vitesses mais pour le moment, coopérer dans leur sens était la meilleure idée pour garder une situation calme qui ne risquait pas de réveiller Agahnim. Même en cas de crise, il refusait de lui donner du pouvoir. Cilas était un chevalier, qui aurait dû gouverner Hyrule et la guider dans ses temps les plus sombres, même si ça n’est pas arrivé. Il était capable de s’en sortir sans donner de la force à un sorcier.

Le voyage fut long, à partir du moment où ils pénétrèrent l’enceinte du dôme jusqu'à celui d’arriver en ville, un trajet qu’ils firent en voiture. Cilas n’osait pas parler à ses ravisseurs, mais il voulait comprendre le fonctionnement de ce monde. C’était de toutes évidences une ville ce qu’il voyait au loin et vers laquelle ils allaient. Et si l’air était bien respirable dehors, ce n’était pas le fruit d’une protection apocalyptique. Alors pourquoi ce dôme ? Où diable était il ?

Ils commençaient à peine à arriver en ville que la voiture s’arrêta brusquement et violemment. Tous les soldats présents dans le véhicule tournèrent la tête vers lui. Cilas les regarda, surpris, se demandant ce qu’il avait pu faire pour les alerter autant.

Merde, il s’est téléporté l’enfoiré ! S’exclama l’un d’entre eux.

Comment c’est possible putain, tu pouvais pas t’en assurer ? lui reprocha une autre.

C’est pas un putain de mutant, on a jamais eu de cours pour appréhender Doctor Strange ! s’emporta t il.

Cilas qui était à peu près sûr qu’il était toujours là allait ouvrir la bouche pour demander ce qu’il se passait, quand il vit un homme aux côtés de leur voiture. Il devait avoir la vingtaine, les cheveux roux, et avait les deux mains dirigées en direction du véhicule. Lorsqu’il croisa son regard, l’inconnu leva un doigt sur la bouche pour lui demander de ne faire aucun bruit. Il dirigea cette même main ensuite vers un bosquet plus loin, et Cilas aperçut une silhouette s’engouffrer dans les bois, et il aurait juré que cette silhouette… était lui même.

La bas ! Réagit le soldat en apercevant l’image. Puisque la voiture ne pouvait pas aller dans le bosquet, ils descendirent tous pour se précipiter à sa poursuite, tandis que Cilas retourna son regard curieux vers ce qui semblait être son sauveur.

Tom, maintenant dit il une fois assuré que les soldats étaient loin.

La suite fut très incertaine pour Cilas. Il ne sentit que deux mains l’attraper par les épaules, et le paysage se fondre dans un flou mystérieux, alors qu’il sentait l’air fouetter désagréablement son visage. Trente secondes plus tard, il sentit les mains le lâcher, pour le déposer au milieu d’un salon alors que sa vision s’améliora enfin. Quelques secondes ensuite, l’homme aux cheveux roux apparut devant lui, aux côtés d’un garçon brun qui semblait plus jeune que lui.

Tu parle toi ? Demanda le plus jeune, qui venait sans doute de les déplacer à toute vitesse, ce qui ferait sans doute de lui le Tom que le premier avait interpellé.

Oui, il parle. Je l’ai pas entendu mais il a failli griller mes illusions tout à l’heure, enchaîna le premier, soulagé.

Des illusions ? Demanda finalement Cilas. C’est ce que vous leur avez fait, pour leur faire croire que je m’étais téléporté ?

L’intéressé se tourna vers la table pour y prendre une barre aux céréales. Je m’appelle Darwin, lui c’est Tom. C’est un vampire, mais je suis un mutant. Je ne leur ai rien fait directement, je peux juste manipuler les photons pour changer leurs directions et leurs couleurs. Pour faire simple… oui, une illusion.

Tu fais du sable toi aussi ? Demanda Tom qui le regardait toujours, comme s’il attendait à voir quelque chose sortir de lui.

Vous n’êtes pas le premier à me parler de sable… Je vous remercie de m’avoir aidé mais je dois vous dire que je ne sais absolument rien de ce qu’il se passe, ni d’où je suis, avoua alors le prince dans l’espoir d’avoir enfin des explications.

Tom haussa les sourcils. Tu peux me tutoyer, c’est trop… bizarre.

Si j’ai bien compris l’histoire du premier otage, commença à expliquer Darwin après deux bouchées, vous venez d’un autre monde que le notre, qui possède de la magie. Ce qui est basiquement un truc de fou chez nous. Ici, c’est un monde ordinaire, dans lequel il y a quelques détails qui sortent de l’ordinaire. Sauf qu’ils sont tous répertoriés précisément. Alors de la magie, que la science n’explique pas, et qui n’a aucune limite d’expression, ça les a rendu fous quand ils ont découvert ça. C’est pourquoi ils l’ont retenu pour essayer de le comprendre, et qu’ils ont pris son moyen de transport pour chercher quelqu’un d’autre. Toi.

Peter m’a dit un truc sur la science qui fonctionne uniquement en comparant, donc il leur fallait au moins un deuxième sujet pour leurs études, essaya de se souvenir Tom. Peter c’est mon frère jumeau. Sauf que maintenant il a l’air plus vieux, parce qu’il est resté humain, continuait il avec une pointe de souffrance dans sa voix.

Cilas essayait de se concentrer pour tout comprendre. Soit il n’était pas sûr, justement, de tout comprendre, soit il comprenait bel et bien et c’était absolument insensé. Vous… vivez dans un dôme parce que votre autorité considère que vous êtes différents ?

VOILA ! Comme les nazis faisaient donc ! S’écria Tom, satisfait. A chaque fois que je le dis, on m’engueule. Sauf que si, c’est pareil !

