« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Coup de malchance et coup de poker (Sac à Puces)

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Skylar T. McMillan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Skylar T. McMillan

| Avatar : Jake Gyllenhaal

Coup de malchance et coup de poker (Sac à Puces) If35

"Si tu veux mon avis Kowalski, même quand tu passes une journée horrible, il y a toujours un truc de pire qui peut arriver. Par exemple..."

"Bonjour mon petit peuple à moi. Soyez joyeux, votre roi est arrivé !"

"Ouais enfin tu vois ce que je veux dire."

Coup de malchance et coup de poker (Sac à Puces) W2j9

"Je vais passer les prochains mois à me battre aux côtés de mecs qui ne t'arrivent même pas à la chevilles. Je vais finir par m'ennuyer, moi."

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| Conte : Madagascar
| Dans le monde des contes, je suis : : Le commandant Skipper

| Cadavres : 1024



Coup de malchance et coup de poker (Sac à Puces) _



________________________________________ 2021-04-07, 16:56


Coup de poker !
Je suis tombé sur un os !


Assis sur mon le fauteuil du cinéma, la tête soutenue par mon avant-bras qui reposait sur l’accoudoir, je devais me battre contre moi-même pour ne pas sombrer dans un profond sommeil. Ce film à l’eau de rose était tellement barbant que j’aurais passé mon temps à soupirer de désespoir si je le regardais à la maison. Clairement ces histoires d’amour terriblement nian nian n’étaient vraiment pas faites pour moi. J’ignorais même quel plaisir on pouvait supporter de s’infliger ça durant plus d’une heure et demie. C’était une véritable torture… à tel point qu’elle aurait sans doute eut être ajoutée à la liste des techniques de tortures légales que les institutions publiques pouvaient faire subir à leurs ennemis. C’était au moins plus que certain que cela fonctionnerait. J’irais même jusqu’à dire que c’était sans doute beaucoup plus efficace que le water boarding.

J’aurais sans doute quitté la salle avant même la fin de la projection si une main aimée n’avait fini par se glisser dans la mienne au moment le plus émouvant. Tournant ma tête vers ma droite, je sentis mon cœur manquer un battement comme à chaque fois que j’apercevais mon Queue Rayée. Même dans une quasi-obscurité, les yeux tout brillants de bonheur et d’excitation, il était tout simplement magnifique. Tellement mignon que la simple vue de son sourire aux dents blanches me faisait brutalement oublier cette séance de torture que j’étais en train de m’infliger.

En réalité, si je m’infligeais tout cela c’était pour être avec lui. Je voulais profiter de tous les précieux instants que nous pouvions passer en tête à tête. Depuis quelques jours, je m’étais résolus à passer les deux prochaines semaines à réaliser le moindre des souhaits qu’il pouvait formuler. Je savais que ces derniers ne pourraient pas durer. En tant que réservistes de l’armée, j’avais reçu mon acte de mobilisation et je savais que dans très peu de temps je serais à nouveau sur le front au Moyen-Orient. Je ne le lui en avais pas encore parler, préférant profiter de tous ces petits moments de bonheur sans lui imposer le poids de ce terrible fardeau. Le temps où il commencera à s’inquiéter tous les jours de mon retour viendrait suffisamment tôt comme ça.

C’était donc pour lui que j’avais mis en place toutes ces petites sorties et supprimer quelques-uns de mes rendez-vous non essentiels pour demeurer à ses côtés. Un geste qu’il appréciait énormément et rien ne me faisait plus plaisir que de le savoir heureux et parfaitement détendu. D’ailleurs, je ne manquais pas de le lui faire remarquer une fois sorti du cinéma. Ma main toujours fermement plongée dans la sienne, je changeais mon attitude morose en un grand sourire après un bref soupir de désarroi.

"Et alors Queue Rayée ? Tu vois bien ! Tu disais que je ne faisais jamais l'effort de venir voir un film à l'eau de rose avec toi mais je suis venu. T'as vu le super petit copain que tu as ?"

A cet instant-là, Julian changea sa trajectoire. Faisant sa midinette, il se plaça devant moi et sautillait tout heureux.

"Ouiiii ! C'est bien mon Commandant ! Tu es à la hauteur du Roi !"


Me rendant quand même compte que j’étais en train de me jeter des fleurs, je finis par m’enquérir plus en détail de ses impressions et sentiments.

