« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Doodle takes dad's scissors to her skin
And when she does relief comes setting in
While she hides the scars she's making underneath her pretty clothes
She sings: Hey baby can you bleed like me?
| Conte : Wonderland | Dans le monde des contes, je suis : : Dinah, le chat d'Alice
Would you like an adventure now or shall we have tea first ?
☾☾ Je ne voulais plus jamais retourner dans le futur. Jamais. Sauter de vingt ans dans le futur... c'était une expérience désagréable. Bien que j'étais la présidente des États-Unis dans cet univers différent, tout le reste n'avait pas lieu d'être. Un enfant... que j'avais eu avec Llwyn ? Et malgré qu'il soit insupportable, j'avais dû le voir mourir sous mes yeux, avant de voir Llwyn, mon meilleur-ami devenu mon mari tuer ma vice-présidente diabolique... Tout était trop compliqué. Honnêtement je n'avais même pas envie d'y repenser. mais ce qui m'avait le plus marqué c'était cette fichue morsure... Fallait-il vraiment qu'on se retrouver dans un futur apocalyptique avec des zombies qui voulaient nous tuer ? J'avais vu la mort de plus près que je n'aurais jamais cru la voir, me faisant prendre en compte de plusieurs choses... Certaines personnes remettaient tous leurs choix faits dans leur vie au moment où ils agonisaient mais moi, je n'en avais pas besoin. Pourquoi ce serait le cas ? Tous mes choix étaient parfaits. Je ne regrettais absolument rien. Du moins presque. je regrettais ne pas avoir pris plus de temps pour les personnes que j'avais rencontré dans mon autre vie. Les personnes du pays des merveilles. Je n'étais même pas retourné là-bas... J'avais appris que la mairie avait mis à disposition des pins aux habitants pour retourner dans le monde des contes mais... je n'avais pas encore été capable d'y retourner. Je n'avais aucune idée de ce qui me retenait. Peut-être la peur de ce que j'allais y trouver ? Cela faisait des années et je n'avais aucune idée de ce que j'allais retrouver. Mais être aussi près de la mort, je ne pouvais que penser à l'idée que je n'aurais jamais remis les pieds au pays des merveilles... Je devais changer ça et rapidement.
Cependant, une autre idée traînait derrière la tête. Pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ? A mon retour de la simulation futuriste, j'avais continué à m'informer sur l'imposteur : Dinah Smith. Je n'avais pas été capable de la convaincre de changer de nom ou de partir très loin de ma vue en l'enfermant dans la chambre froide d'un restaurant lambda. J'avais pourtant cru que ça aurait suffi, si je ne m'étais pas enfermé avec elle. La pression n'étant définitivement pas la même quand je me mettais moi-même en danger. Cependant, je ne comptais pas abandonner. Et c'est en faisant quelques recherches sur cette infâme personne que j'avais découvert l'existence de sa sœur jumelle : une certaine Ava. C'était exactement ce qu'il me fallait pour mettre la pression sur la fausse Dinah. Puisqu'elle n'était pas réceptive quand je m'en prenais à elle, il me suffisait de m'en prendre à sa sœur... Un plan simple ! Ainsi, j'avais eu l'idée de mélanger mes deux envies : kidnapper Ava et retourner au pays des merveilles. Je n'avais qu'à l'emmener avec moi au pays des merveilles et l'y laisser avant d'aller menacer sa sœur. Un plan parfait ! Je ne comptais pas lui faire du mal, du moins tant qu'elle restait docile, et comptait la libérer dés que Dinah aurait changé son nom à l'état civil. Rien de bien méchant donc ! Mais avant de m'y mettre, j'avais passé un coup de téléphone à Llwyn, simplement pour le prévenir que j'allais disparaître quelques temps, dû à mon voyage au pays des merveilles... J'aurais pu ne pas le prévenir mais notre voyage dans le futur tous les deux nous avaient encore plus rapprochés qu'auparavant. Je tenais vraiment à lui. Et puis... j'aimais le voir s'inquiéter pour moi, bien que je jouais parfois un peu trop.