Darwin soupira. C’est ça. Bienvenue à Auschwitz 2.0, lui dit il, bien que Cilas n’était pas assez familier avec l’histoire pour comprendre à quoi faisait il référence.

Mon amie m’a expliqué ce qu’elle sait de la création des mondes, et votre côté de l’univers a été créée par les titans pour faire vivre la magie, qui n’existe pas du côté où je vis désormais. Votre gouvernement se met le doigt dans l’oeil, annonça Cilas, mécontent de cette injustice, en se souvenant des récits de Hope.

Tom haussa les sourcils. Les titans ? Mauvais jour pour le catholicisme.

Qui est cette autre personne qu’ils ont retenus ? Je vous dois beaucoup, pour m’avoir secouru, mais je ne pourrai pas rentrer chez moi en sachant que l’un des miens est un otage ici, se déterminait il.

Darwin n’avait pas l’air convaincu. C’est quelqu’un qui manipule du sable, on a rien vu de plus. Par contre, petit problème mon pote : Ichabod a assez protégé ses bâtiments pour rendre leur pénétration assez compliquée, et même si tu y arrives, le dôme est imperméable. Même eux sont obligés de sortir pour utiliser vos pin’s. Mais personne n’a réussi à sortir du dôme. Jamais.

Je me dois d’essayer. Et je me dois d’être le premier à réussir. Ce monde n’est pas le mien. Cilas réfléchit un instant avant de continuer. Ce n’est pas le votre non plus. Ces gens vous enferment dans un dôme pour votre différence. La magie est certes un secret dans le notre, et nos dieux veillent à ce qu’elle le reste, mais notre existence dans la ville où nous vivons y est parfaitement libre, dans toutes nos différences. Vous devriez venir avec moi, leur offrit il. Cilas eut un pincement au coeur en disant tout ça. Il le pensait vraiment, mais alors qu’il s’isolait dans la forêt, il aimerait partager ce quotidien de liberté.

Tom et Darwin échangèrent un regard dans lequel un tremplin d’émotions se bousculaient. Il était évident qu’ils avaient tous les deux de profondes cicatrices à cause de ce dôme. Et qu’ils réfléchissaient sérieusement à son offre.

Ichabod peut aller se faire foutre. J’emmènerai mes deux frères loin de lui dans cette ville, s’écria alors Tom, les larmes aux yeux. Il se tourna alors vers Cilas. Je t’aiderai. Je sais pas comment on va faire, mais on va le faire. Je me dis que tu viens d’un autre monde donc ça ajoute un peu plus de chances à notre tableau… je suppose.

Darwin soupira. Bon, si je résume, soit je reste ici, et je deviens un criminel puisque je t’ai fait échapper, soit je m’échappe. Puisque j’ai déjà mis en doute ma liberté avec ce que j’ai fait, autant aller jusqu’au bout.

Tom eut un grand sourire, Cilas en fut ravi. Il n’aurait jamais demandé leur aide alors que ce n’était pas leur combat, mais son offre était sincère. Il était injuste de les laisser vivre ici. Et j’ai un plan, laissa finalement échapper le mutant.

Tom et Cilas se tournèrent vers lui, intrigués. Par contre, je pourrai pas vous suivre. Je vous offre juste une diversion pour dégorger les bureaux d’Ichabod. Faîtes vite, parce que je pourrai pas tenir longtemps, donc ils finiront par se rendre compte que ça vient de moi, et surtout que quelque chose se prépare avec vous.

Tu vas faire quoi ? Se hasarda Tom toujours autant intrigué.

Prendre beaucoup plus de barres de céréales pour ce que je m’apprête à faire... Dit il, comme s’il redoutait déjà l’effort qu’il allait effectuer. Allez y, et vous saurez à quel moment entrer pour chercher l’otage, commença Darwin.

Tom et Cilas auraient voulu en savoir plus, mais l’urgence ne les fit pas insister davantage. Merci beaucoup, fit tout de même le chevalier, reconnaissait.

Le vampire l’attrapa alors à nouveau par les épaules, et utilisa sa vitesse surhumaine pour les diriger vers le bâtiment de cet Ichabod où se trouvait cet autre habitant de Storybrooke. Ils s’arrêtèrent un peu plus loin, attendant que les nombreuses défenses du bâtiments soient distraites par le plan de Darwin.

Des cris commencèrent à se faire entendre, saisissant les deux hommes. Tom et Cilas tournèrent leur regard vers l’endroit que tout le monde commençait à observer avec de grands yeux ahuri, et eux même en furent surpris. Le dôme, qu’on avait pourtant présenté à Cilas comme indestructible et impossible à franchir, était en train de se briser. Trop loin pour faire du bruit, l’image était tout de même saisissante.

Le dôme n’a rien, finit par comprendre Tom. C’est sans doute la plus grande illusion de Darwin, acheva t il d’expliquer, fasciné. Cilas comprit alors : le dôme n’avait rien, et leur allié mutant était en train de leur faire croire à sa destruction, ce qui était très impressionnant, car incroyablement réaliste.

Je crois qu’il faut y aller maintenant avant que... Tom s’arrêta dans sa phrase, alors qu’il vit quelqu’un sortir du bâtiment en question. Un homme qui lui ressemblait trait pour trait, ou presque car légèrement plus âgé, regardé, décontenancé, la fissure du dôme. Le vampire lui fit signe de le suivre, alors qu’il allait attraper son frère par le col pour l’attirer dans un coin discret.

Tom ?! S’écria t il alors. Tu as vu...

C’est Darwin, lui révéla le vampire en murmurant. On est là pour libérer l’otage de ton plan cul, dis nous où il est, lui intima t il sur le ton du reproche.

