« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Pourquoi fallait-il toujours que la situation dérape ? Depuis plusieurs années à présent, il ne se passait pas un jour sans qu'il ne se passe quelque chose d'anormal, ça en devenais exaspérant; je n'avais pas encore craquer à cause de tout ça, mais peut être qu'un jour ça arriverait. J'observais la bulle de pensée qui était soudainement apparue au-dessus du chien, les mots étaient bien vite rentrés dans mon esprit pour se faire dégager tout aussi rapidement, mes pensées se focalisant uniquement sur ce nouveau phénomène magique.
Je vais vraiment finir par péter un plomb, c'est surement imminent.
Je battis des cils, surprise, en entend un écho de mes pensées, je levais les yeux à mon tour pour regarder autour de moi, remarquant que moi aussi j'étais sous l'emprise de ce truc magique, évidemment, il fallait toujours que je soit embarquer dans la merde des autres, volontairement ou non. Je jetais un regard noir en direction du chien après avoir lu sa nouvelle bulle de pensée, je n'avais rien de fragile, qu'est-ce qu'il racontais encore ? Et pourquoi même pensait-il de cette manière ? Le truc magique était-il en train de lui embrouiller le cerveau ?
Faut qu'il arrête avec ses conneries...c'est vraiment déroutant...
Je tiqué en entendant une fois de plus mes pensées en écho, levant les yeux au ciel, pendant une seul seconde j'avais oublié ce qui se passait, je pouvais vraiment être une idiote parfois; tout comme l'autre abruti en face de moi, qui pensais vraiment qu'on ne pouvait penser à rien si on se le répétait en boucle dans sa tête.
" Imbécile, plus tu ne veux pas penser à quelque chose, plus tu y pensera."Ralais-je assez fortement pour qu'il m'entende au-dessus de tout ce bordel qui tournait dans son esprit. Je fit un pas en arrière devant toute ces pensées qui me concernait, serrant les poings, j'avais envie de le frapper, de le secouer, de comprendre pourquoi il pensait tout ça à mon sujet alors qu'il me détestais, ça n'avait aucun sens ou alors il se jouait de moi encore une fois, c'était un nouveau plan élaboré pour me faire tourner en bourrique et sa petite performance devant moi n'avait rien de réel. Oui, voilà, ça devait être ça, il essayait de me faire croire à quelque chose, les bulles magique ne l'aidait que dans son petit jeu et j'étais sûrement affecté pour qu'il voit que son petit plan fonctionne à la perfection.
Et bien c'est complétement raté, tu ne m'atteindra pas.Pensais-je, acerbe, alors qu'il m'attrapais le bras, pourquoi ne comprenait-il pas que son plan ne fonctionnera pas ? Pourquoi en rajoutait-il autant ? Mais surtout pourquoi au fond de moi avais-je cette impression qu'il était sincère, ou tout du moins, pourquoi je voulais l'espérer ? Mon poing se serra encore plus, si bien que mes jointures blanchirent, j'avais comme l'impression d'être une funambule marchant sur un fil de fer étendu dans le vide et mon équilibre devenait de plus en plus précaire. Non, tu ne m'atteindra...Ses lèvres se posèrent sur les miennes, le fil de fer n'étais plus, je me sentais basculer, toute mes pensées se stoppèrent et ma détermination à ne pas tomber dans son jeu n'était plus.
Beaucoup mieux que le premier...tellement mieux que le premier.
L'écho de mes pensées me fit ouvrir les yeux, ceux-ci tombèrent sur le visage du chien, mon expression de joie tourna rapidement à l'horreur, mais qu'est-ce que j'étais en train de faire ?
Putain de merde !
Je me dégageais avec force, m'éloignant de lui de plusieurs pas, sentant la colère m'envahir, ma mâchoire se serra, j'étais vraiment trop conne parfois.
"Ca suffit ces conneries, t'a eu ton petit moment de gloire, maintenant c'est fini, plus jamais ça n'arrivera."Je passais le dos de ma main le long de mes lèvres comme pour effacer les traces de ce qui venait de se passer. "Tu m'aura eu une fois, mais surement pas deux."
Vraiment trop conne, c'est toujours pareil. Je tendais le bras pour dégager cette bulle de pensée avant de m'éloigner encore plus de lui, je devrais peut être chercher la sortie, je voulais rentrer chez moi et oublier ces deux baiser, si différent de tout ceux que j'avais échanger auparavant, il y avait quelque chose en plus.