-Au fait, je dois retourner au pays des merveilles, donc t'inquiètes pas si je disparais de la circulation quelques temps !
-Disparaître... ? Tu es sûre que ça va ? Tu sais, si jamais tu as besoin d'aide, tu sais que je suis là.
-Mais t'inquiètes pas ! Je vais juste me promener dans mon monde, qu'est-ce qui pourrait bien se passer de mal ?
-Disons que présenté ainsi... C'est loin d'être rassurant. Il marqua une courte pause avant de reprendre. Et s'il s'agissait de quelque chose de banal, je doute que tu aurais pris la peine de me prévenir... Non ? Mais si tu penses que ça ira, je te crois alors. Fais juste attention à toi, d'accord ?
-Tu devrais déjà être content que je te prévienne ! Mais oui, je ferais attention à moi, c'est pas comme si j'allais me faire mordre par un zombie... ajoutais-je en pouffant de rire derrière le téléphone... Si je pouvais voir sa tête ! Mais le soupir qu'il lâcha était bien suffisant.
-Hm... C'est vrai, la dernière fois que j'ai lu ce livre, il n'y en avait pas. Essaye juste de ne pas trouver le moyen d'en apporter un là-haut, je ne serai pas là pour t'aider cette fois-ci. ... Tu es sûre que tu tiens à y aller seule ?
-Oh mais... je n'ai jamais dis que j'y allais seule ! Je vais faire une surprise à une... amie ? Bon, je vais devoir te laisser si je ne veux pas que ma proie s'échappe avant que je puisse la kidnapper !
-Qu'est-ce que... ? Dinah, comment ça, kidnapper ? Qu'est-ce que tu fabriques encore ?
-T'en préoccupe pas, mais si tu vois un avis de disparition au commissariat, pense à le jeter ! Merci !
Sans attendre sa réponse, je lui raccrochais au nez tout en éclatant de rire... J'aurais dû l'appeler en FaceTime, voir sa tête aurait été bien plus amusant. Tant pis ! Il allait s'imaginer encore le pire alors que... je lui avai dis la vérité, il devrait être content ! Avec tout cela en tête et mon plan parfaitement organisé, je m'étais rendulà où Avait habitait, c'est à dire le Maru's garage. A part le fait que c'était pathétique, il était aussi compliqué d'y rentrer sans se faire voir puisqu'elle était loin d'être la seule à habiter ou simplement passer par cet endroit. Il fallait que je le fasse de nuit. Je m'étais déjà rendue une première fois, pour prendre connaissances des lieux et avait ainsi pu remarquer la fenêtre donnant sur la chambre de la petite Ava... Ce serait simple. Avec la partie de la mafia portuaire que je dirigeais, je n'avais même pas à a faire le travail moi-même, demandant à deux de mes sbires de se salir les mains pour moi. Je n'étais pas sûre si je pouvais véritablement utiliser les ressources de la mafia pour mes propres desseins, mais je n'allais pas me gêner. Je n'eus pas à attendre longtemps pour les voir revenir, portant une Ava complêtement dans les vapes... Ils avaient probablement utilisés du chloroforme comme je leur avais demandé, qui l'avait mis dans un étât d'anesthésie assez puissant. Elle risquait encore de tousser à son réveil, et peut-être que si elle avait avalé trop de gaz, les répercussions seraient pires mais... ce n'était pas mon problème. Elle n'en mourrait pas, c'était déjà ça. Sans attendre, je leur ordonnais de l'attacher alors que je cherchais les deux pins récupérés à la mairie dans ma poche. J'en glissais un entre les foigts d'Ava puis lui fit appuyer dessus, la faisant disparaître automatiquement. Puis je remerciais mes deux sbires pur leur service, leur promettant de revenir vite avant d'appuyer sur celui entre mes doigts.