Peter fit les gros yeux et s’emporta également. Que… Darwin ? Et... Peter regarda Cilas. Vous êtes… oh mon dieu ! Il regarda à nouveau son frère. Ok, je n’approuve pas ça non plus, mais il y a des lois !

Des lois qui ont détruit notre liberté ! Et ma vie ! Dans leur monde, on peut vivre libre. Tous ensemble. Sans dôme pour nous retenir, insista Tom. Son discours eut le même effet sur Peter que celui de Cilas sur Tom et Darwin. Il se perdit dans les yeux de son frère, pensif et ému.

Tu vas nous aider à le trouver ou pas ? Demanda Tom après un silence.

Peter soupira. Sebastian Dust est au dernier étage.

Sebastian Dust ? Cilas connaissait ce nom. Il existait un démon qui était amoureux du marchand de sable et qui lui avait parlé de lui. Si jamais, par un miracle quelconque, arriverait il à le contacter dans l’autre monde enchanté dans lequel il vivait à présent, nul doute que la colère de Daemon les aiderait. Mais pour le moment, ils étaient confrontés à eux même.

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cilas & sebastian
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Sebastian Dust
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Sebastian Dust

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Call me Legend | Cilas & Sebastian 03

From Gold to Grave
Who's making the Sandman dream ?


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| Conte : Les 5 Légendes.
| Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.

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________________________________________ 2021-12-20, 18:07




Call Me Legend

« From Gold to Grave - I assure you, Brother, the sun will shine on us again. »


« Lachlan ! »

Le concerné ne tourna même pas la tête lorsque son vis-à-vis apparu non loin de lui. Pourtant, il eut un léger mouvement de surprise en constatant sa proximité, s’écartant d’un pas pour rétablir une certaine zone de confort entre eux.

« Est-ce que c’est l’un des tiens ? »

L’homme aux cheveux gris secoua doucement la tête.

« Alors c’est… »

« Pas l’un d’entre nous, non. »

Le nouveau venu fit la moue, agacé.

« Si tu sais qui c’est, tu ferais mieux de le dire au lieu d’me faire perdre mon temps. »

« Tout doux ! Pas la peine de montrer les crocs. »

Lachlan eut un petit rire amusé, joignant la parole d’un geste de la paume pour l’apaiser.

« Tu m’as pris pour un chien ou quoi ? »

« Fais pas comme si ça te dérangeais, tu les adores. »

Il grogna en réponse ; les loups n’étaient pas des chiens, loin de là. Face à son air bourru, Lachlan rit de plus bel. Décidant de faire fi de cette attitude pour le moins irrespectueuse, son ami continua la discussion ; s’il se mettait à répondre à ses insinuations, il n’aurait jamais de réponse.

Déjà que ces dernières ne venaient que trop rarement.

« Je suppose que tu as déjà vu tout ça ? »

« Figure-toi que non. »

Ce fut à son tour d’être surpris.

« Non ?! »

Abasourdi, même. Ça n’avait pas l’air de le déranger le moins du monde. Tout au plus ça l’intriguait ? L’amusait ?! Lachlan secoua la tête de droite à gauche pour confirmer cette idée.

« Non. »

« Comment c’est possible ? Tu vois tout et sait tout à l’avance ! »

« Et bien, parmi les trillions de trilliards de possibilités qu’offre l’avenir, cette situation n’était pas sur la liste. »

Impossible. Il devait y avoir une erreur ! Comment était-ce imaginable que Lachlan n’ait pas vu ça ? Ils étaient… Il était le présent, le passé et le futur à la fois. Jamais quoi que ce soit ne se déroulait sans que son esprit ne le conçoive. C’était…

« Tu me fais marcher ? »

« Tu sais ce qu’on dit ? Pour que l’impossible devienne possible, commencez par l’imaginer. »

Le brun haussa un sourcil.

« Aristote ? »

« Non. Walt Disney. »

« Qui ?! »

Il commençait à lui courir sur le haricot là ! Lachlan retint de justesse son nouveau rire et attendit, patiemment, que son vis-à-vis ne reprenne la parole. Plus calme, visiblement ses neurones avaient cogités pendant ces précieuses secondes.

« Tu n’es pas inquiet ? »

« Pourquoi je le serais ? »

Pourquoi répondre à une question par une autre question, livre V.

« Ce qui est nouveau n’est pas forcément mauvais. »

« Et si c’était Ankha qui l’avait envoyé ? »

« J’en doute. »

« Mais tu n’en sais rien ! »

Et sans certitude, méfiance était de rigueur ; du moins à ses yeux, puisque Lachlan semblait plutôt serein. Il savait que ça pouvait n’être qu’une façade mais il n’était pas le mieux placé pour déchiffrer ses humeurs et autres émotions ; son ami avait toujours été d’un grand décalage par rapport à lui.

« Attendons de voir, ça promet d’être intéressant. »

« Qu’est-ce qui est intéressant ? »

« Allons, tu ne l’as pas senti, toi aussi ? Pourtant celui qui a du flair, c’est bien toi, Absalom. »

Le concerné se renfrogna, poussant un soupir agacé. Mais il s’exécuta, fixant un instant le vide dans une concentration singulière et…

« … Il ne vient pas de ce monde ! »

« Non, et d’aucun autre connu de cette dimension. »

Il y eu un silence, lourd de sens.

« Je te l’ai dit, ça promet d’être intéressant. »


* * *


« Fascinant. »

La voix d’Ichabod Grey avait une sonorité un peu trainante, de ces hommes qui aiment s’entendre parler et qui attirent foules et regards dès qu’ils ouvrent la bouche. Malgré lui, Sebastian le regarda depuis l’autre bout de la pièce où il s’était réfugié.

