« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
J'ai comme envie de tourner le gaz, comme envie d'me faire sauter les plombs...
Je courrais. Vite. Trop vite. J’avais qu’une envie, c’était de quitter à nouveau la ville. Je venais juste de quitter Alexis, et ça s’était très mal terminée. La joue encore rouge de la gifle qu’elle m’avait mise, j’avais couru. Plus vite que jamais. Comme si courir m’empêchait de penser, alors que ce n’était bien évidemment pas le cas. J’avais encore les larmes aux yeux, et je ne savais toujours pas ou aller. Finalement, au loin, j’aperçus la maison de Sebastian. Sans réfléchir, j’y allais. Sans réfléchir, je me lançais. Pour la première fois de ma vie, je grelotais. Tremblant quelques peu, j’hésitais, la main levait devant la sonnette. Allait-il comprendre ? Allait-il la défendre ? Allait il me repousser ? J’avais tant perdu, depuis que j’étais parti. J’avais plus perdu qu’autre chose, et aujourd’hui, je regrettais. J’avais voulu apporter la joie à travers le monde, et finalement j’étais revenu à la cause départ. Sans amis. Sans petite amie. Ses mots résonnaient encore dans ma tête… C’était fini… Ma main se posa à la sonnette. Je reculais. Effaré. Il fallait que je m’en aille. J’avais fait quelques pas en arrière, quand soudain, la porte s’ouvrit. Ca c’était fait comme ça. Je m’étais précipité vers lui, et je m’étais jeté dans ses bras. Comme un enfant qui est heureux de retrouver un parent à la sortie de l’école. Je lui avais foncé dessus et je l’avais serré comme jamais. « Sab… Sab... »
Je pleurais encore. Je le serrais contre moi. J’avais toujours aimé Sab. Il m’avait toujours soutenu, toujours apprécié. C’était naturel, chez lui, mais j’aimais toujours cette façon qu’il avait, de ne jamais juger les gens au premier regard. D’ailleurs, je refusais de le lâcher. Je ne voulais pas voir la déception dans ses yeux. Je ne voulais pas, qu’il me regarde lui aussi comme avait pu me regarder Anna ou Alexis. C’était hors de question. Je le serrais. « Elle… Elle m’a rejeté. »
Il ne savait pas qui était elle. Mais au vu de mon état, il devait bien s’en douter. Toujours contre lui, je fermais les yeux. Je ne voulais pas qu’il me lâche c’était hors de question. Je tremblais encore. Je sentais par contre, la brûlure sur ma joue… « Elle voit quelqu’un d’autres. Elle ne m’aime plus Sab, t’entends... »
Mon poids se dérobait sous moi. En vérité, je vivais un véritable enfer. Je pensais pas que ça serait si difficile, de revenir. Bien sûr, je ne m’attendais pas à ce que tout rentre dans l’ordre immédiatement. Mais… Je ne pensais pas que l’enfer tomberait sur moi aussi rapidement. J’étais parti, et c’était entièrement de ma faute. Mais, ça faisait mal. « D… désolé. Je… je vais partir, j’aurai pas du te déranger… Tu… toi aussi tu dois m’en vouloir. »
J’avais libéré mon étreinte. Vu que je pleurais, je voyais flou. J’avais du mal à voir les expressions de son visage. Qu’allait-il faire ? Ne rien dire ? Ca serait pire que tout. Alors, je posais ma main sur son épaule et… J’attendis. Je n’avais qu’une envie, c’était de voir le sable. De voir la lumière dans mes yeux, quand ce dernier apparaîtrait au dessus de sa tête pour parler… J’avais envie de rien d’autre, j’étais vide de tout. Alors, mes yeux pétillèrent, et je les vis apparaître. Fines, légères, mais illisible vu que je ne voyais rien à cause des larmes. Si ca se trouve, il m’insultait. Mais au moins, il me parlait. Je me replongeais dans ses bras, comme un frère perdu depuis longtemps. « Je... peux resté quelques jours ? »
Sebastian Dust
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Eddie Redmαyne.
From Gold to Grave Who's making the Sandmandream ?
| Conte : Les 5 Légendes. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.
« Oh, gentle heart. Oh, simple soul. You have come so far on your own. Do not turn back, do not lose hope. Who can say how far is left to go? »
Il y avait des journées étranges, de celles qui vous annoncent des promesses auxquelles vous ne parvenez pas à donner sens… Comme si le destin s’était souvenu de votre existence et, qu’après toutes les difficultés rencontrées, il ait décidé de vous donner un petit coup de pouce pour avancer. Cette once de générosité ne lui ressemblait pas le moins du monde alors autant en profiter tant qu’il était temps.