***
J'ouvrais de nouveau les yeux un peu aveuglé par la lumière blanche qui était apparu lors de l'activation du pin's pour tomber sur un pays des merveilles quelque peu... différent. Il était bien plus noir et sombre que je ne m'en rappellais. Peut-être que les années lui avait retiré sa lumière ? Je trouvais ça particulièrement étrange mais je savais pertinnement qu'il ne pourrait pas ressembler en tous points à celui de mes souvenirs. J'étais déjà heureuse de ne pas être redevenue un chat, comme dans le monde des contes, car il aurait été compliqué de mettre mon plan au point dans un tel corps... C'est alors que je remarquais quelque chose différent sur mes mains... Mes ongles étaient devenus des griffes ? Comment était-ce possible ? Et... oh ? Étais-ce une queue que je sentais dans mon dos ? Je mis ma main sur mon cuir chevelu pour y sentir... des oreilles de chat. Bien sûr. Il semblait que le pays des merveilles jouait avec moi, comme il aimait le faire, en mélangeant mes caractérisitiques humaines et animales. Ma vision semblait aussi être meilleure, ayant probablement récupéré ma nyctalopie perdue lors de la malédiction. Bien que j'étais un peu déstabilisée par tous ces changements, ils n'étaient pas particulièrement graves et je m'y referais rapidement. Une fois ma personne plus détaillée, je regardais avec plus d'attention l'endroit où nous avions atteris. C'était le jardin de roses. Je regardais autour de moi, fixant les visages animés des roses qui dormaient encore... Tant mieux. Ces fleurs étranges m'avaient toujours donnés la chair de poule. Puis, je jetais un coup d'oeil au sol pour y trouver la jumelle Smith, les mains liés. Je m'approchais d'elle, lui reprit le pins qu'elle avait gardée bien en main avant de lui mettre un coup de pied délicat dans le dos.
-Par pitié, réveille-toi, je dois t'expliquer mon plan diabolique et je déteste qu'on me fasse attendre...
Fort heureusement, mon coup de pied sembla fonctionner pusique je l'entendis faire un bruit étrange, comme si elle se réveillait avant de la voir ouvrir les yeux. Parfait ! Je la regardais avec dépit, jouant avec les deux pins.
-Enfin ! Je me présente, je m'appelle Dinah Price et je te souhaite la bienvenue dans le pays des merveilles ! Ne panique pas, par pitié, je n'ai pas envie de calmer une hystérique. Si je t'ai amené ici...
Je sentis alors quelque chose m'entourer les mains, et alors que je regardais ce que ça pouvait bien être, secouant mes mains comme une acharnée, il était déjà trop tard. Les lianes du jardin m'avaient déjà emprisonnées de leurs chaines de verdure... Ces roses n'avaient rien de gentilles petites fleurs, j'aurais dû m'en méfier ! Elles ne me laissaient même pas finir...
-Dinah... Tu remets enfin les pieds ici après des années et tu ne nous salues même pas ? J'aimerais être étonné... Ses lianes se faufilèrent sur mes bras avant de faire pression sur la paume de main, là où je cachais les pins. Qu'est-ce que tu caches donc là ? Malheureusement, ses lianes étaient bien plus puissantes qu'elles n'y paraissaient et elle réussit à ouvrir ma main, s'emparant immédiatement des deux précieux objets. C'est avec ça que tu es venu, non ? Eh bien... amuse toi bien à les récupérer ! Ses lianes me libèrent de leur cage pour lancer les pins au loin. Impossible de savoir où ils avaient atteris... Voilà qui t'apprendra la politesse.
Je les détestais, c'était acté. Quel était leur problème sérieusement ? Je ne leur avais rien demandé !
-Vous me les payerez. Je jetais un regard dépité à Ava à mes côtés qui ne devait pas bien comprendre la situation. Si tu comptes un jour partir d'ici je te conseille de venir m'aider à les chercher...
