« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Les personnes parlaient, c’était souvent ainsi. Ils ne parlaient pas forcément à tout le monde, ni ne voulaient être entendus par tout le monde. Mais il arrivait que des personnes soient bien trop curieuses. Ou du moins qu’ils entendent des bribes de conversations. C’est que Judith avait fait, enfin, elle n’était pas de nature à écouter ce qui ne la regarder pas. Mais ces oreilles traînaient souvent partout, et elle entendait tout ou presque. Elle avait gardé ça de New-York et à certaines occasions, ça servait. Elle avait toujours eu l'ouïe plus fine que les autres personnes, surtout quand elle se concentrait. Elle n’aurait jamais pensé entendre qu’à Storybrooke se trouvait un endroit où on pouvait jouer au poker illégalement. Elle avait souri, car les personnes qui en parlaient en chuchotent, ne pensaient pas qu’une jeune femme comme Judith pouvait les entendre. En même temps, ils se trouvaient dans un parc, avec presque personnes autour d’eux. Elle aurait aimé en entendre un peu plus, mais c’était sans compter sur son frère qui l'interrompit en pleurant. Au moins, elle savait le plus important, où se trouvait cet endroit.
Se levant, elle accompagna son frère jusqu’à chez eux, en même temps, la nuit, était en train de tomber. Elle lui soigna sa jambe, qui n’avait qu’une simple égratignure, mais c’était un enfant. Et voir que la plaie ne saigner plus le fit arrêter de pleurer. C’était une bonne chose de faite, maintenant, il ne restait plus qu’à faire en sorte que ces parents ne lui posent pas trop questions. Ils avaient tendance à vouloir à tout prix où elle allait et surtout ce qu’elle allait faire. Judith ne pouvait pas leur dire qu’elle allait dans un endroit pour jouer au poker. Enfin, elle n’allait pas vraiment jouer, pour la simple raison qu'elle ne savait pas jouer. Mais elle était curieuse et voulait voir à quoi, ça ressemblait. Puis, si elle pouvait prendre quelques informations, ça ferait toujours un plus quand elle reprendrait du service. Elle devait connaître parfaitement la ville et toutes les petites histoires. Elle n’avait pas mis les pieds ici depuis bien trop d’années, et les choses avaient changé.
Après avoir pris une bonne douche, elle avait filé dans sa chambre et surtout, elle avait passé un petit moment devant son armoire. Elle ne savait pas ce que l'on devait porter dans ce genre d’endroit. Sans doute pas un jogging, ce genre d’endroit avait sûrement un code vestimentaire. Elle ne voulait pas se faire renvoyer chez elle sans avoir mis un pied dedans. Elle soupira avant d’attraper un pantalon fin, évasé sur le bas ainsi qu’une petite chemise. Simple, mais classe. Enfilant ensuite la seule paire de talon aiguille qu’elle avait, elle attrapa sa veste et descendit les marches. Elle regrettait déjà d’avoir mis des chaussures de tortures. Pourquoi les femmes se font-elles autant de mal pour avoir l’air plus grande et plus sexy ? Elle ne comprendrait sans doute jamais. Soupirant, elle s’arrêta pour prévenir ses parents avant de sortir. Elle ne leur laissa pas le temps de lui poser des questions. La jeune femme savait qu’elle en aurait demain matin en guise de petit-déjeuner.
Montant dans sa voiture, elle conduit jusqu’au cabinet d’une certaine Lucy. Si Judith avait bien compris, la salle de poker se trouvait au-dessus. C’était très intelligent de la part de la femme. Elle pouvait gérer ses deux affaires sans que personne ne se doute de quelque chose. Puis, les femmes pouvaient gérer plusieurs choses en même temps. Elles ont tendance à gérer leur mari et leurs enfants. Elles ont grandement les capacités pour pouvoir gérer deux entreprises ou bien gérer ce que des hommes auraient plus tendance à faire. Comme le fait d’être dirigeante d’un salon de poker. Judith ne savait pas vraiment si ça s'appelait ainsi. Elle espérait en apprendre bien plus une fois qu’elle aura réussi à rentrer dedans. Elle espérait rencontrer la fameuse Lucy et peut-être qu’elles pourraient discuter. Bien sûr, la brunette ne dirait rien sur ce qu’elle faisait à New-York, elle ne voulait pas non plus qu’on puisse la voir comme la policière qui vient faire son enquête.