Pièce… Ou cellule ? Il ignorait où il avait atterri et encore moins pour quelle raison on l’avait enfermé, mais personne ne semblait vouloir lui expliquer. On s’était contenté de l’attaquer à peine avait-il ouvert les yeux, faisant réagir son sable doré devant des yeux ébahis. Tout était allé très vite : des hommes armés avaient débarqué d’il ne savait où et, sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, s’étaient mis à lui tirer dessus ! Si son pouvoir était rapide, il ne pouvait pas lutter contre des balles et après de longues minutes d’affrontement, l’une d’elle avait fini par l’atteindre à l’épaule. La douleur l’avait tellement surpris que son cerveau avait coupé court à toute communication, le faisant s’écrouler sur le sol sans autre forme de procès.

Et maintenant Sab était là. Aucun bandage ne pansait sa plaie, le sang avait traversé sa chemise, son veston et même son manteau turquoise qu’il affectionnait tant… Il en avait sur les paumes et une partie du visage mais il était certain que c’était uniquement le sien ; il n’avait tué personne. Pourtant, on avait tenté de le tuer, lui. Pourquoi ?

« Je vous pries d’excuser les manières de la Milice, ils sont parfois… Nerveux, face à l’inconnu et la nouveauté. »

La voix, encore. Sonorité à la fois cinglante, nonchalante et tempérée. L’homme, qui ressemblait étrangement au dieu des Enfers de Storybrooke, se tenait droit comme un i devant la porte métallique. Vêtu d’un costume bleu nuit, il fixait le marchand de sable derrière des lunettes plutôt futuristes qui laissaient apparaître des logos lumineux… Du moins, c’est ce que Sab en voyait par transparence.

Il n’avait pas l’air d’avoir peur de lui, c’était même tout le contraire.
Est-ce qu’il devait considérer cette information comme rassurante ?

Attendant visiblement une réponse, l’homme se contenta du signe de tête que Sebastian lui adressa.

« Je peux ? »

Il désigna une chaise un peu plus loin et alla s’y asseoir. Tirant un peu sa veste pour se mettre à l’aise, réajustat sa chemise, il croisa les doigts devant lui et planta son regard dans celui du gardien. Sab déglutit, mal à l’aise d’être ainsi confronté ; sa respiration était rapide, la douleur s’était estompée grace à la magie du sable mais elle ne tarderait pas à réapparaître… Il n’avait jamais été blessé par balle et ignorait si quelque chose de grave avait résulté de cette attaque. Tout ce qu’il savait, c’est que ses doigts fourmillaient et que sa paume le lançait.

Un silence gênant s’installa. Pesant. Les volutes de sable doré évoluaient toujours autour de lui, dans une latence tranquille, bien que capables de réagir immédiatement à la moindre approche. C’était eux, en réalité, qu’Ichabod regardait. Observait. Leur présence, seule, traduisait une impossibilité qui devenait réelle. Il fallait le voir pour le croire et… Lui, il le voyait.

Comme Waterhouse qui, derrière la vitre sans teint, devait encore se demander pourquoi il entrait ici sans aucune protection.

« Je m’appelle Ichabod Grey et je suis un… Scientifique. »

Diable, était-il tombé dans un laboratoire de recherches ? La police de Storybrooke allait lui botter les fesses – ou même un dieu s’il le trouvait là – s’ils apprenaient que des humains avaient découvert la magie ! lui qui faisait si attention à l’accoutumée… Sab se mordit la lèvre, inquiet. Quelle maladresse impardonnable !

« Vous ne craignez pas grand-chose, ici, pour le moment. J’étudie les… Comment dire, les créatures qui sortent un peu de l’ordinaire : loups-garous, vampires, sirènes, mutants, tout un tas de choses qui terrifient la population mais qui sont, en réalité, le symbole de l’évolution. »

Un chercheur de paranormal ? Non parce que Sab connaissait un vampire ou deux à Storybrooke… Et la seule sirène qu’il avait jamais croisée n’était plus en ville.

« Une évolution qui semble avoir fait un grand pas en avant. »

Il le désigna de l’index.

« Puisque vous n’appartenez à aucune de ces catégories. »

Et ça n’avait pas l’air d’être une très bonne chose, malgré le sourire d’Ichabod. Les cheveux sur la nuque de Sebastian se hérissèrent, signe d’alerte qu’un danger se tapissait quelque part. Il n’était pas en sécurité ici. Restait à trouver comment sortir et… Comment le faire sans blesser personne.

« C’est pour ça que je suis là. Je dois savoir ce que vous êtes et… D’où vous venez. »

Pas sûr que Grey le laisse s’en aller juste parce qu’il le lui demandait gentiment.


* * *


Sab releva vivement la tête lorsque la porte devant lui s’ouvrit à la volée, tombant nez à nez avec trois jeunes hommes qui semblaient aussi surpris de le trouver là ! Deux se ressemblaient énormément et le troisième… Le gardien n’avait pas le souvenir de les connaître. Ils se toisèrent, dans un sens puis dans l’autre, avant qu’il ne penche la tête sur le côté, indécis. Ils ne ressemblaient pas aux hommes qu’il avait croisé un peu partout depuis qu’il était sorti de la cellule : pas d’armes, pas de tenues anthracite, pas d’oreillettes et bien plus jeunes. Du moins, en apparence.

Le souffle court, son épaule lui faisait terriblement mal, il s’apprêtait à les expédier eux aussi au pays des rêves lorsque le plus jeune tandis la main en avant.