Une tasse de thé à la main, Sebastian releva la tête lorsque la sonnette retentit dans la maison. Il n’attendait personne et sûrement pas de colis… Milo, peut-être ? Non, le sable l’informa que le professeur était endormi dans l’un des salons et que, d’ailleurs, son café était froid. Alors qui ? Alexis savait qu’elle pouvait entrer après avoir frappé, comme la plupart de ses amis à dire vrai, et il n’y avait quasiment jamais de colporteur ou de facteur pour venir le déranger. À croire que Joanne avait lancé un sort à sa maison pour qu’il y règne une paix nécessaire à sa tranquillité d’esprit ? Mystère. Dans tous les cas, face à Sherlock qui venait de relever la tête dans un couinement, le marchand de sable n’eut d’autre choix que d’aller ouvrir. Tout était mieux que l’ignorance même si la curiosité était un vilain défaut.
La tête blonde qui se trouvait derrière le pris au dépourvu, se ruant contre lui à une telle allure qu’il en resta figé sur place !
… Jack ? Est-ce que c’était…. ?
Mais, oui ! OUI ! Apparemment c’était clairement le gardien de l’Hiver qui se retrouvait à… Pleurer ? Pourquoi pleurer ? Qu’est-ce qu’il se passait ? Ou plutôt, qu’est-ce qu’il s’était passé… Ces trois dernières années ?!
Dans un réflexe, il referma ses bras autour de lui et constata des sursauts de tristesse qui vinrent serrer son cœur. Les petits nuages qui semblèrent se former au-dessus de lui furent rapidement chassés par des volutes dorées, la surprise laissant place à la curiosité, puis à l’inquiétude. Jack était de retour ! Mais dans quel état ? Et… Pourquoi ? Depuis quand était-il en ville ? Ici ? Derrière sa porte ? Que lui avait-on fait ?
Les questions se bousculèrent avec tant de force que Sab décida de les faire taire toutes en même temps, réalisant que ce n’était pas exactement le bon moment pour y répondre. Pour l’heure, il fallait consoler son ami et il espéra s’y prendre bien, à sa manière. Il n’était pas très tactile, encore moins expansif, mais si Jack avait besoin de ça, il lui offrirait sans aucune remise en question. C’était le geste le plus simple et le plus doux qui pouvait exister, le premier qu’on offrait à quelqu’un et celui qui chassait tous les cauchemars. Tous les maux et les désillusions. Toutes les douleurs de l’âme à défaut de pouvoir les résoudre.
Il attendit. Aussi longtemps que cela sembla nécessaire. Autant de temps qu’il fallut à Jack pour parvenir à se redresser.
Il ne fallut pas très longtemps au marchand de sable pour comprendre qui était ce « elle » ; Jack n’avait pas eu autant de fréquentations féminines que cela et sûrement peu capables de le mettre dans un état pareil. Vu qu’il ne semblait pas s’agir d’Anna, ne restait que l’autre possibilité : Alexis. Sebastian ignorait complètement qu’elle était désormais avec quelqu’un d’autre… À dire vrai, il ignorait même qu’il s’était passé quoi que ce soit entre eux ou que son ami puisse avoir été amoureux. Mais leurs dernières conversations remontaient à cette époque où il avait très souvent son prénom à la bouche. Malgré lui, il grimaça légèrement en prenant un air encore plus désolé. Il savait ce que ça faisait de s’en aller et de revenir pour découvrir que tout avait changé. C’était le gros défaut des disparitions, pour quelle que raison que ce soit…
Et l’amour attendait rarement.
« Tu ne me déranges pas, tu es simplement un peu en retard, Jack. »
L’idée même que son ami puisse être de trop lui passa loin au-dessus de la tête. Jack était le gardien dont il était le plus proche, quasiment, et ce dernier avait bien trop l’habitude de débarquer chez lui sans aucune gêne pour qu’il lui tienne rigueur de sa venue. Il aurait tout aussi bien pu arriver en plein milieu de la nuit que son agacement aurait été balayé par le plaisir de le revoir.
Il faudrait vite le dire à Nyx, elle allait être ravie de retrouver son frère ! Et Aster allait sans doute râler mais, au fond, il aimait bien ce garnement. Dans tous les cas, hors de question de se vexer d’un retour comme celui-ci ! C’était même une excellente nouvelle ! Si on excluait l’état dans lequel il se trouvait…
À sa demande, Sebastian haussa les sourcils et pencha la tête sur le côté.
« Euh, oui ? Quelques jours. Même plusieurs. Autant que tu veux, en fait, tu es le bienvenu ici. »
Et la maison était encore plus grande que la précédente donc il y avait forcément un endroit où Jack pourrait dormir sans se faire enquiquiner par qui que ce soit… Ou embêter les autres. Même si, connaissant les facéties du gardien de l’Hiver, c’était être bien trop optimiste que de croire qu’il s’était calmé. Milo allait l’adorer, c’était certain, ils étaient tous les deux un peu perché ! Il lui dirait quand il se réveillerait de son sommeil bien mérité.
S’écartant légèrement de la porte, Sab invita son ami à entrer.
