« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
ors chez… Nom de merde pour une émission tout aussi pourrie. Manhattan fait éclater une bulle, sur ses lèvres roses, les yeux rivés sur le formulaire. Photocopié pour en garder la copie. Elle n’a pas hésité à s’inscrire, pour relever le niveau, apparaître à la télé, faire crier de jalousie toutes les pétasses en ville. Elle espère recevoir quelques appels, à la fin de l’émission, pour lui dire comme elle est belle, qu’elle aurait mieux fait d’aller chez lui, ou lui, ou lui. Ainsi est sa vie. Elle raccrochera immédiatement à celui qui lui dira que c’est de la folie. Elle n’est pas contre un peu de jalousie, mais elle fait ce qu’elle veut de sa vie.
Toc, toc, à la porte. Mana n’a pas envie d’ouvrir. Elle attend. Regarde l’autre qui ne bouge pas son cul. Elle en a marre, de celui-ci. Gros soupir sur ses lèvres, elle vient jusqu’à l’entrée, découvre un coursier qu’elle détaille des pieds à la tête, sans se gêner. Une main sur la hanche, elle se pare d’un aimable « Tu veux quoi ? » abruti qu’elle n’ajoute pas, mais ses yeux le crient pour elle. L’autre ne se laisse pas faire, lui donne une lettre, un colis et se barre. Elle n’a pas le temps de l’y aider à grands coups de pieds au cul. Dommage. Elle retourne dans l’appartement, ignore l’autre royalement et ouvre ses affaires.
Une lettre lui indique qu’elle passera à la télé. Elle ne croit pas au tirage au sort. Elle sait ce qu’elle vaut Manhattan, elle a été choisie, c’est tout. Elle a déjà envie d’envoyer quelques SMS, de leur demander d’allumer la télé pour la voir briller. À la place, la jeune femme ouvre le colis, trouve un sac. Horrible, mais on ne lui demande pas son avis. Elle doit se plier aux exigences de la télé.
L’évocation de la brosse à dent la fait sourire, passer une langue sur ses canines pointues. L’envie de mordre au creux de la gorge. Elle relève ses yeux bleus sur l’autre. Pas le temps, se reconcentre sur la lettre. Un pyjama ? Sourcil haussé sur son front, elle baisse le regard sur sa tenue : une longue chemise d’homme pour tout vêtement, bien ouverte sur sa poitrine. Hmm. Première étape : trouver un pyjama.
Deuxième étape : la rage, au creux du ventre, qui lui tire un grognement. L’autre relève ses yeux, la fixe, lui demande c’est quoi son problème. Toi et eux, ceux qui osent la séparer de son téléphone pour la nuit. Tout ça pour une émission pourrie. Mais bon, elle a pas le choix. Maigre sacrifice pour s’incruster chez toute la ville, leur faire un gros fxck à la télé.
Troisième étape : se barrer. Dans un grand éclat de voix, juste pour le faire chier. Manhattan claque la porte derrière elle, s’étire comme un chat dérangé en pleine sieste et sautille dans les rues de la ville. Ce soir, elle aura les caméras sur elle. Enfin ! Depuis le temps qu’elle en a besoin, elle peut prouver à tous les autres, tous ces petits cons, qu’elle n’a pas besoin d’eux, pas besoin de leurs réticences, de leurs remontrances, de leur pessimisme à toute épreuve.
Manhattan deviendra quelqu’un pour leur faire regretter de n’avoir jamais voulu d’elle.
À dix-huit heures, elle se tient bien droite devant le Punch & Purge, ça craint, sérieux, les yeux bleus qui glissent sur le bâtiment si… laid. Vraiment laid. Mais elle le connaît, de réputation, et elle sait ce qu’on y fait. Elle a failli se laisser tenter, une fois. Sauf que Mana veut pas payer pour frapper. Elle préfère se déchaîner sur les autres. Directement sur les chairs et les peaux, jusqu’à ce que le sang coule à flots.
– Alors, c’est toi, notre hôte ?
Ses cheveux roses remuent, sur ses épaules. Elle fixe l’autre. Beaux yeux, beau cul, mais elle n’est pas là pour ça. Elle regarde à peine la boîte, dehors. Ce qui l’intéresse, elle, ce sont les caméras, pas les objets non-identifiés. Ses yeux cherchent le reste. Une bonne femme, à côté, mais Mana s’en fiche. Ce soir, c’est elle qui sera la plus belle, dans sa brassière et son mini-short rose et bleu, sous sa veste de style kimono. Le strict minimum, qu’ils ont dit. Elle regrette seulement ses lunettes noires, laissées derrière elle, tant pis. Ils sont là pour la nuit, de toute façon.