Non y'a rien en plus, ferme la.
Putain elle était où cette porte de sortie ? Il fallait juste que je sorte.
Est-ce qu'à chaque fois ça sera aussi différent ?
Pourquoi je ne bougeais pas ?
Il n'y aura pas de prochaine fois, ta gueule !
Juste un dernier peut être ? Pour marquer le coup et après on en parle plus. J'avais envie de frapper quelque chose, lui, le mur, un carreau, n'importe quoi.
Tellement mieux que le premier, mieux que n'importe quel autre.
"TA GUEULE !"Hurlais-je de toute mes force, mon poing partie et entra en collision avec quelque chose qui se brisa, je ne savais pas quoi, je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais bouger, mes yeux était de nouveau fermer, laissant le peu de douleur que j'avais ressentie m'envahir avant de les ouvrir. Je respirais bruyament, tentant de reprendre mon calme, petit à petit, ce qui n'étais pas chose facile, je ne comprenais plus rien, tout était embrouillé comme il l'avais voulu, il avait réussi, je n'étais pas aussi solide mentalement que je ne l'avais pensée, il allait falloir remédier à ça.
"Le truc des pensées, ça faisait partie de ton plan ? Comment on s'en débarasse ?"Questionnais-je une fois calmé, même si j'avais envie de partir, il fallait d'abord régler ce petit soucis de pensée visible.
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Desmond Blake
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Let's talk of graves, of worms, and epitaphs. “Because I'm evil, my middle name is misery.
Well, I'm evil, so don't you
mess around with me.”
| Conte : Intrigue divine sauce titanesque avec soupçon de mal de crâne | Dans le monde des contes, je suis : : Cerbère, le fidèle et redoutable chien à trois têtes
“La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.”Essayer de ne pas penser était encore pire. C’était comme si les pensées se jouaient de lui-même. Elles étaient aussi volatiles que l’air. S’il tentait d’en retenir une, elle prenait un malin plaisir à lui échapper.
A demi égaré, il réalisa que Sasha subissait le même sort. Les pensées de la démone se manifestaient sous forme d’images transparentes, parfois imprécises, qui évoluaient en bulles au-dessus de sa tête avant de disparaître. En tous cas, cela lui confirmait qu’elle était aussi agacée mentalement que physiquement.
Beaucoup mieux que le premier...tellement mieux que le premier.
Cette pensée formulée par Sasha lui confirma que le baiser était réel. Il sentit un fourmillement irrésistible le parcourir, mélange d’exaltation et de fierté. L’Âme n’était pas sujette à l’arrogance, cependant elle appréciait un compliment formulé à son endroit. Une douceur est toujours agréable à l’oreille. Ainsi, Sasha appréciait sa manière d’embrasser. Il est vrai qu’il y avait mis davantage de forme que lors du Kissing Booth. Cette fois-là, il avait seulement tenté de rattraper les dégâts du Monstre, bien trop maussade.
Tandis qu’il se laissait enivrer par ce moment de volupté, il sentit Sasha avoir une sorte de sursaut, sans doute dû à la pensée qui lui avait échappée. Il ouvrit les yeux et se retrouva nez à nez face à elle. Il la voyait floue tant son visage était près du sien. Leurs souffles se mélangeaient. Ses lèvres au goût de miel effleuraient encore les siennes. Ses yeux clairs passèrent du contentement à l’horreur. Un juron fila dans ses pensées et elle se dégagea avec tant de force que Desmond chancela légèrement. Meurtri par sa réaction, il se contenta de l’observer comme un chien que l’on vient de frapper. Il écouta ses paroles et ses pensées en hochant lentement la tête.
— Je comprends. Tu te sens bafouée. Tu penses que j’ai profité de toi.
Il se tut en la voyant s’essuyer rageusement la bouche d’un revers de main. Proche de la panique, elle s’éloigna encore de lui, alors même qu’il n’avait pas esquissé un pas dans sa direction. Il ne tenta plus de réfréner ses pensées. Il voyait bien que c’était impossible. La démone n’avait plus aucun contrôle sur elles non plus. Il semblait que plus elle s’agitait, et plus elles surgissaient dans un chaos merveilleusement alarmant.
Tu peux partir si tu le souhaites. Je ne veux pas que tu te sentes pié...
Non y'a rien en plus, ferme la.