« Attend ! On est venu te sortir de là ! »

Que… Le sortir de là ? L’aider ? Mais comment ?! Pour le faire partir, il faudrait qu’ils aient retrouvés le badge avec lequel il était venu dans ce monde. Celui qu’Ichabod avait fait tourner entre ses doigts la première fois qu’ils s’étaient vus et qui avait ensuite disparu dans les doigts de quelqu’un d’autre. Celui qui servait littéralement de porte d’accès à Storybrooke et à son monde… Oui parce que Sab avait vite compris qu’il n’était pas exactement au bon endroit. C’était un monde des contes. Mais un monde terriblement dangereux et fatalement similaire.

Avec des personnes capables de vous embrumer l’esprit de leurs paroles pour vous faire dire ce qu’ils veulent entendre. Le gardien se rappelait encore de l’étrange sensation qui avait enlisé ses neurones, les rendait lourds comme du plomb à mesure que la voix continuait de parler… Son sable avait répondu avec une facilité déconcertante aux premières questions avant qu’il ne comprenne le stratagème et ne se mette à lutter, de toutes ses forces, contre cet état de veille. Ce qui l’avait sauvé, c’était la douleur de son bras. L’information avait implosée dans son esprit avec tant de violence que l’espèce de connexion désagréable s’était rompue nette !

La suite, et bien…

« Où… Où est Ichabod ? » Demanda celui qui ressemblait au plus jeune.

Sab regarda par-dessus son épaule. Personne.

« Endormi. »

Fit le sable dans ses lettres flottantes, provoquant la surprise dans leurs regards respectifs. Avec des petits poissons dorés voletant au-dessus de son crâne, Grey était plongé dans un rêve.

« Comme tous les autres. »

Mais peut-être pas pour très longtemps, alors…

« Okay, tu nous expliqueras plus tard, là on doit quitter ce bâtiment avant qu’ils ne se rendent compte que tu as disparu ! Par ici. »

Face à une main tendue aussi inespérée, le gardien ne réfléchit pas davantage : il s’engagea après eux dans la cage d’escaliers, désireux de s’extirper de cet endroit. Peut-être n’avaient-ils pas le badge qu’il recherchait mais au moins ils n’avaient pas essayé de l’attaquer à peine arrivés ! Il ignorait comment ils avaient su qu’il était là ou pourquoi ils l’aidaient, mais il garda ces questions dans un coin de son crâne. Le plus important était de dévaler ces marches à toute vitesse, du moins jusqu’à ce que l’un des trois ne s’arrête. Le plus jeune.

« Peter ? »

« Je… Je vais rester ici. »

Oh… Après avoir aidé un fugitif à s’enfuir, il voulait rester ? Sebstian en fut surpris, se mordant la lèvre inférieure sans trop savoir quoi décider ou dire. Il ne les connaissait pas mais, vu les chuchotements animés qu’échangèrent les deux frères, ils n’étaient pas tout à fait d’accord sur la marche à suivre. Ses yeux clairs glissèrent en direction du dernier acolyte, immobile à côté de lui ; étrangement, il avait l’air de ne pas en mener beaucoup plus large que lui.

Où avait-il atterri ? O_o

S’appuyant sur la rambarde pour garder son équilibre, Sab sursauta légèrement lorsque les deux frères se tournèrent dans sa direction, l’air décidés.

« Je reste ici. Il faut que tu me fasses ce que tu leur as fait, là-haut, pour que je sois crédible. S’ils apprennent que je vous ai aidé, je ne pourrais plus… Enfin, assomme-moi. »

Qu’est-ce qui le retenait ici qui ne maintenait pas l’autre ? Sab attendit quelques instants, jusqu’à ce que le plus jeune finisse par hocher la tête. Bien, puisque tout le monde semblait du même avis - et qu’une alarme venait de retentir au-dessus de leurs têtes – le marchand de sable ne se fit pas prier : il fit apparaitre une petite boule dorée qui se mit à tourbillonner dans sa paume. Très vite, celle-ci fut propulsée en direction de Peter et le frappa dans une gerbe étincelante en plein front ! Des volutes de sables le retinrent dans sa chute et le déposèrent lentement au sol, éparpillant quelques grains çà et là tandis que des petites formes apparaissaient au-dessus de son crâne. Trois espèces de petits robots, comme ceux des enfants, même.

Face au regard intrigué du plus jeune, Sab précisa :

« Il dort. »

Promis, il ne tuait personne lui ! Laissant le prénommé Peter sur le pallier des escaliers, ils reprirent leur course en direction du rez-de-chaussée – ou de tout ce qui pouvait y ressembler – et s’engagèrent dans un petit couloir qui déboucha sur une porte. Celle-ci s’ouvrit sans aucune résistance et, enfin, l’air frais leur tendit les bras ! L’air saturé d’une alarme qui s’amplifiait, surtout.

Sab entendit des bruits provenir de la cage d’escaliers… Sans doute avait-on fini par découvrir qu’ils étaient passés par-là ? Il se tourna vers les deux autres, attendant la suite du plan. Ce n’était pas dans son genre de fuir mais, pour le coup, il ne savait pas à qui faire confiance. Et ceux-là semblaient les plus sécuritaires à ses yeux.

« Merde, Darwin m’a parlé du signal pour entrer, mais pas celui pour s’en aller ! »

Ah… Ah, c’était embêtant ça, effectivement ^^’ Est-ce qu’ils avaient fait tout ça pour rien ? Non. Ça serait… Terrible ? Impossible ? Et sans badge, le voilà condamné à rester ici ?! Ah si seulement il avait pu avoir Eros avec lui, elle savait y faire en négociations et autres observations bien pensées. N’était pas détective qui voulait !