Se garant, elle ne mit pas longtemps avant de sortir de sa voiture. Son téléphone lui servait beaucoup depuis qu’elle était revenue. Du moins, le GPS. Regardant l'entrée, qui ressemblait à tout entré lambdas. Enfin, une entrée pour un cabinet d’avocat, elle espérait ne jamais mettre les pieds là-dedans pour une histoire de divorce ou autres. Puis Judith ne voulait pas divorcer, la personne qui aurait l'immense honneur d’être son mari, le serait jusqu’à la fin. Quitte à ce qu’elle l’attache dans sa cave. La personne allait devoir supporter une pile électrique, et surtout une personne plus que têtue. Tirant la porte, elle rentra suivant une homme, qui la conduirait sans doute là où elle le voulait.
La jeune femme ne s’était pas trompée, la salle était bien plus immense qu’elle ne l’avait pensé, mais elle était magnifique. Une femme était passée par là, il n’y avait aucun doute. Beaucoup de personnes se trouvaient déjà autour des tables, jouant, concentrées dans leur partie. Elle observa, essayant de comprendre comment se déroule le jeu, sans vraiment comprendre quelque chose. Avançant dans la salle, elle jetait des regards dans toutes les directions. Il était facile de voir qu’elle était nouvelle, elle ne savait pas vraiment où s'installer. Certainement pas à une table, pour perdre tout son argent ou bien se retrouver comme une idiote. Elle optait pour la deuxième option.
Ne regardant pas vraiment devant elle, Judith ne se rendit pas tout de suite qu’elle fonça droit sur la jeune femme. Jeune femme qui se trouvait de dos, et l’ancienne lapine ne manqua pas son coup, quand elle rentra de plein fouet dans Lucy. Soupirant, elle recula bien vite de quelques pas avant de la regarder. Grande, fine, rousse, qu’elle trouvait plus que belle. Elle avait toujours aimé les couleurs de cheveux qui sortaient de l’ordinaire, et le roux avaient quelque chose d’attirant.
“Je suis désolé, je ne regardais pas vraiment devant moi. Je ne vous ai pas fait mal ?”
Si c’était le cas, elle trouverait sans doute rapidement de la glace. Mais Lucy ne semblait pas avoir mal. Ou bien, la jeune femme était bien plus forte que ce que Judith pensait et cacher bien sa douleur. Soupirant, elle passa une main dans ses cheveux, avant de regarder autour d’elle. Personne n'avait les yeux braqués sur elles, sans doute bien trop absorber par leur partie. Elle en était bien contente, elle n’aimait pas être au cœur de l’attention, même dans son métier. Elle était toujours heureuse qu’on puisse la féliciter, mais, souvent elle s’arrêtait là.
“C’est un très bel endroit. Je ne savais pas que ce genre de chose se trouvait à Storybrooke. Vous savez depuis combien de temps l’endroit est ouvert ?”
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Plus le temps passait et plus je me rendais compte que mes parties de poker prenaient de l’ampleur. Oui, je commençais vraiment à me faire connaître à Storybrooke et le bouche à oreille pour les plus gros poissons de la ville se faisait fonctionnaire et me rapportait toujours plus d’argent. Et c’était plaisant, oui vraiment très plaisant et amusant. La partie avait débutée depuis une bonne heure déjà alors que la lune brillait dans le ciel. J’étais vêtue d’une robe noire sexy juste comme il faut et mes cheveux regroupés vers l’arrière. Me promenant dans la salle, je regardais les parties pour espérer que tout se passe comme il le fallait. Je n’étais pas stupide et je savais parfaitement que les autorités de Storybrooke étaient au courant de l’existence de mes parties de Poker mais ils ne pouvaient pas s’amuser à faire arrêter une avocate parce qu’au fond, je connaissais l’entièreté de mes droits, bien malgré eux. Peut être que je ne devais mon diplôme qu’à la malédiction mais peu m’importait, je savais clairement ce que je faisais.