Est-ce qu'à chaque fois ça sera aussi différent ?
Il n'y aura pas de prochaine fois, ta gueule !
Tellement mieux que le premier, mieux que n'importe quel autre.
Les pensées de Sasha l’avaient coupé. Interdit, il la dévisagea. Elle donnait l’impression de vouloir le frapper, ce qui excita la bête en lui. Il cligna des yeux plusieurs fois. Le poing de la démone heurta un bibelot extrêmement coûteux qui se fracassa au sol dans une pluie de verre. Le Monstre n’allait pas être content quand il reprendrait le contrôle. L'Âme espéra qu’il reviendra le plus tard possible, quand Sasha ne serait plus là. Pour rien au monde il n’aurait voulu qu’elle subisse les foudres de l’Autre en plus de tout le reste.
Je dois garder la tête froide, se raisonna-t-il. Mais... comment ça mieux que n’importe quel autre ?
Il l’interrogea du regard, ce qui la rendit encore plus furieuse. Une fois encore, il sentit une part à l’intérieur de lui se pâmer d’orgueil. Il le ravala autant que possible, cherchant à calmer ses pensées. C’était peine perdue. Sasha cria un énième juron pour faire taire son esprit, ce qui n’eut pas d’effet plus concluant.
— Bien sûr, il n’y a rien en plus, dit-il d’un ton qui sonnait faux. Les pensées dépassent nos intentions.
Ou plutôt, les pensées nous trahissent.
Il ferma lentement les yeux. Cela devenait épuisant. Il avait l’habitude d’être en conflit avec lui-même mais face à quelqu’un d’autre, c’était pénible. Surtout face à elle.
Sasha exprima le même souhait en baissant les paupières et inspirant profondément. Elle essayait de se calmer, ce qui était une excellente chose. Elle n’était pas constamment dans la recherche du conflit, à la différence du Monstre. Une fois un peu calmée, elle l’accusa assez ouvertement d’avoir fait en sorte de dévoiler ses pensées afin de la fragiliser. Dérouté, le chien des Enfers haussa les épaules.
— Je me doute que mes paroles ont peu de poids à tes yeux, mais je t’assure que je n’y suis pour rien. Et quand bien même, quel avantage aurais-je de te dévoiler mes pensées ? Je suis autant fragilisé que toi.
Il réfléchit intensément, la main sur le menton, le regard posé sur un point imprécis proche de l’évier. Il préférait ne pas fixer la démone, car ses yeux le troublaient. Garder la tête froide impliquait de se couper du beau regard de Sasha. Malgré tout, ses pensées s’adressèrent directement à elle, formant de petites bulles tourmentées autour de son crâne :
Peut-être crois-tu que je fasse semblant de penser ce que je pense pour mieux te tromper. Je ne peux te prouver ma bonne foi. Et je sais que tu ne peux pas me faire confiance.
— Nous sommes dans une impasse, reconnut-il à haute voix.
Il croisa timidement son regard, la main toujours sur le menton.
Quelle est l’origine de ce trouble ?
Il se replongea dans la réflexion. Y avait-il un quelconque objet qui eusse pu déclencher ce genre de désagrément ? Il posa les yeux sur le stylo ornementé, sur le plan de travail. Sasha l’avait pris en main puis reposé. Non, c’était absurde. Le Monstre avait des secrets mais il ne se serait pas encombré d’une babiole magique. De toutes façons, la magie n’avait aucun impact sur des créatures comme eux.
Toutes ces pensées formaient des rouages compliqués au-dessus de sa tête, se mêlaient les unes aux autres dans une cacophonie qui le fit grimacer. Il les chassa d’un revers de main.
Se peut-il qu’il s’agisse... d’une des Sept Grâces ?
Cette idée le traversa comme un coup de fusil. Ses yeux écarquillés croisèrent ceux de Sasha. L’esprit en alerte, il déglutit.
— Alors là... aucune idée de la manière de s’en débarrasser. Thémis ne me les a pas fournies avec un mode d’emploi, grommela-t-il.
Il espérait que ce soit quelque chose d’autre qui en soit responsable, car il trouvait injuste d’être confronté à une Grâce alors qu’il n’était PAS le Monstre. Il n’était pas responsable de la destruction des temples, encore moins de la mort d’Eulalie. Afin de chasser cette inquiétante théorie, il posa la question qui importait vraiment :
— Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ?