Que dire sur Ava ? Ou même sur sa vie ? Sans doute rien de bien intéressant. Elle ne qualifierait pas sa vie ennuyante non plus. Parce qu’elle aimait sa vie, du moins, elle l’avait aimé. Voyager dans presque tout le pays, rencontrer des personnes, voir de magnifiques paysages. Elle avait aimé cette vie-là, elle avait aimé pouvoir faire tout ce qu’elle avait envie. Enfin, à Storybrooke, elle pouvait toujours faire ce qu’elle voulait. Mais il lui manquait une part d’elle, il lui manquait sa moitié. Voilà sans doute pourquoi elle ne pouvait pas dire que sa vie était ennuyeuse. Elle avait connu le grand amour, le vrai. Il n’avait pas duré toute une vie comme dans les contes de fée. Mais rien ne dure comme dans les contes de fée dans le fond. Les fins heureuses n'existaient pas. Du moins pas pour elle, alors, elle avait arrêté de croire au prince charmant. Il ne viendrait plus, il ne viendrait pas. Il était enterré au fin fond de la terre. Rien de bien romantique. En même temps, il n’avait rien de romantique dans la mort. Seulement du noir, de la tristesse. Ou peut-être de la joie, quand la personne nous avait fait du mal. Mais pour Ava, en ce moment, elle ne ressentait pas grand-chose. De temps en temps de la tristesse, mais elle faisait en sorte de l'enfouir au plus profond d’elle. Personne ne devait savoir son mal-être, ni même sa sœur jumelle. Pourtant, les mots voulaient sortir, crier haut et fort qu’elle avait sans doute besoin d’aide. Mais il était souvent difficile d’en demander. Parce qu’elle ne savait jamais comment les personnes pouvaient réagir face à une personne en deuil. Elle aurait sans doute bien trop de désoler, je comprends ou encore, je suis là pour toi. Mais personne ne pouvait comprendre ce qu’elle traversait. Personne ne pourrait enlever la douleur qui était en train de la tuer à petit feu.
Depuis quelques jours, Ava ressentait de la colère, la colère qui remplaçait son déni. Elle avait reçu les cartons de son ancienne vie. Elle avait tout mis dans un garde-meuble, ne voulant rien regarder. Mais que faire de toutes ces choses ? Ces habits ? Ces photos ? Les brûlés ? Les vendre ? Les données ? Elle ne savait pas, tellement de questions qui l’empêchait de réellement réfléchir. La jeune femme avait du mal à faire face à tout ça, elle voulait frapper, taper quelqu’un. La personne qui lui avait enlevé la personne de son cœur, mais, cette personne n’était déjà plus de ce monde. La vie était tellement injuste, mais beaucoup de personnes faisaient face au deuil eux aussi. Ils le géraient sans doute mieux qu’elle. Elle n’avait pas de doute là-dessus. Pourquoi ne pouvait-elle pas sortir la tête de l’eau une bonne fois pour toute ? Elle avait l’impression de se noyer à chaque nouvelle bouchée d’air frais. À chaque mot qui pouvait sortir de sa bouche. À chaque rire. À chaque sourire. Et pourtant, elle était encore en vie, elle vivait sans vraiment vivre. Mais elle était encore présente, entourée des personnes qu’elle aimait. Elle en avait de la chance, elle s’en rendait compte. Quand tout serait fini, elle leur dirait merci tout simplement. Et si, elle ne l’aurait rien dit d’ici là, elle le ferait ce jour-là. Ils ne comprendraient sans doute pas tout ce qu’ils auraient fait pour elle. Mais en ce moment, rien qu’être à ses côtés n'était certainement pas la meilleure chose à faire. Elle avait peur de craquer, et de s’en prendre à une mauvaise personne.
Sa journée s’était passée comme toutes les autres. Que faisait-elle dans sa chambre ? Rien. Elle restait assise sur une chaise et regardait la vie défiler devant elle. Dans ce moment-là, elle avait l’impression d’être au cinéma. Spectatrice de ce qu’il se passait. Bien qu’elle soit aussi dans ce film. Il pouvait avoir un accident devant elle, elle ne réagirait sans doute pas. C’était sans doute ça le plus triste. Aucune émotion ne traversait son visage, ou presque pas. Elle n’avait pas mangé, non, elle avait enfilé une tenue de sport avant de sortir du garage. Courir pendant de longues distances avec quelque chose d’apaisant. Elle pourrait courir pendant des heures, juste pour rester à ce moment-là. Seule, face à elle-même était la seule chose dont elle avait besoin. Mais elle ne doutait pas que dans quelques heures, tout allait changer. Non, elle rentra chez elle, prit une douche, et partit se coucher après avoir mangé une pomme.