« Viens. Sherlock sera… »
Le golden se précipita en direction de Jack et, sans autre forme de procès, lui sauta dessus en aboyant et couinant ! Un mélange de joie et de reproche, peut-être ? Mystère, Sab ne parlait pas le langage des chiens.
« … Content de te revoir. »
Sab eu même un petit éclat de rire silencieux à son attitude, surpris de voir le chien aussi satisfait de retrouver un vieil ami ! Le sable aussi semblait ravi du retour de l’hiver, jouant de petits flocons dorés qui voletaient au-dessus du salon comme une neige scintillante. Il fut surpris de voir Jack venir sans rien avec lui, peut-être avait-il oublié son sac à l’extérieur ?
Mais avant toute chose…
« Je vais refaire du thé, tu en veux ? »
Rien de tel pour remonter un peu le moral qu’une bonne tasse toute chaude et même quelques gâteaux ! Sebastian en avait justement dans un bocal, offerts par Althea lors de sa dernière visite, et il les sorti du placard. Deux tasses plus tard, un plateau posé sur la table basse et un canapé affaissé lorsqu’il s’y installa, Sab laissa apparaître un sourire doux en détaillant son ami de la tête aux pieds.
Ses yeux rougis lui faisaient de la peine. Que ne donnerait-il pas pour le revoir sourire, au moins une fois ?
« Tu es revenu depuis longtemps ? »
Osa-t-il demander finalement, après quelques instants de silence. Il voulait tout savoir, tout entendre… Mais il réfréna son impatience d’écouter le récit du gardien de l’hiver et prit sur lui pour ne pas paraître malpoli. Tant de questions. Tant de choses à partager. Tant de choses à retrouver… À commencer par lui. Juste lui. Parti puis revenu, comme cet espoir qui habitait chaque famille lorsqu’un de ses membres s’éloignait.
Jack était rentré à la maison.
« Tu m’as manqué. »
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
J'ai comme envie de tourner le gaz, comme envie d'me faire sauter les plombs...
J’avais lâché Sab. Puis je l’avais regardé, sans rien dire. Avec lui, c’était toujours comme ça. Un regard valait mille mots, un geste en valait un million. Essuyant mes larmes, un peu comme un enfant qui essayait de montrer à tout le monde qu’il avait pas pleuré, il se mit à caresser Sherlock, qui était venu vers lui tout joyeux. Les mordillements d’affections que le golden lui offrit furent d’ailleurs un peu… Appuyé. Comme si, à travers tout ça, il y avait une once de reproche à glisser. Avec un sourire désolé, Jack se contenta de lui caresser le museau et de l’embrasser au dessus de la truffe. « Oui, bonne idée. Ca me fera du bien. »
Je m’installais dans le fauteuil, un peu maladroitement. Je regardais autour de moi d’un air un peu rêveur. J’étais déjà bien, ici, comme chez moi. Mais en même temps, cela n’avait rien d’étonnant du tout. La maison, ce n’était pas l’endroit où l’on vivait. C’était avec qui on l’a partagé. Je le regardais, et un sourire était revenu quand il me posa la question. Un sourire un peu… Navré. « Oui, depuis le 1er décembre. Je… Je suis allé voir Anna. Je ne voulais pas que les autres soient au courant, elle m’a caché pendant plusieurs jours. Mais je… euh. Je crois qu’il va être temps de partir. Elle a Matthew et… L’autre. »
Quand je disais l’autre, bien évidemment, je parlais d’Elsa. Elsa qui pensait être l’esprit de l’hiver aussi. Même si elle ne me l’avait jamais dit, j’étais sur qu’elle le pensait. Elle ne m’aimait pas. Je ne l’aimais pas. C’était une guéguerre immature, mauvaise, et froide. Bref, ça me ressemblait beaucoup. Avec moi, soit ça passait, soit ça passait pas. Et là, ça passait pas ! Mais quelle gamine avec si grand ! J’avais… Je… Bon. C’était peut être parce qu’elle me ressemblait que je ne l’aimais pas trop. « Je suis revenu, définitivement. J’ai voyagé, j’ai fait… Mon chemin, j’ai parcouru le monde, vu les enfants de cette planète et… Je crois que je me suis moi même perdu en chemin. »
Ca avait été à la fois fantastique et redoutable. J’avais vu beaucoup de chose, j’en avais fait des tonnes. J’avais vu des sourires, des larmes, de la joie. Beaucoup d’enfants m’avaient apprécié, et j’avais été ravi d’être visible à leurs yeux. Puis… Je m’étais rendu compte qu’au final, ma place était auprès des miens. Mais le retour avait été un peu plus compliqué que je ne l’aurai imaginé. Je ne m’étais même pas rendu compte que j’étais parti aussi longtemps et je pensais qu’à mon retour, pas beaucoup de chose auraient changé. Et… Je me trompais lourdement. Alexis avait changé… Je baissais la tête, un pincement au coeur rien qu’au fait d’y penser. « Et au milieu du périple, je me suis rendu compte que j’étais trop seul. Tu sais, j’ai toujours aimé la solitude mais… J’avais pas besoin de ça. J’avais besoin de vous. Je m’étais trompé en pensant que le bonheur était ailleurs, alors qu’il était… Juste ici. Mais comme d’habitude, j’étais trop entêté pour m’en rendre compte. »