Il désigna sa main qui avait heurté le bibelot brisé. Il savait qu’elle ne risquait pas la septicémie, mais souffrir était superflu. Il avait de quoi la soigner, au besoin. Allait-elle mal le prendre qu’il s'inquiète pour elle ? Allait-elle considérer qu’il se moquait-elle, encore une fois ?
Au moins, je serais vite fixé, songea-t-il tristement puisque leurs pensées n’étaient plus privées.
Il hésita à approcher. Sans doute qu’elle le prendrait comme une attaque personnelle. A regret, il resta immobile.
— Peut-être qu’il suffit d’être honnête l’un envers l’autre pour se débarrasser de ce désagrément, suggéra-t-il.
Il n’était pas entièrement convaincu. Les pensées de Sasha se mirent à trotter dans sa tête à lui, et à s’en échapper en vrac : “Est-ce qu’à chaque fois ça sera aussi différent ?”, “Tellement mieux que le premier, mieux que n’importe quel autre”. Il voulut fermer son esprit mais trop tard, elles dérivèrent au-dessus de sa tête sous forme de bulles transparentes. Il les atténua avec sa propre voix, étrangement calme :
— J’ai été honnête avec toi quand je t’ai embrassée. Je n’aurais pas dû, mais je ne regrette pas de l’avoir fait.
Il plongea son regard dans le sien, tout en esquissant une sorte de sourire mi-navré, mi-rêveur. :copyright:️ 2981 12289 0
Sasha Hale-Bowman
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Mon regard coula en direction du sol, découvrant ce que j'avais brisé dans mon excès de colère: un bibelot qui semblait hors de prix. J'aurais pu me sentir coupable, mais j'en avais rien à faire, après tout, il avait le pouvoir de faire apparaître ce qu'il souhaitais donc il n'aurait aucun mal à l'avoir entier, au pire, il pouvait toujours s'amuser à recoller les morceaux avec de la super glue, ça serait surement très efficace.
Ou plutôt, les pensées nous trahissent.
J'inspirais, puis expirais tout en penchant ma tête d'un côté puis d'un autre, j'ouvrais et fermais mon poing à plusieurs reprises, me retenant cette fois-ci de le frapper lui. Peu à peu, je reprenais mon calme, ma mâchoire se décontracta et mes épaules se relaxèrent. Je profitais de ce nouveau moment de calme pour le questionner sur ce qui nous arrivait, pour savoir si c'était bel et bien lui le responsable de tout ça mais surtout de savoir comment on pouvait en finir, nos pensées nous était propre, elle ne devait pas se partager à la vue de tous sans notre accord. En tous les cas il n'avait pas tort sur un point, nous étions effectivement dans une impasse, mais en même temps que pouvais-je faire ? Le croire ? Après toutes ces années passées à se chercher comme chien et chat sans jamais nous faire confiance ? C'était compliqué pour moi, ça impliquait que j'aille un minimum dans son sens et que pour une fois je lui fasse confiance sur ce qu'il me disait.
Il faut faire un effort… Cette pensée me traversa l'esprit et je grimaçait, des efforts, j'en avait plein ces dernières années, pour être plus ouverte envers les autres, pour me faire de nouveau amis, pour côtoyer les divins et partir en mission avec eux alors que je n'avais jamais été vraiment fan de leur existence, mise à part quelques un. Alors l'idée de faire un effort avec le chien, juste pour une fois, me semblait être un plus gros calvaire que d'habitude. Je suppose que si j'arrive à supporter l'autre blonde pendant trois jours à Volsunga, tout est possible. Je me retenais de lâcher un soupire, si ça se retenait contre moi plus tard, je piquerais le hache d'Atlas pour l'exploser le cabot.
Se peut-il qu’il s’agisse... d’une des Sept Grâces ? Je fronçais les sourcils à cette pensée, confuse, avant que les paroles de Thémis ne me revienne en tête, bien sur ! la punition qu'il devait subir suite à la mort d'Eulalie. Mais quel était le but derrière celle-ci ? L'humillier ? Le faire apparaître plus "humain" au yeux des autres ? La réponse ne me venait pas et la titanide n'avait pas explicitement expliqué en quoi consistait ces fameuse grâce, juste qu'il devait les subir pour pouvoir se faire pardonner.