"Est-ce que le film t'as plu ? Tu ne regrettes pas ton choix ?"


Pour toute réponse, il plaça ses mains autour de mon cou et m’embrassa langoureusement.

« Tu étais là, donc forcément qu'il a plu à Julian ! Et puis cette histoire était siiiii romantiiiiiqueeeee !"


Je lui rendis alors son baiser, profitant du moment si privilégié que je passais dans ses bras. J’aimais tellement sentir mon cœur s’emballer dans ce genre de circonstances.

"Alors c'est parfait... si ça t'as plu c'est tout ce qui compte. Je veux que tu sois le roi le plus heureux de la Terre."


Je frottais alors mon nez au sien avant de m’écarter avec un sentiment un peu amer. J’aurais voulu rester encore quelques minutes dans ses bras. Je finis par passer une main derrière ma nuque, mon envie d’être honnête se faisant sentir.

"Ouais j'étais moyennement convaincu par cette histoire. Déjà cette jeune fille était totalement inconsciente de s'accrocher comme ça un homme fiancé... un vrai voyou en plus. Il peut lui arriver un tas de bricole. Et puis c'est quoi cette tendance des comédies romantiques à mettre ensemble des gens complètement différents. Ça n'a pas de sens... ce n’est pas ça la vraie vie."


Mon compagnon gloussa alors, ce que j’aurais eu beaucoup de mal à le lui reprocher. Après tout c’est vrai que tous ces ingrédients avait également fait la recette de notre histoire d’amour aussi. Preuve étant que les scénaristes n’étaient peut-être pas si loin de la vérité. Julian d’ailleurs ne s’embarrassa pas de telles considérations. Il s’empressa de contre-argumenté avec son optimiste et sa bienveillance naturelle.

"Mais voyons petit pingouin ! C'est du fantaaasme ! C'est pour faire rêver ! C'est si beaaau de voir que justement l'homme n'a jamais cessé de l'aimer !"

Il gloussa à nouveau avant de reprendre la parole en levant la tête dans ma direction.

"Parce que des gens pareils ce n'est pas drôle. C'est ennuyeux alors que quand c'est pas pareil c'est beaucoup plus joyeux et animé."

Joyeux et animé… c’était comme ça qu’il résumait des journées passées à se disputer parce que les deux partis n’avaient pas la même vision des choses ? Cela dit, il n’avait pas totalement tort. La différence permettait un couple de s’enrichir mutuellement, là où deux partenaires semblables se comprenaient mais connaissaient beaucoup moins de surprises. Son optimisme me touchant malgré tout. Je constatais alors que lui aussi s’était fait la réflexion vis-à-vis de notre couple à nous.

"Regarde. Nous. Tu as toujours dit qu'on était différent et pourtant on s'aime et on passe des moments heureux. Nous sommes heureux ensemble."

"T'es décidément pas croyable toi... mais j'aime ta vision optimistes des choses, mon Queue Rayée. Et c'est vrai que tu as raison. On est heureux..."

Réalisant qu’il était alors peut-être temps de lui faire part d’une chose que j’avais sur le cœur, je passais à mon tour devant mon chéri et saisissais ses mains dans les miennes.

"Et pour être honnête je ne crois pas que j'ai un jour été aussi heureux avec quelqu'un que depuis qu'on sort ensemble. Je... je te trouve parfait !"

Le roi des lémuriens m’adressa alors un immense sourire tout amoureux qu’il était.

"Toi aussi tu es parfait ! Ce n'est pas pour rien si Julian t'aime, il n'aime que la perfection !"


Je réalisais alors que je n’avais fait que gonfler les chevilles de mon compagnon qui battaient à elles seules des records de circonférences. Je m’écartais alors, poursuivant sur un ton beaucoup plus cynique.

"Ouais enfin tu le serais certainement plus si tu faisais moins la fête et que tu restais un peu plus calme... mais au moins je suis sûr que je ne m'ennuierais jamais avec toi."

A cet instant-là, Julian fronça les sourcils et fit un geste de la main tout en tchipant.

"Hé ho ... Toi tu n'écoutes pas Julian quand il dit de faire attention et de faire moins de missions. Donc chacun chez soi et les foussas seront bien gardé !"