.Judtih avait trouvé la bonne solution pour échapper à sa famille. Famille qui lui avait manquer, mais qui commencer sérieusement à l'agacer d’être toujours collée à elle. Elle s’était tout bêtement inscrite à Dors chez. Elle ne connaissait pas forcément le concept, mais elle s’en fichait. Elle n’était même pas sûre d’être prise. Elle, jeune femme complétement banale, un point sur existé et pleine de joie. Elle en avait parlé à ces parents, sans qu’ils aient à donner leur point de vue. Elle qui avait toujours été indépendante jusqu’à maintenant, ne l’était plus. Mais, elle savait pourquoi, elle était là.
En ce 1er mars, son frère la tira du lit, la traîna jusqu’à la porte pour qu’elle puisse prendre le colis ainsi que le courrier qui lui était destiné. Les yeux à moitier ouvert, elle ouvrit cette fameuse lettre, avant de se rendre compte qu’elle avait été prise. La brunette eue un sourire avant de soupirer. Elle ne devait rien amener ou presque. Sortant le sac à dos, elle décida d’aller préparer ces affaires. Un pyjama, sa brosse à dents, si, elle devait parler à des personnes, autant qu’elle est une haleine fraîche. Des cotons-tiges, elle ne comprenait pas pourquoi que deux. Elle ne chercha pas pu loin.
Puis, pour ne plus penser à rien, elle alla travaillé, la journée passa vite, et avant de partir, elle prit sa douche avant de mettre son pyjama. Super, se promener en pyjama dans la rue, c’était un concept qu’elle aimait bien. Après avoir dit au revoir à tout le monde, elle quitta la maison. Dans ses mains, trôné monsieur lapin, sa peluche qui ne l'a quitté jamais, même pour une nuit. Tant pis, si on la prenait pour une enfant.
Elle ne trouva pas forcément, facilement l’endroit où elle devait se rendre. Ce n’était pas simple, surtout sans téléphone. Aucun moyen de contacter sa famille, c’était sans doute ce qui l'a stressée le plus. Il pouvait arriver n’importe quoi à sa mère. Et elle préférait toucher du bois pour que ça n’arrive pas durant la soirée pyjama.
Ce faire filmé, Judith n’était pas très à l’aise avec ça, mais, dans le fond, c’était une expérience et elle était contente de la vivre.
Elle arriva enfin au point de rendez-vous, regardant la boîte noire, sans vraiment d’intérêt. Une simple boîte à ses yeux, même si, elle voudrait bien savoir ce qui se cache dedans. Puis, elle remarqua la fille, jolies fesses avec un fort caractère au premier abord. Puis celui qui semblait être l'hôte. Un homme, plutôt beau, et qui avait l’air aussi ravis qu’elles de se retrouvaient ici
“Bonsoir.”
Que dire dans ses moments-là ? Bonsoir, je suis Judith. Une approche nulle et bien trop banale. Elle préférait voir comment les choses allaient ce passé, mais un sourire ne quitta pas ses lèvres [/b]
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
Gajeel Redfox
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Pardon ? Dors chez qui ... ?Manatthan + Judith + Gajeel = La pyjama party que personne ne voulait
- Je ne sais pas si tu es au courant Samuel, mais je suis un homme de grand amabilité, d’amour, et un véritable gentil, donc demain, quand tu viendras travailler je t’arracherais juste la tête pour m’avoir inscrit à une merde de connerie de téléréalité à la con. Commence à dire au revoir à ta famille, c’est dommage, je suis sûr qu’ils n’ont pas été ravi de te connaître, et que ça leur fera des vacances mais pour le principe. Demain, tu es mort.
L’enfoiré. C’était le seul mot que Gajeel pouvait trouver pour expliquer le sentiment qu’il avait contre l’autre abruti d’employé. Samuel l’avait inscrit à une connerie de téléréalité… et en plus de devoir être gentil et courtois, alors qu’il en avait pas envie, il se retrouvait à devoir invité CHEZ LUI.