Non, elle ne se doutait pas que deux hommes aller rentré dans sa chambre. Ni qu'un mouchoir serait posé bien trop vite sur sa bouche et son nez. Malgré qu’elle s’était réveillée, paniquée, elle prit de plus grande bouffée de chloroforme. Elle qui aurait pu se défendre sans soucis, mais là voilà de nouveau endormi. Elle aurait pu espérer que quelqu’un entende ou encore se lève au même moment et vienne à son secours. Mais la vie était bien faite, ou sans doute pas. Mais elle n'eut pas de prince charmant pour la secourir, personnes. Et, la personne qui avait manigancé tout ça eut tout le plaisir de faire ce qu’il avait envie.
***
Un coup dans son dos la réveilla, papillonnant des yeux, elle se mit à tousser. Se mettant sur le dos, elle attendit que ses yeux s’habituent à la lumière qui pouvait l’entourer. Essayant de faire en sorte que les paroles parviennent jusqu’à son cerveau. Dinah. Pays des merveilles. Relevant rapidement le buste, elle regarda autour d’elle. Les yeux grands ouverts. Elle était en train de rêver, elle en était sûre. Ça ne pouvait pas être vrai. Elle se pinça, mais la douleur était bien réelle, tout était réel. Les roses autour d’elle avaient de sorte de visage. Ce n’était pas possible ? Et maintenant, elles parlaient. De mieux en mieux.
Se relevant, elle aurait pu aider cette Dinah, mais ces yeux s’étaient arrêtés sur la queue de chat ainsi que des oreilles. Elle n’avait pourtant pas pris de drogue avant de dormir. Elle vit des choses volées, mais elle ne comprit pas forcément ce que c’était. Elle rapporta son regard de la jeune femme qui venait d’être relâché par la rose vivante. Elle n’arrivait toujours pas à s’y faire. Elle connaissait le livre du pays des merveilles, mais elle n’aurait jamais pensé se retrouver ici. Surtout que le monde n’était pas forcément totalement rempli de merveilles.
“Avant d’aller chercher, je ne sais pas quoi. J’ai quelques questions. Alors tu es Dinah, mais pourquoi on est ici ? Pourquoi moi ? Je pense que tu aurais pu choisir quelqu’un d’autre pour venir ici.”
Toutes les autres personnes sauf elle aurait été très agréable. De plus, cette foutue rose avait jeté leurs billets de retour. Le monde était vaste, c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Et encore, une aiguille serait sans doute plus facile à trouver. Pour la simple raison qu’elle savait au moins à quoi ça ressemblait. Ava n’avait envie que d’une chose, aller chercher ses foutus trucs et rentrer rapidement chez elle. Quitte à ne pas échanger de parole avec Dinah, qui l’avait clairement kidnappé, il n’avait aucun autre mot pour décrire cette situation. Elle ferait en sorte de rentrer le plus tôt et le plus vite chez elle. Surtout qu'elle n’était pas là depuis longtemps, mais ça l'agaçait déjà fortement. Elle se demandait comment aller se finir cette aventure. Sans doute par un meurtre peut-être. Enfin, non, Ava ne ferait jamais ça, elle connaissait la peine que les personnes pouvaient endurer après. Mais elle pourrait peut-être avoir des mots blessants ou bien des gestes. Dans le fond, elle préférait que tout se passe pour le mieux, pour son bien et le bien de Dinah. Parce qu'une personne qui ne se sentait pas forcément bien, n’était pas forcément une personne qui était de bonnes compagnies.