Je ne pouvais alors que reconnaître qu’il avait raison. Après tout, j’étais sur le point de lui faire traverser une épreuve dans notre couple. S’il est une chose que l’on pouvait savoir sur la guerre, c’est que rien n’était jamais écrit d’avance. Je pourrais finir blesser ou pire et je ne voulais pas que mon amoureux passe son temps à s’inquiéter pour moi sans profiter de sa vie. C’est pourquoi, après avoir chasser ces idées tristes de mon esprit je finis par lui adresser un sourire.

"Tu as raison. Je t'en demande déjà beaucoup à supporter mes départs en mission. Tu as bien le droit de t'amuser de temps en temps."

Je rajoutais ensuite sur un ton à la fois jaloux et séducteur.

"Tant que je peux être assuré que ton corps de rêve et ton cœur d’or restent à moi, je n'y vois pas d'inconvénients."


Il sautilla alors un peu avant de finir par saisir ma main dans la sienne.

"Bien sûr ! Le cœur du roi appartient à Skylar, le grand commandant et à personne d'autre !"


Je l’embrassais alors tendrement avant d’entendre Julian revenir sur les propos que je lui avais tenu quelques instants plus tôt.

"Non. Il te faut de l'aventure et seul le grand roi peut t'en donner !"

Je ne pus alors m’empêcher de rire songeant à tous ces bons moments que nous avions vécus ensemble. Il est clair que notre existence tout entière était en elle-même une grande aventure. Même lorsque nous nous amusions, nous ne nous embêtions jamais. Et c’est ce que j’aimais chez lui. Quelqu’un de trop calme et de trop casanier ne m’aurait pas du tout convenu. Nous finalement, nous nous étions plutôt bien trouvés tous les deux.

"Ah ça c'est certain ! Comment j'occuperais mes moments de détente sans tes toboggans aquatiques et ton bord de plage ?"

"On sait qu'il n'y a que ça de vrai, les toboooggans !"

Riant tous deux de bon cœur, je finis par le bercer dans mes bras alors que je lui faisais part de la suite du programme de la soirée.

"Et à propos de s'amuser... j'ai une surprise pour toi ! J'ai réussi à réserver une table dans le tout nouveau restaurant végétarien de la ville. Je voulais l'inaugurer avec toi."


Julian qui m’écoutait alors avec une grande attention, finit par écarquiller les yeux, tout heureux de cette nouvelle.

"Ooooooh mais c'est formidable ! Julian adore cette nouvelle, non il l'aime même !"


Je lui souris alors, si heureux à l’idée que cette idée puisse le mettre autant en joie.

Après un baiser furtif, je lui saisis la main et l’entraînais à ma suite jusqu’au parking où j’avais laissé ma moto.

"Je suis très content que cette nouvelle te ravi à ce point... je ne sais pas si la salade va aider à me caler. Mais je sais qu'il reste toujours de sushis au frigo de Rico. Je les mangerais plus tard."

Après tout, s’il y avait bien une chose que j’avais apprise dans ma toute nouvelle vie de couple c’était qu’il était très important de savoir faire des concessions, ce d’autant plus lorsque l’on était si différents. Cependant Julian tenta de me rassurer de son mieux.

"Tu sais que je t'ai déjà dit qu'il n'y avait pas que de la salade à manger ! Surtout que dans ce restaurant, il propose une imitation viande à s'y méprendre ! Julian est persuadé que tu vas aimer."

Je décidais de lui laisser le bénéfice du doute. Après tout, même si cela heurtait mes convictions de vieux conservateur, je devais bien admettre que parfois la nouveauté ça avait du bon. Je tendis alors le casque à Julian et ajoutais tout enjouer.

"Allez, en selle ta majesté ! Je t'emmène au paradis des herbivores."


C’est alors que je vis une voiture passer en trombe dans la rue à quelques pas de nous. Manquant de peu de nous écraser, elle n’arrêta pas sa course folle pour autant. L’invectivant de tous les noms, je finis cependant par me taire en observant plus attentivement la voiture. Avec sa couleur violette, ses phares d’un vert éclatant et les quelques têtes de morts fluorescentes dessinée sur son capot, je reconnu immédiatement le conducteur. Cela faisait très longtemps que l’agence du vent du Nord lui courait après sans parvenir à lui mettre la main dessus. Et voilà qu’il passait dans la rue telle une fleur prête à être cueillie ? C’était tout simplement inespéré. Sentant Julian s’asseoir derrière moi, je lui fis par de mes changements brutaux de projets alors qu’il penchait sa tête vers moi.