Samuel l’avait inscrit sans lui dire, et ce n’était que maintenant qu’il avait devant lui la lettre amenait par un coursier que ça percuter tous les messages à demi dit de Samuel. Il allait le tuer. Gajeel avait observé l’espèce de machin noir, mais il avait préféré se détourner de ça. Il s’en foutait, et n’avait qu’une idée en tête, trouver Samuel et lui faire la tête au carré. Il essaya bien d’annuler sa participation à cela, mais impossible de trouver une personne pour le renseigner convenablement, et il n’avait pas des masses envie de payer pour ça non plus … parce qu’apparement il faudrait payer ? Non mais … il allait le faire cette connerie, et comme ça il ferait pouffer son poing à Samuel, avec témoin, c’était une bonne idée.
Il était 18 heures quand il sortit de Punch (pour rappel, quand on rendre dans le batiment, c’est directement une salle de boxe, puis à droite Purge (le défouloire) et à droite après un bureau il y a l’appartement). Donc il sortit de Punch et posa les yeux sur les deux inconnus qu’il allait devoir se taper pour la nuit… Deux inconnuEs. Putain. Avec la chance qu’il avait, il se tapait deux filles et l’une comme l’autre avait l’air d’être des casses couilles… pas le même genre de casse couille cependant.
Une hystérique trop d’humeur, et une madame je suis la reine du monde…. Peut être aurait il dû lire les petites phrases en bas du contrat … peut être que s’il s’enfui ça passe …. Ou alors il va chercher ce con de Samuel et lui fait prendre sa place pendant que lui va dormir dans la décharge ? C’était tellement une meilleure idée que de rester là. Mais il resta là.
- Ouais c’est moi. Bonsoir à toi aussi.
Il allait lui faire la tête au carré. Il posa ensuite les yeux sur la deuxième et lui fit un signe de tête pour lui dire qui lui retourner son « bonjour » beaucoup trop motivé pour lui. Non pas bonjour. Ce n’était pas un bonjour, et c’était de la faute à Samuel. D’ailleurs, tout le monde remarqua que lui, il ne pensa pas une seule seconde au fait qu’elles étaient belles ou quoi. Non, elles étaient juste « dans le milieu » :copyright:️ DABEILLE
as très loquace, le bonhomme. Comme quoi, une belle gueule, ça promet pas des neurones opérationnels. Les yeux bleus se lèvent sur le bâtiment qui brille, sous le soleil couchant. La boxe, ça rend débile, ça doit être ça. Elle n'en doute pas. Elle a presque envie de le titiller pour voir s'il osera la frapper.
Mana se détourne de l'hôte pour se tourner vers l'autre. Jeune, jolie, sans intérêt, fade comme pas permis. Au moins, entre elle et lui, Manhattan aura de quoi briller plus fort que le bâtiment, étrange salle de sport qu'elle n'a jamais visitée. Pas envie de se faire virer sur le palier pour perturbation à l'ordre public, ou une excuse dans le genre pour pas dire qu'elle attire tous les regards et que plus personne n'a envie de taper.
Soudain, un truc moche, gonflable, prend place devant la salle. Mana hausse un sourcil, détourne le regard, cherche la blague. Elle doit entrer là-dedans ? Elle a déjà enfilé son pyjama, elle, pour gagner du temps. Les yeux d'azur tombent sur l'ouvrier qui dépose une boîte et se casse. Un con en moins, bien. Et quand la boîte s'ouvre, Manhattan sourit, dévoile ses dents blanches, ses petites canines. Ils s'attendent à quoi ? Qu'elle soit assez débile pour pas reconnaître une cassette ?
– Laissez faire la pro, décrète-t-elle, en repoussant ses cheveux roses sur ses épaules.
Elle s'empare des écouteurs, de la cassette, prend une pose tout à fait naturelle, juste sous les caméras, et enclenche la lecture. Le message la force à lever les yeux au ciel, par avance soûlée par ce programme télé qui n'a pas l'air de voler bien haut.
– Ils disent qu'on doit se mettre en pyjama dans la cabine. Ils précisent bien de garder ses sous-vêtements, ajoute-t-elle, avec un grand sourire.
Ses yeux glissent sur le bas de Gajeel, virevoltent jusqu'à la poitrine de l'autre, descendent sur son bas-ventre. Sourcil arqué sur le front, elle fait la moue. Vu son pyjama, à elle, elle n'a pas vraiment de sous-vêtements à coincer dessous.
– J'y vais en première.
Sans plus de cérémonie, la jeune femme tourne les talons et entre dans la cabine. Elle se débarrasse de sa veste de style kimono, de ses chaussures, fourre tout dans le sac et s'empare du reste. Brosse à dents et cotons tiges en main, elle ressort dans son mini-short et sa brassière de sport.