"Un minimum d'explication aurait été vachement utile."Bougonnais-je, mais bon, dès qu'il s'agissait des titans de toute façon, rien n'était jamais clair, il fallait toujours se démerder par soi même plutôt que de compter sur eux.
"Un peu."Répondais-je, troublée par le ton si affecté de sa pensée, comme si il s'inquiétait vraiment de ce qui aurait pu m'arriver en brisant le bibelot; soit il jouait super bien la comédie, soit il y avait quelque chose qui se passait sous mes yeux que je n'avais pas encore complètement compris. "Mais ça passe."Plus les secondes passaient, plus la douleur s'estompais avant de n'être plus qu'un lointain souvenir.
"Être honnête ?"Répétais-je, dubitative. "Parce que les pensées c'est pas assez ?" Être honnête à propos de quoi ? J'ai rien à dire. Je détournais le regard, mon regard balayant la pièce sans se fixer sur quoi que ce soit. C'est complétement stupide, mais bon...
"Arrête ça !" M'énervais-je, je n'avais aucune envie d'entendre ce que j'avais bien pu penser plutôt.
"Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi l'avoir fait, tu me méprise, alors m'embrasser n'a juste aucun sens."Je marquais une pause, réfléchissant à toute vitesse avant de reprendre. "Même si ce n'était pas aussi horrible que ça...voilà, ça vous va comme truc honnête ?"Je fixais le chien puis levais les yeux, attendant de voir si une pensée à lui allait apparaître une fois de plus dans le décors.
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“La femme est une pensée, la plus forte de la nature, mais c'est une pensée dansante.”Jamais, même dans ses rêves les plus fous, il n’aurait imaginé que Sasha puisse prononcer une telle phrase.
Même si ce n’était pas aussi horrible que ça...
Sachant à quel point elle se méfiait de lui, un tel aveu était inespéré. Le Monstre n’en aurait pas été surpris ; après tout, il se savait doué pour embrasser, puisqu’il faisait tout avec panache et distinction. Cependant, l’Âme était d’une nature plus humble. Elle accueillait les paroles de la démone comme un baume réparateur. Et peut-être une promesse ?
Desmond observait Sasha avec douceur, sans rien attendre en retour. L’espace de quelques secondes, les bulles de pensées s’évanouirent au-dessus de leurs têtes. Il crut qu’ils avaient réussi : l’honnêteté avait rétabli la normalité.
C’était plus simple que je ne l’aurais...
Cette pensée se matérialisa près de lui et lui fit perdre ses certitudes. Non, ils étaient encore loin de triompher. Il adressa un regard désabusé à Sasha. Comment devaient-ils s’y prendre pour se défaire de cet embarras ?
Bientôt, il eut un autre sujet de contrariété. Quelque chose remuait à l’intérieur de lui, cherchait à le faire lâcher prise.
Non, non, non... pas maintenant. Pas déjà !
Epouvanté, il prit Sasha à partie. Il combla l’espace entre eux et lui saisit subitement la main.
— Je vais devoir te quitter mais... ne crois pas ce que je risque de te dire ensuite. Tout ce que j’ai dit avant, tout ce que j’ai fait... J’ai désiré chaque instant.
Il manquait de temps. Il avait encore tant à partager avec elle. Il avait tenté de lui montrer qui il était vraiment. Elle aurait pu avoir confiance si seulement... il avait eu davantage de temps.
Désespéré, il plongea son regard dans le sien, leva la main pour cueillir sa joue au creux de sa paume. Fermant les yeux, il pencha son visage vers celui de la démone, comme pour l’embrasser mais interrompit son geste à l’instant où leurs lèvres allaient se toucher.
Là, il souleva les paupières. Une inspiration profonde. Une grimace de dégoût.
— Ecœurante, articula-t-il.
Son ongle s’enfonça quelque peu dans la joue de Sasha avant qu’il s’écarte brusquement.
— Tu as une minute pour justifier ta présence sous mon toit.
Menaçant, il la fixa sans ciller. Toute chaleur et tendresse avaient disparu de ses yeux. Agacé, il alla s’appuyer près de l’évier qui ressemblait à ceux que l’on trouve dans les morgues. Un faible pépiement se fit soudain entendre depuis le plan de travail. Desmond leva le menton pour jeter un regard mauvais en direction de l’oisillon qui venait de se réveiller. Grotesque. Il appartenait sûrement à la démone. Depuis quand se promenait-elle avec un volatile incapable de voler ? Il n’était pas très emplumé. Cerbère songea avec exaspération qu’il n’y avait pas grand-chose à manger là-dessus. Il n’avait que la peau sur les os. C’était bien regrettable. Surtout qu’il commençait à avoir un petit creux.