"En fait je... il faut que je te laisse j'ai une urgence à traiter !"


"Quoi ? Tss arrête de raconter des bêtises. La seule urgence que tu as, à traiter est celle de ton estomac !"


C’est vrai que Julian était assez mignon dans sa manière d’entrevoir les choses mais il ne se rendait pas compte de l’urgence de la situation. C’est pourquoi, je pris l’initiative de le lui expliquer. Après tout, il faisait partie partiellement de mon unité, peu importe ce que Cain pouvait en penser d’ailleurs.

"T'as vu la bagnole qui nous est passée devant ? Je sais qu'elle appartient à un criminel que je recherche depuis des mois. C'est peut-être ma seule chance de pouvoir le rattraper."

Je soupirais alors tristement et resserrais les poings sur le guidon avant d’ajouter.

"Je suis vraiment désolé, Queue Rayée ! Tu ne peux pas venir avec moi... pas après ce qui est arrivé à New-York."

A New-York, le roi des lémuriens avait été blessé par balle en sauvant ton peuple d’un odieux trafic d’animaux. Par chance, la balle l’avait simplement éraflée mais je refusais catégoriquement que cela se produise. Le lémurien alors enleva son casque et m’adressa une moue absolument choquée. Bien sûr, l’idée que je lui pose un lapin ne lui plaisait pas du tout.

"Pardon ? Je crois que Julian entend mal là ..."

Il était alors furibond et fit un geste de la main comme le petit capricieux qu’il était pouvait l’être.

"Et personne d'autre que toi ne peut l'arrêter je suppose ?"

"Je suis désolé mais j'ai une table réservée à mon nom si tu veux quand même aller manger... on remettra cette sortie à plus tard. OK ?"

Devant la maladresse de mes propos, il ne put s’empêcher de rire de manière sarcastique.

"Pardon ? Non mais Julian rêve ! Tu penses vraiment qu'il va aller s'afficher seul dans un restaurant où il avait prévu d'aller avec son petit ami ? No way ! Ramène Julian à la villa ! Ça sera mieux."

Il ne comprenait donc pas ? Je n’avais pas de temps à perdre et encore moins à le ramener à la villa. Ce coup-là c’était réellement le coup du siècle. Il était hors de question que je laisse Sac à puce récolter tous les lauriers après les efforts de dingue que j’avais fait pour le retrouver. Finissant par acquiescer à ses propos, je finis par répondre à son air amer d’une manière autoritaire.

"OK ok mais d'abord il faut que je fasse quelque chose... lève-toi il faut que je récupère quelque chose dans le coffre"

Il se releva alors en bourgeonnant et j’ouvrir le coffre de la moto. Je récupérais alors une sorte de pistolet.

"Je vais lui laisser une carte de visite avant de te ramener.... c'est le moment de passer d'un film d'amour à un film d'action."

C’était un moment qui s’annonçait passionnant et malgré l’étrangeté de la situation, j’étais persuadé qu’on allait bien s’amuser. Je tendis alors l’arme au lémurien.

"Mais pour ça, je vais avoir besoin de toi. Je peux pas conduire et tirer en même temps. Tiens tu prends ça et tu tires dès que tu en as l'occasion. Après je te promets que je te ramène à la villa."

Je m’assis alors sur la moto tout en invitant Julian à en faire de même. Cela dit, Julian n’était pas prêt à m’obéir au doigt et à l’œil. Le roi pacifique ne manqua alors pas de froncer des sourcils d’un air interrogateur.

"Attend attend ... Julian ne peut pas tirer comme ça, sur un inconnu ! C'est ... raconte moi ce qu'il a fait au moins !"

Il ne sentait visiblement pas à son aise et déglutit avant d’ajouter.

"Non. Si tu veux je conduis et tu tires ! Je ... ne peux pas !"

Personnellement, je le voyais difficilement se lancer dans une course poursuite avec un criminel. Ce d’autant plus que mine de rien j’y tenais à cette moto… je tenais également à préserver nos deux vies. C’est pour cette raison que sans me décontenancer je repris la parole.

"Tu ne risque absolument rien, ce n'est qu'un pistolet à mouchard... tu feras que coller un mouchard aimanté sur sa voiture qui me permettra de le retrouver plus facilement. C'est toi qui insistes pour que je fasse un détour."