Judith sentait doucement la tension monter dans la pièce. Elle ne savait pas vraiment comment aller se dérouler le reste de la soirée, sans doute en fiasco. Les personnes présentes n’avaient aucun point en commun. Et le fait de devoir se supporter faisait que les personnes n’arrivaient simplement pas à communiquer comme ils le voudraient. Pour Judith n’aimait pas ça. Elle, qui aurait tendance à sauter partout, à faire la folle, restait dans son coin à attendre que le temps passe. La nuit était loin d’être finie, et elle en avait déjà marre. Pouvait-elle partir ? Il avait de fortes chances que non. Puis gagner était une chose, mais se sentir bien en était une autre.
Elle avait essayé de détendre les choses, mais elle n’aurait jamais pensé que Mana puisse répondre à la place d’une personne. Non, elle avait posé la question à tous les deux, et attendait une réponse de la personne concernée. Maintenant, elle comprenait pourquoi Gajeel n’était pas forcément ravie de cette soirée, on l’avait obligé. Il ne s’était sans doute pas préparé à recevoir des personnes chez soi. Personne ne l’était en vrai. Puis, il n’avait pas que deux, non, il avait toutes les caméras pointaient sur eux. Et ça n’arrangeait sans doute pas le fait que Judith soit encore plus stressée. Elle aurait tellement les rencontrés dans d’autres circonstances. Bon, elle n’aurait sans doute jamais parlé avec Mana, mais il avait un début à tout.
“Je suis venue pour échapper à ma famille. Je sais que ce n'est pas une super raison. Mais j’avais besoin de souffler un petit peu. Mais je n’aurais jamais pensé que cette soirée se passe comme ça. On a l’air d’être trois grognons qui ne savent pas vraiment quoi faire.”
Judith finissant de mettre du vernis sur les ongles de Gajeel quand elle sentit de la crème sur son visage. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, alors qu’elle finissait de mettre du vernis au brun. Elle lui lâcha les mains avant de se lever, regardant contente de son œuvre.
“Voilà. Je vais te mettre la crème. Si, elle sèche, ça va te faire une croûte et ce n’est pas vraiment agréable.”
Judith posa ses mains doucement sur le visage du jeune homme avant de commencer à étaler la crème, dans un mouvement doux et lent. C’était bien plus elle comme ça, douce et gentille. Elle n’était pas une personne brusque, loin de là. S’éloignant de Gajeel après avoir fini, elle se leva pour étaler sa crème et pouvoir aller se laver les mains. Revenant vers eux, elle s’installa sur le canapé avant de caresser un des chats du propriétaire.
"Vous voulez faire quoi ? Gajeel que proposes tu ? "
Il faisait partie du groupe alors il avait son mot à dire, chose qui n'avait pas fait depuis qu'ils étaient ensemble. Alors autant qu'il puisse dire ce qu'il pensait réellement. Alors elle lui adressa un petit sourire tout en continuant de caresser le chat. Puis, Judith attrapa a son tour du vernis vert, qu'elle commença à mettre sur les ongles de pieds.
Gajeel Redfox
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Pardon ? Dors chez qui ... ?Manatthan + Judith + Gajeel = La pyjama party que personne ne voulait
Il n’avait pas envie d’être loquace, alors il ne l’était pas. Surtout devant deux inconnus qu’il allait devoir supporter une nuit entière dans sa demeure, à lui. Très possessif pour peu de chose, il n’avait pas envie d’avoir des intrus chez lui… mais pas le choix. Samuel allait vraiment perdre quelques organes. Il y a eu d’un coup un changement de décor. Il y a eu quelque chose qui gonfla, un homme apporta quelque chose, et la fille aux cheveux roses décida de prendre les choses en mains. Bien … il n’avait pas envie de se faire chier.
Gajeel observa sa maison … SA MAISON… fermait … et il soupira alors qu’il n’avait pas le choix, lui aussi, de suivre les deux filles dans la boite pour se changer … alors qu’il avait une maison pour ça, mais non, il devait le faire devant tout le monde. Il laissa les femmes passaient d’abord. Point de galanterie, il n’avait juste pas envie de se presser. Il passa à la suite des jeunes femmes.
Un pyjama ? Ça n’existait pas chez lui. Il ressortit en caleçon freegun. Il était donc torse nu. Laissant à l’air son beau tatouage qui prenait tout son dos sous forme de triskèle. Il grommela en sortant alors qu’il s’approcha de la porte de sa maison. Il n’avait pas froid lui. Et il ne posa même pas un regard sur les jeunes femmes.