Je marquais une pause. On s’équilibrait bien avec Sab. Je parlais beaucoup, il écoutait beaucoup. Equilibre parfait. C’était peut être pour ça qu’on s’était toujours aussi bien entendu lui et moi. Le regardant de temps en temps en diagonal, je savais qu’il écoutait mon récit avec attention. Même si j’avais raconté quelque chose d’ennuyant, il m’aurait écouté quand même de toute manière. « Bref. Je suis rentré. Je me suis fait engueulé par beaucoup de monde. Je me suis rendu compte à ce moment là que j’avais un peu merdé… Et… Elle m’a dit que c’était fini. Et… Le reste je l’ai déjà dit. Et c’est trop dur à répéter... »
J’avais la gorge nouée et sèche. Buvant quand même une ou deux gorgées de thé, je retrouvais un peu de chaleur. C’était fou comme le thé avait des vertus insoupçonnées. « Vous me manquiez tellement. Tout le long. Mais si j’étais revenu, ça aurait été perçu comme un échec. Si j’étais revenu plus tôt, je savais que je n’aurai pas trouvé de repos et que je me serai détruit. Il fallait que je sache… Maintenant…. J’ai la réponse. Je crois que je suis maudit Sab. J’étais dans une impasse…Je… Je suis désolé. J’aurai du donner des nouvelles. »
Je devais aussi des excuses à Sab. Bien que je savais qu’il les prendrait bien mieux qu’Anna ou qu’Alexis. D’ailleurs, je le regardais en regardant autour de moi. Quelqu’un d’autre vivait ici. Lui aussi avait trouvé un autre ami. Un autre confident. Ils m’avaient tous remplacés. Anna avec sa sœur, Alexis avec un inconnu très stupide même si je le connaissais pas et Sab avait un nouvel ami qui vivait là. Je n’étais pas indispensable, et ça, c’était très douloureux. « Tu vis avec quelqu’un ? C’est un nouvel ami ? »
J’avais le regard au bord des larmes. S’il me disait qu’il m’avait remplacé par quelqu’un de plus gentil, et qui s’appelait Jack ou James, bref un prénom qui ressemblait au mieux, je ferai apparaître une corde de glace pour me pendre. Le thé me faisait du bien. Je revenais un peu dans le drama habituel.
Sebastian Dust
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Eddie Redmαyne.
From Gold to Grave Who's making the Sandmandream ?
| Conte : Les 5 Légendes. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.
« Oh, gentle heart. Oh, simple soul. You have come so far on your own. Do not turn back, do not lose hope. Who can say how far is left to go? »
Le récit de Jack n’avait rien de drôle ni de folklorique, encore moins bercé de douceur ou de rêves qui s’envolent vers d’autres cieux. Il n’avait peut-être pas trouvé ce qu’il était allé chercher en fin de compte… Mais il en était revenu changé et c’était sans doute le point le plus important. S’en aller, s’éloigner de lui ou des gardiens, n’était que rarement une bonne idée : ils étaient faits pour être ensemble, soudés et rapprochés. Ensemble, ils étaient plus forts. Ensemble, ils allaient plus loin. Et lorsque l’un d’eux ressentait l’appel de la solitude, mieux valait que ça ne dure pas trop longtemps…
La preuve.
Jack avait l’air plus faible, pas physiquement, mais moralement. Plus démuni aussi. Et le simple fait qu’il ait pu songer que rentrer était synonyme de défaite montrait à quel point il avait perdu toute confiance en lui. Jack était de ces êtres très lumineux et brillant, mais qui pouvaient s’éteindre d’un claquement de doigt lorsqu’on appuyait où ça faisait mal. Sab espérait que jamais plus personne ne parviendrait à le faire… Il ne s’attendait pas à ce que ce soit Jack lui-même qui lance la fameuse salve. Et maintenant ? Maintenant, on écoute. Parce que ce qui a besoin de sortir doit sortir. Et parce qu’au fil des minutes, Jack reprenait un peu de couleurs en face de lui.
Il haussa un sourcil lorsque son ami parla d’Anna. L’autre ? Quelle autre ? O_o Anna vivait avec une femme désormais ? Ma foi, pourquoi pas… Sab ne la côtoyait pas du tout, tout ce qu’il connaissait d’elle c’était via les paroles de Jack ; alors elle pouvait bien être qui elle voulait, où et quand elle voulait, que cela n’aurait nullement dérangé le gardien. Tout comme le fait d’avoir été la voir en premier. Sab balaya doucement l’air devant lui à ses excuses silencieuses : il ne lui en voulait pas. Pas vraiment. Parce qu’il avait fini par quand même se rendre jusqu’à chez lui et maintenant… Ils pouvaient avancer de nouveau un peu. Du moins, l’espérait-il.