“On y va ? Plus vite, on aura fini, plus vite, on sera rentré chez soi. Oh, tu sais, tu portes le même prénom que ma sœur. "
C’était assez marrant. Car Ava avait rencontré que très peu de Dinah, enfin, non, elle n’avait rencontré personne à part sa sœur jusqu’à aujourd’hui. Au moins, les deux jeunes femmes avaient un point en commun. Du moins, si on pouvait dire ça. Parce qu'elles avaient un prénom qu’elles connaissaient toutes les deux, étaient loin d’un point commun. Mais cela ne faisait pas d’elles des personnes qui pourraient bien s’entendre. Juste des coéquipiers d’aventures. On pouvait dire que c’était déjà un bon début.
“Du coup, on se trouve au pays des merveilles, comment est-ce possible ? Je pense que beaucoup de personnes aimeraient se retrouver dans un endroit qui appartient à un conte. Mais je dois t’avouer que j’étais bien mieux dans mon lit, à dormir tranquillement. Et j’espère grandement pour toi, qu’on rentrera chez nous saine et sauf. Ma famille ne serait sans doute pas contente de me retrouver dans un sale état. Puis, je n’ai absolument pas envie que quelque chose m’arrive non plus.”
Graphiorum
Dinah Price
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☾☾ La jumelle Smith avait à peine commencé à parler qu'elle me tapait déjà sur les nerfs. Pourquoi m'harassait-elle de questions ? Ne pouvait-elle pas simplement accepter que je venais de la kidnapper et se taire ? Cela me ferait des vacances. Enfin... Au moins elle ne criait pas comme une attardée en tentant de s'en prendre à moi. C'était déjà une bonne chose...
-Je ne te dois aucune explication, et à ta place je me mettrais en route pour trouver nos billets de retour. l'horloge tourne et au pays des merveilles, rien ne va à la même vitesse que dans le monde réel... Si tu veux vraiment des réponses, debout et suis moi. Au moins cela la motiverait peut-être. En attendant qu'elle se décide, je m'approchais de la rose qui avait osé jouer avec mes affaires. On ne s'en prenait pas à la grande Dinah Price sans en subir les conséquences. Profitant du fait que j'avais retrouvé mes griffes de chat, je fis tomber en une griffure bien placée quelques unes des tiges qui poussaient sur le côté de sa tige principale. Pas de quoi la tuer, mais de quoi la faire bien souffrir. Elle poussa un cri de douleur, mais se reprit bien vite. Elle ne tarda pas à préparer sa vengeance en lançant ses lianes sur moi? Heureusement, cette fois, je m'y attendais et les coupa avec mes griffes tout en prenant mes jambes à mon cou. Ces satanées roses avaient l'avantage du nombre, et je savais que je ne tiendrais pas longtemps comme ça...
-Oh oui comme c'est amusant Ava ! Mais tu as raison, il faut vraiment qu'on y aille !
Elle ne se fit pas prier, et me suivit. Elle ne voulait probablement pas se faire tuer par les lianes de roses énervées dans un conte qui n'était pas le sien. Nous nous mîmes à courir en direction de l'endroit où j'avais vu les pins être lancées. Ayant un vague souvenir de la géographie du pays des merveilles, j'avais mes suspicions quant à l'endroit où elles avaient dû atterrir mais j'espérais honnêtement me tromper... Ce n'était pas le moment d'y penser. Nous avions de toute façon une longue marche devant nous et il valait mieux se concentrer sur ce qui viendrait en premier. Une fois les lianes semées, nous pûmes recommencer à marcher à une allure normale, quoique rapide car toutes les deux étions pressées de rentrer chez nous. Mais Ava ne semblait pas avoir compris que bien qu'elle me serve d'esclave pour cette mission ainsi que de bouc émissaire si quelque chose devait arriver, elle ne rentrerait pas chez elle. Et je comptais bien lui cacher cette partie du plan. Cette dernière finit justement par percer le silence qui régnait entre nous. Elle me posa de nouveau une question, puis commença à se plaindre avant de finir par se faire passer pour une petite princesse qu'elle n'était clairement pas. Non, elle ne rentrerait pas indemne puisqu'elle ne rentrera tout simplement pas. Enfin, pas tant que Dinah n'aura pas réalisé toutes mes requêtes.