Il ouvrit la porte, menant dans une salle de boxe. Il ne vérifia même pas que les jeunes femmes étaient en train de le suivre. Il prit sur la gauche et ouvrit la porte, qui mena à son bureau. Arrivé là, une lettre était devant la porte. Il l’ouvrit. La lettre indiquait qu’ils avaient cachés de la nourriture dans SA maison…. Mais ….. Il allait tuer Samuel, c’était le lion qui allait finir en bouilli.
Il soupira et entra dans la maison, alors qu’il tendit la lettre à la jeune femme derrière lui. Il soupira alors que, pour une fois, les deux chatons qui rythment sa vie, et qui n’était plus des chatons, étaient aux abonnés absents.
- Apparemment il faut que vous trouviez des plats cachés chez moi. Je n’ai rien à cacher vous pouvez fouiller, mais faites attention aux monstres qui sont quelques part.
L’appartement de Gajeel était tout petit. Vraiment tout petit. Minuscule …. Il était fait d’une grande pièce rectangulaire. Un salon, en premier. Une mezzanine, avec au dessus la chambre de Gajeel. Sous la mezzanine, la cuisine, fonctionnelle et très propre. Et sous les escaliers de la mezzanine, une salle de bain / WC. Les jeunes filles pourront remarquer l’absence de miroir dans toute la maison. Alors qu’il s’apprêta à ouvrir le placard pour en sortir son pot de boulon, il trouva son premier repas.
Un verre … dans lequel baignait un œil… dans un jus qui ressemblait à de la sauce de tomate. Il fallait le manger apparemment, et le boire. Alors il bu coup sec au moins ça c’était fait. Il se battait en lui-même. Non pas pour vomir bien que votre cher amie devant son écran aurait fait cela … il se battait pour savoir s’il devait être gentil ou pas … il soupira.
- Vous pouvez dormir ensemble ? Je vous passerais mon lit à l’étage et je dormirais sur le canapé.
Ou pas du tout, alors que deux inconnues allaient mettre du bazar dans SA maison. Sa chambre était un lit, à même le sol, très grand avec des couvertures partout, des oreillers partout, et ses armoires sur le côté.
lle est à peine arrivée, qu'elle a déjà du mal à les supporter. Le grand gaillard pas fichu de dire trois mots, la petite chose qui se prend pour un vase fragile et attend, dans son coin, que le temps passe. Au moins, avec eux, Manhattan est certaine d'attirer l'attention, de voir les caméras braquées sur elle. Elle le mérite, elle. Elle a, peut-être, trouvé, là, le tremplin nécessaire pour se barrer loin, très loin de cette ville de merde.
La brune prend la place, dans la cabine, et Mana glisse un regard vers le gars. Elle ne dit rien, lui non plus. Sympa, l'ambiance, personne ne l'a forcé à s'inscrire, si ? Tant pis pour lui. Maintenant, c'est trop tard pour regretter. L'autre ressort, un long t-shirt, un short. Manhattan a parfois ce style, elle aussi, véritable girouette entre les genres. Puis l'autre lui parle.
Ses yeux bleus glissent vers elle, se posent sur son visage, tombent à ses pieds, remontent. Des bons petits plats ? Elle s'est crue en vacances, en colonie, peut-être. Pyjama party chez un ami. Manhattan doute sincèrement que l'autre, avec sa gueule d'abruti fini, ait préparé quoi que ce soit.
– J'espère qu'on pourra mordre dedans à pleines dents, ricana-t-elle, amusée par son jeu de mots.
Elle sait qu'il n'y a qu'elle pour comprendre ce qu'elle dit, mais elle s'en fiche. C'est là tout l'intérêt du jeu. Mana se détourne de l'autre quand Gajeel sort de la cabine. Sans honte, elle baisse le regard sur son caleçon, hausse un sourcil sombre, sur son front.
– Un peu plus et le programme passait en -18.
Un homme en caleçon, deux femmes pas tellement plus habillées, une salle de sport... Un classique des programmes adultes, non ? elle se détourne de la question pour le suivre dans la salle. Les yeux posés sur son tatouage. C'est moche, elle n'aime pas les triskèles, n'en voit pas l'intérêt. Elle a presque envie de lui dire, juste pour l'énerver. Une autre fois, peut-être.