Alors qu’ils descendaient du bâtiment pour s’en éloigner, un crissement de pneu retentit juste à côté d’eux ! Un SUV aux vitres teintées freina brusquement, baissa la vitre du conducteur pour laisser apparaître une femme à l’air déterminé.

« Montez ![/b] » Leur cria-t-elle. « [b]Plus vite que ça ! »

Quand Tom s’exécuta, Sab et l’inconnu l’imitèrent. Ils claquèrent les portières du véhicule, qui reparti en trombe sans même leur laisser le temps d’attacher leur ceinture. Ce n’est qu’après plusieurs dizaines de mètres que la femme parla à nouveau :

« Lazare m’a demandé de venir, il avait une affaire à régler en ville. » Elle se tourna vers le jeune homme assis à sa droite. « Qu’est-ce que vous avez encore manigancé, Darwin et toi ? Lazare m’a dit que c’était une question de vie ou de mort ! Vous croyez pas qu’on a assez de problèmes comme ça ? Et en plus y’aurait un étranger qui se serait fait capturer et… »

Elle s’interrompit. Sebastian aperçu qu’elle le fixait à travers le rétroviseur intérieur.

« …. Nooooooon ?!!! »

Elle passa de Tom à Sab, puis Cilas, puis de nouveau à Tom.

« Alors c’était ça son affaire ultra urgente ?! Bordel, vous aider à faire s’échapper quelqu’un qui maîtrise la magie ?! Et le deuxième, c’est qui ? »

Elle avait l’air montée sur ressorts, de petits éclairs parcouraient ses doigts agrippés au volant alors qu’elle filait à toute allure dans une espèce de forêt boueuse que Sab n’avait même pas remarqué avant.

« Teddy, tu… »

« Y’a pas de “Teddy” qui tienne ! Bon sang, vous êtes des oufs ! Quand Lachlan va apprendre ça… »

Qui que soit ce Lachlan, ce Lazare ou qui que ce soit… Les sauveurs de Sab avaient l’air bien entourés. Peut-être était-ce une bonne chose ? Ou peut-être pas. En tout cas, ils filaient, sans le savoir, en direction du Manoir Williams… Repère des mutants de Praedam Hill, où ils étaient attendus.



Cilas Northman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Cilas Northman

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|  Conte : La Légende de Zelda - Entre Breath Of The Wilde, The Adventure of Link et A Link to the Past
|  Dans le monde des contes, je suis : Le Prince perdu d'Hyrule, premier héritier du trône

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|  Statut Social : Célibataire

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Call me Legend | Cilas & Sebastian _



________________________________________ 2022-02-16, 02:44

Call me Legend
Manoir Williams, repère des mutants de Praedam Hill

Isaac soupira. Heureusement pour lui, sa soeur déjà énervée contre lui n'eut pas à entendre ce soupir qui n'allait qu'acroitre sa rage envers lui, puisque le bruit fut emporté par le vent qui recouvrait le toit du manoir sur lequel Eva et lui surveillaient les environs sous la fissure menaçante du dôme.

Ecoute Evy, on va se faire chier à surveiller un truc qu'on ne connaît même pas, on peut au moins se parler ? Suggéra Isaac sur un ton peiné et coupable. Il tenta un petit sourire. On peut jouer comme quand on se planquait quand on était petit ?

Eva tourna la tête vers lui en le foudroyant du regard, si bien qu'Isaac a cru se transformer en pierre l'espace d'une seconde. Tu essaye de te rattraper en évoquant le souvenir de quand on se cachait de papa qui nous frappait et qu'on essayait d'oublier pour pas pleurer ? Scanda sa voix d'un ton divinement charismatique - ce qui était redoutable à entendre.

Isaac leva les épaules de façon innocente et embarassée. Oui mais... on riait au moins... les illusions de Darwin étaient marrantes... non ?

Le soupir avec lequel sa soeur répondit fut bel et bien entendu, lui. Tu as envoyé un VAMPIRE aider notre frère jumeau pour prendre soin de lui quand son illusion aura pris toute son énergie et qu'il sera TOTALEMENT vulnérable, tu crois VRAIMENT que j'ai envie de rigoler avec TOI ? lui cracha-t-elle en faisant de son mieux pour ne pas hurler.

T'exagère ! Tenta de se défendre Isaac, desespéré. Ezechiel et Darwin sont AMOUREUX, personne ne prendra plus soin de Darwin que ce canard de vampire !

Eva n'avait cette fois plus la force de se retenir de hurler, mais heureusement pour son frère, le bruit d'une voiture qui approchait l'arrêta dans son élan. Eva disparut aussitôt, tandis qu'Isaac se leva et rendit la lumière autour de ses mains tangibles pour la faconner en arc dans l'une et en flèche dans l'autre, qu'il pointa vers le véhicule, attentif comme Apollon qui attendait le signal pour tirer.

La voiture s'arrêta brusquement dans un bruit désagréable et les quatre portes s'ouvrirent : Eva, invisible, l'avait freiné pour regarder qui venaient par là. Isaac, encore sur le toit, se préparait à tirer, mais se détendit quand Eva reprit ses couleurs pour redevenir visible : cela voulait dire que les nouveaux arrivants n'étaient pas des menaces. Isaac sauta alors du toit, pour concentrer la lumière au dernier moment pour amortir sa chute comme avec des réacteurs sur le bout de ses mains.

Arc et flèche disparus, il sourit en reconnaissant au moins deux des quatre occupants de la voiture. Salut les gars, ça fait un moment qu'on vous attendait, les salua-t-il à la fois entousiaste de voir que lui et Eva avaient raison, et à la fois inquiet.

Vous nous attendiez ? Répondit Tom, surprit.
Parce que vous connaissez ces types ? Pointa Teddy du doigt les nouveaux venus sous le dôme.