Le plus important n’était pas le temps que Jack avait mis pour rentrer. C’était qu’il était enfin de retour.
« Aster est au courant de ton retour ? »
Demanda doucement Sebastian, reposant la tasse de thé qu’il avait vidé. Le vieux lapin grincheux était ce qu’il était mais il serait sans doute ravi d’apprendre que Jack était de nouveau en ville. À son grand dam. Il se rappela soudain qu’Anna travaillait avec lui, dans ses souvenirs, donc il y avait des chances qu’il le soit. Quant à Nyx… Elle était apparue alors que Jack était à l’autre bout du monde. Était-il seulement au courant de son existence ? Par prudence, Sab n’aborda pas le sujet. La jeune femme aurait tôt fait de venir à sa rencontre.
Jetant un coup d’œil autour de lui, il remarqua que les lunettes de Milo traînaient sur une pile de livres, à côté d’une tasse de café froid. Suivant le regard appuyé de son ami, il haussa un sourcil et poussa un petit soupir amusé.
« Oh, c’est un.. Ami, oui. Il s’appelle Milo, il n’avait nulle part où dormir donc il est venu ici. Je ne le croise pas beaucoup, il est plutôt de l’autre côté de la maison. »
Quoiqu’à l’heure actuelle, il était surtout en train de dormir quelque part.
« Il est gentil. C’est un colocataire pas très difficile à vivre. »
Devant l’air de Jack, Sab commença à s’inquiéter. Est-ce qu’il avait dit ou fait quelque chose de mal ? Il observa à nouveau les lunettes, puis le gardien de l’hiver, puis Sherlock, puis les lunettes, puis…
« Tu as un endroit où dormir ? Parce que cette maison est immense et si tu n’as rien contre les niffleurs… Tu peux rester autant que tu veux. Tu pourras rencontrer Milo comme ça, et te reposer ; surtout te reposer. Tu as l’air d’en avoir bien besoin. »
Une petite ride inquiète se dessina sur son front, reprenant un peu de thé et croquant dans un sablé. Une déception amoureuse n’était jamais la meilleure solution pour aller mieux, surtout après tant d’absence, et il n’était pas étonnant que Jack ai l’impression que rien n’allait. Les gens avaient continué d’avancer en son absence et il devait faire avec. Storybrooke avait beau s’être figé pendant des années, le sort était levé et chacun y allait de sa petite vie évolutive. Certains restaient, d’autres partaient…
D’ailleurs, le cœur du gardien se serra en pensant à Louise. Jack l’avait connu pendant des années, ils avaient été proches et c’était grâce à lui que leur histoire avait pu débuter. Savait-il seulement qu’elle avait disparue ? Se doutait-il un seul instant qu’elle n’était plus là, qu’elle ne le serait plus jamais, à part dans ces songes où il s’était enfui pendant des mois ? Une petite moue apparue sur son visage nimbée de tâches de rousseurs et il secoua la tête pour se reprendre. La tristesse ne devait pas l’envahir alors qu’il retrouvait l’un de ses meilleurs amis. C’était une bonne nouvelle. Une bonne journée. Malgré tout.
« Tu vas faire quoi, maintenant ? »
Redevenir glacier ? Enjoliver pâques avec de la neige ? Créer du verglas en plein été ? Repartir en quête du cœur d’Alexis ? Non, tout de même, Jack était suicidaire mais pas à ce point. Ça le fit sourire. Il allait très bien s’entendre avec la niffleur. Si elle daignait montrer le bout de son bec.
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
J'ai comme envie de tourner le gaz, comme envie d'me faire sauter les plombs...