Il est soudain question d'une lettre, une lettre que Gajeel tend à Manhattan et qu'elle ne prend pas. Manquerait plus que ça. Elle préfère sourire, dévoiler ses petites canines qui passent sur sa lèvre inférieure, relever le menton et hausser deux fois les sourcils.
– T'en fais pas. Le seul monstre, sous le lit, c'est moi.
Elle soulève ses cheveux roses, fière d'elle, fière du souvenir d'une vie passée, d'un déhanchement digne du démon qu'elle a été et s'engouffre dans l'appartement à la suite de l'autre. Petit, trop petit pour elle et son ego, sans doute. Pas assez petit pour qu'elle ne puisse pas briller.
Gajeel trouve un truc qui a franchement l'air dégueulasse, mais lui rappelle la couleur du sang qu'elle buvait, autrefois. Manhattan se détourne de lui pour s'avancer dans la cuisine. Elle fait comme chez elle, la rose, s'assoit d'un bond sur le plan de travail et ouvre un placard. Une tarentule frite s'offre à ses yeux bleus et elle fait la moue, presque déçue. Elle s'attendait à mieux.
– Oh. Tu ne veux pas dormir dans le canapé avec l'autre ?
Manhattan relève, à peine, les yeux de la tarentule qu'elle pince entre son index et son pouce, pour la regarder sous toutes les coutures. Elle n'a pas peur des araignées, n'a pas hyper envie de la manger, mais pour les caméras, elle fait semblant, elle joue le jeu, croque à pleines dents. Ça croustille sous la dent. C'est pas dégueu, en vérité.
– T'as cru qu'on était là pour dormir ? Je suis sûre que ça n'arrivera pas.
Les dernières pattes de la tarentule disparaissent entre ses lèvres et Manhattan tourne le regard vers les deux autres. Elle ne veut pas dormir, elle, consciente que son sommeil ne doit pas être montré à la télévision. Manhattan a un sommeil de plomb, souvenir hérité de son ancienne vie.
Sans grande surprise, le jeune homme sortit simplement avec un caleçon. Comme la plupart des garçons, à vrai dire. Et Judith avait lancé un petit coup d'œil. Elle n’avait pas la chance de voir un aussi beau garçon. Et aussi musclé. Elle n’allait pas se cacher la vue et de plus, elle allait l’avoir dans son champ de vision presque toute la soirée. Les spectateurs allaient sans doute être contents eux aussi. Elle ne releva pas la phrase de Mana, d’une, parce qu’elle n’avait pas très bien compris et de deux, parce qu’elle n’était pas sûre qu’elle parle de nourriture. Ou peut-être que si, mais elle n’aimait pas tellement la façon qu’elle avait de la regarder. Elle ferait attraction de tout ça.
“Il faudrait encore qu’on ait toutes les idées mal placées pour penser comme toi. Quoi que tu es déjà habillé pour.”
Judith se mordit la lèvre, elle n’était absolument pas du genre à faire ce genre de remarque. Mais ça avait été facile dans le fond, Mana avait lancé le sujet. Soupirant, elle suivit le petit groupe, regardant la salle de sport. Ce n’était pas vraiment son truc, elle faisait tout ça en plein air. Au moins, elle n’avait pas toutes ces odeurs de transpiration. Puis, elle préférait encore être seule, dans ces moments-là, elle réfléchissait à tous ses problèmes et faisait en sorte de les régler.
Elle ne suivit pas trop la conversation, regardant surtout ce qu’il l’entourait, analysant tout. C’était comme ça quand elle rentrait chez quelqu’un. On pouvait en apprendre beaucoup. Tout était rangé, sans doute un maniaque, s'il devait tuer tout le monde, il ne laisserait aucune trace ou presque. Elle ne devrait sans doute pas se faire des films, mais elle avait vue assez de chose pour savoir qu’un inconnu pourrait tout faire. Même le pire. Alors, elle resterait sur ces gardes.
“Tu sais, l’autre à un prénom. Et quand on est poli, on demande. Ou on dit autre chose que l’autre. Puis, je n’ai absolument pas envie de dormir avec l’un de vous deux. Je me contenterais de ne pas dormir. ”
Judith n’aimait pas vraiment qu’on dise l’autre quand on parlait d’elle. Ces parents lui avaient donné un prénom, comme toutes les personnes présentes ici. Et, elle aimait encore moins qu’on décide à sa place, elle avait quand même son mot à dire. Et dormir avec un inconnu n’était pas au programme de sa soirée. Absolument pas même. Puis une grimace traversa son visage, la jeune femme aux cheveux roses venait de manger une tarentule. Une putain de tarentule. Puis, elle ouvrit une porte et tomba sur des larves de fourmis. Se tournant vers les autres, elle prit son courage à deux mains et attrapa une petite poignée avant de la mettre dans sa bouche. Avalant, elle fit une grimace, elle n’avait jamais imaginé manger ce genre de chose.