Mais alors que je m’apprêtais à retourner à mon bureau pour pouvoir noter les nouvelles entrées d’argents sur mon tableur, une jeune femme me rentre dedans. Posant mon regard sur elle, je croise les bras sous ma poitrine avant de me détendre pour finir par lui sourire. Elle ne semblait clairement pas à l’aise dans les lieux dans lesquels elle se tenait.
« Ce n’est rien, plus de peur que de mal. » commençais-je avant de reprendre « merci c’est très gentil. Depuis six ans déjà. » énonçais-je avant de reprendre « je m’appelle Lucy, je suis la tenancière de cet endroit. » ajoutais-je.
Judith avait sans doute vue juste, la jeune femme qui se trouvait en face d’elle, était l’heureuse propriétaire. Elle faisait un peu tache, en pantalon à côté de Lucy. Mais elle n’était pas là pour se faire monter, loin de là. Voilà 6 ans que cet endroit est ouvert, autant de temps que la jeune femme n’avait pas mit les pieds à Storybrooke. Les choses avaient changé il y a trois semaines, quand elle avait reçu ce fameux coup de fil. Sortir de la maison, même si c’était pour venir jouer au poker, était une grande bouffée d’air pour elle. Elle n’aurait jamais pensé que cette sortie nocturne lui ferait le plus grand bien. Pas de cris, pas de pleurs, pas de bagarre, juste le calme ou du moins, elle se retrouvait avec des personnes qui avaient plus de 10 ans. Enfin, il avait son frère, mais il ne passait pas beaucoup de temps à la maison. L’amour lui avait donné des ailes, un peu trop, et il passait son temps chez sa copine. Judith espérait que cette dernière ne lui fasse aucun mal, et inversement. Elle aurait le grand plaisir d’aller les remettre à leur place.
“C’est magnifique. Bon, je dois vous avouer que je ne sais pas jouer au poker. Mais, c’est assez tentent.”
Même si Judith était policière, elle avait toujours eu le coup de l’interdit. Mais elle essayait de ne jamais se faire prendre. Comme la fois où elle était rentrée illégalement chez quelqu’un. Ou bien, les bagarres qu’elle avait pu en la meneuse. Mais c’était surtout son passé, maintenant, elle se rangeait bien sagement, préférant aider. Même si, frapper quelques fois pouvait faire du bien.
“Alors, vous êtes avocate et gérante d’un club de poker ?”
Lucy Wright
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
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J’aimais ces soirées. J’aimais être à la tête de cette entreprise. Certes, tout cela était pour le moins illégale parce que je prenais un pourcentage sur les parties mais je restais malgré tout avocate et je savais parfaitement comment me sortir de ce genre de situations. J’avais déjà eu à faire à la police mais ma gueule d’ange m’avait clairement permis de m’en sortir sans trop de problèmes. Bon il restait le problème de mon banquier mais ça, ça restait une toute autre histoire que je règlerais en temps voulu. Vérifiant que la jeune femme que j’avais percutée n’avait rien, je m’étais montrée souriante et bienveillante.
« Merci, c’est gentil. » énonçais-je avec un sourire « j’essaie de faire ce qu’il faut pour que ce soit accueillant pour les joueurs. » ajoutais-je.
La plupart d’entre eux étaient riches, très riches et souvent pas très bien vus dans la société mais je m’en moquais parce qu’ils venaient et me remplissaient les poches et c’était clairement ça le plus important et puis, ils jouaient et moi je tenais tout ça d’une main de fer alors c’était clairement le plus important.
« Oh c’est tout simple de jouer. » énonçais-je avec un sourire « si vous voulez, je vérifie que tout va bien ici et on va s’installer à une table libre pour que je vous explique comment on joue ? » proposais-je à la jeune femme.
Je souris à la jeune femme avant de reprendre la parole devant son regard intrigué.
« Eh oui, la journée je suis une avocate bien rangée et le soir, je suis la tenancière de ce genre d’endroits. » ajoutais-je avec un petit rire.
On pouvait trouver toutes les meilleures boissons de la région et bien plus. Des alcools hors de prix. De nombreuses choses à grignoter et j’en passe. Oui, je faisais tout pour que les joueurs soient au mieux afin de faire tourner cet endroit et surtout d’avoir le maximum d’argent qui rentrait dans les caisses.