Buvant du thé, je me détendais. Ca faisait du bien. Ca allait beaucoup mieux. Observant autour de moi la maison avec un nouvel intérêt, je me dis intérieurement que Sab y avait bien mis sa patte. Tout ici était… apaisant au plus haut point. Avec un léger soupire, je laissais le thé faire effet et mes idées devenir un peu plus claires. Même si certaines étaient néfastes… J’essayais de me consoler comme je pouvais. « Ah ! C’est très gentil. J’veux pas abuser… Mais… Pourquoi pas ! Quelques jours tout au plus, ça me semble pas mal. »
Je regardais toujours autour de moi. Mon bâton à côté de moi, je regardais les alentours. C’était vraiment cosy. Les nifleurs ne m’avaient jamais rien fait. D’ailleurs, je n’avais jamais rien eu de valeur sur moi, préférant la chaleur des gens plutôt que la richesse des biens. Le regard un peu plus éclairé et un peu plus détendu, je continuais de boire mon thé en silence. « Euh… Peut être rouvrir la boutique de glace. Mais… En différent. C’est qu’à l’état de projet dans mon esprit, mais je me dis qu’un camion à glace c’est plus pertinent. Avec internet, tu fixes les endroits où tu te trouves et tu te balades… T’as plus de chance de trouver des clients. »
J’avais un peu éluder volontairement Aster. Mais bon, je devais quand même lui dire. Même si le Lapinou avait tendance à me courir sur les nerfs, je l’aimais bien. Au fond. Tout au fond. Je haussais les épaules. « Très certainement. Je l’ai vu rôder un jour vers chez Anna. Elle a du le mettre au courant… J’en sais rien. Et c’est le cadet de mes soucis pour l’instant. Quand je repense à Alexis... »
Une boule naquit à nouveau dans mon estomac. Comment j’avais pu être assez bête pour imaginer qu’elle m’attendrait ? Surtout sans avoir donné de nouvelles. J’avais toujours été un utopiste, rêveur, et inconscient. C’était comme ça que j’étais devenu gardien, mais c’était aussi comme ça qu’on m’avait oublié. « Bref. Et toi comment tu te sens ? Ca à l’air de pas trop mal aller ! T’as bonne mine ? Hm. »
Je l’observais avec attention. Il semblait… Avoir vieilli ? C’était impossible. Non, il semblait juste plus soucieux, et cet air plus soucieux le vieillissait. C’était étrange. Se faisait-il du soucis par rapport à moi, ou par rapport à autre chose ? Je l’observais, doucement. Puis finalement, j’évoquais un nouveau sujet, bien plus épineux. « Pitch est encore calme ? Tu continues de le surveiller ? Je suis sûr qu’il le fait exprès. Qu’il attend son heure. Je ne comprends pas pourquoi il en a pas profiter du fait que je sois absent par contre… Hm… »
Et ça revenait. Peu à peu, je reprenais déjà mes bonnes vieilles habitudes. J’avais toujours été méfiant envers Pitch. Je le surveillais toujours de loin. D’ailleurs, j’allais certainement aller traîner vers chez lui. Je savais qu’il attendait calmement son heure. Tout doucement. Comme tout bon croque mitaine qu’il était. Je clignais des yeux. Je repartais dans mes troubles obsessionnels. « Désolé. J’ai perdu l’habitude, de parler avec les gens. On devrait pas changer de sujet comme ça, aussi rapidement. Mais j’ai tellement à rattraper ! J’ai vu que c’était Hadès le Maire. Dingue. En même temps rien d’étonnant non plus… Mais si il est aussi bon Maire qu’Adjoint… Je... »
Je clignais des yeux. Pitch, Hadès, Alexis. Petit à petit, je me rendais compte que j’essayais simplement de justifier ma fuite dans la maladresse des autres. Alors qu’à chaque fois, c’était juste moi le responsable. Je cherchais un coupable. Ou plutôt, quelqu’un à blâmer. Alors qu’en réalité, je ne pouvais m’en vouloir qu’à moi même… « Tu penses que je devrais faire des excuses publics ? Ou que je dois aller voir les gens un par un ? Tu peux prendre un tambour et on peut faire ça sur la place de Storybrooke non ? Hm. Je dis n’importe quoi. »
J’avais du mal. Je me réadaptais, petit à petit, et c’était difficile. L’avantage d’être en présence de Sab, c’est qu’au moins, lui, il n’était pas rancunier, et tout lui glisser dessus. Même en pleine tempête.
Sebastian Dust
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Eddie Redmαyne.
From Gold to Grave Who's making the Sandmandream ?
| Conte : Les 5 Légendes. | Dans le monde des contes, je suis : : Le Mαrchαnd de Sαble ϟ Archeron.
« Oh, gentle heart. Oh, simple soul. You have come so far on your own. Do not turn back, do not lose hope. Who can say how far is left to go? »
« Quelques jours ça sera très bien. »
En réalité, il aurait pu lui répondre quelques semaines ou quelques mois que ça n’aurait pas dérangé Sebastian. La maison était (bien trop) grande et ils n’étaient pas près de se marcher sur les pieds. Et s’il fallait un peu de tranquillité pour son ami, il espérait que cet endroit lui en apporterait autant que possible…
Un sourire naquit sur son visage ne l’entendant énumérer un ou deux projets d’avenir. Jack comptait donc rester en ville et c’était une très bonne nouvelle. Il aurait pu vouloir repartir après ses déconvenues, d’abord avec « l’habitante mystère » chez Anna puis Alexis, et ça aurait été presque compréhensible… Presque. Sab n’aurait pas été très heureux d’apprendre que le gardien de l’hiver était passé puis reparti comme la neige ! Surtout sans avoir vraiment eu le temps de le retrouver ou… Que savait-il encore.