-Écoute l'idiote, tu es là parce que je t'ai kidnappé. Ce n'est pas contre toi personnellement mais plutôt contre ta fameuse soeur qui ne veut pas assumer qu'elle m'a copié et ne veut pas changer de prénom. Je lui ai demandé gentiment, elle a refusé alors cette fois je ne lui laisse pas le choix. Et je sais qu'en te kidnappant, elle fera ce que je lui demande. Alors tu te tiens bien, tu m'aides à récupérer ces pins pour rentrer à Storybrooke et on oublie ça. Ces roses ont gâché mon plan, pour cette fois seulement. Je veux bien t'offrir ton billet retour si tu m'aides à les retrouver mais, retiens ces mots, la prochaine fois tu n'auras pas autant de chance. En revanche, je ne t'enlève pas les liens que tuas aux poignets. Sait-on jamais.
Je continuais à avancer et posa finalement les yeux sur la première étape de notre voyage : la forêt du pays des merveilles. Je soupirais, sachant très bien ce qui nous attendait à l'intérieur. Mais plus je m'avançais et plus je remarquais que la forêt aussi semblait changées. Les arbres étaient tous ternes, dépourvus de leurs couleurs habituelles. La majorité d'entre eux étaient morts, ne portant plus aucune feuille sur leurs branches. Les panneaux qui ne faisaient aucun sens semblaient toujours être là mais avaient subis les dégâts du temps. Je ne pouvais pas lire les messages d'ici, mais rien de tout ça ne semblait annoncer quelque chose de bon. Qu'était-il arrivé à ce monde, au conte que j'avais toujours connu ? Je me retournais vers Ava, cachant mon inquiétude.
-Le pays des merveilles est un endroit dangereux à la base mais... il semble avoir beaucoup changé depuis ma dernière visite. Je ne suis pas certaine de ce que l'on trouvera en continuant mais j'ai bien peur que nous n'ayons pas le choix. Le temps semble avoir affecté mon conte... Je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé ici mais c'est n'est pas à moi de le trouver. Alors, on va simplement retrouver les pins et se tirer d'ici avant que les choses se gâtent. Je ne sais pas si tu reviendras indemne et honnêtement, j'en ai rien à foutre. Ta famille ne me fait pas peur, et savent très bien qu'ils n'ont pas intérêt à lever la main sur moi. Bref, avançons, pas de temps à perdre.
Arrivée à l'orée de la forêt, je pus finalement lire les panneaux qui étaient cloués aux arbres depuis aussi loin que je m'en souvienne. Ceux qui affichaient il y a quelques années des messages qui ne faisaient aucun sens comme "Par ici !" ou "Mais non, pas par là !" ou encore "quelque part" avaient bien changés... Ils étaient couverts de sang, même sang qui coulaient des arbres, remplaçant la sève habituelle. Sur les panneaux pouvaient être lus : "Mort à ceux qui entrent ici", "Pas par ici !", "Tenez à la vie !" ainsi que des têtes de morts. Les panneaux avaient dû être modifiés par les quelques habitants du pays des merveilles qui n'avaient pas subi la malédiction et qui avaient vu les changements qu'avaient subi la forêt pour prévenir des visiteurs potentiels. Rien de tout cela ne me rassura mais, le choix n'était pas le mien. Les pins se trouvaient de l'autre côté de cette forêt et nous devions la traverser que l'on veuille ou non. Je déglutis, rassemblant tout mon courage.
-Tulgey Wood... Comme pour me répondre, un rugissement se fit entendre de l'autre côté de la forêt, ce qui n'annonçait rien de bon. Et le Jabberwocky. Génial. Je haussais les épaules et avança, non sans ajouter un petit quelque chose auprès d'Ava avec un petit sourire sadique aux lèvres. Heureusement que tu ressembles plus à son type de repas...