“C’était vraiment.. Pas bon. J’espère qu’on tombera sur des choses meilleures."
Judith espérait pouvoir manger des choses bien meilleures, mais c'était sans compter sur les choses qu'elle allait sans doute découvrir dans les prochains placards. Soupirant, elle s'avança dans le reste du petit studio, jetant à œil à la mezzanine, où elle ne voyait rien. Elle était hors de question qu'elle dorme en haut. Surtout avec la folle qui parlait de croquer. Et, elle avait bien vu ses canines, même si, elle savait que les vampires n'existaient pas, il avait de fortes chances qu'elle se retrouve avec deux petits crocs dans le cou au petit matin.
"Vous pensez qu'il y a encore beaucoup d'autres plats dans ce genre ?"
Gajeel Redfox
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Pardon ? Dors chez qui ... ?Manatthan + Judith + Gajeel = La pyjama party que personne ne voulait
Gajeel n’avait que faire des regards des jeunes femmes sur lui. Se serait il habillé ainsi s’il avait su qu’il était filmé ? Peut être bien que oui tout à fait. Il en avait rien à faire de ce que les gens pouvaient penser… Peut être aurait il mit un caleçon exprès pour présenter le Punch ? Avec son logo ? Là le caleçon était noir, tout simple, et il n’avait pas envie de se faire chier plus que ça. Les deux jeunes femmes pourront voir ses cicatrices dans son dos, son torse, ses bras. Mais il ne comptait pas répondre aux questions hypothétiques qui pourront être posées.
Gajeel ne répondit pas pour le monstre sous le lit. Parce qu’il savait que lui il y en avait deux… et s’imaginait mal avoir une femme sous son lit. Même si la créa reste à jamais traumatiser par la vision de l’horreur de Megumi sortir du lit, mais c’est une autre histoire.
Une fois le … jus d’œil de mouton … avalé, il trouva la carte. Il lu ce qu’il venait de boire et fit une grimace. Puis, il jeta la carte dans une poubelle et laissa la chose passait. Il vit la jeune femme aux cheveux roses mangeait une tarentule… ou en tout cas un machin qui y ressemble, il n’aurait pas pu dire sous le frit. Puis, il y a eu une guerre atomique entre les deux jeunes femmes.
- Je n’ai que deux lits. Alors vous en prendrez chacun un, et j’irais dormir au Purge.
Il devait bien y avoir quelque part dans Purge un lieu ou il peut dormir ? Peut être pourrait il aller dans la voiture qu’il avait ramené… il ne savait même pas s’il n’avait pas dégagé la voiture depuis le temps … mais ne pas rester avec deux jeunes femmes était mieux pour sa santé mentale. Surtout si elles venaient à se disputer … quoi que…
Il se permit, le temps que la rose répond à la brune, de chercher du pop corn. Parce qu’il semblait avoir deux chieuses avec lui…. Et que les deux ne semblaient pas prêtes à laisser l’autre tranquille. Il vit rapidement que Judith se mit à manger des « larves » … Oh super.
- Je pense qu’on va en avoir une dizaine, c’est ce que tu disais la lettre en tout cas.
En cherchant le pop corn, il ouvrit une armoire. Et là …
Il trouva des Pattes de poulet de Chine… C’était ce que disait le petit carton … Sauf qu’il ne pouvait pas se faire le plaisir de manger … Pourquoi ? Parce que deux petits chats venaient de finir de tout manger. Gajeel n’eut pas le temps de refermer le placard que les deux chats se mirent sur ses épaules. Il se pencha, pour voir, où en était les jeunes femmes. S’étaient elles déjà crêper le chignon ?
Pas qu’il apprécie un combat plus que ça …. Mais si deux personnes se battent normalement, il ne voyait pas de raison de se mêler. Il se permit juste de sortir des verres pour y mettre de l’eau du robinet. Un verre rose pour la rose, un vert bleu pour Judith et un verre vert pour lui. Parce que vue ce qu’il ne faisait que trouver …. Il fallait bien se douter que le pire était encore à venir.