« Oh, un camion avec la mélodie qui résonne dans les rues ? Tu ne passerais pas inaperçu. »
C’était un excellent moyen de faire péter les plombs à un lapin ronchon qu’ils connaissaient tous les deux… Et une petite souris murmura à Sebastian que Jack y avait déjà réfléchi. Ne pas reprendre de glacier fixe était une idée étrange mais comme les camions de nourriture avaient la côte en ce moment, ça avait l’air d’être dans l’ère du temps. Astrid avait sa camionnette de nourriture végane et un autre type vendait des donuts juste en face d’elle sur la place de Storybrooke. Si un glacier se joignait à la partie, ça allait être un sacré bazar.
Rien que de l’imaginer, la situation l’amusa.
« Je vais bien. »
Je suis revenu il y a quelques mois, d’un voyage au cœur de mes propres rêves après avoir traversé la moitié de l’univers en compagnie d’un titan et d’autres protagonistes de « l’influence divine » de cette ville… Autant dire qu’il n’y avait pas vraiment eut de repos que celui imposé par sa propre condition. Les choses avaient tant évolué depuis le départ de jack que c’était impossible de décrire l’étendu des évènements passés. Étaient-ils vraiment importants, au fond ?
« Pitch ? Je n’ai pas entendu parler de lui depuis longtemps… »
Une éternité… Était-il toujours avec Diane ? Il n’avait pas osé lui poser la question lors de leur précédent voyage, jugeant que ce n’était pas quelque chose à demander aussi ouvertement.
« Et je n’ai pas vu beaucoup de cauchemars de sa part depuis tout aussi longtemps. Il doit mener une vie plus tranquille désormais, je crois que les vieilles querelles ne l’intéresse plus. »
C’était probablement la meilleure chose qui soit. Sebastian ne se remettrait jamais vraiment de ce qu’il s’était passé dans leur ancien monde mais, aujourd’hui, il n’avait plus de griefs contre le père fouettard. La tranquillité de la ville – du moins en apparence – semblait avoir eu raison de leurs esprits revanchards. À croire que tout évoluait et avançait, parfois dans des directions surprenantes.
« Tu devrais aller voir Aster. »
Insista le gardien en fixant son ami. Aster était plus proche de Nyx que lui pouvait l’être, du moins de ce qu’il en savait. Il n’avait pas vu la jeune femme depuis plusieurs jours maintenant mais il ne doutait pas qu’elle pointerait le bout de son nez prochainement. Ils n’avaient pas besoin de se fixer des rendez-vous ou de se prévenir, souvent l’un marchait jusqu’à chez l’autre et ils se retrouvaient pour échanger en silence. Simplement satisfaits de leurs présences doucereuses. A quoi servaient les mots quand le plus profond des silences remplissait déjà la pièce et les esprits ?
Jack ne devait pas savoir qu’elle était en vie. Sinon, il aurait immédiatement abordé le sujet. Cette pipelette ne savait que rarement se taire… Sab adorait l’entendre papoter, bien loin de lui l’idée de s’en plaindre. Mais garder un secret aussi important nécessitait des efforts de sa part. Peut-être plus que tous les autres secrets qu’il avait acquis au cours de son existence à Storybrooke.
À l’énonciation d’Hadès, Sab eu un rire franc. Il haussa les épaules, bien incapable de dire s’il était efficace à la mairie ou pas…
« Il faudrait aller lui demander pour ça. Je crois qu’un journal sort régulièrement avec les décisions de la mairie, on y lit les décisions prises par le maire et ses adjoints. Hadès sera sans doute ravi de te revoir… Mais fait attention à Norbert, une minute d’inattention et tu te retrouves à manger comme six. »
Le minotaure n’était pas un mauvais bougre, bien au contraire. Mais Sab n’avait jamais réussi à comprendre son humour un peu particulier.
« Je ne crois pas que des excuses en place publiques soient de rigueur. Tu vois les gens qui étaient importants et ensuite… Tu avances. Ton absence a beaucoup durée, maintenant tu es là. À toi de voir ce que tu veux que les gens retiennent de toi : que tu es parti du jour au lendemain… Ou que tu es de retour. »
Apparemment, ça ne rentrait pas encore totalement dans son crâne.
« Si tu as besoin que je viennes avec toi, je peux. »
Même si Jack était un sacré débrouillard, un peu d’aide n’était pas toujours de refus. Surtout dans des situations délicates comme ça…
En revanche, il ne parlerait pas à Alexis pour lui. Niet. La jeune femme était aussi l’amie du gardien et il savait qu’elle menait sa vie comme elle l’entendait. S’inquiéter pour elle était une chose mais sûrement pas devenir un entremetteur ou quelque chose du genre… S’il n’y avait pas vraiment de gardien de l’amour, ce n’était pas pour rien.