Eva les fusilla du regard. Nan, mais si notre frère a décidé de les aider, on fera pareil. Elle fit un pas menaçant vers Cilas et Sebastian cependant. Mais au premier coup foireux, aucune de votre petite magie ne pourra m'empêcher de vous arracher la machoire du reste de votre visage.

Nous... bafouilla Cilas.

Isaac posa sa main sur l'épaule de sa soeur pour l'éloigner du chevalier et du marchand de sable. Ce qu'elle voulait dire c'est Bienvenue chez les weirdos, weirdos !

Cilas avait manifestement du mal à faire confiance de suite, surtout après un tel accueil et sans oublier le fait qu'on n'a jamais expliqué, ni à lui ni à Sebastian, où ils étaient et quel serait la suite de leur plan. Même s'il ne connaissait le marchand de sable que de nom - sans lui avoir dit comment, d'ailleurs -, il restait, de surcroit, dans une position très protectrice vis à vis de celui-ci, devant les inconnus de ce monde qui les avait arraché au leur (même si Sebastian était un être factuellement beaucoup plus puissant que Cilas, même en comptant Aganim). Comment avez vous été averti de la situation ? Nous venons d'arriver, vous...

Eva croisa les bras, dédaigneuse. Vous êtes peut être tous assez con pour croire que le dôme construit avec une technologie révolutionnaire s'est soudainement brisé, mais Isaac et moi avons assez de jugeote pour reconnaître les illusions de Darwin.

Tom et Teddy parurent surpris, et eurent un sourire. Vous saviez ?

Quand nos pouvoirs se sont déclarés, notre petite fratrie de triplets se résumait à chercher Eva pendant des heures parce qu'elle était toujours invisible, m'empêcher de casser ou frapper quoique ce soit quand je lançais des projectiles de lumière... un voile sombre passa sur son visage en prononçant cette phrase, en pensant à ce qu'il avait fait à sa mère, mais il se reprit aussitôt. ... et à essayer de ne pas faire une crise cardiaque dans le film d'horreur qu'était devenue la maison à cause des illusions involontaires de Darwin. Donc avec le temps, on a fini par développer notre propre capacité à déméler le vrai des illusions de notre frère.

On a donc rapidement fait le lien avec tout ce qu'il se passe, renchérit Eva alors qu'ils les accueillaient à l'intérieur du manoir, et conclut que Darwin avait de l'aide pour un plan dangereux, qui allait finir par arriver ici. Et en prévision de son épuisement (puisqu'il n'a jamais fait d'illusions aussi puissantes), on s'est douté qu'il ne pourrait pas revenir ici car lorsque la fissure disparaîtra, il deviendra le coupable numéro 1 dans l'évasion des deux nouveaux. Donc on surveillait les arrivées pour éviter les intrus, on se doute bien que le manoir sera fouillé bientôt. Il nous fallait aussi de l'aide pour notre frère quand il devra reprendre des forces mais MONSIEUR ISAAC a cru bon de lui envoyer un VAMPIRE !

Isaac poussa un râle agacé. Raaaah je t'ai dis que Ezechiel est AMOUREUX de lui !

Tom haussa un sourcil. Ezechiel ? Personne prendra plus soin de Darwin que ce canard de vampire.

C'EST EXACTEMENT CE QUE J'AI DIS !

Tu as quelque chose contre les vampires ? Demanda Tom en croisant les bras.

Tu es le premier à avoir quelque chose contre les vampires, commenta Teddy à l'intention de Tom lui même qui détestait sa condition.

Je n'ai rien contre les vampires, sauf contre les deux frères qui ont essayé de nous dévorer la première fois qu'ils nous ont vu ! Pesta Eva.

Et Darwin a couché avec Ezechiel le soir même, passe à autre chose !

Le bruit fracassant de la céramique qui s'explosait contre le carrelage arrêta net cette discussion chaotique : Cilas, qui en avait plus qu'assez, venait de prendre un vase du manoir pour le jeter au sol afin de faire taire tout le monde. Il prit une grande inspiration. Nous avons non seulement été arraché à notre monde pour venir dans celui-ci, mais pour nous retrouver en plus de ça arraché au monde extérieur pour arriver dans un dôme dont on ne comprend absolument rien. Nous apprécions votre aide, mais nous devons simplement partir. Vous avez de toutes évidences des problèmes à régler, et en voyant votre situation, je vous ai proposé de vous emmener dans le monde libre duquel nous venons. Mais nous lancer dans ce genre de dispute ne servira à rien. Je m'excuse, j'ai été éduqué en château par les militaires du royaume, alors oui, peut être que je pense avec le devoir d'un soldat avant tout, mais même si ce n'est pas drôle, l'organisation militaire a au moins le mérite d'être claire, ce qui est tout l'inverse de vous. Maintenant, si vous êtes prêts à régler tout ces soucis, qui, je vous le rappelle, sont de la faute de VOTRE monde et en aucun cas de notre arrivée qui n'était pas consentante, pouvons nous tous parler clairement et poser nos options pour les événements à venir. Vous avez accepté de vous lancer dans une guerre, il est temps d'agir en fonction.

Un silence passa alors que Teddy, Tom, Eva et Isaac le regardaient tous d'un air impressionné, ne s'attendant certainement pas à ce que le nouveau qui était au coeur de ce chaos fasse preuve d'autant de charisme et d'entreprenariat. Je l'aime bien lui. Elle se tourna vers Eva et Isaac. Il est où ?

Avec Winter.
Il pense que ses pouvoirs pourront s'avérer utile.

Cilas s'apaisa mais resta tout aussi ferme. De qui on parle ? Qui est "il" et qui est Winter ?