Ignorant l’épisode des pensées parasites, le Monstre fit apparaître des griffes au bout de ses doigts, comme pour presser la démone d’expliquer la raison de sa présence. Il ne se souvenait de rien. La dernière chose dont il se rappelait était d’avoir été contraint de l’embrasser au Kissing Booth. Ensuite, l’Âme avait tout brouillé. Sans doute qu’elle était responsable de la présence de Sasha dans son appartement.
Un soupir irrité lui échappa. Rien ne le mettait davantage hors de lui que le fait d’être dupé par une autre part de lui.
Les pensées n’apparaissaient plus au-dessus de leurs têtes. Le phénomène s’était dissipé dès l’instant où le Monstre avait retrouvé ses quartiers, muselant l’Âme qu’il entendait se lamenter, dans un coin de sa tête. Il eut l’ombre d’un sourire torve. La tourmenter était tout ce qu’il pouvait faire, alors il n’allait pas s’en priver. :copyright:️ 2981 12289 0
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Cette nouvelle pensée parasite avait vite remplacé l'ancienne que je n'avais pas eu le temps de commenter, je la regardais avec un mélange de curiosité et de méfiance, quelque chose se tramait de son côté, quelque chose qui ne semblait pas lui plaire vu la tronche qu'il tirait à présent. Je me laissais attraper la main, même si je n'aurais pas dû le laisser faire aussi facilement, c'était comme si je n'avais plus envie de lutter contre lui et ce n'était pas bon, pas bon du tout.
" Qu'est-ce que tu racontes ? Me quitter ?"Je ne comprenais vraiment rien, et ça non plus je n'aimais pas, j'avais l'impression d'être dans le flou le plus total comme quand je me retrouvais dans des situations divano-titanesque hyper compliqué où la plupart du temps, je mettais de très longue minutes voir heures avant de comprendre ce qui se passait ou alors le cerveau se déconnecte simplement et je me laissais emporter; peut être que cette fois-ci, il allait falloir que je réfléchisse plus que d'habitude pour comprendre cette histoire.
Le changement soudain d'attitude fut mon premier indice, je m'écartais de lui, les yeux plissés et je l'observais comme si je le voyais pour la première fois, j'écartais bien vite ma théorie de la manipulation pour essayer de voir ce qui se passait autrement. Je notais aussi qu'il ne se souvenait pas de ce que je faisais ici, se souvenait-il de ce qui s'était passé à la salle des fêtes ? Je regardais autour de lui mais aucune pensée parasite ne se faisait voir et je me retenais de rouspéter contre cet autre changement soudain, ça aurait été tellement plus utile pour m'aider à comprendre ce qui se passait.
L'homme que j'avais en face de moi était le Cerbère habituelle, celui à qui je ne faisais pas du tout confiance et que je détestais au plus profonds de moi et puis, il y avait eu cette autre lui, celui de l'après Kissing Booth qui avait été si différent de d'habitude. Ma réflexion fut coupée par l'oisillon qui avait décidé de nous faire comprendre qu'il était encore bien là, mais au lieu de regarder dans sa direction, j'observais la réaction du chien, qui ne semblait pas du tout ravi de cette seconde présence inhabituelle sous son toit. Deux personnalité différente dans un seul et même corps, perte de mémoire, on aurait dit un truc à la Jekyll et Hyde, mais je me doutais bien ça ne pouvait pas être complètement ça.
"Ne le regarde pas comme ça, après tout, c'est ton oiseau." Commentais-je en m'avançant vers le petit oiseau pour lui gratouiller la tête du bout du doigt avec douceur, ce qui semblait avoir apaisez le petit animal pendant un temps, je restais à ses côté au cas où "Hyde" aurait l'idée de l'écraser pour son amusement personnelle.
"Quand à ma présence sous ton toit et bien...ça restera entre moi et toi." Répondais-je, mutine, il pouvait toujours courir pour que je lui révèle quoi que ce soit, il pouvait user de la violence contre moi ou contre qui il voudrait, ça ne marchera pas; cette situation était vraiment très amusante tout d'un coup. "Comme c'est dommage que tu est un trou de mémoire."