« Tu veux aller visiter un peu la ville ou autre chose ? Je n’ai pas grand-chose de spécial à faire cet après-midi. »
Juste éviter les entourloupes divines. Un jeu d’enfant, quoi.
Jack Frostenson
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Jake Manley
Tout se casse la gueule, de partout. Mais j't'assure. Ca va très bien!
| Conte : Les Cinq Légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Jack Frost
J'ai comme envie de tourner le gaz, comme envie d'me faire sauter les plombs...
« Mouais. »
Un peu mal à l’aise, je réajustais mon baluchon correctement et je regardais Sab. Au fond, il ne semblait pas avoir beaucoup changé. Il était toujours aussi prévenant. Même dans les idées les plus pourries, il était toujours d’un soutiens sans faille. Finalement, je me redressais un peu comme une mangouste à ses propos. Plusieurs choses m’avaient choqué. « Pitch ? Une vie tranquille ? Allez voir Aster ? Hadès, un bon Maire ? »
Je regardais autour de moi, en proie à la réflexion. Quelque chose me gênait. Je me rendais compte qu’en réalité, j’étais parti longtemps. Que beaucoup de choses avaient changé, et surtout que j’avais raté beaucoup de chose. Plus rien n’était comme avant. J’avais cru, l’espace d’un instant que tout était resté en l’état. C’était pour ça que j’étais aller voir Sab. Lui, ne bougeait pas tellement et c’était quelqu’un de très fiable. Mais même lui, dans ses yeux, je pouvais voir qu’il en avait vécu beaucoup. « J’ai changé de monde ? Ou je suis bien à Storybrooke ? Celle que j’ai quitté ? »
C’était à moitié de l’ironie. Je ricanais nerveusement, et on pouvait voir qu’au fond, ça m’ennuyait sérieusement d’être parti. Mais j’avais fait mes choix. Avais-je fait les bons ? Ca c’était une autre question. Il était trop tôt pour en savoir d’avantage, et de ce que j’avais eu comme information, j’avais tendance à dire que non. « Je vais prendre un nouveau départ. Tu as raison. »
De toute façon, avais-je le choix ? Pas vraiment. Je ne pouvais pas reprendre ma vie là où elle s’était arrêté. J’avais été égoiste de penser que c’était possible. Avec un léger soupire, je me laissais aller au fond du canapé et je regardais autour de moi la maison. J’allais me plaire ici, et je sentais que j’allais resté plus longtemps que prévu. « Tu veux des mister freeze spécial Jack ? »
J’avais comme à mon habitude retrouvé ma bonne joie enfantine. Me levant j’étais aller chercher des fruits dans une corbeille et j’étais revenu. Rapidement, j’avais placé les fruits sur la table basse. Pointant mon bâton sur ces derniers, je les avais congelé dans un petit éclair bleuté. Tendant une pomme à Sab, je le regardais avec admiration. « Heureusement que t’es là. Ca me fait beaucoup de bien de parler. »
Je l’observais longuement. Il ne parlait pas d’Alexis. Je connaissais mon sablé mieux que personne. Je savais que s’il ne disait rien, il y avait quelque chose de louche là dessous. Et je savais qu’il était muet comme une tombe. J’aurai pu le forcer, le secouer jusqu’à ce qu’il avoue, mais ça se serait très certainement soldé par un échec. D’ailleurs, j’eus un petit pincement au coeur, car ça n’exprimait rien de bon. Ses silences, quand ils étaient complets, n’étaient jamais bien. Peut être était il au courant de beaucoup de chose sur sa vie. Peut être qu’il savait la personne qu’elle voyait. Hm. Très certainement. Il fallait la jouer subtile. « Tu connais son nouvel amoureux ? A Alexis ? »
Ca ! C’était subtile. J’avais encore mon bâton dans les mains. Je m’étais rapproché de lui, avec un regard un peu menaçant. Bon. J’allais essayé de l’intimidé. Gentiment. Mes yeux s’étaient plissés. « Tu serais pas au courant de chose dont je ne suis pas au courant ? Et qui pourrait m’être utile pour avancer ? On est deux vieux amis toi et moi non ? J’ai pas trop envie de partir. J’aimerai bien parler. »
Je devais savoir ! Je tentais le tout pour le tout. Même si je savais au fond de moi qu’il ne donnerait pas d’information, il pouvait quand même gaffé. Une image subliminal dans son langage avec le sable par exemple ? Hm. Je plissais toujours des yeux. Soudain, je m’étais jeté sur lui. « PARLE LE SABLE ! JE SAIS QUE TU SAIS DES TRUCS ! »
C’était redevenu comme avant. Je m’étais jeté sur lui affectueusement comme un enfant. Mais j’étais quand même bien décidé à lui soutirer toutes les informations nécessaires !
Contenu sponsorisé
________________________________________
Page 1 sur 1
Sab Sab ouvre moi, ou l'amour me tuera... Jack jack entre et viens, me serrer la main... [Fe]