Et c’était vrai. S’il ne m’avait pas demandé de faire un détour par la villa je serais déjà sur sa piste. Mais le lémurien n’apprécia pas du tout cette dernière phrase. De choqué, il passa à un air totalement furibond.

« Julian insiste pour faire un détour ? Pardon ? Non mais tu te fous de la gueule de Julian là ? C'est toi qui gâches sa soirée avec ta soi-disant affaire ! Julian hallucine."

Il leva les yeux au ciel et commença à faire de grands gestes avec ses bras.

"Tu sais quoi? Vas y de suite. Julian va appeler un taxi pour rentrer ! Il n'a pas besoin de toi !"

Il sortit alors un téléphone de sa poche. Je me relevais alors dans un geste pressé de mon siège, lui arrachant l’arme des mains avant de la remettre dans le coffre dans un geste brusque.

"Ouais ben désolé mais tu savais à quels risques tu pouvais t'exposer en sortant avec moi ! Je vais pas laisser tomber mon meilleur coup de filet de la saison. Il y a des innocents qui compte sur moi."

Je m’assis alors à nouveau sur ma moto et remis mon casque. J’étais furieux ! Non seulement il m’avait fait perdre inutilement du temps mais en plus il osait me faire sa crise de diva ? Est-ce qu’il se rendait compte que le monde ne tournait pas forcément autour du nombril de sa majesté ?

"Tu te rends compte du temps que je viens de perdre pour tes caprices de star... bref je t'appelle plus tard."

Je démarrais alors ma moto en trombe, portant tout de même un regard de regret dans la direction de Julian qui m’adressa un doigt d’honneur comme tout salut. Alors certes, je n’aurais sans doute pas dû réagir de manière aussi violente que celle-ci. Mais quand même, il savait à quoi il s’engageait en sortant avec moi. J’étais un soldat et par conséquent j’avais toujours fait passer mon devoir avant tout le reste. C’était ce que j’avais appris depuis toujours. Les préoccupations passeraient toujours par ces différents paliers. Mon travail, mes hommes et pour finir la famille que je fondrais. Il n’y avait aucune raison pour que cela change.

Oubliant cette histoire, je m’engageais dans différentes petites ruelles à toute allure, tentant de suivre le véhicule. Connaissant les rues de Storybrooke comme ma poche, je filais dans les ruelles, imaginant plus ou moins justement la trajectoire que la voiture prendrait dans ces rues. Après plus de 10 minutes à avancer dans les rues, évitant avec classe les passants que je croisais, je finis par retrouver la voiture. Sans hésiter une seconde, toujours en suivant la voiture, je décrochais mon téléphone sans contact et demandé de joindre Kowalski. Il ne faisait aucun doute que j’aurais besoin de son aide précieuse pour arrêter ces bandits. Je murmurais alors pour moi-même.

« Allez Kowalski réponds par pitié ! Laisse tes éprouvettes de côtés, j’ai besoin de toi ! »


Mais personne ne répondit au téléphone. C’est alors que je vis la voiture s’arrêter. Restant à couvert, je tentais de joindre l’agence du Vent du Nord. Il y avait toujours un ou deux agents de terrain qui était de piquet. En cas d’alerte, il pouvait prendre rapidement les mesures qui s’imposaient et agir au plus vite. Une fois de plus, je fus heureux de constater que c’était bien le cas. Ce que j’espérais moins en revanche, c’est que le type qui me répondrait serait Cain lui-même.

« Eh Sac à Puce... t'es pas encore couché à cette heure ? Je me trouve devant le casino de la Tête Réduite. J’ai enfin réussi à retrouver la trace de Terrence Saturday. Mais je vais avoir besoin d’aide. Tu peux me rejoindre d’ici une petite dizaine de minutes ? Je t’envoie l’adresse sur son téléphone dans la seconde. Prends tout ce qui sera nécessaire pour passer incognito. Je compte sur toi ! »

Bien sûr, ce n’était pas vrai. Jamais je n’aurais compté sur lui à un autre moment que celui-ci. Mais là je n’avais pas le choix. Je devais faire avec ce que j’avais sous la main. J’espérais simplement qu’il n’aurait pas à me décevoir.

acidbrain
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Coup de malchance et coup de poker (Sac à Puces)





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