Un des chats sauta sur le sol et se déplaça… peut être qu’en le suivant une des deux jeunes femmes pourrait trouver un nouveau plat non ?
h. L'autre la cherche. Bien. Ils vont pouvoir s'amuser. Cracher un peu, dire qu'elle n'a rien fait et qu'on l'agresse sans raison, jouer l'idiote puisque c'est ce qu'on attend d'elle, ce qui attire l’œil. Et, au pire, ils en viendront aux mains. Qu'est-ce que ça changera, au fond ? Manhattan est tout aussi bien la pétasse que l'on voit en elle, que la racaille qui a besoin de se rebeller, de faire parler les poings, les crocs au besoin. Dommage qu'elle n'ait plus ceux de sa vie d'avant. Longs, aiguisés, mortels.
Perchée sur son comptoir, Manhattan frappe au hasard, s'accroche à la conversation pour porter un coup au premier venu. Le premier venu, c'est la fille, la petite brune qui ne dit rien, mais qui a du poison coincé au fond de la gorge qui ne demande qu'à sortir. Mana est très tentée par l'idée. La voir cracher. Viens, viens, gamine, voyons qui est la meilleure. Elle n'a pas toujours de bonne répartie, Manhattan, mais elle compense autrement.
Voilà que l'autre s'énerve. Prend la mèche. Boude dans son coin comme une enfant. Elle se critique toute seule sans s'en rendre compte. Ça amuse la rose qui sourit, tire même la langue. Un peu d'action, c'est tout ce qu'elle demande. Grignoter des araignées toute la nuit, ça va pas être hyper intéressant. Personne n'a le droit de zapper sur la bouille de Manhattan, à la télé. Et le monde adore quand ça gicle de partout, le sang se détache bien, sur sa peau blanche. Il se détachera bien sur les deux autres aussi.
– T'es pas polie, alors.
Haussement d'épaules. Elle ne lui a pas demandé son nom non plus, après tout. Manhattan connait celui de Gajeel à cause de l'adresse qu'on lui a donné. Personne ne s'est présenté. Personne n'en a envie. Ils se détestent déjà à peine rencontrés. Parfait.
– Dommage, tu sais pas ce que tu loupes à pas dormir avec moi.
Manhattan glousse dans son coin, passe une main dans ses cheveux roses et regarde la brune qui bouffe des asticots. Ah. Haha, vision d'avenir, peut-être, les prochains, au fond de son cercueil, viendront lui gratter les doigts de pieds.
– Tout doux, bichon, dit-elle à Gajeel. Ca m'étonnerait que t'es le droit de sortir d'ici.
Il n'y a qu'elle qui fait l'effort de se souvenir qu'ils sont dans une émission, apparemment. Elle n'oublie pas les caméras, les instructions. Elle se doute qu'il y aura autre chose, qu'on ne les laissera pas faire ce qu'ils veulent. Ce qui commence par ces repas sans le moindre sens. Des pattes de poulet, maintenant, que des boules de poil s'empressent de manger à la place du propriétaire des lieux. C'est de la triche, le vieux, mais tant pis.
– Laisse-nous tout manger, si t'as peur des caries, chérie.
Clin d’œil à l'autre. Manhattan se penche sur le plan de travail, regarde au fond de l'évier. Juste au cas où. Elle ne trouve rien, évidemment. Dommage, flemme de bouger, mais elle glisse à terre. Elle passe à côté de Gajeel, le pousse un peu puisqu'il prend trop de place pour rien. Elle ouvre la porte de la salle de bain, regarde à l'intérieur, s'empare d'un nouveau plat, d'une petite carte.
– Ragoûtant, commente-t-elle, un sourcil arqué. Et ils bougent encore, dîtes donc. Tu veux essayer ?
Les yeux azurs brillent d'amusement en se posant sur la brune. Elle agite la brochette en approchant, un petit rire aux lèvres. La pancarte miniature est lancée sur elle et Manhattan se détourne, revient se percher sur le plan de travail. Sans hésiter, elle mord dedans, d'abord la bête qui remue, à peine, sur sa brochette. Le scorpion craque entre ses dents, elle sent le jus, a presque envie de cracher. Elle fait genre que non, avale, reprend une bouchée. Elle fait pareil avec l'étoile et l’hippocampe, se demande quel genre de tordu peut bouffer un truc pareil. Elle le fera une fois, mais pas deux.
![Dors chez Gajeel [pv - Gajeel Redfox et Judith Hoops] _](https://2img.net/i/_.gif)