"Il" gère ce manoir.
Et Winter est le mutant le plus adorable de ce manoir. Mais sans doute le plus flippant aussi.

Maison Davis

Dans le salon de Tom, Darwin commençait presque à se noyer sous sa transpiration. Les mains levées, il se concentrait encore sur l'illusion gigantesque qu'il provoquait, mais son corps tremblait doucement à présent. Quelques goutes de sang sortait de son nez, et fatalement, au bout d'un moment, les jambes de l'illusioniste cedèrent.

Le dôme n'était à présent plus brisé.

Darwin sentit un courant d'air mais jamais le sol brutalisant son corps. A la place, des mains rassurantes dans son dos, et un corps familier et agréable près du sien. Sa vue se troubla mais il put reconnaître les doux traits d'Ezechiel avant de perdre connaissance.

Quand il rouvrit les yeux, il était dans la chambre de Léo qui, heuresement pour tout le monde, n'était pas chez lui, bien qu'il devait se faire un sang d'encre pour ses deux petits frères. Sous les couvertures, Darwin sentit rapidement qu'il n'était pas seul. Ezechiel était à côté de lui, épongeant soigneusement la sueur de son front.

Tu as de la fièvre ? Demanda doucement le vampire.

Non, mentit Darwin en se relevant. Combien de temps ?

A peine deux minutes, ne t'inquiète pas, tu es plus robuste qu'on ne pourrait le croire, répondit Ezechiel avec un air mutin sur le visage.

Darwin eut un petit rire. Je suis assez robuste pour supporter un vampire de 2000 ans dans mon lit, je crois que je peux m'en sortir. Il reprit son sérieux cependant, avant qu'Ezechiel ne corrige son âge comme il le faisait à chaque fois que Darwin exagérait dessus. Il s'est passé quoi ? Est-ce que j'ai...

Officialisé le début d'une guerre civile ? Oui. Mais les deux nouveaux sont en sécurité au manoir des mutants. Ton frère et ta soeur m'ont demandé de venir quand tu serais à bout de force.

Darwin soupira. Mais maintenant que la milice sait que c'est une illusion, les mutants seront ciblés en premier.

Ils m'ont parlé de Winter avant que je parte. Comme si ça devait me rassurer... qui est Winter ?

Le mutant fut piqué à vif. Winter ? C'est un jeune mutant... enfin, il est plus vieux que moi, mais dans sa tête, c'est toujours un enfant. C'est une situation délicate, très sensible, mais très torturé par ses pouvoirs et son amnésie qui le prive de ses souvenirs d'avant le dôme. Le potentiel de ses capacités est assez fou.

Quels sont ses pouvoirs à lui pour être plus fou que ceux d'un garçon capable de faire voir n'importe quoi à n'importe qui ? Répondit Ezechiel avec un petit sourire.

Darwin garda son sérieux toutefois. Il matérialise ses rêves. Mais... c'est particulier. L'univers de ses rêves est une vraie ville remplie de gens menaçants qu'on appelle Dema et dans laquelle il est piégé quand il dort. Et quand il est réveillé, les habitants de Dema peuvent sortir. Ce ne sont pas de vrais gens, tout ça c'est dans son esprit compliqué, mais il ne contrôle pas ses pouvoirs, ce qui fait de ses projections de vrais dangers. Ils ont dit quoi sur lui exactement ?

Qu'ils prendraient le risque de placer leur confiance en le contrôle de ses pouvoirs, justement.

Darwin avala de travers. Alors on va déclencher une vraie guerre pour sortir de ce dôme. Je dois retourner auprès d'eux rapidement.

Du bruit dans la maison alarma cependant Darwin qui paniqua alors qu'il pensait qu'ils étaient seuls. Cependant, Ezechiel le rassura. Cette guerre civile qui s'approche vise à nous libérer du dôme. C'est un argument suffisant pour convaincre les vampires. Ma famille vient nous aider.

Bureaux d'Ichabod

Peter se réveilla en sursaut avec une douleur vive sur le visage. Vous m'avez giflé ?! Demanda-t-il en voyant Ichabod, tout en passant une main sur sa joue rougie.

Celui-ci se redressa, et avait manifestement l'air contrarié. On ne sait pas ce dont il capable. Après tout, il aurait pu te plonger dans un coma.

Peter se releva à son tour, regardant autour de lui. Des agents de la Milice se trouvaient dans la pièce, mais lui et Ichabod n'avaient pas bougé de là où ils avaient été endormis. Heureusement pour lui, personne n'avait l'air de se douter de son rôle dans cette histoire, et que son attaque avait été scenarisée.

Vous... vous allez faire quoi ? Bafouilla-t-il.

Darwin James a trompé tout le monde avec une illusion pour aider nos "invités" à s'enfuir, expliqua Ichabod, ce qui fut suffisant pour faire comprendre à Peter que Darwin allait se faire arrêter. L'illusion devait avoir pris fin, son ami avait tout donné... le pauvre. Mais il ne laissa rien paraître de ses inquiétudes.

Pour la première fois, Peter était contre Ichabod. Et ça le terrifiait autant que ça le déchirait. Lui mentir lui était insoutenable.

Vous savez où il se trouve ? Se hasarda-t-il ?

Ce n'est pas Ichabod qui répondit mais un agent de la Milice qui entra dans la pièce. Monsieur, nos hommes se font attaquer.

Peter gagna davantage en anxiété si bien qu'il commençait à se dire que son coeur allait lâcher.

Quel mutant ?

Euh... l'agent parut embarassé. Des vampires.

Peter angoissa en pensant à son frère.

code par drake.
cilas & sebastian
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